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T

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Soce

nnovation

Le Maroc, pays des traditions

Sommaire

Mode de vie traditionnel

Architecture

Fêtes traditionnelles

Artisanat

Le mode de vie traditionnel

Famille traditionnelle

Père Mère Enfants

- Le membre leplus important de la famille.-Autoritaire.

- Responsable.

Sans le droit detravailler,

elle s’occupe des besoins de

Sa famille.

Vivent entre le Msid (École

coranique)et les ruelles de la Médina.

La famille traditionnelle marocaine était une famille patriarcale dans laquelle le père représentait l’autorité et le pouvoir. Il avait ainsi le privilège de décider souverainement

de toutes choses et d’assurer tous les besoins de sa famille.

Quotidiennement, le père quitte la maison pour aller vaquer à ses affaires. Il est, soit commerçant, artisan, propriétaire foncier,

soit membre du Makhzen ou homme de science et enseignant.

Cependant, la femme n’avait pas le droit de travailler, son seul et unique devoir était de veiller sur l’éducation

de ses enfants et d’accomplir les travaux ménagers.

Aussi, le mode de vie traditionnel se caractérisait par le partage. Sous le même

toit, vivaient plusieurs familles : Père, mère, fils, tantes, et petits enfants

habitaient ensemble, ce qui renforçait la solidarité entre eux.

Tout ceci imposait une architecture bien spéciale pour héberger la

famille.

Architecture

L’architecture marocaine remonte à plusieurs années. Elle est caractérisée

notamment par sa structure, ses couleurs et sa variété. En effet, cette diversité est due à son histoire dynastique, riche en

évènements dans laquelle plusieurs peuples avaient laissé des traces de leur

passé et de leur savoir-faire.

Architecture des maisons traditionnelles

En général, les maisons traditionnelles devaient abriter tous les membres de la famille, depuis les grands parents jusqu’aux petits-enfants; c’est pour

cela qu’elles atteignaient une grande superficie, allant de 500 à 5000m, tout ceci afin de consolider et de renforcer

les relations familiales

Les maisons étaient bâties la plupart du temps par des matières naturelles. En

effet, chaque ville se trouvait implantée sur un endroit géologique qui permettait

à ses citoyens d’exploiter les matières de construction à disposition pour bâtir

leurs demeures.

Par exemple, dans les villes côtières, comme Rabat et Essaouira, les matières les plus

utilisées étaient les roches des dunes de sables

Tandis que, dans d’autres villes, comme Marrakech, on utilisait plus souvent l’argile de couleur rouge, raison pour laquelle on l’a

nommée la ville ocre.

Toutefois, le bois était également exploité dans la construction des

maisons

Pour que la construction d’une maison puisse

s’accomplir comme la tradition le nécessitait, le père devait d’abord

acheter un terrain s’adaptant à son budget et aux membres de sa

famille.

Le père fait appel à un « Melem » (architecte) ou un connaisseur en ce

domaine qui prend en compte les désirs de son client avant de commencer les travaux

de constructions.

Après avoir fait le plan du bâtiment, le Melem encadre les bâtisseurs qui commencent d’abord par construire se trouvant au centre de

la maison, puis l’entourer par des arcs dont le nombre dépend de la superficie du terrain .

le patio

Les arcs

Sous ses rayons, on battit des chambres dont la longueur est la

plupart du temps plus grande que la largeur.

Enfin, on construit le restant des pièces, comme la cuisine, le ou les salons…

En ce qui concerne les hammams (salles de bain), peu de maisons avaient cette pièce, c’est pour cela qu’on en trouvait

dans chaque quartier de la ville.

Les hammams

Le hammam traditionnel est l’endroit idéal pour la détente et l’hygiène, c’est

pour cela que tous les citoyens s’y rendent. Il est caractérisé par ses

couleurs relaxantes, sa grande superficie, et son ambiance

décontractante qui permet aux gens d’en profiter au maximum, tout en

causant et en discutant.

La plupart du temps, les hammams sont peints de couleurs vives, tel le saumon, l’ocre … et sont divisés en deux vastes parties, l’une réservée aux femmes, et l’autre consacrée aux hommes. Cela

n’empêchait pas qu’autrefois, les hammams n’étaient pas divisés; dans ce

cas là, les hommes se baignaient le matin et le soir, tandis que les femmes s’y

rendaient l’après-midi.

Ainsi, le hammam tient une grande place dans la religion, permettant

l’ablution totale. C’est pour cela que les Musulmans l’adoptaient, et

l’adoptent toujours, pour pouvoir se rendre ensuite à la mosquée, afin

d’effectuer leurs prières.

Mosquées et endroits religieux

Les mosquées

C’est dans l’ornement des édifices religieux en général, et celui des mosquées plus particulièrement que l’art architectural

marocain trouve son plein épanouissement. Résultat d’un long processus d’interaction

entre les cultures et les civilisations, la remarquable richesse du patrimoine

architectural des mosquées marocaines s’est constituée à travers les différentes

dynasties qui se sont succédées sur le trône du Royaume.

Les mosquées marocaines se caractérisent par leurs minarets quadrilatères, leurs

minbars en bois ornés de plaques d’argent et d’or, et leurs murs décorés avec le «

zelliges », petits carreaux de terres cuite vernissés et richement colorés.

Les zelliges Le minbarLe minaret

Quand aux motifs les plus fréquemment rencontrés, ils sont soit des formes

géométriques, soit de la calligraphie, soit des arabesques.

