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EUR 2314.f
COMMUNAUTÉ EUROPÉENNE DE L'ÉNERGIE ATOMIQUE - EURA TO.M
,. .
OXYDE D'URANIUM FRITTE:: TECHNIQUES DE FRITTAGE,
COMPORTEMENT SOUS IRRADIATION
Rapport final 1963
1965
Accord de coopération EURATO,M/U.S.A.
Rapport EURAEC N° 1338 établi par le
Commissariat à l'Énergie Atomique· - C.E.A. France
Contrats Euratom N' 031-60-10 RDF et N' 088-62 4 RDt
AVERTISSEMENT
Le présent document a été élaboré sous les auspices de la Commission de la Communauté Européenne de l'Energie Atomique (EURATOM) en application du programme commun défini par l'Accord de coopération, signé le ,8 novembre 1958, entre le gouver~ nement des Etats-Unis d'Amérique et la Communauté Européenne de !'Energie Atomique.
Il est précisé que la Commission d'EURATOM, le gouvernement des Etats-Unis, la United States Atomic Energy Commission, leurs contractants, ou toutes personnes agissant en leur nom:
ne garantissent pas explicitement ou implicitement l'exactitude, le caractère complet ou l'utilité des inf onnations contenues dans le présent document, ni que l'utilisation d'une information, d'un équipement, d'une méthode ou d'un procédé quelconques divulgués dans le présent document ne portent pas atteinte à des droits privatifs;
n'assument aucune responsabilité quant à l'utilisation d'informations, d'équipements, de méthodes ou de procédés quelconques divulgués dans le présent document, ni quant aux dommages résultant de ladite utilisation.
Ce rapport est vendu dans les bureaux de vente indiqués en 4e page de couverture
1 au prix de FF 15 FB 150 DM 12 Lit. 1870 FI. 11
Prière de mentionner, lors de toute commande, le numéro EUR et le titre qui figurent sur la couverture de chaque rapport.
Imprimé par Snoeck-Ducaju et Fils, Gand. Bruxelles, décembre 1965.
EUR 2314.f
COMMUNAUTÉ EUROPÉENNE DE L'ÉNERGIE ATOMIQUE - EURATOM
OXYDE D'URANIU.M FRITTÉ: TECHNIQUES DE FRITTAGE,
COMPORTEMENT SOUS IRRADIA.TION
Rapport final 1963
1965
Accord de coopération EURATO,M/U.S.A.
Rapport EURAEC N° 1338 établi par le
Commissariat à !'Énergie Atomique - C.E.A. France
Contrats Euratom N° 031-60-10 RDF et N' 086-62 4 RDF-
TABLE DES MATIERES
Préparation de poudres de bioxyde d'uranium en four tournant .
Etude en laboratoire de l'utilisation d'hydrogène humide comme atmosphère
de frittage
Aptitude au frittage des poudres de bioxyde d'uranium de grande surface
spécifique
Etude de la mise en forme de poudres d'U02 par pressage mécanique et de leur frittage à l'échelle pilote en atmosphère d'ammoniac craqué
Etude, réalisation et mise au point d'un four continu industriel tle frittage
sous ammoniac craqué
Etude du risque d'oxydation dans l'élaboration du bioxyde d'uranium fritté
et caractérisation de l'oxygène excédentaire
Essais comparatifs de résistance aux contraintes thermiques d'échantillons
de bioxyde d'uranium fritté .
Conductibilité thermique de l'oxyde d'uranium fritté hors pile
Grossissement équiaxe des grains d'U02 fritté, conséquences sur les coeffi
cients apparents de diffusion du xénon
Comportement cle l'U02 fritté sous irradiation ( étude globale)
Etude du dégagement des gaz de fission hors de l'oxyde d'uranium
Mesure de faibles surfaces d'échantillons d'U0 2 fritté .
RESUME
3
6
9
13
15
17
21
23
26
29
33
37
La réduction directe d'U,Os par un gaz réducteur permet d'obtenir des poudres d'UO, aptes au frittage dans l'hydrogène. Pour obtenir des poudres de haute réactivité, on doit à la fois diluer par un gaz inerte l'hydrologie traversant le four et diminuer la température de réaction.
Par frittage à 1400° C avec approche lente de la température de palier 100° C par heure) et par frittage accéléré (400° C/heure) à 1650° C, on obtient des densités ide l'ordre de 95 %. L'emploi d'une atmosphère de frittage constituée par de l'hydrogène humidifié à 4,0 mg/1 permet un gain de densité systématique qui dépasse généralement 0,1 g/cm3•
Les performances du four continu industriel de frittage étudié et réalisé dans le ca·dre de ce contrat ont été vérifüées au cours d'une marche continue de 2 mois.
La conductibilité thermique apparente de l'UO, fritté a é~é étudiée de façon détaillée en géométrie cylindrique jusqu'à 2400° C environ. L'interprétation des courbes obtenues met en évidence l'effet de résistances thermiques additionnelles constituées par les fractures circonférentielles.
La conductibilité thermi,que a été ,mesurée en pille jusqu'à 1250° C, dans le cadre d'essais vis,ant à définir les conditions expérimenta1e,s dans le réacteur 'EL-3.
La mesure hors pile des coefficients apparents de ,diffusion ,du Xenon dans l'UO, préalablement irradié, a fourni des résultats fortement dispersés. Par contre, 1es me!mres faites dans une boucle en pile sont beaucoup p,1us reproductibles et révèlent une intensité p.1us grande des phénomènes de libération des gaz de fission. L'évaporation est décelable au-delà de 1750°.
On soupçonm.,e la surface vraie des échantillons de jouer un rôle capital pour interpréter I'illl1IJ)ortance des taux de libération des gaz de fission. Une méthode de mesure de cette surface utilisant le Xenon marqué ,comme adsorbat a été mise au point. Elle permet de mesurer des surface. spécifiques de l'ordre de quelques cm 2•
2
Préparation de poudres de bioxyde d'uranium en four tournant (*)
par G. ALLARD, P. CHENEBAULT,
B. FRANÇOIS, J. LE CLERC, J. VATONNE
Les études de laboratoire sur le frittage du bioxyde d'uranium démontrent l'exis
tence d'une relation étroite entre le mode de préparation de l'oxyde en poudre et son
aptitude au frittage [I] (2). Il est apparu que le trioxyde U03 obtenu par calcination
de l'uranate d'ammonium dans un four continu à tablier horizontal constituait une matière première convenable pour obtenir un U02 apte au frittage. Il nous a semblé qu'un
four de type tournant dans lequel le gaz réducteur est en contact étroit avec la masse solide était un appareil susceptible de fournir un U02 de caractéristiques homogènes et reproductibles.
Pour ce four nous avons déterminé (3) des régimes thermiques de réduction, des débits relatifs de gaz et de solides permettant d'obtenir des poudres de bioxyde de mise
en forme aisée. Ces poudres sont caractérisées par leur rapport 0/U, leur surface spécifique et surtout leur aptitude au frittage.
Les produits de faible surface: 3 à 5 m2/g frittés sous hydrogène à 1650° C ont une
densité ;> 95 % de la densité théorique. De telles densités peuvent également être obtenues avec des poudres de surfaces supérieures à 10 m 2/g au cours de frittages à 1400° C sous hydrogène.
A l'issue de ce travail nous avons étudié et fait réaliser un four de réduction pouvant alimenter une production industrielle.
A. - Description du four tournant de laboratoire
La figure 1 schématise ce four, le tube laboratoire est en acier réfractaire (nuance NS 30 d'Ugine). Le gaz réducteur constitué par des mélanges hydrogène-azote circule à
contre courant du lit de poudre dont le débit peut varier de 0,3 à 1 Kg/h.
(*) Manuscrit reçu le 24 juin 1965.
3
B. - Poudres de petites surfaces spécifiques
l. Conditions de fabrication
Ces poudres peuvent être obtenues en réduisant de façon ménagée le trioxyde
dans le four F 1 et en faisant subir à l'U02 ainsi obtenu un traitement thermique dans le
four F2. La figure 2 représente l'évolution de la surface spécifique (mesurée par la métho
de B.E.T.) du produit obtenu en fonction de la température du four F2.
Dans ces fabrications le four Fl était maintenue à 385° C, le gaz réducteur constitué
d'ammoniac craqué circulait à 480 1/h, l'U03 avait un débit de 0,4 Kg/h.
Il est également possible d'obtenir des poudres de surfaces spédifiques de 3 à 5 m 2/g
en réalisant une réduction quasi instantanée des granulés d'U03 , l'exothermicité de la
réaction provoque un échauffement important de l'U02 en cours de formation et une
réduction concomitante de sa surface. La figure 3 représente l'évolution de la surface
spécifique de l'U0 2 obtenu en fonction de la température du four Fl, débit d'ammoniac
craqué 480 1/h, débit de poudre 0,4 kg/h.
2. - Aptitude au frittage
Des résultats se rapportant à différents lots sont donnés dans le tableau 1, les
poudres ont été frittées soit au laboratoire soit en usine dam les appareillages industriels
(CICAF).
C. - Poudres de surfaces spécifiques élevées
La fabrication de poudres de surfaces spécifiques > 10m2 / g est avant tout liée à
l'obtention d'une vitesse de réduction de l'U03 en U02 aussi lente que possible. Ce résultat
peut être acquis en chauffant le four Fl à la limite inférieure de la température de ré
duction (350° C - 380° C) et en utilisant un gaz réducteur de moindre réactivité (mélange
!H2 - NJ.
Le tableau II présente quelques résultats obtenus en fixant la température de Fl
à 385° C, celle de F2 à 600° C. Il apparaît que ces produits ont des surfaces spécifiques
qui diminuent en fonction du temps de stockage de l'U03 (figure 4) ce qui a été attribué
à l'hydratation de cet oxyde à l'air ambiant. Il est possible de regénérer le trioxyde en
le calcinant dans l'air à environ 400° C avant chaque réduction.
1. - Utilisation comme gaz réducteurs de mélanges H 2 - N.!.
Quatre mélanges hydrogène-azote contenant respectivement 20 - 40 - 75 - 100 <;{ d'H 2 ont été utilisés dans des essais où l'on a fait varier également la température de
réduction. Pour chaque opération deux passages de poudre dans le four sont effectués,
le second passage se faisant à 650° C.
La surface spécifique et le rapport 0/U sont mesurés à l'issue de chaque passage.
Le tableau III rassemble les résultats.
Il semble qu'une teneur de 40 % d'hydrogène avec un premier stade de réduction
à 400° C soit souhaitable, la composition à la fin de ce premier stade serait U02 ,23 à U02 ,3 .-;.
4
Afin d'adoucir encore les conditions de réduction on a procédé à des fabrications
en trois temps, la première réduction est faite à 405° C, la deuxième réduction a lieu
avec un profil variable de température dans le four, le troisième passage est fait à une
température de 530-680° C pour laquelle la réduction est complète. Ces conditions sont
rappelées dans le tableau IV. Le gaz réducteur est un mélange N~ + 40 ;6 H~.
2. - Réoxydation des poudres obtenues
Les poudres d'U02 de surfaces spécifiques élevées ne sont pas stables à l'air; elles
fixent de l'oxygène et le rapport 0/U varie en fonction de la surface, figure 5.
Les poudres restent cependant frittables dans de bonnes conditions si le rapport 0/U est inférieur à 2,30 (domaine cubique).
Dans ce but la réoxydation doit être « ménagée » et être faite par exemple avec
des mélanges oxygènes azote à 2 % d'oxygène.
Il a été constaté par ailleurs [ 4] que cette oxydation pouvait être inhibée en absor
hant sur la surface de la poudre une vapeur organique ou de la vapeur d'eau.
3. - Aptitude au frittage
Cette propriété fait l'objet d'une étude particulière (*).
Conclusion
La fabrication de poudres d'U02 frittables en utilisant un four tournant est actuel
lement au point; le four industriel extrapolé du four de laboratoire fonctionne et fournit le matériau nécessaire à la première charge de EL4.
Les poudres ainsi fabriquées peuvent être frittées sous hydrogène à 1650° C à une densité supérieure à 95 % de la densité théorique.
Ce type de four autorise la fabrication de poudres de grandes surfaces spécifiques, dont les propriétés sont intéressantes.
Pour ce il faut effectuer la réduction à 400° C en utilisant un gaz réducteur con
tenant 40 % d'hydrogène et protéger la poudre obtenue contre une réoxydation brutale.
(*) Voir p. 9: B. François, Aptitude au frittage des poudres de bioxyde d'uranium de grande surface spécifique.
5
, Etude en laboratoire de l'utilisation d'hydrogène
humide comme atmosphère de frittage
par B. FRANÇOIS, R. GREMERET
J.P. FREDRIC, T. KUBICKI
Le but principal de ce travail était d'examiner l'effet d'une addition de vapeur d'eau
dans l'hydrogène utilisé comme atmosphère de frittage du bioxyde d'uranium.
A. - Techniques ..opératoires
1. - Appareillages
Ces essais ont été conduits dans deux fours de laboratoire. L'humidification du
gaz était obtenue par barbottage dans une colonne d'eau thermostatée [5].
2. - Matériaux
Les poudres utilisées ont été préparées au four rotatif de réduction continue (*); une poudre de type industriel (Al 17 surf. spécifique: 4,5 m 2/g) a été comparée dans ce
travail à une poudre de plus grande finesse (Al 19 surf. spécifique: 15 m 2/g).
3. - Préparation des échantillons
Ces poudres ont été mises en forme en orthocylindres de 0 10 mm environ et de
densité: 6 · 6,1 pour Al11 et 5,25 • 5,35 pour Al19 [6).
Toutefois ces poudres n'ont pas subi d'addition de liant.
4. - Frittages
a) Les traitements thermiques ont eu lieu parallèlement sous deux atmosphères d'hy
drogène, la première étant constituée d'hydrogène desséché par passage à travers du per-
(*) Voir page 3: Allard et al, Préparation de poudres de bioxyde d'uranium en four tournant.
6
chlorate de magnésium (*), la seconde comportant une humidification de ce gaz à 50 mg/1.
NB: Il est d'ailleurs à noter que l'ensemble mobile en molybdène servant au transport
des échantillons d'U02 à travers le four, n'était pas détérioré par le contact de
cette atmosphère à 1600° C.
b) Le domaine de températures étudiées s'étendait de 1200 à 1600° C, le temps de
maintien à la température nominale du frittage variant de O à 2 et 5 heures.
c) Deux cycles de traitement thermique ont été comparés:
- d'une facon générale la zone de température comprise entre l'ambiante et 900° C,
température considérée comme le euil de frittage dans l'hydrogène, était dans
tous les cas franchie à la vitesse de 1000° C/h.
de 900° C à la température nominale de frittage, le cycle «normal» imposait
aux échantillons une vitesse de montée en température de 100° C/h (par analogie
avec le frittage de type industriel).
dans le cas du second cycle dit par « impulsion thermique», les échantillons
étaient portés de 900° C à la température maximale du frittage à la vitesse de
100° C/minute.
Ce second type de traitement thermique est un procédé de laboratoire, conve
nant particulièrement à l'étude du frittage en conditions isothermes.
B. - Résultats
1. - Densifications
Les différentes valeurs de densité obtenues sont portées sur les figures 6, 7 en ce
qui concerne la poudre Ali 7 de type industriel, traitée respectivement en cycle « normal »
et par « impulsion thermique».
Les figures 8 et 9 présentent les résultats respectivement analogues pour la variété
Al19 de surface spécifique: 15 m 2/g.
2. - Aspect micrographique
L'étude micrographique des différents frittés montre que l'humidification (relative)
de l'hydrogène à ce taux de 50 mg/1 ne semble pas apporter de modification notable à
la microstructure des échantillons.
3. - Ecart à la stoechiométrie
Un test rapide de retraitement thermique de 24 h à 1500° C sous hydrogène, effectué sur les échantillons traités 5 h à 1600° C sous hydrogène humidifié, n'a pas permis de
(*) L'expérience nous a montré par la suite que l'atmosphère du tube -laboratoire du four était dans toos les cas relativement humide (9 mg/1 environ, conséquence d'une humidification accidentelle).
7
constater de perte de poids; ce qm, en première approximation indique que les échantillons sont voisins de la composition stoechiométrique.
Conclusion
La présence de vapeur d'eau dans l'hydrogène, conduit à une amélioration de la
densification d'autant plus importante que la réactivité de la poudre de départ est plus
faible et que le traitement thermique a lieu à température moins élevée.
L'effet de cette humidification (50 mg/1), dans le domaine étudié, est un relèvement de 0,1 à 0,2 de la densité apparente de l'oxyde d'uranium fritté.
8
Aptitude au frittage des poudres de bioxyde d'uranium de grande surf ace spécifique
par B. FRANÇOIS, R. GREMERET
J.P. FREDRIC, T. KUBICKI
Ce travail avait pour but de déterminer si l'emploi de poudres d'U02 de grande
surface spécifique (), 10 m 2 / g) pouvait constituer une voie plus intéressante ou plus
économique de production de frittés de forte densité (), 95 % de la densité théorique), que la méthode adoptée industriellement et qui comporte l'utilisation de poudres d'U02 de
moindre finesse (surface spécifique de 2 à 5 m 2/g).
