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La relation emploi-formation dans le Bâtiment
Prévisions d'évolution des besoins à l'horizon 2017
7 Bd Solférino ‐ 35000 Rennes ‐ Tél. 02 99 30 23 51 ‐ Fax 02 99 31 40 45 ‐ Email : contact@cellule‐eco‐bretagne.asso.fr ‐ Site internet : www.cellule‐eco‐bretagne.asso.fr
rapport d'étude - décembre 2013
Etude réalisée grâce au concours financier de :
1
Sommaire
3
Les indicateurs d'activité
L'activité des entreprises en 2012Le chiffre d'affaires des entreprises ‐ répartition par nature et type d'ouvrage
5Le poids de la construction durable dans l'activité des entreprises
Prévision d'évolution de l'activité bâtiment à l'horizon 2017 Le marché du logementLe marché du non‐résidentielPerspectives d'évolution de la structure du chiffre d'affaires des entreprises
Les indicateurs d'emploi
13
17
L'appareil de production en 2012Les entreprises et salariés du bâtiment ‐ répartition par taille d'effectif et corps d'étatCartographie des entreprises et salariés du bâtiment
Données structurelles sur les effectifs en placeLe personnel de production : répartition par métier, âge moyen, évolution des effectifsLe personnel de production : évolution 2009‐2011 des mouvements de main d'oeuvreFocus sur le personnel fémininFocus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier
27 Le marché du travail dans le secteur du bâtiment Evolution du travail intérimaireLes projets de recrutement des entreprisesLa demande d'emploi dans les métiers du bâtiment
31 Les besoins en emploi de production à l'horizon 2017Les besoins liés à la prévision d'activité à l'horizon 2017Les besoins de renouvellement de la main d'oeuvreEstimation du besoin total en emplois de production
35
Les indicateurs de formationEtat des lieux ‐ bilan quantitatif
L'impact des lois Grenelle sur les métiers du bâtimentUne nouvelle configuration des compétences requisesDes défis à relever au niveau des entreprises
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
.../...
2
41 La formation initialeLes effectifs en formation ‐ année scolaire 2012/2013
45
Les flux d'entrée et de sortie de l'appareil de formationLe dispositif de formation initiale en 2012/2013 : capacités d'accueil, taux d'utilisaton
Les besoins en formation à l'horizon 2017Formation initiale : la nécessaire revitalisation de la pyramide des âges
49
Formation continue : l'impact de la montée en régime des marchés de la construction durable
Fiches récapitulatives par groupe métierMaçons, tailleurs de pierreCarreleursCharpentiersMenuisiersElectriciensPlombiers, installateurs thermiques, fumistesMétalliersCouvreurs, étanchéistesPlâtriers, staffeurs
91
Peintres, poseurs miroiterie, soliers moquettistes
Annexes
Coordonnées des établissements
.../...
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
1 ‐ Le chiffre d'affaires des entreprises ‐ répartition par nature et type d'ouvrage
Les entreprises de bâtiment ont réaliséun chiffre d'affaires de 7,431 milliardsd'euros HT en 2012.Le marché de la construction neuve re‐présente 51 % de ce chiffre d'affaires.Ayant retrouvé une orientation positiveen 2011 après trois années de repli, l'acti‐vité sur ce marché s'est de nouveau dété‐riorée en 2012, principalement dans lesecteur du logement.Le marché de l'entretien‐amélioration a,quant à lui, progressé en volume, soute‐nu par les travaux de rénovation énergé‐tique et d'adaptation des bâtiments auhandicap et au vieillissement.La répartition du chiffre d'affaires total
par nature et type d'ouvrage montre l'im‐portance du logement dans l'activité desentreprises, la construction de logementsindividuels étant le marché phare en Bre‐
tagne ; il représente à lui seul presque lequart du chiffre d'affaires total.
2 ‐ Le poids de la construction durable : 38 % du chiffre d'affaires total
Le montant de travaux en constructiondurable réalisé par les entreprises s'élèveà 2,813 milliards d'euros HT en 2012.
Près des deux tiers sont générés par laconstruction neuve, principalement sur lemarché du logements.
Au total, la construction durable repré‐sente 38 % du chiffre d'affaires bâtimenten 2012. Ce poids est plus important en
3
Les indicateurs d'activitéL'activité des entreprises en 2012
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
Bât. non résidentiels
Logements
construction neuve
Autres
Bâtiments agricoles
Commerces
Industrie & Stockage
Bureaux
Bâtiments publics
Logements collectifs
Logements individuels
20,2
28,8
‐ construction neuve
Autres
Bâtiments agricoles
Commerces
Industrie & Stockage
Bureaux
Bâtiments publics
Logements collectifs
Logements individuels
0,6
1,7
2,0
4,3
5,1
5,6
8,6
23,2
51,0%49,0%
Construction neuve : 3 790 M€ HT
Entretien-amélioration : 3 641 M€ HT
‐ entretien‐amélioration
7,431 M€ HT en 2012
Source : Cellule Economique de Bretagne
construction neuve (48 %) qu'en rénova‐tion (27 %) ; c'est sur le marché du loge‐ment neuf que le poids de la constructiondurable est le plus élevé (55 %).
Autrement dit, la construction neuve per‐formante sur le plan énergétique et envi‐ronnemental représente le quart du chif‐fre d'affaires des entreprises en 2012 tan‐
dis que la rénovation énergétique du parcexistant en représente 13 %.
4
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
C.A. BATIMENT 20127 431 M€ HT
CONSTRUCTION DURABLE*
2 813 M€ HT
NEUF3 790 M€ HT
1 832 M€ HT
RÉNOVATION3 641 M€ HT
981 M€ HT
* Construction durable : travaux visant la performance énergétique et la qualité environnementale (PEQE) en construction neuve ou en rénovation
LOGEMENT2 364 M€ HT
1 305 M€ HT
NON RÉSIDENTIEL1 426 M€ HT
527 M€ HT
LOGEMENT2 142 M€ HT
631 M€ HT
NON RÉSIDENTIEL1 499 M€ HT
350 M€ HT
Les indicateurs d'activitéPrévision d'évolution de l'activité bâtiment à l'horizon 2017
.
5
Cf. l'étude "L'activité du bâtiment en Bretagne ‐ Evolution et perspectives à l'horizon 2017" ‐ Cellule Economique de Bretagne, juin 2013
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
A ‐ LE MARCHÉ DU LOGEMENT
1 ‐ Perspectives d'activité en construction neuve
A l'horizon 2017, la demande potentielleen logements serait de l'ordre de 25 000par an ; cette demande potentielle corres‐pond à trois types de besoins :‐ besoins liés à l'accroissement du nombrede ménages (démographie, migrations, ef‐fets sociologiques) et au desserrement :de l'ordre de 16 500 par an,‐ besoins liés à la nécessité de renouvelle‐ment du parc : 1 350 par an‐ besoins liés aux variations du parc de ré‐sidences secondaires ou occasionnelles etde logements vacants (caractérisant lafluidité du parc) : de l'ordre de 7 300 loge‐ments par an.Il reste que la transformation de cette de‐mande potentielle en logements à cons‐truire est liée à un certain nombre de fac‐teurs d'ordre économique, financier et po‐litique : évolution des dispositifs de finan‐cement, de l'accession à la propriété, desaides au logement locatif social, des mesu‐
res fiscales en faveur de l'investissementlocatif, des taux d'intérêt, ou encore de lasituation de l'emploi.En fonction de l'ensemble des élémentsconnus à ce jour (1), un scénario centrald'évolution du nombre de logements misen chantier, par type de financement, aété envisagé.L'année 2013 devrait enregistrer un nou‐veau repli du chiffre d'affaires lié au loge‐ment. Au regard du nombre de permis deconstruire délivrés au cours de ces der‐niers mois, un rebond est envisageable en2014, de manière limitée. La progressiondevrait être tout aussi faible en 2015. Toutdépendra de l'importance de la repriseéconomique, elle‐même très dépendantede variables extérieures, dont l'évolutiondes taux d'intérêt. Au cours des années à venir, le nombre delogements construits pourrait être de l'or‐dre de 24 000 par an, soit un niveau légè‐
rement inférieur à la demande potentiellecalculée.La répartition par type de logementdevrait être encore favorable à la maisonindividuelle, habitat plébiscité par les mé‐nages bretons, même s'il est davantageconsommateur de foncier. On peut parailleurs tabler sur une demande dyna‐mique dans le secteur du logement social,compte tenu de l'importance des besoins.
Cela étant, le nombre de logements cons‐truits n'est pas représentatif du volumede travaux réalisés. La traduction des mi‐ses en chantier en termes de production,suppose la prise en compte des délais deconstruction, des surfaces et du prix deconstruction. Cette production devrait seréorienter à la hausse au cours des an‐nées 2013‐2017, après la baisse très sen‐sible enregistrée entre 2008 et 2012.
Logement neuf ‐ Prévision d'évolution de la production à l'horizon 2017
Montant trav. Evolution en volume (%)
Individuel
Collectif
TOTAL LOGEMENT
1999 (en M€)
1 013
2000/99
10,5
333
1 346
‐7,2
6,2
2001/00
1,9
2002/01
1,3
‐9,8
‐0,6
2,6
1,5
2003/02
3,4
2004/03
11,4
7,3
4,2
12
11,6
2005/04
12,9
2006/05
5
32,1
16,9
30,9
11,0
2007/06
‐1,1
2008/07
‐6,2
7,7
1,4
‐8,8
‐7,0
Individuel
Evolution en volume (%)
2009/08
‐15,5
Collectif
TOTAL LOGEMENT
‐16,9
‐15,9
2010/09
‐10,9
2011/10
2,7
2012/11
‐6,7
2013/12
‐3,7
‐8,7
‐10,3
‐2,8
1,1
‐9,2
‐7,4
‐4,9
‐4,0
2014/13
5,1
2015/14
3,8
2016/15
2,5
2017/16
2,3
5,5
5,2
7,8
4,9
4,5
3,0
1
1,9
2 ‐ Perspectives d'activité sur le parc des logements existants
Le Grenelle de l’environnement a placé le bâtiment à un poste clé dans la lutte engagée par les pouvoirs publics contre le réchauffe‐ment climatique. Les lois Grenelle 1 et 2 du 3 août 2009 et du 12 juillet 2010 ont fixé notamment comme objectif la réduction de la con‐sommation énergétique du bâti existant de 38 % d’ici 2020. La rénovation énergétique des logements constitue l'une des priorités ma‐jeures, confirmée par l'actuel gouvernement.
La rénovation énergétique du parc exis‐tant représente un marché potentielconsidérable, notamment le secteur ré‐sidentiel qui concentre l'essentiel desenjeux en Bretagne. Le montant total es‐timé des travaux à réaliser varie, pour larégion Bretagne, entre 14 et 39 milliardsd’euros, selon les scénarios de réhabilita‐tion du parc mis en oeuvre (cf. tableau ci‐contre). Plus de 90 % de ce gisement po‐tentiel de travaux concerne l'habitat indi‐viduel.
Pour accompagner la demande des mé‐nages et les inciter à la réalisation destravaux nécessaires, l’État a mis en placedivers dispositifs d'aides, dont le plus em‐blématique est l'éco‐PTZ, entré en vi‐gueur en avril 2009, pour la réalisationd'un bouquet de travaux d'améliorationénergétique des logements datantd'avant 1990. Ce dispositif, prévu initiale‐ment pour prendre fin au 31 décembre2013, devrait finalement être réorientévers les rénovations lourdes.Le crédit d'impôt développement durable(CIDD), disposition fiscale mise en placeen 2005, initialement jusqu'au 31 décem‐bre 2012, a été prolongé jusqu'en 2015. Ilpermet aux ménages de déduire de leurimpôt sur le revenu une partie des dé‐penses réalisées pour certains travauxd’amélioration énergétique portant surune résidence principale achevée depuisplus de deux ans. Il est de nouveau cumu‐lable avec un éco‐PTZ depuis le 1er jan‐vier 2012 et le taux est majoré de dixpoints en cas de bouquets de travaux. Le plan d'investissement d'urgence pourle logement, lancé en mars 2013, intègreun plan de rénovation énergétique dontl'objectif national est d'atteindre 500 000logements rénovés par an en 2017(1). Lesmesures prévues sont notamment une
optimisation du crédit d'impôt dévelop‐pement durable et de l'éco‐PTZ (objectif :140 000 rénovations lourdes au niveaunational en 2014) et la mise en place deguichets uniques. Différentes collectivitésbretonnes ont dores et déjà mis en placedes opérations pilotes de ce type dont Ti‐nergie (lancée en mars 2012 par BrestMétropole Océane), l'opération renov'EE(lancée en mars 2012 par Vannes agglo),l'espace Info Habitat (lancé début 2013par Lorient Agglomération) ou le pro‐gramme Vir'volt ma maison pour la réno‐
vation énergétique du parc privé électri‐que (lancé en avril 2013 dans le cadre duPacte électrique breton sur le Pays deSaint‐Brieuc).En 2010, l'Etat a lancé un programme delutte contre la précarité énergétique "Ha‐biter mieux", porté par l'ANAH, qui apour objectif de rénover d'ici 2017 les lo‐gements de 300 000 propriétaires occu‐pants en situation de forte précaritéénergétique au niveau national(3). Ceprogramme, opérationnel depuis le se‐cond semestre 2011, concerne les loge‐
Cellule Economique de Bretagne / L'activité du Bâtiment en Bretagne - Evolution & perspectives à l'REF! / REF!
6
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
(1) Au regard du poids démographique de la région, cela représenterait de l'ordre de 25 000 à 30 000 logements à rénover annuellement en Bretagne.
(2) Le modèle ENERTER a été développé par le bureau d'études parisien Energies Demain ; il vise à reconstituer les consommations énergétiques du parc bâti, par usage (chauffage,eau chaude sanitaire, cuisson...) et par énergie, à tout échelon du territoire français. Il a été élaboré à partir des données du Recensement Général de la Population de 1999, actua‐lisé à l'aide de la base de données SITADEL pour l'année 2005, et enrichi notamment grâce à l'expertise de spécialistes en histoire de l'architecture et en thermique du bâtiment.
(3) Rappel : le parc de résidences principales en Bretagne compte 1,3 million de logements dont les deux tiers sont occupés par leur propriétaire ; on compte donc un peu moins de900 000 propriétaires occupants en Bretagne ; 11 % d'entre eux vivent sous le seuil de pauvreté. Par ailleurs, 23 % des résidences principales dans la région sont classées comme"logements énergivores" (étiquette DPE F ou G).
Estimation du montant des travaux de réhabilitation dans le parc résidentiel breton
Le coût total des travaux de réhabilitation par scénario (en million d'euros)
Type de logementSCÉNARIO CLASSIQUE
Maisons individuelles
Immeubles collectifs
TOTAL
Estimationbasse
12 619
Estimationhaute
17 859
1 137
13 756
1 610
19 469
SCÉNARIO ÉCO‐PTZ SCÉNARIO VOLONTARISTE
Estimationbasse
15 725
Estimationhaute
22 498
2 573
18 298
3 600
26 098
Estimationbasse
24 538
Estimationhaute
34 721
2 747
27 285
3 830
38 551
Répartition du coût total des travaux de réhabilitation par geste et par scénario (en %)
Type de logementSCÉNARIO CLASSIQUE
moyenne des estimations
SCÉNARIO ÉCO‐PTZ
moyenne des estimations
Fenêtres
Murs
Plancher bas
Système de chauffage
38%
19%
32%
30%
NS
30%
‐
26%
Toiture
Ventilation
TOTAL
Parc concerné : résidences principales d'avant 2000 hors "tours" et "petits collectifs divers"
10%
3%
9%
3%
100% 100%
Source : Etude "Construction et développement durable en Bretagne ‐ les logements existants" ‐ Cellule Economiquede Bretagne (mai 2009) / modèle ENERTER©* ‐ Energies Demain ‐ Données 2005
SCÉNARIO VOLONTARISTE
moyenne des estimations
40%
23%
6%
22%
6%
3%
100%
ments achevés au 1er juin 2001. Les ai‐des sont distribuées sous condition d'uneamélioration d'au moins 25 % de la per‐formance énergétique du logement et del'existence d'un contrat local d'engage‐ment contre la précarité énergétique. Lesquatre départements bretons sont au‐jourd'hui couverts. L'objectif est de trai‐ter 110 000 logements en France à fin2013, puis un objectif annuel de 30 000logements. Le Plan d’investissement d'ur‐gence pour le logement prévoit une aug‐mentation des aides de ANAH et des sub‐ventions du FART, une nouvelle subven‐tion pendant deux ans pour les ménagesdont le revenu est inférieur à 35 000 €(en couple) ainsi que la mise en place de1 000 ambassadeurs de la rénovationénergétique d'ici à 2015 (emplois d'ave‐nir) pour accompagner les ménages pré‐caires les plus isolés.Les opérations programmées permettentde concentrer les efforts financiers del'ANAH et de ses partenaires (Etat, collec‐tivités territoriales, organismes finan‐ceurs...) sur des territoires et des objec‐tifs ciblés. La généralisation du volet« Energie » dans les opérations program‐mées est effective depuis 2009. A noter que les trois quarts du territoirebreton sont couverts par une OPAH ou unPIG : 26 OPAH et 28 PIG sont en cours enBretagne au 1er avril 2013 (cf. les carto‐graphies des pages suivantes).
Des aides spécifiques concernant des tra‐vaux d'économies d'énergie dans les im‐meubles collectifs ont également été mi‐ses en place, à destination des coproprié‐tés, gérants d'immeubles, syndics de co‐propriété (aides spécifiques du FondsChaleur géré par l'ADEME, par exemple).Le décret n°2012‐1342 rend obligatoire laréalisation d'un diagnostic de perfor‐mance énergétique dans les cinq ans àpartir de 2012 pour les bâtiments équi‐pés d'une installation collective de chauf‐fage ou de refroidissement et les plans detravaux d'économies d'énergie dans lesimmeubles en copropriété.
En ce qui concerne la demande des orga‐nismes HLM, elle s'inscrit également dansle cadre des objectifs fixés par la loi Gre‐nelle 1. L'Etat s'est fixé pour objectif la ré‐novation énergétique de l’ensemble duparc de logements sociaux (soit 4,2 millionsde logements au niveau national), en com‐
mençant par les 800 000 logements lesplus énergivores (objectif de consomma‐tion finale compris entre 90 et 150 kWh/m2/an).Pour donner aux bailleurs sociaux lesmoyens d'atteindre ces objectifs, l'éco‐prêt logement social (éco‐PLS) a été mis enplace en 2009 et doté d'une première en‐veloppe de 1,2 milliard d'euros de prêts(épuisée à fin mai 2011) afin de rénover100 000 logements énergivores (taux fixebonifié de 1,9 % sur 15 ans et de 2,35 % sur20 ans). Ce dispositif a été abondé en Bre‐tagne par une subvention du Conseil régio‐nal pouvant aller jusqu'à 3 000 € par loge‐ment, ce qui compense les intérêts d'em‐prunt et permet ainsi d'aboutir à l'équiva‐lence d'un prêt à taux zéro. Il vient en com‐plément d'autres dispositifs de finance‐ment (dégrèvement de taxe foncière, do‐tations ANRU, aides de l'ADEME, du FEDER,certificats d'économie d'énergie).Fin 2011, le gouvernement a décidé depérenniser cet éco‐prêt en l’intégrantdans la gamme de prêts sur fonds d’épar‐gne distribués par la CDC en tant que prêtà l’amélioration (PAM) consacré à la réno‐vation thermique. L’objectif est la rénova‐tion de 70 000 logements sociaux par anau niveau national. Il est distribué (depuisfévrier 2012) sur une durée maximale de25 ans. Proposé aux organismes HLM etaux SEM dans les mêmes conditions d’éli‐gibilité que l’ancien éco‐PLS, il est accessi‐ble pour les logements de classe énergé‐tique E, F et G (sans contingentement), etde classe D sous certaines conditions(dans la limite de 14 000 logements paran). Son taux est désormais variable et in‐dexé sur le taux du livret A et fonction dela durée du prêt. Le montant du prêt va‐rie de 9 000 à 16 000 € par logement enfonction du gain énergétique visé pourles logements E, F et G, auquel s’ajoute2 000 € en cas d’obtention des labels HPEou BBC rénovation. Pour les logements D,le montant forfaitaire de prêt est fixé à12 000 €, porté à 14 000 € en cas d’ob‐tention d’un des labels réglementairesprécités. Le plan d'investissement d'urgence pourle logement prévoit la multiplication parquatre de la rénovation de logements so‐ciaux. L'objectif est d'atteindre, au niveaunational, la rénovation de 120 000 loge‐ments sociaux par an en 2017.Par ailleurs, la seconde vague du Plan Na‐tional de Rénovation Urbaine portera sur
230 quartiers sensibles pour une enve‐loppe globale de l'ordre de 20 milliardsd'euros.
D'autres éléments que l'obligation de ré‐novation énergétique doivent être pris encompte en termes de prévision de tra‐vaux. Le vieillissement de la populationengendre, en particulier, des besoinsgrandissants d'adaptation des logementsordinaires. C'est le passage obligé pourasseoir une véritable politique de main‐tien à domicile, telle qu'elle est préconi‐sée dans les grandes orientations prisespar les Pouvoirs Publics en matière desanté publique. C'est pourquoi il existetout un dispositif d'aides publiques ci‐blées sur cette question. Il y a par ailleursla question de l'accessibilité des person‐nes handicapées ; ainsi, dans le cadre dela loi du 11 février 2005 sur l'égalité desdroits et des chances des personnes han‐dicapées, le décret d'application du 17mai 2006 met en œuvre le principe del'accessibilité généralisée. L'habitat exis‐tant est concerné par cette nouvelleréglementation, notamment l'habitat col‐lectif ; en l'état actuel, les dispositions àprendre ne portent que sur les partiescommunes (arrêté du 26 février 2007).L'échéance de 2015 ne devrait pas êtreremise en question mais des ajustementspourraient intervenir dans la réglementa‐tion.
Quoi qu'il en soit, le parc existant ne ces‐sant de grandir constitue un potentiel im‐portant de travaux d'entretien et de ré‐novation de par son existence même,puisque, outre l'évolution des réglemen‐tations en matière de sécurité, santé,confort, maîtrise de l'énergie, il y a aussil'aspect dépréciation qui peut induirel'engagement de travaux.
Cf. page 12 : Focus sur le marché de larénovation énergétique (prévision d'évo‐lution à l'horizon 2017)
Cellule Economique de Bretagne / L'activité du Bâtiment en Bretagne - Evolution & perspectives à l'REF! / REF!
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Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
B ‐ LE MARCHÉ DU NON‐RÉSIDENTIEL
1 ‐ Perspectives d'activité en construction neuve
La présence de trois pôles de compétitivitésur le territoire breton, dont deux sont à vo‐cation mondiale (le pôle "Mer Bretagne" etle pôle "Images et réseaux"), et un à voca‐tion nationale et régionale (le pôle agroali‐mentaire) constitue indéniablement uncontexte porteur pour le marché des bâti‐ments industriels (construction de labora‐toires ou pépinières d'entreprises), mais,plus immédiatement, ce sont les difficultésconjoncturelles qui risquent de peser défa‐vorablement sur le niveau de production etd'investissement. La perspective envisa‐gée est donc une diminution du niveau deproduction qui devrait être de l'ordre de ‐3,7 % en volume sur la période 2013‐2017.En ce qui concerne le marché des bâti‐ments de stockage, la demande devraitêtre notamment générée par l'essor ducommerce électronique et la nécessaire ra‐tionalisation des transports eu égard àl'émergence de considérations écologi‐ques. La perspective envisagée sur ce mar‐ché est une reprise modérée des investis‐sements à partir de 2015, le niveau globalde production sur la période 2013‐2017étant de l'ordre de ‐0,2 % en volume.
En ce qui concerne le marché des bâti‐ments commerciaux, on peut rappeler, à ti‐tre indicatif, que le niveau actuel d'équipe‐ment commercial en Bretagne, enmoyenne annuelle sur les cinq dernièresannées, reste, malgré une évolution à labaisse des investissements, plus élevéqu'en France entière. Les surfaces autori‐sées en Bretagne ont représenté jusqu'àprès de 10 % du volume total autorisé enFrance au début des années 2000, pour re‐venir en fin de période à un niveau qui cor‐respond au poids démographique de la ré‐gion. La perspective envisagée est unepoursuite de la baisse des investissementsen 2013 et 2014 puis une réorientation à lahausse à partir de 2015, le niveau global deproduction sur la période 2013‐2017 étantde l'ordre de ‐0,3 % en volume.
Sur le marché des bureaux, l'offre s'estétoffée ces dernières années, notammentdans l'agglomération rennaise qui est ainsiarrivée au 6ème rang des métropoles ré‐gionales (derrière Lyon, Lille, Marseille,
Toulouse et Bordeaux) en volume detransactions avant la crise de 2008. La plu‐part des investissements ayant été réalisés"à blanc" (sans qu'il y ait eu de baux signésauparavant) des difficultés d'écoulementsont apparues en 2009, ce qui a poussé lespromoteurs à attendre une certaine ré‐sorption des stocks disponibles avant d'en‐gager de nouvelles opérations. Pour autant, le marché devra répondre, no‐tamment, aux besoins liés à la tertiarisa‐tion croissante de l'activité économiquemais aussi aux besoins de renouvellementliés à l'obsolescence technique et /ou ther‐mique, voire de localisation du parc exis‐tant. La nouvelle réglementation thermi‐que (RT 2012) s'applique désormais à tousles projets neufs dans ce secteur, ce quipourrait accélérer encore les problèmesd'obsolescence, d'autant plus que les der‐nières générations de bureaux arrivées ouen train d'arriver sur le marché ont com‐mencé à anticiper cette nouvelle régle‐mentation et offrent un plus haut niveau deservices. Par ailleurs, des perspectives inté‐ressantes se dessinent en Bretagne avec laréalisation de la LGV à l'horizon 2016, et ledéveloppement d'un pôle d'affaires autourde la future gare TGV de Rennes (EuroRen‐nes). Cependant, compte tenu du rythmesoutenu de construction de ces dernièresannées, la tendance envisagée est unebaisse du niveau de production qui seraitde l'ordre de ‐2,9 % en volume sur la pé‐riode 2013‐2017.
Les bâtiments publics représentent unepart importante de l'activité de construc‐tion neuve dans le secteur non résidentiel,part qui a quelque peu diminué cependantces deux dernières années. Ce sont desmarchés dont la lisibilité est plus grandeque dans le secteur concurrentiel, dans lamesure où un certain nombre de projetssont intégrés dans des programmespluriannuels d'investissements, ou en toutcas dans les budgets votés chaque annéepar les diverses instances politiques (Parle‐ment, Conseils régionaux, Conseils géné‐raux, Conseils municipaux, Conseils com‐munautaires), même si les arbitrages en lamatière ou les aléas des cofinancements(Europe, Etat, Collectivité locales) peuvent
en différer, voire en annuler la réalisation.Au final, l'analyse des différents marchésfait apparaître une baisse de la productionglobale en matière d'équipements publics,de l'ordre de ‐3,2 % en volume, sur la pé‐riode 2013‐2017. Des estimations en ter‐mes de surfaces peuvent être indiquéesdans les grands secteurs d'investissementsuivants : ‐ les équipements collectifs liés à l'ensei‐gnement, la formation et la recherche : lesperspectives de construction devraientêtre de l'ordre de 88 000 m2 par an sur lapériode 2013‐2017 ;‐ les équipements collectifs liés à la santé età l'action sociale : outre les les opérationsprévues dans le cadre du plan "Hôpital2012", un volume important de travaux està prévoir pour répondre, en particulier, auxbesoins liés à l'allongement de la durée devie et au vieillissement de la population ; ils'agit d'augmenter l'offre et de l'adapteraux problèmes liés à la dépendance. Desopportunités se présentent aussi avec lechoix des Pouvoirs Publics de mener unepolitique familiale active, notammentorientée vers l'accueil de la petite enfance.Par ailleurs, il y a tous les besoins liés à laprise en charge du handicap (mental et/ouphysique) et de la perte d'autonomie ;compte tenu des éléments actuellementdisponibles, les perspectives de construc‐tion devraient être de l'ordre de109 000 m2 par an sur la période 2013‐2017; ‐ les équipements collectifs liés à la cultureet aux loisirs : c'est un secteur d'investisse‐ment important, en particulier pour lescommunes et communautés de commu‐nes ; il est donc particulièrement soumis àl'influence du cycle électoral des municipa‐lités ; cela étant, compte tenu des élémentsaujourd'hui disponibles, l'investissementpublic dans le secteur culture‐loisirs de‐vrait être de l'ordre de 114 000 m2 par ansur la période 2013‐2017.
Au total, l'analyse des différents marchésfait apparaître une baisse de la productiondans le non‐résidentiel, de l'ordre globale‐ment de ‐ 2,5 % en volume sur la période2013‐2017.
