Feuille 7 Fonctions usuelles

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UniversitΓ© Claude Bernard-Lyon 1 Semestre d’automne 2016-2017 Fondamentaux des mathΓ©matiques 1

Feuille 7 Fonctions usuelles

Exercice 1.

Soit 𝑓 la fonction numΓ©rique dΓ©finie par : 𝑓(π‘₯) = 2 sin(π‘₯) + sin(2π‘₯). 1. DΓ©terminer l'ensemble de dΓ©finition de 𝑓, sa pΓ©riode et sa paritΓ©. En dΓ©duire un ensemble d'Γ©tude. 2. Calculer la dΓ©rivΓ©e de 𝑓 et dΓ©terminer son signe. 3. Dresser le tableau de variation. 4. Tracer la courbe reprΓ©sentative de 𝑓.

Exercice 2.

Soit 𝑓 la fonction dΓ©finie sur 𝐼 = ℝ par :

𝑓(π‘₯) = sin2(π‘₯) +12

cos(π‘₯)

1. Etudier la paritΓ© de 𝑓 et sa pΓ©riodicitΓ©, en dΓ©duire un intervalle d’étude.

2. Montrer qu’il existe un unique π‘₯0 ∈ [πœ‹3

, πœ‹2

] tel que cos(π‘₯0) = 14

3. Etudier les variations de 𝑓 sur [0, πœ‹]. 4. Dresser le tableau de variation de 𝑓 et tracer le graphe de 𝑓.

Exercice 3.

On note 𝑓 la fonction dΓ©finie sur [0,1[ par 𝑓(π‘₯) = (1 βˆ’ π‘₯) ln(1 βˆ’ π‘₯) + π‘₯ et 𝑔 la fonction dΓ©finie sur ]0,1[

par 𝑔(π‘₯) = βˆ’ ln(1βˆ’π‘₯)π‘₯

. 1. Etudier les variations de 𝑓 sur [0,1[ et en dΓ©duire que 𝑓 est Γ  valeurs positives. 2. Etudier les variations de 𝑔 sur ]0,1[. 3. DΓ©terminer les limites Γ©ventuelles de 𝑔(π‘₯) pour π‘₯ tendant vers 0 et pour π‘₯ tendant vers 1.

Exercice 4.

Soit 𝑓 la fonction dΓ©finie sur β„βˆ— par 𝑓(π‘₯) = 𝑒1π‘₯.

1. DΓ©terminer les limites Γ©ventuelles Γ  gauche et Γ  droite de 𝑓(π‘₯) en 0. La fonction 𝑓 est-elle prolongeable en une fonction continue dΓ©finie sur ℝ ?

2. Pour π‘₯ dans β„βˆ—, calculer 𝑓′(π‘₯), puis dΓ©terminer la limite Γ  gauche Γ©ventuelle de 𝑓′(π‘₯) en 0. 3. Dresser le tableau de variations de 𝑓, puis tracer sommairement le graphe de 𝑓.

Exercice 5.

Soit 𝑓 la fonction numΓ©rique dΓ©finie par 𝑓(π‘₯) = π‘₯ βˆ’ ln(π‘₯)π‘₯

. 1. Soit 𝑔 la fonction numΓ©rique dΓ©finie par 𝑔(π‘₯) = π‘₯2 βˆ’ 1 + ln(π‘₯). Dresser le tableau de variations de

cette fonction, et en dΓ©duire qu’il existe un et un seul rΓ©el π‘₯0 tel que 𝑔(π‘₯0) = 0, dΓ©teminer π‘₯0. 2. En dΓ©duire les variations de 𝑓. 3. DΓ©terminer les limites de 𝑓 aux bornes de son ensemble de dΓ©finition. 4. DΓ©terminer les asymptotes au graphe de 𝑓. 5. Tracer ce graphe et son asymptote en faisant figurer les tangentes remarquables.

2

Exercice 6. Soit 𝑓 la fonction numΓ©rique dΓ©finie par 𝑓(π‘₯) = (π‘₯ + 12) π‘’βˆ’π‘₯2.

1. DΓ©terminer les limites Γ©ventuelles de 𝑓 en βˆ’βˆž et en +∞. 2. Etudier les variations de 𝑓. 3. Tracer sommairement la courbe reprΓ©sentative de 𝑓.

Exercice 7. Montrer que pour tous π‘₯ et 𝑦 rΓ©els distincts :

𝑒π‘₯+𝑦

2 <𝑒π‘₯ + 𝑒𝑦

2

Exercice 8. Discuter en fonction de la valeur du rΓ©el π‘₯ de l’existence de la valeur Γ©ventuelle de la limite de

π‘₯𝑛 quand 𝑛 tend vers +∞.

Exercice 9. Etablir la formule suivante :

tan(π‘₯ βˆ’ 𝑦) + tan(𝑦 βˆ’ 𝑧) + tan(𝑧 βˆ’ π‘₯) = tan(π‘₯ βˆ’ 𝑦) tan(𝑦 βˆ’ 𝑧) tan(𝑧 βˆ’ π‘₯) OΓΉ π‘₯, 𝑦, 𝑧 sont trois rΓ©els pour lesquels les trois tangentes apparaissant dans la formule sont dΓ©finies. Indication : on pourra appliquer judicieusement la formule

tan(π‘Ž + 𝑏) =tan(π‘Ž) + tan(𝑏)

1 βˆ’ tan(π‘Ž) tan(𝑏)

Exercice 10.

𝑒 et 𝑣 Γ©tant deux rΓ©els, Γ©tablir les formules suivantes : ch2(𝑒) + sh2(𝑣) = sh2(𝑒) + ch2(𝑣) = ch(𝑒 + 𝑣) ch(𝑒 βˆ’ 𝑣) ch2(𝑒) βˆ’ ch2(𝑣) = sh2(𝑒) βˆ’ sh2(𝑣) = sh(𝑒 + 𝑣) sh(𝑒 βˆ’ 𝑣)

Exercice 11. Soit 𝑓 la fonction numΓ©rique dΓ©finie par

𝑓(𝑒) =4 βˆ’ 5 ch(𝑒)

sh(𝑒)

1. Montrer que 𝑓 est bien dΓ©finie, continue et dΓ©rivable sur β„βˆ—. Est-elle paire, impaire ? 2. DΓ©terminer les limites Γ©ventuelles de 𝑓 en +∞ et en 0+. 3. Etudier les variations de 𝑓 sur β„βˆ—. On veillera Γ  donner une expression trΓ¨s simple les points oΓΉ 𝑓′

s’annule. 4. Dresser le tableau de variation de 𝑓 et tracer sommairement son graphe.

Exercice 12.

Calculer les limites suivantes : lim

π‘₯β†’+βˆžπ‘’βˆ’π‘₯(ch3(π‘₯) βˆ’ sh3(π‘₯)

limπ‘₯β†’+∞

(π‘₯ βˆ’ ln(ch(π‘₯)))

Exercice 13.

RΓ©soudre dans ℝ : 3 ch(π‘₯) βˆ’ sh(π‘₯) βˆ’ 3 = 0 Exercice 14.

1. Calculer

ch (12

ln(3)) et sh (12

ln(3))

2. A l’aide de la formule ch(π‘Ž + 𝑏) = ch(π‘Ž) ch(𝑏) + sh(π‘Ž) sh(𝑏)

3

DΓ©terminer les solutions de l’équation : 2 ch(π‘₯) + sh(π‘₯) = √3 ch(5π‘₯)

Exercice 15.