En effet, l'état de division plus poussé des premières permet de concevoir leur frittage à taux de densification élevé, -soit par un traitement thermique lent à température
plus basse: 1400° C [2] soit par un traitement thermique accéléré à haute température
(1650° C) déduit de const~tations antérieures [7].
A. - Techniques opératoires
1. - Matériau
Les poudres d'U02 utilisées proviennent d'U03 industriel produit à l'usine du Bou
chet, et réduit au four rotatif de réduction continue, décrit par ailleurs (*).
Quelques caractéristiques de poudres employées au cours de l'étude, sont portées dans le tableau récapitulatif n° V.
2. - Préparation des échantillons
La mise en forme, en orthocylindres de 0 10 ou 0 14 mm, a eu lieu par compression à froid à la presse hydraulique, en utilisant une technique analogue à celle du « double cycle » de type industriel ( 0 ).
(*) Voir page 3: Allard et al, Préparation de poudres de bioxyde d'uranium en four tournant. (**) Voir page 13: A. Pomeuf, Etude de la mise en forme de poudres d'U02 par pressage mécanique
et de leur frittage à l'échelle pilote en atmosphère d'ammoniac craqué.
9
Toutefois dans la plupart des cas, la préparation des comprimés ne comportait pas d'addition de liant organique. Dans le but d'essayer de diminuer les contraintes, donc les
fissurations possibles, introduites dans les échantillons par la recherche d'une densité en
cru élevée ( 5, 7 à 5,8) liée à une forte pression de mise en forme, seule la dernière série d'essais a comporté l'utilisation d'un adjuvant de mise en forme: camphre ou béhénate
de zinc [8].
Les conditions de préparation et les densités des comprimés obtenus sont résumées
dans le tableau V.
3. ~ Frittages
a) Traitements lents à basse température (1300 - 1400° C)
Dans ce cas la vitesse de montée en température est lente (80 à 100° C/h), jmqu'à
la température de frittage qui est variable selon les essais entre 1300 et 14000 C; la durée de maintien à la température maximale la plus courante est: 5 heures.
L'atmosphère est constituée d'hydrogène humidifié (50 mg/1) ou non, l'humidification ayant comme on l'a vu un effet bénéfique sur la densification (*).
b) Frittages accélérés à 1650° C
Ce procédé permettrait éventuellement d'augmenter la cadence de production d'un four industriel de frittage continu.
L'élévation de température de l'ambiante à 1650° C est v01sme de 400° C/h et la durée du maintien à cette température varie de 30 minutes à 2 heures. L'atmosphère
du traitement est l'hydrogène.
B. - Résultats
1. Densification
a) Frittages lents à basse température: 1300-1400° C
Les résultats obtenus sont portés sur les courbes des figures 11 et 12 qui mentionnent également les valeurs de la porosité ouverte des échantillons.
Il semble possible dans ce domaine de température d'atteindre 94-95 % de la densité théorique, mais la dispersion des résultats entre divers lots de poudre est élevée, et
l'accroissement de la densité des comprimés (), 5,7) augmente le risque d'apparition de fissurations.
b) Frittages accélérés à 1650° C
Les résultats obtenus pour 3 poudres différentes: Al39, Abo, Alo 9 sont représentés sur les figures 10 et 11, qui montrent qu'un temps de maintien de 30 minutes à 1650° C est suffisant pour obtenir dans tous les cas examinés, une densité au moins égale à 96 1;7o de
la densité théorique, pour des comprimés de densité 5,4 à 5,6.
(*) Voir page 6: B. François, Etude en laboratoire de l'utilisation d'hydrogène humide comme atmosphère de frittage.
10
Toutefois la recherche d'une densité très élevée (;): 5,7 • 5,8) n'est pas favorable,
elle conduit à la fissuration d'un bon nombre d'échantillons.
L'action bénéfique d'un liant de mise en forme n'a pu être mise en évidence.
2. - Aspect micrographique
a) Frittage accéléré à 1650° C
Des porosités résiduelles peuvent être situées, soit au hasard, soit presque exclusive
ment aux joints des grains. La taille moyenne des grains varie de 4 à 6 /L environ.
b) Frittages lents à basse température
Les porosités résiduelles sont réparties généralement au hasard. La dimension
moyenne des grains est voisine de 3 /L·
Dans ce cas, l'observation à faible grossissement montre généralement la présence de cavités et de zones poreuses distribuées dans une matrice plus saine. Cette hétérogénéité,
caractéristique de ce type d'échantillons, s'atténue au cours d'un traitement thermique à température supérieure.
C. - Discussion des résultats
1. - En ce qui concerne les comprimés ces essais montrent que:
leur densité est une fonction linéaire de la pression appliquée, qu'elle influe
directement sur la densité atteinte après un frittage lent à basse température, et
qu'elle ne semble pas dépendre de la présence ou de la nature du liant de compactage utilisé ici (fig. 11):
il semble convenable de ne pas dépasser une densité en cru de 5, 7 - 5,8 sous peine d'apparition fréquente de fissurations dans les frittés.
2. - Densifications
L'ensemble des valeurs obtenues au cours de cette étude est récapitulé dans le tableau V, relativement à des traitements lents de 5 h dans le domaine 1300 • 1400° cet à des frittages de 30 minutes à 1650° C.
a) Traitements lents à 1300 -1400° C
Il existe des divergences importantes entre les résultats de densification de divers
lots de poudre d'U0 2 • Par exemple, par frittage de 5 h à 1300° C sous hydrogène humidifié, d'échantillons comprimés de densité 5,2 à 5,6, la dispersion des densités est de 0,5 environ.
b) Frittages accélérés à 1650° C
Dans ce cas les résultats sont beaucoup plus reproductibles; la dispersion n'est que
de 0,10 environ. et la densité du comprimé joue un rôle moins important sur celle du fritté correspondant.
11
3. - Aspect micrographique
La dispersion intervient ici dans l'allure de répartition des porosités résiduelles des échantillons frittés plus rapidement à 1650° C.
4. - Caractérisation physico-chimique des poudres de grande surface spécifique
Ces divergences posent le problème général des propriétés des poudres d'U02 en relation avec leur comportement au frittage. Cette question difficile est encore compliquée
par l'état de division accru des poudres d'U02 étudiées.
Conclusions
1. - Les résultats exposés ci-dessus suggèrent deux méthodes plus économiques d'obten
tion de frittés d'U02 de haute densité (), 95 % de la densité théorique), par utilisation de poudres de grande surf ace spécifique ( ), 10 m 2 / g) :
- frittage lent à basse température: 1300 - 1400° C
Montée lente (100 à 200° C/h environ) et maintien de 5 h à la température du frittage. L'humidification de l'hydrogène permet, à taux de densification égal, d'abaisser cette température jusqu'à 1300° C environ.
- frittage accéléré à haute température: 1650° C
Montée plus rapide (400° C à 600° C/h) et maintien de ,30 minutes à 1650° C. Il
convient alors de tenir compte de l'existence éventuelle d'une limite de compressibilité
des poudres, au delà de laquelle des fissurations peuvent apparaître dans les frittés.
2. - De plus, principalement en ce qui concerne la première méthode une dispersion assez importante apparaît entre les résultats de densification des diverses séries d'essais.
L'origine de ces divergences est très délicate à découvrir, étant donné les difficultés de caractérisation des poudres d'U02 de grande finesse.
La solution de ces problèmes est liée à une étude approfondie et systématique des divers paramètres influant sur la réactivité de la poudre, étude dont l'intérêt a été subor
donné au préalable à celle du comportement de ces variétés d'U02 fritté tant au point de vue des cinétiques de grossissement de grains à température élevée que de celles de diffusion des gaz formés par fission (*).
(*) Voir page 2,6: B. Françoi,s et al, Gros,sissement éqniaxe des grains d'U02 fritté - Conséquences sur les coefficients apparents de diffusion du Xénon.
12
,, Etude de la mise en forme de poudres d'U02
par pressage mécanique et de leur frittage à l'échelle pilote en atmosphère d'ammoniac craqué
par A. PORNEUF (Compagnie Industrielle des Combustibles Atomiques Frittés)
Les études et recherches entreprises par la CICAF ont abouti à la mise en œuvre
à l'échelle pilote d'un procédé original de mise en forme du bioxyde d'uranium.
L'ensemble des essais de granulation ont conduit au rejet des procédés opérant par
voie humide pour des raisons de dispersion, de mauvaise reproductibilité et de diminution de densification. On a adopté par contre le principe d'une granulation et mise en
forme utilisant une teneur très minime en lubrifiant [9].
A. - Procédé de mise en forme « Douhle cycle »
Le cycle des opérations est le suivant:
- broyage au Forplex de l'U02 livré en fût
- compression de la poudre à 1 t/cm2
- broyage à la Manesty - tamisage (125-990 microns) avec élimination des fines recyclables (16 % en poids)
- lubrification (0,3 % béhénate de zinc) - mise en forme (presse hydraulique ou mécanique); pression égale à 5 t/cm2
•
300 kg d'U02 mis en forme par ce procédé ont été frittés à 1650° C sous ammoniac craqué
selon le cycle thermique suivant:
- vitesse de montée en témpérature: 75° C/heure
- palier de 6 heures à 1650° C - descente en température suivant l'inertie du four (75 heures environ).
Les résultats de ce frittage, comparés à ceux obtenus à partir de granulation au
camphre, sont les suivants:
granulation au camphre (3 % incorporés par voie humide)
45 % 85 % 97 %
10,30 g/cm3 < d ,< 10,35 g/cm3
10,25 < d ,< 10,40 10,15 < d ,< 10,40
granulation « sans liant» (0,3 % béhénate de zinc)
49% 80% 97 %
10,45 g/cm3 < d ,< 10,50 g/cm3
10,40 < d ,< 10,50 10,40 < d ,< 10,55
13
La comparaison des résultats met en évidence les points suivants:
1. - La dispersion des densités est la plus faible dans le cas du procédé de granu
lation par voie sèche: 0,15 g/cm3 contre 0,25 g/cm3 pour le procédé au camphre et pour
97 % des pièces.
2. - La valeur moyenne des densités est majorée d'environ 0,15 g/cm3 pour les frittés
sans liant ( 10,45 - 10,50 g/ cm3) par rapport à celle des frittés avec liant ( 10,30 -10,35 g/cm3).
B. - Essais d'industrialisation du procédé de mise en forme sans liant « Simple cycle»
On a étudié les possibilités d'emploi d'une version simplifiée du procédé précédent:
le broyage des agglomérats, la première compression et le concassage des précomprimés
sont remplacés par une opération unique qui consiste à forcer directement les agglomérats
au travers des mailles d'une toile particulièrement rigide de façon à obtenir des granulés de dimensions convenables.
L'emploi d'un tel procédé est conditionné par une friabilité suffisante des agglomé
rats de la poudre brute: leur tenue mécanique doit être telle que la pression exercée lors de la mise en forme des comprimés puisse provoquer leur désagrégation en particules
élémentaires ce qui est le cas de certaines poudres réduites en four tournant. Dans le cas
contraire, la méthode est inopérante et ne permet pas une densification correcte de l'U0 2 ;
on doit alors recourir au broyage mécanique des agglomérats et utiliser le procédé du « double cycle ».
Le tableau VI montre, pour les deux procédés l'effet de la teneur en lubrifiant, dans
le cas de deux lots de poudre friable qui s'accommodent particulièrement bien de la mise en forme par « simple cycle ».
Conclusion
Les résultats de frittage en four continu et en four discontinu de poudres d'U02
mises en forme par simple ou double cycle mettent en évidence:
les meilleurs résultats de densification et de reproductibilité obtenus par des procédés par voie sèche.
la généralité d'emploi du procédé « double cycle » qui a pu être étendu à des poudres d'origine et de caractéristiques différentes avec un succès constant.
la possibilité d'application du procédé « simple cycle» à certaines poudres d'U0 2 élaborées en four tournant, poudres présentant des caractéristiques de friabilité particulièrement favorables.
Ces essais ont par ailleurs fixé à 3 %0 la teneur en lubrifiant - héhénate de zinc -suffisante pour une mise en forme convenable dans les conditions d'application du pro
cédé.
14
,, Etude, réalisation et mise au point d'un four continu
industriel de frittage sous ammoniac craqué
par B. AUBRY (Compagnie Générale de Télégraphie sans Fil)
par R. LEPERS (Compagnie Industrielle des Combustibles Atomiques Frittés)
Un four de frittage continu d'U02 a été étudié, réalisé, essayé et mis au point. Sa
description détaillée a été faite dans un rapport antérieur (9a). Elle est rappelée ici d'une
façon sommaire.
A. - Caractéristiques
Ce four, illustré par la photographie de la figure 13, a les caractéristiques suivantes:
1. - Four d'élimination des liants
C'est un four chauffé par des résistances chrome-nickel-fer (nuance Carbimphy) à
la température nominale de 800° C traversé par les produits disposés sur des nacelles de
molybdène (figure 14).
L'atmosphère est réductrice (azote + 10 % environ d'hydrogène).
2. - Four de frittage
Le four de frittage, relié au four d'élimination des liants par un sas de transfert
est chauffé par des éléments résistants, en molybdène dans la majeure partie du four, en
tungstène dans la zone la plus chaude. La figure 15 montre la disposition des épingles de chauffage en voûte et en sole. L'atmosphère dans le four de frittage est de l'ammoniac
craqué.
3. - Réfractaires
Les réfractaires utilisés dans la zone chaude sont en alumine pure ( 99,5 % ) d = 1,35.
Le calorifugeage extérieur à la zone chaude (T < 1000° C) est constitué d'un bri
quetage silico-alumineux.
15
4. - Transfert et purges
Le mouvement des nacelles est assuré par des poussoirs actionnés mécaniquement.
La vitesse d'avance est réglable de 150 à 90J mm/h, ce qui, compte tenu des possibilités
de modification du profil des températures autorise des durées de paliers largement varia
bles.
Les vérins de transfert sont pneumatiques (azote).
Des portes isolent les différents compartiments du four. Leur ouverture et leur
fermeture sont commandées automatiquement. L'entrée et la sortie des pièces s'effectuent
par l'intermédiaire du sas dont la purge de gaz est automatique. Le sas de sortie est refroi
di, de sorte que la remise à l'air des pièces frittées a lieu à la température ambiante.
B. - Essais de mise en route
Les essais mécaniques du four se sont déroulés en décembre 1961. On a constaté
lors de ces essais une tendance des nacelles à se dresser sous l'effet de la poussée hori
zontale.
Un dressage des faces de poussée des nacelles a pallié cet inconvénient.
La purge puis la montée en température du four ont eu lieu en janvier 1962. La
température de 1700° C en zone chaude était atteinte le 10 février, et maintenue jusqu'au
20 mars. Au cours de cette période les nacelles chargées n'ont cessé de circuler.
L'homogénéité de température dans une section droite du four est estimée à + 5° C
environ. Le tableau VII rend compte de la dispersion des densités dans cette section.
Dans le temps, la régulation de température, effectuée par pyromètres optiques
visant des doigts de gant en alumine, assure un battement de température de l'ordre de
10° C. Le tableau VIII indique les fluctuations de densités moyennes suivant la date du
frittage.
La charge spécifique des résistors, en palier de puissance était de 8 w/cm2, ce qui
est faible.
La puissance injectée a varié entre 60 KVA (montée en température) et 45 KV A
en régime.
Aucune détérioration n'a été observée après les essais.
Conclusions
Un four continu de frittage de type poussant a été étudié, construit et essayé. Il
est équipé de résistors de molybdène et de tungstène, et, dans la partie chaude, de réfrac
taires et alumine pure; sa sole est en alumine et les nacelles contenant les pastilles d'U02 ,
en molybdène. Sa température d'emploi est de 1700° C sous atmosphère d'ammoniac
craqué.
Les mouvements et les purges de gaz sont automatiques.
Une période d'essais de six semaines a mis en évidence un bon fonctionnement de
l'ensemble et une très bonne homogénéité de densité des pièces frittées.
16
,, Etude du risque d'oxydation
dans l'élaboration du bioxyde d'uranium fritté
et caractérisation de l'oxygène excédentaire
par M. BRANDELA, J.J. GUENAL, M. CONTE, G. LEROY, J. VO VAN LOI
Le bioxyde d'uranium présente une nette tendance à l'oxydation à la température
ambiante lorsqu'il se trouve à l'état divisé [l}. A l'état de fritté, cette propriété est atténuée,
mais elle demeure dès que la température s'élève. Plusieurs inconvénients en résultent dans
l'emploi de ce composé comme élément combustible, diminution de la conductibilité ther
mique [10}, augmentation des coefficients apparents de diffusion des gaz de fission à une
température donnée [11, 12].
Dans la mesure où l'atmosphère d'un four continu industriel de frittage (ammoniac
craqué) peut contenir des éléments oxydants, il s'agit d'oxygène ou de vapeur d'eau non
encore éliminés du garnissage du four ou introduits accidentellement en cours de travail.
D'autre part, les pastilles d'U0 2 sont la plupart du temps dégazées par traitement sous
vide avant leur introduction dans les gaines d'éléments combustibles; la détermination des
conditions de ce traitement (température, pression partielle d'oxygène) doit tenir compte
du risque de réoxydation encouru.
