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7/24/2019 Journal Le Soir d Algerie 07.11.2015
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7/24/2019 Journal Le Soir d Algerie 07.11.2015
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PPSoldats inconnusEn me baladant dans les alles encombres du
Salon international du livre d'Alger, je ne peuxm'empcher d'avoir une pense mue l'endroitd'crivains, de potes, d'diteurs, qui nous ontdonn des livres et le got des livres. Je penseple-mle des gens dont on parle si peu, aux
crivains comme Laadi Flici, des potes commeDjamel Amrani, des diteurs comme Bounab ettant et tant d'autres. Merci eux.
A. T.
arrisetouffan@yahoo.fr
Soirperiscoop@yahoo.fr
Vend. 6 - Sam. 7 novembre 2015 - Page 2
Un jour, un sondage
Oui :11,19%
Non :80,72%
S. opinion :8,09%
sultat sondage
Pensez-vous que le plan anti-kidnapping tel que promis
par la ministre de la Solidarit et de la Famille pourra
lutter efficacement contre ce phnomne ?
OUI
DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan
L'apptit USLa politique mene par le gouvernement
algrien pour encourager l'levage des bovinsa stimul l'apptit des Amricains.
Hier, l'organisme amricain USDA a encou-rag les fabricants des chanes d'exploitation
s'ouvrir sur le march algrienqui devient demandeur de mca-nismes automatiss pour l'le-vage des bovins, en affirmantque l'Etat devra supprimer lestaxes sur l'importation de ces
produits afin d'encou-rager la production
locale du lait.
Pensez-vous que la lettre demandant une
rencontre avec Bouteflika signe par des
personnalits suscitera une large adhsion ?
Concrtisation de la fusionComme ce fut le cas pour la cession, par les Franais,
de la socit Alvert, le gouvernement algrien ne semblepas dcid s'immiscer dans la fusion-acquisition entreOrascom et l'amricain CF Industries, qui devra concer-ner la filiale Sorfert, o Sawiris dtient 50%.
Hier, les dlais d'attente exigs par le gouvernementamricain ont expir et le groupe Orascom-CF Industriespouvait aisment entamer la fusion.
Acquis, du temps de Chakib Khelil, pour quelquesmillions de dollars, les parts de Sawiris dans Sorfertsont estimes aujourd'hui 1.7 milliard de dollars.
Nouvelles explorationsIl existe encore des responsables qui pensent que
le pays recle un grand potentiel en or. L'entreprise publiqueORGM est plus que jamais dtermine mener de nouvellesexplorations pour rechercher des platinodes dans les massifs duHoggar.
Elle compte cette fois-ci engager des experts internationauxpour mener cette nouvelle recherche. On parle mme dminentsscientifiques russes pour mener les travaux.
Pourtant, toutes les expriences menes jusqu'ici ont dmontrque cette activit n'a pas encore atteint le seuil de rentabilit.
ERISCOOPERISCOOP
NON SANS OPINION
7/24/2019 Journal Le Soir d Algerie 07.11.2015
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M. Kebci-Alger (Le Soir) -Dnominateur commun pour tout ce beau
monde, les anciens maquisards Abdelkader
Guerroudj, Mustapha Fettal, Zohra Drif-Bitat, ou encore Abdelhamid Aberkane, ou
encore les anciens ministres Khalida Toumi,
Fatiha Mentouri ou la secrtaire gnrale duPT, Louisa Hanoune, ont eu connatre de
prs le prsident de la Rpublique et inver-
sement pour avoir travaill avec lui ou sous
ses ordres. Un profil qui a pes lourde-ment dans le casting de ces demandeurs
daudience motive, crivent-ils dans leur
demande y affrente, par la dgradation du
climat gnral dans notre pays.Dont, soulignent-ils, sans tre exhaustifs,
le renoncement la souverainet nationale
par notamment labandon du droit de pr-emption de lEtat, la dliquescence des ins-
titutions de lEtat au moment o le niveau
des menaces extrieures est si lev, lasubstitution dun fonctionnement parallle,
obscur, illgal et illgitime, au fonctionne-
ment institutionnel lgal ou encore la gravedgradation de la situation conomique et
sociale qui frappe la majorit du peuple
algrien laquelle sont apportes des
rponses inquitantes de la part des autori-ts du pays augurant de lextrme prcari-
sation des plus vulnrables tout en livrant le
pays, ses richesses, ses capacits aux pr-dateurs et aux intrts trangers et laban-
don des cadres algriens livrs larbitraire,
aux sanctions partiales, en violation des loiset rglements de la Rpublique et des pro-cdures lgales dans un climat doppres-
sion.
Un tableau triste et alarmant qui, affir-ment-ils lunisson ladresse du chef de
lEtat, nest pas conforme ni votre qualit
de moudjahid, ni votre thique, ni vosconvictions, ni votre sens de lEtat, ni
votre pratique de Prsident. Do lobjectifassign la rencontre sollicite en vue,
selon eux, de faire partager avec le
Prsident nos profondes inquitudes quant lavenir du pays et de solliciter vos inter-
ventions sur lextrme gravit de la situa-
tion.Et de crainte lgitime que sa demande
daudience ne parvienne jamais au
Prsident par les canaux institutionnels offi-
ciels, lui qui la dpose la prsidence dela Rpublique, lundi dernier, le groupe des
19 a anim, hier vendredi, une confrence
de presse, pour rendre publique sa
dmarche.Loccasion pour la secrtaire gnrale du
PT, mandate pour parler au nom des
demandeurs de cette audience, dexpliquerla dmarche et ses objectifs. Il ne sagit
pas dune initiative politique en concurrence
avec les autres , ni dun programme poli-tique, encore moins dun gouvernement
parallle ou dune initiative putschiste ou
dune alternative politique. Cest unedmarche citoyenne collective dont ses
auteurs issus dhorizons politiques divers
sont seulement lis par leur patriotisme et
leurs craintes par rapport aux derniers dve-loppements conomiques, conomiques et
sociaux, trs proccups propos des
graves consquences graves sur notrecohsion nationale, la stabilit et la souve-
rainet nationales.
Et de poursuivre : Nous ne visonsaucun poste ni privilges. Nous ne visonsles postes de quiconque. Nous nourrissons
juste de lgitimes craintes quant au devenir
de notre pays, insistant sur la lgalit deleur dmarche.
Ceci avant daller au fonds de la
dmarche qui objecte de sassurer de lau-teur des dernires dcisions tranges prises
qui constituent, selon eux, un danger sur
lindpendance et la souverainet du pays.