Soit 𝑓 la fonction dΓ©finie par :

𝑓(π‘₯) =8 ch(π‘₯)4𝑒π‘₯ βˆ’ 3

1. DΓ©terminer l’ensemble de dΓ©finition de 𝑓. 2. Calculer les limites de 𝑓 au bord de l’ensemble de dΓ©finition. 3. Etudier les variations de 𝑓. 4. Dresser le tableau de variation de 𝑓. 5. Tracer le graphe de 𝑓.

Exercice 16. Soit 𝑓 la fonction d’une variable rΓ©elle dΓ©finie par :

𝑓(𝑒) =3 + 4 sh(𝑒)

ch(𝑒)

1. PrΓ©ciser son domaine de dΓ©finition. 2. PrΓ©ciser ses limites quand 𝑒 tend vers +∞ et βˆ’βˆž. 3. Etudier les variations de 𝑓. On veillera Γ  fournir une expression trΓ¨s simple de la valeur 𝑒0 pour laquelle

𝑓′(𝑒0) = 0 (l’expression attendue n’utilise pas de fonctions hyperboliques rΓ©ciproque (Hors programme)).

4. Tracer le graphe de 𝑓.

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UniversitΓ© Claude Bernard-Lyon 1 Semestre d’automne 2016-2017 Fondamentaux des mathΓ©matiques 1

Feuille 7 Fonctions usuelles

Exercice 1.

Soit 𝑓 la fonction numΓ©rique dΓ©finie par : 𝑓(π‘₯) = 2 sin(π‘₯) + sin(2π‘₯). 1. DΓ©terminer l'ensemble de dΓ©finition de 𝑓, sa pΓ©riode et sa paritΓ©. En dΓ©duire un ensemble d'Γ©tude. 2. Calculer la dΓ©rivΓ©e de 𝑓 et dΓ©terminer son signe. 3. Dresser le tableau de variation. 4. Tracer la courbe reprΓ©sentative de 𝑓.

Correction exercice 1.

1. 𝑓 est dΓ©finie (continue et dΓ©rivable) sur ℝ, 2πœ‹ pΓ©riodique et impaire (ce sont des Γ©vidences qu’il n’est pas nΓ©cessaire de dΓ©velopper), on Γ©tudiera 𝑓 sur l’intervalle [0, πœ‹], par paritΓ© on connaitra les variation de 𝑓 sur [0,2πœ‹], puis par pΓ©riodicitΓ© sur ℝ.

2. 𝑓′(π‘₯) = 2 cos(π‘₯) + 2 cos(2π‘₯) = 2(cos(x)+2 cos2(π‘₯) βˆ’ 1) = 2(2 cos2(π‘₯) + cos(π‘₯) βˆ’ 1)

Le polynΓ΄me 2𝑋2 + 𝑋 βˆ’ 1 admet 𝑋1 = βˆ’1 et 𝑋2 =12 comme racine donc

2𝑋2 + 𝑋 βˆ’ 1 = 2(𝑋 + 1)(𝑋 βˆ’ 12), on en dΓ©duit que 𝑓′(π‘₯) = 4(cos(π‘₯) + 1)(cos(π‘₯) βˆ’ 1

2)

Dressons un tableau de signe : π‘₯ 0 πœ‹

3 πœ‹

cos(π‘₯) + 1 + + 0

cos(π‘₯) + 12 + 0 βˆ’

𝑓′(π‘₯) + 0 βˆ’ 0 𝑓 est croissante sur [0, πœ‹

3] et dΓ©croissante sur [πœ‹

3, πœ‹].

3. On en dΓ©duit le tableau de variation de 𝑓.

𝑓 (πœ‹3) = 2 sin (

πœ‹3) + sin (

2πœ‹3) = 2

√32+√32=3√32

π‘₯ 0 πœ‹

3 πœ‹

𝑓′(π‘₯) + 0 βˆ’ 0 𝑓(π‘₯) 3√3

2

0 0 4.

2

Exercice 2.

Soit 𝑓 la fonction dΓ©finie sur 𝐼 = ℝ par :

𝑓(π‘₯) = sin2(π‘₯) +12cos(π‘₯)

1. Etudier la paritΓ© de 𝑓 et sa pΓ©riodicitΓ©, en dΓ©duire un intervalle d’étude.

2. Montrer qu’il existe un unique π‘₯0 ∈ [πœ‹3, πœ‹2] tel que cos(π‘₯0) =

14

3. Etudier les variations de 𝑓 sur [0, πœ‹]. 4. Dresser le tableau de variation de 𝑓 et tracer le graphe de 𝑓.

Correction exercice 2.

1. 𝑓 est paire et 2πœ‹ pΓ©riodique, on Γ©tudie 𝑓 sur [0, πœ‹]

2. 𝑓′(π‘₯) = 2 cos(π‘₯) sin(π‘₯) βˆ’ 12sin(π‘₯) = 2 sin(π‘₯) (cos(π‘₯) βˆ’ 1

4)

βˆ€π‘₯ ∈ [0, πœ‹], 𝑓′(π‘₯) = 0 ⇔ {sin(π‘₯) = 0

cos(π‘₯) =14

Il y a deux valeurs qui annulent sin(π‘₯) dans [0, πœ‹], ce sont 0 et πœ‹. Pour π‘₯ ∈ [0, πœ‹], la fonction cos: [0, πœ‹] ↦ [βˆ’1,1] Γ©tant strictement dΓ©croissante, il s’agit d’une bijection, 14 admet un unique antΓ©cΓ©dent π‘₯0, sur le signe de cos(π‘₯) βˆ’ 1

4 est positif sur [0, π‘₯0] et nΓ©gatif sur [π‘₯0, πœ‹].

π‘₯ 0 π‘₯0 πœ‹ sin(π‘₯) 0 + + 0 cos(π‘₯) βˆ’ 1

4 + 0 βˆ’

𝑓′(π‘₯) 0 + 0 βˆ’ 0 𝑓 est croissante sur [0, π‘₯0] 𝑓 est dΓ©croissante sur [π‘₯0, πœ‹]

3.

𝑓(0) =12

𝑓(π‘₯0) = sin2(π‘₯0) +12cos(π‘₯0) = 1 βˆ’ cos2(π‘₯0) +

12Γ—14= 1 βˆ’

116+18=16 βˆ’ 1 + 2

16=1716

𝑓(πœ‹) = βˆ’12

π‘₯ 0 π‘₯0 πœ‹ 𝑓′(π‘₯) 0 + 0 βˆ’ 0 𝑓(π‘₯) 17

16

12 βˆ’1

2

-3

-2

-1

0

1

2

3

-8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8πœ‹/3 πœ‹

𝑦

π‘₯

3√32

3

Exercice 3.

On note 𝑓 la fonction dΓ©finie sur [0,1[ par 𝑓(π‘₯) = (1 βˆ’ π‘₯) ln(1 βˆ’ π‘₯) + π‘₯ et 𝑔 la fonction dΓ©finie sur ]0,1[

par 𝑔(π‘₯) = βˆ’ ln(1βˆ’π‘₯)π‘₯

. 1. Etudier les variations de 𝑓 sur [0,1[ et en dΓ©duire que 𝑓 est Γ  valeurs positives. 2. Etudier les variations de 𝑔 sur ]0,1[. 3. DΓ©terminer les limites Γ©ventuelles de 𝑔(π‘₯) pour π‘₯ tendant vers 0 et pour π‘₯ tendant vers 1.