Le but de cette étude était
1. ~ de rechercher les facteurs susceptibles d'entraîner une oxydation dans les différents
stades de la fabrication de l'élément combustible
2. de les faire agir sur l'U02 dans des conditions simulant les opérations industrielles
3. de déceler sur les produits de ces opérations, et, par suite, sur les matériaux four
nis industriellement, les oxydations qui ont pu se produire, et cela, avec une sensi
bilité suffisante.
A. - Nature des risques d'oxydation dans les installations industrielles
Un échantillon d'U0 2 fritté, stoechiométrique, concassé en fragments de 2 mm,
est placé dans une nacelle suspendue au plateau d'une balance. Il est au niveau de la
zone chaude d'un four dont le tube laboratoire est parcouru par un courant d'hydrogène
pur ou volontairement pollué. L'échantillon est amené à 700° C sous hydrogène pur et
refroidi lentement dans un mélange hydrogène + 0,5 % en volume d'oxygène. Une
première expérience a montré que l'U02 augmentait de poids au dessus de 400° C environ.
A la fin de l'essai, le produit ainsi oxydé a été à nouveau porté à 600° C, et on a suivi
17
sa variation de poids lors de maintiens aux températures de 600, 400 et 360° C, puis succes
sivement à 510, 430, 410, 400, 340, 330, 300, 260 et 200° C.
Les variations relatives de poids (Il P /P) durant ces paliers sont représentées gra
phiquement sur la figure 16. On peut en conclure que le mélange hydrogène + 0,5% en volume d'oxygène réducteur à température élevée, devient oxydant vis à vis d'U02 à
basse température.
Dans une opération de frittage, l'U02 parcourt toutes les températures comprises
entre l'ambiante et 1650° C.
A haute température, lors du frittage proprement dit, l'oxygène accidentellement
présent dans le gaz se combine à l'hydrogène en excès et sa pression partielle au dessus de l'U02 est alors celle qui résulte de la dissociation réversible de l'eau formée. A 900° C par exemple elle est de 10-20 atm. pour un gaz N 2 + 3 H 2 (ammoniac craqué) contenant
0,5 % en volume d'oxygène. Or le rapport 0/U de l'U02 +x en équilibre avec cette pression partielle d'oxygène à cette température est probablement voisin de 2,001 [13, 14].
Lorsque la température du four décroît et devient inférieure à 400° C, l'oxygène peut être considéré comme intervenant par sa teneur initiale. L'oxydation peut être alors
importante, mais les vitesses de diffusion étant négligeables, elle n'affectera que la zone
superficielle des pastilles. De plus, elle pourra avoir lieu en phase hétérogène.
Enfin à des températures inférieures à 200° C, des expériences ont montré que les vitesses d'oxydation sont très faibles.
En conclusion, le risque d'oxydation au cœur des frittés n'est pas tout à fait négli
geable. Il demeure cependant moins important que celui de la pollution superficielle qui,
ayant lieu à des températures plus basses et dans des atmosphères accidentellement plus riches en oxygène, peut augmenter localement le rapport 0/U d'une façon sensible.
B. - Simulation du frittage industriel
1. - Mode opératoire [15]
Une pastille d'U02 fritté stoechiométrique est placée dans le tube laboratoire en silice d'un four horizontal. Elle est amenée en quelques heures à 1000° C sous balayage d'hydrogène pur, maintenue 6 heures à cette température et refroidie sous un courant
d'hydrogène contenant de l'oxygène en proportion connue. Plusieurs valeurs de débits de gaz et de vitesses de refroidissement ont été étudiées.
2. - Essais effectués
Trois paramètres ont été mis en jeu: teneur en oxygène, débit du gaz (et par con
séquent vitesse de passage au dessus de l'échantillon), temps de refroidissement de 1000° C à l'ambiante.
Deux séries d'essais ont été effectuées:
a) Vitesse du gaz: 0,7 cm/sec (débit de 401/h).
titre en oxygène (en volume)
0,5% 0,1 % 0,1 % 0,01 %
refroidissement ( durée)
24 h 48 h 24 h 48 h
18
Essai n°
1 2 3
4
b) Vitesse du gaz: 5,1 cm/sec (débit de 2951/h).
titre en oxygène (en volume)
0,1 % 0,01 % 0,001 %
refroidissement
6h
6h
6h
Essai n°
5
6 7
Ces dernières conditions de débit et de vitesse de refroidissement sont voisines de
celles rencontrées dans le four industriel de la CICAF.
C. - Simulation des traitements d'étuvage ( dégazage avant mise en gaine)
L'échantillon est amené à la température désirée sous un vide de 10-3 mmHg.
Pendant le traitement isotherme, la pression est maintenue à une valeur donnée grâce à une fuite réglable, ou bien on est revenu à la pression atmosphérique. Le retour à la
température ambiante se fait aussi sous 10--3 mm Hg.
Les traitements ont été effectués sous pression atmosphérique sous 10-1 mm Hg
et sous 2.10-2 mm Hg, et à des températures comprises entre 150 et 1000° C.
D. - Techniques utilisées
1. - Examens micrographiques
La mise au point de cette méthode a nécessité la préparation préalable d'échantillons
de rapport 0/U connu. Cela a été réalisé en appliquant à des pastilles d'U02 fritté stoe
chiométrique le mode d'oxydation préconisé par Schaner [16]: traitement par de l'argon humide entre 1000 et 1500° C pendant des temps variables. On obtenait ainsi des échan
tillons dont le rapport 0/U variait de 2,001 à 2,160.
On cherche alors à caractériser l'oxyde supérieur par l'attaque chimique appro
pnee d'une coupe polie de l'échantillon. Le diagramme d'équilibre uranium-oxygène est
représenté en figure 17 dans le tracé proposé par Schaner [16] dans le domaine U02-
U02,25. On constate que dans tous les cas un recuit à 220° C environ doit avoir pour
conséquence la di1_,mutation: U02+x -'? U02+y + U409 •
Dans la plupart des cas d'ailleurs, le refroidissement qui suit l'oxydation est suffi
samment lent pour que le recuit de précipitation ne soit pas nécessaire.
L'attaque se fait par le réactif suivant:
acide sulfurique concentré eau oxygénée à llO volumes
eau distillée
1 cm3 10 cm3
10 cm3
La figure 18 représente l'un des aspects micrographiques observés.
2. - Examens radiocristallographiques
Lorsqu'on traite une pastille d'U02 fritté pendant 24 heures à 200° C à l'air, on obtient des spectres radiocristallographiques qui présentent des anomalies très marquées:
19
les raies (lll) et 3ll) sont dédoublées (figure 19). Cette propriété peut être mise à profit
pour déceler de faibles oxydations superficielles [17}.
Toutefois, la profondeur de pénétration des rayons X dans l'lT02 étant de quelques
microns, un tel examen ne peut renseigner ( de façon qualitative) que sur la nature des
phases présentes en surface.
3. - Résultats obtenus
a) Simulation du frittage
Tableau IX.
On constate un processus d'oxydation différent selon la vitesse de passage du gaz
au dessus du solide: à faible vitesse, la pénétration de l'oxydation est moins profonde, les effets de décohésion sont plus forts et le cheminement de l'oxygène se fait principalement
par les joints de grain alors qu'il paraît progresser dans tout le volume à plus forte vitesse.
Il semble donc que la vitesse de passage du gaz au dessus du solide soit un des
paramètres majeurs à considérer.
b) Simulation des traitements d'étuvage
Ces essais ont montré que l'U02 fritté subit une réoxydation superficielle, visible par
micrographie, dans les conditions suivantes:
p0 2 atm = 0,5 X 10-5 2,5 X I0-5
Température (° C)
0,2 (p. atmosphérique)
Conclusion
> 650
> 400
> 200
L'étude des circonstances dans lesquelles peut se produire une réoxydation de l'U02
au cours du cycle de fabrication montre que ce risque existe surtout à basse température
~ T < 400° C), c'est-à-dire dans des conditions où seules les régions superficielles de l'U02
fritté peuvent être oxydées, la diffusion de l'oxygène vers le centre des échantillons étant
peu active.
Une seconde phase (U308 ou U4 0 9 ) peut être mise en évidence par attaque et examen
micrographique d'une surface polie. Lorsque cette méthode n'est plus sensible elle peut
être relayée par la méthode radiocristallographique qui n'explore que la surface du corps fritté (la profondeur de pénétration des rayons X est de l'ordre de quelques microns).
Cette dernière méthode appliquée à des échantillons industriels a permis d'évaluer
à 10 vpm environ la teneur en oxygène de l'atmosphère du four continu de frittage de la CICAF dans la zone de refroidissement.
20
Essais comparatifs de résistance aux contraintes thermiques d'échantillons de bioxyde d'uranium fritté
par M. BRANDELA, J.P. CHAZELET
Le mesure proposée de la résistance aux contraintes thermiques est la différence
maximum de température nécessaire pour causer une fracture ou une fissure apparente dans des conditions thermiques définies [18]. Cette différence de température est donnée
par la relation:
4Sk t.t=--
Earh
où S = module de rupture (kg cm-2 )
E = module de Young (kg cm-2 )
k = conductibilité thermique ( cal cm-1 sec-1 °C-1 )
O'. = coefficient de dilatation ( 0 c-1 )
r = rayon de l'éprouvette (cm)
h = coefficient de transfert thermique en surface ( cal cm- 2 sec-1 0 C--1 )
A. - Mode opératoire
(1)
Une éprouvette cylindrique de bioxyde d'uranium fritté passe alternativement de
la zone froide à la zone chaude d'un four maintenu sous atmosphère d'argon. Les tempé
ratures de ces deux zones sont les suivantes:
zone chaude
800°C 900° C
1000° C
ll00° C 1200° C 1300° C 1400° C 1500° C
21
zone froide
40° C 42° C 45° C 50° C 62° C
73° C 90° C
ll0° C
Le temps de seJour dans chacune d'elle est de 3 minutes, temps suffisant pour
réaliser l'équilibre thermique des éprouvettes dont les diamètres ont été de 4, 8, 10 et 14 mm. Après 10 cycles entre 800° C et l'ambiante, on observe l'éprouvette. S'il n'y a pas
de fissure apparente, on renouvelle l'expérience à 900° C, et ainsi de suite (de 100 en
100° C) jusqu'à la température de «rupture».
B. - Résultats
Le tableau X groupe tous les résultats, et ils sont représentés graphiquement sur
la figure 24 où on a placé la courbe théorique des variations de ~ t calculées à partir de la relation (1), en fonction du rayon de l'éprouvette cylindrique pour un U02 de densité
théorique. Pour chaque densité, un ou plusieurs diamètres ont fait l'objet d'investigations
à l'aide d'au moins deux éprouvettes, et généralement trois. Ces résultats appellent les
commentaires suivants.
Les déterminations sont très peu reproductibles. Si parfois trois essais montrent
une fracture à la même température, la plupart du temps la température de fracture est
déterminée à 200° C près. Les moyennes indiquées sont donc très approximatives. Elles indiquent plutôt l'allure du phénomène.
Les courbes expérimentales représentant les variations observées de ~ t en fonction
du rayon de l'éprouvette s'écartent de la courbe théorique, mais ont même allure.
Il serait hasardeux d'établir une relation de ~ t en fonction de la densité de
l'U02 car les variations de k, S, E et a en fonction de la densité sont mal connues.
La courbe ébauchée ( extrudé 10,0) correspondant à des échantillons d'U02 extrudé
et fritté de densité 10,0 s'écarte des autres courbes. Le point expérimental représenté est la moyenne d'une quinzaine de résultats cohérents. Les échantillons présentaient donc bien
une résistance moindre aux contraintes thermiques, ce qui laisse supposer que d'autres
paramètres non examinés ici interviennent.
Le cheminement des fissurations a été examiné par micrographie. Pour les densités
les plus faibles (10,3 - 10,4) la fissure est indifféremment transgranulaire ou intergranulaire. Dans le cas où la densité est élevée (10,64) la fissure est uniquement transgranulaire.
* * *
Conclusion
Les expériences décrites ne permettent pas de déterminer l'influence de la densité sur la résistance au choc thermique du bioxyde d'uranium fritté. L'étude micrographique n'apporte pas de lumière dans ce domaine, non plus que le calcul faute de données suffi
santes sur les caractéristiques mécaniques de l'U02 •
Par contre, le raisonnement établit l'influence des dimensions sur la résistance au
choc thermique, et nos expériences vérifient assez bien cette relation: la résistance au choc thermique d'un U02 fritté cylindrique varie en raison inverse de son diamètre.
Enfin, les contraintes thermiques subies par l'U02 comme combustible de réacteur
de puissance sont au moins aussi élevées que celles qui ont été imposées aux échantillons au cours de ce travail, de sorte que l'on doit considérer comme hautement probable la fracturation de l'U02 fritté dans les conditions normales de son utilisation.
22
Conductibilité thermique de l'oxyde d'uranium fritté hors pile
par J.P. HAIRION, J.P. STORA, J. BEYLIER, G. LEROY
Introduction
Le but de ce travail est la mesure hors pile de la conductibilité thermique de l'oxyde d'uranium fritté en géométrie cylindrique et à haute température. Les résultats que nous donnons s'étendent dans le domaine de température compris entre .300 et 2400° C.
Les nombreuses équipes qui ont travaillé sur ce sujet depuis dix ans ont apporté chacune leur contribution à la connaissance de ce paramètre, et on peut dire aujourd'hui qu'entre 200 et 1400° C l'accord est satisfaisant.
Au-delà se pose le problème de l'accroissement de conductibilité dû à certains mécanismes, non encore élucidés, de transfert thermique (19, 20, 21, 22, 23, 24) et la controverse reste alimentée par la difficulté des mesures.
Etant donné les gradients thermiques severes auxquels étaient soumis nos échantillons, et les fracturations résultantes, nous avons été amenés à étudier l'influence des
résistances thermiques additionnelles ainsi provoquées sur la conductibilité thermique.
A. - Méthode expérimentale
Le schéma de l'installation est représenté sur la figure 25 et la cellule de mesure à l'échelle 1/2 sur la figure 26.
La méthode utilisée est une méthode d'état stationnaire. Il suffit, dans l'équation de Fourier appliquée en géométrie cylindrique et qui s'écrit:
dT de mesurer q, la puissance par centimètre de hauteur en watts, et --;z;-, le gradient
radial, c'est-à-dire le gradient dans la direction de l'écoulement de chaleur.
En pratique l'évaluation du flux de chaleur q se fait à partir des mesures V et I, et par construction il est inutile de tenir compte des pertes longitudinales en bout.
23
La connaissance du gradient thermique nécessite le tracé préalable de profils de
température dans l'échantillon pour chaque puissance thermique. Ce tracé est obtenu à l'aide de trois thermocouples pour les zones inférieures à 1200° C et au-delà au moyen d'un
étalonnage. Celui-ci a été obtenu en reliant la température du fil de tungstène, de calcul aisé d'après les valeurs électriques, à la température fournie par un thermocouple et in
diquant celle de la paroi de l'oxyde en regard du fil axial. L'étalonnage a été complété
par un point expérimental obtenu à la fusion de l'U02• La courbe d'étalonnage a été interpolée entre le dernier point fourni par le thermocouple et le point de fusion de l'U02 •
Dans la suite de nos expériences nous avons utilisé cet étalonnage, car toutes choses
étaient égales par ailleurs, et à l'aide de trois thermocouples nous disposions de quatre
points pour tracer le profil de température.
B. - Résultats et discussion
Sur la figure 27 on verra le tracé des profils de température correspondant à une
expérience et l'exploitation qui en a été faite relativement au calcul de k, figure 28.
Selon l'équation de Fourier, une exploitation successive des profils de température
devrait conduire à k constant pour T donné, or ce n'est pas ce que nous observons sur la figure 28; nous proposons l'explication suivante:
La fracturation de l'U02 qui intervient très tôt au début du chauffage est source
de barrières thermiques qui provoquent une chute de la conductibilité globale (la con
ductibilité apparente que nous mesurons est représentée par ka pour la distinguer de la conductibilité d'un échantillon non fracturé). Lorsque la puissance calorifique croît, la
température moyenne de l'échantillon croît et à cause de la différence de dilatation entre
l'U02 et l'acier, celui-là se trouve mis en contrainte par la gaine et l'effet des barrières
thermiques diminue.
Cependant, cette explication implique la réversibilité du phénomène; une irréversi
bilité totale ne pourrait pas exclure un effet parasite.
C. - Effet de l'influence des fractures sur la conductibilité thermique apparente
Nous avons été amenés à réaliser des empilements d'U02 avec jeu diamétral croissant de sorte que après chauffage l'U02 était selon le cas fretté ou non.
Les conclusions sont les suivantes:
- Pour un jeu faible (; 0,04 mm et pour une température centrale donnée, la quantité de chaleur qui traverse l'échantillon est plus faible lors du premier chauffage que lors du refroidissement consécutif. On décrit une sorte de fuseau et les cycles successifs très amincis viennent se confondre avec la branche retour de ce fuseau (figure 29).