Nous voulons savoir sil sait ou sil ne saitpas, lchera Louisa Hanoune pour qui il
sagira davoir le cur net car, estimera-t-
elle, les derniers drapages qui saccl-
rent un rythme effrayant qui risque demener le pays lirrparable ncessitent
une intervention prompte du prsident de la
Rpublique qui est responsable de la pren-nit de lEtat et de sa scurit. Et si le chef
de lEtat tait au courant de tout et est der-
rire ces dernires dcisions ? Sil est aucourant, cest une chose. Sil ne lest pas,
cen est une autre, rpliquera-t-elle,
avouant que les portes sont actuellement
fermes, non sans soutenir ne pasattendre des mois mais des jours pour
dcider de la suite donner la dmarche
au cas o la prsidence ne rpond pas parlaffirmative cette sollicitation.
Ce dont doute Abdelkader Guerroudj, cet
ancien condamn mort par le pouvoir colo-
nial, qui avoue ne pas croire ce que le
prsident de la Rpublique quil affirme bien
connatre ne nous reoive pas. Il a bien
reu et reoit toujours des personnalitstrangres et il ny a pas de raison ce quil
naccorde pas le mme privilge des
citoyens algriens, poursuivra-t-il en apar-
t.Pour sa part, lancienne ministre de la
Culture, Khalida Toumi, sinterrogera sur la
paternit de certaines des dernires dci-sions, comme, citera-t-elle en exemple, le
renoncement au droit de premption de
lEtat, aux antipodes, selon elle, desconvictions du prsident de la Rpublique.
Pour sa part, la moudjahida Zohra Drif-
Bitat estimera que cette dmarche citoyen-
ne collective constitue une nergieconstructive, une dtermination constructive
assurant le lien avec lesprit et la lettre du
message de Novembre 1954, escomptanttransformer notre peur en une nergie
positive et en une initiative constructive.
M. K.
Le Soir
dAlgrieVend. 6 - Sam. 7 novembre 2015 - PAGE3Actualit
19 PERSONNALITS SOUHAITENT SENTRETENIR AVEC BOUTEFLIKA
Qui a pris les dernires dcisions ?
Photo:SamirSid
Dix-neuf personnalits nationales dont danciens condamns mortpar lautorit coloniale, danciens ministres et des cadres de la nation de
divers horizons politiques veulent sentretenir avec le prsident de laRpublique leffet de sassurer quil est au courant de ce qui se passedans le pays et quil est lauteur des dernires dcisions politiques etconomiques quils qualifient de grave, voire de dangereuses.
Les derniers drapages qui sacclrent un rythme effrayant risquent de menerle pays lirrparable, selon Louisa Hanoune.
Du soutien inconditionnel aux dsillusionsde Louisa Hanoune
Dans une lettre date du 1er
novembre, adresse au PrsidentBouteflika, Louisa Hanoune et 18autres personnalits demandentaudience au prsident de laRpublique pour, disent-ils entreautres au Prsident, vous fairepartager nos profondes inqui-tudes quant lavenir du pays etsolliciter vos interventions sur lex-trme gravit de la situation. Sil ya bien un reproche que lon ne peutfaire la responsable du Parti destravailleurs, cest bien celui dtresilencieuse face la conjoncturepolitique actuelle. Pas silencieuseet surtout des positions qui parais-sent de moins en moins coh-rentes depuis SantEgidio et qui
interrogent sur son parcours et lepositionnement quelle veut semnager.
Le dernier fait en date est cettedemande daudience adresse auPrsident et signe par 18 autrespersonnalits, dont : KhalidaToumi, Abdelhamid Aberkane,Zohra Drif, Rachid Boudjedra,Lakhdar Bouraga, FatihaMentouri, Nourredine Benissad etBoudjema Ghechir. Que LouisaHanoune initie ou se joigne ceuxqui ont initi cette demande dau-
dience, ntonne pas outre mesure,la patronne du PT tant dans latonalit de cette missive depuis lerevirement trs net quelle a prisces derniers mois vis--vis duPrsident et de son entourage.Nous sommes bien loin de laLouisa Hanoune, celle qui a sign,en fvrier 1995, Rome, aux ctsdes islamistes, du FFS et du FLN,la plate-forme de Sant Egidio.Nous sommes plus loin encore deLouisa Hanoune la candidate llection prsidentielle de 2014,qui, dans ses meetings pr-lecto-raux pargnait le candidatBouteflika et cognait sur le candi-dat Benflis auquel elle reprochaitde vouloir reproduire le scnario
ukrainien dans le cas o il negagnerait pas les lections.Rappelons encore la grande satis-faction de Hanoune lors de la pro-clamation des rsultats du scrutinprsidentiel. Son score : 1,37% dessuffrages exprims, venue en 4e
position, avait lair de ne pas lin-quiter plus que a, ses commen-taires tant alors rservs quasiexclusivement au candidat du 4e
mandat. La rlection du candidatAbdelaziz Bouteflika lors de cetteprsidentielle, cest une victoire
pour la nation algrienne, tonnait-elle lors dune confrence de pres-se lhtel El-Aurassi. Mieux enco-re, alors que lopinion tait globale-ment convaincue que les lectionstaient truques et que la machinelectorale a t mobilise enfaveur de la fraude que dnon-aient les autres concurrents,Louisa Hanoune dclarait : Levote des citoyens algriens enfaveur de M. Bouteflika tait franc,clair et net et ne laisse aucuneplace au chantage et la manipu-lation du destin et de lavenir dupays. Rien moins que a et pourceux qui ne lauraient pas compris,elle se fait plus prcise : La victoi-re de Abdelaziz Bouteflika est aussi
une victoire pour le PT. Nous par-tageons la mme vision et lesmmes objectifs. De soutieninconditionnel, de tirs nombreuxenvoys sur tous les opposants auquatrime mandat, Hanounepasse un soutien critique, puis une attaque en rgle dabord delentourage du Prsident. AprsSadani, cest au tour de celui quisest rig en ministre des Affairestrangres bis, en loccurrence AliHaddad, le chef du FCE, dtre sacible. Le problme de lactuel pr-
sident du FCE, cest quil parle aunom de lEtat comme il la fait avecles ambassadeurs et les dlga-tions trangres quil a reues enleur promettant la suppression dela rgle 49/51 avant de changerdavis puisque cest lui qui prendsouvent les 51%, comme il estaussi en train de siphonner lar-gent public grce ceux qui lereprsentent au sein du gouverne-ment. Au-del de Haddad,Hanoune voque aujourdhui etdnonce la gloutonnerie de loli-garchie qui na pas de limite. Lamonte de cette oligarchie estaujourdhui la cible de Hanoune quiy voit un Etat parallle, de pilla-ge. Louisa Hanoune et son parti
ont paralllement vivement ragiaux changements oprs au seindu DRS et aux limogeages oprsdans ce service et en premier lieude Toufik. Nous ne comprenonspas ces dernires dcisions, affir-mait-elle tout en dclarant que,dsormais, lAlgrie tait ouverte tous les vents. Les digues com-mencent sauter.
