F O N D S M O N É T A I R E I N T E R N A T I O N A L

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F O N D S M O N É T A I R E I N T E R N A T I O N A L Centre Régional d’Assistance Technique pour l’Afrique Centrale AFRITAC Centre - Libreville, Gabon. Séminaire régional sur la comptabilité de l’Etat : Les bonnes pratiques et les normes internationales. - PowerPoint PPT Presentation

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F O N D S M O N É T A I R E I N T E R N A T I O N A LCentre Régional d’Assistance Technique pour l’Afrique Centrale

AFRITAC Centre - Libreville, Gabon

Séminaire régional sur la comptabilité de l’Etat :Séminaire régional sur la comptabilité de l’Etat : Les bonnes pratiques et les normes internationales Les bonnes pratiques et les normes internationales

Douala, Hôtel SAWA, 26 au 29 octobre 2009

Présenté par Monsieur Jean – Paul MilotPrésenté par Monsieur Jean – Paul MilotExpert du FMIExpert du FMI

Comptabilité budgétaire et comptabilité généraleComptabilité budgétaire et comptabilité générale

Comptabilité et budget

• Le budget est un acte de prévision et d’autorisation. Dans les organismes publics la dimension autorisation est particulièrement importante

• La comptabilité est une technique d’enregistrement d’événements affectant une situation et permettant d’établir des synthèses destinées à fournir des informations sur cette situation

Comptabilités

• La nature de la comptabilité dépend de la nature des situations dont on cherche à rendre compte

• Cela peut être des situations de trésorerie, des situations de recettes et de dépenses ou des situations financières

• Les différents types de comptabilités sont déterminés par les objectifs des informations et les périmètres auxquelles elles s’appliquent

Un exemple : Trois fonctions possibles

Suivre l’autorisatio

n et l’exécution budgétaire

Connaître la

situation financière

(ou le patrimoine)

Mesurer le coût de

chaque politique publique

Comptabilité budgétaire (AE et CP)

Comptabilité générale

Comptabilité d ’analyse des coûts

La comptabilité budgétaire

• La comptabilité budgétaire doit rendre compte de l’exécution du budget

• Sa forme et son contenu dépendent de la nature du budget : les règles de comptabilité budgétaire découlent des règles de construction et de présentation du budget

La comptabilité budgétaire

• On distingue traditionnellement deux modèles budgétaires : budget en base de caisse et budget en base d’exercice

• Il s’agit de modèles de construction et de présentation du budget qui déterminent la nature de la comptabilité budgétaire

La comptabilité budgétaire

• Ces modèles sont le système de caisse et le système de l’exercice

• Il s’agit de modèles théoriques rarement appliqués de manière pure mais avec un nombre plus ou moins important d’exceptions

• Il existe un autre système qui se réfère à la notion d’engagement

La comptabilité budgétaire

• Tous ces modèles ont une dimension budgétaire et comptable

• Il existe par ailleurs des principes généraux et des normes pour la comptabilité d’exercice

• Il convient de distinguer la comptabilité budgétaire relative à un budget construit sur une base d’exercice et la comptabilité d’exercice au sens strict

La base de caisse

• Le périmètre des opérations budgétaires, notions de soldes budgétaires

• Le modèle du tableau des flux de trésorerie

• Le modèle distinguant les opérations budgétaires et les opérations de trésorerie

Dans un budget en base de caisse les crédits sont des autorisations de payer des dépenses pendant la durée de l’exercice budgétaire

Les recettes sont des autorisations de prélever, la prévision budgétaire correspond souvent à la prévision des encaissements de l’exercice même si ces derniers proviennent pour partie de recettes autorisées au titre d’années antérieures

La base de caisse

La comptabilité permettant de suivre l’exécution de ce budget est une comptabilité de caisse qui enregistre les événements au moment où ils impactent la trésorerie : les dépenses sont rattachées à la période au cours de laquelle elles sont payées et les recettes à celle au cours de laquelle elles sont encaissées

La base de caisse

La présentation des comptes distingue en général les opérations par nature.