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2 ‐ Perspectives d'activité sur le parc non résidentiel existant
Evolution des normes et réglementations,obsolescence et vétusté du bâti existantsont autant de facteurs favorables au déve‐loppement du marché de l'entretien‐amé‐lioration des bâtiments non résidentiels.Pour les années à venir, le potentiel de tra‐vaux est important, tant dans le secteur pri‐vé que public. Deux évolutions majeuresdevraient constituer les moteurs de la de‐mande, l'une est démographique, l'autreest politique. L'évolution démographique,c'est le vieillissement de la population,avec, à la clé, l'augmentation du nombre depersonnes dépendantes et l'explosion desbesoins d'adaptation en termes d'héberge‐ment. L'évolution politique, c'est la prisede conscience, somme toute récente, nonpas de la nécessité mais de l'urgence d'agiren matière de préservation de l'environne‐ment, ce qui a accéléré les prises de déci‐sion et l'entrée en vigueur de mesures etrèglements visant à réduire les gaz à effetde serre, responsables du réchauffementclimatique. La volonté est aujourd'hui clai‐rement affichée de mettre ces questions aucoeur des politiques publiques. Les trois grands axes de la demande entravaux d'entretien‐amélioration restentou deviennent, pour les années à venir :‐ la performance énergétique‐ l'accessibilité généralisée‐ la sécurité
La performance énergétiqueEn 2007, le parc tertiaire breton compta‐bilise 42 millions de m2 de surfaceschauffées (5 % des surfaces tertiaires na‐tionales), dont 15 millions de m2 appar‐tenant au secteur public (hors Transport).Les usages thermiques (chauffage, eauchaude sanitaire, climatisation) sont res‐ponsables de 60 % des consommationsd’énergie finale(1). Ainsi, à la différencedu résidentiel, les consommationsd’énergie ne sont plus uniquement le faitdes propriétés du bâti mais sont égale‐ment conditionnées et structurées parl’activité exercée dans chacun des bâti‐ments. Ces consommations sont notam‐ment liées à l’accueil du public (éclairage,ventilation : 16 % de la consommationd’énergie finale), aux activités de bureau‐
tique (5 %), à la préparation de repas(cuisson, froid alimentaire : 10 %) et àdes activités spécifiques (process, usagesautres : 10 %).L’efficacité énergétique du parc tertiaireest conditionnée par la mise en œuvre"volontariste" d'une rénovation des en‐veloppes bâties et d’une améliorationdes systèmes de production, seules ac‐tions permettant d'atteindre les objectifsréglementaires. Les coûts de mise enœuvre engendrés par l’application de cesgestes de travaux sont compris entre10,4 et 13 milliards d’euros (geste Inter‐médiaire) et entre 12,9 et 16,2 milliards
d'euros (geste Maximal). La part descoûts engendrés par la rénovation ther‐mique de l’enveloppe bâtie varie de 49 %à 59 %, les coûts de remplacement dessystèmes variant de 51 % à 41 %. La miseen oeuvre de ces gestes de travaux en‐gendre des coûts importants dont la ren‐tabilité s’avère difficilement atteignablesur du court ou moyen terme. Toutefois,les temps de retour sur investissement"brut" sont à relativiser au regard del'évolution prévue des prix de l’énergie etmettent l'accent sur la nécessité de met‐tre en œuvre des outils d’ingénierie fi‐nancière incitatifs.
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Estimation du montant des travaux de réhabilitation dans le parc tertiaire breton
Les coûts totaux induits par l'application des gestes de travaux par branche d'activité(en million d’euros HT)
Geste Intermédiaire
Estimation
Bureaux Administration
Café Hôtel Restaurant
Commerce
Basse
1 680
Haute
2 177
836
2 707
1 060
3 364
Enseignement Recherche
Habitat Communautaire
Santé Action Sociale
Sport Culture Loisirs
2 554
624
3 197
767
1 037
914
1 288
1 139
Transport
Total TERTIAIRE
Parc public (hors Transport)
Parc privé (hors Transport)
‐
10 352
‐
12 992
3 677
6 674
4 653
8 339
Les coûts totaux induits par l'application des gestes de travaux par poste (en %)
Geste
Estimation
Intermédiaire
Basse Haute
Total bâti dont vitrage dont mur dont plancher
49,1%25,0%
48,7%25,2%
10,7%2,7%
11,2%2,7%
dont toiture
Total systèmes dont ventilation dont chauffage/climatisat.
10,7%
50,9%
9,6%
51,3%27,7%15,2%
23,9%18,8%
dont ECS
Total TERTIAIRE
Parc public (hors Transport)
Parc privé (hors Transport)
8,0%
100,0%
8,6%
100,0%
35,5%
64,5%
35,8%
64,2%
Maximal
Basse
2 070
Haute
2 673
1 213
3 171
1 496
3 931
3 210
909
4 117
1 098
1 285
1 075
1 595
1 323
‐
12 933
‐
16 233
4 571
8 361
5 810
10 423
Maximal
Basse Haute
59,2%32,7%
59,0%33,5%
10,7%5,3%
10,6%5,4%
10,6%
40,8%
9,4%
41,0%22,2%12,1%
19,2%15,0%
6,4%
100,0%
6,8%
100,0%
35,3%
64,7%
35,8%
64,2%Source : Document de synthèse "Le parc tertiaire en Bretagne ‐ Etat des lieux des consommations énergétiques et gise‐ments associés" (septembre 2012) / Modèle ENERTER© Tertiaire ‐ Energies Demain ‐ Données 2007
(1) Les données sont extraites du document de synthèse "Le parc tertiaire en Bretagne ‐ Etat des lieux des consommations énergétiques et gisements associés" réalisé en septembre2012 par la Cellule Economique de Bretagne. Elles sont issues du modèle ENERTER© Tertiaire, développé par Energies Demain, en collaboration avec le Centre Energétique et Procé‐dés de l'Ecole des Mines de Paris, et correspondent à l'année 2007. Cet outil vise à reconstituer les consommations énergétiques du parc bâti tertiaire par usage et par énergie, et ce,à toutes les échelles territoriales.
Des contraintes réglementaires se met‐tent en place dans le secteur tertiaire : ‐ L'article 3 de la loi Grenelle 2 prévoit quedes travaux d'amélioration de la perfor‐mance énergétique du parc tertiaire exis‐tant, public et privé, devront être réalisésdans un délai de 8 ans à compter du 1erjanvier 2012. Le décret d'application dé‐terminant la nature et les modalités decette obligation de travaux (caractéristi‐ques thermiques et performance énergé‐tique à respecter), n'est toujours pas sor‐ti. Une démarche d'anticipation volon‐taire (convention d'engagement inspiréedu rapport Gauchot) a été lancée en juin2013 dans le cadre du Plan Bâtiment Du‐rable. Les premières signatures sont at‐tendues pour juillet 2013. Les maîtresd'ouvrage pourront personnaliser leur en‐gagement d'amélioration énergétique deleur parc (mesures spécifiques). ‐ L'article L.125‐9 du code de l'environne‐ment en application des lois Grenelle, im‐pose l'adjonction d'une annexe environ‐nementale (bail vert) à tous les baux debureaux ou de commerces conclus ou re‐nouvelés à partir du 1er janvier 2012, dèslors qu'ils portent sur une surface supé‐rieure à 2 000 m2. Le bail vert sera géné‐ralisé à tous les baux en cours à compterdu 14 juillet 2013 (cf. décret n°2011‐2058),‐ L'article 5 de la loi Grenelle 1 du 3 août2009 fixe comme objectif une réductiond'au moins 40 % des consommationsd'énergie et d'au moins 50 % des émis‐sions de gaz à effet de serre dans un délaide 8 ans pour l'ensemble du parc existantde l'Etat (50 millions de m2) et de sesétablissements publics (70 millions dem2) ; cet article précise que l'Etat inciterales collectivités territoriales à procéderde même. L'article 3 précise, quant à lui,que l'objectif d'accessibilité doit être sys‐tématiquement pris en compte dans larénovation du parc existant.Les bâtiments de l'Etat et de ses établis‐sements publics ont été soumis à des au‐dits techniques préalablement à leur ré‐novation. Sur cette base, les prioritésd'intervention ont été définies collective‐ment dans un plan d'action pluriannuel,qui inclut le recours par l'Etat à des dispo‐sitifs de contractualisation et des outilsde financement innovants comme le PPP(partenariat public‐privé) ou le CPE (con‐trat de performance énergétique), parexemple.
‐ La directive européenne sur l'efficacitéénergétique (novembre 2012) imposeune obligation de rénovation annuelle de3 % de la surface des bâtiments publics,détenus et occupés par l'administrationcentrale. Ce dispositif s'applique dans unpremier temps aux surfaces utiles supé‐rieures à 500 m2, puis aux surfaces deplus de 250 m2, à partir de juillet 2015.La France devra transposer cette directiveen droit national avant le 5 juin 2014.‐ La transition énergétique doit s'accom‐pagner de la mise en oeuvre de finance‐ments innovants de l'efficacité énergéti‐que. Le groupe de travail "FinancementsInnovants de l'Efficacité Energétique" duPlan Bâtiment Durable a identifié diffé‐rents axes de travail dont l'émergence dela valeur verte, les dispositifs de tiers‐fi‐nancement, la création d'un fonds d'in‐vestissement ou bien encore le dévelop‐pement des entreprises dans le marchéde l'efficacité énergétique.
Par ailleurs, le principe de l'accessibilitégénéralisée des bâtiments, institué par ledécret du 17 mai 2006 dans le cadre de laloi du 11 février 2005 sur l'égalité desdroits et des chances des personnes han‐dicapées, va également enclencher unesource non négligeable de travaux à réali‐ser, notamment dans tous les établisse‐ments recevant du public (ERP). Pour cesétablissements, le décret prévoit unemise en accessibilité d'ici 2015. Pour lesgrands ERP, l'accessibilité devra être to‐tale. Sont concernés, outre les chemine‐ments extérieurs et le stationnement au‐tomobile, les escaliers, les ascenseurs, lestapis roulants, escaliers et plans inclinésmécaniques, les sanitaires (arrêté du 21mars 2007). Pour les petits établisse‐ments (les commerces, par exemple), unepartie, où pourra être délivré l'ensembledes services, devra être totalement ac‐cessible. L'échéance de 2015 ne devraitpas être remise en question mais desajustements pourraient intervenir dans laréglementation.
Enfin, un autre pilier de la demande estconstitué par les exigences croissantesen matière de sécurité qui ont déjà en‐gendré un volume important de travauxde mise aux normes mais beaucoup resteà faire en la matière, d'autant plus queles réglementations française et euro‐péenne sont en constante évolution.
C'est ainsi que l'on voit se dégager cer‐tains marchés comme étant parmi lesplus porteurs à l'horizon 2017, en parti‐culier les marchés du secteur public. Cesont :‐ les équipements sportifs : la moderni‐sation des équipements sportifs mis àdisposition des lycées est une priorité af‐fichée par le Conseil régional qui a mis enoeuvre un programme de rénovation desinstallations sportives intégrées dans leslycées. Le PPI 2010‐2014 a prévu une en‐veloppe de 15,8 M€ pour la rénovationde ces équipements. En ce qui concerneles installations des communes et grou‐pements de communes, les besoins sontimportants, compte tenu de la vétusté etde la dégradation de nombreux équipe‐ments, dont une grande partie date desannées 70. Une estimation faite au ni‐veau national indique que les seuls tra‐vaux de mise à niveau en matière de sé‐curité, santé, hygiène sont estimés à en‐viron 6 milliards d'euros TTC pour les ins‐tallations sportives en France, dont 2,5milliards pour les gymnases, 2,3 milliardspour les stades, 1 milliard pour les pisci‐nes. Sur la base de cette estimation, levolume potentiel de travaux serait del'ordre de 300 M€ pour les installationssportives de Bretagne ;‐ les lycées et collèges : le PPI 2010‐2014(Programme prévisionnel d'investisse‐ments) du Conseil régional de Bretagnepour les lycées publics a été acté en juin2009. Il prévoit 442 M€ de dépenses pourl'amélioration du bâti dans les 121 éta‐blissements de la région. Il s'agit de ré‐duire leur consommation énergétique(180 M€ y seront consacrés), d'améliorerles conditions de sécurité, d'accessibilitéet de travail pour le personnel technique.Le montant des dépenses à effectuerpour respecter les réglementations à ve‐nir atteint 376 M€. En ce qui concerne lescollèges, des programmes importants derénovation sont également en cours ouen projet. Dans les Côtes d'Armor, l'actuelplan pluriannuel d'investissements dansles collèges (PPIC) 2010‐2018 prévoit190 M€ de dépenses pour les 48 établis‐sements du département, dont 170 M€de travaux d'économies d'énergie. Dansle Finistère, le Conseil général a prévud'engager en 2012 les travaux de mise enaccessibilité des 62 collèges du départe‐ment (20,14 M€), sachant que 50 %d'entre eux sont aujourd'hui accessibles ;
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le schéma pluriannuel d'investissements2012‐2017 représente un montant de143 M€ dont 35 % concernent des tra‐vaux d'amélioration et de modernisation.En Ille & Vilaine, le PPIC 2010‐2014 duConseil général prévoit 130,5 M€ de dé‐penses pour les 60 collèges publics dudépartement, dont 76 opérations enpriorité 1 (104 M€) avec, notamment, lesactions obligatoires concernant l'accessi‐bilité et la maîtrise de l'énergie. Dans leMorbihan, le PPI 2011‐2015 du Conseilgénéral continue le programme de re‐structurations lourdes de plusieurs collè‐ges publics (au moins 6 opérations pré‐vues pour un montant global de l'ordrede 13 M€).
Dans d'autres domaines, des opportunitésse présentent. Par exemple, en ce qui con‐cerne le patrimoine judiciaire et péniten‐tiaire, le plan national de rénovation des
prisons engagé en 2001 a été révisé en2011 : la fermeture initialement prévue desmaisons d'arrêt de St Malo et Vannes a étéabandonnée au profit d'une réhabilitationà l'horizon 2017. Le palais de justice de StBrieuc va être entièrement rénové entre2013 et 2016 pour un montant de 12,9 M€(livraison prévue en 2015), ainsi que les an‐ciens locaux du tribunal de commerce(0,6 M€) pour y accueillir les services civilsdu tribunal de grande instance..
Divers autres projets de réhabilitation‐ré‐novation ont été recensés, parmi lesquelson peut citer, dans le secteur hospitalier : ‐ la restructuration du bâtiment de l'IFSI aucentre hospitalier de St Brieuc (4 M€ ‐ tra‐vaux programmés en 2016),‐ les travaux de restructuration (dont nor‐mes de sécurité) à l'hôpital de Bohars(7,5 M€),‐ la restructuration des laboratoires au
centre hospitalier Bretagne Atlantique àVannes (4 M€ ‐ travaux programmés auprintemps 2014).
Par ailleurs, à Rennes, outre la réhabilita‐tion du couvent des Jacobins dans le cadredu projet d'aménagement d'un centre descongrès, la ville a lancé un appel national àcandidature pour l'aménagement d'uncomplexe hôtelier grand luxe sur le site dupalais St Georges où 120 à 140 chambrespourraient être aménagées sur 6 000 m2de surface utile. L'équipe lauréate sera dé‐signée fin 2013. Un permis de construirepourrait être déposé fin 2014 pour un dé‐marrage de travaux fin 2016 et une ouver‐ture envisagée à l'été 2018.
C ‐ PERSPECTIVES D'ÉVOLUTION DE LA STRUCTURE DU CHIFFRE D'AFFAIRES BÂTIMENT
Entre 2012 et 2017, le chiffre d'affaires glo‐bal généré par l'activité bâtiment devraitprogresser de 16 % en euros courants. Surla période considérée, les marchés de laconstruction durable devraient prendreune part de plus en plus importante. Au to‐tal, cette part, qui était d'à peine 38 % en2012, serait de 45,5 % en 2013 et attein‐drait 66 % en 2017.En ce qui concerne la construction durablesur le marché du neuf, le chiffre d'affairesdevrait plus que doubler, passant de1 832 M€ en 2012 à 4 212 M€ en 2017. Lapart de ces marchés dans l'ensemble del'activité bâtiment serait de 48 % (contre25 % en 2012).S'agissant de la rénovation durable, le chif‐fre d'affaires devrait progresser de 61 %,passant de 981 M€ en 2012 à 1 577 M€ en2017. La part de ces marchés dans l'ensem‐ble de l'activité bâtiment serait de 18 %(contre 13 % en 2012).En ce qui concerne la rénovation énergéti‐que du parc de logements existants, le chif‐fre d'affaires généré devrait atteindre936 M€ à l'horizon 2017, en augmentationde 48 % par rapport à 2012.Le remplacement des menuiseries exté‐rieures resterait le premier geste, repré‐sentant 46 % du chiffre d'affaires total(49 % en 2012), devant les travaux d'isola‐
tion intérieure et extérieure (hors toiture),dont la part dans le chiffre d'affaires totalserait de l'ordre de 22 % (18 % en 2012).Par rapport à 2012, tous les types de tra‐vaux devraient évoluer à la hausse à l'hori‐zon 2017. Les plus fortes progressions con‐cerneraient l'isolation des parois opaques(+76 %) et le solaire thermique (multiplié
par deux), avec un montant de travaux ce‐pendant bien plus modeste, représentantà peine 2 % du chiffre d'affaires total de larénovation énergétique du parc de loge‐ments existants (un peu plus de 1 % en2012).
■ Construction neuve durable■ Rénovation durable■ Autres travaux
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2012 2013 2014 2015 2016 2017
1 832 2 287 2 897 3 421 3 790 4 212
9811 092
1 228 1 348 1 458 1 577
4 6184 042 3 601 3 295 3 147 2 929
7 431 M€ 7 421 M€7 726 M€
8 064 M€8 395 M€
8 718 M€(en millions d'euros courants)
Répartition prévisionnelle du chiffre d'affaires bâtiment par marché
Focus sur le marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants
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Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
114,5
75
309,1
23,2
45
4,7 8,9
32,218,8
201,8
105
433,6
34,1
69,3
6,617,8
41,126,3
Isolation(hors toiture)
Isolationtoiture
remplacementmenuiseriesextérieures
marchés liés à l'isolation des parois opaquesvitrées et toitures
marchés liésà la régulationet ventilation
installationéquipementschauffage
performants
marchés liés aux équipementsutilisant des énergies renouvelables
photovoltaïque solairethermique
pompeà chaleur
bois
■ 2012■ 2017
(en millions d'euros courants)
* Construction durable : travaux visant la performance énergétique et la qualité environnementale (PEQE) en construction neuve ou en rénovation.
NEUF4 394 M€ HT
4 212 M€ HT
LOGEMENT
2 974 M€ HT
NON RÉSIDENTIEL1 420 M€ HT
LOGEMENT2 547 M€ HT
936 M€ HT
NON RÉSIDENTIEL1 777 M€ HT
641 M€ HT
RÉNOVATION4 324 M€ HT
1 577 M€ HT
1 238 M€ HT
C.A. BATIMENT 20178 718 M€ HT
CONSTRUCTION DURABLE*
5 789 M€ HT
Efficacité énergétique Equipements EnR
*N.B. : Les chiffres présentés ne tiennent pas compte des entreprises créées sous le régime d'auto‐entrepreneur.
1 ‐ Les entreprises et salariés du bâtiment ‐ Répartition par taille d'effectif et corps d'état
Au 31 décembre 2012, le secteur du bâti‐ment compte 19 247 établissements,dont 9 633 artisans travaillant seul*,8 201 établissements de 1 à 10 salariés et1 413 établissements de plus de 10 sala‐riés, pour un effectif total de 60 682 sala‐riés.47 % des artisans seuls travaillent dans lesecond oeuvre aménagement‐finitions.Les activités les plus représentées sont lamenuiserie bois et PVC et l'électricité.Plus du tiers des établissements em‐ployant des salariés travaillent, quant àeux, dans le gros oeuvre ; on en comptepresqu'autant qu'en second oeuvre amé‐nagement‐finitions. Le gros oeuvre restele corps d'état qui représente le plusd'emplois salariés (39 % du total). Globa‐lement, toutes tailles d'effectif confon‐dues, les activités les plus représentéessont la maçonnerie générale et la menui‐serie bois et PVCEn conséquence de la dégradation del'activité après l'été 2008, le secteur dubâtiment a perdu des emplois en 2009,pour la première fois depuis le début desannées 2000. La situation ne s'est pasaméliorée les années suivantes comptetenu de la persistance d'une conjoncturemorose. En 2012, 1 600 emplois ont dis‐paru, soit une baisse de l'ordre de 3 %par rapport à l'année précédente. C'est lesecond oeuvre technique qui a le mieuxrésisté (‐1 %) à la différence du gros oeu‐vre qui connaît la situation la plus difficile(‐4 %), à relier au repli constant de l'acti‐vité en construction neuve sur l'ensem‐ble des marchés. Au total depuis la fin2008, 5 723 emplois ont été perdus enBretagne, dont plus d'un sur deux dans legros oeuvre. 2009 a été la plus mauvaiseannée, puis 2012.
■ 0 salarié■ 1-9 salariés■ ≥ 10 salariés
Artisans seuls* SalariésEts. employant des salariés
Répartition par taille d'effectif
19 247 établissements* au 31 décembre 2012 dont :
0 salarié*1‐5 sal.
nombre
9 6336 759
6‐10 sal.11‐20 sal.21‐50 sal.> 50 sal.
1 44286545296
60 682 salariés dont :
1‐5 sal. 15 170 6‐10 sal.11‐20 sal.21‐50 sal.> 50 sal.
10 68012 13613 8368 860
Répartition par corps d'état
■ gros oeuvre (GO) : maçonnerie, charpente, couverture, étanchéification, sructures métalliques, construc. M.I. et autres bât., autres trav. spécialisés de construction, trav. de démolition
■ second oeuvre technique (SOT) : électricité, plomberie, chauffage, isolation, autres trav. install.
■ second oeuvre aménagt.‐finitions (SOAF) : menuiserie, plâtrerie, revêt. sols et murs, peinture, ...
Evolution des effectifs salariés depuis 2008 en Bretagne
Source : ACOSS‐URSSAF au 31.12.2012 sauf pour les éts 0 salariés (INSEE/SIRENE au 31.12.2011)
50,0%42,6%
7,3%
42,6%
57,4%
■ 0 salarié■ 1‐10 salariés■ > 10 salariés
25,9%
27,5%
46,6%
Artisans seuls*
38,8%
26,7%
34,5%
Salariés
37,4%
23,3%
39,3%
Ets. employant des salariés
13
au 31 déc. 2008 2009 2010 2011 2012 évol. 2012/11 (%)GOSOT
26 51816 792
24 41916 500
24 63316 449
24 57416 317
23 56816 173
‐4,1‐0,9
SOAFTOTAL
23 09566 405
21 95562 874
21 57162 653
21 41262 303
20 94160 682
‐2,2‐2,6
Les indicateurs d'emploiL'appareil de production bâtiment en Bretagne en 2012
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
14
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
Répartition par code d'activité
41.20A Construction de maisons individuelles41.20B Construction d'autres bâtiments43.99B Travaux de montage de structures métalliques43.99C Travaux de maçonnerie générale et gros oeuvre43.99D Autres travaux spécialisés de construction43.11Z Travaux de démolition
Ets avec salariés Salariés
355151
2 7042 627
411 646
39710 299
13615
871181
43.91A Travaux de charpente43.91B Travaux de couverture par éléments43.99A Travaux d'étanchéificationTOTAL GROS OEUVRE
236955
1 7423 991
623 597
75623 568
43.21A Travaux d'installation électrique en tous locaux43.22A Travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux 43.22B Travaux d'installation d'équipts thermiques et de clim.43.29A Travaux d'isolation
1 022688
7 8263 066
370104
3 773770
43.29B Autres travaux d'installation n.c.a.TOTAL SECOND OEUVRE TECHNIQUE43.31Z Travaux de plâtrerie43.32A Travaux de menuiserie bois et PVC
542 238
73816 173
5451 319
2 8026 820
43.32B Travaux de menuiserie métallique et serrurerie43.32C Agencement de lieux de vente43.33Z Travaux de revêtement des sols et des murs43.34Z Travaux de peinture et de vitrerie
27652
2 341460
4721 020
2 4325 527
43.39Z Autres travaux de finitionsTOTAL SECOND OEUVRE AMÉNAGEMENT‐FINITIONSTOTAL Bâtiment
953 779
55920 941
15 449 100 423
Etssans salariés
22893
% Etssans salariés
39,138,1
251 15322512
37,941,262,344,4
13859628
2 498
36,938,431,141,0
1 30992826679
56,257,441,843,2
652 647570
1 722
54,654,251,156,6
22929
5641 152
45,335,854,453,0
2224 488
14 778
70,054,348,9
Source fonds de carte : Articque
Cartographie : DREAL Bretagne ‐ SIT@DEL2 / Cellule Economique de Bretagne
Pays de BrestPays de Morlaix
Pays de Cornouaille
Pays de Vannes
Pays du Centre Ouest Bretagne
Pays du Trégor‐Goëlo
Pays d'Auray
Pays de Lorient
Pays de Pontivy Pays de Ploërmel
Coeur de Bretagne
Pays de St BrieucPays de Dinan
Pays de St Malo
Pays de Fougères
Pays de RennesPays de Brocéliande
Pays du Centre Bretagne
Pays de Redon‐Bretagne Sud
Pays des Vallonsde Vilaine
Pays de Vitré‐
Porte de Bretagne
1 603786
50,5 %
7 0391 85448,1 %
1 315466
49,4 %
5 1312 31056,8 %
1 937770
53,9 %
Source : ACOSS‐URSSAF au 31.12.2012
Grille de lecture :Effectifs salariés bâtimentNombre d'établissements bâtiment% des artisans seuls
* Pays de Redon y compris la partie ligérienne
1 491443
39,3 %
1 451525
50,3 %
4 4261 36548,8 %
2 093751
53,5 %
1 004376
53,7 %
1 985*593*
50,8 %*
1 593497
49,5 %
10 9542 09646,3 %
4 4691 29146,9 %
3 0101 05548,9 %
4 6271 46545,5 %
2 018574
44,8 %
891343
49,3 %
861267
50,6 %
1 202686
62,2 %
1 809803
52,6 %
2 ‐ L'appareil de production du secteur du bâtiment à l'échelle des 21 pays bretons
Pays de Guingamp
La répartition des entreprises et salariésdu bâtiment par pays place le Pays deCornouaille au 1er rang en nombre d'éta‐blissements, soit 12 % du total régional,place qui est occupée par le Pays de Ren‐nes en nombre d'emplois salariés, soit18 % du total. C'est dans le pays de Centre Ouest Breta‐gne que l'on trouve la plus grande pro‐portion d'artisans seuls, soit près desdeux tiers (62 %) des établissements duterritoire ; à l'opposé, se situe le pays deFougères avec seulement 39 % d'artisansseuls, la proportion au niveau régionalétant de 50 %.La répartition des artisans seuls par corpsd'état montre d'un pays à l'autre la pré‐dominance du second oeuvre aménage‐
ment‐finitions. Deux pays font exceptionpar un poids plus important du gros oeu‐vre, à savoir le pays du Centre‐Bretagne,avec 40 % d'artisans seuls dans le grosoeuvre contre 39 % dans le second oeu‐vre aménagement‐finitions, et le pays duCentre‐Ouest‐Bretagne (les proportionsétant de 39 % dans le gros oeuvre et 38 %dans le second oeuvre aménagement‐fi‐nitions).En ce qui concerne la répartition des éta‐blissements employant des salariés parcorps d'état, on constate que le gros oeu‐vre prédomine dans 8 pays ; c'est dans lepays du Centre‐Bretagne qu'il est le plusélevé (46 % des établissements du terri‐toire) ainsi que dans le pays de Pontivy(44 %) ; c'est dans le pays de Cornouaille
qu'il est le plus faible (33 %) et dans celuide Morlaix (35 %), la proportion au ni‐veau régional étant de 37 %.Enfin, la répartition des effectifs salariéspar corps d'état montre la prédominancedu gros oeuvre dans 16 pays, en particu‐lier dans les pays du Centre‐Bretagne(53 % des emplois bâtiment du territoire),de Ploërmel (51 %) et de Vitré (50 %) ; laproportion au niveau régional est de39 %. Le pays de Rennes se démarque parune nette prédominance du second oeu‐vre technique (40 % des emplois bâti‐ment du territoire) et le pays de St Malo,par celle du second oeuvre aménage‐ment‐finitions (45 % des emplois bâti‐ment du territoire).
15
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
1 ‐ Le personnel de production : répartition par métier, âge moyen, évolution des effectifs
Le secteur du bâtiment emploie une maind'oeuvre essentiellement ouvrière, caté‐gorie de salarié qui représente, globale‐ment, près des trois quarts des effectifs enBretagne, et la quasi‐totalité du personnelde production. Au 15 mars 2011, on comp‐
te 38 532 salariés dans les métiers de pro‐duction. Les maçons représentent l'effec‐tif le plus important, soit un ouvrier deproduction sur quatre. Les plus nombreuxsont, ensuite, les menuisiers, les peintres,les couvreurs et les électriciens.
Les charpentiers représentent la popula‐tion la plus jeune, avec un âge moyen de35,6 ans. Les métalliers sont les plus âgés,avec une moyenne d'âge de 39,9 ans.
Au début des années 2000, la professiona été confrontée à un besoin de rempla‐cement des plus anciens, dont l'entrée envigueur de la loi Fillon avait enclenché, àpartir de 2003, le départ anticipé à la re‐traite. Le renouvellement, amplifié parles recrutements liés à une activité enforte croissance, s'était traduit à la fois
par une augmentation des effectifs et unrenforcement de la présence des jeunesdans l'appareil de production.Ce mouvement s'est enrayé sous l'effetde la détérioration du niveau d'activité àpartir de la fin de l'année 2008. Pour lapremière fois depuis le début des années2000, le secteur du bâtiment a perdu des
emplois, la baisse dans les métiers deproduction étant de ‐6,4 % globalementau 15 mars 2011 par rapport au 15 mars2009. Tous les métiers sont touchés, enparticulier ceux qui sont étroitement liésau marché de la construction neuve,comme les maçons, les plâtriers, les car‐releurs. Seuls, les charpentiers bois main‐
17
Les indicateurs d'emploiDonnées structurelles sur les effectifs en place
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
Sources : CI‐BTP, Caisses de l'Ouest et du Grand Ouest / UCF ; CCCA‐BTP ‐ données au 15 mars 2011
chauffagiste
carreleur
charpentier
métallier
plombier
plâtrier
électricien
couvreur
peintre
menuisier
maçon
1 225
1 471
1 718
1 734
2 159
2 432
3 515
3 641
4 899
6 135
9 603
répartition par métier (en nombre) Age moyen
37,0
37,0
38,3
36,1
36,9
37,4
36,2
39,9
35,6
36,6
36,8
répartition par métier (en %)
■ Maçon
■ Menuisier
■ Peintre, solier
■ Couvreur
■ Electricien
■ Plâtrier, plaquiste
■ Plombier
■ Métallier
■ Charpentier
■ Carreleur
■ Chauffagiste
*hors apprentis
3,23,84,5
4,5
5,6
6,3
9,1
9,412,7
15,9
24,9
tiennent leurs effectifs sur la période con‐sidérée. Parallèlement, la part des jeunesde moins de 25 ans dans les effectifs enplace s'est nettement réduite, évoluantde 19 % au 15 mars 2009 à 15 % deux ansplus tard. En conséquence, l'âge moyenest reparti à la hausse, passant la barredes 37 ans au 15 mars 2011. A noter que
le pourcentage actuel des jeunes dans laprofession ne permet pas d'assurer la re‐vitalisation de la pyramide des âges ; ildevrait être de 20 %. Les situations lesplus critiques en la matière concernentd'abord les métalliers mais aussi les plâ‐triers, les peintres, les électriciens.Tous métiers de production confondus, la
population des jeunes de moins de 25 ansa diminué de plus d'un quart (‐26,8 %) en‐tre le 15 mars 2009 et le 15 mars 2011 ;parallèlement, la population des anciens(50 ans et plus) a augmenté de 2,5 %, sur‐tout dans les tranches les plus élevées (àpartir de 55 ans).