Si Bouteflika est depuisquelques semaines voqu parHanoune comme ayant failli sesengagements et ses promesses,
elle le crdite tout dun coup demconnaissance du pourrissementde la situation et va mme jusqudouter que le Prsident soit lmet-teur rel de son dernier messagedans lequel il voque quelquesgrandes lignes sur la futureConstitution. Elle est convaincue,dclare-t-elle, que beaucoup dedcisions se prennent au nom duPrsident Bouteflika et dvoquerun groupe qui pse sur le choixde ses dcisions. Est-ce pourvrifier cela que la lettre de deman-de daudience a t envoye cettesemaine ? Les signataires etHanoune en tte esprent-ils, rel-lement, tre reus un jour parBouteflika ou va-t-on leur dlguer
un de ce groupe qui tentera deles faire taire ? Pour lheure, ils nesont mme pas srs que la lettre at remise son destinataire etcest pourquoi, expliquent-ils, ilslont rendue publique pourprendre tmoin lopinionpublique. Grandes et nom-breuses dsillusions non avouestotalement, a donc connuesHanoune qui clamait qui voulaitlentendre que Bouteflika est enbonne sant et quil est le meilleur.
Khedidja Baba Ahmed
7/24/2019 Journal Le Soir d Algerie 07.11.2015
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Cherif Bennaceur Alger (LeSoir) - Hte jeudi dernier delAssemble populaire nationale(APN), lors dune sance plnire
de questions orales, le ministre de
lIntrieur et des Collectivitslocales, Noureddine Bedoui, a affir-
m que les textes rglementaires
dfinissant les modalits de mise en
uvre des dispositions contenuesdans la loi organique relative aux
partis politiques du 12 janvier 2012,
notamment le volet relatif leur
financement, seront bientt promul-gus. Rpondant une question
orale sur l'application de l'article 63relatif au financement des partis
politiques, Noureddine Bedoui aprcis que ces textes rglemen-
taires devront confrer plus de pr-
cision et transparence aux modali-
ts d'accs des partis politiques auxaides financires de l'Etat.
Considrant que plusieurs articles
de ladite loi rgissent l'aspect rela-tif au financement et dfinissent les
modalits de gestion des aides
financires octroyes par l'Etat aux
partis, le ministre de lIntrieurindique quune instruction a t don-
ne pour l'application de l'article 58
de cette loi organique.
Rappelons que cet article pr-voit que le parti politique agr peut
bnficier d'une aide financire de
l'Etat selon le nombre des sigesobtenus au Parlement et le nombrede ses lus dans les assembles, a
expliqu le ministre. Ce qui impli-
quera, ds la promulgation desdits
textes rglementaires, que les for-mations politiques reprsentes
dans les assembles lues vont
bnficier dune aide publique assezconsquente, en fonction de leur
reprsentativit. Mais aussi davan-
tage de clart concernant le fonc-
tionnement des partis, leur rapport largent. Dautre part, Noureddine
Bedoui rappellera que son dparte-ment ministriel a dploy desefforts en vue de traiter tous lestextes rglementaires relatifs larforme politique. Ainsi, le ministrede lIntrieur assure que ces textesqui se trouvent actuellement auniveau du secrtariat gnral dugouvernement sont en voie de finali-sation pour tre dbattus et enrichis,et que des efforts sont consentisavec les autorits concernes pourla publication d'autres textes rgle-mentaires dans le Journal officiel.
Par ailleurs, Noureddine Bedouia indiqu quun projet de texte rgle-mentaire dfinissant les modalitsde cration d'associations caract-re religieux tait en cours d'labora-
tion. Un texte visant promouvoirl'action caritative, de sensibilisationet la gestion des mosques selonle ministre de lIntrieur qui rpon-dait une question sur limportancede promulguer un texte de loi quidfinit le rle des associations reli-gieuses dans la socit. Lhte delAPN a prcis, ce faisant, que leprojet de texte en question a djt prsent aux diffrents secteursconcerns pour enrichissementavant de le soumettre au secrtariat
gnral du gouvernement pour exa-men et enrichissement. Ainsi, ungroupe de travail commun (minis-
tres de l'Intrieur et des Affairesreligieuses) sera mis en place pourparachever les mesures lgalesprludant la promulgation du texterglementaire, dira M. Bedoui.
Ce dernier rappellera ainsi le rleconfi aux diffrentes associationsen matire d'organisation de lasocit et prise en charge des pr-occupations des citoyens, confor-
mment la nouvelle loi sur lesassociations promulgue en juin2012 dans le cadre du principe d'in-
trt gnral.Le reprsentant du gouverne-ment a indiqu que son secteuravait adress en 2013 une instruc-tion aux walis pour recevoir les dos-siers de renouvellement des ins-tances dirigeantes des associationsreligieuses aprs notification dansun dlai de 30 jours, et ce confor-mment l'article 16 de cette loi.
Cette dmarche a pour objectif,selon M. Bedoui, d'viter le geldes activits des associations reli-
gieuses, cres en vertu de la pr-cdente loi de 1990, et dont le man-dat des instances dirigeantes estarriv terme. Ce qui permettra auxassociations, a-t-il ajout, de pour-suivre leurs activits dans un cadrelgal aussi bien pour les actionscaritatives que pour la gestion desmosques ou autres.
C. B.
Installe ce jeudi Alger par le
ministre de lEnseignement sup-
rieur et de la Recherche scientifique,
Abdelkader Hadjar, la commission
nationale d'valuation des tablisse-
ments de l'enseignement suprieur
sera charge du suivi des objectifs
tracs par le secteur. Elle soccupera
galement de l'examen des rapports
d'valuation interne des tablisse-
ments d'enseignement suprieur. Ce
qui permettra selon le ministre, de
redynamiser le dveloppement et
l'autovaluation des universits pour
amliorer leur rendement, et ceselon les besoins de l'environnement
conomique et social.Cette commission sera compo-
se de reprsentants du secteur del'enseignement suprieur, de repr-
sentants d'autres secteurs et descomptences algriennes tablies l'tranger. Ses membres vont ainsi
s'atteler faire le point de la situa-tion dans les tablissements de l'en-
seignement suprieur et veiller lamise en uvre des programmes
arrts et des objectifs du secteur,
prcise encore Abdelkader Hadjar.
Pour lui, les rsultats sur le rende-ment de ces tablissements per-mettront de faire le point sur leur
fonctionnement.Evoquant la confrence nationale
sur le systme licence-master-docto-rat (LMD), prvue en dcembre pro-chain, le ministre estime que cette
rencontre constituera une occasionpour valuer ce qui a t ralis dans
ce sens et examiner les dysfonction-nements enregistrs.