Il existe deux modèles principaux : le modèle du tableau des flux de trésorerie et le modèle fondé sur la distinction entre opérations budgétaires et opérations de trésorerie

La base de caisse

Tableau des Flux de trésorerie

Flux de trésorerie liés à l’activité

Encaissements

(-)Décaissements

Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement

Acquisitions

(-)Cessions d’immobilisations

Flux de trésorerie liés aux opérations de financement

Emissions

(-)Remboursements des emprunts

Le modèle distinguant les opérations budgétaires et les opérations de trésorerie :

Dans un budget présenté en base de caisse cette distinction permet la détermination d’un solde budgétaire ainsi que le vote d’un équilibre

La base de caisse

Contrairement au modèle inspiré du tableau des flux de trésorerie, les opérations de trésorerie ne sont votées qu’indirectement via le vote sur le solde qui correspond au solde des opérations budgétaires.

La distinction entre opérations budgétaires et opérations de trésorerie prend ainsi une importance particulière

La base de caisse

A l’origine les opérations de trésorerie correspondent à la gestion technique et à court terme des excédents et des déficits ou opérations non définitives

Elles comprennent en général la plupart des opérations liées à la dette financière (émission et remboursement, opérations techniques liées comme les primes et décotes)

La base de caisse

Les exceptions au principe de caisse

• La notion de caisse aménagée :

• - la période complémentaire

• - le rattachement d’opérations spécifiques

• - les mouvements entre entités budgétaires

BUDGETN-1

BUDGETN

BUDGETN+1

GESTIONN-1 GESTION N GESTION

N+1

Période complémentaire et gestion anticipéePériode complémentaire et gestion anticipée

Solde dubuget N

Opérations budgétairesà financer

dans la gestion

1

2

3

1 + 2 + 3=

01- 01 31- 12

Les exceptions au principe de caisse

• Le traitement d’opérations liées à l’indexation en capital de certaines dettes se justifie d’abord par des considérations de sincérité

• Les exceptions doivent être encadrées et justifiées

La base d’exercice

• Le modèle de l’entreprise

• Les éléments de déconnexion entre le budget et la comptabilité, l’exemple des dotations aux amortissements

Le modèle peut fonctionner avec ou sans règle d’équilibre

Il peut s’appliquer à des agences ou à l’ensemble du budget

La base d’exercice

Le budget se présente comme un compte de résultat prévisionnel

Il peut être complété par un budget d’investissement (tableau de financement prévisionnel), ce qui pose la question de la nature des dotations aux amortissements ou des dépréciations d’actifs

La base d’exercice

Dans la pratique il est rare qu’un budget présenté en exercice respecte l’ensemble des règles relatives à la comptabilité d’exercice.

La question se pose pour toutes les opérations ne se traduisant pas par des sorties de trésorerie dans l’exercice ou dans les exercices suivants (dotations aux amortissements, dépréciations d’actifs). Ces charges doivent être comptabilisées dans les états financiers de la comptabilité d’exercice mais leur statut budgétaire peut être discuté.

La base d’exercice

Le choix dépend de la règle de gestion qui a été fixée, de la nature de l’activité exercée par l’organisme et de son financement.

La pertinence de la comptabilisation d’une dotation aux amortissements est liée à l’obligation de récupérer les coûts de l’activité dans les produits de l’exercice. Cette obligation, évidente pour une entreprise, s’impose plus ou moins suivant les catégories d’organismes publics et les règles de gestion auxquelles ils sont soumis

La base d’exercice

La base d’engagement

• La notion d’engagement juridique (envers un tiers)

• La budgétisation en engagement : budget d’opérations et fongibilité

La budgétisation et la comptabilité sur une base d’engagement présentent des difficultés intrinsèques. Le budget n’est pas en général une somme d’engagements relatifs à des opérations identifiées, il fixe des plafonds globaux par unité de spécialité budgétaire. La fongibilité est permise à l’intérieur de ces plafonds, elle peut donc modifier l’horizon des paiements en restant dans les limites autorisées pour le montant des engagements

La base d’engagement

Les autorisations d’engagement peuvent avoir une portée pluri annuelle, elles restent inscrites dans le principe d’annualité : les autorisations non consommées en fin d’exercice ne sont pas reportables (sauf cas particulier).