Ces mosquées réunissent de ce fait, toutes les composantes de l’art traditionnel

marocain

Les mosquées les plus célèbres au Maroc sont:

La Koutoubia Mosquée Hassan II

Les Zaouïas

La Zaouïa est comme un complexe religieux qui comporte une mosquée, des

salles réservées à l'étude et à la méditation. Il y a aussi une auberge pour y recevoir les indigents et tous ceux qui adhèrent à sa méthode, à base de prière

et de méditation, susceptibles de leur ouvrir un chemin vers la grâce de Dieu.

On y effectue aussi les pratiques spirituelles et on y enterre les chérifs (saints) qui,

dans un passé parfois lointain, ont vécu au sein d’une collectivité donnée et s’y

imposaient par leur pitié et leur bonne foi.

Les Msids et Medersa

L’Islam, religion du « SAVOIR », fait obligation aux fidèles d’aller quérir la

connaissance où qu’elle soit.

C’est pour cela que le Maroc s’est doté de nombreuses institutions, telles le Msid et

la Medersa. Ceci afin de généraliser l’enseignement

Les fêtes traditionnelles

Fêtes traditionnelles

Fêtes religieuses

Cérémonies

Moussems

Les fêtes religieuses

Ces fêtes commémorent des évènements historiques et sont liées à l’accomplissement d’un des dogmes de l’Islam

Les principales fêtes sont :

L’Achoura

Elle correspond au 10 Moharrem, premier mois du calendrier musulman,

c’est un jour où l’on verse la Zakat, impôt légal religieux.

Dans le cadre familial, c’est l’occasion

pour le père, d’offrir de nouveaux vêtements et de l’argent à tous ceux qui

vivent sous son toit.

C’est aussi un jour où l’on doit rendre hommage à la mémoire des parents

disparus. On se rend au cimetière pour la Ziara, visite au cours de laquelle on se recueille sur la tombe de ses défunts.

Enfin, l’Achoura est surtout la fête des enfants. Ils reçoivent des présents et,

tout particulièrement, des jouets bruyants, des tambours, des tam-tams que l’on entend résonner dans tous les

coins de rues.

Pour Marrakech, l’Achoura est un véritable festival. Dans chaque

quartier, des groupes s’organisent et donnent des concerts nocturnes.

Le Mouloud

C’est l’anniversaire du prophète Mohammed qu’on fête le 12 du Rabi 1er,

3ème mois du calendrier musulman.

Cette fête se caractérise par les prières et la récitation de versets coraniques.

L’Aïd es-Seghir

Il marque la fin du mois de jeûne, le Ramadan et a lieu le 1er Chawal

Ce jour de fête commence par la prière de l’Aïd qui est effectuée, soit dans une

mosquée, soit dans un Mossalla Après la prière, les musulmans visitent leurs proches et leurs amis afin de leur

présenter leurs vœux de l'Aïd.

L’Aïd el Kebir 

Dans chaque foyer musulman, on procède au sacrifice du mouton, en souvenir de l’agneau de Dieu; dans sa mansuétude, il l’a envoyé pour être immolé à la place d’Ismaël, que

Sidna Ibrahim allait sacrifier, en soumission aux ordres divins.

Le mouton est choisi avec soin et doit être égorgé le 10eme jour de Dhou-l-hijja, dernier

mois musulman.

Les cérémonies

Pour les familles marocaines, le mariage est une très importante cérémonie qui doit se dérouler

comme l’impose la tradition. C’est pour cela que ses préparatifs

peuvent prendre toute une année, et encore plus des fois. Ceci afin de

choisir la bonne mariée et de consolider les relations avec sa

famille.

Après avoir fait le bon choix de la mariée et avoir pris l’accord de ses

parents, les deux familles commencent par faire naître des relations affectives entre eux , en échangeant des cadeaux, et en multipliant les visites, jusqu’au

jour des fiançailles.

Les fiançailles commencent par la lecture de quelques versets du Coran (Fatiha). Puis, vient la rédaction de l’Acte de mariage qui

se fait en présence d’un notaire ce qui donne un caractère légal à l’union.

Ensuite, les familles se rassemblent pour la grande fête de mariage.

La mariée doit se préparer et se faire belle pour paraître raffinée et

resplendissante dans la nuit de ses rêves.

En effet, elle est entièrement badigeonnée de henné, précédemment préparé. Puis, elle se rend au hammam où elle prend

son bain, entourée de bougies et au milieu d’un concert ininterrompu de you-

you.

Dès les premières minutes de la naissance, le nouveau né est accueilli par les youyous et la

récitation de versets coraniques.

Le septième jour après la naissance, on procède au sacrifice du mouton. C’est le moment où

l’on annonce officiellement le prénom choisi pour l’enfant

Les Moussems

Le Moussem est une fête d'abord religieuse, pour honorer un saint, un Sidi. Mais, c’est aussi une fête, tout simplement. On vient

parfois de loin pour y faire du commerce, des échanges…

Moussem des roses

Il se tient traditionnellement le premier week-end de mai à Kelaat Mgouna

La date précise du festival dépend de la récolte des roses.

Le Moussem des fiançailles d'Imilchil

Au début de l'automne, dans le Haut Atlas, en plein coeur du pays berbère, Dans la région d’Imilchil convergent plus de 30 000 nomades, pour le plus grand moussem de l'année, celui des

fiancés.

Le Moussem des dattes

Le Moussem des dattes, à Erfoud, est

organisé au mois d’octobre, pour fêter les dattes du Tafilalet. Toutes les cueillettes de

la région sont offertes au regard.

Le henné

Merci pour votre attention!!

Réalisé par Btissam Ait Boucetta.

Reportage de Salah-Eddine Tanzakine & Marouane Lamhani,

élèves du lycée Abou Al Abass Essabti

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