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Franchir les étapes pour construire mon
avenir
Francine Julien-Gauthier, Ph.D., Université Laval
Sarah Martin-Roy, étudiante au doctorat en psychopédagogie
Plan de la présentation
• La résilience des jeunes ayant des incapacités
• Facteurs de risque lors de la transition vers la vieadulte
• Facteurs de protection : Résultats de 3 études
1. Julien-Gauthier, Jourdan-Ionescu et Héroux, 2012
2. Julien-Gauthier et al., 2014
3. Moreau et al., 2009
• Conclusion2
Qu’est-ce que la résilience ?
• Comment la définir ?
• Un talent, une caractéristique,
un potentiel, une disposition
un atout, une compétence,
une habileté, une aptitude,
une faculté, une prédisposition ?
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Qu’est-ce que la résilience ?(Ionescu, 2010)
• Capacité à se développer bien au planpsychologique, malgré la survenue d’événements àcaractère déstabilisant, des conditions de viedifficiles, des traumatismes parfois sévères
Ou capacité à s’adapter au malheur ou àl’adversité, à récupérer après de telles situations.
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La résilience naturelle
• La résilience est la capacité de composer avec sa condition ou un contexte particulier
• Et d’envisager l’avenir de façon confiante et positive.
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La résilience naturelle
• Se développe sans aucune aide de la part deprofessionnels (Ionescu, 2011).
• Se développe par l’interaction entre lapersonne, sa famille et son environnementsocial, physique ou culturel.
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La résilience des jeunes qui ont des incapacités
• La résilience consiste à présenter le meilleurdéveloppement possible face aux adversitésparticulières qui sont rencontrées dans latrajectoire de vie en raison de la différence etce, afin de viser le bien-être et une pleineintégration sociale (Jourdan-Ionescu & Julien-
Gauthier, 2011).
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La résilience assistée
• Intervention de type maïeutique, où le caractèresouvent directif, contraignant, intrusif même desinterventions classiques est remplacé par unvéritable accompagnement qui, en facilitantl’actualisation des compétences de la personneet leur utilisation pour faire face à l’adversité,façonne la résilience (Ionescu, 2010).
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La résilience assistée
• L’adjectif « assistée », utilisé pour qualifier la construction ou le renforcement de la résilience.
Souligne le fait que les professionnels secondent, accompagnent la personne dans ce processus.
La personne reste aux commandes
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La résilience assistée
• Dans cette perspective, la résilience sedéfinit comme le résultat d’une balancedynamique entre les facteurs de risque etles facteurs de protection.
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Individuels
Familiaux
Environnementaux
Peu d’occasions de
faire des choixCaractéristiques ou
incapacités du jeune
Peu d’occasions d’apprendre
de leurs erreurs
Autodétermination
et initiative peu
développée
Sentiment d’efficacité
moins élevé
Qualités et aptitudes
négligées en milieu
scolaire
Inexpérience à
contrôler les
éléments de leur vie
Difficultés à se mettre en
valeur et à démontrer
leurs capacités
Facteurs de risque individuels
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Individuels
Familiaux
Environnementaux
Stress
parental
Pas de transition
coordonnée entre les
services
Méconnaissance du
soutien à offrir au jeune
ayant des incapacités
Difficulté à envisager l’avenir
de façon positive
Nécessité d’établir une
nouvelle routine
Difficultés à réduire
l’encadrement
Facteurs de risque familiaux
Manque de servicesManque de
connaissances de
leur rôle
Individuels
Familiaux
Environnementaux
Peu d’activités de
développement de
carrière
Peu ou pas de stages
d’exploration du
marché du travail
Plan d’intervention
scolaire pas orienté
vers la vie active
Rôles et responsabilités
du personnel scolaire
mal définis
Manque de
financement
des
programmes
Manque de
reconnaissance
Méconnaissance
du potentiel des
jeunes
Facteurs de risque environnementaux
Difficultés à identifier les
intérêts et préférences
1ère étude : Julien-Gauthier, Jourdan-Ionescu et Héroux, 2012
• Étude rétrospective des facteurs de protection ayant permis la résilience de familles avec un enfant présentant une déficience intellectuelle.
• Étude soutenue par la Laboratoire de recherche en santé mentale de l’UQTR et l’Université Laval
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Facteurs de protection1. Favoriser la participation sociale du jeune
• Développement des habiletés sociales et inclusiondans la famille et la communauté;
• Exposition à des modèles de comportementssociaux;
• Besoin de développer les habiletés decommunication (Fraser & Fraser, 2001; Jourdan-Ionescuet Julien-Gauthier, 2012).
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2. Découvrir le potentiel du jeune
• En observant son comportement et en l’incitant à sedépasser, en l’encourageant à fournir des effortspour surmonter ses limites;
• Aller au-delà du diagnostic et découvrir son histoire,
son expérience, ses valeurs et le sens donné à son
projet de vie (Fougeyrollas, 2011);
• Les apprentissages sociaux ont un effet positif sur ledéveloppement de l’employabilité: permetd’exprimer ses besoins, d’interagir avec ses pairs ets’affirmer au travail (Benz, Lindstrom & Yovanoff, 2000).