Correction exercice 3.

1. 0 ≀ π‘₯ < 1 β‡’ βˆ’1 < βˆ’π‘₯ ≀ 0 β‡’ 0 < 1 βˆ’ π‘₯ ≀ 1 Ce qui montre que 𝑓 est dΓ©finie, continue et dΓ©rivable sur [0,1[

βˆ€π‘₯ ∈ [0,1[, 𝑓′(π‘₯) = βˆ’ ln(1 βˆ’ π‘₯) + (1 βˆ’ π‘₯) Γ—βˆ’11 βˆ’ π‘₯

+ 1 = βˆ’ ln(1 βˆ’ π‘₯)

Ce qui montre que 𝑓′(π‘₯) est strictement nΓ©gative pour 0 < π‘₯ < 1 et nulle pour π‘₯ = 0 et donc que 𝑓 est strictement croissante. Comme 𝑓(0) = (1 βˆ’ 0) ln(1 βˆ’ 0) + 0 = ln(1) = 0, pour tout π‘₯ > 0 (et π‘₯ < 1, bien sΓ»r)

𝑓(π‘₯) > 𝑓(0) = 0 2. Pour tout π‘₯ ∈ ]0,1[

𝑔′(π‘₯) = βˆ’βˆ’11 βˆ’ π‘₯ Γ— π‘₯ βˆ’ 1 Γ— ln(1 βˆ’ π‘₯)

π‘₯2= βˆ’

βˆ’π‘₯ βˆ’ (1 βˆ’ π‘₯) ln(1 βˆ’ π‘₯)(1 βˆ’ π‘₯)π‘₯2

=π‘₯ + (1 βˆ’ π‘₯) ln(1 βˆ’ π‘₯)

(1 βˆ’ π‘₯)π‘₯2

=𝑓(π‘₯)

(1 βˆ’ π‘₯)π‘₯2

Le dΓ©nominateur est strictement positif et 𝑓(π‘₯) aussi donc pour tout π‘₯ > 0 et π‘₯ < 1, 𝑔′(π‘₯) > 0 sur l’intervalle ]0,1[ donc 𝑔 est strictement croissante sur cet intervalle.

3. En 1, il s’agit d’une limite indΓ©terminΓ©e, on pose 𝑋 = 1 βˆ’ π‘₯π‘₯β†’1β†’ 0

𝑔(π‘₯) = 𝑋 ln(𝑋) + 1 βˆ’ 𝑋𝑋→0β†’ 0

Car 𝑋 ln(𝑋) β†’ 0 lorsque 𝑋 β†’ 0 est une limite indΓ©terminΓ©e connue En 0, on rappelle que

limπ‘₯β†’0

ln(1 + β„Ž)β„Ž

= 1

On pose β„Ž = βˆ’π‘₯, alors

limπ‘₯β†’0

ln(1 βˆ’ π‘₯)βˆ’π‘₯

= 1 ⇔ limπ‘₯β†’0

𝑔(π‘₯) = 1

-0,6

-0,4

-0,2

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

1,2

-15 -10 -5 0 5 10 15

4

Exercice 4.

Soit 𝑓 la fonction dΓ©finie sur β„βˆ— par 𝑓(π‘₯) = 𝑒1π‘₯.

1. DΓ©terminer les limites Γ©ventuelles Γ  gauche et Γ  droite de 𝑓(π‘₯) en 0. La fonction 𝑓 est-elle prolongeable en une fonction continue dΓ©finie sur ℝ ?

2. Pour π‘₯ dans β„βˆ—, calculer 𝑓′(π‘₯), puis dΓ©terminer la limite Γ  gauche Γ©ventuelle de 𝑓′(π‘₯) en 0. 3. Dresser le tableau de variations de 𝑓, puis tracer sommairement le graphe de 𝑓.

Correction exercice 4.

1.

limπ‘₯β†’0βˆ’

1π‘₯= βˆ’βˆž β‡’ lim

π‘₯β†’0βˆ’π‘’1π‘₯ = 0 et lim

π‘₯β†’0+1π‘₯= +∞ β‡’ +∞

Donc 𝑓 n’est pas prolongeable en 0 par une fonction continue en 0, elle est simplement prolongeable Γ  gauche en 0 par une fonction continue Γ  gauche en 0, par 𝑓(0) = 0.

2. Pour tout π‘₯ β‰  0

𝑓′(π‘₯) =βˆ’1π‘₯2𝑒1π‘₯

Lorsqueπ‘₯ β†’ 0βˆ’, on pose 𝑋 = 1π‘₯ π‘₯βˆ’0βˆ’β†’ βˆ’ ∞

𝑓′(π‘₯) = βˆ’π‘‹2π‘’π‘‹βˆ’βˆžβ†’ 0

Car il s’agit d’une limite indΓ©terminΓ©e donc le rΓ©sultat est connue en βˆ’βˆž. 3.

limπ‘₯β†’βˆ’βˆž

𝑓(π‘₯) = 1; limπ‘₯β†’0βˆ’

𝑓(π‘₯) = 0; limπ‘₯β†’0+

𝑓(π‘₯) = +∞; limπ‘₯β†’+∞

𝑓(π‘₯) = 1

π‘₯ βˆ’βˆž 0 +∞ 𝑓′(π‘₯) βˆ’ 0 βˆ’ 𝑓′(π‘₯) 1 +∞

0 1

Exercice 5.

Soit 𝑓 la fonction numΓ©rique dΓ©finie par 𝑓(π‘₯) = π‘₯ βˆ’ ln(π‘₯)π‘₯

.

-2

0

2

4

6

8

10

12

14

-15 -10 -5 0 5 10 15

5

1. Soit 𝑔 la fonction numΓ©rique dΓ©finie par 𝑔(π‘₯) = π‘₯2 βˆ’ 1 + ln(π‘₯). Dresser le tableau de variations de cette fonction, et en dΓ©duire qu’il existe un et un seul rΓ©el π‘₯0 tel que 𝑔(π‘₯0) = 0, dΓ©teminer π‘₯0.

2. En dΓ©duire les variations de 𝑓. 3. DΓ©terminer les limites de 𝑓 aux bornes de son ensemble de dΓ©finition. 4. DΓ©terminer les asymptotes au graphe de 𝑓. 5. Tracer ce graphe et son asymptote en faisant figurer les tangentes remarquables.

Correction exercice 5.

1. 𝑔 est dΓ©finie, continue et dΓ©rivable sur ]0, +∞[.

𝑔′(π‘₯) = 2π‘₯ +1π‘₯> 0carπ‘₯ > 0

limπ‘₯β†’0+

𝑔(π‘₯) = βˆ’βˆžet limπ‘₯β†’+∞

𝑔(π‘₯) = +∞

π‘₯ 0 +∞ 𝑔′(π‘₯) + 𝑔(π‘₯) +∞

βˆ’βˆž On en dΓ©duit que 𝑔 est une bijection de ]0, +∞[ sur ℝ, donc 0 admet un unique antΓ©cΓ©dent π‘₯0, comme π‘₯0 = 1 convient, c’est le seul.