Evolution 2009‐2011 de la pyramide des âges dans les métiers de production
Le personnel de production du Bâtiment en Bretagne ‐ évolution 2007‐2011 des effectifs par groupe métier
STOCKS évol. 11/09 AGE MOYEN % < 25 ans
au 15 mars
Maçon
Carreleur
Charpentier bois
2007
10 947
2009
10 483
1 585
1 548
1 648
1 707
2011
9 603
en %
‐8,4
1 471
1 718
‐10,7
0,6
2007
36,3
2009
36,5
36,1
35,3
35,4
35,2
2011
37,0
2007
19,4
36,6
35,6
22,9
21,6
2009
19,0
2011
15,0
26,5
23,5
18,7
18,6
Menuisier
Electricien
Plombier‐chauffagiste
Métallier
6 513
3 761
6 590
3 762
3 687
1 874
3 680
1 872
Couvreur
Plâtrier‐plaquiste
Peintre‐solier
TOTAL
3 620
2 839
3 710
2 770
4 798
41 172
4 965
41 187
6 135
3 515
‐6,9
‐6,6
3 384
1 734
‐8,0
‐7,4
36,1
36,1
36,5
36,6
(1)
38,7
(2)
39,1
3 641
2 432
‐1,9
‐12,2
4 899
38 532
‐1,3
‐6,4
35,6
36,6
35,6
36,7
38,1
36,8
38,0
36,9
37,0
36,9
19,4
17,5
(3)
39,9
20,4
12,3
19,1
17,3
14,9
14,2
21,1
13,4
15,6
10,0
36,1
37,4
22,2
18,3
38,3
37,4
15,0
18,9
22,9
17,3
18,8
12,1
16,9
19,2
13,7
15,0
(1) plombier : 35,9 ans ; chauffagiste : 37,5 ans
(2) plombier : 36,0 ans ; chauffagiste : 36,3 ans
(3) plombier : 36,2 ans ; chauffagiste : 36,8 ans
< 25 ans
25‐29 ans
30‐34 ans
35‐39 ans
40‐44 ans
45‐49 ans
50‐54 ans
55‐59 ans
≥ 60 ans
0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000 8 000
2009
2011
18
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
Evolution des stocks de jeunes et d'anciens dans les métiers de production
01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
Charpentier bois
Les effectifs en charpente bois constituent une populationjeune qui a l'âge moyen le moins élevé de tous les métiers duBTP. Toutefois, le nombre de jeunes dans la profession, quiavait fortement augmenté ces dernières années, est en trainde se réduire tandis que progressent les effectifs ayant 50 anset plus ; ils restent pour le moment moins nombreux que lesjeunes dans les effectifs en place.
01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
Menuisier
En menuiserie, la présence de jeunes, bien renforcée au milieudes années 2000, s'est nettement réduite ces dernières an‐nées ; les anciens, dont les effectifs n'avaient cessé de progres‐ser au fil des années, sont actuellement plus nombreux que lesjeunes dans la profession.
01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
0
500
1000
1500
2000
2500
Maçon
L'effort de renouvellement, engagé dans ce métier à la fin des an‐nées 90, avait permis d'enrayer le vieillissement des effectifs enplace ; au milieu des années 2000, les jeunes étaient plus nombreuxque les anciens (le rajeunissement étant également un effet du dé‐part anticipé à la retraite des plus anciens, rendu possible par la loiFillon à partir de 2003). La dégradation de la situation économique àla fin de l'année 2008 a stoppé le mouvement, les anciens redeve‐nant plus nombreux que les jeunes dans les effectifs en place.
01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
Carreleur
Comme en maçonnerie, le vieillissement du personnel de productionen carrelage avait été canalisé par une présence renforcée des jeu‐nes dans la profession au milieu des années 2000 ; la courbe d'évolu‐tion des effectifs est aujourd'hui en train de s'inverser, les anciens re‐devenant plus nombreux que les jeunes dans le métier.
< 25 ans
50 ans et +
19
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
Evolution des stocks de jeunes et d'anciens dans les métiers de production (suite)
01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
0
200
400
600
800
1000
Electricien
Le nombre de jeunes dans la profession, qui suffisait à peine àcanaliser le vieillissement des effectifs en place avant la crisede 2008, s'est nettement réduit ces dernières années ; les an‐ciens sont de nouveau plus nombreux dans les effectifs enplace.
01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
0
200
400
600
800
1000
Plombier‐chauffagiste
Le rajeunissement des effectifs engagé, dans ce groupe métierau milieu des années 2000, a été stoppé par la crise de 2008 ;les anciens, dont le nombre était orienté à la baisse, dépassentnéanmoins les effectifs de jeunes en fin de période
01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
0
200
400
600
800
1000
Couvreur
C'est l'autre métier (avec la charpente bois) qui se caractérisepar une population assez jeune ; les effectifs sont toutefois entrain de se réduire tandis que les anciens progressent en nom‐bre, engendrant une élévation de l'âge moyen dans cette pro‐fession.
01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
0
100
200
300
400
500
Métallier
Le renouvellement des effectifs dans ce métier est en panne ;les métalliers sont une population vieillissante dont l'âgemoyen, proche de 40 ans, est le plus élevé des métiers de pro‐duction dans le bâtiment.
20
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
statistiques incluant les monteurs de réseaux ; ils sont, depuis 2006, comptabilisés dans les métiers des Travaux Publics
< 25 ans
50 ans et +
01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
0
100
200
300
400
500
600
Plâtrier‐plaquiste
Le rajeunissement des effectifs, qui se dessinait au milieu desannées 2000, est aujourd'hui stoppé dans un métier où les be‐soins de renouvellement sont très importants.
01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
0
200
400
600
800
1000
1200
Peintre‐solier
La situation dans ce groupe métier est comparable à celle desplâtriers à cette différence près concernant les anciens : leurnombre continue de croître en peinture alors qu'il a évolué à labaisse en plâtrerie.
2 ‐ Le personnel de production : évolution 2009‐2011 des mouvements de main d'oeuvre
Entre le 15 mars 2010 et le 15 mars 2011,les flux d'entrée et de sortie de l'appareilde production ont évolué à la baisse parrapport à la période allant du 15 mars2008 au 15 mars 2009. Ce sont principale‐ment les flux de première entrée qui ontdiminué (‐30 % globalement), en particu‐
lier les premières entrées de jeunes demoins de 25 ans (‐47 %). Ainsi le taux derevitalisation de la pyramide des âges(c'est à dire le rapport des premiers en‐trants de moins de 25 ans sur les effectifsen place) a sensiblement fléchi passanten deux ans de 7 % à 4 %.
On constate par ailleurs que la mobilitédes jeunes reste élevée, avec un taux derotation qui est encore de 38 % en 2011 ;tous âges confondus, il est de 20 % sur lapériode considérée.
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
21
Le personnel de production du Bâtiment en Bretagne ‐ évolution 2009‐2011 des mouvements de main d'oeuvre
EFFECTIF TOTAL évol. 11/09 EFFECTIF < 25 ANS évol. 11/09 EFFECTIF ≥ 50 ANS évol. 11/09 effectif ≥ 50 ans
au 15 mars
Maçon
Carreleur
Charpentier bois
2009
10 483
2011
9 603
1 648
1 707
1 471
1 718
en %
‐8,4
2009
1 991
‐10,7
0,6
436
401
2011
1 436
en %
‐27,9
275
320
‐36,9
‐20,2
2009
1 757
2011
1 700
293
238
306
269
en %
‐3,2
2007
1803
4,4
13,0
301
220
Menuisier
Electricien
Plombier‐chauffagiste
Métallier
6 590
3 762
6 135
3 515
3 680
1 872
3 384
1 734
Couvreur
Plâtrier‐plaquiste
Peintre‐solier
TOTAL
3 710
2 770
3 641
2 432
4 965
41 187
4 899
38 532
‐6,9
‐6,6
1 257
649
‐8,0
‐7,4
775
250
914
499
‐27,3
‐23,1
529
173
‐31,7
‐30,8
‐1,9
‐12,2
849
478
‐1,3
‐6,4
837
7 923
683
294
‐19,6
‐38,5
673
5 796
‐19,6
‐26,8
990
617
1 074
618
640
400
605
407
8,5
0,2
940
579
‐5,5
1,8
726
376
543
480
603
460
967
6 925
1 056
7 098
11,0
‐4,2
466
518
9,2
2,5
964
6893
Flux d'entrée (1)
Flux 1ères entrées (2)
Flux de sortie (3)
solde entrées / sorties
8 652
4 752
7 909
3 340
9 184
‐532
7 623
286
taux de rotation (4)
taux recrutement externe (5)
taux de revitalisation (6)
21,7
11,5
20,2
8,7
‐8,6
‐29,7
3 941
2 953
‐17,0 2 691
1250
2 630
1 574
‐33,3
‐46,7
1 817
813
‐32,5
41,9
37,3
7,2
38,4
27,2
4,1
(1) : nombre d'entrées dans l'appareil de production sur une durée d'un an (entre le 15 mars et le 15 mars) ; ce sont des flux, c'est à dire que les entrantspeuvent entrer plusieurs fois au cours de la période ; ils peuvent donc être à la fois entrants et sortants.(2) : nombre de premières entrées dans l'appareil de production sur une durée d'un an ; parmi les entrants, il y a ceux qui entrent pour la première foisdans l'appareil de production(3) : nombre de sorties de l'appareil de production sur une durée d'un an ; à noter que ces sorties ne sont pas forcément définitives(4) : c'est le total des entrées et sorties, divisé par 2 et rapporté aux effectifs en place(5) : c'est le rapport des premiers entrants sur les effectifs en place(6) : c'est le rapport des premiers entrants de moins de 25 ans sur les effectifs en place
601
160
605
135
1 451
‐850
1 252
‐647
0,7
‐15,6
‐13,7
14,8
2,3
13,1
1,9
3 ‐ Focus sur le personnel féminin
7 934 femmes salariées sont recenséesdans le BTP au 15 mars 2011. Elles repré‐sentent 11 % des effectifs totaux du sec‐teur.La grande majorité de ces salariées sontdes E.T.A.M., soit 82 % (la proportion est de20 % sur l'ensemble des salariés). 7 % sontdes I.A.C. (6 % sur l'ensemble des salariés).
Au total, les femmes dans le BTP représen‐tent :‐ 59 % du personnel administratif et com‐mercial,‐ 7 % du personnel technique et d'encadre‐ment de chantier.‐ 2 % du personnel de production.En ce qui concerne le personnel de produc‐
tion dans le bâtiment, ce sont essentielle‐ment des peintres (les deux tiers). Oncompte par ailleurs 8 % de femmes menui‐siers, 6 % de femmes couvreurs, 5 % defemmes carreleurs et 4 % de femmes élec‐triciens. Ces salariées représentent 6 % deseffectifs en peinture et de l'ordre de 1 %dans les autres métiers (2 % en carrelage).
7 934 femmes salariées recensées dans le BTP, dont 2 % à la production
Répartition détaillée des effectifs féminins salariés du BTP par métier et fonction et par tranche d'âge
22
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
11,6%
81,7%
6,7%
répartition par catégorie d'emploi
6 481 ETAM
923 ouvrières
530 IAC
■ Gros oeuvre & connexes
■ Second oeuvre
■ Travaux Publics
■ Divers
répartition par corps d'état ‐ personnel de production
26,7%
57,2%
12,7% 3,4%
répartition par corps d'état ‐ effectif total
43,4 %49,8 %
4 %
2,8 %
EFFECTIF TOTAL BTP
au 15 mars 2011
Métiers du gros oeuvre
femmes
26
hommes
9 577
TOTAL
9 603
% femmes
0,3
Métiers du second oeuvre
Métiers des Travaux Publics
Divers production
TOTAL PRODUCTION
466
37
28 463
6 707
406
935
9 052
53 799
28 929
6 744
1,6
0,5
9 458
54 734
4,3
1,7
Chef de chantier
Conducteur de travaux
Dessinateur métreur
Géomètre topographe
10
40
1 709
1 744
227
4
1 025
73
Technicien
Ingénieur
Divers technique
TECHNIQUE ET ENCADR. CHANTIER
192
41
2 746
349
65
579
271
7 917
1 719
1 784
0,6
2,2
1 252
77
18,1
5,2
2 938
390
6,5
10,5
336
8 496
19,3
6,8
Administratif
Commercial
Divers
ADMINISTRATIF ET COMMERCIAL
6 170
176
3 320
1 031
74
6 420
98
4 449
TOTAL 7 934 66 165
9 490
1 207
65,0
14,6
172
10 869
43,0
59,1
74 099 10,7
5,3%10,6%
27,7%
32,1%
24,4%
■ < 25 ans■ 25-29 ans■ 30-39 ans
■ 40-49 ans■ ≥ 50 ans
répartition des effectifs féminins par tranche d'âge
Répartition du personnel de production par métier ‐ le poids du personnel féminin
Evolution 2007‐2011 des effectifs féminins par catégorie d'emploi et de leur poids dans les effectifs totaux BTP
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
23
METIERS PRODUCTION BÂTIMENT
au 15 mars 2011
Maçon
femmes
26
hommes
9 577
TOTAL
9 603
% femmes
0,3
Menuisier
Charpentier
Couvreur
Plombier
40
5
6 095
1 713
31
12
3 610
2 147
6 135
1 718
0,7
0,3
3 641
2 159
0,9
0,6
Chauffagiste
Peintre
Plâtrier
Carreleur
6
307
1 219
4 592
11
24
2 421
1 447
Métallier
Electricien
TOTAL
11
19
1 723
3 496
492 38 040
1 225
4 899
0,5
6,3
2 432
1 471
0,5
1,6
1 734
3 515
0,6
0,5
38 532 1,3
5,3%8,1%
1,0%6,3%
2,4%1,2%
62,4%
2,2%
4,9%2,2%
3,9%
■ Femme maçon■ Femme menuisier■ Femme charpentier■ Femme couvreur■ Femme plombier■ Femme chauffagiste
■ Femme électricien■ Femme peintre■ Femme plâtrier■ Femme carreleur■ Femme métallier
répartition du personnel de production féminin bâtiment par métier
EFFECTIFS FÉMININS BTPévol. 11/09%
EFFECTIFS TOTAUX BTPévol. 11/09%
% EFFECTIFS FÉMININS
au 15 mars
Ouvrier
2007
862
2009
999
2011
923 ‐7,6
2007
56 997
2009
57 519
2011
55 196 ‐4,0
2007
1,5
2009
1,7
2011
1,7
ETAM
IAC
TOTAL
6 048
503
6 622
541
7 413 8 162
6 481
530
‐2,1
‐2,0
7 934 ‐2,8
13 891
4 021
15 058
4 265
74 909 76 842
14 726
4 177
‐2,2
‐2,1
74 099 ‐3,6
43,5
12,5
44,0
12,7
9,9 10,6
44,0
12,7
10,7
Sources : CI‐BTP, Caisses de l'Ouest et du Grand Ouest / UCF ; CCCA‐BTP ‐ données au 15 mars 2011
4 ‐ Focus sur les fonctions techniques et d'encadrement de chantier dans le bâtiment
Au 15 mars 2011, on compte 5 419 sala‐riés dans les fonctions techniques et d'en‐cadrement de chantier dans le Bâtimenten Bretagne.Le recul de plusieurs années (depuis2005) montre que l'encadrement dechantier a été fortement renforcé : les ef‐fectifs ont été multipliés par 1,5 point en‐tre 2005 et 2011.. C'est au cours des années 2006 à 2008que le renforcement a été le plus impor‐tant mais les effectifs ont continué deprogresser les années suivantes, malgréla crise (+222 emplois entre 2009 et 2011,soit une hausse de 12 %), alors que dansle même temps, à la production, on enre‐gistre une détérioration du niveau d'em‐ploi (‐ 2 600 emplois entre 2009 et 2011,soit une baisse de plus de 6 %).Dans les fonctions techniques, les effec‐tifs sont stables dans le bâtiment sur lapériode considérée.La répartition des effectifs par activité de
l'entreprise et par fonction (voir graphi‐ques ci‐dessous) montre que c'est en cou‐verture et en chauffage que l'on trouveles plus fortes proportion d'ingénieurs ;c'est en maçonnerie, carrelage et chauf‐fage que l'on trouve les plus fortes pro‐
portions de chefs de chantier ; c'est encarrelage et en peinture que l'on trouveles plus fortes proportions de conduc‐teurs de chantier ; enfin, c'est en menui‐serie et en plomberie que l'on trouve lesplus fortes proportions de techniciens.
Répartition par activité des effectifs dans les fonctions techniques et d'encadrement de chantier
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
813
11361364
16821850 1900
2072
Encadrement de chantier ‐ Bâtiment
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
33243089 3105 3223 3221 3304 3347
Fonctions techniques ‐ Bâtiment
Evolution des effectifs dans les entreprises bretonnes entre 2005 et 2011
Fonctions techniques et d'encadrement de chantier ‐ les effectifs salariés par activité dans les entreprises bretonnes de bâtiment
source : CI BTP‐UCF / CCCA‐BTP
au 15 mars 2011chef
de chantier conducteurde travaux
dessinateurmétreur
divers technique ingénieur technicien
Maçonnerie
Carrelage
Menuiserie
487 492
24
28
37
71
375 59
33
170
4
24
62 339
1
6
14
153
géomètre topographe TOTAL
1 814
113
452
Charpente
Couverture
Plomberie
Chauffage
5
22
33
52
19
123
21
73
Electricité
Plâtrerie
Métallerie
Peinture
106
13
251
22
9
44
40
100
58
46
8
1
27
46
14
22
6
16
28
50
3
37
95
330
91
27
30
1
65
85
20
8
3
4
756
17
38
3
92
76
3
138
190
179
631
1 1 238
84
264
316
TOTAL BATIMENT 880 1 192 1 023 191 179 1 950 4 5 419
Plâtrerie
Carrelage
Charpente
Plomberie
Couverture
Métallerie
Peinture
Menuiserie
Chauffage
Electricité
Maçonnerie
0 500 1000 1500 2000
Platrerie
Carrelage
Charpente
Plomberie
Couverture
Metallerie
Peinture
Menuiserie
Chauffage
Electricite
Maconnerie
0,0% 20,0% 40,0% 60,0% 80,0% 100,0%
ingénieurtechnicien chef de chantierconducteur de travaux
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
24
Globalement, le personnel d'encadre‐ment de chantier est une populationvieillissante. Il y a d'abord les chefs de chantier dontl'âge moyen est le plus élevé, soit 44ans. Cette moyenne peut être large‐ment dépassée selon l'activité dans la‐quelle ils exercent ; en carrelage et encharpente, par exemple, elle approche49 ans. Il y a ensuite les conducteurs detravaux avec un âge moyen de 40 ans.Cette moyenne varie aussi selon l'activi‐té ; c'est en électricité qu'elle est la plusélevée, dépassant 43 ans. On constateque la maçonnerie se démarque des au‐tres activités par un personnel d'enca‐drement plus jeune.En ce qui concerne les techniciens, lapopulation des ingénieurs est vieillis‐sante avec une moyenne d'âge nette‐ment supérieure à 40 ans dans beaucoupd'activités. La maçonnerie se démarquede nouveau avec une moyenne d'âge sen‐siblement moins élevée (inférieure à 35ans).Dans les autres fonctions techniques, la
population est plus jeune, notammentcelle des dessinateurs‐métreurs, quelleque soit l'activité. Les autres technicienssont sur une moyenne d'âge qui varieaussi fortement selon l'activité, les plusjeunes étant en chauffage et électricité,les plus âgés en carrelage et peinture.La répartition des effectifs par fonction et
activité (tableau ci‐dessous) montre quec'est dans le second oeuvre technique(chauffage, électricité) que le poids destechniciens et personnel d'encadrementde chantier est le plus élevé ; c'est en plâ‐trerie et en couverture qu'ils pèsent lemoins dans les effectifs totaux.
Fonctions techniques et d'encadrement de chantier ‐ âge moyen par fonction et activité
source : CI BTP‐UCF / CCCA‐BTP
au 15 mars 2011chef
de chantier conducteurde travaux
dessinateurmétreur
divers technique ingénieur technicien
Maçonnerie
Carrelage
Menuiserie
43,2 37,6
48,8
43,7
39,5
40,8
36,4 38,0
32,8
34,4
42,5
39,0
34,7 41,2
44,0
45,0
45,4
40,0
Charpente
Couverture
Plomberie
Chauffage
48,6
42,6
40,1
38,3
45,5
45,3
42,1
40,7
Electricité
Plâtrerie
Métallerie
Peinture
44,7
44,5
43,3
42,0
42,6
46,7
39,8
41,0
33,9
31,9
43,1
58,0
33,5
32,9
45,8
37,0
41,3
43,5
37,6
38,2
47,3
40,6
39,3
35,8
37,3
34,9
34,7
43,0
35,2
37,2
40,7
43,3
40,6
50,0
36,8
40,3
46,8
45,3
40,4
42,2
TOTAL 44,1 39,9 35,4 39,0 39,5 38,3
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
25
Répartition des effectifs par fonction et par activité* ‐ le poids du personnel technique et encadrement de chantier
source : CI BTP‐UCF / CCCA‐BTP
au 15 mars 2011admin.
et commercial production*technique
& encadrt chantier effectifs totaux % technique
& encadrement de chantier
Maçonnerie
Carrelage
Menuiserie
1 956 13 343
281
1 077
2 069
5 579
1 814 17 113
113
452
2 463
7 108
10,6
4,6
6,4
Charpente
Couverture
Plomberie
Chauffage
204
500
1 603
3 918
518
681
2 490
2 514
Electricité
Plâtrerie
Métallerie
Peinture
1 200
222
4 847
2 513
394
628
1 668
5 622
138
190
1 945
4 608
179
631
3 187
3 826
7,1
4,1
5,6
16,5
1 273
83
7 320
2 818
230
316
2 292
6 566
17,4
2,9
10,0
4,8
TOTAL
* N.B. : les données de ce tableau sont indiquées par activité de l'entreprise (code NAF) ‐ à ne pas confondre avec les données par métier ou groupe métier(voir tableau page 18)
7 661 46 166 5 419 59 246 9,1
1 ‐ Evolution du travail intérimaire
Après avoir sensiblement baissé en 2009,le nombre de contrats d'intérim conclusdans le bâtiment est reparti à la hausse,globalement, en 2010 et 2011 avant dediminuer de nouveau en 2012. Sur cinq ans, on constate que le poids dugros oeuvre dans le nombre de contratsconclus n'a cessé de se réduire. Il est pas‐sé de près de 30 % en 2008 à moins de26 % en 2012. Sur la dernière année, labaisse du nombre de contrats conclus estplus marquée dans le gros oeuvre quedans le second oeuvre. Ce constat est àrelier à l'évolution de l'activité du bâti‐ment sur la période considérée. La dété‐rioration du niveau de production, inter‐venue après l'été 2008, a touché plus for‐tement le marché de la constructionneuve que celui de l'entretien‐améliora‐
tion où la baisse a été contenue par uneorientation favorable de la demande entravaux de rénovation énergétique etd'adaptation du bâti existant à lavieillesse et au handicap.En Equivalents Temps Plein (ETP), lenombre de contrats conclus en 2012 re‐présente 4 338 emplois. Rapportés aux
effectifs en place dans les entreprises , leratio est de l'ordre de 9 %, si l'on prenden compte seulement le personnel deproduction. (A noter que le ratio indiqué dans le gra‐phique page suivante, soit 6 %, prend encompte l'ensemble de l'effectif salarié).
L'intérim dans le bâtiment ‐ répartition des ETP par activité de l'entreprise (1er trimestre 2012)
L'analyse de l'activité intérimaire par acti‐vité de l'entreprise montre que le plusgrand nombre de contrats en EquivalentsTemps Plein (ETP) se répartit entre la ma‐çonnerie‐gros oeuvre (18,5 % du totaltoutes activités bâtiment confondues) etles travaux d'installation électrique(13,7 % du total).
Cela étant, si l'on rapporte ces ETP auxeffectifs en place dans les entreprises, lesactivités ayant eu le plus recours à l'inté‐rim sont les travaux de démolition, avecun ratio ETP en intérim sur les effectifs enplace de l'ordre de 30 %, les travauxd'agencement des lieux de vente (ratiode 23 %), les travaux divers de finitions
(ratio de l'ordre de 17 %). Ce ratio est in‐férieur à 7 % en maçonnerie‐gros oeuvrecomme en travaux d'installation électri‐que.
(voir graphique page suivante)
27
Les indicateurs d'emploiLe marché du travail dans le secteur du bâtiment
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
Sources : DARES ; CI‐BTP, Caisses de l'Ouest et du Grand Ouest ; ACOSS‐URSSAF ; Cellule Economique de Bretagne
Les contrats d'intérim conclus par les entreprises de Bâtiment ‐ évolution 2008‐2012
2008 2009 2010 2011 2012Évol. (en %)
2012/2011
RÉPARTITION PAR CORPS D'ÉTATGros oeuvre
Second oeuvre
BRETAGNE
26 735 23 639
63 815
90 550
60 714
84 353
23 796 25 568
65 679
89 475
72 950
98 518
24 598 ‐3,8
71 899
96 497
‐1,4
‐2,1
% Gros oeuvre 29,5 28,0 26,6 26,0 25,5
L'intérim dans le bâtiment ‐ répartition des ETP* par activité de l'entreprise (1er trimestre 2012)
* sur une base de 1 600 heures
28
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
autres travaux de finitions
peinture, vitrerie
revêtements sols et murs
plâtrerie
menuiserie métallique et serrurerie
menuiserie bois et PVC
agencement lieux de vente
autres travaux d'install.
travaux d'isolation
install. équipements therm. et clim.
installation eau et gaz
installation électrique
autres trav. spécialisés de construc.
montage structures métalliques
travaux de démolition
construction maisons individuelles
travaux d'étanchéification
travaux de charpente
travaux de couverture
construction bâtiments divers
maçonnerie générale, gros oeuvre
0 200 400 600 800
96
340
182
226
124
267
110
7
117
187
158
526
11
6
46
68
87
92
145
340
713
Répartition ETP par NAF (%)
% ETP /effectif salarié
18,5 6,5
8,8
3,8
12,4
3,6
2,4
2,3
5,2
11,2
1,8
1,2
2,4
29,9
0,2
0,3
1,7
1,4
13,7
4,1
6,6
5,1
4,9
3,0
5,0
15,0
0,2
2,9
1,0
23,4
6,9
3,2
3,9
5,0
5,9
4,7
7,8
7,3
8,8
2,5
5,9
16,8
TOTAL toutes activités Bâtiment
100,0 6,2
Sources :CI‐BTP Caisses de l'Ouest et du Grand Ouest au 15 mars 2012 (heures intérim) ; ACOSS‐URSSAF au 31.12.2011 (effectif salarié) ; Cellule Economique de Bretagne
2 ‐ Les besoins de main d'oeuvre des entreprises de bâtiment
L'enquête de besoins de main d'oeuvre(BMO) réalisée chaque année par les Di‐rections régionales de Pôle Emploi avec leconcours du CRÉDOC, indique que moinsd'un établissement sur cinq (19 %), toussecteurs confondus, prévoyait au moinsune embauche en 2013. Cette proportionn'est plus que de 14 % dans le secteur duBTP (elle était encore de 16 % un an au‐paravant).Globalement, les projets de recrutementdes employeurs de la région augmententlégèrement : + 0,9 % par rapport à 2012.Ce n'est pas le cas dans le BTP où les pro‐jets d'embauche déclarés par les em‐ployeurs ont diminué de 21 % et repré‐sentent moins de 3 100 postes pour 2013,contre 3 900 en 2012.Au total, 40 % des projets de recrutement
sont jugés difficiles par les employeurs.Dans le BTP, la proportion est de 57 % etdans les emplois de production du bâti‐ment, elle atteint 60 % (elle était encoreplus élevée en 2012, soit 67 %).
Si l'on regarde les projets pour un emploide production dans le bâtiment, ils sontau nombre de 2 315 pour 2013, soit unebaisse de 25 % sur un an. Les besoins portent principalement surles maçons et les menuisiers‐ouvriers del'agencement et de l'isolation, soit envi‐ron 400 postes chacun, devant les ou‐vriers non qualifiés du second oeuvre. Parmi les plus demandés, le métier d'ou‐vrier qualifié de la peinture et de la fini‐tion demeure celui qui pose le plus deproblèmes de recrutement (74 % des pro‐
jets sont jugés difficiles à satisfaire) Lesmenuisiers sont aussi parmi les plus diffi‐ciles à trouver. Ce sont les recrutementssur les postes d'électricien et de maçonqui posent le moins de problèmes en2013 (moins d'un projet sur deux est jugédifficile).