Synthse R. N.
Le Soir
dAlgrieVend. 6 - Sam. 7 novembre 2015 - PAGE4Actualit
FINANCEMENT DES PARTIS POLITIQUES, CRATION DASSOCIATIONS RELIGIEUSES
Des textes rglementaires en voie de finalisation
TABLISSEMENTS UNIVERSITAIRES
Une commission dvaluation mise en placeLe secteur de lenseignement suprieur sest dot
dune commission nationale d'valuation des tablisse-ments universitaires. Objectif : dvelopper lautovalua-tion en matire dtablissements de lenseignement sup-rieur afin damliorer leur rendement.
Les socits trangres bnficient du mme
traitement que les socits locales en matire de
consommation de carburants subventionns. Les
importations de carburants ont baiss selon le
ministre de lEnergie. Cest ce que Salah Khebri
a concd jeudi dernier lors dune sance plni-
re lAPN, en rponse une question orale sur
l'importation des drivs ptroliers par l'Algrie.
Le ministre de lEnergie a assur que l'importa-
tion des produits ptroliers ne se fait pas directe-
ment avec les firmes activant en Algrie mais
passe par des appels d'offres internationaux
conformment la rglementation en vigueur.
Ainsi, les firmes trangres activant en Algriebnficient du mme traitement rserv leurs
homologues nationaux, en matire de consom-
mation de carburant subventionn selon les lois
en vigueur. L'accs au carburant subventionn
par les entreprises trangres activant en Algrie
est soumis aux textes juridiques rgissant les prix
des produits ptroliers qui mettent les consom-
mateurs locaux ou trangers installs en Algrie
sur un pied d'galit, dira Salah Khebri. Les
entreprises trangres ont accs au carburant
destin aux complexes tandis que les units sont
alimentes uniquement au gaz naturel dans le
cadre de la politique nergtique du pays.
S'agissant du prix de l'nergie subventionn pro-pos aux investisseurs trangers, le ministre dira
qu'il s'agit d'un lment fondamental sur lequel
repose la politique du gouvernement pour attirer
et encourager les investissements dans le pays
en faveur du dveloppement conomique et
social. Toutefois, le ministre de lEnergie prciseque lorsque les produits ou services sont destins
l'exportation, c'est les prix du march mondial
qui sont appliqus.
Les perspectives dans le raffinage
et le stockage sont bonnes
Dans le mme contexte, le ministre a prcisque les perturbations enregistres sur le rseau
de distribution du carburant ces deux derniresannes ont t rsolues grce l'importation de
carburant par Sonatrach durant certaines
priodes de l'anne pour satisfaire la demande
nationale grandissante.
En vue de rpondre aux besoins du pays enmatire de produits raffins sur le moyen et long
terme le secteur uvre nanmoins la rhabilita-
tion des units de raffinage et la rnovation des
raffineries dans la perspective de hisser les capa-
cits de raffinage plus de 30 millions de tonnes
par an contre 24 millions actuellement, a ajout
M. Khebri. Indiquant que la rhabilitation des raf-
fineries de Skikda, d'Arzew et d'Alger a permis
d'augmenter de 30% les capacits de production,
lhte de lAPN fera tat dune baisse consid-
rable des importations sans en prciser le volu-
me, dans le contexte de chute des cours du ptro-
le. Rappelons que la facture dimportation de car-
burants a dpass les 2,3 milliards de dollars en
2014, tandis que la consommation nationale y
avoisinait les 14,4 millions de tonnes. Notons
quun programme a t trac pour 2015-2019
pour la ralisation de trois raffineries Tiaret,
Hassi Messaoud et Biskra pour atteindre une pro-
duction de 45 millions de tonnes/an.Paralllement, un programme visant l'augmenta-
tion des capacits de stockage, travers l'exten-
sion des capacits des centres existants, la rali-
sation de nouveaux centres, de pipelines et de
centres de stockage prs des nouvelles raffine-
ries, a t lanc. Ce qui permettra d'lever la
capacit globale de stockage plus de 2 millions
de mtres cubes l'horizon 2020.
Cette opration permettra d'assurer une suffi-
sance et une autonomie de consommation pour
une dure de 30 jours au lieu de 12 jours actuel-
lement, a indiqu M. Khebri.
C. B.
CONSOMMATION DES CARBURANTS SUBVENTIONNS
Khebri rcuse toute ingalit entre socitstrangres et locales
Des textes rglementaires rgissant le financement despartis politiques et la cration dassociations caractrereligieux sont en bonne voie de finalisation, indique leministre de lIntrieur et des Collectivits locales.Noureddine Bedoui assure que tous les textes relatifs larforme politique seront traits.
PALUDISME
Les cas enregistrs
sont importsLe ministre de la Sant a rap-
pel jeudi dernier que les cas depaludisme enregistrs dans lepays sont des cas imports.Lensemble des cas de paludis-me enregistrs travers le payssont imports, et aucunnest autochtone a indiquAbdelmalek Boudiaf lors dunevisite dinspection dans la wilayade Tamanrasset. Selon lui, cescas ont t engendrs suite auxdplacements de personnes versdes pays africains voisins.
Prs de neuf personnes sontatteintes de paludisme dans lawilaya de Ouargla o les servicesde sant, en coordination avec les
autorits locales, mnent unecampagne pour viter la propaga-tion de la maladie, travers unetude pidmiologique globale,notamment dans les zones o ellea fait son apparition, afin de dter-miner le vecteur de la pathologie.
Le ministre de la Sant a assu-r que les traitements contre cettemaladie sont disponibles et gra-tuits et que les actions de veille sepoursuivent pour radiquer lesfoyers de la maladie.
S.A./APS
LAlgrie consacre quatre millions deuros par anpour lenseignement de la langue et de la culture dori-gine au profit des enfants de la communaut algrien-ne tablie en France. Cest ce que le Premier ministre,Abdelmalek Sellal, par la voix du ministre des Relationsavec le Parlement, Tahar Khaoua, a indiqu jeudi der-nier aux dputs.