2. 𝑓 est dΓ©finie, continue et dΓ©rivable sur ]0, +∞[

𝑓′(π‘₯) = 1 βˆ’1π‘₯ Γ— π‘₯ βˆ’ 1 Γ— ln(π‘₯)

π‘₯2= 1 βˆ’

1 βˆ’ ln(π‘₯)π‘₯2

=π‘₯2 βˆ’ (1 βˆ’ ln(π‘₯))

π‘₯2=𝑔(π‘₯)π‘₯2

limπ‘₯β†’0+

𝑓(π‘₯) = βˆ’βˆžet limπ‘₯β†’+∞

𝑔(π‘₯) = +∞

Car

limπ‘₯β†’0+

𝑔(π‘₯) = limπ‘₯β†’0+

ln(π‘₯)π‘₯

= βˆ’βˆž

N’est pas une forme indΓ©terminΓ©e.

𝑓(1) = 1 βˆ’ln(1)1

= 1

π‘₯ 0 1 +∞ 𝑓′(π‘₯) βˆ’ 0 + 𝑓(π‘₯) βˆ’βˆž +∞

1 3. Voir 2. 4. Comme

limπ‘₯β†’+∞

ln(π‘₯)π‘₯

= 0

limπ‘₯β†’+∞

(𝑓(π‘₯) βˆ’ π‘₯) = 0

Ce qui montre que la droite d’équation 𝑦 = π‘₯ est asymptote au graphe de 𝑓 en +∞. 5.

6

Et mΓͺme si ce n’est pas clair sur le graphe, il y a un point d’inflexion pour π‘₯ > 1, point qui annule la dΓ©rivΓ©e seconde.

Exercice 6. Soit 𝑓 la fonction numΓ©rique dΓ©finie par 𝑓(π‘₯) = (π‘₯ + 1

2) π‘’βˆ’π‘₯2.

1. DΓ©terminer les limites Γ©ventuelles de 𝑓 en βˆ’βˆžet en +∞. 2. Etudier les variations de 𝑓. 3. Tracer sommairement la courbe reprΓ©sentative de 𝑓.

Correction exercice 6.

1. Si π‘₯ < 0 on pose π‘₯2 = 𝑋 ⇔ π‘₯ = βˆ’βˆšπ‘‹, donc 𝑓(π‘₯) = (βˆ’βˆšπ‘‹ + 12)π‘’βˆ’π‘‹

𝑋→+βˆžβ†’ 0

limπ‘₯β†’βˆ’βˆž

𝑓(π‘₯) = 0

Si π‘₯ > 0 on pose π‘₯2 = 𝑋 ⇔ π‘₯ = βˆšπ‘‹, donc 𝑓(π‘₯) = (βˆšπ‘‹ + 12)π‘’βˆ’π‘‹

𝑋→+βˆžβ†’ 0

limπ‘₯β†’+∞

𝑓(π‘₯) = 0

Ceci dit dans ce cas les limites sont presque Γ©videntes. 2. 𝑓′(π‘₯) = π‘’βˆ’π‘₯2 + (π‘₯ + 1

2) (βˆ’2π‘₯)π‘’βˆ’π‘₯2 = (βˆ’2π‘₯2 βˆ’ π‘₯ + 1)π‘’βˆ’π‘₯2

Le polynΓ΄me βˆ’2𝑋2 βˆ’ 𝑋 + 1 admet 𝑋1 = βˆ’1 et 𝑋2 =12 comme racines donc

βˆ’2𝑋2 βˆ’ 𝑋 + 1 = βˆ’2(𝑋 + 1)(𝑋 βˆ’ 12)

Donc 𝑓′(π‘₯) = βˆ’2(π‘₯ + 1)(π‘₯ βˆ’ 12)π‘’βˆ’π‘₯2

On en dΓ©duit le tableau de variation de 𝑓

π‘₯ βˆ’βˆž βˆ’1 12 +∞

𝑓′(π‘₯) βˆ’ 0 + 0 βˆ’ 𝑓(π‘₯) 0 π‘’βˆ’

14

βˆ’1

2𝑒 0

3. βˆ’12π‘’β‰ˆ βˆ’0,2 en gros et π‘’βˆ’

14 β‰ˆ 0,8 en gros.

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

0 1 2 3 4 5 6

7

Exercice 7.

Montrer que pour tous π‘₯ et 𝑦 rΓ©els distincts :

𝑒π‘₯+𝑦2 <

𝑒π‘₯ + 𝑒𝑦

2

Correction exercice 7.

Pour tous π‘₯ et 𝑦 rΓ©els distincts

𝑒π‘₯ + 𝑒𝑦

2βˆ’ 𝑒

π‘₯+𝑦2 =

𝑒π‘₯ βˆ’ 2𝑒π‘₯+𝑦2 + 𝑒𝑦

2=(𝑒π‘₯2)2βˆ’ 2𝑒

π‘₯2𝑒𝑦2 + (𝑒

𝑦2)2

2=(𝑒π‘₯2 βˆ’ 𝑒

𝑦2)2

2> 0

Car π‘₯ β‰  𝑦 On a bien

𝑒π‘₯+𝑦2 <

𝑒π‘₯ + 𝑒𝑦

2

Exercice 8.

Discuter en fonction de la valeur du rΓ©el π‘₯ de l’existence de la valeur Γ©ventuelle de la limite de π‘₯𝑛 quand 𝑛 tend vers +∞.

Correction exercice 8.

Si π‘₯ < βˆ’1 alors π‘₯𝑛 n’a pas de limite mais lim𝑛→+∞|π‘₯|𝑛 = +∞ Si π‘₯ = βˆ’1 alors π‘₯𝑛 = (βˆ’1)𝑛 n’a pas de limite. Si |π‘₯| < 1 ⇔ βˆ’1 < π‘₯ < 1 alors lim𝑛→+∞ π‘₯𝑛 = 0 Si π‘₯ = 1 alors π‘₯𝑛 = 1 donc lim𝑛→+∞ π‘₯𝑛 = 1 Si π‘₯ > 1 alors lim𝑛→+∞ π‘₯𝑛 = +∞ Etablir la formule suivante :

tan(π‘₯ βˆ’ 𝑦) + tan(𝑦 βˆ’ 𝑧) + tan(𝑧 βˆ’ π‘₯) = tan(π‘₯ βˆ’ 𝑦) tan(𝑦 βˆ’ 𝑧) tan(𝑧 βˆ’ π‘₯) OΓΉ π‘₯, 𝑦, 𝑧 sont trois rΓ©els pour lesquels les trois tangentes apparaissant dans la formule sont dΓ©finies.

Indication : on pourra appliquer judicieusement la formule tan(π‘Ž + 𝑏) = tan(π‘Ž)+tan(𝑏)1βˆ’tan(π‘Ž) tan(𝑏)

Correction exercice 9.