La base d’engagement

Les autorisations d’engagement diffèrent donc des autorisations de programme qui portent sur des opérations complètes. l’autorisation d’engagement est l’autorisation d’engager l’organisme vis-à-vis d’un tiers. Une opération complète peut donc comprendre plusieurs autorisations d’engagement dont certaines relatives à des exercices futurs

La base d’engagement

La comptabilité des engagements

Engagement et service fait : différence entre la comptabilité d’engagement et la comptabilité d’exercice

La comptabilité générale

• Le principe : adopter ou adapter les normes appliquées par les entreprises chaque fois qu’elles sont pertinentes, construire des normes pour traiter les spécificités

• La question du référentiel applicable aux entreprises : normes nationales ou internationales

La comptabilité générale

• L’audit externe (ou la certification) est une condition nécessaire (et non suffisante) de la fiabilité et la crédibilité d’une comptabilité d’exercice

La comptabilité générale

• Les spécificités : souveraineté, impôts et prélèvements obligatoires, engagements et dépenses d’intervention

• Les limites des états financiers

• L’utilité de la comptabilité générale : il ne suffit pas de l’affirmer en théorie il faut en convaincre les gestionnaires

Comptabilité générale et comptabilité budgétaire

• L’expérience et la situation française

La loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001

• Une réforme budgétaire : passer d’une logique de moyens à une logique d’objectifs et d’efficacité

• La responsabilité des gestionnaires : la fongibilité

• La contrepartie de la responsabilité : la reddition de comptes

La loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001

• Une prise en compte de l’ensemble du cycle de la dépense : de l’engagement au paiement, au-delà de la simple base de caisse

• Une dimension comptable importante, trois comptabilités (plus une) : budgétaire (engagements et paiements), générale, analyse des coûts

L’articulation comptabilité générale comptabilité budgétaire

• L’articulation conceptuelle

• L’articulation technique

• Le tableau de passage entre les soldes

Modalités d’application

• Un système d’information budgétaire et comptable intégré

• La saisie unique et multi dimensionnelle des événements

• La comptabilité générale, pivot du système

• La construction de référentiels propres à chaque comptabilités : normes comptables et états financiers

Paiement

Engagement

juridique

Comptabilité d’exercice

Budget

Modèle d’articulation budget comptabilité

(hors bilan)Engagement Charges

Commande Service fait / Livraison Paiement

Prévision Autorisation et prévision

Système d’exercice

paiement

juridique

Comptabilité d’exercice

Budget

(hors bilan)Engagement Charges

Commande Service fait / livraison Paiement

Autorisation et prévision

Autorisation et prévision

Système de caisse

Modèle d’articulation budget comptabilité

Articulation de comptabilités dans la LOLF

Comptabilité de

caisse

Visa Paiement

Opérations d ’inventaire

(compt. d ’exercice)

Opérations de fin

d’exercice

Engagement juridique(compt.

budgétaire)

Service fait

(compt. d ’exercice)

Liquidation

Constatation des droits

L’articulation technique

• Un système intégré permet d’assurer une articulation technique fiable et auditable

• En l’absence de système intégré il faut présenter des tableaux de passage identifiant les principaux écarts, même avec des approximations

Principaux écarts

Comptabilité générale

Résultat de l’exercice

Comptabilité budgétaireSolde d’exécution

des lois de finances

- produits à recevoir

+ charges à payer

+/- opérations budgétaires comptabilisées au bilan (ex : investissements, prêts)

+/- dotations aux amortissements, provisions, dépréciations et reprises

+/- opérations liées à la comptabilisation de la dette

……

Conclusions et enseignements

• Le choix d’un modèle est un choix de gestion• Dans la pratique aucun modèle ne s’applique de

manière stricte, il ya toujours des exceptions aux principes

• Les exceptions doivent être encadrées et si possible justifiées

• Les changements culturels et les adaptations des organisations sont les facteurs de risques majeurs, ils sont souvent sous estimés

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