Les intentions d'embauche pour l'année 2013 dans un emploi de production bâtiment en Bretagne
29
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
Professionnel du travail de lapierre et des matériaux associés
Charpentiers (métal)
Charpentiers (bois)
Electriciens du bâtiment
Plombiers, chauffagistes
Couvreurs
Ouvriers qualifiés de la peintureet de la finition du bâtiment
Ouvriers non qualifiés du grosoeuvre du bâtiment
Ouvriers non qualifiés du secondoeuvre du bâtiment
Menuisiers et ouvriers de l'agen-cement et de l'isolation
Maçons
0 100 200 300 400 500
7
26
117
155
187
204
209
270
342
397
401
% recrutements difficiles
% recrutements saisonniers
45,7 0,5
71,8
54,8
9,7
17,9
66,5
74,3
9,6
13,2
62,8
59,1
0,0
1,1
42,7
63,0
0,0
6,3
79,8
67,9
0,0
0,0
TOTAL 11 métiers60,2 7,1
Source : Pôle emploi, enquêtes BMO 2012 et 2013
3 ‐ La demande d'emploi dans les métiers du bâtiment
En Bretagne, 15 785 demandeurs étaientinscrits à Pôle emploi dans un métier deproduction bâtiment à fin décembre2012,. Par rapport à la fin 2011, on encompte 15 % de plus (la hausse est del'ordre de 12 % tous secteurs d'activitéconfondus).Parmi eux, près d'un sur quatre avaitmoins de 25 ans (cette proportion ne dé‐passait pas 18 % tous secteurs d'activitéconfondus). C'est en pose de fermeturesmenuisées que la part des jeunes était laplus élevée, soit 32 % ; c'est aussi dans cemétier que le nombre de demandeursavait le plus augmenté sur un an (+35 %).7 % des demandeurs avaient au moins55 ans, pourcentage qui montait à 20 %parmi les demandeurs inscrits en plâtre‐rie. Plus du tiers des demandeurs étaient ins‐
crits depuis au moins un an ; cette pro‐portion atteignait 42 % en plâtrerie et45 % en construction béton.Près d'un demandeur sur quatre s'était
inscrit à la fin d'un CDD et près d'un surcinq, à la fin d'une mission d'intérim.
Les demandeurs d'emploi dans un métier de production bâtiment au 31 décembre 2012 ‐ répartition par métier, âge, durée
30
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
Taille et décoration de pierres
Pose de revêtements souples
Application et décoration en plâtre, stucet staff
Montage de structures métalliques
Travaux d'étanchéité et d'isolation
Réalisation et restauration de façades
Montage structures et charpentes bois
Réalisation, install. ossatures bois
Pose et restauration de couvertures
Pose de revêtements rigides
Construction en béton
Pose de fermetures menuisées
Montage d'agencements
Install. équipts sanitaires et thermiques
Manoeuvre du GO et des TP
Electricité bâtiment
Peinture en bâtiment
Maçonnerie
0 500 1000 1500 2000 2500 3000
96
107
133
176
214
217
272
324
547
602
658
801
1167
1400
1527
2117
2632
2795
Les motifs d'inscription ‐ demandeurs d'emploi inscrits à fin décembre 2012
1,3 1,92,2
2,94,8
7,7
8,3
18,923,6
28,5
■ Autre cas ■ Fin de CDD ■ Fin mission intérim ■ Autre licenciement ■ Reprise d'activité ■ Licenciement éco. ■ Rupture convent. CDI ■ Démission ■ Première entrée ■ Fin convention conversion
%< 25 ans
%≥ 55 ans
% inscrits≥ 1 an
18,9 9,7 32,5
25,2
26,3
7,7 37,4
6,7 38,0
24,9
26,1
5,6 35,8
6,3 35,1
15,2
31,8
6,0 38,3
7,1 31,2
11,7
26,9
5,2 44,8
6,6 33,2
22,9
23,1
8,6 31,8
6,8 33,6
23,9
13,4
3,7 31,3
6,0 33,2
13,6
9,7
4,2 31,8
8,5 39,2
18,0
14,0
20,3 42,1
8,4 31,8
13,5
Total 18 métiers22,5
13,5 38,5
7,3 35,7
évol.2012/2011
19,4
16,3
17,2
7,2
10,8
9,8
35,8
17,7
4,9
5,8
9,1
16,7
29,9
20,2
12,1
‐9,5
‐8,5
14,3
14,5
Source : Pôle emploi, données au 31 décembre 2012
1 ‐ Les besoins liés à la prévision d'activité à l'horizon 2017
Au total, pour assurer le volume de tra‐vaux prévu à l'horizon 2017, le nombred'emplois de production nécessaires de‐vrait être de 65 565, en augmentation de3,6 % par rapport à 2012, soit 2 292 em‐plois supplémentaires. C'est une progres‐sion modeste qui est liée à la faiblesse dela croissance attendue à l'horizon 2017.La répartition de ces emplois par marchédevrait, par contre, être sensiblementmodifiée. Ainsi, les travaux en construc‐tion durable en neuf et en rénovation,c'est à dire les travaux liés à la perfor‐mance énergétique et qualité environne‐
mentale (PEQE) représenteraient 41 764emplois, soit 64 % du total des emploisde production à l'horizon 2017 (38 % en2012).En ce qui concerne le marché de la réno‐vation énergétique du parc de logementsexistants, le nombre d'emplois de pro‐duction concernés devrait être de 9 569globalement, en hausse de 33 % par rap‐port à 2012. La répartition de ces emplois par type detravaux ne varie pas entre 2012 et 2017.Le remplacement des menuiseries exté‐rieures en représenterait encore la plus
grande part, soit près de 47 % du nombretotal d'emplois, devant l'isolation des pa‐rois opaques (23 % des emplois).Quel que soit le type de travaux, le nom‐bre d'emplois nécessaire évoluerait à lahausse à l'horizon 2017 par rapport à2012. La plus forte progression concerne‐rait l'isolation des parois opaques (nom‐bre d'emplois en hausse de 61 % sur lapériode considérée), de même que le so‐laire thermique qui représente cepen‐dant bien moins d'emplois sur le marchéde la rénovation énergétique des loge‐ments existants, soit un peu plus de 2 %.
Evolution prévisionnelle des emplois de production à l'horizon 2017
31
Les indicateurs d'emploiLes besoins en emplois de production à l'horizon 2017
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
Source : estimation Cellule Economique de Bretagne
Chiffre d'affairesbâtiment
7 431 M€ en 2012
8 718 M€ en 2017
(en millions d'euros courants)
construction durable
2 813 M€ en 2012
5 789 M€ en 2017
Emplois de productionbâtiment
63 273 en 2012
65 565 en 2017
constructiondurable
23 931 en 2012
41 764 en 2017
Répartition prévisionnelle des emplois de production par marché à l'horizon 2017
Focus sur les prévisions d'emplois liés à la rénovation énergétique des logements
32
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
1389
850
3503
238440
100 137336
194
2237
1085
4470
304486
128221
390248
Isolation(hors toiture)
Isolationtoiture
remplacementmenuiseriesextérieures
marchés liés à l'isolation des parois opaquesvitrées et toitures
marchés liésà la régulationet ventilation
installationéquipementschauffage
performants
marchés liés aux équipementsutilisant des énergies renouvelables
photovoltaïque solairethermique
pompeà chaleur
bois
■ 2012■ 2017
NEUF
29 302
28 245
LOGEMENT
19 991
NON RÉSIDENTIEL
9 312
LOGEMENT
21 376
9 569
NON RÉSIDENTIEL
14 528
3 950
RÉNOVATION
36 263
13 519
8 254
EMPLOIS PRODUCTION
65 565
CONSTRUCTION DURABLE*
41 764
Efficacité énergétique Equipements EnR
* Construction durable : travaux visant la performance énergétique et la qualité environnementale (PEQE) en construction neuve ou en rénovation.
A l'horizon 2017, le nombre d'emplois deproduction nécessaires devrait légère‐ment progresser dans tous les métiersmais la principale évolution concerne lapart des emplois liés aux travaux de per‐
formance énergétique et qualité environ‐nementale (PEQE) ; celle‐ci augmentesensiblement quel que soit le métier con‐sidéré, les plus impactés étant les menui‐siers‐charpentiers, les couvreurs et les
plâtriers, en raison notamment du fortpotentiel de travaux de rénovation éner‐gétique à réaliser sur le parc de loge‐ments existants.
2 ‐ Les besoins de renouvellement de main d'oeuvre (personnel de production)
Aux besoins liés à l'évolution des mar‐chés, il convient d'ajouter les besoins derenouvellement qui doivent être pris encompte pour être en capacité de réaliserle volume d'activité prévu. En effet, lesbesoins de renouvellement tiennentcompte, d'une part, de la mobilité de lamain d'oeuvre et, d'autre part, duvieillissement des effectifs en place.La mobilité des emplois comprend lesolde des entrées/sorties de l'appareilde production (2 % des effectifs totauxen moyenne par an), les décès et invali‐dités (0,4 % des effectifs totaux enmoyenne par an), les mouvements depromotion interne (1,5 % des effectifstotaux en moyenne par an).En ce qui concerne le vieillissement deseffectifs en place, on a vu que le mouve‐ment de rajeunissement engagé au dé‐but des années 2000 s'est enrayé sousl'effet de la détérioration du niveau d'ac‐tivité à partir de la fin de l'année 2008.Le pourcentage actuel de jeunes dans laprofession, soit 15 %, ne permet pas derevitaliser la pyramide des âges ; il de‐vrait être de 20 %. Ainsi, au total, le besoin de renouvelle‐ment est estimé à 19 575 emplois.
33
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
Répartition par métier des besoins d'emploi liés à la prévision d'activité à l'horizon 2017
EMPLOIS DE PRODUCTION 2012 EMPLOIS DE PRODUCTION 2017 Evolutionnbre
emplois2012‐2017
Maçon
Carreleur
Menuisier‐Charpentier
TOUS TRAVAUX
17 268
DONT PEQE
5 554
2 829
10 208
707
6 429
Part PEQE
32,2
TOUS TRAVAUX
17 893
25,0
63,0
2 931
10 578
DONT PEQE
10 773
Part PEQE
60,2
1 347
10 062
46,0
95,1
625
102
370
Couvreur
Plâtrier
Métallier
Plombier‐Chauffagiste
4 229
3 467
2 016
1 380
2 375
6 667
910
2 548
Electricien
Peintre
Autres
TOTAL
7 997
6 846
2 450
1 473
1 387
63 273
464
23 931
47,7
39,8
4 382
3 593
38,3
38,2
2 461
6 909
3 245
2 610
74,1
72,6
1 509
4 279
61,3
61,9
30,6
21,5
8 286
7 094
33,5
37,8
1 438
65 565
4 348
2 686
52,5
37,9
905
41 764
62,9
63,7
153
126
86
242
289
248
51
2 292
source : estimation Cellule Economique de Bretagne
Répartition par métier des besoins de renouvellement
Besoins liésaux départsà la retraite
Besoins liésà la
mobilité
Besoinrenouvellementhorizon 2017
Maçon
Carreleur
Menuisier
1 927 3 415
315
973
560
1 725
5 342
875
2 698
Charpentier
Couvreur
Plâtrier
Métallier
166
472
294
836
387
265
686
470
Plombier
Chauffagiste
Electricien
Peintre
387
355
687
630
892
764
1 582
1 354
460
1 308
1 073
735
1 074
985
2 474
2 118
Autres
TOTAL
156
7 059
277
12 516
433
19 575
source : estimation Cellule Economique de Bretagne
NOTA : voir en annexe les fiches détaillées par groupe métier
3 ‐ Estimation du besoin total en emplois de production à l'horizon 2017
Le besoin total à l'horizon 2017 serait del'ordre de 22 000 emplois de productiondans le bâtiment en Bretagne, 9 emploissur dix étant des emplois de renouvelle‐ment.Un bon tiers de ces emplois de renouvel‐lement sont des besoins liés aux départsà la retraite.
34
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
Répartition par métier des besoins d'emplois de production à l'horizon 2017
Besoins liésà l'évolutiondes marchés
Besoinsde
renouvellement
Besointotal
horizon 2017
Maçon
Carreleur
Menuisier‐Charpentier
Couvreur
625
102
5 342
875
370
153
3 158
1 308
5 967
977
3 528
1 461
Plâtrier
Métallier
Plombier‐Chauffagiste
Electricien
126
86
1 073
735
262
290
2 059
2 474
Peintre
Autres
TOTAL
248
30
2 118
433
2 292 19 575
1 199
821
2 321
2 764
2 366
463
21 867
source : estimation Cellule Economique de Bretagne
1 ‐ Une nouvelle configuration des compétences requises
Les divers engagements pris par la Franceau niveau international et européen surles questions environnementales, en gé‐néral, et sur celles des changements cli‐matiques, en particulier, ont été progres‐sivement inscrits dans les politiques pu‐bliques nationales qui placent le bâti‐ment à un poste clé. Avec les lois Gre‐nelle 1 et 2 votées en 2009 et 2010 quifixent des objectifs à atteindre et unéchéancier, une nouvelle étape a étéfranchie.Ces objectifs sont :‐ l'un, prioritaire, de la performance éner‐gétique‐ l'autre, parallèle, de la qualité sanitaireet environnementaleLes enjeux qui sous‐tendent ces objectifssont :‐ celui de l'économie des ressources na‐turelles (énergie, eau, matériaux) à tousles stades du cycle de vie, dans un soucid'efficacité économique (notion de coûtglobal..)‐ celui de la protection de l'environne‐ment, par la limitation des impacts (ré‐duction des émissions nocives, des dé‐chets et des nuisances de chantier, pré‐servation des ressources...)‐ celui du confort d'usage et de la préven‐tion des risques de santé pour les profes‐sionnels du bâtiments et pour les occu‐pants (qualité de l'air intérieur et del'eau, sécurité, confort acoustique, con‐fort d'été, accessibilité...)Autant de défis qui appellent des change‐ments importants dans la façon de cons‐
truire et de rénover. Il s'agit en clair deréduire l'empreinte écologique des bâti‐ments, impératif qui passe par une trans‐formation des systèmes constructifs, uneintervention massive sur le parc existantet qui appelle une mutation profonde descompétences. C'est bien la formationprofessionnelle des acteurs de la cons‐truction qui est en question et qui est laclé de réussite.Les évolutions à intégrer par les profes‐sionnels du bâtiment sont à la fois nom‐breuses et urgentes. On peut en retenirdeux principales, l’une découlant de l’au‐tre :
⇒ L'obligation de résultats
Le contrôle des constructions et, en parti‐culier, de leurs caractéristiques thermi‐ques, va être profondément revu :« La loi Grenelle 2 prévoit qu’au momentdu dépôt du permis de construire, le péti‐tionnaire s’engage sur la prise en comptede la réglementation thermique. Les ca‐ractéristiques thermiques du bâtiment se‐ront ensuite contrôlées par un acteur dela construction et se matérialiseront parune attestation de performance. Il appar‐tiendra aux autorités de l’Etat de vérifierque ces dispositions sont bien mises enœuvre. » (Circulaire interministérielle du23 mars 2009 sur la territorialisation dela mise en œuvre du Grenelle de l’envi‐ronnement)Le Grenelle de l’environnement est encela porteur d’une évolution majeure, à
savoir passer d’une obligation de moyensà une obligation de résultat. Il s’agit, pourles professionnels, de s’engager sur troispoints :‐ suppression totale des ponts thermi‐ques,‐ maîtrise de l’étanchéité à l’air‐ maîtrise des techniques de pose les plusefficientes (donc souvent les plus inno‐vantes) au regard d’une réglementationthermique constamment renforcée (la RT2012 étant une étape vers la RT 2020)C’est ainsi que la capacité d’auto‐con‐trôle des intervenants va devenir un élé‐ment clé des compétences requises.
⇒ Un nécessaire décloisonnement pourune approche globale du bâti
La capacité d’auto‐contrôle ne suffit pas.L’importance des enjeux, l’ambition desobjectifs fixés (aujourd’hui le bâtimentbasse consommation, demain le bâti‐ment à énergie positive, pour atteindre lefacteur 4* à l’horizon 2050) portent eneux un impératif : l’implication de tousles intervenants sur le chantier, de la‐quelle découle la nécessité de « pensercollectif », d’apprendre à « faire ensem‐ble ». Il s’agit d’acquérir un état d’esprit qui in‐tègre la notion d’interdépendance descompétences, reposant sur le principede l’interaction des gestes.Le principe de l’interaction pour un ob‐jectif commun de haute qualité environ‐nementale des bâtiments, l’impératif
35
Les indicateurs de formationL'impact des lois Grenelle sur les métiers du bâtiment
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
Source : Etude « construction et développement durable – emploi, compétences, formation », Cellule Economique de Bretagne, juillet 2009
*En 1997, l’Europe a pris l’engagement de diviser quatre ses rejets de gaz à effet de serre d’ici 2050 (Protocole de Kyoto). Cet effort traduit l’effort que lespays industrialisés doivent accomplir ensemble pour que les émissions actuelles soient divisées par 2 au niveau de la planète, afin de contenir le réchauffe‐ment climatique à un niveau d’élévation de 2°C.
premier de la performance énergétiqueamènent, en décloisonnant les métiers, àune reconfiguration des compétences enles regroupant par domaine d’interven‐tion (l’enveloppe, l’équipement techni‐que, l’aménagement intérieur) dont l’in‐terdépendance sera garantie par unenouvelle fonction à développer : la coor‐dination.Les évolutions requises sont donc bienautant d’ordre comportemental que tech‐nique. La modification du comportementconstitue le tronc commun de compéten‐ces à développer ; celles‐ci sont au moinsde trois ordres :1) adopter un comportement éco‐res‐ponsable, c’est à dire :‐ chantiers à faibles nuisances (bruit, cir‐culations, stockage, prévention‐sécuritédes intervenants et riverains),‐ gestion des déchets (stockage, tri, recy‐clage),‐ vérifier la traçabilité des produits et ma‐tériaux,‐ apprendre à évaluer l’impact environne‐mental des méthodes, procédés, produitset matériaux utilisés,‐ respecter les consignes de séccurité etde prévention des risques sanitaires dansla mise en œuvre.
2) Avoir une approche globale du bâti,c’est à dire :‐ intégrer la notion d’interaction des in‐terventions et leur degré de priorisation
‐ avoir une bonne lecture du bâti (identi‐fier les systèmes constructifs, leurs con‐traintes…),‐ avoir une connaissance des autres mé‐tiers,‐ apprendre à « faire ensemble »
3) Apporter de la valeur ajoutée à sescompétences, c’est à dire :‐ mettre à jour ses connaissances,‐ maîtriser les normes, règlements et lesbonnes pratiques qui y sont liées,‐ développer l’auto‐contrôle des interven‐tions,‐ apporter conseil et information auxclients,‐ raisonner en coût global,‐ maîtriser les outils informatiques.
Il reste que l’ambition des objectifs affi‐chés implique également une transforma‐tion radicale des façons de faire sur leplan technique.D’abord, émerge la nécessité d’avoir àmaitriser de nouveaux systèmes cons‐tructifs. C’est ainsi, par exemple, que lessystèmes d’isolation par l’extérieur ou ré‐partie sont aujourd’hui privilégiés.En matière d’aménagement intérieur, lanouveauté va consister à garantir la quali‐té de l’air intérieur, avec la contrainte deréduction de l’empreinte écologique dessolutions retenues.En matière d’équipement technique en‐fin, il s’agit d’économiser les ressources
ce qui, s’agissant d’énergie notamment,implique l’utilisation accrue des énergiesrenouvelables. Autre poste clé en matièred’économie d’énergie, la ventilation de‐vient un enjeu dont l’importance peutjustifier des compétences spécialisées.On voit ainsi l’ampleur des transforma‐tions à opérer et ce qu’elles impliquenten besoins de formation. Les schémas sui‐vants permettent d’avoir une visualisa‐tion synthétique des enjeux, selon uneapproche qui se veut à la fois :‐ globalisante (regroupement des compé‐tences requises par fonction ; mise en lu‐mière d’un tronc commun de compéten‐ces à développer par l’ensemble des in‐tervenants),‐ progressive (évolutions requises à courtterme, soit dès 2012, et à moyen terme,soit à l’horizon 2020),‐ différenciée par marché (constructionneuve, rénovation) et par métier ou fa‐mille de métiers (repérage de compéten‐ces spécifiques à maîtriser.
A noter que les évolutions à intégrer entermes de contenu de métier dépendentétroitement du choix stratégique de l’en‐treprise, élément fondamental de la dé‐termination des besoins de compétences.
(voir schémas pages suivantes)
36
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
37
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
L'impact du Grenelle de l'environnement
à court terme :2012
un objectif prioritaire :la performanceénergétique
dans le neuf,la norme BBC*
dans le neuf,la norme BEPOS
dans le parc existant,vers la norme
BBC rénovation*
suppressiontotale
des ponts thermiques
maîtrise de l'étanchéité
à l'air
acquisition de nouveaux savoir‐faire(systèmes constructifs,
EnR)
maîtrisede nouveaux systèmes
constructifs
développementde la construction
bois
à moyen terme :2020
un objectif global :la performance
environnementale
Des résultatsattendus
Des exigencestechniques
de l'obligation de moyens
àl'obligation de résultats
de l'approche globaledu bâti
à l'analyse de son cycle de vie
‐ 38 %dans le parc existant,la réduction desconsommations énergétiques
utilisation accruedes énergies renouvelables
Des objectifsfixés
38
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
Des objectifs fixés
à court terme : 2012 à moyen terme : 2020
résultats attendus :- dans le neuf, la norme BBC- dans le parc existant, réduction des consommations énergétiques (-38 %)
un objectif prioritaire :la performance énergétique
résultats attendus :- dans le neuf , la norme BEPOS- dans le parc existant, la norme BBC
un objectif global :la haute qualité environnementale
des exigences techniques :- suppression totale des ponts thermiques- maîtrise de l'étanchéité à l'air- acquisition de nouveaux savoir-fairetechniques et technologiques (systèmesconstructifs, énergies renouvelables)
une évolution requise :de l'obligation de moyens à l'obligation de résultats
des exigences techniques :- maîtrise de nouveaux systèmes cons-tructifs, techniques et technologies inno-vantes (isolation par l'extérieur, isolationrépartie, énergies renouvelables)- utilisation de matériaux ultra performants,sur le plan technique... et écologique
une évolution requise :de l'approche globale du bâti à l'analysede son cycle de vie
Une nouvelle configuration des compétences requises
L'enveloppe du bâti
Deux niveauxinteractifs
l'enveloppe du bâti l'équipement technique
L'équipement technique
Trois postes clés
isolationventilation
génération d'énergie
Une finalité
performanceenvironnementale
confortd'usage
(accessibilité,sécurité,santé)
Une méthode :
approche globale
Un état d'esprit :
éco‐responsabilité
Trois domainesd'intervention
le clos/couvertl'aménagement intérieurles installations techniques
Deux types d'évolutions requises
évolution comportementale(travail en complémentarité, en réseau, auto‐contrôle, ...)
évolution technique(procédés, systèmes, matériaux, techniques et technologies innovantes et écologiques)
Deux échéances
2012
2020
L'ap
proc
he g
loba
le d
u bâ
ti
Obj
ectif
sP
RIO
RIT
É :
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Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
Source : Cellule Economique de Bretagne ‐ "Construction et développement durable ‐ Emploi, compétences, formation", juillet 2009(Reproduction interdite sans autorisation préalable)
2 ‐ Des défis à relever au niveau des entreprises
Un tournant culturel : l’offre globale
On a vu que l'obligation de résultats à la‐quelle les entreprises sont désormais con‐traintes, passe nécessairement par uneinterdépendance des compétences poury parvenir. C'est la seule démarche possi‐ble pour atteindre les performances at‐tendues en construction neuve, le niveauBBC étant déjà une étape très exigeante,le niveau BEPOS constituant une véritablerupture. Cette démarche est, en tout cas,on l'a vu, un exercice imposé en matièrede rénovation du bâti existant.Les entreprises doivent donc apprendre àtravailler ensemble ou plus exactementen réseau. Déjà, l'intégration au bâti deséquipements liés à l'utilisation des éner‐gies renouvelables (panneaux solairesphotovoltaïques, panneaux solaires ther‐miques) implique l'intervention associéede plusieurs métiers (celle du couvreur,de l'électricien, du chauffagiste, faisantainsi évoluer le poste couverture, parailleurs concerné par les systèmes de col‐lecte des eaux pluviales (domaine d'inter‐vention du plombier sanitaire).Se pose alors la question de la coordina‐tion des actions puisqu'il s'agit, en cons‐truction neuve, de combiner l'enveloppedu bâti avec l'équipement technique, laperformance de l'une déterminant le di‐mensionnement de l'autre, et, en rénova‐tion, d'intervenir de façon séquentielledans le cadre d'un bouquet de travaux.Mais se pose aussi la question de la res‐ponsabilité puisqu'il s'agit de s'engagersur un résultat final, ce qui suppose uneinterface unique avec le donneur d'ordre.
Le regroupement de compétences oud'entreprises autour d'une offre globale
apparaît dès lors comme étant la ré‐ponse la plus pertinente. Ce sera, en tout cas, un passage obligé àl'horizon 2020. Partant de là, les entrepri‐ses doivent se positionner en termes d'or‐ganisation. Le choix à opérer tourne au‐tour de la question de l'intégration ou del'externalisation des compétences requi‐ses, y compris s'agissant de l'étape pré‐alable du diagnostic et de l'évaluation del'impact environnemental des solutionsretenues, induite par l'offre globale.
La construction d'une offre globale peuttoutefois prendre plusieurs formes entermes de stratégie d'entreprise, selondeux options principales : la spécialisa‐tion, qui correspond plutôt à une straté‐gie de coeur de métier à forte valeurajoutée, ou la diversification qui s'appa‐rente, quant à elle, à une stratégie decontractant général.
➞ Le choix de la spécialisationCe choix vise à développer soit une com‐pétence technique spécifique (par exem‐ple, la construction bois ou métal, la ven‐tilation, l'énergie solaire photovoltaïque,ou encore la domotique, ...), soit unecompétence fonctionnelle (par exemple,spécialisation sur l'enveloppe du bâti, ousur l'aménagement, ou sur l'équipementtechnique). L'entreprise s'inscrit alorsdans une logique de partenariat, c'est àdire d'association de compétences pourconstruire une offre globale, ce qui impli‐que pour elle d'intégrer un groupementou un réseau d'entreprises et/ou de déve‐lopper une pratique de co‐traitance, voirede sous‐traitance. Dans cette configura‐tion, l'entreprise choisit, soit d'assumer lerôle d'entreprise pilote qui assurera l'in‐
terface unique avec le donneur d'ordre,donc endossera la responsabilité en ma‐tière de résultat final, soit délèguera cettemission à une autre entreprise du grou‐pement, soit le groupement d'entreprisess'appuiera sur la maîtrise d'oeuvre lors‐qu'il y en a une.
➞ Le choix de la diversificationCe choix vise à regrouper des compéten‐ces au sein d'une même entreprise, soitdes compétences connexes au métierd'origine (par exemple, la technique detoiture végétalisée ou la pose de pan‐neaux solaires pour le couvreur, l'isola‐tion thermique par l'extérieur pour lepeintre, le carreleur, le maçon, ou encorele couvreur, selon la technique appliquée,l'entretien‐maintenance pour le chauffa‐giste, la domotique ou plus exactementl'immotique pour l'électricien, etc.), soitdes compétences associées (par exemple,couverture et équipement technique,voire entreprise générale). L'entreprises'inscrit alors dans une logique d'ensem‐blier qui, selon le niveau d'intégration decompétences, appelle ou non un rappro‐chement avec d'autres entreprises pourconstruire une offre globale.
La solution retenue, quelle qu'elle soit,devra nécessairement apporter une ré‐ponse en termes de coordination et deresponsabilité finale. En tout cas, la capa‐cité des entreprises à se positionner, leschoix opérés auront des répercussionsdéterminantes sur les compétences àmaîtriser.
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Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
1 ‐ Les effectifs en formation ‐ année scolaire 2012/2013
Au total, à la rentrée scolaire 2012‐2013,on compte 7 785 jeunes inscrits dans uneformation initiale aux métiers du bâtimenten Bretagne ; les plus gros effectifs sont enmenuiserie (21 %), maçonnerie (14 %) etinstallations thermiques (près de 14 %).Près de la moitié des jeunes inscrits (46 %)préparent un CAP ; le plus grand nombreparmi eux est en maçonnerie (un surcinq).Un jeune sur trois est inscrit en Bac Pro ;les plus nombreux parmi ceux‐là sont enmenuiserie (un bon tiers) et en installa‐tions thermiques (22 %).
Un peu plus d'un jeune sur dix prépare unBP, dont 23 % en menuiserie, 21 % en ma‐çonnerie et 16 % en peinture.7 % des jeunes sont inscrits en BTS, dontun tiers en encadrement de chantier et27 % en installations thermiques.Au total, plus de la moitié des jeunes(52 %) suivent une formation par appren‐tissage. Cette proportion varie sensible‐ment selon les métiers. En couverture eten plâtrerie, la quasi‐totalité est en ap‐prentissage ; ils sont également trèsnombreux en carrelage (84 % en appren‐tissage) et plomberie (75 %). En revan‐
che, dans les formations installationsthermiques, ils se forment surtout par lavoie scolaire (71 %) ; on fait le mêmetype de constat pour les formations auxmétiers du bois, surtout en charpente(62 % se forment par la voie scolaire) plusqu'en menuiserie (59 %).