-0,4

-0,2

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

-3 -2 -1 0 1 2 3

π‘’βˆ’1/4

1/2𝑒

π‘₯

0.5

𝑦

8

tan(𝑧 βˆ’ π‘₯) = tan((𝑧 βˆ’ 𝑦) + (𝑦 βˆ’ π‘₯)) =tan(𝑧 βˆ’ 𝑦) + tan(𝑦 βˆ’ π‘₯)1 βˆ’ tan(𝑧 βˆ’ 𝑦) tan(𝑦 βˆ’ π‘₯)

⇔ tan(𝑧 βˆ’ π‘₯) (1 βˆ’ tan(𝑧 βˆ’ 𝑦) tan(𝑦 βˆ’ π‘₯)) = tan(𝑧 βˆ’ 𝑦) + tan(𝑦 βˆ’ π‘₯)⇔ tan(𝑧 βˆ’ π‘₯) (1 βˆ’ (βˆ’ tan(βˆ’π‘§ + 𝑦))(βˆ’ tan(βˆ’π‘¦ + π‘₯))) = βˆ’ tan(βˆ’π‘§ + 𝑦) βˆ’ tan(βˆ’π‘¦ + π‘₯)⇔ tan(𝑧 βˆ’ π‘₯) (1 βˆ’ tan(𝑦 βˆ’ 𝑧) tan(π‘₯ βˆ’ 𝑦)) = βˆ’ tan(𝑦 βˆ’ 𝑧) βˆ’ tan(π‘₯ βˆ’ 𝑦)⇔ tan(𝑧 βˆ’ π‘₯) βˆ’ tan(𝑧 βˆ’ π‘₯) tan(𝑦 βˆ’ 𝑧) tan(π‘₯ βˆ’ 𝑦) = βˆ’ tan(𝑦 βˆ’ 𝑧) βˆ’ tan(π‘₯ βˆ’ 𝑦)⇔ tan(𝑧 βˆ’ π‘₯) + tan(𝑦 βˆ’ 𝑧) + tan(π‘₯ βˆ’ 𝑦) = tan(𝑧 βˆ’ π‘₯) tan(𝑦 βˆ’ 𝑧) tan(π‘₯ βˆ’ 𝑦)

Exercice 9. 𝑒 et 𝑣 Γ©tant deux rΓ©els, Γ©tablir les formules suivantes :

ch2(𝑒) + sh2(𝑣) = sh2(𝑒) + ch2(𝑣) = ch(𝑒 + 𝑣) ch(𝑒 βˆ’ 𝑣) ch2(𝑒) βˆ’ ch2(𝑣) = sh2(𝑒) βˆ’ sh2(𝑣) = sh(𝑒 + 𝑣) sh(𝑒 βˆ’ 𝑣)

Correction exercice 10. Pour tout 𝑒 et 𝑣 deux rΓ©els.

ch2(𝑒) + sh2(𝑣) = (𝑒𝑒 + π‘’βˆ’π‘’

2)2

+ (𝑒𝑣 βˆ’ π‘’βˆ’π‘£

2)2

=𝑒2𝑒 + 2 + π‘’βˆ’2𝑒 + 𝑒2𝑣 βˆ’ 2 + π‘’βˆ’2𝑣

4

=𝑒2𝑒 + π‘’βˆ’2𝑒 + 𝑒2𝑣 + π‘’βˆ’2𝑣

4

sh2(𝑒) + ch2(𝑣) = (𝑒𝑒 βˆ’ π‘’βˆ’π‘’

2)2

+ (𝑒𝑣 + π‘’βˆ’π‘£

2)2

=𝑒2𝑒 βˆ’ 2 + π‘’βˆ’2𝑒 + 𝑒2𝑣 + 2 + π‘’βˆ’2𝑣

4

=𝑒2𝑒 + π‘’βˆ’2𝑒 + 𝑒2𝑣 + π‘’βˆ’2𝑣

4

ch(𝑒 + 𝑣) ch(𝑒 βˆ’ 𝑣) =𝑒𝑒+𝑣 + π‘’βˆ’π‘’βˆ’π‘£

2Γ—π‘’π‘’βˆ’π‘£ βˆ’ π‘’βˆ’π‘’+𝑣

2

=𝑒𝑒+𝑣+π‘’βˆ’π‘£ βˆ’ 𝑒𝑒+π‘£βˆ’π‘’+𝑣 + π‘’βˆ’π‘’βˆ’π‘£+π‘’βˆ’π‘£ βˆ’ π‘’βˆ’π‘’βˆ’π‘£βˆ’π‘’+𝑣

4=𝑒2𝑒 + π‘’βˆ’2𝑒 + 𝑒2𝑣 + π‘’βˆ’2𝑣

4

On a bien ch2(𝑒) + sh2(𝑣) = sh2(𝑒) + ch2(𝑣) = ch(𝑒 + 𝑣) ch(𝑒 βˆ’ 𝑣)

ch2(𝑒) βˆ’ ch2(𝑣) = (𝑒𝑒 + π‘’βˆ’π‘’

2)2

βˆ’ (𝑒𝑣 + π‘’βˆ’π‘£

2)2

=𝑒2𝑒 + 2 + π‘’βˆ’2𝑒 βˆ’ (𝑒2𝑣 + 2 + π‘’βˆ’2𝑣)

4

=𝑒2𝑒 + π‘’βˆ’2𝑒 βˆ’ 𝑒2𝑣 βˆ’ π‘’βˆ’2𝑣

4

sh2(𝑒) βˆ’ sh2(𝑣) = (𝑒𝑒 βˆ’ π‘’βˆ’π‘’

2)2

βˆ’ (𝑒𝑣 βˆ’ π‘’βˆ’π‘£

2)2

=𝑒2𝑒 βˆ’ 2 + π‘’βˆ’2𝑒 βˆ’ (𝑒2𝑣 βˆ’ 2 + π‘’βˆ’2𝑣)

4

=𝑒2𝑒 + π‘’βˆ’2𝑒 βˆ’ 𝑒2𝑣 βˆ’ π‘’βˆ’2𝑣

4

sh(𝑒 + 𝑣) sh(𝑒 βˆ’ 𝑣) =𝑒𝑒+𝑣 βˆ’ π‘’βˆ’π‘’βˆ’π‘£

2Γ—π‘’π‘’βˆ’π‘£ + π‘’βˆ’π‘’+𝑣

2

=𝑒𝑒+𝑣+π‘’βˆ’π‘£ + 𝑒𝑒+π‘£βˆ’π‘’+𝑣 βˆ’ π‘’βˆ’π‘’βˆ’π‘£+π‘’βˆ’π‘£ βˆ’ π‘’βˆ’π‘’βˆ’π‘£βˆ’π‘’+𝑣

4=𝑒2𝑒 + π‘’βˆ’2𝑒 βˆ’ 𝑒2𝑣 βˆ’ π‘’βˆ’2𝑣

4

On a bien ch2(𝑒) βˆ’ ch2(𝑣) = sh2(𝑒) βˆ’ sh2(𝑣) = sh(𝑒 + 𝑣) sh(𝑒 βˆ’ 𝑣)

Exercice 10.

Soit 𝑓 la fonction numΓ©rique dΓ©finie par

𝑓(𝑒) =4 βˆ’ 5 ch(𝑒)sh(𝑒)

1. Montrer que 𝑓 est bien dΓ©finie, continue et dΓ©rivable sur β„βˆ—. Est-elle paire, impaire ?

9

2. DΓ©terminer les limites Γ©ventuelles de 𝑓 en +∞ et en 0+. 3. Etudier les variations de 𝑓 sur β„βˆ—. On veillera Γ  donner une expression trΓ¨s simple les points oΓΉ 𝑓′

s’annule. 4. Dresser le tableau de variation de 𝑓 et tracer sommairement son graphe.