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3. Intéresser le jeune à la lecture ou à l’écriture
• Vise à maintenir les acquis académiques (Julien-Gauthieret Jourdan-Ionescu, 2011)
• Lecture de revues ou de journaux
• Fréquentation de la bibliothèque municipale
• Consultation des horaires d’activités dans le quartier/ville
• Repérage des émissions de télévision dans l’horaire ou surle web
• Utilisation d’Internet pour y chercher de l’information
• Offrir des services de formation continue (éducation auxadultes).
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4. Faciliter le maintien d’une bonne condition physique ou investir dans la condition physique
• Certains stages de travail ou emplois sollicitent les
capacités physiques du jeune adulte;
• Le développement de ses habiletés motrices et de
son endurance à la tâche est essentiel.
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5. Utiliser les technologies
• Facilitent la réalisation des activités;
• Aident à composer avec les imprévus;
• Difficultés liées à l’utilisation: l’attention (ou lemanque d’attention) portée à la vérification ou à lamise à jour des appareils utilises et la complexité decertaines technologies multimédias.
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6. Favoriser les contacts avec les pairs
• Tisser des liens et développer des amitiés;
• Permet développer un sentiment d’appartenance;
• Participation du jeune à des activités ouprogrammes d’accompagnement communautaire.
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7. Encourager la responsabilisation et la motivation
• Favoriser les situations propices aux réussites;
• Permet au jeune de :
Développer son estime de soi et la confiance en ses capacités
Augmenter son degré d’exigence face à lui-même et sa motivation
Augmenter son sentiment de responsabilité face à sa vie
Croire en ses possibilités et être confiant en l’avenir
2e étude : Julien-Gauthier, Moreau, Ruelet Sabourin, 2014
• Recherche-action en vue de soutenir des transitions de qualité vers le secondaire et vers la vie adulte.
• Groupe d’expérimentation de la transition comprenant une élève, sa mère et les intervenants scolaires et sociaux qui leur offrent du soutien.
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Facteurs de protection –2e étude
1. Informer les familles
• Information offerte aux parents, proches ou famillessubstitut alors que le jeune est en début de processus(vers 14 ans).
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Facteurs de protection –2e étude
2. Participer à des activités de travail rémunérées ou non
• Initiation à des activités de travail alors qu’ils fréquentent le milieu scolaire.
• Nécessité pour les élèves de développer et de consolider leurs habiletés sociales et professionnelles dans des contextes réguliers de travail.
Facteurs de protection –2e étude
3. Évaluer les habiletés et compétences des jeunes ayant des incapacités
• Résultats d’évaluations guider et faciliter l’accès à des services ou des programmes de soutien financier
4. Élaborer un portfolio
• Pour rassembler les différentes activités de travail réalisées par l’élève dans le milieu scolaire ou lors de stages de travail dans les milieux réguliers.
5. Développer ou maintenir les habiletés académiques
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6. Consolider le réseau de soutien social• Changements importants dans le réseau de soutien social
• Le réseau de soutien social exerce un rôle de premier plan lors de la transition vers la vie adulte.
7. Planifier le soutien à la vie communautaire• Planification du soutien nécessaire à l’élève pour lui
assurer une participation active à la vie de sa communauté.
• Un plan d’intervention ou plan de transition doit être établi afin de prévoir le soutien nécessaire en fonction des caractéristiques et des aspirations de l’élève. 26
Facteurs de protection –2e étude
3e étude : Moreau et al., 2009
• Recherche-action en vue de soutenir des transitions de qualité vers le secondaire et vers la vie adulte.
• Vécu et perceptions des élèves ayant une déficience intellectuelle, un an après la transition de l’école à la vie active
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Nouveau statut d’adulte
• Satisfaction relative au nouveau statut pour la grande majorité des répondants;
• Sentiment d’appartenance à la collectivité très présent;
• Essoufflement ou insécurité lié aux exigences de l’emploi;
• Difficultés d’accès à l’emploi dans
les domaines convoités.
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Facteurs de protection –3e étude
Information, formation et soutien
• Formation pour accéder à un emploi;
• Aide à l’élaboration du Curriculum Vitae;
• Préparation à l’entrevue (pratiques);
• Exploration du marché du travail.
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Facteurs de protection –3e étude
Développement du réseau de soutien social
• Besoin d’aide ou d’information pour le développement du réseau de soutien social;
• Difficultés liées aux déplacements pour le travail, l’éducation ou le loisir;
• Besoin de sécurité financière.
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Conclusion
• Des recherches en cours
• La participation des jeunes
• L’implantation de la Carte Routière
• Des partenaires
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FORMATION PROMOTION SOUTIEN
Merci de votre attention !
Période de questions
francine.julien-gauthier@fse.ulaval.ca
sarah.martin-roy.1@ulaval.ca 32
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