Tahar Khaoua qui rpondait une question oraleadresse au Premier ministre a ainsi indiqu quelEcole internationale algrienne de Paris, ouverte en2001, assure pour le compte de lEtat algrien la sco-larisation de 427 lves, dont 244 dans le cycle primai-re, 112 dans le moyen et 71 dans le cycle secondaire.Quant au Centre culturel algrien de Paris, inaugur en1983, le ministre a fait savoir que cette institution quirenferme 30 000 ouvrages, dont 2 000 sur l'Algrie,organise des manifestations scientifiques et des activi-ts culturelles en direction des ressortissants algriens
en France. Evoquant les lves algriens scolarissdans des coles franaises, M. Khaoua a rappel laconvention signe avec la France en 1981 pour l'ensei-gnement de la langue et de la culture d'origine. Selonles chiffres de 2014, quelque 1 200 coles primaireset 33 collges franais ont enseign la langue et la cul-ture d'origine conformment au programme arabe uni-fi au profit des enfants de la communaut maghrbineen France, dira le ministre des Relations avec leParlement. De fait, le service charg de l'enseignementde la langue et de la culture d'origine assure descours de langues arabe et amazighe prs de 35 000lves encadrs par 400 enseignants d'origine alg-rienne , a prcis le ministre, ajoutant que toutes lesprestations pdagogiques assures ce titre sontprises en charge par l'Algrie qui y consacre 4 millionsd'euros par an.
C. B.
ENSEIGNEMENT POUR LES ENFANTS DE LA
COMMUNAUT ALGRIENNE EN FRANCE
LAlgrie consacre 4 millions deuros par an
7/24/2019 Journal Le Soir d Algerie 07.11.2015
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Le Soir
dAlgrieVend. 6 - Sam. 7 novembre 2015 - PAGE 5Actualit
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - A la
rencontre de jeudi dernier, il ne manquait
lappel que le chef de lexcutif et le pre-
mier responsable du dpartement de lin-
dustrie et des mines.
Ce dernier annonc dans les coulisses
na pas pris part aux travaux, laissant seulson homologue du travail et de lemploi,
M. Mohamed El Ghazi, reprsenter le gou-
vernement une rencontre qui a vu par
ailleurs la prsence des principales orga-
nisations patronales leur tte le Forum
des chefs dentreprises (FCE).
A quelques heures de louverture de
cette rencontre, lobjectif de cette runion
ntait toujours pas connu ! Lors de sonintervention, le secrtaire gnral de
lUGTA, Abdelmadjid Sidi Sad, a annonc
la couleur, en faisant une remarque de
taille : Il y a des gens de lintrieur et de
lextrieur qui veulent casser ce front.
Le secrtaire gnral de lUGTA qui
vise-t-il, dautant quavant de faire sa
dclaration, le premier responsable de la
Centrale a hautement salu la prsencedes organisations patronales, en loccur-
rence la CIPA, le CNPA, lUNI et le FCE ?
Ce dernier a t reprsent par son prsi-
dent M. Ali Haddad. Sidi Sad a qualifi laprsence cette runion du ministre duTravail, de lEmploi et de la Scurit socia-
le de trs importante, puisque, a-t-il dit,
il reprsente en personne le Premier
ministre.
Reconfiguration dalliancePour un grand nombre dobservateurs,
la prsence cette rencontre organique
du prsident du Forum des chefs dentre-prises a soulev des interrogations. Pour
le secrtaire gnral de lUGTA, la pr-
sence cette rencontre des organisationspatronales nest pas fortuite. Selon lui, il
sagit dune reconnaissance relle de ce
que fait lUGTA sur tous les plans. Une
organisation qui reprsente deux millionsdeux cent cinquante mille adhrents.
Et dajouter sur un ton colreux, sousforme de message adress des parties
non identifies : Pour que personne ne
puisse dire autre chose ou faire le moindrecommentaire douteux lencontre de
notre organisation, je tiens rappeler que
lUGTA est un acteur incontournable etune pierre angulaire dans la dfense des
intrts des travailleurs et de la
Rpublique.Question : le premier responsable de la
Centrale syndicale a-t-il engag une nou-
velle alliance ? Tout porte le croire, dau-tant quAbdelmadjid Sidi Sad a tenu
indiquer que le syndicaliste fut est celui
qui a russi arracher un acquis.
Et dajouter : Les diffrents conclavesqui se tiennent depuis vingt-cinq ans ont
abouti, notamment aprs la dernire tri-
partite, llaboration dun protocole dac-cord entre lUGTA et le patronat qui serasign prochainement. Lequel documentrgira lavenir les relations profession-nelles, salariales et syndicales. Pour denombreux observateurs, cette sortiemdiatique de lUGTA est dsormaisannonciatrice dune reconfiguration de sesalliances politiques.
Nous sommesdes btisseurs
La runion de ltat-major de lUGTAna pas abord les questions qui ont ali-
ment ces derniers jours lactualit socio-conomique du pays. Toutefois, deuxpoints ont t abords dans lacte deux de
cette rencontre. Le premier point a t
abord par le premier responsable de lacentrale syndical et voqu lors de la tri-
partite de Biskra. Il sagit du pacte national
conomique et social que les animateurs
de la dernire tripartite parapheront pro-
chainement. Notre attachement au dia-
logue nous permet dapprhender dans la
srnit les questions de lheure, et face
la crise mondiale multiforme, rarement le
besoin de la solidarit et de laction collec-
tive na t aussi imprieux.
Plus que jamais, le dialogue social et la
concertation constituent le cadre idoine
pour changer nos proccupations et pro-
positions respectives afin de mettre en
vidence les politiques adquates et
dtablir des stratgies daction com-
munes pour renforcer le pouvoir dachat,
la protection sociale et lentreprise, source
de richesses dans la dure, a indiqu
Abdelmadjid Sidi Sad. Autrement dit, il
annonce en demi-mot ladhsion de son
organisation au futur pacte.
Et dajouter : Nous sommes des btis-
seurs. Lautre point voqu par lUGTA
lors de cette rencontre et annonc en
grande pompe par le secrtaire national
charg de lorganique est relatif la lectu-
re dune motion de soutien au prsident de
la Rpublique. Nous le soutenons par
conviction et non par hypocrisie, lit-on
dans le document. La vision de la future
socit algrienne, travers la future
Constitution, lui permettra davantage
dpanouissement et de synergie des
acteurs politiques, conomiques etsociaux, a-t-on ajout.
A. B.
EN PRSENCE DE SON TAT-MAJOR,
DES ORGANISATIONS PATRONALES ET DU MINISTRE DU TRAVAIL
LUGTA affiche ses nouvelles alliances
Abdelmadjid Sidi Sad.
Les prolongations des travaux
de la 18etripartite, qui sest tenue le14 octobre dernier dans la wilayade Biskra, se sont joues avant-hier Alger, au niveau de lhtel Essafir.En prsence des secrtaires gn-raux des fdrations et des unionsde wilaya, le SG de lUGTA a tracles contours de la prochainealliance, UGTA-gouvernement-patronat.
Des rencontres men-suelles se tiendront entre leministre de lIndustrie etdes Mines et les organisa-
tions patronales, indique ledpartement deAbdesselam Bouchouareb.