Correction exercice 11.

1. 𝑓 est dΓ©finie, continue et dΓ©rivable si et seulement si sh(𝑒) β‰  0, donc sur β„βˆ—.

𝑓(βˆ’π‘’) =4 βˆ’ 5 ch(βˆ’π‘’)sh(βˆ’π‘’)

=4 βˆ’ 5 ch(𝑒)βˆ’ sh(𝑒)

= βˆ’π‘“(𝑒)

De plus l’ensemble de dΓ©finition est symΓ©trique par rapport Γ  0 donc 𝑓 est impaire. 2.

{lim𝑒→0+

(4 βˆ’ 5 ch(𝑒)) = βˆ’1

lim𝑒→0+

sh(𝑒) = 0+ β‡’ lim𝑒→0+

𝑓(𝑒) = βˆ’βˆž

Limite en +∞ PremiΓ¨re mΓ©thode, on pose 𝑋 = 𝑒𝑒

𝑓(𝑒) =4 βˆ’ 5𝑒

𝑒 + π‘’βˆ’π‘’2

𝑒𝑒 βˆ’ π‘’βˆ’π‘’2

=8 βˆ’ 5(𝑒𝑒 + 1

𝑒𝑒)

𝑒𝑒 βˆ’ 1𝑒𝑒

=8 βˆ’ 5𝑋 βˆ’ 5𝑋𝑋 βˆ’ 1𝑋

=8𝑋 βˆ’ 5𝑋2 βˆ’ 5𝑋2 βˆ’ 1

=βˆ’5𝑋2 + 8𝑋 βˆ’ 5

𝑋2 βˆ’ 1

lim𝑒→+∞

𝑓(𝑒) = lim𝑋→+∞

βˆ’5𝑋2 + 8𝑋 βˆ’ 5𝑋2 βˆ’ 1

= βˆ’5

Deuxième méthode

𝑓(𝑒) =4

sh(𝑒)βˆ’ 5

ch(𝑒)sh(𝑒)

=4

sh(𝑒)βˆ’ 5

1th(𝑒)

{lim𝑒→+∞

4sh(𝑒)

= 0

lim𝑒→+∞

th(𝑒) = 1β‡’ lim

𝑒→+βˆžπ‘“(𝑒) = βˆ’5

3. Pour tout 𝑒 > 0.

𝑓′(𝑒) =βˆ’5 sh(𝑒) Γ— sh(𝑒) βˆ’ (4 βˆ’ 5 ch(𝑒)) Γ— ch(𝑒)

sh2(𝑒)=βˆ’5 sh2(𝑒) βˆ’ 4 ch(𝑒) + 5 ch2(𝑒)

sh2(𝑒)

=5(ch2(𝑒) βˆ’ sh2(𝑒)) βˆ’ 4 ch(𝑒)

sh2(𝑒)=5 βˆ’ 4 ch(𝑒)sh2(𝑒)

On cherche la ou les valeur(s) de 𝑒 > 0 qui annule 𝑓′(𝑒) et on pose 𝑋 = 𝑒𝑒

5 βˆ’ 4 ch(𝑒) = 0 ⇔ 5 βˆ’ 4𝑒𝑒 + π‘’βˆ’π‘’

2= 0 ⇔ 5βˆ’ 2𝑋 βˆ’

2𝑋= 0 ⇔ βˆ’2𝑋2 + 5𝑋 βˆ’ 2 = 0

Le discriminant vaut Ξ” = 25 βˆ’ 4(βˆ’2)(βˆ’2) = 9

Il y a donc deux solutions

𝑋1 =βˆ’5 βˆ’ 3βˆ’4

= 2et𝑋1 =βˆ’5 + 3βˆ’4

=12

On revient en Β« 𝑒 Β»

𝑒1 = ln(2) > 0et𝑒2 = ln (12) = βˆ’ ln(2) < 0

Ensuite comme 𝑒 β†’ 4 βˆ’ 5 ch(𝑒) est dΓ©croissante sur ℝ+ 0 < 𝑒 < ln(2) β‡’ 4 βˆ’ 5 ch(𝑒) > 4 βˆ’ 5 ch(𝑙𝑛(2)) = 0 β‡’ 𝑓′(𝑒) > 0 ln(2) < 𝑒 β‡’ 4 βˆ’ 5 ch(ln(2)) < 4 βˆ’ 5 ch(𝑒) = 0 β‡’ 𝑓′(𝑒) < 0

4. 𝑒 0 ln(2) +∞

10

𝑓′(𝑒) + 0 βˆ’ 𝑓(𝑒) 𝑓(ln(2))

βˆ’βˆž βˆ’5 Avec

𝑓(ln(2)) =4 βˆ’ 5 ch(ln(2))sh(ln(2))

ch(ln(2)) =54

sh(ln(2)) =𝑒ln(2) βˆ’ π‘’βˆ’ln(2)

2=2 βˆ’ 122

=34

Par consΓ©quent

𝑓(ln(2)) =4 βˆ’ 5 Γ— 54

34

= βˆ’93= βˆ’3

Exercice 11.

Calculer les limites suivantes : limπ‘₯β†’+∞

π‘’βˆ’π‘₯(ch3(π‘₯) βˆ’ sh3(π‘₯)

limπ‘₯β†’+∞

(π‘₯ βˆ’ ln(ch(π‘₯)))

Correction exercice 12.

π‘’βˆ’π‘₯(ch3(π‘₯) βˆ’ sh3(π‘₯)) = π‘’βˆ’π‘₯ ((𝑒π‘₯ + π‘’βˆ’π‘₯

2)3

βˆ’ (𝑒π‘₯ βˆ’ π‘’βˆ’π‘₯

2)3

)

=π‘’βˆ’π‘₯

8(𝑒3π‘₯ + 3𝑒π‘₯ + 3π‘’βˆ’π‘₯ + π‘’βˆ’3π‘₯ βˆ’ (𝑒3π‘₯ βˆ’ 3𝑒π‘₯ + 3π‘’βˆ’π‘₯ βˆ’ π‘’βˆ’3π‘₯))

=π‘’βˆ’π‘₯

8(6𝑒π‘₯ + 2π‘’βˆ’3π‘₯) =

34+14π‘’βˆ’4π‘₯

Donc

limπ‘₯β†’+∞

π‘’βˆ’π‘₯(ch3(π‘₯)) βˆ’ sh3(π‘₯)) =34

π‘₯ βˆ’ ln(ch(π‘₯)) = π‘₯ βˆ’ ln (𝑒π‘₯ + π‘’βˆ’π‘₯

2) = π‘₯ βˆ’ ln(𝑒π‘₯

1 + π‘’βˆ’2π‘₯

2) = π‘₯ βˆ’ ln(𝑒π‘₯) βˆ’ ln (

1 + π‘’βˆ’2π‘₯

2)

= βˆ’ ln (1 + π‘’βˆ’2π‘₯

2)

limπ‘₯β†’+∞

1 + π‘’βˆ’2π‘₯

2=12

Donc

-15

-10

-5

0

5

10

15

-6 -4 -2 0 2 4 6

11

limπ‘₯β†’+∞

(π‘₯ βˆ’ ln(ch(π‘₯))) = βˆ’ ln (12) = ln(2)

Exercice 12.