- Pour un jeu ;> 0,1 mm l'U02 ne rattrape pas la gaine et les cycles thermiques sont confondus et représentés par un seul fuseau.
Ainsi l'hypothèse proposée est cohérente avec les faits expérimentaux et on en a obtenu une vérification suùplémentaire en faisant varier la conductibilité thermique du gaz qui remplit les fissures [25].
24
D. - Conductibilité thermique d'U02 fritté - Résultats de la présente étude et comparaison aux données publiées
Nous venons de voir que la conductibilité thermique de l'U02 fritté mesurée sous
fort gradient et en gaine épaisse est différente suivant le jeu initial qui existe entre la
gaine et le combustible. Dans le cas de faible jeu, la dilatation différentielle de l'U02
annule les fractures, et à la limite, en système contraint, la conductibilité réelle est
restaurée.
Les résultats que nous proposons ci-dessous et figure 30 sont r4'<p-l'ésentatifs de
cette restauration. Ils ont été corrigés pour une densité égale à 95% de la densité théorique
et la précision est + 7 %,
k watts cm-' 0 c-1
t°C 1
k t°C 1
k
200 0,,0595 1600 0•,0,22.3
400 0,0478 180.0 0,0229
600 0,,0390 2,0,00 0,,0,247
80ü 0,0328 2,2;00 01,02.75
rno,o 0,0282 2400 0,0316
1200, 0,0,249 2500 0,034,0
1400 0,0230
Dans le domaine de la conduction phononique, c'est-à-dire jusqu'à 1350° C, l'équa
tion suivante rend compte de nos résultats:
1 k watt cm-1 0c-1 =
11 + 0,024 T
Enfin, la figure 31 compare nos résultats à ceux le plus fréquemment cités dans la
bibliographie [26, 27, 28, 29, 30, 31, 32].
Conclusion
L'oxyde d'uranium fritté soumis à un gradient thermique élevé se fracture, et la fracturation a pour conséquence un affaiblissement de la conductibilité thermique appa
rente ka, La remise en contact des fragments ainsi créés par application d'une contrainte extérieure élevée, restaure la conductibilité thermique qui prend alors une valeur compa
rable à celle que l'on peut mesurer en conditions quasi isothermes.
Les mesures effectuées montrent une relation du type k = 1 jusqu'à 1300° C.
A +BT Au-delà de 1500° C, on observe un relèvement significatif de k en fonction de la tem-
pérature.
25
Grossissement équiaxe des grains d·uo 2 fritté
conséquences sur les coefficients apparents de diffusion du xénon
par B. FRANÇOIS, G. KURKA, R. SOULHIER, A.M. TA CHIS ( **), A. BIAIS, J.P. CHAZELET, T. KUBICKI, J.P. FREDRIC, J. JULIEN
Deux méthodes de frittage sont préconisées pour l'utilisation économique de poudres
d'U02 de surface spécifique élevée: cycle lent à 1350° C. cycle accéléré à 1650° C (*).
Une certaine dispersion, d'origine mal connue, apparaît dans les résultats des essais
effectués., principalement pour les essais à cycle lent. La caractérisation des poudres de surface spécifique élevée est difficile, aus,si avant d'entreprendre une telle étude avons nous
estimé préférable de comparer les échantillons préparés par les deux méthodes préconisées
(frittages lent à 1350° C, frittage accéléré à 1650° C) au point de vue:
- comportement au traitement thermique ( en particulier grossissement du grain);
-- coefficient apparent de diffusion des gaz de fission après activation aux neutrons.
A. - Conditions expérimentales
1. - Définition des échantillons frittés
,La comparaison s'effectue entre trois catégories d'échantillons frittés.
La première est la variété d'U02 fritté industriel de référence ICL 1,65 dont la mise
au point a été étudiée par ailleurs dans le cadre du même contrat.
La seconde et la troisième sont obtenues à partir d'une poudre d'U02 de surface
spécifique élevée, respectivement par frittage lent à 1400° C (référence LIL 140) ou par frittage accéléré à 1650° C (référence LCA 165).
Les procédés de fabrication et les caractéristiques des produits obtenus sont indiqués par ailleurs [33).
(*) Voir B. François et al, p. 9: Aptitude au frittage des poudres de bioxyde d'uranium de grande surface spécifique.
(**) Agent Euratom.
26
2. - Prélèvement des éprouvettes
Les éprouvettes soumises aux traitements thermiques et partiellement destinées à
des essais ultérieurs de mesure de coefficient efficace D' de diffusion des gaz de fission,
sont analogues à celles utilisées habituellement pour cette dernière étude ( lZ) 1,3 mm,
h = 3 - 4 mm). La technique de prélèvement est décrite par ailleurs [ 33, 34].
3. - Conditions de traitement thermique
Les échantillons sont disposés dans les logements pratiqués dans un creuset en U02
fritté qui prend place lui-même dans le four de traitement thermique.
Celui-ci est un four à résistor de tantale [33), opérant sous atmosphère confinée
d'argon, ce gaz étant purifié préalablement par passage dans de la vapeur de magnésium.
La température est mesurée par un thermocouple W-WRe placée au centre du creuset et
vérifiée par pyrométrie optique: elle est estimée représentative de la température des
échantillons en traitement à 15° C près environ.
Après traitement les échantillons sont polis, attaqués et examinés: les dimensions moyennes des grains sont déduites d'une part de la norme NF-A-04-102, d'autre part d'un
comptage linéaire.
B. - Résultats et discussion
I. Résultats
Les résultats des mesures de taille des grains sont indiqués dans le tableau XI et
les aspects micrographiques les plus remarquables sont représentés par les figures 32, 33,
34.
2. - Discussion des résultats
a) Grossissement des grains
1) - En ce qui concerne l'évolution des pores, une diminution du taux de porosité est à
noter, d'autant plus forte que le traitement thermique est plus poussé. D'autre part, ce phénomène s'accompagne d'une polygonisation de la forme des pores.
2) - D'une façon générale les grossissements cristallins observés sont du même. ordre de
grandeur pour les différentes variétés.
3) - La cinétique de grossissement des grains de l'U02 obéirait à une loi de la forme:
D = taille moyenne (,u) des grains après t heures de traitement
D0 = taille des grains à l'origine b0 = constante
t = temps en heures Q = énergie d'activation
T = température absolue
(35}
D'après cette loi la variation de Log (D2 - Da2) en fonction de Log t est linéaire
pour une température donnée.
27
Cette relation a été sensiblement vérifiée pour 1800° C: à cette température les
variations de taille de grains sont plus fortes et par là même mieux connues.
L'indice n varie de 0,8 à 1,3 suivant la nature de l'échantillon ( figure 35).
D'après cette même relation la variation de Log (D" - Do") en fonction de 1/T
est linéaire: ceci n'a pu être vérifié que très grossièrement pour l'échantillon LIL 140: en effet la taille des grains varie peu à 1400° C pour cet échantillon et reste pratiquement
stable pour les autres variétés. L'énergie d'activation ainsi évaluée serait de l'ordre de
85 K calories par mole.
b) Sous-stoechiométrie
Enfin dans tous les échantillons traités à 1800° C, apparaît une phase dispersée,
d'éclat métallique, (figure 36) brunissant rapidement au contact de l'air. Cette phase
présente d'autre part certains caractères micrographiques de l'uranium. De plus l'analyse
spectrographique ne décèle pas de tantale, seul métal étranger dont on pourrait ici soup
çonner la présence.
L'hypothèse généralement admise est la suivante: l'uranium formé proviendrait de
la dismutation de l'U02 devenu hypostoechiométrique à haute température. La phase pré
cipitée est généralement localisée aux joints de grains (figure 36): dans les cas moms
fréquents où elle est dans un site intragranulaire, elle est associée à un pore qui provien
drait de la dismutation de l'U0 2 donnant de l'uranium plus dense.
C. - Mesure du coefficient de diffusion des gaz de fission ( 'k)
Dans chaque catégorie d'U02 et pour chaque traitement thermique deux échantillons
ont été recuits à 1400° C après irradiation et le coefficient D' a été mesuré sur le mxe.
Des échantillons témoins n'ayant subi aucun traitement ont également été analysés. Des
examens micrographiques ont été effectués après l'irradiation et la diffusion pour essayer
d'expliquer les écarts observés.
Nous allons reprendre uniquement les conclusions que l'on peut tirer des résultats
qui ont déjà été exposés [36, 37).
- Une très grande dispersion a parfois été observée entre deux échantillons ayant
subi les mêmes traitements, sans que l'examen micrographique ne révèle de variation de
la taille des grains.
- Des valeurs identiques de D' ont été obtenues pour des échantillons dont les
tailles de grain étaient très sensiblement différentes.
Si l'on rassemble sur un seul graphique (figure 37) la totalité des résultats obtenus
pour D' en fonction de la dimension moyenne des grains, on constate qu'il n'est pas
possible d'établir une relation simple entre ces deux grandeurs. Ceci ne signifie pas qu'une
telle relation n'existe pas, mais, plutôt, que l'influence de la taille du grain sur le coeffi
cient de diffusion apparent D' n'est pas prépondérante par rapport à d'autres facteurs
tels que l'état de la surface, les fissurations de l'échantillon, l'hétérogénéité du fritté, le
degré d'oxydation ou le taux d'irradiation.
( *) Voir page 33: de Bernard y de Sigoyer et al: Etude du dégagement des gaz de fission hors de l'oxyde d'uranium.
28
Comportement de l'U02 fritté sous irradiation
(Etude globale)
par B. DE BERNARDY DE SIGOYER, M. BRUN, E. GUILLOUX,
P. Y ALLAIS, J.C. JANVIER
But de l'étude
Cette étude a pour but la mesure des quantités de gaz de fission accumulés après
une irradiation à un taux de combustion donné, pour une température centrale donnée
dans des éléments de caractéristiques technologiques variables.
On cherche en particulier à évaluer le phénomène de « rentrée » des gaz dans le
réseau [38) [39) lorsque le taux de combustion croît.
A. - Programme initial
1. - Paramètres fixés
L'irradiation doit avoir lieu dans EL3 (réseau) dans les dispositifs directement
refroidis par l'eau lourde.
a) Température de surface de l'U02 :
comprise entre 450 et 600° C ce qui entraîne l'obligation d'avoir des cartouches à
gaine épaisse.
b) Pour des raisons neutroniques le zircaloy 2 a été adopté.
c) Diamètre maximum des pastilles d'D0 2 : 24 mm (limite pratique de fabrication).
d) Jeu diamétral entre U0 2 et gaine: le plus faible possible (0,04 mm), pour réduire l'incertitude sur la température superficielle du combustible.
2. - Paramètres variables - objet de l'étude
a) Température centrale:
- de l'ordre de 1800° C ( cartouches extrêmes)
29
de l'ordre de 2500° C ( cartouches centrales) obtenues en faisant varier le diamètre
des pastilles.
b) Densité de l'U02 fritté
10,2 10,4 10,6
c) qualité de l'U02 fritté
Comparaison de deux variétés différant par le mode opératoire de frittage:
en laboratoire sous hydrogène
industriel sous ammoniac craqué.
d) Taux de combustion visés
5 tranches: 12 000 - 8 000 - 4 000 - 2 000 - 1 000 MWJ/T.
3. - Conditions d'irradiation
a) Nombre de cartouches
L'étude systématique de l'influence de tous ces paramètres sur le dégagement des
gaz de fission avait conduit à prévoir 20 cartouches à 3 éléments, soit l'occupation de 5 cellules du réseau d'EL3 suivant la figure 38.
Chacun des 3 éléments indépendants de chaque cartouche contient un empilement d'U0 2 d'environ 70 mm de long.
b) Durée de l'irradiation
de l'ordre d'un an, en utilisant deux enrichissements différents 1,6 % et 4 %.
B. - Evolution du programme
Des expériences réalisées à la même époque, notamment les 2 cartouches instrumentées CC2 irradiées en décembre 1960 et janvier 1961, ont mis en évidence un écart de
l'ordre de 30 %, par défaut, entre les puissances spécifiques évaluées expérimentalement et celles prévues par le calcul.
Le programme proposé sous contrat comportant la mise en pile de 16 à 20 cartouches spéciales, il a paru imprudent de figer l'ensemble du projet sans avoir acquis une
connaissance plus précise de l'origine de ces divergences.
L'exécution de ce programme a donc été subordonnée à l'irradiation préliminaire de 4 cartouches pilotes munies de thermocouples et réalisées dans la même géométrie.
Le but de ces essais était de mesurer simultanément la distribution de température dans l'U02 et la puissance thermique dégagée, de façon à aboutir à la connaissance de la conductibilité thermique apparente de l'U0 2 dans les conditions de ces expériences, et de permettre ainsi la mise en pile ultérieure de cartouches équipées uniquement de dispositifs de mesure de puissance, les distributions de température dans l'oxyde étant alors déduites des expériences précédentes.
30
1. - Réalisation des cartouches pilotes
a) Mise au point
La liaison métallique étanche entre la gaine en zircaloy et les sorties de thermo
couples avait été réalisée par l'emploi de joints tubulaires mixtes zircaloy-acier inoxydable
préparés par diffusion directe et spécialement mis au point pour ces cartouches [6,40] (fig. 39).
b) Decription des cartouches
l - Gaine
Chaque cartouche est constituée par l'assemblage de 3 étages en zircaloy 2 déhafnié
de diamètre intérieur 17,7 mm et de diamètre extérieur 31 mm réunis bout à bout par
vissage, puis par soudage sous vide par bombardement électronique. Le téton de centrage
du bouchon supérieur est constitué par un tube mixte zircaloy /acier inoxydable fermé
par un petit bouchon en acier inoxydable où sont brasés les thermocouples.
Seuls les étages supérieur et médian contiennent des empilements d'U0 2 fritté.
L'étage inférieur est rempli de pastilles d'acier inoxydable servant d'entretoises à 6 moniteurs de flux en cobalt.
2 - Thermocouples
Les mesures de température sont faites dans une même section droite de la cartouche à 21 mm de l'extrémité supérieure de l'empilement d'U0 2 de l'étage supérieur. Elles intéressent:
- le centre du combustible (platine rhodié 10 % - platine) -- la périphérie du combustible
- la gaine au voisinage de l'U02 •
Ces deux derniers thermocouples, en Chromel-Alumel sont gainés en acier inoxydable.
3 - Combustible .
U02 fritté de densité apparente 10,48/10,51 et d'enrichissement 1,67 %. Il y a 2
empilements de 61,8 mm par cartouche. Le jeu diamétral moyen à froid entre combustible et gaine est de 0,04 mm. L'isolement thermique de ces empilements est assuré par une
pastille d'alumine frittée de 10 mm de hauteur à chaque extémité.
2. - Conditions d'irradiation et résultats
La première irradiation (CC4) de courte durée avait pour but d'éprouver l'appareillage dans les conditions de fonctionnement en pile.
Deux autres cartouches ( CCS et CCS bis) ont été irradiées respectivement en maiaoût 1963 et octobre 1963 - janvier 1964 [ 36, 4,1, 42].
Au cours de ces irradiations, la puissance du réacteur a été élevée par paliers, chacun d'eux étant poursuivi jusqu'à stabilisation des indications de température.
3. - Exploitations des valeurs relevées
Les relevés de température pour chaque état stable permettent la détermination
des puissances spécifiques, des intégrales de conductibilité et des résistances thermiques au contact combustible/ gaine suivant une méthode de calcul exposée par ailleurs [ 43].
31
~T2
Ces résultats sont groupés dans le tableau XII, les valeurs de \ kadT aux dif-Jr3
férentes températures T 3 et T 2 ( à la périphérie et au centre de l'U02 ) permettent l'éta-
blissement d'une courbe
\\adT = f (T) • .1To
Les figures 40 a et b représentent les tracés ainsi obtenus dans les expériences CCS
et CCSbis.
4. - Discussion des résultats
a) Tracé des courbes \T kad1' = f (T) - Effet des contraintes 'T,
Les points représentatifs des états de puissance élevée se décalent vers le haut par
rapport au tracé basé sur les premiers points expérimentaux ( figure 40 a et b). Ces déca
lages traduisent l'effet des contraintes développées dans le combustible fretté par la gaine qui tendent à restaurer la conductibilité thermique lorsque la puissance calorifique croît,
suivant une constatation déjà faite et analysée en détail au cours des mesures faites hors
pile (*).
Cet effet est mis en évidence par les valeurs sensiblement constantes de la conduc
tibilité thermique moyenne entre T 3 et T 2 pour les états n° 9 à 13 dans le cas de la
Cartouche CCS ( tableau XII).
b) Conductibilité thermique moyenne entre 300 et 1250" C
En tenant compte des tracés intéressant les états de puissance élevée ( combustible
fretté par la gaine épaisse) les mesures sont en bon accord dans le cas des deux expériences, comme le montre la figure 41, elles sont également très proches des valeurs mesurées hors-pile dans des conditions de frettage analogues.
( *) Voir page 23: Hairion et al: Conductibilité thermique de l'U02 fritté hors-pile.