En évolution par rapport à la rentrée sco‐laire précédente, on constate que lenombre de jeunes en formation a globa‐lement évolué à la baisse (‐5 %).Les évolutions varient selon le métier : cesont surtout les effectifs en menuiserie qui
41
Les indicateurs de formationLa formation initiale
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
Source : CCCA‐BTP / Rectorat Académie de Rennes ‐
Répartition des effectifs par diplôme et par mode de formation ‐ année scolaire 2012/2013
Répartition par diplôme
Maçonnerie
Carrelage
CAP BP
708
205
172
42
BAC PRO MC
205
BTS Autres*
Répartition par mode
Total
1 085
247
APP %
709
208
65,3
84,2
VS %
376
39
34,7
15,8
Charpente
Couverture
Electricité
Plomberie
238
287
40
46
358
326
67
23
Chauffage
Menuiserie
Métallerie
Plâtrerie
148
534
74
193
172
146
28
15
291
23
313 7
13
10
59
25
571
874
29
32
26
146
23
91
12
61
582
366
804
374
222
356
38,1
97,3
371
282
46,1
75,4
1 059
1 636
293
187
309
665
29,2
40,6
132
169
45,1
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360
10
61,9
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433
92
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750
971
70,8
59,4
161
18
54,9
9,6
Peinture
Encadrement de chantier
TOTAL
490 132
3 612 832
*Autres : BT, BTN. APP : ApprentissageVS : Voie scolaire
305 16
2 591 101
29
180
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7 785
641 65,9
4 064 52,1
331
180
34,1
100,0
3 721 47,8
ont baissé (‐12 %) et en peinture (‐8 %) ; ilsont diminué aussi dans les métiers du se‐cond oeuvre technique (‐6 % en plombe‐rie, ‐5 % en électricité et en chauffage) demême qu'en métallerie (‐4 %). En revan‐che, ils ont légèrement progressé en ma‐çonnerie et en plâtrerie (de l'ordre de 2 % àla hausse).
Si l'on regarde les évolutions par diplôme,la baisse concerne surtout les effectifs enBac Pro (‐11 %), alors que les effectifs enBP sont stables (+0,4 %) tandis qu'en CAPla baisse est limitée à 1 %. On constate,en revanche, que les effectifs ayant choiside faire une mention complémentaire ontévolué à la hausse (+16 %) de même que
ceux inscrits en BTS (+2,6 %).Les évolutions par mode de formationmontrent une baisse plus marquée deseffectifs formés par la voie scolaire (‐8 %),à relier à la diminution des effectifs enBac Pro ; les effectifs formés par appren‐tissage, quant à eux, ont baissé de 2 %.
2 ‐ Les flux d'entrée et de sortie de l'appareil de formation initiale
Entrées actuelles en 1ère année :Nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, augmenté du nombre de contratsde professionnalisation).
Sorties actuelles de formés vers la vie active : Effectif en année terminale formé par la voie scolaire, l'apprentissage, les contrats de professionnalisation, entrant dans la vie active c'est à dire déduction faited'une estimation (source : DEP, CCCA‐BTP) des poursuites d'étudesLa disparition du BEP et Bac Pro en 2 ans au profit du Bac Pro en 3 ans à partir de la rentrée 2009* se traduit par un flux de sortants de niveau IV plus impor‐tant
* A noter que dans l'Académie de Rennes, le Bac Pro en 3 ans avait été mis en place, à titre expérimental, dès la rentrée 2008‐2009 dans certaines filières (eninstallations thermiques, notamment).
A la rentrée scolaire 2012/2013, 2 544jeunes ont commencé une formationdans un métier de production bâtiment.Les deux tiers d'entre eux sont entrés enpremière année de CAP en deux ans ; letiers restant est entré en première annéede Bac Pro en trois ans.La répartition des entrées par métiermontre que les effectifs en menuiseriesont les plus nombreux (22 % du nombretotal), devant la maçonnerie (17 %) et lapeinture (un peu moins de 13 %).La répartition des entrées par diplômemontre des différences selon les métiers :
si le CAP prédomine dans la plupart desmétiers, on constate qu'en chauffage, laplupart des jeunes sont entrés en Bac Pro(9 sur 10 dans ce métier) ; en menuiserie,le plus gros effectif est aussi en Bac Pro(55 %). Par ailleurs, on note qu'en char‐pente, la répartition se fait à parts quasi‐égales entre le CAP et le Bac Pro et qu'enpeinture, il y a une proportion non négli‐geable d'entrées en Bac Pro (le tiers desjeunes dans ce métier), comme en électri‐cité. En revanche, en maçonnerie, la plu‐part (82 %) sont entrés en CAP ; c'est aus‐si le cas en métallerie.
En ce qui concerne les sorties vers la vieactive, 2 336 jeunes formés sont entréssur le marché du travail à la fin de l'annéescolaire 2012/2013, la plupart (91 %) avecun diplôme. Ce pourcentage monte à97 % en plomberie et 98 % en chauffage ;il descend à 84 % en plâtrerie et 83 % encouverture. Parmi les diplômés, tous mé‐tiers confondus, 6 sur dix ont un diplômede niveau V et 4 sur 10, un diplôme de ni‐veau IV. La menuiserie est la seule forma‐tion dans laquelle les diplômés de niveauIV sont plus nombreux que les diplômésde niveau V (64 % contre 36 %).
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Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
Répartition des entrants et sortants par diplôme et niveau de formation ‐ année scolaire 2012/2013
Année scolaire 2012/2013Entrées 1ère année Sorties vers la vie active
Maçonnerie
Carrelage
Charpente
CAP
352
Bac Pro
76
92
99
‐
95
TOTAL
428
92
194
formés
357
diplômés V
223
124
200
104
109
Couverture
Electricité
Plomberie
Chauffage
141
176
‐
95
136
23
‐
191
Menuiserie
Métallerie
Plâtrerie
Peinture
259
99
310
10
71
219
‐
101
141
271
135
214
120
193
78
92
104
285
91
149
569
109
71
320
437
90
145
61
97
329
76
152
TOTAL 1 667 878 2 544 2 336 1 280
diplômés IV
107
8
64
22
89
10
130
255
21
6
143
855
NOTA : ne sont pas prises en compte lesentrées en 1ère année de BP ou de BTS,celles‐ci étant considérées comme despoursuites d'études. Néanmoins, pour in‐formation, à noter que 430 jeunes étaient
inscrits en 1ère année de BP en 2012/2013 dont 20 % en maçonnerie, 20 % enmenuiserie et 16 % en peinture. S'agis‐sant du BTS, 311 jeunes étaient inscrits en1ère année, dont un tiers en encadre‐
ment de chantier et un quart dans l'unedes quatre options du BTS génie climati‐que.
3 ‐ Le dispositif de formation initiale en 2012/2013 : capacités d'accueil, taux d'utilisation
L'appareil de formation initiale disposaitde 3 456 places en entrée de formationpremière année à la rentrée scolaire2012/2013, dont les deux tiers pour leCAP en deux ans et un tiers pour le BAC
PRO en trois ans. Au total, ces capacitésd'accueil ont été remplies à peine auxtrois quart, avec peu de différence entrele CAP (capacités utilisées à 73 %) et leBAC PRO (74 %).
Par métier, ce sont les capacités des for‐mations en charpente, couverture etpeinture qui ont été les plus sollicitées (à80‐81 %) ; les moins sollicitées concer‐nent les formations en plâtrerie et métal‐lerie (à 62‐63 %). Toutes formations con‐fondues, les taux d'utilisation les plus éle‐vés concernent le CAP Charpente (capaci‐tés utilisées à près de 83 %) et le BAC PROMenuiserie (82 %) ; à l'opposé, on re‐trouve le BAC PRO Métallerie (capacitésutilisées au tiers).En ce qui concerne les poursuites d'étu‐des (BP et BTS), les capacités d'accueil en1ère année de BP ont été utilisées à 76 %,soit un taux plus élevé qu'en CAP et enBAC PRO 1ère année. Le dispositif le plussollicité est le BP Plomberie (capacités uti‐lisées à 93 %) ; le moins sollicité est le BPmétallerie (utilisé à 60 %) et le BP Char‐pente (utilisé à moins de 62 %).En ce qui concerne le BTS, les capacitésd'accueil sont en général totalement utili‐sées, sauf en BTS Aménagementf‐fini‐tions.
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Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
Entrées en formation initiale 1ère année ‐ capacités d'accueil et taux d'utilisation
Année scolaire 2012/2013
Capacités d'accueil Taux d'utilisation (%)
Maçonnerie
Carrelage
Charpente
CAP
459
BAC PRO
105
125
120 120
TOTAL
564
CAP
76,5
125
240
73,6
82,5
BAC PRO
72,4
TOTAL
75,7
79,2
73,6
80,8
Couverture
Electricité
Plomberie
Chauffage
174
258 149
181
39 273
Menuiserie
Métallerie
Plâtrerie
Peinture
389
144
378
30
114
269 129
174
407
81,0
68,2
181
312
74,6
59,0
62,4
81,0
66,1
70,0
74,6
68,6
767
174
66,3
68,8
114
398
62,3
81,0
82,0
33,3
74,1
62,6
78,3
62,3
80,2
TOTAL 2 272 1 184 3 456 73,2 74,0 73,5
Focus sur les BTS ‐ année scolaire 2012/2013 Effectif 1ère année
Capacités d'accueil
Taux d'utilisation (%)
Fluides‐énergies‐environnement option A, génie sanitaire et thermique
Fluides‐énergies‐environnement option B, génie climatique
1556
1558
10097
Fluides‐énergies‐environnement option C, génie frigorifique
Fluides‐énergies‐environnement option D, maintenance et gestion des systèmes
Systèmes constructifs bois et habitat
Construction métalliques
1511
15n.r.
1534
n.r.n.r.
100
Charpente ‐ couverture
Enveloppe du bâtiment ‐ façades, étanchéité
Domotique
Aménagement‐finitions
1310
1010
3113
3015
Encadrement de chantier
TOTAL
98
311
90
13010010387109
1 ‐ Formation initiale : la nécessaire revitalisation de la pyramide des âges
Globalement, on constate que le nom‐bres de jeunes sortis de l'appareil de for‐mation initiale à la fin de l'année scolaire2012/2013, soit 2 336, ne suffit pas àcouvrir les besoins de recrutement entermes de revitalisation de la pyramidedes âges des effectifs en place ; ces be‐soins ne seraient couverts qu'à hauteurde 81 %. En ce qui concerne les jeunes sortis avecun diplôme, on constate un contraste en‐tre les niveaux V et IV. En effet, alors queles besoins au niveau IV seraient large‐ment couverts, ce n'est pas le cas au ni‐veau V où à peine les deux tiers des be‐
soins seraient couverts.D'un métier à l'autre, on remarque queles flux de sortie de l'appareil de forma‐tion initiale sont supérieurs aux besoinsen carrelage (au niveau V mais pas au ni‐veau IV), en charpente (au niveau IV no‐tamment) et surtout en chauffage (au ni‐veau V et plus encore au niveau IV). Enrevanche, le déficit de jeunes formés esttrès marqué en maçonnerie (au niveau Vparticulièrement), couverture et plâtrerie(au niveau IV surtout).
Si l'on fait l'évaluation globale du disposi‐tif de formation initiale sur l'année sco‐
laire 2012/2013 (voir tableau page sui‐vante), on note que les besoins annuelsde recrutement de jeunes qualifiés pour‐raient globalement être satisfaits (sansdistinction entre les niveaux de diplôme)si les capacités d'accueil étaient totale‐ment utilisées, avec un taux de réussiteaux examens de 80 % minimum. Néan‐moins, les situations varient d'un métierà l'autre ; le déficit persisterait en effet enmaçonnerie, en plâtrerie et surtout encouverture et il apparaît également enélectricité.
45
Les indicateurs de formationLes besoins en formation à l'horizon 2017
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
Source : UCF‐CI BTP ‐ CCCA‐BTP / Rectorat Académie de Rennes ‐ Cellule Economique de Bretagne
Les besoins annuels de recrutement de jeunes qualifiés à l'horizon 2017 ‐ taux actuel de couverture par l'appareil de formation
Sorties 2013 vers la vie active Besoins annuels de jeunes
Maçonnerie
Carrelage
Charpente
formés
357
diplômés V
223
124
200
104
109
diplômés IV
107
TOTAL
797
8
64
83
129
dont qualifiés
550
très qualifiés
110
50
93
24
13
Couverture
Electricité
Plomberie
Chauffage
120
193
78
92
104
285
91
149
Menuiserie
Métallerie
Plâtrerie
Peinture
437
90
145
61
97
329
76
152
22
89
254
281
10
130
143
96
171
209
40
49
94
70
32
14
255
21
439
101
6
143
185
371
318
66
65
28
124
254
30
72
TOTAL 2 336 1 280 855 2 879 1 999 477
Taux de couverture des besoins (%)
TOTAL
44,8
dont qualifiés
40,5
149,4
155,0
208,0
117,2
très qualifiés
97,3
33,3
492,3
47,2
68,7
45,6
44,0
72,7
296,9
96,8
212,9
55,0
181,6
31,3
928,6
99,5
89,1
45,6
92,4
52,4
88,7
61,3
59,8
392,3
75,0
20,0
198,6
81,1 64,0 179,2
46
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
Evaluation globale du dispositif de formation initiale ‐ année scolaire 2012/2013
Les entrées en formation Les sorties vers la vie activeBesoins annuelsde recrutement
Couverture des besoins
capacités entréesaccueil1è année
actuelles1è année
taux sortiesremplissage1è annnée
actuellesformés
sorties sortiesactuellesdiplômés
optimiséesdiplômés
besoins annuelsjeunes qualifiés
tauxactuel
taux optimisé
Maçonnerie
Carrelage
Charpente
Menuiserie
669
167
513
124
279
875
218
656
Electricité
Plomberie
Chauffage
Métallerie
452
196
302
150
357
204
249
127
77
74
357
124
78
75
200
437
330
112
460
141
173
400
244
569
67
77
193
104
70
62
285
90
181
101
242
129
279
82
380
145
660
74
50,0
151,4
106
383
163,2
104,4
69,7
190,5
230,2
148,6
258
126
70,2
80,2
84
94
332,1
87,2
93,8
102,4
452,4
154,3
Couverture
Plâtrerie
Peinture
TOTAL
204
128
165
80
488
4 019
389
2 973
81
63
120
97
80
74
329
2 336
100
82
130
114
295
2 135
381
2 935
211
154
47,4
53,2
326
2 476
90,5
72,7
61,6
74,0
116,9
118,5
source : UCF/CI‐BTP ‐ CCCA‐BTP ‐ Estimation Cellule Economique de Bretagne
Capacité d'accueil en 1ère annéeEstimation des possibilités pédagogiques d'accueil en 1ère année des sections ou classes en fonctionnement, réalisée à partir d'informations du Rectorat d'Aca‐démie pour la voie scolaire, des CFA pour l'apprentissage
Entrées actuelles en 1ère année Nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale, augmenté du nombre de contrats de professionnalisation et de CFP(titre homologué de l'AFPA)
Taux de remplissageEntrées actuelles en 1ère année de formation rapportées aux capacités d'accueil des sections ou classes en fonctionnement
Sorties actuelles de diplômés vers la vie active Effectifs de diplômés sortant de formation par la voie scolaire, l'apprentissage, l'AFPA pour les moins de 25 ans, les contrats de professionnalisation, déductionfaite d'une estimation (source : DEP, CCCA‐BTP) de la rétention de l'appareil de formation (poursuite d'études, passage dans une classe de même niveau, redou‐blement)
Sorties optimisées de diplômés vers la vie activeEffectif maximal de diplômés que l'on obtiendrait avec des capacités d'accueil remplies à 100 % et un taux de réussite à l'examen de 80 % minimum
Besoin annuel de recrutement en jeunes qualifiés Besoin annuel de jeunes qualifiés < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le BTP, permettant une revitalisation de la pyramide des âges et calculé en fonction desperspectives d'évolution de l'activité à l'horizon 2017
Taux de couvertureactuel : sorties actuelles de diplômés vers la vie active rapportées au besoin de recrutement en jeunes qualifiésoptimisé : sorties maximales de diplômés vers la vie active rapportées au besoin de recrutement en jeunes qualifiés
2 ‐ Formation continue : l'impact des marchés de la construction durable
A l'horizon 2017, les emplois de produc‐tion seront de plus en plus impactés parles chantiers en construction durable(performance énergétique et qualité envi‐ronnementale), en lien avec, d'une part,l'entrée en vigueur généralisée de la RT2012 depuis le 1er janvier 2013 sur lesmarchés de la construction neuve et,
d'autre part, la nécessité de procéder àdes rénovations lourdes pour réduire lesconsommations d'énergie sur le parc debâtiments existants, ces consommationsdevant être réduites de 38 % à l'horizon2020. C'est ainsi que 41 764 emplois se‐ront nécessaires en 2017 pour réaliser lestravaux liés à la performance énergétique
et qualité environnementale, contre23 931 en 2012. Le différentiel est de17 833 emplois, qui seront à former pro‐gressivement d'ici 2017, soit par des sta‐ges de formation continue, soit eninterne dans l'entreprise via le personneldéjà formé.
47
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
Les besoins en formation continue à l'horizon 2017 en lien avec la montée en régime de la construction durable (PEQE)
EMPLOIS DE PRODUCTION 2012 EMPLOIS DE PRODUCTION 2017 Besoin enformationcontinue2012‐2017
Maçon
Carreleur
Menuisier‐Charpentier
TOUS TRAVAUX
17 268
DONT PEQE
5 554
2 829
10 208
707
6 429
Part PEQE
32,2
TOUS TRAVAUX
17 893
25,0
63,0
2 931
10 578
DONT PEQE
10 773
Part PEQE
60,2
1 347
10 062
46,0
95,1
5 219
640
3 633
Couvreur
Plâtrier
Métallier
Plombier‐Chauffagiste
4 229
3 467
2 016
1 380
2 375
6 667
910
2 548
Electricien
Peintre
Autres
TOTAL
7 997
6 846
2 450
1 473
1 387
63 273
464
23 931
47,7
39,8
4 382
3 593
38,3
38,2
2 461
6 909
3 245
2 610
74,1
72,6
1 509
4 279
61,3
61,9
30,6
21,5
8 286
7 094
33,5
37,8
1 438
65 565
4 348
2 686
52,5
37,9
905
41 764
62,9
63,7
1 229
1 230
599
1 731
1 898
1 213
441
17 833
PEQE : Performance Energétique et Qualité Environnementale source : estimation Cellule Economique de Bretagne
Fiches récapitulatives par groupe métierAnalyse par groupe métier
.
49
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
La relation emploi‐formation est présentée sous forme de fiche par groupe métier, regroupant différents indicateurs d'emploi et deformation :‐ effectifs en place‐ flux d'entrée et de sortie de l'appareil de production (estimation)‐ effectifs en formation‐ flux d'entrée et de sortie de l'appareil de formation‐ recrutement et besoins en jeunes qualifiés à l'horizon 2017
Pages‐ Maçonnerie & connexes 51‐ Carrelage 55‐ Charpente Bois 59‐ Menuiserie 63‐ Électricité 67‐ Plomberie‐Chauffage 71‐ Métallerie 75‐ Couverture 79‐ Plâtrerie 83‐ Peinture 87
L'appareil de production : 3 987 établissements et 16 501 salariés (codes NAF : 41.20A, 41.20B, 43.99C, 43.99D)
Le personnel de production : 9 603 maçons et tailleurs de pierre au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)
Les mouvements de main d'oeuvre au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)
Maçonnerie & connexesmaçons, tailleurs de pierre
51
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
L'emploi
42,6%
46,6%
10,8%
1 699 artisans travaillant seul*
1 856 entreprises artisanales (1‐9 salariés)
432 PME (≥ 10 salariés)≥ 20 salariés
10 à 19 salariés
6 à 9 salariés
1 à 5 salariés
0 salarié*
172
260
356
1 500
1 699
Répartition des établissements par taille d'effectifs
Source : ACOSS‐URSSAF au 31.12.2012 sauf pour les établissements 0 salarié (INSEE SIRENE au 31.12.2011)
effectifs salariés
16 501
41.20A : 2 704
41.20B : 2 627
43.99C : 10 299
43.99D : 871
60 ans et +
55‐59 ans
50‐54 ans
45‐49 ans
40‐44 ans
35‐39 ans
30‐34 ans
25‐29 ans
‐ 25 ans
81
629
990
1 089
1 126
1 200
1 380
1 672
1 436
2011
2007
Evolution de la pyramide des âges
02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
0
2 000
4 000
6 000
8 000
10 000
12 000
Evolution des stocks
Taux de recrutement externe : rapport des premiers entrants sur les effectifs en place
Effectifs en place
9 603
Taux de rotation :rapport des (entrées + sorties) / 2 sur effectifs en place
< 25 ans
< 25 ans
> 25 ans
> 25 ans
Entrées
622 1 646 2 268
Age moyen : 37 ans
< 25 ans : 15,0 %
peu qualifiés : 26,8 %
qualifiés : 40,8 %
très qualifiés : 32,4 %
Taux de recrutement externe
8,9 %
Taux de rotation
23,3 %
Sorties
465 1 734 2 199
dont 1er entrants
361 495 856
1ère Année Terminale
●
CENTRES DE FORMATION&
SPÉCIALITÉS
CAP Maçon
Capa
cité
d'accueil
Effectif
Capa
cité
d'accueil
Effectif
22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin22 ‐ LP Quintin (Jean Monnet)22 ‐ EREA Taden (Beauregard)29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper
7515
565
860
656
7515
627
845
439
29 ‐ LP Brest (Dupuy de Lôme)29 ‐ LP Pleyben (du Bâtiment)35 ‐ Bâtiment CFA Ille‐et‐Vilaine, Saint‐Grégoire35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Fougères35 ‐ CFA Compagnons du Devoir, Rennes35 ‐ EREA, Rennes35 ‐ LP Redon (Beaumont)35 ‐ LT Rennes (Mendès France)
1530
1121
6024
5119
15 9
7536
4532
8 71515
119
248
147
1515
47
56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes56 ‐ EREA Ploemeur (Les Pins)
● CAP Constructeur en béton armé du Bâtiment22 ‐ LP Saint Brieuc (Freyssinet)29 ‐ LP Pleyben (du Bâtiment)35 ‐ CFA Bâtiment Ille‐et‐Vilaine, Saint‐Grégoire
608
486
758
525
24 18
15 9
1215
96
30 19
● CAP Tailleur de pierre, marbrier du bâtiment et de la décoration22 ‐ LP Quintin (Jean Monnet)35 ‐ CFA Unicem, Louvigné du Désert
12 1215 7
12 1330 20
● CAP
■ Bac Pro
▲ BP
La formation initiale en BretagneAnnée scolaire 2012‐2013 (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
52
1ère Année Terminale
■
CENTRES DE FORMATION&
SPÉCIALITÉS
Bac Pro Technicien du Bâtiment : organisation et réalisation du gros oeuvre
Capa
cité
d'accueil
Effectif
Capa
cité
d'accueil
Effectif
22 ‐ LP Quintin (Jean Monnet)29 ‐ LP Brest (Dupuy de Lôme)
1515
29 ‐ LP Pleyben (du Bâtiment)29 ‐ LPP Landerneau (St Joseph)
1515
1010
1515
1213
1515
6796
35 ‐ LPP Montauban de Bretagne35 ‐ LT Rennes (Mendès France) 3056 ‐ LP Pontivy (du Blavet) 15
▲ BP Maçon22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin 1529 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper35 ‐ Bâtiment CFA Ille‐et‐Vilaine, Saint‐Grégoire
3015
268
155 15
8153
12 152212
1515
151111
▲
35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Fougères56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes
1515
BP Métiers de la pierre35 ‐ CFA Unicem, Louvigné du Désert 15
1514
1530
1024
10 15 14
Les indicateurs : le remplissage des capacités d'accueil
Diplômes Effectif1ère année
Capacitéd'accueil
Taux de remplissage
CAPBac ProBTN
352 45976‐
105‐
77%72%‐
BTBPBTSTOTAL
‐85
‐105
‐513
‐669
‐81%‐
77%
* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation
Formation initiale ‐ flux d'entrée et de sortie
Avec le développement du niveau IV, les jeunes restent plus longtemps en formation. Aprèsl'examen de fin d'année, pour apprécier le nombre de sortants par formation, il faut déduirede l'effectif en année terminale, les redoublants et ceux qui prolongent leurs études par uneformation de même niveau ou d'un niveau supérieur.
Entrées 1ère année*
MaçonnerieCAP352
Bac Pro76
Sorties de formation initialeTotal sortants
311 dont diplômés V
203dont diplômés IV
95
Brest
Quimper
Ploemeur
VannesRedon
St‐Brieuc
Rennes
Montauban
Fougères
Louvigné du DésertTaden
St Grégoire
Plérin
Quintin
Landerneau
Pleyben
Pontivy
La formation initiale en Bretagne (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
53
* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation
Effectifs totaux en formation (inscrits au 31 décembre)
(en nombre) CAP Bac Pro BTN BP BTS MC
2010/2011
2011/2012
2012/2013
709
652
198
225
708 205
‐
‐
197
189
‐ 172
‐
‐
‐
‐
‐ ‐
Réussite au examens (inscrits au 31 décembre)
(en %)
2009/2010
CAP
83
Bac Pro
93
2010/2011
2011/2012
NOTA : 74 % de réussite pour les BEP en 2009/2010 (dernière année d'existence)
90
86
86
85
BTN
‐
BP
69
BTS
‐
MC
‐
‐
‐
66
81
‐
‐
‐
‐
1104
1066
1085
Combien de jeunes se dirigent vers la vie active ?
Sorties actuelles Sorties optimisées (1)
Sortants
dont diplômés V
dont diplômés IV
(1) Chiffre théorique correspondant à un taux de remplissage des capacités d'accueil de 100 % et un taux de réussite à l'examen de 80 % minimum
357
223
493
308
107 152
Sorties actuelles de formés vers la vie active : effectif en année terminale de formés par la voie scolaire, l'apprentissage, les contrats de professionnalisation, les formations demandeurs d'emploi (AFPA) entrant dans la vie active c'est à dire déduction faite d'une estimation (source : DEP, CCCA‐BTP) des poursuites d'études et redoublements
Les sorties de diplômés couvrent tout juste les besoins annuels de la profession en jeunes qualifiés de niveau IV et moins de 41 % de besoins en jeunes quali‐
fiés de niveau V. On note que le dispositif de formation n'était pas pleinement utilisé à la rentrée 2012‐2013 (77 % des capacités d'accueil). Ce dispositif ap‐
paraît bien dimensionné pour le niveau IV mais pour le niveau V, il ne l'est pas puisque même s'il était pleinement utilisé à ce niveau, les besoins annuels de
la profession ne seraient couverts qu'à 56 %.
Le diagnostic
Le recrutement actuel de jeunes et les besoins en jeunes qualifiés à l'horizon 2017
Recrutement actuel Besoin annuel de jeunes qualifiés
Maçonnerie
Recrutement actuel de jeunes dans le bâtiment
de jeunes
361
niveau V
550
niveau IV
110
Flux annuel de jeunes < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, toutes qualifications confondues Besoin annuel de recrutement en jeunes qualifiés Besoin annuel de jeunes qualifiés < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, permettant une revitalisation de la pyramide des âges et calculé en fonction des perspectives d'évolution de l'activité à l'horizon 2017
Titres Professionnels de l'AFPA (année 2012)
NIVEAU V Intitulé du titre
Sortants (en nombre)
‐25 ans +25 ans TOTAL
Sortants diplômés (en nombre)
‐25 ans +25 ans
Maçonnerie
‐ Coffreur bancheur option Bâtiment
‐ Maçon
9
79
‐ Maçon du bâti ancien 10
15
73
24
152
29 39
1
21
9
45
3 17
TOTAL
10
66
20
En 2012/2013, les effectifs en CAP ont progressé de 8,6 % par
rapport à l'année précédente alors qu'une baisse est enregis‐
trée en BAC PRO comme en BP (de l'orde de ‐9 %). Au total, le
nombre de jeunes en formation est passé de 1 066 à 1 085,
soit une hausse de 2 %.
A la fin de l'année scolaire 2011/2012, Les taux de réussite
aux examens ont été moins bons que les années précédentes
en CAP et BAC PRO ; c'est l'inverse en BP.
54
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
Emplois de production
17 268
17 893
Performance énergétiqueet qualité
environnementale
5 554
10 773
Non résidentiel
3 372 2 945
1 233 2 650
Logement
6 261 6 877
3 428 6 877
Non résidentiel
3 070 3 155
628 858
Construction neuve
9 633 9 822
4 661 9 527
Entretien‐rénovation
7 635 8 071
893 1 246
Au total, le nombre d’emplois de production nécessaire en maçonnerie devrait peu augmenter à l’horizon 2017 par rapport à 2012 (de l'ordre de
4 %). La part d’emplois liés à la performance énergétique et la qualité environnementale devrait, en revanche, croître sensiblement pour attein‐
dre 60 % en 2017 (contre 32 % en 2012).
L’essentiel des emplois concernés par ces travaux (88 %) est lié au marché de la construction neuve, principalement celui du logement.
Les maçons devraient rester peu impactés par le marché de la rénovation énergétique des logements existants ; leur intervention sur ce marché
devrait se faire surtout en matière d’isolation extérieure.