RΓ©soudre dans ℝ 3 ch(π‘₯) βˆ’ sh(π‘₯) βˆ’ 3 = 0

Correction exercice 13.

On pose 𝑋 = 𝑒π‘₯

3 ch(π‘₯) βˆ’ sh(π‘₯) βˆ’ 3 = 0 ⇔ 3𝑋 + 1𝑋2

βˆ’π‘‹ βˆ’ 1𝑋2

βˆ’ 3 = 0 ⇔ 3(𝑋2 + 1) βˆ’ (𝑋2 βˆ’ 1) βˆ’ 6𝑋 = 0

⇔ 2𝑋2 βˆ’ 6𝑋 + 4 = 0 ⇔ 𝑋2 βˆ’ 3𝑋 + 2 = 0 ⇔ 𝑋 = 1ou𝑋 = 2 ⇔ π‘₯ = 0ouπ‘₯ = ln(2) Exercice 13.

1. Calculer

ch (12ln(3)) et sh (

12ln(3))

2. A l’aide de la formule ch(π‘Ž + 𝑏) = ch(π‘Ž) ch(𝑏) + sh(π‘Ž) sh(𝑏)

DΓ©terminer les solutions de l’équation : 2 ch(π‘₯) + sh(π‘₯) = √3 ch(5π‘₯)

Correction exercice 14.

1.

ch (12ln(3)) =

𝑒12 ln(3) + π‘’βˆ’

12 ln(3)

2=π‘’βˆš3 + π‘’βˆ’βˆš3

2=√3 + 1

√32

=3 + 12√3

=2√3=2√33

sh (12ln(3)) =

𝑒12 ln(3) βˆ’ π‘’βˆ’

12 ln(3)

2=π‘’βˆš3 βˆ’ π‘’βˆ’βˆš3

2=√3 βˆ’ 1

√32

=3 βˆ’ 12√3

=1√3=√33

2.

2 ch(π‘₯) + sh(π‘₯) = √3 ch(5π‘₯) ⇔2√33ch(π‘₯) +

√33sh(π‘₯) =

√33Γ— √3 ch(5π‘₯)

⇔ ch (12ln(3)) ch(π‘₯) + sh(

12ln(3)) sh(π‘₯) = ch(5π‘₯) ⇔ ch (

12ln(3) + π‘₯) = ch(5π‘₯)

⇔ {

12ln(3) + π‘₯ = 5π‘₯

12ln(3) + π‘₯ = βˆ’5π‘₯

⇔ {4π‘₯ =

12ln(3)

6π‘₯ = βˆ’12ln(3)

𝑆 = {18ln(3) , βˆ’

112ln(3)}

Exercice 14. Soit 𝑓 la fonction dΓ©finie par :

𝑓(π‘₯) =8 ch(π‘₯)4𝑒π‘₯ βˆ’ 3

1. DΓ©terminer l’ensemble de dΓ©finition de 𝑓. 2. Calculer les limites de 𝑓 au bord de l’ensemble de dΓ©finition. 3. Etudier les variations de 𝑓.

12

4. Dresser le tableau de variation de 𝑓. 5. Tracer le graphe de 𝑓.

Correction exercice 15.

1. 𝑓 est dΓ©finie, continue et dΓ©rivable si et seulement si 4𝑒π‘₯ βˆ’ 3 β‰  0 ⇔ 𝑒π‘₯ β‰  34⇔ π‘₯ β‰  ln (3

4)

𝐷𝑓 = ℝ βˆ– {ln (34)}

2. En βˆ’βˆž,

limπ‘₯β†’βˆ’βˆž

(4𝑒π‘₯ βˆ’ 3) = βˆ’3

limπ‘₯β†’βˆ’βˆž

ch(π‘₯) = +∞

Donc

limπ‘₯β†’βˆ’βˆž

8 ch(π‘₯)4𝑒π‘₯ βˆ’ 3

= βˆ’βˆž

En +∞ On pose 𝑋 = 𝑒π‘₯

𝑓(π‘₯) =8ch(π‘₯)4𝑒π‘₯ βˆ’ 3

=8𝑋 + 1𝑋2

4𝑋 βˆ’ 3=8(𝑋2 + 1)2𝑋(4𝑋 βˆ’ 3)

=8𝑋2 + 88𝑋2 βˆ’ 6𝑋

limπ‘₯β†’+∞

𝑋 = +∞

Donc

limπ‘₯β†’+∞

𝑓(π‘₯) = lim𝑋→+∞

8𝑋2 + 88𝑋2 βˆ’ 6𝑋

= lim𝑋→+∞

8𝑋2

8𝑋2= 1

limπ‘₯β†’+∞

𝑋 = +∞

En ln (34)βˆ’

, ch (ln (34)) > 1 > 0

limπ‘₯β†’ln(34)

βˆ’(4𝑒π‘₯ βˆ’ 3) = 0βˆ’

limπ‘₯β†’ln(34)

βˆ’

ch(π‘₯)4𝑒π‘₯ βˆ’ 3

= βˆ’βˆž

En ln (34)+

, ch (ln (34)) > 1 > 0

limπ‘₯β†’ln(34)

+(4𝑒π‘₯ βˆ’ 3) = 0+

limπ‘₯β†’ln(34)

+

ch(π‘₯)4𝑒π‘₯ βˆ’ 3

= +∞

3.

𝑓′(π‘₯) = 8sh(π‘₯) (4𝑒π‘₯ βˆ’ 3) βˆ’ 4 ch(π‘₯) 𝑒π‘₯

(4𝑒π‘₯ βˆ’ 3)2= 8

4𝑒π‘₯(sh(π‘₯) βˆ’ ch(π‘₯)) βˆ’ 3 sh(π‘₯)(4𝑒π‘₯ βˆ’ 3)2

On pose 𝑋 = 𝑒π‘₯

13

𝑓′(π‘₯) = 0 ⇔ 4𝑒π‘₯(sh(π‘₯) βˆ’ ch(π‘₯)) βˆ’ 3 sh(π‘₯) = 0 ⇔ 4𝑋(𝑋 βˆ’ 1𝑋2

βˆ’π‘‹ + 1𝑋2) βˆ’ 3

𝑋 βˆ’ 1𝑋2

= 0

⇔ 4𝑋((𝑋2 βˆ’ 1) βˆ’ (𝑋2 + 1)) βˆ’ 3(𝑋2 βˆ’ 1) = 0 ⇔ 8𝑋(βˆ’2) βˆ’ 3𝑋2 + 3 = 0⇔ βˆ’3𝑋2 βˆ’ 8𝑋 + 3 = 0

Le discriminant de cette Γ©quation est : Ξ” = (βˆ’8)2 + 4 Γ— 3 Γ— 3 = 64 + 36 = 100

Les racines sont

𝑋1 =8 βˆ’ 10βˆ’6

=13

Et

𝑋2 =8 + 10βˆ’6

= βˆ’3

Or 𝑋 = 𝑒π‘₯ > 0 donc 𝑓′(π‘₯) = 0 n’a qu’une solution 𝑒π‘₯ = 13⇔ π‘₯ = ln (1

3) = βˆ’ ln(3)

Il reste Γ  dΓ©terminer le signe de 4𝑒π‘₯(sh(π‘₯) βˆ’ ch(π‘₯)) βˆ’ 3 sh(π‘₯), cette fonction est continue et ne s’annule qu’en – ln(3), on prends une valeur simple 0, 4𝑒0(sh(0) βˆ’ ch(0)) βˆ’ 3 sh(0) = βˆ’4 < 0 Donc pour tout π‘₯ < βˆ’ln(3) 4𝑒π‘₯(sh(π‘₯) βˆ’ ch(π‘₯)) βˆ’ 3 sh(π‘₯) < 0 et pour tout π‘₯ > βˆ’ln(3), 4𝑒π‘₯(sh(π‘₯) βˆ’ ch(π‘₯)) βˆ’ 3 sh(π‘₯) > 0, il faut quand mΓͺme faire attention au fait que 𝑓 n’est pas dΓ©finie

en ln (34)

Comme 13< 34 alors ln (1

3) < ln (3

4), on dΓ©duit de tout cela que :

Pour tout π‘₯ ∈] βˆ’ ∞, ln (13) [, 𝑓 est dΓ©croissante.