Cherif Bennaceur - Alger (Le
Soir) - Jeudi dernier, le ministre
de lIndustrie a tenu une runion
de travail avec les prsidents et
reprsentants de la
Confdration des industriels etproducteurs algriens (CIPA), la
Confdration nationale du patro-
nat algrien (CNPA), la
Confdration algrienne du
patronat (CAP) et lUnion nationa-
le des investisseurs (UNI). Au-
del des sujets abords lors de
cette runion, notamment la pro-
motion et la dfense de la pro-
duction nationale, lappui audveloppement des capacits
comptitives des entreprises
ainsi que lamlioration de la
rgulation et de loffre foncire, il
a t ainsi dcid dinstituer une
runion de travail mensuelle avec
les reprsentants des organisa-
tions. Ceci dans le but de faire lepoint de situation et acclrer la
mise en uvre des dcisions
prises, particulirement des pro-
jets dinvestissement en cours.
Ce dispositif de concertation et decoordination est ainsi voulu,considre-t-on, permanent avecla dsignation dun point focalmissionn pour prendre en char-
ge les problmes soulevs par lacommunaut daffaires. Unmcanisme qui permettra uneremonte dinformation leffetdamliorer la performance desinstruments daccompagnementdes investisseurs, situer les res-ponsabilits et mieux fluidifier leprocessus dinvestissement,note-t-on. Ainsi, AbdesselamBouchouareb estimera que les
organisations patronales, signa-
taires du Pacte conomique et
social pour la croissance, ont
une mission de service public
et doivent se mobiliser pour por-
ter, faire connatre et accompa-gner les entreprises sappro-
prier les mesures actionnes en
faveur de lconomie nationale,
diffuser les rformes et leurs
mesures dapplication auprs du
tissu productif. Une deuxime
srie de rencontres est program-
me avec dautres organisations
patronales, la semaine prochai-
ne. C. B.
INDUSTRIE
Bouchouareb lance des rencontres
mensuelles avec le patronat
En visite Alger, le ministre
de lAmnagement du territoire,
du Tourisme et de lArtisanat a
indiqu quun nouveau mcanis-
me dencouragement pour lin-
vestissement dans le secteur
sera mis au profit des oprateurs
y compris les agences de touris-
me et de voyages. Les opra-
teurs dsirant investir dans la
ralisation de structures touris-
tiques pourront bnficier de cr-
dits sans intrts, une procdure
prvue dans la nouvelle loi de
finances de 2016. Le mcanis-
me de crdit sans intrts qui
sera annonc dans la loi de
finances 2016 a pour objectif
d'inciter les oprateurs investirdans le secteur touristique,notamment dans la ralisation destructures touristiques pour atti-rer les touristes trangers etencourager les agences de tou-risme et de voyages publiques etprives amliorer la qualit desprestations et investir dans laralisation de structures hte-lires et de villages touristiquesa-t-il indiqu selon des dclara-tions rapportes par lAPS. Parailleurs, le dpartement de AmarGhoul prvoit aussi de se pen-
cher sur les proccupations desoprateurs du secteur lors dunerencontre nationale prvue pro-chainement et qui regroupera lesagences de tourisme et devoyages. Cette rencontre seraaussi loccasion pour le ministredu Tourisme de prsenter sonprogramme qui est bas sur troisaxes principaux savoir le touris-me local, le tourisme en directionde la communaut algrienne l'tranger et le tourisme en direc-tion des touristes trangers.
S. A./ APS
TOURISME
Des crdits sans intrts pour linvestissementLa nouvelle loi de finances de 2016 prvoit des crdits
sans intrts pour linvestissement dans le secteur,notamment dans la ralisation dinfrastructures touris-tiques. Cest ce qua annonc, jeudi, le ministre du secteurAmar Ghoul.
Abdesselam Bouchouareb.
Photos:SamirSid
7/24/2019 Journal Le Soir d Algerie 07.11.2015
6/20
Ce jeudi les revoil dans la rue,pour la seconde fois en moins dunesemaine pour ritrer, pacifiquement,leurs exigences. Pour tre entendus,les manifestants ont accompli le gestedevenu rituel toute manifestationsur le territoire national : brler despneus sur un axe routier afin de blo-quer la circulation automobile. Cestce quils ont fait jeudi dans les deuxsens de la RN5, crant deuximmenses embouteillages. Par la
suite, les protestataires ont improvisune marche vers le sige de lAPCdistant du lieu du sit-in de quelquescentaines de mtres. Deux bande-roles ont t exhibes. Les deux ban-deroles reprenaient les deux revendi-cations. Les forces de lordre taientprsentes mais aucun dbordementna t relev. Au cours de cettemanifestation le chef de la dara deThnia a transmis un communiquinformant la population dAt-Amraneet de Ammal quen rponse lademande de la population, des res-ponsables de la socit civile et deslus locaux, la ministre/wali deBoumerds a dcid dannuler ceprojet. Cette dcision portant annula-tion de ce projet est bien accueillie parles citoyens mais fait perdre la face aumaire Ahmed Afra (FFS), aux lus deson Assemble et aux services tech-niques qui lavaient soutenu dans sadmarche.
LAssemble communale
perd la confiance populaireDans ce dossier, le maire et son
quipe dcouvrent lnorme foss quiles spare de leurs administrs. Etpour cause, ils font lunanimit contreeux, do la demande populaire pourleur dmission. La confiancelu/citoyen nexiste plus At Amrane.Pour preuve, au plus fort de la mani-festation contre ce projet, cest--direle lundi 2 novembre, le maire et legroupe dlus qui le soutient ont rendupublic un communiqu dans lequeldune part ils sengagent annuler ce
projet, et dautre part, ils donnaientdes explications sur les motivations
qui les avaient amens agrer ceprojet. Selon eux, la dcharge taitdestine exclusivement la popula-tion de At-Amrane et que sa ralisa-tion dpendait de lassentiment de lapopulation. Cette sortie na pasconvaincu les citoyens qui ont mani-fest avec virulence leur dsappointe-
ment pour revenir jeudi avec lesmmes exigences. La dclaration deSad Adfal, citoyen de la localit rsu-me le sentiment gnral de lopinion lendroit de cette assemble. Danslhistoire de notre commune, nousnavons jamais vu un excutif aussiinerte. Ce sont des lus qui peroi-vent leurs salaires et qui dorment surles projets. Par ailleurs, nous avonsappris vendredi matin, par le biaisdun responsable politique du FFS,que le maire sest runi Boumerdsavec les responsables de son parti.Durant cette rencontre, Afra, le chefde lexcutif communal aurait mis le
vu de se dsister de la prsidencede cette instance. Pour lheure,aucune dcision na t arrte, diraau tlphone notre interlocuteur quiajoutera le FFS ne soppose jamais la volont populaire. En somme,les lus du Front ne quitteront la mai-rie que si tous les autres lus dmis-sionnent. Ce qui nest pas au pro-gramme de certains. Pour rappellAssemble dAt-Amrane est compo-se de 19 siges rpartis entre le FFS4, les Indpendants (des dissidentsdu FFS) 6, RND 3 et le RCD,FLN etPT 2 siges chacun.