Les besoins en emploi à l'horizon 2017
(source : estimation Cellule Economique de Bretagne)
Logement
4 565 4 916
265 388
Maçon
⇰besoins
en formation
continue
5 219
Isolation des parois opaques, vitrées et toitures
(148 → 240 emplois)
‐ Isolation extérieure (148 → 240 emplois)
Equipements utilisant des EnR
(117 → 148 emplois)
‐ Bois énergie (117 → 148 emplois)
L'appareil de production : 1 036 établissements et 2 432 salariés (code NAF : 43.33Z)
Le personnel de production : 1 471 carreleurs au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)
Les mouvements de main d'oeuvre au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)
Carrelagecarreleur
55
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
L'emploi
54,4%39,2%
6,4%
564 artisans travaillant seul*
406 entreprises artisanales (1‐9 salariés)
66 PME (≥ 10 salariés)≥ 20 salariés
10 à 19 salariés
6 à 9 salariés
1 à 5 salariés
0 salarié*
23
43
61
345
564
Répartition des établissements par taille d'éffectifs
Source : ACOSS‐URSSAF au 31.12.2012 sauf pour les établissements 0 salarié (INSEE SIRENE au 31.12.2011)
60 ans et +
55‐59 ans
50‐54 ans
45‐49 ans
40‐44 ans
35‐39 ans
30‐34 ans
25‐29 ans
‐ 25 ans
13
130
163
141
119
170
173
287
275
2011
2007
Evolution de la pyramide des âges
02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
0
300
600
900
1 200
1 500
1 800
Evolution des stocks
Taux de recrutement externe : rapport des premiers entrants sur les effectifs en place
Effectifs en place
1 471
Taux de rotation :rapport des (entrées + sorties) / 2 sur effectifs en place
< 25 ans
< 25 ans
> 25 ans
> 25 ans
Entrées
82 191 273
Age moyen : 36,6 ans
< 25 ans : 18,7 %
peu qualifiés : 19,0 %
qualifiés : 40,0 %
très qualifiés : 41,0 %
Taux de recrutement externe
7,3 %
Taux de rotation
20,8 %
Sorties
85 255 340
dont 1er entrants
46 62 108
effectifs salariés
2 432
1ère Année Terminale
●
CENTRES DE FORMATION&
SPÉCIALITÉS
CAP Carrelage mosaïste
Capa
cité
d'accueil
Effectif
Capa
cité
d'accueil
Effectif
22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper29 ‐ LP Pleyben (du Bâtiment)35 ‐ Bâtiment CFA Ille et Vilaine, Saint‐Grégoire
3030
1721
1515
1210
3030
2222
1515
1115
35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Fougères35 ‐ EREA, Rennes56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes
128
109
15 13
128
107
30 26
● CAP▲ BP
La formation initiale en BretagneAnnée scolaire 2012‐2013 (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
56
1ère Année Terminale
▲
CENTRES DE FORMATION&
SPÉCIALITÉS
BP Carreleur mosaïste
Capa
cité
d'accueil
Effectif
Capa
cité
d'accueil
Effectif
29 ‐ LP Pleyben (du Bâtiment)35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Fougères
1512
56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes 15
128
15
12
10
Les indicateurs : le remplissage des capacités d'accueil
Diplômes Effectif1ère année
Capacitéd'accueil
Taux de remplissage
CAPBac ProBTN
92 125‐‐
‐‐
74%‐‐
BTBPBTSTOTAL
‐32
‐42
‐124
‐167
‐76%‐
74%
* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation
Formation initiale ‐ flux d'entrée et de sortie
Avec le développement du niveau IV, les jeunes restent plus longtemps en formation. Aprèsl'examen de fin d'année, pour apprécier le nombre de sortants par formation, il faut déduirede l'effectif en année terminale, les redoublants et ceux qui prolongent leurs études par uneformation de même niveau ou d'un niveau supérieur.
Entrées 1ère année*
CarrelageCAP92
Bac Pro‐
Sorties de formation initialeTotal sortants
119 dont diplômés V
100dont diplômés IV
8
Quimper
Vannes
Rennes
Saint‐Grégoire
Fougères
Plérin
Pleyben
La formation initiale en Bretagne (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
57
* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation
Effectifs totaux en formation (inscrits au 31 décembre)
(en nombre) CAP Bac Pro BTN BP BTS MC
2010/2011
2011/2012
2012/2013
189
199
‐
‐
205 ‐
‐
‐
42
33
‐ 42
‐
‐
‐
‐
‐ ‐
Réussite au examens (inscrits au 31 décembre)
(en %)
2009/2010
CAP
87
Bac Pro
‐
2010/2011
2011/2012
98
88
‐
‐
BTN
‐
BP
88
BTS
‐
MC
‐
‐
‐
74
78
‐
‐
‐
‐
Combien de jeunes se dirigent vers la vie active ?
Sorties actuelles Sorties optimisées (1)
Sortants
dont diplômés V
dont diplômés IV
(1) Chiffre théorique correspondant à un taux de remplissage des capacités d'accueil de 100 % et un taux de réussite à l'examen de 80 % minimum
124
104
155
129
8 12
Sorties actuelles de formés vers la vie active : effectif en année terminale de formés par la voie scolaire, l'apprentissage, les contrats de professionnalisation, les formations demandeurs d'emploi (AFPA) entrant dans la vie active c'est à dire déduction faite d'une estimation (source : DEP, CCCA‐BTP) des poursuites d'études et redoublements
Les sorties actuelles de diplômés couvrent bien les besoins annuels de la profession en jeunes qualifiés de niveau V, mais seulement le tiers des besoins au ni‐
veau IV. On note que les capacités d'accueil ont été sous‐utilisées en 2012‐2013 (à 74 % globalement). Le dispositif de formation initiale, s'il était pleinement
utilisé, permettrait de couvrir largement les besoins au niveau V mais seulement la moitié, au niveau IV. Autrement dit, ce dispositif apparaît un peu surdi‐
mensionné au niveau V et sous‐dimensionné au niveau IV.
Le diagnostic
Le recrutement actuel de jeunes et les besoins en jeunes qualifiés à l'horizon 2017
Recrutement actuel Besoin annuel de jeunes qualifiés
Carrelage
Recrutement actuel de jeunes dans le bâtiment
de jeunes
46
niveau V
50
niveau IV
24
Flux annuel de jeunes < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, toutes qualifications confondues Besoin annuel de recrutement en jeunes qualifiés Besoin annuel de jeunes qualifiés < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, permettant une revitalisation de la pyramide des âges et calculé en fonction des perspectives d'évolution de l'activité à l'horizon 2017
Titres Professionnels de l'AFPA (année 2012)
NIVEAU V Intitulé du titre
Sortants (en nombre)
‐25 ans +25 ans TOTAL
Sortants diplômés (en nombre)
‐25 ans +25 ans
Carrelage ‐ Carreleur 26 48 74 13 39
TOTAL
52
Les effectifs en formation ont augmenté en 2012/2013 par
rapport aux années précédentes. Sur la dernière année, le
nombre de jeunes en formation est passé de 232 à 247, soit
une hausse de 6 %. La progression des effectifs est constante
sur les trois dernières années en CAP.
Au niveau V, le taux de réussite aux examens a été moins bon
à la fin de l'année 2011/2012 que l'année précédente ; au ni‐
veau IV, il s'est amélioré.
58
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
Emplois de production
2 829
2 931
Performance énergétiqueet qualité
environnementale
707
1 347
Non résidentiel
328 270
105 222
Logement
844 937
462 937
Non résidentiel
682 691
140 188
Construction neuve
1 172 1 207
567 1 159
Entretien‐rénovation
1 657 1 724
140 188
Au total, le nombre d’emplois de production nécessaire en carrelage et pose de revêtements de sol devrait peu augmenter à l’horizon 2017 (+
4 %). La part d’emplois liés à la performance énergétique et la qualité environnementale devrait croître, en revanche, assez sensiblement, pas‐
sant de 25 % en 2012 à 46 % en 2017.
La plupart des emplois concernés par ces travaux sont liés au marché de la construction neuve, principalement dans le secteur du logement. Au‐
trement dit, ce métier n’est pas impacté par le marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants.
Les besoins en emploi à l'horizon 2017
(source : estimation Cellule Economique de Bretagne)
Logement
975 1 033
0 0
Carreleur ‐ Solier
⇰besoins
en formation
continue
640
L'appareil de production : 374 établissements et 1 742 salariés (codes NAF : 43.91A)
Le personnel de production : 1 718 charpentiers au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)
Les mouvements de main d'oeuvre au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)
Charpente boischarpentiers
59
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
L'emploi
36,9%
47,6%
15,5%
138 artisans travaillant seul*
178 entreprises artisanales (1‐9 salariés)
58 PME (≥ 10 salariés)≥ 20 salariés
10 à 19 salariés
6 à 9 salariés
1 à 5 salariés
0 salarié*
19
39
36
142
138
Répartition des établissements par taille d'effectifs
Source : ACOSS‐URSSAF au 31.12.2012 sauf pour les établissements 0 salarié (INSEE SIRENE au 31.12.2011)
60 ans et +
55‐59 ans
50‐54 ans
45‐49 ans
40‐44 ans
35‐39 ans
30‐34 ans
25‐29 ans
‐ 25 ans
12
100
157
165
186
196
245
337
320
2011
2007
Evolution de la pyramide des âges
02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
0200400600800
1 0001 2001 4001 6001 800
Evolution des stocks
Taux de recrutement externe : rapport des premiers entrants sur les effectifs en place
Effectifs en place
1 718
Taux de rotation :rapport des (entrées + sorties) / 2 sur effectifs en place
< 25 ans
< 25 ans
> 25 ans
> 25 ans
Entrées
156 200 356
Age moyen : 35,6 ans
< 25 ans : 18,6 %
peu qualifiés : 24,4 %
qualifiés : 43,2 %
très qualifiés : 32,4 %
Taux de recrutement externe
9,4 %
Taux de rotation
18,8 %
Sorties
74 216 290
dont 1er entrants
89 72 161
effectifs salariés
1 742
1ère Année Terminale
●
CENTRES DE FORMATION&
SPÉCIALITÉS
CAP Charpentier bois
Capa
cité
d'accueil
Effectif
Capa
cité
d'accueil
Effectif
22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin29 ‐ LP Pleyben (du Bâtiment)35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Fougères35 ‐ CFA Compagnons du Devoir, annexe Rennes
15 72424
2124
1515
124
3624
3011
56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes56 ‐ LP Pontivy (du Blavet)
● CAP Constructeur bois35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Fougères35 ‐ LP Dol de Bretagne (A. Pellé)56 ‐ LP Pontivy (du Blavet)56 ‐ LPP Vannes (St Joseph)
15 13 4515
3612
12 81515
1115
1412
86
1515
119
▼ BTS Charpente ‐ couverture35 ‐ LT Rennes (Mendès‐France) 10 13
● CAP■ Bac Pro▲ BP▼ BTS
La formation initiale en BretagneAnnée scolaire 2012‐2013 (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
60
1ère Année Terminale
■
CENTRES DE FORMATION&
SPÉCIALITÉS
Bac Pro Technicien constructeur bois
Capa
cité
d'accueil
Effectif
Capa
cité
d'accueil
Effectif
22 ‐ LP Quintin (Jean Monnet)22 ‐ LTP St Brieuc (Lycée Sacré Coeur)
1515
29 ‐ LP Brest (Dupuy de Lôme)29 ‐ LP Pleyben (du Bâtiment)
1515
117
1515
1315
1515
182
1010
35 ‐ LP Dol de Bretagne (A. Pellé)35 ‐ LP Redon (Beaumont)
1515
35 ‐ LT Rennes (Mendès‐France)56 ‐ LPP Vannes (St Joseph)
1515
▲ BP Charpentier35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Fougères56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes
2415
913
1515
1215
1515
13131315
1410
1215
106
Les indicateurs : le remplissage des capacités d'accueil
Diplômes Effectif1ère année
Capacitéd'accueil
Taux de remplissage
CAPBac ProBTN
99 12095‐
120‐
83%79%‐
BTBPBTSTOTAL
‐24
‐39
13231
10289
‐62%130%80%
* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation
Formation initiale ‐ flux d'entrée et de sortie
Avec le développement du niveau IV, les jeunes restent plus longtemps en formation. Aprèsl'examen de fin d'année, pour apprécier le nombre de sortants par formation, il faut déduirede l'effectif en année terminale, les redoublants et ceux qui prolongent leurs études par uneformation de même niveau ou d'un niveau supérieur.
Entrées 1ère année*
CharpenteCAP99
Bac Pro95
Sorties de formation initialeTotal sortants
179 dont diplômés V
99dont diplômés IV
60
Brest
VannesRedon
St‐Brieuc
Rennes
Fougères
Dol de Bretagne
Plérin
QuintinPleyben
Pontivy
La formation initiale en Bretagne (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
61
* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation
Effectifs totaux en formation (inscrits au 31 décembre)
(en nombre) CAP Bac Pro BTN BP BTS MC
2010/2011
2011/2012
2012/2013
237
202
305
337
238 291
‐
‐
36
36
‐ 40
10
8
‐
13 ‐
Réussite au examens (inscrits au 31 décembre)
(en %)
2009/2010
CAP
81
Bac Pro
94
2010/2011
2011/2012
82
77
96
89
BTN
‐
BP
57
BTS
‐
MC
‐
‐
‐
60
88
‐
‐
‐
‐
Combien de jeunes se dirigent vers la vie active ?
Sorties actuelles Sorties optimisées (1)
Sortants
dont diplômés V
dont diplômés IV
(1) Chiffre théorique correspondant à un taux de remplissage des capacités d'accueil de 100 % et un taux de réussite à l'examen de 80 % minimum
200
109
279
151
64 93
Sorties actuelles de formés vers la vie active : effectif en année terminale de formés par la voie scolaire, l'apprentissage, les contrats de professionnalisation, les formations demandeurs d'emploi (AFPA) entrant dans la vie active c'est à dire déduction faite d'une estimation (source : DEP, CCCA‐BTP) des poursuites d'études et redoublements
Les sorties actuelles de diplômés couvrent bien les besoins de la profession tant au niveau V qu'au niveau IV. On note que les capacités d'accueil ont été un
peu sous‐utilisées en 2012‐2013 (à 80 % globalement). Au regard des besoins annuels estimés, ce dispositif apparaît un peu sur‐dimensionné, surtout au ni‐
veau IV.
Le diagnostic
Le recrutement actuel de jeunes et les besoins en jeunes qualifiés à l'horizon 2017
Recrutement actuel Besoin annuel de jeunes qualifiés
Charpente
Recrutement actuel de jeunes dans le bâtiment
de jeunes
89
niveau V
93
niveau IV
13
Flux annuel de jeunes < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, toutes qualifications confondues Besoin annuel de recrutement en jeunes qualifiés Besoin annuel de jeunes qualifiés < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, permettant une revitalisation de la pyramide des âges et calculé en fonction des perspectives d'évolution de l'activité à l'horizon 2017
Titres Professionnels de l'AFPA (année 2012)
NIVEAU V Intitulé du titre
Sortants (en nombre)
‐25 ans +25 ans TOTAL
Sortants diplômés (en nombre)
‐25 ans +25 ans
Charpente‐ Charpentier bois
‐ Charpentier bois option maison ossature
7
0
17
3
24
3
4
‐
18
‐
TOTAL
22
‐
Au total, les effectifs en formation sont restés assez stables au
cours des trois dernières années, passant de 588 à 582. En
fait, sur la dernière année, ils ont évolué à la hausse dans la fi‐
lière CAP/BP (+17 %) alors qu'ils ont baissé dans la filière BAC
PRO/BTS (‐12 %).
Les résultats aux examens sont moins bons sur la dernière an‐
née que les années précédentes en CAP surtout mais aussi en
BAC PRO ; ils sont sensiblement meilleurs en BP.
62
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
Emplois de production
1 486
1 540
Performance énergétiqueet qualité
environnementale
608
1 190
Non résidentiel
448 400
178 360
Logement
619 696
339 696
Non résidentiel
196 204
40 55
Construction neuve
1 068 1 096
517 1 056
Entretien‐rénovation
418 444
91 134
Au total, le nombre d’emplois de production nécessaire en charpente devrait peu augmenter à l’horizon 2017 (+4 %). La part d’emplois liés à la
performance énergétique et la qualité environnementale devrait croître, en revanche, assez sensiblement, passant de 41 % en 2012 à 77 % en
2017.
L’essentiel des emplois concernés par ces travaux (89 %) est lié au marché de la construction neuve, principalement celui du logement.
Les charpentiers devraient rester peu impactés par le marché de la rénovation énergétique des logements existants ; leur intervention sur ce
marché devrait se faire surtout en matière d’isolation extérieure.
Les besoins en emploi à l'horizon 2017
(source : estimation Cellule Economique de Bretagne)
Logement
222 240
51 79
Charpentier
⇰besoins
en formation
continue
582
Isolation des parois opaques, vitrées et toitures
(51 → 79 emplois)
‐ Isolation extérieure (51 → 79 emplois)
L'appareil de production : 3 041 établissements et 6 820 salariés (codes NAF : 43.32A)
Le personnel de production : 6 135 menuisiers au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)
Les mouvements de main d'oeuvre au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)
MenuiserieMenuisiers
63
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
L'emploi
56,6%37,2%
6,2%
1 722 artisans travaillant seul*
1 130 entreprises artisanales (1‐9 salariés)
189 PME (≥ 10 salariés)≥ 20 salariés
10 à 19 salariés
6 à 9 salariés
1 à 5 salariés
0 salarié*
56
133
194
936
1 722
Répartition des établissements par taille d'effectifs
Source : ACOSS‐URSSAF au 31.12.2012 sauf pour les établissements 0 salarié (INSEE SIRENE au 31.12.2011)
60 ans et +
55‐59 ans
50‐54 ans
45‐49 ans
40‐44 ans
35‐39 ans
30‐34 ans
25‐29 ans
‐ 25 ans
27
382
665
731
750
697
833
1 136
914
2011
2007
Evolution de la pyramide des âges
02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
7 000
Evolution des stocks
Taux de recrutement externe : rapport des premiers entrants sur les effectifs en place
Effectifs en place
6 135
Taux de rotation :rapport des (entrées + sorties) / 2 sur effectifs en place
< 25 ans
< 25 ans
> 25 ans
> 25 ans
Entrées
434 712 1 146
Age moyen : 37 ans
< 25 ans : 14,9 %
peu qualifiés : 20,9 %
qualifiés : 44,2 %
très qualifiés : 34,9 %
Taux de recrutement externe
8,5 %
Taux de rotation
18,3 %
Sorties
293 804 1 097
dont 1er entrants
263 257 520
effectifs salariés
6 820
1ère Année Terminale
●
CENTRES DE FORMATION&
SPÉCIALITÉS
CAP Menuisier fabricant de menuiserie, mobilier et agencement
Capa
cité
d'accueil
Effectif
Capa
cité
d'accueil
Effectif
22 ‐ CFA Chambre des Métiers, Aucaleuc22 ‐ CFA Chambre des Métiers, Ploufragan22 ‐ LP Guingamp (Jules Verne)29 ‐ CFA Compagnons du Devoir, annexe de Brest
1212
58
1524
1217
1224
915
1524
1112
29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Fougères35 ‐ Bâtiment CFA Ille et Vilaine, St Grégoire35 ‐ CFA Chambre des Métiers, St Malo35 ‐ LP Dol de Bretagne (Alphonse Pellé)35 ‐ LP Redon (Beaumont)35 ‐ LP Rennes (Mendès France)35 ‐ LTP Cesson Sévigné (St Étienne)
1512
118
3012
265
12 104512
254
1212
710
1515
112
1212
68
1515
75
56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes56 ‐ LPP Priziac (St Michel)56 ‐ LPP Vannes (St Joseph)
● CAP Menuisier installateur22 ‐ CFA Chambre des Métiers, Aucaleuc22 ‐ CFA Chambre des Métiers, Ploufragan29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper
3015
258
3015
252
15 8
12 52430
1919
12 82430
1927
29 ‐ LP Pleyben (du Bâtiment)29 ‐ LP Plouhinec (Jean Moulin)35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Fougères35 ‐ Bâtiment CFA Ille et Vilaine, St Grégoire35 ‐ CFA Chambre des Métiers, St Malo56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes56 ‐ EREA Ploemeur (Les Pins)
15 71215
815
1515
59
1230
1020
1230
519
8 7
1230
915
8 6
▼ BTS Systèmes constructifs bois et habitat29 ‐ LP Brest (Dupuy de Lome) nr 15 nr 8
● CAP■ Bac Pro▲ BP▼ BTS✖ BT
La formation initiale en BretagneAnnée scolaire 2012‐2013 (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
64
1ère Année Terminale
■
CENTRES DE FORMATION&
SPÉCIALITÉS
Bac Pro Bois : Technicien menuisier‐agenceur
Capa
cité
d'accueil
Effectif
Capa
cité
d'accueil
Effectif
22 ‐ LP Quintin (Jean Monnet)22 ‐ LP St Brieuc (Freyssinet)
1524
22 ‐ LTP St Brieuc (Lycée Sacré Coeur)22 ‐ LP Tréguier (Joseph Savina)
1524
1122
1524
920
1524
13196
1529 ‐ LP Pleyben (du Bâtiment)29 ‐ LPP Landerneau (L'Elorn)
1530
29 ‐ LPP Landerneau (St Joseph)29 ‐ LP Plouhinec (Jean Moulin)
3015
35 ‐ LTP Cesson Sévigné (St Étienne)35 ‐ LP Dol de Bretagne (Alphonse Pellé)
3015
35 ‐ LP Redon (Beaumont)35 ‐ LP Rennes (Mendès France)
1515
1428
1530
1815
3030
9261922
2710
3015
1414
1515
29101410
35 ‐ LP Vitré (La Champagne)56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes
3015
56 ‐ LP Pontivy (Blavet)56 ‐ LP Port Louis (Julien Crozet)
1530
■
56 ‐ LPP Vannes (St Joseph) 15
Bac Pro Bois : Agencement de l'espace architectural29 ‐ LPP Landerneau (L'Elorn) 30
2112
3015
1119
1515
17141412
15 15
30
15
▲ BP Menuisier22 ‐ CFA Chambre des Métiers, Ploufragan29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper
2415
35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Fougères35 ‐ Bâtiment CFA Ille et Vilaine, St Grégoire
2415
56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes 30
1814
3630
2826
1912
2415
24 30
191122
✖ BT Agencement29 ‐ LGT Landerneau (l'Élorn) 12 12
Les indicateurs : le remplissage des capacités d'accueil
Diplômes Effectif1ère année
Capacitéd'accueil
Taux de remplissage
CAPBac ProBTN
259 389310‐
378‐
67%82%‐
BTBPBTSTOTAL
‐87
‐108
15671
nr
‐81%
* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation
Formation initiale ‐ flux d'entrée et de sortie
Avec le développement du niveau IV, les jeunes restent plus longtemps en formation. Aprèsl'examen de fin d'année, pour apprécier le nombre de sortants par formation, il faut déduirede l'effectif en année terminale, les redoublants et ceux qui prolongent leurs études par uneformation de même niveau ou d'un niveau supérieur.
Entrées 1ère année*
MenuiserieCAP259
Bac Pro310
Sorties de formation initialeTotal sortants
408 dont diplômés V
145dont diplômés IV
248
Brest
VannesRedon
St‐Brieuc
Rennes
Fougères
Dol de Bretagne
Guingamp
QuintinPleyben
Pontivy
Landerneau
Quimper
Plouhinec
Port‐LouisPloemeur
PriziacSt‐Grégoire
Cesson
Vitré
St‐Malo
Aucaleuc
Ploufragan
Tréguier
La formation initiale en Bretagne (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
65
* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation
Effectifs totaux en formation (inscrits au 31 décembre)
(en nombre) CAP Bac Pro BT BTN BP BTS
2010/2011
2011/2012
2012/2013
655
597
916
996
534 874
62
42
16
5
12 ‐
209
193
24
21
193 23
Réussite au examens (inscrits au 31 décembre)
(en %)
2009/2010
CAP
86
Bac Pro
94
2010/2011
2011/2012
NOTA : 76 % de réussite pour les BEP en 2009/2010 (dernière année d'existence)
86
84
84
87
BT
75
BTN
93
BP
68
BTS
100
62
93
100
60
70
75
67
85
MC
‐
‐
‐
1882
1854
1636
MC
‐
‐
‐
Combien de jeunes se dirigent vers la vie active ?
Sorties actuelles Sorties optimisées (1)
Sortants
dont diplômés V
dont diplômés IV
(1) Chiffre théorique correspondant à un taux de remplissage des capacités d'accueil de 100 % et un taux de réussite à l'examen de 80 % minimum
437
145
602
231
255 338
Sorties actuelles de formés vers la vie active : effectif en année terminale de formés par la voie scolaire, l'apprentissage, les contrats de professionnalisation, les formations demandeurs d'emploi (AFPA) entrant dans la vie active c'est à dire déduction faite d'une estimation (source : DEP, CCCA‐BTP) des poursuites d'études et redoublements
Les sorties actuelles de diplômés couvrent les besoins de la profession en jeunes qualifiés au niveau IV mais pas au niveau V (besoins couverts à 46 %). On
note que les capacités d'accueil n'ont pas été pleinement utilisées à la rentrée 2012‐2013, notamment en CAP (à 67 % seulement). Le dispositif de formation
initiale présente un décalage par rapport aux besoins estimés : au niveau V, il apparaît sous dimensionné puisque si les capacités d'accueil étaient pleinement
utilisées, les besoins ne seraient couverts qu'à 68 % ; au niveau IV, en revanche, il serait nettement sur‐dimensionné.
Le diagnostic
Le recrutement actuel de jeunes et les besoins en jeunes qualifiés à l'horizon 2017
Recrutement actuel Besoin annuel de jeunes qualifiés
Menuiserie
Recrutement actuel de jeunes dans le bâtiment
de jeunes
263
niveau V
318
niveau IV
65
Flux annuel de jeunes < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, toutes qualifications confondues Besoin annuel de recrutement en jeunes qualifiés Besoin annuel de jeunes qualifiés < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, permettant une revitalisation de la pyramide des âges et calculé en fonction des perspectives d'évolution de l'activité à l'horizon 2017
Titres Professionnels de l'AFPA (année 2012)
NIVEAU V Intitulé du titre
Sortants (en nombre)
‐25 ans +25 ans TOTAL
Sortants diplômés (en nombre)
‐25 ans +25 ans
Menuiserie
‐ Menuiserie d'agencement
‐ Poseur de menuiseries et d'aménagements intérieurs
20
14
‐ Poseur installateur de menuiseries fermetures et équipts 3
57
48
77
62
10 13
10
11
44
44
5 2
TOTAL
54
55
7
Les effectifs ont évolué à la baisse au cours des trois dernières
années ; sur la dernière année, leur nombre passe de 1 854 à
1 636, soit ‐12 %. La diminution est constante depuis trois ans
en CAP alors qu'en BAC PRO, le décrochage se fait sur la der‐
nière année. Le BT est également en perte de vitesse. Les ef‐
fectifs sont plus stables en BP et en BTS.
Les taux de réussite aux examens sont meilleurs sur la der‐
nière année sauf en CAP.
66
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
Emplois de production
8 722
9 038
Performance énergétiqueet qualité
environnementale
5 821
8 872
Non résidentiel
796 623
234 502
Logement
2 374 2 633
1 300 2 633
Non résidentiel
1 758 1 757
360 468
Construction neuve
3 170 3 256
1 534 3 135
Entretien‐rénovation
5 552 5 782
4 287 5 737
Au total, le nombre d’emplois de production nécessaire en menuiserie devrait peu augmenter à l’horizon 2017 (+4 %). En revanche, la part d’em‐
plois liés à la performance énergétique et la qualité environnementale, déjà importante en 2012, devrait continuer de croître, passant de 67 % en
2012 à 98 % en 2017.
Plus de la moitié (59 %) des emplois concernés par ce type de travaux sont liés au marché de la rénovation énergétique du parc de logements
existants, soit environ 5 300 ; ceux‐ci devant se répartir principalement entre le remplacement des menuiseries extérieures (77 % ‐ nombre d’em‐
plois concernés en augmentation de 28 % par rapport à 2012) et les travaux d’isolation intérieure (23 % ‐ nombre d’emplois concernés en aug‐
mentation de 61 %).
Les besoins en emploi à l'horizon 2017
(source : estimation Cellule Economique de Bretagne)
Logement
3 794 4 025
3 927 5 259
Menuisier
⇰besoins
en formation
continue
3 051
Isolation des parois opaques, vitrées et toitures
(3 927 → 5 259 emplois)
‐ Isolation intérieure (744 → 1 197 emplois)‐ Remplacement des mensuiseries extérieures (3 183 → 4 062 emplois)
L'appareil de production : 2 331 établissements et 7 826 salariés (codes NAF : 43.21A)
Le personnel de production : 3 515 électriciens au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)
Les mouvements de main d'oeuvre au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)
ElectricitéElectriciens
67
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
L'emploi
56,2%35,4%
8,5%
1 309 artisans travaillant seul*
825 entreprises artisanales (1‐9 salariés)
197 PME (≥ 10 salariés)≥ 20 salariés
10 à 19 salariés
6 à 9 salariés
1 à 5 salariés
0 salarié*
87
110
120
705
1 309
Répartition des établissements par taille d'effectifs
Source : ACOSS‐URSSAF au 31.12.2012 sauf pour les établissements 0 salarié (INSEE SIRENE au 31.12.2011)
60 ans et +
55‐59 ans
50‐54 ans
45‐49 ans
40‐44 ans
35‐39 ans
30‐34 ans
25‐29 ans
‐ 25 ans
24
251
343
369
404
440
547
638
499
2011
2007
Evolution de la pyramide des âges
02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
Evolution des stocks
Taux de recrutement externe : rapport des premiers entrants sur les effectifs en place
Effectifs en place
3 515
Taux de rotation :rapport des (entrées + sorties) / 2 sur effectifs en place
< 25 ans
< 25 ans
> 25 ans
> 25 ans
Entrées
261 399 660
Age moyen : 36,9 ans
< 25 ans : 14,2 %
peu qualifiés : 17,4 %
qualifiés : 42,2 %
très qualifiés : 40,4 %
Taux de recrutement externe
9,3 %
Taux de rotation
18,1 %
Sorties
148 464 612
dont 1er entrants
176 151 327
effectifs salariés
7 826
1ère Année Terminale
●
CENTRES DE FORMATION&
SPÉCIALITÉS
CAP Préparation et réalisation d'ouvrages électriques
Capa
cité
d'accueil
Effectif
Capa
cité
d'accueil
Effectif
22 ‐ CFA Chambre des Métiers, Aucaleuc22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper29 ‐ LP Brest (Dupuy de Lôme)
1230
819
3015
2213
1230
820
3015
198
29 ‐ LTP Brest (La Croix Rouge)35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Bruz35 ‐ Bâtiment CFA Ille et Vilaine, St Grégoire35 ‐ LP Dol de Bretagne (Alphonse Pellé)35 ‐ LP Vitré (La Champagne)56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes56 ‐ LPP Lorient (St Joseph)56 ‐ LPP Priziac (St Michel)
1524
916
3012
2310
1524
1021
3012
2310
1530
1025
3015
174
1545
934
3015
173
▼ BTS Domotique29 ‐ LP Quimper (Yves Thépot) 30 31 30 28
● CAP■ Bac Pro▲ BP▼ BTS★ MC
La formation initiale en BretagneAnnée scolaire 2012‐2013 (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
68
1ère Année Terminale
■
CENTRES DE FORMATION&
SPÉCIALITÉS
Bac Pro Electrotechnique énergie équipements communicants
Capa
cité
d'accueil
Effectif
Capa
cité
d'accueil
Effectif
29 ‐ LP Brest (Dupuy de Lôme)29 ‐ LPP Landerneau (St Joseph)
3030
35 ‐ Bâtiment CFA Ille et Vilaine, St Grégoire35 ‐ LP Vitré (La Champagne)
1515
1921
3015
1212
1515
2511148
56 ‐ CFA de la Ville de Lorient56 ‐ LPP Lorient (St Joseph)
1430
56 ‐ LP Pontivy (Blavet) 15
▲ BP Installations et équipements électriques29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper 1535 ‐ Bâtiment CFA Ille et Vilaine, St Grégoire56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes
1515
318
1430
10 15
10297
12 15127
1515
121212
★ MC Technicien en énergies renouvelables option A énergie électrique22 ‐ CFAI Plérin 7 7
Les indicateurs : le remplissage des capacités d'accueil
Diplômes Effectif1ère année
Capacitéd'accueil
Taux de remplissage
CAPBac ProBTN
176 25895‐
149‐
68%64%‐
BTBPBTSTOTAL
‐31
‐45
31333
30482
‐69%103%69%
* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation
Formation initiale ‐ flux d'entrée et de sortie
Avec le développement du niveau IV, les jeunes restent plus longtemps en formation. Aprèsl'examen de fin d'année, pour apprécier le nombre de sortants par formation, il faut déduirede l'effectif en année terminale, les redoublants et ceux qui prolongent leurs études par uneformation de même niveau ou d'un niveau supérieur.