Pour tout π‘₯ ∈] ln (13) , ln (3

4) [, 𝑓 est croissante.

Pour tout π‘₯ ∈] ln (34) ,+∞[, 𝑓 est croissante.

4. π‘₯ βˆ’βˆž ln (1

3) ln (3

4) +∞

𝑓′(π‘₯) + 0 βˆ’ βˆ’ 𝑓(π‘₯) βˆ’8 +∞

βˆ’βˆž βˆ’βˆž 1 Car

𝑓 (ln (13)) =

8 ch (13)

4𝑒ln(13) βˆ’ 3

= 4𝑒ln(

13) + π‘’βˆ’ln(

13)

43 βˆ’ 3

= 413 + 3

βˆ’53=40βˆ’5

= βˆ’8

5.

14

Exercice 15. Soit 𝑓 la fonction d’une variable rΓ©elle dΓ©finie par :

𝑓(𝑒) =3 + 4 sh(𝑒)ch(𝑒)

1. PrΓ©ciser son domaine de dΓ©finition. 2. PrΓ©ciser ses limites quand 𝑒 tend vers +∞ et βˆ’βˆž. 3. Etudier les variations de 𝑓. On veillera Γ  fournir une expression trΓ¨s simple de la valeur 𝑒0 pour laquelle 𝑓′(𝑒0) = 0 (l’expression attendue n’utilise pas de fonctions hyperboliques rΓ©ciproque (Hors programme)).

4. Tracer le graphe de 𝑓.

Correction exercice 16.

1. 𝑒 β†’ 3 + 4 sh(𝑒) est dΓ©finie sur ℝ. ch(𝑒) β‰  0 pour tout 𝑒 ∈ ℝ et ch est dΓ©finie sur ℝ donc 𝑓 est dΓ©finie sur ℝ.

2. Première méthode

𝑓(𝑒) =3 + 4 sh(𝑒)ch(𝑒)

=3

ch(𝑒)+ 4 th(𝑒)

lim𝑒→+∞ ch(𝑒) = +∞ donc lim𝑒→+∞3

ch(𝑒)= 0 et lim𝑒→+∞ th(𝑒) = 1 donc lim𝑒→+∞ 𝑓(𝑒) = 4

limπ‘’β†’βˆ’βˆž ch(𝑒) = +∞ donc limπ‘’β†’βˆ’βˆž3

ch(𝑒)= 0 et limπ‘’β†’βˆ’βˆž th(𝑒) = βˆ’1 donc lim𝑒→+∞ 𝑓(𝑒) = βˆ’4

Deuxième méthode

𝑓(𝑒) =3 + 4 sh(𝑒)ch(𝑒)

=3 + 4𝑒

𝑒 βˆ’ π‘’βˆ’π‘’2

𝑒𝑒 + π‘’βˆ’π‘’2

=6 + 4(𝑒𝑒 βˆ’ π‘’βˆ’π‘’)

𝑒𝑒 + π‘’βˆ’π‘’=6𝑒𝑒 + 4(𝑒2𝑒 βˆ’ 1)

𝑒2𝑒 + 1

En multipliant le numΓ©rateur et le dΓ©nominateur par 2, puis par 𝑒𝑒. On pose 𝑋 = 𝑒𝑒,

𝑓(𝑒) =6𝑋 + 4(𝑋2 βˆ’ 1)

𝑋2 + 1=4𝑋2 + 6𝑋 βˆ’ 4𝑋2 + 1

si 𝑒 β†’ +∞ alors 𝑋 β†’ +∞

lim𝑒→+∞

𝑓(𝑒) = lim𝑋→+∞

4𝑋2 + 6𝑋 βˆ’ 4𝑋2 + 1

= lim𝑋→+∞

4𝑋2

𝑋2= 4

π‘₯

𝑦

βˆ’ln 3

ln 3/4 1

βˆ’8

15

si 𝑒 β†’ βˆ’βˆž alors 𝑋 β†’ 0

limπ‘’β†’βˆ’βˆž

𝑓(𝑒) = lim𝑋→0

4𝑋2 + 6𝑋 βˆ’ 4𝑋2 + 1

= βˆ’4

3. Première méthode

𝑓′(𝑒) =4 ch(𝑒) ch(𝑒) βˆ’ (3 + 4 sh(𝑒)) sh(𝑒)

ch2(𝑒)=4 ch2(𝑒) βˆ’ 3 sh(𝑒) βˆ’ 4 sh2(𝑒)

ch2(𝑒)

=4(ch2(𝑒) βˆ’ sh2(𝑒)) βˆ’ 3 sh(𝑒)

ch2(𝑒)=4 βˆ’ 3 sh(𝑒)ch2(𝑒)

𝑓′(𝑒0) = 0 ⇔ 4 βˆ’ 3 sh(𝑒0) = 0 ⇔ sh(𝑒0) =43⇔ 𝑒0 = argsh (

43) = ln(

43+ √(

43)2

+ 1)

= ln(43+ √

169+ 1) = ln(

43+ √

259) = ln (

43+53) = ln(3)

Deuxième méthode

sh(𝑒0) =43⇔𝑒𝑒0 βˆ’ π‘’βˆ’π‘’0

2=43

On pose 𝑋0 = 𝑒𝑒0

sh(𝑒0) =43⇔𝑋0 βˆ’

1𝑋0

2=43⇔ 𝑋0 βˆ’

1𝑋0=83⇔ 𝑋02 βˆ’ 1 =

83𝑋0 ⇔ 𝑋02 βˆ’

83𝑋0 βˆ’ 1 = 0

Le discriminant vaut

Ξ” =649+ 4 =

1009= (103)2

𝑋0,1 =83 βˆ’

103

2= βˆ’

13< 0

𝑋0,2 =83 +

103

2= 3

Donc 𝑒𝑒0 = 3 ⇔ 𝑒0 = ln(3)

𝑒 βˆ’βˆž ln(3) +∞ 𝑓′(𝑒) + 0 βˆ’ 𝑓(𝑒) 5

βˆ’4 4

ch(ln(3)) =𝑒ln(3) + π‘’βˆ’ln(3)

2=3 + 132

=53

𝑓(ln(3)) =3 + 4 Γ— 43

53

= 5

4. Graphe de 𝑣 = 𝑓(𝑒)

16

-5-4-3-2-10123456

-8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8

𝑒

𝑣

ln(3)

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