Abachi L.
Aussitt install la tte de lexcu-
tif et ayant scann la situation peu
enviable dans laquelle se trouve la
rgion, le nouveau wali Ouled Salah
Zitouni na mnag aucun effort pour
relancer lide dextraire Bjaa de son
infernal gouffre routier limit la seule
RN 26, et ce, en dpoussirant le dos-sier de la rhabilitation et de la moder-
nisation de la ligne ferroviaire Bni
Mansour - Bjaa, en attendant lach-
vement de la pntrante autoroutire
prvue pour la fin de lanne 2016.
Un communiqu manant de la cel-
lule de communication de la wilaya de
Bjaa, indique que le wali a tenu une
runion de travail, sur recommandation
du Premier ministre Abdelmalek Sellal,
mercredi dernier au sige de la wilaya
avec les reprsentants de l Agence
nationale dtudes et de suivi de la ra-
lisation des investissements ferro-
viaires (Anesrif), des reprsentants du
ministre des Transports et laquelle,
ont particip les prsidents dAPC
concerns par le trac, les chefs de
dara et galement les directeursconcerns par le projet.
Lintrt la fois vital et capital du
projet en question pour la wilaya de
Bjaa, constitue un maillon cl pour
atteindre terme lobjectif de dsen-
gorger la RN 26 qui est actuellement
surutilise. En outre, ce projet sera
dun grand apport pour toute la valle
de la Soummam, connue pour son
dynamisme conomique. Il permettra
aussi de dvelopper les lignes ferro-
viaires avec les autres rgions du pays,
notamment lEst et les Hauts-Plateaux
souligne Mme Ziani Kahina, la charge
de communication dans sa note remise
lapresse.
Selon son rcit, une prsentation
dun nouveau trac a t effectue
lors de cette rencontre par le respon-
sable de lAnesrif.
La nouvelle variante, selon la char-
ge de communication, a pris en
compte toutes les donnes en consid-
ration de toutes les recommandations,
observations et instructions donnes
par monsieur le wali, lors des runions
tenues antrieurement. Il leur a t
demand dallger et dviter au maxi-
mum toute dmolition, quil sagisse
dhabitations, difices publics ou units
industrielles. Beaucoup de rectifica-
tions ont t introduites, selon le rap-
port dans le cadre de ce nouveau trac,
ce qui permettra dpargner une opra-
tion de dmolition prvue pour 107
habitations ainsi que 14 units cono-
miques au total.
Kamel Gaci
BJAA
Revoil le ddoublementde la voie ferre !
Aprs avoir t mis au placard pendant plusieursmois pour une indescriptible polmique ne des contes-tations spontanes des propritaires terriens de plusieurscommunes touches par son trac initial, le projet duddoublement de la voie ferre Bjaa-Bni-Mansourrevient cette semaine au-devant de la scne.
Le Soir
dAlgrieVend. 6 - Sam. 7 novembre 2015 - PAGE6Rgions
BOUMERDS
Les citoyens dAt-Amrane redescendent dansla rue et obtiennent partiellement satisfaction
Daprs les protestataires rencon-trs sur place, bien que la campagnelabours-semailles ait dmarr depuisplusieurs semaines et que les condi-tions mtorologiques pour cetteanne soient des plus favorables pourlentame des labours-semailles actuel-lement, alors que lors des prcdentessaisons le retard des pluies obligeaitles craliculteurs diffrer leur cam-pagne, le dlgu agricole de la daratarde transmettre leurs dossiers laCCLC (Cooprative des crales etlgumes secs) de Bouira pour pouvoirtre programms par cette structure etprendre leurs quotas de semences.
Daprs un autre agriculteur ren-contr sur les lieux et qui sest avrtre un leveur bovin, et qui ntait pasle seul sur les lieux, il y a galement leretard mis dans l'indemnisation dans lecadre de la maladie de la fivre aphteu-se qui avait touch le cheptel bovindurant l't 2014. Eux qui avaientperdu, selon leurs dires, des dizainesde vaches laitires.
Pour sa part, le dlgu agricoledclare que ce que les agriculteurs
appellent retard est le fait que je leurexige ce que la loi exige, savoir lacarte de fellah, la fiche signaltiqueainsi que le rcpiss de dpt de leursproductions au niveau de la CCLS ou dfaut, une sortie sur terrain dun denos agents pour voir de visu la parcelle
agricole que le fellah possde. Toutesces procdures ncessitent du tempset cest ce que ces fellahs appellentdes lenteurs.
En tout tat de cause, ce dlguinvite ces fellahs se dplacer les mar-dis vers la DSA au cas o ils se voientlss dans leurs droits. Pour ma part,je ne peux pas dilapider largent delEtat. Je dois veiller ce que les aidesde lEtat aillent aux vrais agriculteurs,pas ceux qui prennent les semencesau prix de lEtat et les revendent aumarch noir.
Y. Y.
BOUIRA
Des fellahs ferment le sige de lasubdivision agricole dEl HachimiaPour protester contre le retard mis dans la distribution des
semences et des engrais, ainsi que la libration des crdits pourlachat du matriel agricole comme les tracteurs, des dizaines defellahs pour la plupart des craliculteurs ont procd, mercredidernier, la fermeture du sige de la subdivision agricole d'ElHachimia, 15 kilomtres au sud de Bouira.
Dcidment, les citoyens dAt-Amrane nont pas lchprise quant lexigence de la prise en charge avant lasatisfaction, par lautorit comptente, de leurs revendi-cations savoir lannulation du projet de limplantationdune dcharge intercommunale dordures mnagres etle dpart du prsident de lAssemble locale.
JIJEL/DUCATION
Une grande
opration de
recrutementLa Direction de lducation va
procder une importante opra-tion de recrutement de personnel.
En effet, selon Ali Fadel chef deservice des examens au sein de laDirection de lducation de lawilaya de Jijel, ses services vontlancer prochainement desconcours et des tests pour411 postes demploi touchant plu-sieurs profils.
Notre interlocuteur a tenu prciser que ces postes sontrpartis comme suit : 178 ouvriersprofessionnels, 85 adjoints delducation, 53 postes relevant desservices conomiques et 45postes destins au fonctionne-ment ledit responsable a souli-gn que ses services ont dsignquatre centres pour la rceptiondes dossiers des candidats auniveau des lyces Terkhouche-Ahmed et Bourraoui-Ammar et lesCEM Boumeliha-Alloua, etMustapha-Ouali.