Entrées 1ère année*
ElectricitéCAP176
Bac Pro95
Sorties de formation initialeTotal sortants
177 dont diplômés V
84dont diplômés IV
85
Brest
Quimper
Lorient
Vannes
Bruz
Aucaleuc
St Grégoire
PlérinLanderneau
Pontivy Vitré
Dol de Bretagne
Priziac
La formation initiale en Bretagne (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
69
* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation
Effectifs totaux en formation (inscrits au 31 décembre)
(en nombre) CAP Bac Pro BTN BP BTS MC
2010/2011
2011/2012
2012/2013
397
351
355
320
358 313
102
45
65
67
‐ 67
54
61
22
3
59 7
Réussite au examens (inscrits au 31 décembre)
(en %)
2009/2010
CAP
80
Bac Pro
91
2010/2011
2011/2012
NOTA : 97 % de réussite pour les BEP en 2009/2010 (dernière année d'existence)
88
84
86
83
BTN
82
BP
80
BTS
81
MC
‐
86
96
88
93
79
73
96
88
995
847
804
462
418
409
381
425 372
Combien de jeunes se dirigent vers la vie active ?
Sorties actuelles Sorties optimisées (1)
Sortants
dont diplômés V
dont diplômés IV
(1) Chiffre théorique correspondant à un taux de remplissage des capacités d'accueil de 100 % et un taux de réussite à l'examen de 80 % minimum
193
92
258
129
89 113
Sorties actuelles de formés vers la vie active : effectif en année terminale de formés par la voie scolaire, l'apprentissage, les contrats de professionnalisation, les formations demandeurs d'emploi (AFPA) entrant dans la vie active c'est à dire déduction faite d'une estimation (source : DEP, CCCA‐BTP) des poursuites d'études et redoublements
Les sorties actuelles de diplômés couvrent bien les besoins annuels de la profession en jeunes qualifiés de niveau IV, mais seulement 44 % des besoins au ni‐
veau V. On note que les capacités d'accueil ont été sous‐utlisées en 2012‐2013 (à 69 % globalement). Le dispositif actuel de formation initiale apparaît en
inadéquation avec les besoins estimés ; en effet, même pleinement utilisé, ce dispositif ne permettrait de couvrir que 62 % des besoins au niveau V et serait
donc sous‐dimensionné alors qu'au niveau IV, il se révèle un peu sur‐dimensionné.
Le diagnostic
Le recrutement actuel de jeunes et les besoins en jeunes qualifiés à l'horizon 2017
Recrutement actuel Besoin annuel de jeunes qualifiés
Electricité
Recrutement actuel de jeunes dans le bâtiment
de jeunes
176
niveau V
209
niveau IV
49
Flux annuel de jeunes < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, toutes qualifications confondues Besoin annuel de recrutement en jeunes qualifiés Besoin annuel de jeunes qualifiés < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, permettant une revitalisation de la pyramide des âges et calculé en fonction des perspectives d'évolution de l'activité à l'horizon 2017
Titres Professionnels de l'AFPA (année 2012)
NIVEAU V Intitulé du titre
Sortants (en nombre)
‐25 ans +25 ans TOTAL
Sortants diplômés (en nombre)
‐25 ans +25 ans
Electricité ‐ Electricien d'équipement 28 88 116 20 67
TOTAL
87
Au total, les effectifs en formation ont évolué à la baisse au
cours des trois dernières années, passant de 995 à 804, soit ‐
19 %. Ce sont principalement les effectifs en BTN et MC qui se
sont raréfiés. Sur la dernière année, la baisse est enrayée
dans la filière CAP/BP (+1,7 %) alors qu'elle persiste dans la fi‐
lière BAC PRO/BTS (‐2,4 %).
Les taux de réussite aux examens sont globalement très
bons ; ils ont un peu faibli toutefois la dernière année en CAP,
BAC PRO et BTS
70
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
Emplois de production
7 997
8 286
Performance énergétiqueet qualité
environnementale
2 450
4 348
Non résidentiel
1 493 1 395
615 1 267
Logement
1 684 1 874
922 1 874
Non résidentiel
2 761 2 834
565 771
Construction neuve
3 177 3 269
1 537 3 141
Entretien‐rénovation
4 820 5 017
913 1 207
Au total, le nombre d’emplois de production nécessaire en électricité devrait peu augmenter à l’horizon 2017 (+4 %). La part d’emplois liés à la
performance énergétique et la qualité environnementale devrait, en revanche, progresser sensiblement, passant de 31 % en 2012 à 52 % en
2017.
La plupart des emplois concernés par ces travaux sont liés au marché de la construction neuve. 10 % seulement des emplois sont liés au marché
de la rénovation énergétique des logements existants, soit un peu plus de 400, 70 % de ces emplois étant consacrés à l’installation d’équipe‐
ments de régulation et de ventilation et 30 % à l'installation d'équipements utilisant des EnR (surtout des pompes à chaleur).
Les besoins en emploi à l'horizon 2017
(source : estimation Cellule Economique de Bretagne)
Logement
2 059 2 183
348 436
Electricien
⇰besoins
en formation
continue
1 898
Equipements de régulation et ventilation
(238 → 304 emplois)
Equipements utilisant des EnR
(110 → 132 emplois)
‐ Photovoltaïque (35 → 45 emplois)‐ PAC (75 → 87 emplois)
L'appareil de production : 2 435 établissements et 7 609 salariés (codes NAF : 43.22A, 43.22B, 43.29A)
Le personnel de production : 2 159 plombiers et 1 225 chauffagistes au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)
Les mouvements de main d'oeuvre au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)
Plomberie-chauffageFumistes, monteurs instal. thermiques, isol. climatis., plombiers
71
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
L'emploi
52,3%39,0%
8,7%
1 273 artisans travaillant seul*
950 entreprises artisanales (1‐9 salariés)
212 PME (≥ 10 salariés)≥ 20 salariés
10 à 19 salariés
6 à 9 salariés
1 à 5 salariés
0 salarié*
95
117
149
801
1 273
Répartition des établissements par taille d'effectifs
Source : ACOSS‐URSSAF au 31.12.2012 sauf pour les établissements 0 salarié (INSEE SIRENE au 31.12.2011)
effectifs salariés
7 609
43.22A : 3 066
43.22B : 3 773
43.29A : 770
60 ans et +
55‐59 ans
50‐54 ans
45‐49 ans
40‐44 ans
35‐39 ans
30‐34 ans
25‐29 ans
‐ 25 ans
30
270
305
326
317
396
523
688
529
2011
2007
Evolution de la pyramide des âges
02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
Evolution des stocks
Taux de recrutement externe : rapport des premiers entrants sur les effectifs en place
Effectifs en place
3 384
Taux de rotation :rapport des (entrées + sorties) / 2 sur effectifs en place
< 25 ans
< 25 ans
> 25 ans
> 25 ans
Entrées
208 354 562
Age moyen : 36,2 ans (plombier)36,8 ans (chauffagiste)
< 25 ans : 15,6 %
peu qualifiés : 18,2 %
qualifiés : 40,8 %
très qualifiés : 41,0 %
Taux de recrutement externe
8,5 %
Taux de rotation
16,9 %
Sorties
134 449 583
dont 1er entrants
140 147 287
1ère Année Terminale
●
CENTRES DE FORMATION&
SPÉCIALITÉS
CAP Installateur sanitaire
Capa
cité
d'accueil
Effectif
Capa
cité
d'accueil
Effectif
22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin22 ‐ EREA Taden (Beauregard)29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper35 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, St Grégoire
308
157
3045
2239
458
427
6060
4050
56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes56 ‐ EREA Ploemeur (Les Pins)56 ‐ LPP Lorient (St Joseph)56 ‐ LP Pontivy (Blavet)
● CAP Installateur thermique22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper
308
255
1515
1112
308
264
15138
3030
2128
35 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, St Grégoire35 ‐ LT Rennes (Mendès France)56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes56 ‐ LPP Lorient (St Joseph)
▲ BP Monteur en installation de génie climatique35 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, St Grégoire56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes
24 16
15 7
1524
1423
4515
318
1530
1223
1530
1227
▲ BP Equipements sanitaires22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin
✖ BTN Sciences et Technologies de l'Industrie et Développement Durable (STI2D)énergies et environnement*29 ‐ LP Brest (Dupuy de Lôme) 29 ‐ LGT Landerneau (L'Elorn)
15 14 15 9
3030
011
29 ‐ LPP Landerneau (St Joseph)29 ‐ LP Quimper (Yves Thépot)35 ‐ LT Rennes (Mendès France)56 ‐ LPP Lorient (St Joseph)
* Bac techno. STI2D: pas de capacités d'accueil arrêtées en nombre de divisions pour les établis‐sements. A titre indicatif, la norme appliquée dans l'académie est de 30 élèves par division
3030
1014
3030
77
● CAP■ Bac Pro▲ BP▼ BTS★ MC✖ BTN
La formation initiale en BretagneAnnée scolaire 2012‐2013 (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
72
1ère Année Terminale
■
CENTRES DE FORMATION&
SPÉCIALITÉS
Bac Pro Technicien en installation des systèmes énergétiques et climatiques
Capa
cité
d'accueil
Effectif
Capa
cité
d'accueil
Effectif
22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin22 ‐ LP St Brieuc (Fressynet)
1524
22 ‐ LTP St Brieuc (Lycée Sacré Coeur)29 ‐ LP Brest (Dupuy de Lôme)
1530
824
3024
1427
1530
17221323
29 ‐ LP Pleyben (du Bâtiment)35 ‐ CFA Compagnons du Devoir, Rennes
3024
35 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, St Grégoire35 ‐ LT Rennes (Mendès France)
1515
35 ‐ LP Vitré (La Champagne)56 ‐ LP Pontivy (Blavet)
1515
56 ‐ LPP Lorient (St Joseph) 30
219
1524
815
1515
1310118
68
1515
19 30
87
18
■ Bac Pro Technicien de maintenance des systèmes énergétiques et climatiques35 ‐ LP Rennes (Mendès France) 1556 ‐ LP Pontivy (Blavet) 15
■
▼
Bac Pro Technicien du froid et du conditionnement d'air56 ‐ LPP Lorient (St Joseph) 15
BTS Fluides énergies‐environnements
13 1511 15
108
10 30 18
29 ‐ LP Brest (Dupuy de Lôme) ‐ Option A*35 ‐ LT Rennes (Mendès France) ‐ Option B*
1528
35 ‐ LT Rennes (Mendès France) ‐ Option D*56 ‐ LPP Lorient (St Joseph) ‐ Option B*
nr30
★
56 ‐ LPP Lorient (St Joseph) ‐ Option C* 15
MC Maintenance en équipement thermique individuel56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes
1524
1528
1132
nr30
10239
1815 15
15
14
11
★ MC Technicien en énergies renouvelables option B énergie thermique29 ‐ LP Pleyben (du Bâtiment)56 ‐ LP Pontivy (Blavet)
Option A : génie sanitaire et thermique ; Option B : génie climatique ; Option C : génie frigorifiqueOption D : maintenance et gestion des systèmes fluidiques
1515
711
Les indicateurs : le remplissage des capacités d'accueil
DiplômesEffectif 1ère année Capacité d'accueil Taux remplissage
CAPBac ProBTN
plomb.
136
chauff.
23‐‐
191‐
plomb.
181
chauff.
39‐‐
273
plomb.
75%
chauff.
59%‐‐
70%‐
BTBPBTSTOTAL
‐14
‐35
15165
82331
‐15 4515211
nr
‐93%
‐78%
100%78% ‐
* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation
Formation initiale ‐ flux d'entrée et de sortie
Avec le développement du niveau IV, les jeunes restent plus longtemps en formation. Aprèsl'examen de fin d'année, pour apprécier le nombre de sortants par formation, il faut déduirede l'effectif en année terminale, les redoublants et ceux qui prolongent leurs études par uneformation de même niveau ou d'un niveau supérieur.
Entrées 1ère année*métiers
PlomberieCAP136
Bac Pro‐
Chauffage
Sorties de formation initiale Total sortants
23 191
dont diplômés V dont diplômés IVPlomberie 94Chauffage 265
84135
9127
Brest
Quimper
PloemeurVannes
St‐Brieuc
Rennes
VitréSt Grégoire
PlérinLanderneau
Pontivy
Lorient
Pleyben
La formation initiale en Bretagne (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
73
* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation
Effectifs totaux en formation (inscrits au 31 décembre)
(en nombre) CAP Bac Pro BTN
2010/2011
2011/2012
2012/2013
plomb.
352
chauff.
157
345
326
173
148
plomb.
‐
chauff.
656
‐
‐
610
571
plomb.
‐
chauff.
82
‐
‐
96
91
Réussite au examens (inscrits au 31 décembre)
(en %) CAP
2009/2010
2010/2011
2011/2012
plomb.
94
chauff.
96
87
88
96
97
Bac Pro BTN
plomb.
‐
chauff.
92
‐
‐
83
82
plomb.
‐
chauff.
100
‐
‐
92
95
NOTA : 79 % de réussite pour les BEP (chauffage) en 2009/2010 (dernière année d'existence)
BP BTS
plomb.
23
chauff.
72
26
23
73
74
plomb.
33
chauff.
130
28
25
129
146
MC
plomb.
‐
chauff.
18
‐
‐
30
29
plomb
408
399
374
BP BTS
plomb.
100
chauff.
92
100
92
94
60
plomb.
79
chauff.
91
87
87
89
91
MC
plomb.
‐
chauff.
100
‐
‐
100
93
chauff
1115
total
1523
1111
1059
1510
1433
cap‐bp plomb
375
371
349
Combien de jeunes se dirigent vers la vie active ?
Sorties actuelles Sorties optimisées (1)
Sortants
dont diplômés V
dont diplômés IV
Plomberie
104
Chaufffage
285
91
10
149
130
Plomberie
132
Chauffage
387
113
16
197
183
(1) Chiffre théorique correspondant à un taux de remplissage des capacités d'accueil de 100 % et un taux de réussite à l'examen de 80 % minimum
Sorties actuelles de formés vers la vie active : effectif en année terminale de formés par la voie scolaire, l'apprentissage, les contrats de professionnalisation, les formations demandeurs d'emploi (AFPA) entrant dans la vie active c'est à dire déduction faite d'une estimation (source : DEP, CCCA‐BTP) des poursuites d'études et redoublements
Les sorties actuelles de diplômés en plomberie ne couvrent pas totalement les besoins annuels de la profession en jeunes qualifiés, notamment au niveau IV,
dans un dispositif de formation dont les capacités d'accueil sont assez fortement sollicitées mais un peu sous‐dimensionnées. En chauffage (génie climati‐
que), par contre, les sorties de diplômés sont très supérieures aux besoins ; ce décalage ne signifie pas pour autant que les besoins des professionnels du Bâ‐
timent sont totalement satisfaits, car beaucoup de jeunes diplomés se dirigent ensuite plutôt vers le secteur des services (maintenance, EDF‐GDF...).
Le diagnostic
Le recrutement actuel de jeunes et les besoins en jeunes qualifiés à l'horizon 2017
Recrutement actuel Besoin annuel de jeunes qualifiés
Plomberie
Chauffage
de jeunes
94
niveau V
94
46 70
niveau IV
32
14
Recrutement actuel de jeunes dans le bâtimentFlux annuel de jeunes < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, toutes qualifications confondues Besoin annuel de recrutement en jeunes qualifiés Besoin annuel de jeunes qualifiés < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, permettant une revitalisation de la pyramide des âges et calculé en fonction des perspectives d'évolution de l'activité à l'horizon 2017
Titres Professionnels de l'AFPA (année 2012)
NIVEAU V Intitulé du titre
Sortants (en nombre)
‐25 ans +25 ans TOTAL
Sortants diplômés (en nombre)
‐25 ans +25 ans
Chauffage‐ Installateur en thermique et sanitaire
‐ Technicien intervention en froid commercial et climatisation
8
1
53
13
61
14
4
0
35
0
TOTAL
39
0
Au total, les effectifs en plomberie‐chauffage ont évolué à la
baisse au cours des trois dernières années, passant de 1 523 à
1 433, soit ‐6 %. Sur la dernière année, la baisse concerne tou‐
tes les formations, la filière CAP‐BP étant plus touchée (‐6 %)
que la filière BAC PRO/BTS (‐3 %) qui bénéficie d'une progres‐
sion des effectifs en BTS (+9 %).
Les taux de réussite aux examens sont globalement excellents
sauf en BP, la dernière année.
74
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
Emplois de production
6 667
6 909
Performance énergétiqueet qualité
environnementale
2 548
4 279
Non résidentiel
1 189 1 080
469 960
Logement
1 680 1 878
920 1 878
Non résidentiel
1 569 1 588
321 431
Construction neuve
2 869 2 958
1 389 2 838
Entretien‐rénovation
3 798 3 951
1 159 1 441
Au total, le nombre d’emplois de production nécessaire en plomberie‐chauffage devrait peu augmenter à l’horizon 2017 (+4 %). La part d’emplois
liés à la performance énergétique et la qualité environnementale devrait, en revanche, croître sensiblement, passant de 38 % en 2012 à 62 % en
2017.
Les deux tiers des emplois concernés par ces travaux sont liés au marché de la construction neuve, essentiellement dans le secteur du logement.
24 % seraient liés la rénovation énergétique du parc de logements existants, soit environ 1 000 ; ceux‐ci étant, pour plus de la moitié, occupés à
des travaux d’installation d'équipements utilisant des EnR (notamment des pompes à chaleur). A noter l’augmentation des emplois induits par le
solaire thermique
Les besoins en emploi à l'horizon 2017
(source : estimation Cellule Economique de Bretagne)
Logement
2 229 2 363
838 1 010
Equipements de chauffage performants
(440 → 486 emplois)
Equipements utilisant des EnR
(398 → 524 emplois)
‐ Solaire thermique (137 → 221 emplois)‐ PAC (261 → 303 emplois)
Plombier ‐ Chauffagiste
⇰besoins
en formation
continue
1 731
L'appareil de production : 571 établissements et 2 738 salariés (codes NAF : 43.32B, 43.99B)
Le personnel de production : 1 734 métalliers au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)
Les mouvements de main d'oeuvre au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)
MétallerieMétalliers
75
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
L'emploi
44,5%
37,8%
17,7%
254 artisans travaillant seul*
216 entreprises artisanales (1‐9 salariés)
101 PME (≥ 10 salariés)≥ 20 salariés
10 à 19 salariés
6 à 9 salariés
1 à 5 salariés
0 salarié*
39
62
53
163
254
Répartition des établissements par taille d'effectifs
Source : ACOSS‐URSSAF au 31.12.2012 sauf pour les établissements 0 salarié (INSEE SIRENE au 31.12.2011)
60 ans et +
55‐59 ans
50‐54 ans
45‐49 ans
40‐44 ans
35‐39 ans
30‐34 ans
25‐29 ans
‐ 25 ans
9
180
218
262
244
205
214
229
173
2011
2007
Evolution de la pyramide des âges
02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
0
300
600
900
1 200
1 500
1 800
2 100
Evolution des stocks
Taux de recrutement externe : rapport des premiers entrants sur les effectifs en place
Effectifs en place
1 734
Taux de rotation :rapport des (entrées + sorties) / 2 sur effectifs en place
< 25 ans
< 25 ans
> 25 ans
> 25 ans
Entrées
94 165 259
Age moyen : 39,9 ans
< 25 ans : 10,0 %
peu qualifiés : 22,5 %
qualifiés : 48,0 %
très qualifiés : 29,5 %
Taux de recrutement externe
7,4 %
Taux de rotation
15,2 %
Sorties
75 192 267
dont 1er entrants
58 71 129
effectifs salariés
2 738
43.32B : 2 341
43.99B : 397
1ère Année Terminale
●
CENTRES DE FORMATION&
SPÉCIALITÉS
CAP Serrurier métallier
Capa
cité
d'accueil
Effectif
Capa
cité
d'accueil
Effectif
22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin22 ‐ LP Guingamp (Jules Verne)29 ‐ LT Brest (Vauban)35 ‐ CFA Compagnons du Devoir annexe Rennes
1515
158
1524
1510
1515
108
1524
129
35 ‐ LP Rennes (Mendès France)56 ‐ LPP Priziac (St Michel)56 ‐ LP Vannes (Guéhénno)
● CAP Construction d'ouvrages du Bâtiment en aluminium, verreet matériaux de synthèse22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin
1515
147
15 11
1515
113
15 5
30 19 30 15
▼ BTS Construction métalliques29 ‐ LP Quimper (Yves Thépot)56 ‐ CFAI, Antenne de Lorient
28 24nr 10
28 18nr 9
● CAP■ Bac Pro▲ BP▼ BTS
La formation initiale en BretagneAnnée scolaire 2012‐2013 (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
76
1ère Année Terminale
■
CENTRES DE FORMATION&
SPÉCIALITÉS
Bac Pro Ouvrages du Bâtiment : aluminium, verre et matériaux de synthèse
Capa
cité
d'accueil
Effectif
Capa
cité
d'accueil
Effectif
■
35 ‐ LP Rennes (Mendès France) 15
Bac Pro Ouvrages du Bâtiment : métallerie35 ‐ LP Rennes (Mendès France) 15
2 15
8 15
4
9
▲ BP Serrurerie métallerie22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin 15
▲ BP Construction d'ouvrages du Bâtiment en aluminium, verreet matériaux de synthèse22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin 15
4
14 15 10
Les indicateurs : le remplissage des capacités d'accueil
Diplômes Effectif1ère année
Capacitéd'accueil
Taux de remplissage
CAPBac ProBTN
99 14410‐
30‐
69%33%‐
BPBTSMCTOTAL
1834
30nr
‐161
‐
60%
‐
* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation
Formation initiale ‐ flux d'entrée et de sortie
Avec le développement du niveau IV, les jeunes restent plus longtemps en formation. Aprèsl'examen de fin d'année, pour apprécier le nombre de sortants par formation, il faut déduirede l'effectif en année terminale, les redoublants et ceux qui prolongent leurs études par uneformation de même niveau ou d'un niveau supérieur.
Entrées 1ère année*
MétallerieCAP99
Bac Pro10
Sorties de formation initialeTotal sortants
72 dont diplômés V
50dont diplômés IV
17
Brest
Quimper
Lanester
Vannes
Guingamp
Rennes
Plérin
Priziac
La formation initiale en Bretagne (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
77
* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation
Effectifs totaux en formation (inscrits au 31 décembre)
(en nombre) CAP Bac Pro BTN BP BTS MC
2010/2011
2011/2012
2012/2013
184
170
35
37
172 32
19
9
27
28
‐ 28
55
61
‐
‐
61 ‐
Réussite au examens (inscrits au 31 décembre)
(en %)
2009/2010
CAP
82
Bac Pro
75
2010/2011
2011/2012
NOTA : 70 % de réussite pour les BEP en 2009/2010 (dernière année d'existence)
91
87
88
87
BTN
92
BP
86
BTS
93
MC
‐
75
89
63
67
94
89
‐
‐
320
305
293
Combien de jeunes se dirigent vers la vie active ?
Sorties actuelles Sorties optimisées (1)
Sortants
dont diplômés V
dont diplômés IV
(1) Chiffre théorique correspondant à un taux de remplissage des capacités d'accueil de 100 % et un taux de réussite à l'examen de 80 % minimum
90
61
158
106
21 39
Sorties actuelles de formés vers la vie active : effectif en année terminale de formés par la voie scolaire, l'apprentissage, les contrats de professionnalisation, les formations demandeurs d'emploi (AFPA) entrant dans la vie active c'est à dire déduction faite d'une estimation (source : DEP, CCCA‐BTP) des poursuites d'études et redoublements
Les sorties actuelles de diplômés couvrent 87 % des besoins annuels de la profession en jeunes qualifiés (l'adéquation étant meilleure pour le niveau V que
pour le niveau IV), dans un dispositif de formation initiale bien dimensionné qui reste sous‐utilisé, surtout au niveau IV.
Le diagnostic
Le recrutement actuel de jeunes et les besoins en jeunes qualifiés à l'horizon 2017
Recrutement actuel Besoin annuel de jeunes qualifiés
Métallerie
Recrutement actuel de jeunes dans le bâtiment
de jeunes
58
niveau V
66
niveau IV
28
Flux annuel de jeunes < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, toutes qualifications confondues Besoin annuel de recrutement en jeunes qualifiés Besoin annuel de jeunes qualifiés < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, permettant une revitalisation de la pyramide des âges et calculé en fonction des perspectives d'évolution de l'activité à l'horizon 2017
Titres Professionnels de l'AFPA (année 2012)
NIVEAU V Intitulé du titre
Sortants (en nombre)
‐25 ans +25 ans TOTAL
Sortants diplômés (en nombre)
‐25 ans +25 ans
Métallerie‐ Menuisier aluminium
‐ Métallier serrurier
11
3
20
9
31
12
2
1
4
7
TOTAL
6
8
Au total, les effectifs en formation ont évolué à la baisse au
cours des trois dernières années, passant de 320 à 293, soit ‐
8 %. Sur la dernière année, la baisse concerne les effectifs en
BAC PRO.
Les taux de réussite aux examens ont fléchi sur la dernière an‐
née, tout en restant très bons, globalement. Le BP se démar‐
que par un taux de réussite en progression mais plus faible
que dans les autres formations.
78
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
Emplois de production
2 375
2 461
Performance énergétiqueet qualité
environnementale
910
1 509
Non résidentiel
496 473
215 437
Logement
407 456
222 457
Non résidentiel
746 761
153 207
Construction neuve
903 929
437 894
Entretien‐rénovation
1 472 1 532
473 615
Au total, le nombre d’emplois de production nécessaire en métallerie devrait peu augmenter à l’horizon 2017 (+4 %). La part d’emplois liés à la
performance énergétique et la qualité environnementale devrait, en revanche, progresser sensiblement, passant de 38 % en 2012 à 61 % en
2017.
Si la majorité des emplois concernés par ces marchés sont liés à la construction neuve, plus du quart est lié à la rénovation énergétique du parc
de logements existants, soit 408 emplois, tous induits par le remplacement des menuiseries extérieures.
Les besoins en emploi à l'horizon 2017
(source : estimation Cellule Economique de Bretagne)
Logement
726 771
320 408
Métallier
⇰besoins
en formation
continue
599
Isolation des parois opaques, vitrées et toitures
(320 → 408 emplois)
‐ Remplacement des menuiseries extérieure (320 → 408 emplois)
L'appareil de production : 1 641 établissements et 4 747 salariés (codes NAF : 43.91B, 43.99A)
Le personnel de production : 3 641 couvreurs au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)
Les mouvements de main d'oeuvre au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)
CouvertureCouvreurs, étanchéistes
79
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
L'emploi
38,0%
54,3%
7,7%
624 artisans travaillant seul*
891 entreprises artisanales (1‐9 salariés)
126 PME (≥ 10 salariés)≥ 20 salariés
10 à 19 salariés
6 à 9 salariés
1 à 5 salariés
0 salarié*
37
89
96
795
624
Répartition des établissements par taille d'effectifs
Source : ACOSS‐URSSAF au 31.12.2012 sauf pour les établissements 0 salarié (INSEE SIRENE au 31.12.2011)
effectifs salariés
4 747
43.91B : 3 991
43.99A : 756
60 ans et +
55‐59 ans
50‐54 ans
45‐49 ans
40‐44 ans
35‐39 ans
30‐34 ans
25‐29 ans
‐ 25 ans
18
215
370
447
377
386
459
686
683
2011
2007
Evolution de la pyramide des âges
02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
Evolution des stocks
Taux de recrutement externe : rapport des premiers entrants sur les effectifs en place
Effectifs en place
3 641
Taux de rotation :rapport des (entrées + sorties) / 2 sur effectifs en place
< 25 ans
< 25 ans
> 25 ans
> 25 ans
Entrées
258 446 704
Age moyen : 36,1 ans
< 25 ans : 18,8 %
peu qualifiés : 23,2 %
qualifiés : 43,8 %
très qualifiés : 33,0 %
Taux de recrutement externe
8,2 %
Taux de rotation
18,0 %
Sorties
165 444 609
dont 1er entrants
143 155 298
1ère Année Terminale
●
CENTRES DE FORMATION&
SPÉCIALITÉS
CAP Couvreur
Capa
cité
d'accueil
Effectif
Capa
cité
d'accueil
Effectif
22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper29 ‐ CFA Compagnons du Devoir, Brest35 ‐ CFA BTP Formation 35, St Grégoire
3030
2825
45 35
3030
2124
2445
1737
35 ‐ CFA Compagnons du Devoir, Rennes56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes
▼ BTS Enveloppe du Bâtiment : façade étanchéité35 ‐ LT Rennes (Mendès France)
2445
2231
2445
1136
10 10
● CAP▲ BP▼BTS★ MC
La formation initiale en BretagneAnnée scolaire 2012‐2013 (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
80
1ère Année Terminale
▲
CENTRES DE FORMATION&
SPÉCIALITÉS
BP Couvreur
Capa
cité
d'accueil
Effectif
Capa
cité
d'accueil
Effectif
★
29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper35 ‐ CFA BTP Formation 35, St Grégoire
1515
MC Zinguerie
1212
1515
139
35 ‐ CFA‐BTP Formation 35, St Grégoire56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes
1515
1112
Les indicateurs : le remplissage des capacités d'accueil
Diplômes Effectif1ère année
Capacitéd'accueil
Taux de remplissage
CAPBac ProBTN
141 174‐‐
‐‐
81%‐‐
BPBTSMCTOTAL
2410
3010
‐175
‐214
80%100%‐
82%
* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation
Formation initiale ‐ flux d'entrée et de sortie
Avec le développement du niveau IV, les jeunes restent plus longtemps en formation. Aprèsl'examen de fin d'année, pour apprécier le nombre de sortants par formation, il faut déduirede l'effectif en année terminale, les redoublants et ceux qui prolongent leurs études par uneformation de même niveau ou d'un niveau supérieur.