32
,,
Etude du dégagement des gaz de fission hors de l'oxyde d'uranium
B. DE RERNARDY DE SIGOYER G. DETIFFE ( '')
A. SCHÜRENKAMPER ( *) R. SOULHIER
par
A.M. TA CHIS C'·) C. BAUDUSSEAU P. CAHOUR M. DESPLACE
R. DUPONT J. FOURNIE J. JULIEN P. VALLAIS
Les recherches sur le dégagement des gaz de fission hors de l'U02 ont été menée~ en deux étapes:
Tout d'abord nous avons réalisé une installation hors-pile destinée à étudier le dégagement deis gaz lors d'un recuit après irradiation. Cette boucle a également permis de
mettre au point les techniques de prélèvement et de comptage des gaz actifs. Nous avons ensuite réalisé une installation en pile, dite « boucle MEDICIS» pour l'étude du dégagement des gaz de fission pendant l'irradiation.
A. - Dégagement des gaz de fission après irradiation
l. ~ Boucle sur table - Technique expérimentale
La boucle est représentée fig. 42 et 43. Dans sa vers10n définitive elle comprenait un four d'extraction dont le tube-laboratoire et le résistor étaient en molybdène.
La purification était assurée par deux pièges à tamis moléculaire refroidis à l'azote liquide placés en série. La quantité d'oxygène dans le gaz porteur était inférieure à la sensibilité limite de l'appareil, soit 1 ppm. Après piégeage sur charbon actif refroidi à - 80° C les gaz recueillis sont comptés par spectrométrie y.
Les échantillons étudiés étaient prélevés par carottage dans les pastilles d'U02 fritté, leur poids était d'environ 50 mg.
Les mesures du coefficient de diffusion D' ont été faites à partir de courbes f ( Vtf Nous avons en effet remarqué [8] que dans le cas où le dégagement des gaz débute
(*) Agents Euratom.
33
par une bouffée les courbes f2 (t) ne conduisent pas simplement à la valeur de D'. Cette
remarque a également été faite par Lagerwall et Schmeling [ 44} qui ont étudié les diverses formes de courbes possibles.
2. - Principaux résultats
a) Les premiers essais ont permis d'évaluer l'influence d'un traitement préliminaire
sur le dégagement des gaz de fission. Les points suivants ont été mis en évidence:
les traitements à l'issue desquels les coefficients de diffusion présentent les va
leurs les plus élevées sont ceux qui ont pu entraîner une oxydation superficielle
de l'U02, Une réduction ultérieure de cette couche oxydée par un traitement sous hydrogène conduit également à des valeurs de D' élevées, ceci étant vrai
semblablement dû à une augmentation de la surface réelle de l'échantillon (tableau XIII).
les traitements sous hydrogène à 1600° C ou 1770° C provoquent une densification de la pastille et une diminution de la surface spécifique, ce qui conduit, pour les échantillons dont la densité au départ était la plus faible, à une diminution de D' d'un facteur 102 à 103 ( tableau XIV).
b) Des essais systématiques ont été entrepris sur des échantillons de même prove
nance (U02 CICAF, frittage industriel) de façon à évaluer la reproductibilité des mesures deD'.
Les résultats sont rassemblés dans le tableau XV. On constate que, d'une mamere
générale, les valeurs de D' diminuent lorsqu'on augmente le nombre de fissions/ cm3 subi
par l'échantillon. Cette observation rejoint les remarques faites par d'autres auteurs [ 45, 46, 47}.
La figure 4,4 montre l'emplacement des valeurs de D par rapport aux courbes de
MacEwan et Stevens. Ces points ont été calculés en prenant pour la surface des échantillons une valeur uniforme de 0,5 cm2, moyenne de mesures effectuées sur des échantillons identiques (*). Certains points restent à l'écart de la courbe moyenne ainsi obtenue; il
semble que dans ces cas la dispersion soit due à des surfaces spécifiques différentes, ou à une oxydation superficielle de l'échantillon.
c) Nous avons essayé de déterminer les constantes de l'équation
D' = D'o e-0/RT
pour la diffusion du xénon hors de l'U02 fritté industriel CICAF entre 1000° C et 1400° C. Nous avons obtenu, d'après la courbe de la figure 45
D' = 6,4 e-92 ooo/RT
En prenant la surface des échantillons égale à 0,5 cm2, moyenne des mesures effectuées sur plusieurs échantillons identiques, on aurait:
D = 5,2. 10-3 e-92000/RT
(*) Voir page 37: P. Chènebault et al: Mesure de faibles surfaces d'échantillons d'UO, fritté.
34
Une valeur identique de l'énergie d'activation, 9~ Kcal/mole, a été trouvée par Berry
[ 48) pour la diffusion sous vide du xénon hors d'échantillons provenant du même lot de frittage CICAF que les nôtres.
B. - Dégagement des gaz de fission pendant l'irradiation. Boucle MEDICIS
1. - Dispositif expérimental
Ce dispositif expérimental utilisé dans le réacteur Mélusine du CEN-G est repré
senté par le schéma de la figure 46. Il se compose d'une partie hors-pile et de deux fours
d'irradiation.
La partie hors-pile réalisée par SERAI, à Bruxelles [ 49) comporte les dispositifs
de prélèvement des gaz radioactifs et de circulation et de purification du gaz porteur.
Les techniques de prélèvement et de comptage sont analogues à celles utilisées dans la
boucle sur table.
L'échantillon est chauffé soit, jusqu'à 1400° C, à l'aide d'un four à résistance de molybdène (RMl) que nous avons construit en collaboration avec les Ateliers de Mécanique
et d'Entretien du CEN-G, soit, de 1400° C à 2000° C, par un four à chauffage par induc
tion haute-fréquence qui a été réalisé par le Service des Piles du CEN-G [50).
La gammagraphie de la figure 47 représente les parties principales du four RMl.
De l'intérieur vers l'extérieur on peut distinguer:
- le porte échantillon en molybdène - le résistor en fil de molybdène de diamètre 1,6 mm - un écran thermique en molybdène
- deux écrans en acier inoxydable.
La température de l'échantillon est reperee par un thermocouple Pt-Pt Rh placé dans le support du porte-échantillon. Un thermocouple Chromel-Alumel logé également
dans le support et décalé vers le bas assure la régulation de la température du four à + 1 ° C
près. La figure 48 représente une vue éclatée du prototype sur lequel ont· été réalisés les
principaux essais avant la construction de la capsule d'irradiation elle-même.
Le flux neutronique reçu par l'échantillon est enregistré d'une manière continue en mesurant l'activation d'un courant d'argon circulant dans un serpentin enroulé autour
du four [ 51] . La valeur moyenne du flux mesuré dans le four à résistance est ainsi de 2,2,5.1012 n.cm-2.sec-1 ; dans le four H.F. cette valeur est de 2,95.1012 n.cm-2.sec-1, les em
placements d'irradiation étant différents. La durée de chaque expérience est d'environ
cinq jours, ce qui correspond à un cycle de fonctionnement du réacteur.
2. - Discussion des résultats
Les premières mesures ont été destinées à étudier l'influence de la température sur
le dégagement des gaz de fission hors de l'U02 fritté CICAF.
Les résultats détaillés et la discussion de ces premières irradiations ont déjà fait l'objet d'un rapport particulier [52). Nous allons en rep:rendre ici les principales conclu
s10ns.
Aux températures inférieures à 600° C la plus grande partie des fragments de fission
éjectés par recul reste piégée dans le porte-échantillon. Les gaz recueillis sont dégagés
35
en majeure partie par un mécanisme secondaire d'expulsion dans les trajets de fission,
qui fait alors intervenir la surface réelle des échantillons.
Les différentes valeurs de la fraction libérée à 1400° C (tableau XVI) font apparaître
un facteur de dispersion inférieur à 2 dans la majorité des cas. Ceci peut être considéré
comme une influence de la bonne reproductibilité des conditions neutroniques entre les
différentes expériences. Dans la plupart des essais on note une diminution de la fraction
libérée f après une certaine durée d'irradiation. Nous n'avons pas encore pu définir si ce
phénomène devait être attribué à une érosion de la surface pendant l'irradiation ou à
un piégeage dans les lacunes ou les porosités internes du réseau.
A très haute température, au delà de 1800° C, on enregistre une perte de poids due
à l'évaporation de l'échantillon (tableau XVII). Nous avons calculé le coefficient:
r = rayon
t = temps
g= dr
dt
et, à partir de g, les fractions <l'e gaz libérées par évaporation.
La figure 49 rassemble les résultats obtenus aux différentes températures pour le
i:,aXe. Pour les essais à 9î0° C et à 1115° C nous avons également porté les valeurs obtenues
en retranchant de la valeur expérimentale la valeur moyenne des expériences à basse tem
pérature. De même, pour les essais à 1850° C et 2000° C nous avons retranché la fraction
due à l'évaporation.
On peut alors tracer une droite reliant les points ams1 trouvés et les points expé
rimentaux obtenus à 1400° C.
La variation en fonction de la température de la fraction libérée par des phéno
mènes autres que recul ou évaporation peut donc se mettre sous la forme:
avec fi = (1,1 ± 0,1) 103
Q = 41 ± 1 kcal./mole
Si on assigne au dégagement des gaz un mécanisme de diffusion, on peut définir
un coefficient de diffusion équivalent D' eq tel que
D'er/ = D'oeq e-Q/RT
avec D' 0 eq = 2,8 + 0, î sec-1
Q' = 82 ± 2 kcal/mole
E11 réalité d'autres phénomènes que la diffusion hors de l'échantillon peuvent
intervenir, c'est le cas pour l'expulsion des atomes le long des trajets de fission ou pour
la diffusion hors du porte-échantillon des gaz introduits par recul. La part prise par ces
mécanismes dans le dégagement des gaz est encore inconnue.
36
Mesure des faibles surfaces d'échantillons
d'UO 2 fritté
par P. CHÈNEBAULT, A. SCHÜRENKAMPER ('·'), P. CAHOUR
Les courbes d'échappement des gaz de fission hors du bioxyde d'uranium irradié
permettent de calculer un coefficient apparent de diffusion relié au coefficient de diffu
sion D par l'équation
1 ( S) 2
D'=- - D 9 V
où S est la surface réelle de l'échantillon.
La dispersion des résultats obtenus au cours d'expériences de diffusion identiques
est telle qu'il est nécessaire d'évaluer la surface de chacun des micro-échantillons utilisés.
Leur surface géométrique étant de l'ordre de 0,25 cm2 il faut disposer d'une méthode
permettant de mesurer des surfaces de l'ordre du cm2•
Une méthode permettant une telle évaluation est décrite ci-après.
A. - Principe de mesure - Choix de l'adsorhat
La méthode consiste à adsorber en régime isotherme sur l'échantillon à mesurer
un gaz ou une vapeur. Pour un système adsorbant-adsorbat remplissant les conditions
d'établissement de la formule B.E.T. [53] le volume adsorbé Va est relié à la pression[>
à l'équilibre par l'équation:
P 1 C-1 p ------ = --- + -----Va (po-p) VmC VmC po
où Vm est le volume de la couche monomoléculaire adsorbée sur l'échantillon.
po la tension de vapeur de l'adsorbat à la température de l'adsorption.
C une constante dépendant des chaleurs relatives d'adsorption et de condensation.
p Cette équation est en général applicable pour 0,05 ,s;;; -- ,s;;; 0,35.
po
(*) Agent Euratom.
37
La surface de l'échantillon est déduite de la valeur de Vm par une relation du type
S = KVm
I( dépendant de la section d'encombrement de la molécule à l'état adsorbé.
Pour mesurer des surfaces de l'ordre du cm2 il est nécessaire d'utiliser des adsor
bats dont les tensions de vapeurs sont de l'ordre de l0-4 mm Hg à la température de
l'expérience. Les adsorptions ont été suivies en utilisant comme adsorbats des isotopes
radioactifs que l'on a mesurés par spectrométrie y.
Cette remarque nous a conduit à étudier trois types de gaz ou vapeurs:
- la vapeur de mercure à 0° C
- la vapeur de bromonaphtalène à température ordinaire
un mélange de Xénon naturel et de l33Xe à la température de l'oxygène pms
de l'azote liquide.
1. - L'adsorption de mercure radioactif (isotope 203Hg) a montré que la quantité
adsorbée sur les échantillons était de l'ordre de 1/100 de la couche monomoléculaire p
lorsque -- < 1 [54]; l'étude du système U02 - vapeur de mercure a été abandonnée. po
2,. - Les essais avec le bromonaphtalène ont semblé montrer une réaction chimique avec
les échantillons d'U02 le bromonaphtalène se décomposant partiellement sous irradiation
neutronique, il est probable que le brome libre formé réagit chimiquement avec l'U02 •
L'utilisation de la vapeur de bromonaphtalène n'a donc pas été retenue comme adsorbat.
3. - Utilisation du Xénon marqué
Par contre les adsorptions réalisées avec un mélange de Xénon naturel et de 133Xe ont montré que ce gaz s'adsorbe selon des isothermes de type II de Brunauer. La technique et les résultats se rapportant à ces essais sont décrits dans le rapport [54).
B. - Résultats des mesures réalisées avec le Xénon
La figure 50 montre un schéma de l'appareil utilisé. Le 133Xe est préparé par fusion HF d'un fragment d'uranium préalablement irradié 1 semaine dans un flux neutronique de 5.10. 12 n.cm-2.sec-1.
La valeur de po trouvée pour le Xénon à température de l'azote liquide est de
2,15.I0-3 mm Hg.
La figure 51 indique la forme de l'isotherme d'adsorption pour une ampoule en verre et pour un échantillon de bioxyde d'uranium pesant 63 mg. Les figures 52 et 53 donnent les tracés des droites BE T relatives à l'ampoule de mesure ainsi qu'à divers
échantillons de verre et d'U02 (p* = pression de Xénon à l'équilibre corrigée du phénomène de transpiration thermique), le tableau XVIII rassemble les valeurs des paramètres
38
C et Vm, dont on déduit S en tenant compte d'une surface de 25 Â2 pour l'encombre
ment d'un atome de Xénon à l'état adsorbé.
Conclusion
Nous avons à notre disposition une méthode de mesure de surfaces dans le domaine
1 · 50 cm2• La connaissance de ce paramètre est susceptible de permettre une meilleure
évaluation des mécanismes d'échappement des produits de fission dans les combustibles.
REFERENCES
[ l] A. Bel, Y. Carteret, A/Conf./15/P/1L6S, Genève, 1958. [ 2] A. Bel, R. Delmas, B. François, J. Mat. Nucl., 1, 259-2,70, 1959. [ 3 l P. Chènebault, R. Delmas, EURAEC-346, 1962 (contrat CEA-EURATOM n" 031.60.10
RDF). [ 4] Y. Carteret, P. Chènebault, R. Delmas, Brevet français PV 8,33.191, 18 juillet 1960. [ 5 l B. François., EURAEC-57, 1961 (contrat CEA-EURATOM n" 031.60.10 RDF). [ 6] B. François, EURAEC-2S4, 1961; B. de Bernardy de Sigoyer, ibid. (contrat CEA
EURATOM n° 031.60.rnRDF). [ 7 ] R. Caillat, R. Delmas, B. François, Brevet français PV 863,.705, 2 juin 1961. [ 8 J B. François, EURAEC-646, 196,3,; R. Soulhier, A.M. Tachis, ibid. (contrat CEA-EURATOM
n° 031.60.10 RDF). [ 9] A. Porneuf, EURAEC-7361 1%3 (contrat CEA-EURATOM n° 031.60.10 RDF). [9a] B. Aubry, R. Lepers, EURAEC-737, 1%3 (contrat CEA-EURATOM n° 0,31.60.10 RDF). [10] A.M. Ross, AECL-1096, 1%0. [11] K.E. Zimen, P. Schmeling, Z. Elektrochem., 58, 599-601, 1954. [12,] R. Lindner, H.J. Matzke, Z. Natur/orsch., 14 a, 582-584, 1959. [13] K. Hagemark, Kjeller report n° 48, 1963. [14,] P. Gerdanian, M. Dodé, CR Ac. Sc., 225, 665-667,, 1962. [15] M. Brandela, R. Delmas, EURAEC 711, 1963 (contrat CEA-EURATOM n° 0,31.60.10 RDF). [16,] B.E. Schaner, J. Mat. Nucl., 2, 110-119,, 1960. [17] B. Belbeoch, C. Piekarski, P. Pério, J. Mat. Nucl., 3, 60-66, 1961. [18,J M. Brandela, EURAEC 249, 1962, (contrat CEA-EURATOM n" 031.60.LO RDF). [19] M. McQuarrie, J. Am. Cer, Soc., 37, 91, 1954. [2Q,] W.D. Kingery, J. Am. Cer. Soc., 38, 251, 1955. [21] J.C. Jamieson, A.W. Lawson, J. Appl. Phys., 39, 1958. [2,2] J.L. Bates, Nucleonics, 10, 83, 1961. [23] R.A. Wolf, NUMEC P-46, 1962. [24] J.E. May, M.J.F. Notley, R.L. Stoute, J.A.L. Robertson, AECL report 1641, 1962. [25] J.P. Stora et al, EURAEC 1095, 1964 (contrat CEA-EURATOM n° 031.60.10, RDF). [2,6] W.D. Kingery, J. Franc!, R.L. Coble, T. Vasilos, J. Am. Cer. Soc., 37, 107, 1954. [27] W.D. Kingery, J. Am. Cer. Soc., 42, 617-6,27, 1959. [2,8,] J.L. Daniel, J, Matolich Jr., H.W. Deem, HW-6,9945, 1962. [29] T.G. Godfrey, D.L. McElroy, ORNL-3166 et ORNL-3470 (196,1-63). [30] V.C. Howard, T.F. Gulvin, UKAEA IG report 51 (RD/C), 1960. [31] J. Hedge, I. Fieldhouse, ARF project Go 22, DS, final report, 1956. [3,2,J R.W. Scott, UKAEA report AERE-MIR 252,6, 195&. [33] B. François, G. Kurka, EURAEC-734, 1963 (contrat CEA-EURATOM n° 031.M.HJ RDF). [34] A. Schürenkiimper, A.M. Tachis, EURAEC 478, 1962 (contrat CEA-EURATOM
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39
[36] A. Biais, A. Schürenkiimper, R. Soulhier, EURAEC-8.60, 1963; B. de Bernardy de Sigoyer, R. Delmas, A. Goingueuet, ibid. (contrat CEA-EURATOM 11° 031.60.lORDF).