Entrées 1ère année*
CouvertureCAP141
Bac Pro‐
Sorties de formation initialeTotal sortants
97 dont diplômés V
66dont diplômés IV
18
Brest
Quimper
Vannes
Rennes
Plérin
St Grégoire
La formation initiale en Bretagne (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
81
* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation
Effectifs totaux en formation (inscrits au 31 décembre)
(en nombre) CAP Bac Pro BTN BP BTS MC
2010/2011
2011/2012
2012/2013
310
318
‐
‐
287 ‐
‐
‐
24
37
‐ 46
9
8
11
10
10 23
Réussite au examens (inscrits au 31 décembre)
(en %)
2009/2010
CAP
81
Bac Pro
‐
2010/2011
2011/2012
84
77
‐
‐
BTN
‐
BP
100
BTS
‐
MC
80
‐
‐
100
75
‐
‐
90
89
354
373
366
Combien de jeunes se dirigent vers la vie active ?
Sorties actuelles Sorties optimisées (1)
Sortants
dont diplômés V
dont diplômés IV
(1) Chiffre théorique correspondant à un taux de remplissage des capacités d'accueil de 100 % et un taux de réussite à l'examen de 80 % minimum
120
78
154
101
22 29
Sorties actuelles de formés vers la vie active : effectif en année terminale de formés par la voie scolaire, l'apprentissage, les contrats de professionnalisation, les formations demandeurs d'emploi (AFPA) entrant dans la vie active c'est à dire déduction faite d'une estimation (source : DEP, CCCA‐BTP) des poursuites d'études et redoublements
Les sorties actuelles de diplômés ne couvrent que 46 % des besoins en jeunes qualifiés de niveau V et 55 % des besoins, au niveau IV. A noter que les capaci‐
tés d'accueil, fortement sollicitées (à 82 %), ne seraient pas suffisantes, même pleinement utilisées, pour répondre aux besoins, quel que soit le niveau de
qualification.
Le diagnostic
Le recrutement actuel de jeunes et les besoins en jeunes qualifiés à l'horizon 2017
Recrutement actuel Besoin annuel de jeunes qualifiés
Couverture
Recrutement actuel de jeunes dans le bâtiment
de jeunes
143
niveau V
171
niveau IV
40
Flux annuel de jeunes < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, toutes qualifications confondues Besoin annuel de recrutement en jeunes qualifiés Besoin annuel de jeunes qualifiés < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, permettant une revitalisation de la pyramide des âges et calculé en fonction des perspectives d'évolution de l'activité à l'horizon 2017
Titres Professionnels de l'AFPA (année 2012)
NIVEAU V Intitulé du titre
Sortants (en nombre)
‐25 ans +25 ans TOTAL
Sortants diplômés (en nombre)
‐25 ans +25 ans
Couverture ‐ Couvreur zingueur 14 38 52 3 31
TOTAL
34
Les effectifs en formation ont quelque peu diminué en 2012‐
2013 par rapport à l'année précédente mais restent plus im‐
portants que deux ans auparavant, grâce à la progression du
nombre de jeunes en BP et en MC. Au total, sur les trois an‐
nées, ils passent de 354 à 366, soit une hausse de 3 %.
Les taux de réussite aux examens ont baissé sur la dernière
année, tant au niveau IV qu'au niveau V.
82
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
Emplois de production
4 229
4 382
Performance énergétiqueet qualité
environnementale
2 016
3 245
Non résidentiel
429 334
121 259
Logement
1 358 1 508
744 1 508
Non résidentiel
773 772
158 210
Construction neuve
1 787 1 842
865 1 767
Entretien‐rénovation
2 442 2 540
1 151 1 478
Au total, le nombre d’emplois de production nécessaire en couverture‐étanchéité devrait peu augmenter à l’horizon 2017 (+4 %). La part d’em‐
plois liés à la performance énergétique et la qualité environnementale devrait, en revanche, progresser sensiblement, passant de 48 % en 2012 à
74 % en 2017.
39 % des emplois concernés par ces travaux sont liés au marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants ; ceux‐ci devant in‐
tervenir principalement sur des travaux d’isolation de toiture.
Les besoins en emploi à l'horizon 2017
(source : estimation Cellule Economique de Bretagne)
Logement
1 669 1 768
993 1 268
Couvreur ‐ Etanchéiste
⇰besoins
en formation
continue
1 229
Isolation des parois opaques, vitrées et toitures
(850 → 1 085 emplois)
‐ Isolation toiture (850 → 1 085 emplois)
Equipements utilisant des EnR
(143 → 183 emplois)
‐ Photovoltaïque (65 → 83 emplois)‐ Bois énergie (78 → 100 emplois)
L'appareil de production : 1 115 établissements et 2 802 salariés (codes NAF : 43.31Z)
Le personnel de production : 2 432 plâtriers et staffeurs au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)
Les mouvements de main d'oeuvre au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)
PlâtreriePlâtriers, staffeurs
83
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
L'emploi
51,1%42,2%
6,7%
570 artisans travaillant seul*
470 entreprises artisanales (1‐9 salariés)
75 PME (≥ 10 salariés)≥ 20 salariés
10 à 19 salariés
6 à 9 salariés
1 à 5 salariés
0 salarié*
27
48
68
402
570
Répartition des établissements par taille d'effectifs
Source : ACOSS‐URSSAF au 31.12.2012 sauf pour les établissements 0 salarié (INSEE SIRENE au 31.12.2011)
60 ans et +
55‐59 ans
50‐54 ans
45‐49 ans
40‐44 ans
35‐39 ans
30‐34 ans
25‐29 ans
‐ 25 ans
27
183
250
271
251
318
388
450
294
2011
2007
Evolution de la pyramide des âges
02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
Evolution des stocks
Taux de recrutement externe : rapport des premiers entrants sur les effectifs en place
Effectifs en place
2 432
Taux de rotation :rapport des (entrées + sorties) / 2 sur effectifs en place
< 25 ans
< 25 ans
> 25 ans
> 25 ans
Entrées
140 408 548
Age moyen : 37,4 ans
< 25 ans : 12,1 %
peu qualifiés : 22,5 %
qualifiés : 39,8 %
très qualifiés : 37,7 %
Taux de recrutement externe
7,0 %
Taux de rotation
22,9 %
Sorties
114 454 568
dont 1er entrants
68 103 171
effectifs salariés
2 802
1ère Année Terminale
●
CENTRES DE FORMATION&
SPÉCIALITÉS
CAP Plâtrier‐Plaquiste
Capa
cité
d'accueil
Effectif
Capa
cité
d'accueil
Effectif
22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Fougères35 ‐ CFA Compagnons du Devoir, Rennes
1530
921
24 14
1515
1511
2424
1811
56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes
● CAP Staffeur ornemaniste22 ‐ LP Tréguier (Joseph Savina)
30 18
15 9
15 11
15 9
● CAP▲ BP★ MC
La formation initiale en BretagneAnnée scolaire 2012‐2013 (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
84
1ère Année Terminale
▲
CENTRES DE FORMATION&
SPÉCIALITÉS
BP Plâtrerie‐plaque
Capa
cité
d'accueil
Effectif
Capa
cité
d'accueil
Effectif
★
35 ‐ CFA Chambre des Métiers, Fougères 14
MC Plaquiste22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin
9 14
15
6
1429 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper 15 12
Les indicateurs : le remplissage des capacités d'accueil
Diplômes Effectif1ère année
Capacitéd'accueil
Taux de remplissage
CAPBac ProBTN
71 114‐‐
‐‐
62%‐‐
BPBTSMCTOTAL
9‐
14‐
‐80
‐128
64%‐‐
63%
* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation
Formation initiale ‐ flux d'entrée et de sortie
Avec le développement du niveau IV, les jeunes restent plus longtemps en formation. Aprèsl'examen de fin d'année, pour apprécier le nombre de sortants par formation, il faut déduirede l'effectif en année terminale, les redoublants et ceux qui prolongent leurs études par uneformation de même niveau ou d'un niveau supérieur.
Entrées 1ère année*
PlâtrerieCAP71
Bac Pro‐
Sorties de formation initialeTotal sortants
76 dont diplômés V
60dont diplômés IV
6
Quimper
Vannes
Rennes
Fougères
Plérin
Tréguier
La formation initiale en Bretagne (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
85
* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation
Effectifs totaux en formation (inscrits au 31 décembre)
(en nombre) CAP Bac Pro BTN BP BTS MC
2010/2011
2011/2012
2012/2013
142
141
‐
‐
146 ‐
‐
‐
16
11
‐ 15
‐
‐
36
32
‐ 26
Réussite au examens (inscrits au 31 décembre)
(en %)
2009/2010
CAP
80
Bac Pro
‐
2010/2011
2011/2012
NOTA : 100 % de réussite pour les BEP en 2009/2010 (dernière année d'existence)
84
79
‐
‐
BTN
‐
BP
88
BTS
‐
MC
80
‐
‐
100
100
‐
‐
91
96
194
184
187
Combien de jeunes se dirigent vers la vie active ?
Sorties actuelles Sorties optimisées (1)
Sortants
dont diplômés V
dont diplômés IV
(1) Chiffre théorique correspondant à un taux de remplissage des capacités d'accueil de 100 % et un taux de réussite à l'examen de 80 % minimum
97
76
128
101
6 13
Sorties actuelles de formés vers la vie active : effectif en année terminale de formés par la voie scolaire, l'apprentissage, les contrats de professionnalisation, les formations demandeurs d'emploi (AFPA) entrant dans la vie active c'est à dire déduction faite d'une estimation (source : DEP, CCCA‐BTP) des poursuites d'études et redoublements
Les sorties actuelles de diplômés ne couvrent que 61 % des besoins en jeunes qualifiés de niveau V, et seulement 20 % des besoins au niveau IV. A noter que
les capacités d'accueil sont sous‐utilisées (à 63 % globalement) ; mais, même pleinement utilisées, elles seraient insuffisantes pour répondre aux besoins esti‐
més, tant au niveau IV qu'au niveau V.
Le diagnostic
Le recrutement actuel de jeunes et les besoins en jeunes qualifiés à l'horizon 2017
Recrutement actuel Besoin annuel de jeunes qualifiés
Plâtrerie
Recrutement actuel de jeunes dans le bâtiment
de jeunes
68
niveau V
124
niveau IV
30
Flux annuel de jeunes < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, toutes qualifications confondues Besoin annuel de recrutement en jeunes qualifiés Besoin annuel de jeunes qualifiés < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, permettant une revitalisation de la pyramide des âges et calculé en fonction des perspectives d'évolution de l'activité à l'horizon 2017
Titres Professionnels de l'AFPA (année 2012)
NIVEAU V Intitulé du titre
Sortants (en nombre)
‐25 ans +25 ans TOTAL
Sortants diplômés (en nombre)
‐25 ans +25 ans
Plâtrerie‐ Plaquiste
‐ Platrier
22
2
53
8
75
10
11
3
44
5
TOTAL
55
8
Au total, les effectifs en formation ont quelque peu diminué
au cours des trois dernières années, passant de 194 à 187,
soit une baisse de l'ordre de 4 %. En fait, sur la dernière an‐
née, on note une réorientation à la hausse dans la filière CAP‐
BP, le décrochage se faisant sur les effectifs en MC.
Le taux de réussite aux examens est globalement très bon,
sauf en CAP où il s'est détérioré la dernière année.
86
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
Emplois de production
3 467
3 593
Performance énergétiqueet qualité
environnementale
1 380
2 610
Non résidentiel
638 543
222 449
Logement
1 355 1 522
742 1 522
Non résidentiel
579 583
118 158
Construction neuve
1 993 2 065
964 1 971
Entretien‐rénovation
1 474 1 528
416 639
Au total, le nombre d’emplois de production nécessaire en plâtrerie devrait peu augmenter à l’horizon 2017 (+4 %). La part d’emplois liés à la
performance énergétique et la qualité environnementale devrait, en revanche, croître sensiblement, passant de 40 % en 2012 à 73 % en 2017.
Les trois quarts des emplois concernés par ces travaux sont liés à la construction neuve (principalement dans le secteur du logement). 18 % sont
liés à la rénovation énergétique des logements existants, soit un peu moins de 500 emplois ; tous occupés à des travaux d’isolation intérieure.
Les besoins en emploi à l'horizon 2017
(source : estimation Cellule Economique de Bretagne)
Logement
895 945
298 481
Plâtrier
⇰besoins
en formation
continue
1 230
Isolation des parois opaques, vitrées et toitures
(298 → 481 emplois)
‐ Isolation intérieure (298 → 481 emplois)
L'appareil de production : 2 172 établissements et 5 527 salariés (codes NAF : 43.34Z)
Le personnel de production : 4 899 peintres, miroitiers, moquettistes au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)
Les mouvements de main d'oeuvre au 15 mars 2011 (source : UCF ; CCCA‐BTP)
PeinturePeintres, poseurs, miroiterie, soliers moquettistes
87
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
L'emploi
53,0%39,9%
7,1%
1 152 artisans travaillant seul*
866 entreprises artisanales (1‐9 salariés)
154 PME (≥ 10 salariés)≥ 20 salariés
10 à 19 salariés
6 à 9 salariés
1 à 5 salariés
0 salarié*
58
96
111
755
1 152
Répartition des établissements par taille d'effectifs
Source : ACOSS‐URSSAF au 31.12.2012 sauf pour les établissements 0 salarié (INSEE SIRENE au 31.12.2011)
60 ans et +
55‐59 ans
50‐54 ans
45‐49 ans
40‐44 ans
35‐39 ans
30‐34 ans
25‐29 ans
‐ 25 ans
40
415
601
625
605
594
581
765
673
2011
2007
Evolution de la pyramide des âges
02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
Evolution des stocks
Taux de recrutement externe : rapport des premiers entrants sur les effectifs en place
Effectifs en place
4 899
Taux de rotation :rapport des (entrées + sorties) / 2 sur effectifs en place
< 25 ans
< 25 ans
> 25 ans
> 25 ans
Entrées
375 758 1 133
Age moyen : 38,3 ans
< 25 ans : 13,7 %
peu qualifiés : 17,4 %
qualifiés : 43,3 %
très qualifiés : 39,3 %
Taux de recrutement externe
9,9 %
Taux de rotation
22,4 %
Sorties
264 794 1 058
dont 1er entrants
230 253 483
effectifs salariés
5 527
1ère Année Terminale
●
CENTRES DE FORMATION&
SPÉCIALITÉS
CAP Peintre‐applicateur de revêtements
Capa
cité
d'accueil
Effectif
Capa
cité
d'accueil
Effectif
22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin29 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper29 ‐ LP Brest (Dupuy de Lôme)35 ‐ CFA Chambre des Métiers, St Malo
4545
3836
1528
829
4530
4141
1528
1223
35 ‐ Bâtiment CFA Ille et Vilaine, St Grégoire35 ‐ EREA Rennes56 ‐ Bâtiment CFA Morbihan, Vannes56 ‐ EREA Ploemeur (Les Pins)56 ‐ LPP Priziac (St Michel)
● CAP Solier‐moquettiste22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin
608
479
458
394
608
449
608
468
15 9 15 5
15 1429 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper35 ‐ CFA Chambre des Métiers, St Malo
▼ BTS Aménagement finition22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin
1512
1213
15 13 30 16
● CAP■ Bac Pro▲ BP▼ BTS★ MC
La formation initiale en BretagneAnnée scolaire 2012‐2013 (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
88
1ère Année Terminale
■
CENTRES DE FORMATION&
SPÉCIALITÉS
Bac Pro Aménagement et finition du Bâtiment
Capa
cité
d'accueil
Effectif
Capa
cité
d'accueil
Effectif
22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin22 ‐ LP St Brieuc (Freyssinet)
1524
29 ‐ LP Brest (Dupuy de Lôme)29 ‐ LPP Landerneau (St Joseph)
1515
719
1524
1310
1515
15187
1135 ‐ CFA Chambre des Métiers, St Malo35 ‐ LP Vitré (La Champagne) 3056 ‐ LP Pontivy (Blavet) 30
▲ BP Peinture revêtements22 ‐ Bâtiment CFA Côtes d'Armor, Plérin 3029 ‐ Bâtiment CFA Finistère, Quimper35 ‐ Bâtiment CFA Ille et Vilaine, St Grégoire
3015
241230
28 30
82319
23 302412
3015
261810
★
35 ‐ LP Vitré (La Champagne) 15
MC Peinture décoration22 ‐ CFA AFO‐BAT, Plérin
10 15
15
9
16
Les indicateurs : le remplissage des capacités d'accueil
Diplômes Effectif1ère année
Capacitéd'accueil
Taux de remplissage
CAPBac ProBTN
219 269101‐
129‐
81%78%‐
BTBPBTSTOTAL
‐69
‐90
13402
15503
‐77%87%80%
* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation
Formation initiale ‐ flux d'entrée et de sortie
Avec le développement du niveau IV, les jeunes restent plus longtemps en formation. Aprèsl'examen de fin d'année, pour apprécier le nombre de sortants par formation, il faut déduirede l'effectif en année terminale, les redoublants et ceux qui prolongent leurs études par uneformation de même niveau ou d'un niveau supérieur.
Entrées 1ère année*
PeintureCAP219
Bac Pro101
Sorties de formation initialeTotal sortants
285 dont diplômés V
128dont diplômés IV
136
Brest
Quimper
Ploemeur
Vannes
St‐Brieuc
Rennes Vitré
St Malo
St Grégoire
PlérinLanderneau
Pontivy
Priziac
La formation initiale en Bretagne (source : Education Nationale, CCCA‐BTP)
Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
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* Entrées actuelles en 1ère année : nombre de jeunes (toutes filières confondues) entrant en formation professionnelle initiale (CAP en 2 ans, Bac Pro en 3 ans, ayant remplacé le BEP et Bac Pro en 2 ans), augmenté dunombre de contrats de professionnalisation
Effectifs totaux en formation (inscrits au 31 décembre)
(en nombre) CAP Bac Pro BTN BP BTS MC
2010/2011
2011/2012
2012/2013
495
506
304
373
490 305
‐
‐
148
136
‐ 132
24
32
13
12
29 16
Réussite au examens (inscrits au 31 décembre)
(en %)
2009/2010
CAP
80
Bac Pro
96
2010/2011
2011/2012
NOTA : 82 % de réussite pour les BEP en 2009/2010 (dernière année d'existence)
81
82
97
85
BTN
‐
BP
91
BTS
75
MC
86
‐
‐
96
91
91
86
100
83
total CAP‐BP BACPRO‐BTS
984
1059
972
643
642
328
405
622 334
Combien de jeunes se dirigent vers la vie active ?
Sorties actuelles Sorties optimisées (1)
Sortants
dont diplômés V
dont diplômés IV
(1) Chiffre théorique correspondant à un taux de remplissage des capacités d'accueil de 100 % et un taux de réussite à l'examen de 80 % minimum
329
152
420
182
143 199
Sorties actuelles de formés vers la vie active : effectif en année terminale de formés par la voie scolaire, l'apprentissage, les contrats de professionnalisation, les formations demandeurs d'emploi (AFPA) entrant dans la vie active c'est à dire déduction faite d'une estimation (source : DEP, CCCA‐BTP) des poursuites d'études et redoublements
Les sorties actuelles de diplômés couvrent bien les besoins annuels de la profession en jeunes qualifiés de niveau IV, dans un dispositif dont les capacités
d'accueil ne sont pas pleinement utilisées. Pour le niveau V, en revanche, les besoins ne sont couverts qu'à 60 % dans un dispositif un peu sous‐dimensionné
pour répondre aux besoins estimés.
Le diagnostic
Le recrutement actuel de jeunes et les besoins en jeunes qualifiés à l'horizon 2017
Recrutement actuel Besoin annuel de jeunes qualifiés
Peinture
Recrutement actuel de jeunes dans le bâtiment
de jeunes
230
niveau V
254
niveau IV
72
Flux annuel de jeunes < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, toutes qualifications confondues Besoin annuel de recrutement en jeunes qualifiés Besoin annuel de jeunes qualifiés < 25 ans entrant pour la 1ère fois dans le Bâtiment, permettant une revitalisation de la pyramide des âges et calculé en fonction des perspectives d'évolution de l'activité à l'horizon 2017
Titres Professionnels de l'AFPA (année 2012)
NIVEAU V Intitulé du titre
Sortants (en nombre)
‐25 ans +25 ans TOTAL
Sortants diplômés (en nombre)
‐25 ans +25 ans
Peinture
‐ Facadier‐peintre
‐ Peintre en bâtiment
0
62
‐ Solier moquettiste 1
6
114
6
176
8 9
0
28
3
82
0 0
TOTAL
3
110
0
Globalement, après une forte hausse en 2011/2012, les effec‐
tifs recensés en 2012/2013 sont du même ordre que deux ans
auparavant. Ils sont 972 au total (984 en 2010/2011). On
constate que la baisse est constante cependant en BP. Il
n'empêche que sur la dernière année, la filière CAP/BP résiste
mieux (baisse de 3 %) que la filière BAC PRO/BTS (‐17 %).
Les taux de réussite aux examens sont excellents même s'ils
sont en baisse sur la dernière année (sauf en CAP).
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Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation à l'horizon 2017 / Décembre 2013
Emplois de production
6 846
7 094
Performance énergétiqueet qualité
environnementale
1 473
2 686
Non résidentiel
885 816
359 754
Logement
1 082 1 192
593 1 192
Non résidentiel
1 823 1 841
373 500
Construction neuve
1 967 2 008
952 1 946
Entretien‐rénovation
4 879 5 086
521 740
Au total, le nombre d’emplois de production nécessaire en peinture devrait peu augmenter à l'horizon 2017 (+4 %). La part d’emplois liés à la
performance énergétique et la qualité environnementale devrait, en revanche, croître assez sensiblement, passant de 22 % en 2012 à 38 % en
2017.
La plupart des emplois concernés par ces marchés sont liés à la construction neuve, principalement dans le secteur du logement. Autrement dit,
ce métier n’est guère impacté par le marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants, sauf via le créneau émergent des tra‐
vaux d’isolation thermique par l’extérieur (nombre d'emplois induit, soit 240, en augmentation de plus de 60 % à l'horizon 2017 par rapport à
2012).
Les besoins en emploi à l'horizon 2017
(source : estimation Cellule Economique de Bretagne)
Logement
3 056 3 245
148 240
Peintre
⇰besoins
en formation
continue
1 213
Isolation des parois opaques, vitrées et toitures
(148 → 240 emplois)
‐ Isolation extérieure (148 → 240 emplois)
AnnexeCoordonnées des établissements
.
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Cellule Economique de Bretagne - OREF-BTP / La relation emploi-formation dans le Bâtiment à l'horizon 2017 / décembre 2013
Nom du lieu de formation Adresse 1 du lieu de formation CP Ville Téléphone
CFA CHAMBRE DES METIERS ‐ AUCALEUC
LP GUINGAMP (Jules Verne)
LA CROIX FRESCHE BLANC ‐ Aucaleuc ‐ BP 43155
Route de Corlay
22103
22205
DINAN
GUINGAMP
02 96 76 27 37
02 96 43 71 32
BÂTIMENT CFA CÔTES‐D'ARMOR
CFAI PLERIN
CFA CHAMBRE DES METIERS ‐ PLOUFRAGAN
LP QUINTIN (Jean Monnet)
Avenue du Chalutier Sans Pitié ‐ BP 115
1 rue de la Prunelle ‐ BP 221
22191
22192
Le Tertre de la Motte ‐ BP51
9 rue des Ursulines
22440
22800
PLERIN
PLERIN
02 96 79 89 79
02 96 74 71 59
PLOUFRAGAN
QUINTIN
02 96 76 27 27
02 96 74 86 26
LGT ST BRIEUC (Freyssinet)
LTP ST BRIEUC (Sacré Coeur)
EREA BEAUREGARD
LP TREGUIER (Joseph Savina)
32 rue Mandart
2 Bd Jean Baptiste de la Salle
22023
22003
BR 258
5 place de la République
22100
22220
CFA COMPAGNONS DU DEVOIR ‐ BREST
LP BREST (Dupuy le Lome)
LT BREST (Vauban)
LTP BREST (La Croix Rouge)
7 rue d'Armorique
34 rue Dupuy de Lome
29200
29287
Rue de Kérichen
2 rue Mirabeau
29225
29229
SAINT‐BRIEUC
SAINT‐BRIEUC
02 96 77 44 40
02 96 68 39 39
TADEN
TREGUIER
02 96 39 32 60
02 96 92 32 63
BREST
BREST
02 98 05 19 73
02 98 45 03 81
BREST
BREST
02 98 80 88 00
02 98 47 81 00
LGT LANDERNEAU (L'Elorn)
LPP LANDERNEAU (Saint‐Joseph)
LP PLEYBEN (Du Bâtiment)
LP PLOUHINEC (Jean Moulin)
10 Place Saint‐Houardon
Route de Pencran
29207
29413
Rue de Kervern
27 rue de la République
29190
29780
BÂTIMENT CFA FINISTÈRE
LP QUIMPER (Yves Thépot)
CFA CHAMBRE DES METIERS ‐ BRUZ
LTP CESSON SEVIGNE (Saint‐Etienne)
1 rue François‐Marie André ‐ Moulin des Landes
28 Avenue Yves Thépot
29000
29104
Rue des Frères Montgolfier
99 rue de la Chalotais
35172
35512
LANDERNEAU
LANDERNEAU
02 98 85 12 71
02 98 85 02 58
PLEYBEN
PLOUHINEC
02 98 26 76 76
02 98 70 77 12
QUIMPER
QUIMPER
02 98 95 97 26
02 98 90 25 97
BRUZ
CESSON‐SEVIGNE
02 99 05 45 55
02 99 83 97 40
LP DOL DE BRETAGNE (Alphonse Pellé)
CFA CHAMBRE DES METIERS ‐ FOUGERES
CFA UNICEM ‐ LOUVIGNE DU DESERT
LPP MONTAUBAN
30 rue Montplaisir
Z. I. de la Guenaudière
35120
35300
5 rue Monseigneur Gry ‐ BP27
21 rue de Rennes
35420
35360
LP REDON (Beaumont)
CFA COMPAGNONS DU DEVOIR ‐ RENNES
EREA RENNES
LT RENNES (Mendès France)
10 rue du Lycée
2 rue Jules Vernes
35605
35000
26 Avenue du Canada
34 rue Bahon Rault ‐ CS 86906
35009
35069
DOL‐DE‐BRETAGNE
FOUGERES
02 99 48 01 22
02 99 94 58 80
LOUVIGNE DU DESERT
MONTAUBAN DE BRETAGNE
02 99 98 01 59
02 99 06 44 39
REDON
RENNES
02 99 72 37 37
02 99 65 14 00
RENNES
RENNES
02 99 50 91 69
02 99 27 82 82
BÂTIMENT CFA ILLE‐ET‐VILAINE
CFA CHAMBRE DES METIERS ‐ SAINT MALO
LP VITRE (La Champagne)
CFAI ‐ ANTENNE DE LORIENT
11 rue des Glénan ‐ ZA du Pontay
68 avenue de Marville
35760
35400
2 rue du Sergent Harris
Avenue Dupleix ‐ BP 90322
35506
56603
CFA DE LA VILLE DE LORIENT
LPP LORIENT (Saint‐Joseph)
EREA PLOEMEUR (Les pins)
LP PONTIVY (Blavet)
Rue Saint Marcel ‐ BP 30010
42 rue de Kerguestenen
56315
56109
Kergalan ‐ BP 21
43 rue Charles Gounod
56272
56306
SAINT GREGOIRE
SAINT MALO
02 99 23 61 00
02 99 40 69 50
VITRE
LANESTER
02 99 75 07 97
02 97 81 59 77
LORIENT
LORIENT
02 97 35 31 80
02 97 37 37 99
PLOEMEUR
PONTIVY
02 97 65 55 22
02 97 25 35 40
LP PORT LOUIS (Julien Crozet)
LPP PRIZIAC (Saint‐Michel)
BÂTIMENT CFA MORBIHAN
LP VANNES (Jean Guehenno)
4 rue des Récollets
Maison Saint Michel
56290
56320
12 Boulevard des Iles ‐ BP 412
79 avenue de la Marne
56010
56017
LPP VANNES (Saint‐Joseph) 39 Boulevard des Iles 56010
PORT‐LOUIS
PRIZIAC
02 97 87 17 30
02 97 23 93 28
VANNES
VANNES
02 97 63 43 09
02 97 43 76 00
VANNES 02 97 63 14 63
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