! 37] R. Soulhier, EURAEC-1172, 1964 (contrat CEA-EURATOM 11° 031.60.10 RDF).
[38] W.B. Lewis, AECL-964, 1960. [39] J.A.L. Robertson, A.S. Bain, G.M. Allison, W.H. Stevens, « Symposium on effects of
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RDF). [42] B. de Bernardy de Sigoyer, EURAEC-933, 1963 ( contrat
RDF). [4,3] G. Naudet, rapport DPE P-94,, l9i64 (non publié). [44] T. Lagerwall, P. Schmeling, rapport HMI-B-27, 1963.
CEA-EURATOM
CEA-EURATOM
[45] J.R. McEwan, W.H. Stevens, ]. Mat. Nucl., 11, 77-93, 1964. [ 46] G. Frigerio, T. Gerevini, J. Mat. Nucl., 10, 2,51-2.52, 1963. [ 4,7] J.L. Berry, Communication personnelle, 1963. [48] J.L. Berry, B. Roger, H. Chevillard (non publié).
n" 031.60.10
110 031.60.10
[ 49] Société d'Etudes, de Recherches et d'Applications pour l'industrie, Bruxelles, EURAEC 5.12, 1963 (contrat CEA-EURATOM 11° 03.1.60.10 RDF).
[5.0] P. Milliès, R. Soulhier, Rapport USAEC, TID-76,97, 1963. [51] Y. Droulers, G. Pleyber, P. Sciers, G. Maurin, Rapport CEA 2451, 1964. [52.] R. Soulhier, A. Schürenkiimper, EURAEC 1094, 1964 (contrat CEA-EURATO'\i
11° 031.60.10 RDF). [53J S. Brunauer, P.H. Emmet, E. Teller, J. Am. Chem. Soc., 60, 30,9, 1938. [54] P. Chènebault, A. Schürenkiimper, EURAEC 1177, 1964 (contrat CEA-EURATOM
11° 031.60.10 RDF).
40
Tahl<·au I
Traitement Mise Liant Pression de 0 Densité Atm. Densité Références 1 de la poudre de compactage mise en forme comprimé frittage Frittage apparente en œuvre
t/cm 2 mm g/cm"
PC Usine 5 17,5 6,1 Ammoniac ,-raqué 1650" C. 6 h 10,65
PD Usine 3 % camphre 5 26 Ammoniac craqué 1650"C-6h 10,60
PE' lnhihition par CCI, vap. Lahoratoire 5 2:l IL 160,0° C · 5 h 10,52
Lahoratoire 6 23 H, 1600° C. 5 h 10,66
PF Inhibition par CCl1 vap.
1
Usine 4 % camphre 6 13 6,6-6,9 Arn1noniac craqué 1650"C-6h 10,4 -10,5
*'" >-' PI Inhibition
par alcool éthylique+ broyage humide Lahoratoire 6 23 H, l600"C-3h 10,6
PL Inhibition par CCL vap. Laboratoire 5 23 H, 1650" C. 5 h 10,64
pp Laboratoire 1 3à5T 10 5,75-6,I H 1650° C. 5 h 10,65-10,71 1 T, puis 3 à 5 T 10 5,8-6,2 FL 1650" C. 5 h 10,65-10,77 2 T, puis 3 à 5 T 10 5,8-6,2 H, I650"C-5h l 0.,72-10,78 3à5T 10 5,6-6 H, I650"C-5h 10,,60-l 0,67
Pl'' Inhibition
1 1 par CCL vap. Laboratoire 1 T, puis
3 à 5 T 10 5,7-6,1 fL 1650° C. 5 h 10,68-10,76 2 T, puis 3à5T 10 5,7-5,9 IL 1650° C. 5 h l 0,68-10,72
Tableau II
Age des UO, Surface spécif. Four 1 1
Four 2 Débit poudre Débit lncandes cence Surface spécif. N o.menclature NH, craqué à l'entrée 0/U en jours UO, m 2/g oc oc kg/h l/h four 1 m2/g
1
1
9 18-20 GA III 38.5 600 0,4 600 non 15 2,29
69 18-20 GB 385 600 0,4 480 oui 10 2,15
14 25-30 GI 385 500, 0,4 4,80 non 16,5 2,20
41 25-30 GM 385 600 0,4 480 non 12 2.,13
3 GP 385 360 600 0,4 480 puis 360 oui 9,6
Tableau III
~ j S , Débit S , Débit S • Débit S • Débit ~ 25 40 75 100
, . s ec. , . s ec. , . s ec. , . s ec. Repere 2P1 0/U stat. Repere f; 0/U st.at. Repere f; 0/U stat. Repere 1 2P1 1 0/U \ stat.
m g g/h m g g/h m g g/h m g g/h
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Al., a 20,2 2.,57 496 38.Q b 11,2 2,0,15
C 11,6 2,10 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
1
AL. a 27 2,53 440 Al38 a 14,5 2,31 490 Al" a 8,,2 2,12 526 405 b 11,5 2,0,1 b 12,1 2,01 b 7,0 2.,05
1
C 11,7 2,,19 C 13,6 2,14 C 7,9 2,,07
1
Al,, a 18.,8. 2,40 490 AI,, a 16,9 2,2.5 475 Also a 10,8 2,01 1 485 438 b 10,4 2,00.5 b 14,4 2,005 b 9,2 2,01
C 10,4 2,10 C 14,6 2,19 C 11 2.,2 7
1
1 1 1 Al,. a 15,,3 2.,22 4 70 Al,s a 12.,9 2,04 520
~ I b 1~ ~ b 1~ ~ C 13.,8 2,10 C 12,8 2,1.5
1 1 1 1
N.B. - Les indices a, b, c situés après le repère de l'échantillon indiquent les valeurs obtenues respectivement après le 1er passage de réduction, après le second passage de réduction à 650° C, et enfin après réoxydation ménagée à température ambiante.
Tableau IV
« Tempéra- « Tempéra-
Repère de Débit ture ma- ture ma- Tempéra- Surface
l'échan- station- ximale:. ximales » ture du spécifique 0/U Observations tillon naire du 1er du 2e pas- 3,e passage de l'oxyde
g/h passage sage oc m2/g oc oc
Al,,
1
a 254 405 25,7. 2,615 b 4106-405,405 18,2. 2,,49 C 580 15.,6 2,02 d 15,6 2,,lOr-c> Mesure
après, réoxydation ménagée
Al,, a 333 405 2,3,5 2.,54 b 4105-405-405 - 2,42 C 680, 11,1 2,,02 d lL,8 2.,14,- Après
réoxydation ménagée
Al,,
1 a 820 405 15,6 2.,72, b 40'5-438-438
1
16,4 2,48 Incident électrique faussant la suite
1
de l'essai
Al" a 503 405 17,4 2,75 b 40'5-438-438 14,9 2,34 C1 la 1re
moitié du lot à 530° C 14 2.02
d, 13,8 2,11 r-c> Après réoxydation
C2 la secon-de moitié du lot à 680° C 13 21005
d, 13 2,12- Après réoxydation
Al,. Passage du a 440 405 11,6 2,,85, gaz réducteur b 43M60-480 1413, 2,63 dans le même C 680 7 2,08 sens que
la poudre d 6,7 2,,l4r-c> Après
réoxydation ménagée
Ab, Lot de 5 kg a 444 4001 24,,9 2,56 destiné à b 40-0-438-438 16,1 2,38 l'étude de C 5,30 14,4 2.,02 l'aptitude
1
au frittage d 15,2, 2,18- Après
réoxydation ménagée
1
43
Lot UO,,
15261
----
26661
1526]
26661
15261
--
-----
Lot UO,
Alrn
Al,,
Al...,
AL,
Al.,,
Poudre
Surface spécifique
m2/g
15
13,8
0/U
2,16
2,11
---------------
15,2 2,18
--------- -
11,5 2,18
11 2,18
4-1
Liant
néant
néant
néant
néant
Ta
Comprimé
Pression Mise en forme
t/cm2
4
4
---
5
4
------
5
4
1~~~-' 0
1~-4
4
5
------
4
Diamètre n1m
10
10 1
----- -1 ---------
Densité
5,25-5,35
5,4 -5,6
5,8 -6
5,2 -5,4
5,6 -5,85
1~------5.4 -5,6
______ ! __
,, 1 5,7 -5,9
'~-1--1 " 1
5,4 -5.,6
1
5,4 -5,6
1 i 5,7 -5,9
5,4 -5.,6 -- --- - ,, - I_
--
1
4 10 ou 14 5,45
néant (A) ----
ou
3 /te béhénate (B) 5 10 ou H 5,75
ou
3% camphre
(C)
6 10 ou 14 6,05
--------
V
Atmosphère
H,
Frittage
Température "C
1300
Temps de Allure de montée maintien dans la zone
h de frittage
5 100° C/h ,__ _____ --------·- ·---- ---------------
IL humide 1300 5 100" C/h
Fritté
Densité
__ 1_0_,2._6 ___ 1
10.,46
Porosité
dans les
?.:rains ---------------·- -1-------
Observations
Eurae{' 25-1 160,0 5 10,0" C/min 10,47 1 Aux joints .J
des 16°'0 5 100° C/min 10.,42 , grains [
H,
H, humide ---------- ·-------------
:: ~~~:-: --1 : :::: ~::---1 :::::--1 ';::;::· 1 1---~-=-:-:__~ --:: -_-_ -1-- : - :: ~;: __ [-=-;:: . d;;:,.::s
I
Eurnoe 388
H, 130,0. j 5 80" C/h 10,25 __ --1 H, _ 1400 1-_ --5-- 8ü" C/h -~1 10,52
H, _l ____ ~-1--5__ 80°C/h 10,42.
H, j l 100 __ s__ 8•3" C/h - 1-Io,60--_H_, _______ 1_3_0o__ -1 5 ! __ 10_.0_
0
_c_11_1 _ _ 10,11-22 __ 1
dans les grains
dans les grains
Euraec 388
Euraec 4 78
a-H-, _':_~_--id_e _____ ,--==-----:=:-:_::-._---1- :---! :::: ~;:-_:_-_::_.::: -1-H, humide 130,0, 5 100" C/h 10,,52 1
} Fissurations
i des pastilles ---- ----------- ----- ------- ----
H, 1/2 1 400° C/h -------------
5 100° C/h , ____ ·-- --------- ------
5 1
1-----,--- ----- -----
aux joints de grains_
1650 10,62-63 ---- ------.--
H, 1 BOO ---------- -------
_H, humide _ _ 130,0
10,20-25
100° C/h 10,34
IL 130,0, 5 100" C/h 10,43 --------, --·- ·------ ----- ------- ----------
no,o. i 5 ,, 100° c1 __ 1i __ ·1 ___ 10_,,4_3_. __
1650 - 1--1-/2 ---1 4.()0" C/h 10.,50, aux joints
H, humide
H, -----
_!__133~5.'°0, -1--·-:___5- l---80_"_C_/h _______ 1_0 ____ d_a_n_s_l_es_g_ra_in_s_i
HO"C/h 1~25~0
H, humide
H, ____ , ______ ----
___ 16_5_,o_. __ I 1/2 -~(}"5:;h 10,55 _____ m_1 _h_asard H,
H, hum~d_c __
1
____ 1300 1--5 __ I 80°C/h ___ , 10,05-10,,15 1
1
H, 1350, 5 80" C/h 1 10,3-10,4 1
H:---1-- 1650 __ i ___ l/2 1 4.0,ü"C/h ______ 1
1 10,55 I ______ _
j 1300, 1: 5 - 8ü" C/h 10,26-30 !
----- -----· - 1 - --- -----
H, 1350 5 80° C/h : 10,45 -----,----
H, 1650 1/2 400° C/h 10,,6,0,
45
Fissurations des pastillt's
Euraec 64,6
Fig. 11
présent rapport
Fissurations (A) Fissurations (A)
et (Cl
..,. °'
Surface Lot m2/g
42A 3,,5
42 B 3,4
'i'* Pastilles fissµr~s
Tableau VI
MISE EN FORME « SIMPLE CYCLE» OU « DOUBLE CYCLE»
DENSITES OBTENUES APRES FRITTAGE A 1650° C SOUS AMMONIAC CRAQUE
Mise en Pression compactage t/cm2
% lubrifiant forme
1 1 1 1 1,5 2 2,5 3 4
s. cycle 10,55 10,60 10,,61 10,66 ** 0,1 d. cycle 10,61 10,65 10,64 10.,65 **
0,2 s. cycle 10,53 10,56, 10,59 10,64 10,66,
d. cycle 10,57 10,59 10163, 10,65 10,65
0,4 s. cycle 10,47 10,51 10,55 10,57 10,53
d. cycle 10,52, 10,54 10,55 10,56 10,58
0,1 s. cycle 10,,57 10,61 10,64 10,67 10;,69
d. cycle 10,61 10,65 10,67 10,69 10,71
0,2 s. cycle 10,54 10,55 10,62 10,65 10,66
d. cycle 10,60, 10,62, 10,63 10,66 10,68
0,4 s. cycle 10,49 10,53 10,5,7 10.,57 10,60
d. cycle 10,55 L0,59 10,61 10,62 10,,62,
1
5 1
6,
** ** ** **
10168 10,70,
10,66 1.0,68
10,63 10,601
10,58 10,57
10,75 10174
10,76 10,79
10,71 10,71
10,72 10,73
10,63 10,64
10,62 10,64
Tableau VII
DENSITE MOYENNE APRES FRITTAGE DE RANGEES DE PASTILLES DISPOSEES DANS UNE MEME NACELLE PARALLELEMENT AU SENS DE DEFILEMENT
N° rangée
1
2
3
4
5
6
7
8
9
U02 lot DEG 64
1 Densité moyenne g/cm3
Tableau VIII
10,48
10,47
10,47
10,4,9
10,47
10,47
10,46
10,47
10,48
FLUCTUATION DES DENSITES MOYENNES APRES FRITTAGE EN FOUR CONTINU (600mm/heure)
U02 lot 64 · densité en cru = 5,60 g/cm3
Date de défournement 1
Densité moyenne g/cm3
2,6/2 10,47 27/2 10,48 28/2 1.0:,48
1/3 10,49 2/3 10,50 3/3 lOi,46 4/3 10,47 5/3 10,45 6/3 10,49 7/3 IOi,48 8/3 10,48 9/3 10,48
10,/3 10,48 11/3 10,48 12/3 10,47 13/3 lo,49 14/3 10,,48 15/3 10,48 16/3 10,49 17/3 10,,50
47
~
~()
Vitesse du gaz
(cm/sec) 0, '7a
Refroidisse
ment (h) ---- -------------
01,7
1
0,5 24
0/U global
2,020
Ta h I eau IX
Examen micrographique Examen radiocristaHographiquc
Fig. 20: aspect de la pastille L'oxyde pulvérulent est U,O, Fig. 21 : surface de l'échantillon massif situé au dessous
1 . ··~
2 j Ü,, 7 -1 -0,.l 48 2,,001 1 Analog_ ue au suivant La phase secondaire est lJ,0,
de la couche pulvérulente; décohésion due à l'augmen-tation de volume correspondant à l'oxydation d'UO, en U,,O,.
1 i • 1 .
3-1 0,,7 . 0,1 24 2,,001 1
1
Fig. 22: oxydation nette en surface La phase secondaire est U,0, 1 i
4--1 ~-- ~---- --4;- <2.,001 _I _ Fig. 23: oxydation encore visible en surface La phase secondaire est U,0,
5 5,1 0,1 6
__ 6_1_ 5,1 0,01 6
7 5,1 0,,0'°'1 6
2.,007
2,001
<2,001
Pénétration de l'oxydation: 240,µ l) Traces d'U,O,, raies situées entre 2 0 " 20° et
Pénétration de l'oxydation: 130µ
Aucune phase oxydée décelahlc
2 o = 28°
2) Phase quadratique bien cristallisée correspondant à 0/U voisin de U,O,
3) Réseau cubique distordu correspondant à oxydation faible d'UO,
l) Pas ,l'U,O,
2) Phase quadratique
3) Spectre normal de l'lJ O.
Réseau cubique distordu spectre comparable à celui de la fig. 19
Tableau X ------
1
1
Densité Moyenne des Yfode de mise 0 en mm des 1 Températures
1
en forme éprouvettes ' g/cni:i % de 10,97
1
de fracture ° C ' 1 1---- -~
9,96 1
90,8 extrusion
!
14 1175 10 1160
1
1
8 1300 ! t 1 1460 1
9,97 à 91,1 extrusion 10 800
10,16
rn,0.2 91,3 compression 8 1360
I0,,29 1 93.,8 compression 14 1
1000 1
10 i 1100 8 110,0 4 1300
10,33 94,2 1 extrusion 14 1000 10 1100
1 8 1200 1 4 14.0,0
rn,3,6 94,4 compression 8 1260
10,64 97,0 compression 14 1 950 10 1150 8 120,0
1
4 1500
Tableau XII
1 \ T,,
1
ka moyen Etat n° T, (°C) T, (" C) k,,.,IT Q w.cm-3 (entre T:i et TJ
, T, w.cm-1 w cm-1 ° C-1
1
i 1 i
ces 1
1
1
6 307 1
542 11,53 76,88
1
0,0490,
330 72.2 16,73 i
111,5,1 7 1 0,,042,6 1
8 335 769 !
17,,59 117,24 0,,042,8
9 350 86.2 18.,68 124,,5 0,,0364
10 362 897 20,,03 133,,54, 1 0,,0,374 1
11 398 1027 22.,20 147.,98 1 0,0,352 :
1
1
12 402 1019 22,90 152,6t ! 0,0370 1 1 13 412 1050
1 23,09 153,90 0,0361
ces bis
1 2,10 404 10,27 1 68,45 i 0,0529 1
2 259 570 13,74 91,6 0,0441
3 361 940 20136 135,7 0,035,1
j !
4 419 1167 1
24,,19 161,24 0,0324
5 453 1280 1
26,34 175,6 0,0319
49
Tableau XI
Traitement thermique 1
Taille moyenne des grains (µ)
Nature de l'UO,
Durée (h) 1
Temp. (° C) 1
Norme française 1
Comptage linéaire
1 témoin
1
5,,5 1
5,6
8
1
1400
1
5,5
1
5,,2 128 1400 5,5 5,5
ICL 165 (variété 8 1600 5,5 à 7,75 6,7
industrielle) 128 1600 5,5 à 7.,75 6,25 512 1600 15 14 à 15
8 18,0:0 5,5 à 7.,75 6,5 128 18.0iO 22 à :n,25 22 512 1800 63 65
1 1
témoin 1
2,75 1
2,7 1
8
1
1400
1
2,75
1
2,7 12,8 14,00 3,8,7 4,3
LIL 140 (frittage lent 8 1600 3.,87 à 5,5 5
1
de 5, heures 128 1600 11 10 à 140.0" C) 512 1600 15 12 à 13
8 18.00, 5,5 à 7.,75 6,8 128 1800 15,5 à 22 17,5 512 1800 31 40
témoin 1
3,,87 à 5,5 1
4,8
8
1
140,0
1
3,87 à 5,5
1
5,04 1 128 1400 3,,87 à 5,5 5,1 1
LCA 165 1
(frittage accéléré 1
8 1600 5,5 5,17 1
30 minutes 128 1600 5,5 5,3 à Ii650" C) 512 1600 11 à 15 15
8 1800. 5,5 à 7,75 7.,4 128 1800 15,5 à 22 22,5 1
512 1800 43 45 1
so
VI
"""'
No Echan-tillon
27 2.&
29 30 31 3,2
34 36
38 39
42 43
48 49
Réf. d pastille
FPI 21 10,,42 FPI 21 10.,4,2
FPI 21 10,4.2 FPI 21 10,4.2 FPI 21 10,42 FPI 21 10,,42
FPI 14 10,37 FPI 14 10,37
FPI 14 10,37 FPI 14 10,37
FPI 14 10,37 FPI 14 10,37
FPI 14
1
10,37 FPI 14 lOr,37
Tableau XIII
D' Flux intégré Traitement préliminaire sec-1 nvt
Etuvage de 24 h à l'air à 110° C 1,2.10-12 ] ,2.1018 Etuvage de 24 h à l'air à 110° C 3,6.10-12 1,2 .. 10,18
Etuvage de 24 h à l'air à 110° C, 24, h à 1500° C sous H, 8,0.10,13 1,3.1018 Etuvage ,de 24, h à l'air à 110,° C, 24 h à 1500° C sous H, 2,6.10,13 1,3.1018 Etuvage de 24,h à l'air à 110,° C, 24 h à 1500° C sous H, 9,1.10,13 1.,3.1018 Etuvage de 24, h à l'air à 110" C, 24. h à 1500,° C sous H, 1,75.10-13 1,8.1018
1
Pas de traitement 3,2.10-13 1,7.10,18
Pas de traitement 1,6.10-13 1,7.10,18
Stockage à l'air humide 1,2.10-13 1,2.1018 Stockage à l'air humide 3,1.10-13 1,2.1018
24 h sous vide, 5,5.10-5 mm Hg 9,3.10-14 1,4.10,18 24 h sous vide, 5,5.10-5 mm Hg 4.,5.10,13 1,4 .. 1018
2 h à 600,° C, sous vide, 2 .. 10-4 mm Hg 5,5.10-13 1.,4.1018 2 h à 600,° C, sous vide, 2.10-4 mm Hg 5,5.10-13 1,4.1018
CJ1 Nl
Nu Echantillon
Réf. pastille d
Ta b I eau XIY
---~-------- ----------
Traitement préliminaire
62P FPI 14 10,37 24 h sous hydrogène à 15,00° C
62'\1P FPI 14 10.,37 1 24 h sous hydrogène à 1500° C
6ï:\TT FPI 10 1 --~~O;- - 24 h sous hydrogène à 1500° C
681\IIT FPI 10 1 10,01 24 h sous hydrogène à 1500" C __ --------
69MT Fl'I 14 10,37 1 24 h sous hydrogène à 1600° C
70MT FPI 14 10,,37 1 24 h sous hydrogène à J 600° C
r- 1
75:'dT Fl'I 10 1 10.01 1 24 h sous hydrogène à 1770° C
76MT FPI l O 10,01 , 24 h sous hydrogène à 1770° C -------------- -- --- ------------------ ---------
Ta h I eau XV
-----
D' Flux intégré sec 1 nvt
-----
3.,4. l 0- 1'l 1,3.1018
l,2.lQ-13 1, 7 .1018 ------
6,3.10-1" 1,:t101s
5,1.10-1" 1
1,3.1018
---
1 6,8.10-1 [ 1,6.1018 i
2,7.lQ-11 1
1,6.lQlS
2.,3.10-14 l 1,7.1018
s,5.10-1., i 1,7.l 01s
1 No Echan- Réf. d 1 Traitement prélirnina
. D' f ( \'t) 1 Flux intégré 1re 1
tillon pastille 1
' sec-1 nvt
___ ! _______ -----------
82M CICAF (1) 10.,5 24 h sous hydrogène à 13,00° C 83M CICAF (1) 10,5 24 h sous hydrogène à 13,00" C
5.,5.l O rn I' 2.0.l 01s 8.,6..10-1:l 2,0.1018
1 i
8,1M
1
CICAF (2) 10,5 1 24 h sous hydrogène à 13.00° C 85M CICAF (2) 10,5
1
24 h sous hydrogène à 1300° C 2.,4.10-13 1--- ~.]018 2.,9.10-13 1 1,4.1018
i -------------------
86M CICAF (2) 10,5 1
15 h sous hydrogène à ] 30.0" C 87M CICAF (2) 10.,5 ]5 h sous hydrogène à 1300° C 88M CICAF (2) 10,5 1 15 h sous hydrogène à BOO" C 90M CICAF (3) ]0,,5
1
15 h sous hydrogène à 130û" C 91M CICAF (3) 10,,5 15 h sous hydrogène à BOO" C
),,6.10 rn J.,8.J QlS
l.,8.10-18 1,8.1018 4,5.lQrlS 1,7.lQlS 2,7.10-lS 1,6.1018 2,8.10-1" 1,6.1018
92M CICAF (4) 1 10,5 1 15 h sous hydrogène à 1300° C 4,,9.10--13 ],2.1018 93M CICAF (4) 10,5 15 h sous hydrogène à ] 300° C 5.,0.10,1 :i 1,2.1orn 94M CICAF (4) 10,5 15 h sous hydrogène à 1300" C 1,0.10,13 1,6.1018 95M CICAF (4) J0.,5 ]5 h sous hydrogène à 1300" C 4,5.10--13 1,6.I 018 99'\I CICAF (5) 10,5 15 h sous hydrogène à l :WO" C 4,4.l 0-1:l ] ,2.l ois
---- -- -- - - - ---------- ---------
c.n c.;~
Tablean XVI
1
1
1
Température Essai
1
Nature UO, f 1s:ixe (*) i "C
r 1
970 8.,0.10- 1
J\15 fritté 1400
1
1,7.10 2
i 1
1 1
lll5
1
1,:uo" M6 fritté
1
1400 1,7.10-2
FS fritté 1400 i 6.10 3
1
i ---------
(*) Les valeurs de / 13"Xc sont mesurées après 60 heures d'irradiation.
Essai
F.3
F4
F5
Nature de i Tem l'échantillon 1
1
fritté I
----
Tableau XVII
pérature , ~p dr o , Duree -- g -- -
C po dt
- - i-- --1 -- ---1850 / 5 h 30 7,7.10 3 1,7.rn-s i
fritLé 2000 1 6h20 9,8.10-2 2,0.[0,•
1
fritté I~SO 22 h 30 1 2,2.I()-' 1,2.10~ ---
f 1"'•Xe
3,9.10- 4
5,5.10-"
6,5.10-4
5,5.10-3
3,7.10 3
f 1"3Xe (*)
exp. : 1,25.10- 2
cale.: 2.,55.10--1
exp. : S,5.10-1
cale.: 2,74
exp. : 1,7.10,I
.-ale.: l,74.10-1
(*) Les valeurs expérimentales données pour / 1""Xe correspondent à une durée d'irradiation de 70 h.
f R.Jrnl(r f 87Kr
1
3,8.10 4
1
2.,0.10 4
6,6.10-3 1,7.10 3
1 1
1
1
5,5.10-4 3,0.10--4
1
6,7.10-3 1,8.l 0-3
1 2,6.10- 3 1,0.10 3
i
f 1 :s 0xe f s;;mKr f s,K_r
·~·-------
7,5.10- 2
],33.10-2 1
6,5.10-2 1
1,3.10 2
8.,9.10,-3
1
2,6.10- 3
1
2.,6.10-1 1
2.,0.10-1 4,5.10- 2
1,4,1.10-1
1
9,8.10· 2 2,8.10,-2
8,0.10-2
9,2.10-3
1 7,0.10-2 1,4.10 2
1
6,0.10 3 1,8.10 3
Ut ,..
Ampoule
Ampoule + échantillon verre d'environ 1 cm2
Eclat UO, obtenu par fracture densité = 9,9.2 poids = 6,8mg
Eclat d'U0 2 obtenu par fracture densité = 1,0 poids = 25 mg
Cylindre d'UO, densité = 10,2 poids = 70mg 0 = 1,3mm hauteur= 5 mm
Parallélépipède UO, densité = 10,5 poids 167 mg 2x2x4mm
C
2.4 1
21,5
100
10,0
13
22
T a b 1 e a u XVIII
Vm Surface cm2 Surface géo- Surface cm2/g cm3 (T.P.N.) métrique cm2
5,95.10,5 4. 1
7,1,7.10-5 4,8
2.,16,.10,4 14,,5 -0,5 213
1,54.10-5 1,03 -0,5 41
3,08,.10,5 2,24 0,33 32
0,6.10-5 0,4 0,4 2,4
0 L1
lfl(({#(((Df({/(((( ~ 7 J // J9' // ; /YI/ ; » ;ry 2' > J
...........
© ®
® Figure 1
Four rotatif de réduction d'oxyde d'uranium
~
.. ::, 0 ·,=
,:; ,a, a. "' ,-----.-------.--------,--------, .. u
.E '-~
18
15
10
5
.t.GH
0 '----'----------'----------'-------'
..
100 500
Figure 2
1000 Température ('c) du four F2
Surface spécifique de l'UO, en fonction de la température de F,
. J r-----.----,--.,----,--.,...---,--~-------, ü
,a, a. "' dl u .E '::,
If>
10
5
SURFACE 5PECIFIOUE DE L'. U0 2
EN FONCTION DE LA TEMPERATURE DE F1
GP
100 500
Figure 3
Température ('c) du four F1
Surface spécifique de l'UO, en fonction de la température de F,
QI ~ :::, E o. ~
V N ,(1/ 0 o.
1/\ :::> <Il V
.2 L :::,
cf)
20
15
10
0
SURFACE SPECIFIÇ)UE DE L' U02 EN FONCTION DE L'AGE DE l'. U03
oGG
10
4 1er fût F2 à 600 oc 0 2e fût F2 à 600 oc 0 2e Fût Fz à 1000 oc
~-------~N GO D--o-
4GD
--- --------G~--•- - -- -- -- ----•-
Gc GF
20 50 100 Age uo3 en Jours
Figure 4
Surface spécifique de l'UO, en fonction de l'âge de l'UO,
<11--------.--------,------ï :::, ~
u ,Q,
a. Ill
Q, u ~ L :::,
1/)
201
15 l 10
5
RELATION ENTRE SURFACE SPECIFIOUE
DE L' UOz ET RAPPORT o/u
4GH
GK4
4GL
4 MB
OL_ _____ J__ _____ __t___ ___ __
2 2,10 2120 Rapport o/u
Figure 5
Relation entre surface spécifique de l'UO, et rapport 0/U
d /riH««
10,9i'F-----~--------------
10
0
9,S
9
B.s-
1600·c
0
s
/ -12oo·c
o -- H~ dtZS$fZCfitZ'
~ __ H.a. l,u""id,'f,'a'
\ •
t
d /riff,itr.
10,97,1------
10
ha.ura.s 0
~5
9
Figure 6
1500°C
2
A/17 c:ycla ''nor,..,,c,/ ..
Effet de l'humidification de l'hydrogène sur les cinétiques de frittage d'UO, de faible surf ace spécifique ( cycle industriel)
58
t
109 -- ---- ---·-d rilfa.'e
10
14-oo·c
0
/ 9 /
/ 1200°C
B,s \ \
\0
1097. ·--------·--·--
'd frilt,irz
1soo·c
t
1.300°C
8,5
a
A/17 cycle '']n,pu/.sion Thtt.rrn,'9,uz"
o ___ H,2 d<Zssaclia'
~ ___ l-l2 lic.J1-r11'difùz.' '1.S
Figure 7
Effet de l'humidification de l'hydrogène sur les cinétiques de frittage d'UO, de faible surface spécifique (cycle rapide)
59
d (rt'f/tÙ 1'?9 --- --~--------
16oo·c
10.s
t t O S litz.urt1s-O+-----+---+---+---~-------.s· ---
10
<, ~------0
/<, 1200"C
O--- Hz da.ssac>ia.'
<>-- H .2 hu,....,t'd,f,a'
~o 10
A/19 cyc/a"norma/"
Figure 8
Effet de l'humidification de l'hydrogène sur les cinétiques de frittage d'UO, de surface spécifique élevée ( cycle industriel)
60
19~î-{ _,.._;tt_i_<Zc_. --- . ----·-. --- . ---
t
,;',r fr.H<o .--· ----· ---· -
16oo·c 15oo·c
-====-1---==---~
/09?
t. l 0 5 J, a.vra..s ~o-+----~--.2------~--.s~---'>
14oo·c 13oo·c
A/19 Cycle''Impulsior, Thermi9ué'
, 0 ___ H2. dassa.clia'
9,5 f o ___ H2 hurn1c:l1f1'a'
Figure 9
Effet de l'hu11.tidification de l'hydrogène sur les cinétiques de frittage d'UO, de surface spécifique élevée ( cycle rapide)
61
QI \ QI
(._ .....
Ill C QI
"O
10,7
10,6
QI \ QI .... .....
(._ .....
Ill C QI
"O
0
10,6
0
0
30
0
30
0
0
60 90
60 90
Figure 10
0
D
0
0
120 t: dul"'ée en minutes du maintien à 1650 °C
a
120 t: dul"'ée en minutes du maintien à 1650 °C
Cinétiques de densification en frittage accéléré à 1650° C pour un UO, de sur/ace spécifique élevée
62
°' <:-1,
" %' d«11:s1fë
thrioru:,"~« Ec1to,.,1'1'/lor,.$ A .Sans liant
·~I
-s~ f~I
i~ 1
Ecl,a,,,h'l/o,.,.s B ~ hdha.nofe .z,...,
oo
~ ~ ___ J-----f-----î ~ l~~i
1
1
i~
Î~I
i
-<> (rillo9e accc.'/a'nz' Ecl,c,,,1///o,,sCI Jo ,,.,,, à '1d'SO'C
..s7o ca,.,,pAr,z -ofr,Ho9œ !<in,.
s" o 13so·c
1 1 r--+-1 _ • f r,!l~9a l«~t 1 .---o - .S • .,..,oo ·c ....,......-T J ~ Ha hu,,,/d,'(,'tz'
l~ 1 - - -- ..r,"'"r " ' T' O,T/0'15
1
i~!~--1 1 .
8
6 . , '-" ,x,ro•, f rz
"" 0
ouv«rft1
,2
0
.55 1 1 1
1
/ T --- ,/i e/q,-,~,'fe' tZn
CrCJ
50f.---- 1/ 1 1/i :/ /i /
45° . . 1 j j 1 _.. 3 "° S 6 .3 1#- 5 6 J If. .S e .Prr:rs,,on
o/c,.,.,a Figure 11
Effet de la pression de mise en forme sur la densité atteinte par frittage lent ou accéléré d'UO, de surface spécifique élevée (réf. Al,,)
a, \~
'-.... ·~ ïïi
C Q,
"U
~% '-~ s :J 0 4
' Q,
Ill 3 0
6 2 o..
10,4
-+--------+o ..,,,----- -----~ +,......... + -/+ _..CJJ--
/ .,...--/
I +
10,2
10 0 1 2 5 10
0
î 0
Also
15 mo/g
t: durée en heures du
maintien à 1300 °C
d cru Gaz
--o 5,5 H2 ---- a 5,8 sec
- • 5,5 H2 • H+
---- + 5,8 20 a.~ 0 1 'a....... + --t. ::- - ~------- --::;.ea:J o L__J _ ___ï,::_:-:!:_+~-~~~w~=~,;,i,~~~~-~~=~-~-~ ... 9~+~'.. ..
~ '-Q, > :, 0
' Q,
. iïi 0 '-0 o..
Q,
'~104 .-: 1 '-....
Ill C a, 10,2
"U
0/o 10 O
5
4
3
2
1
0
1 2 5
0
0
~ 1 1
',• \.. 8-- - 0 + ...... ++-- - :_ -:_-_
Figure 12
10
a
---------·
Cinétiques de densification d'UO, de surface spécifique élevée en frittage lent
64
Figure 15
Four continu industriel de frittage: briquetage de la zone de plein feu et résistance chauffante
67
C 0 t -1 ::,
"U 'QI a::
-2 ,-
-3 1 ..
L __ L__ ___ L ____ ll_ _ _J___,_~_L_J 200 300 400 500 600 700 800
Tempé"ratur~ en °C
Figure 16
Variation de poids d'UO, + ., en atmosphère d'hydrogène contenant 0,5 o/o d'oxygène
ü 0
(!J '-:::i -0 '
·Ol o_
F. (')
f--
1000
800
600
400
200
DIAGRAMME DE PHASE U _ 0
0 ~-~-~~~~~~-'---~-"------L--'---"--'--'---LL-------'
2,00 2,05 2,10 2,15 2,20
Figure 17
Diagramme de phase U-0
2,25 o/u
Figure 18
Précipitation d'U,,O, dans un grain d'UO,
Figure 21
Figure W
Destruction par oxydation d'une pastille d'UO, refroidie dans un mélange hydrogène + 0,5 % d'oxygène
Aspect micrographique de la pénétration de l'oxydation de l'UO, fritté refroidi dans un mélange d'hydrogène + 0,5 % d'oxygène
29 ---
( 111)
__r-------i~ __ ____j~--~
LI)
°' «s· N N (X) N
29 ---Figure 19
LI)
,o"' LI)
,0 LI)
(311) 0(1
LI)
vt LI)
Dédoublement des raies (111) et (3 11) dû à une faible oxydation superficielle
70
LI) LI)
Figure 23
Aspect micrographique de l'oxydation d'une pastille d'UO, fritté refroidie dans un mélange hydrogène + 0,1 % d'oxygène
71
Figure 2.2
Aspect mircrographique de l'oxydation d'UO, fritté refroidi dans un mélange hydrogène de + 0,1 % d'oxygène
u 0
..... <l
1500
\
1000 \ \
\ \
500
VARIATION DE ~t EN FONCTION DU DIAMETRE DE L EPROUVETTE
\ \
\ \
\
'
\ pressé 10,02 ')(..._ ... _
' ' ' ' ' ' '
_ ___ _. extr. 9, 96
pressé 10,29: o
-~~~extr.10,33 :0 pressé 10,64
',~extr. 10,0 ...... --
' ..... ..... ..... .............. -- -- I - --. calcule pour
10,97
Q1.-------'-------"-----L...----'----___L.---.L----' 14 16 4 6 8 10 12
~ en mm Figure 24
Résistance de l'UO, aux chocs thermiques: variation de ûT en fonction du diamètre de l'éprouvette
72
eau
N 0 0\
SCHEMA GENERAL DE ~ INSTALLATION
11) 110V~
1
ci) 8
Figure 25
Schéma général de l'appareil de mesure de conductibilité thermique de l'UO, fritté
1 - Alimentation continue stabilisée 2 - Transformateur d'intensité et ampèremètre 3 - Thermocouple 4 - Transformateur de puissance 5 - Manomètre 6 - Pompe 7 - Compte-bulles 8 - Cellule de mesure 9 - Purificateur de gaz
10 - Voltmètre 11 - Enregistreurs MEC[ à iracé continu 12 - Stabilisation de sectl'ur 13 - Inductance à saturation variable
73
1
CELLULE DE MESURE DE CONDUCTIBILITE THERMIQUE
5u
Gaine
Prisesde
Fluide de refroidissement
Arrivée de courant
1 1
Figure 2.6
Cellule de mesure de conductibilité thermique
74
Sorties de thermocouples
-----
Thermocou le
Chemise de refroidissement
Fil de tun stene
~ u 0
N
0 ::>~~--~----~--~--~----~--~--~
PROFILS DES TEMPERATURES
2000
1500
pos1t1on des thermocouples i 1000
500
i i • 0
2,5 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 RU02 (mm)
Figure 27
Mesure de conductibilité thermique: profil des températures dans l'U02
75
-1
°'
.... 0,050 1
u 0
.... 1
E u
~ 0 ~
0,040
0,030
0,020
0,018
12
0 500 1000
MANIPULATION Q
K = f (T)
1500
Figure 28
2000
Variation de la conductibilité thermique apparente en fonction de la température à puissance thermique croissante
2500 T(0 c')
~
1
E u
3 CT
210
200
180
160
140
120
fi /,
100 1000
MANIPULATION T CYCLES DE CHAUFFAGE
u 02 = d: 10, 1
Jeu diamètral: 4/100mm
1200 1400 1600 1800
Figure 29
Cycle 1 2 3
2000 2200 T U02 °C
Mesure de conductibilité thermique: variation de la puissance thermique injectée par unité de longueur en fonction de la température de la paroi interne
77
-:i 00
y 0,060 ou or
1
E u
~
6 0,050
0,040
0,030
\ \ \
CONDUCTIBILITE THERMIQUE DE L' U 0 2
(95 % DT)
_ résultats de la présente étude _
/ /
/
0,020 --~-~--~-~-~--~-~--~-~-~-~ 0 500 1000 1500 2000 2500
T (0 c) Figure 30
Conductibilité thermique de l'UO, (95 % de la densité théorique), résultat de la présente étude
.... 1
E 0
3 ô
0,060
0,050
0,040
0,030
0,020
CONDUCTIBILITE THERMIQUE DE L! U 02 (95% DT) SYNTHESE DE MESURES HORS PILE
a CD KINGERY
D @ DANIEL- MATOLICH o Q) STORA
GODFREY (jusqu'à 1300°C) o © HOWARD - GULVIN o @ HEDGE _ FIELDHOUSE
o@ SCOTT
MIT
HW- BMI
CEA
ORNL
UKAEA
ARF
UKAEA
D Flux longitudinal
o Flux radial
0 ,018 ,____.,_____.,_____.,_____.,_____.,_____.,_____.,_____.,_____.,_____J_J
0 500 1000 1500 2000 2500 T(°C)
Figure 31
Conductibilité thermique de l'UO, (95 % densité théorique), synthèse de mesures hors pile (température de frittage 1650° C)
79
•
• •
- •
' .,
'. \. ,•
;~}~it·J ~-;;i\' Figure 32
Grossissement de grains à 1600 et 1800° C d'UO, fritté industriel
, (: A l i; !>
Figure 33
Grossissement de grains à 1600 et 1800° C d'UO, de grande snr/ace spécifique fritté suivant un
cycle accéléré à 1650" C.
Figure 34
Grossissement de grains à 1600 et 1800' C d'UO, de grande surface spécifique fritté suivani un
cycle lent à 1400' C.
----N
~ .----..._ N 0 0
NI
0 '---"
Q,
~ g
9
,}/ 8
f 7 , '/
v
Variété n Repère
5 1~ ,
LCA 165 0,9 --~ LI L 140 0,8 0
,
4 / ICL 165 1,3 ---~
, '
3 T = 1800 °C
2 3 4 5 6 7 8 9 LOG
ah _____ ----- 12eh --- s12h ___ ---(heures)
Figure 35
Cinétiques de grossissement de grains de 3 variétés d'U0 2 fritté à 1800° C
Figure 36
Inclusions d'uranium visible dans l'UO, fritté après traitement de 512 heures à 1800° C sous argon en présence de tantale
... 0
0
• • 0 •
10_12 ~
0 1111)
ft1' ! 00
• I> 10-13 •&-. •
•• •
0 10
•
•
0 0
•
•
•• 20
•
0
0
•
o ICL 165 • LCA 165 • LI L. 140
• •
•
•
30 40 50
Figure 3:
Coefficient apparent de diffusion du 1 nXe à 1400' C en fonction de la dimension moyenne du grain
84
0
0
60 70
~
PROJET DE SCHEMA DE MONTAGE EN PILE EL 3
D'UNE TRANCHE DU PROGRAMME SOUS CONTRAT
densité (g/cm3
)
10,2
10,4
10,6
10,2
10,4
10,6
10,2
10, 4
10,6
10,2
10,4
10,6
, temperature à coeur (0 c)
1800
2500
2500
1800
Figure 38
Projet initial d'enfournement dans EL3 de cartouches spéciales: distribution des paramètres étudiés
85
qualité
Co 0\
14 3 357_ longueur _hors ~ouLEL.3 ________________ .-;
c1 -----
Fusible Pt ftS 2/10
L: 17, 6S. Poids: 11,s m
81 G 101178 J BIG 46667 BIG 46669
N~ de car-touche 4.62
BIG 46666
fl/ 0 ,6
Figure 391
T r-ait cir-culair-e continu prof: 1 mm
1
BIG 46665 Embout standor-d EL3
c 1 moniteur JI/ 4 ép. 1/10} b lt • , / CO a c2 moniteur flJ 8 ep. 1 10
pastilles JI/ 17,65 h =16, 75 inox
pastilles /11171 65 h:10 Al 203
hauteur empilement 61,8 U02} flJ 17, 66
. . 0 enr1ch1ssement 1,6 l'o
Zr
1
~ EZE]
-~
G) couple chromel - alumel inox , 10/10 T. 1.5.
® couple chromel- alumel inox ,J 10/10 T 1.
G) couple Pt/ Pt. Rh-Ïnconel si 15 /10 T. 1.
Schéma des cartouches spéciales CC.S et CC-5 bis
-... 1
E u
~ 1-
-0CI 30 .::L.
1- ~ ~
........ ~
1
E u
1-1-"'O
Cl ~
1- 0 ~
~
20
10
40
30
20
10
0
INTEGRALE DE CONDUCTIBILITE THERMIQUE SOUS IRRA -DIATION D'U0 2 FRITTE A 9517'}{ DE LA DENSITE THEORIQUE
exper1ence CC 5
T3: • T2: m
a
300 500 700 900 1100
exper1ence ces bis 7 T3: X T2: <i>
~
b
200 400 600 800 1000 1200 Figures 40 a et b
Intégrale de conductibilité thermique sous irradiation d'U02 fritté à 95,7 % de la densité théorique dans la géométrie de la figure 39
87
T oc
T °C
CO CO
" 1
t Jo+ " ~
h._
~
... ~ ~1
t 20
10
INTEGRALE I>E: COIV./)VC Tl BII..ITE
]) 'U02. rfVTTé
é)f PER!ENCC
CXPER!L:NCE
JY/ ,t/
A ss.1% L)E
ces T3 . V
CC S 1./s T:3: X
THERl'f!QUE:
L.A !)EN.SITE
T2:"'
T2: 0
Sous IRRADIATION /
THEOA'.UE J//r )
l ERREUR A!!,SOLUE
Tz
St.JR/i_JT n
/~
0 /vv 300 400 Soo 600 700 800
Figure 41
.900 -tOOO -f1oo
Intégrale de conductibilité thermique sous irradiation d'UO, fritté à 95,7 % de la densité théorique
-t2oo -1300 T 0C
CO
'°
comptage
-~
~ ~ ~ _,U, p1ege a
halogènes
four V// ..11111 / / / 1
pompe a diffusion
-pompe o palettes
manometre tamis
moléculaires à Hg
rotamètre
Figure 42
Schéma de la boucle sur table pour la mesure du coefficient de diffusion apparent du xénon après irradiation
• ;(~
X
• <
p1ege de sécurité
pompe
à diffusion
pompe de c Îrculation
-----= He
.. u CIi
"' Ë u
0
10-14
8
6
4
2
10-1s
8
6
4
2
10-16
6
6
4
2
10-17 1()16
Mac
2 4
\
0
00
\
o\'8
0 \ uo2 CICAF ( d:10,45) 0 0 \\
0 ' ' '
Ewan et Stevens -
monocristaux
6 8 1017 2 4 6 8
Figure 44
Représentation des points expérimentaux en fonction du taux d'irradiation
91
Fission% 3 1()18 m
' 0
-12
-13
-14
-15
1500
•
1 •
<i> • • • • • •
• •
•
® voleur moyenne •
6 7 8
1300 1100 1000
Figure 45
Coefficient apparent de diffusion du xénon dans l'GO, fritté: diagramme d' Arrhénius
92
10 4
T °K
T °C
-.a w
chambre a
vide
resrstor molybdène
U02
PARTIE EN PILE
1
1
1
1
1
1
1 1 1 1 1 1
moniteur d'activité
micro débitmètre
piège de mesure charbon actif refroidi dans corbo-glace
prege de sécurité
charbon actif refroidi dans N2 liquide
pompe de circulation
pur, ficotion ( tamis moléculaires
refroidis dans N2
liquide)
PARTIE HORS PILE Figure 46
Schéma de la boucle Médicis pour la mesure des coefficients apparents de diffusion pendant l'irradiation
pompe
à vide
1
10-5
4
a
0
Oo 0 0 0 0 0 Oo 0 0 0 0 0 Oc,. CO r-.... -0 1./) '-t N...- ..... ..... ..... ..... .....
5 6
0 0 C"') ..-
Figure 49
D
• •
0 0 N .....
f 135Xe
f-f (évaporation)} f-f (recul)
D
0 0 0 0 ..... 0 ..... ..-
7 8
U02 fritté
0 0
°'
Fraction libérée sous irradiation hors de l'UO, fritté Pn fonction de la tPmpérature: diagramme d'Arrhénius
96
T°C
9 10 4
T °K
vide
------
'° -~
APPAREIL DE MESURE DE SURFACES
xenon 133
ampoule xénon nar.
ampoule
con tenant le xénon 133
. . ~ uranium 1rrad1e
fondu
p1ege a mercure
rampe d'adsorption
V1
P 1':ge a xenon
ampoule del 111 v2 mesure
cristal
INa
Jauge
Mac-Leod
AMPOULE
de MESURE
/
Figure 50
I I chaine de comptage
système d'introduction
niveau d'azote liquide
Schéma d'un appareil de mesure de très faibles surfaces
75
50
25
0
ISOTHERMES D'ADSORPTION
eampoule ,:µmm , . teéquilibre d'adsorption
! ,, de desorpt1on
{
A équilibre d'ads~rptio~
~ ,, de desorpt1on
1 A
•
·-·--" ·-----~_)
. -----·· .,.........-
5 10 15 20
Figure 51
Mesure de très faibles surfaces: isothermes d'adsorption
98
104 P*(m m Hg)
Va (Po-P*)
6 000 ampoule
5 000 Loule +verre
4 000
3 000
2 000
DROITES B.E.T.
1 000
0 0.,2 0,3
Figure 52
Mesure de très faibles surfaces: droites BE T
50 000
40 000
30 000
20 000
10 000
0
DROITES B. E .T
Bioxydes d'uranium
densités 9,92 _ 10 _ 10,2 _ 10,5
0
0
a--- ------a--0,2 0,3
Figure 53
Mesure de très faibles surfaces: droites BE T
100
P* :.--:::-0
Po ,4
.,z,t;·:.... -~l§:t-::=:i
,.::J:~~;~1;;;!!.t:i~~--~çw·;;;:~:;~~11,~ . . . . . . . #··=·=~·w=·=·==·r=i=W:1·=·=·=··~=~· Diffuser des conna.J.ssances c'est d1stnbuer de la prospenté - 1 'entends .::.-:::::.:::::::.· . .-.<· .. ::.·:.$.
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