Notons enfin que cette opra-tion est une aubaine pour les ch-meurs fortement touchs par leseffets de la crise.
B. M. C.
SECTEUR
DE LA SANT
La rouverture
de trois salles
de soinsLes services de la Direction de la
sant et de la population de la wilayade Jijel ont procd dimanche der-nier la rouverture de trois sallesde soins dans les localits deBoutouil et Boumessaoud, relevantde la commune dOuled Rabah etBnimehrez dans la commune deTexenna. Il convient de soulignerque louverture de ces trois struc-tures sanitaires dans ces localitscomptant pas moins de 2 700 habi-tants va attnuer un tant soit peu lessouffrances de la population de cesrgions en matire de couverturesanitaire. Rappelons que ces sallesde soins taient fermes durant lesannes de braise qui taient l origi-ne de lexode massif dune bonnepartie de la population des rgion
montagneuses. B. M. C.
SOUK AHRAS
Les fuites deau, encoreet encore
De grosses fuites deau sont apparues depuis plusieurssemaines au niveau de cit appele, communment par les Souk-Ahrassiens ha Jabanet El Yahoud cit du cimetire des juifs, citRebahi-Nouar, cit Galoussi, Mezghiche, cit des 572 logementsCnep et celle des 1 700 logements et la liste est encore longue.
A vue dil, des quantits impressionnantes de ce liquide combien prcieux sedversent sur la chausse, en dpit des appels rptitifs de plusieurs habitants de hadu cimetire des juifs pour que les agents de lAlgrienne des eaux (ADE) procdentdes rparations. Aucune suite ne leur a t donne, ont dplor des citoyens mcon-
tents. Un retrait, Chabi Belgacem, sest approch de notre journal : Aussi paradoxalque cela puisse paratre, la rhabilitation du rseau dAEP a t achev depuis plu-sieurs mois au niveau de la quasi-totalit des quartiers, en principe, si ces travaux sontraliss dans les normes, les fuites deau ne doivent pas avoir lieu. Ce qui a dchanlhilarit des passants, je serai contraint de saisir le premier responsable de la wilayapar crit sur cette situation de ces fuites qui durent depuis plusieurs mois sans que lesresponsables de lADEinterviennent pour les rparer. Il est utile de prciser quau pre-mier semestre de lanne en cours, le nombre de fuites deau au chef-lieu de la wilayade Souk Ahras a dpass de loin les 500, les responsables de lADE, pour se ddoua-ner de cet impair, expliquent que ces fuites sont dues essentiellement aux engins desentreprises en charge de lamnagement ou de travaux de rhabilitation, pour lescitoyens qui se plaignent, cet argument fallacieux est irrecevable dautant plus les tra-vaux de rnovation du rseau dAEP sont termins depuis plusieurs mois. Le moinsque lon puisse dire, limperfection des conduites deau endommages devrait fairelobjet dentretien pour viter ce gaspillage deau dans la nature au vu et au su de tous.
Barour Yacine
AN-TMOUCHENT
La briqueterie d'El-Maleh
source de pollutionLors d'une visite la briqueterie d'El-Maleh, le chef de l'excutif n'y est
pas all avec le dos de la cuiller pour fustiger les responsables de la brique-terie, situe la sortie de la ville sur la route nationale n2, sur les dchetset les immondices jets aux alentours de l'entreprise, donnant une imagehideuse l'environnement. Le wali a cit une entreprise similaire implante Oran et qui fonctionne selon les normes de la prservation de l'environne-ment, tandis qu'au niveau de l'entreprise visite, il y a une atteinte l'envi-ronnement, raison pour laquelle le chef de l'excutif a hauss le ton l'en-contre des responsables pour qu'ils prennent leurs dispositions vis--vis del'environnement, faute de quoi des mesures svres seront prises, car il n'estplus question que cette briqueterie soit une source de pollution, il dira qu'elleest devenue une dcharge publique sauvage. S. B.
7/24/2019 Journal Le Soir d Algerie 07.11.2015
7/20
Le Soir
dAlgrieVend. 6 - Sam. 7 novembre 2015 - PAGE7Faits Divers
Cette bande activait sur le tronon routier dela route nationale n11 reliant les vil les de Foukaet Douaouda-Marine. Les automobilistesempruntant ces villes situes 35 kilomtres louest de la capitale et quidistance du chef-lieu de la wilaya de Tipasa, ont t trs souventles victimes de ces bandes de malfaiteurs quisvissaient depuis plusieurs semaines sur cetronon routier. Selon le communiqu rendu
public, la procdure dinvestigation a t lance la suite dun appel parvenu la Gendarmerienationale travers le nVert 10 55 au niveau ducentre oprationnel. Lune des victimes, qui alocalis son appel et le lieu de lagression dontelle a t victime, a permis la patrouille motori-se de la brigade de la gendarmerie deDouaouda de se diriger immdiatement vers lelieu de lagression, en organisant une souricire
et la mise en place dun barrage dune patrouillede la gendarmerie qui a procd un ratissagede la fort avoisinante o staient retranchs les
deux principaux suspects, rpondant aux ini-tiales de B.A. et M.A., tous deux demeurant Kola. A lissue dune course-poursuite au curde cette fort attenante la ville de Fouka, lesdeux suspects ont t intercepts et prsentsaux onze victimes agresses, menaces, voleset dlestes de leurs bijoux, tlphones et autreseffets vestimentaires.
Ces dlinquants prsents aux victimes ontt pour la plupart identifis comme tant les
auteurs des agressions, sur le tronon routier deFouka Douaouda. Les deux dlinquants identi-fis qui sont passs aux aveux ont rvl les
lieux o taient cachs les objets vols. Le butinamass par ces bandits de grands chemins a ttotalement restitu aux victimes. Les deux per-sonnes apprhendes ont t prsentes auprocureur de la Rpublique prs le tribunal deKola, qui a procd une saisine du juge dins-truction en vue dcrouer ces dlinquants pourle motif agression et violence avec menace, vol,dgradation et destruction de biens dautrui.
Houari Larbi
KHENCHELA
Un an de prison ferme
pour le directeur
du muse publicLe tribunal primaire de Khenchela a
condamn, hier, le directeur du muse cultu-rel de Khenchela un an de prison fermesuivi de 10 millions de centimes d'endomma-gements pour la victime et 5 millions de cen-times comme amende pour harclement
sexuel contre une ex-employe audit museet qui a dpos une plainte contre son direc-teur il y a plus d'une anne.
Notons que le secteur de la culture aconnu plusieurs secousses et plusieurs pro-cs traits par la justice suite des accusa-tions de part et d'autres.
Benzam A.
Les deux oprations simultan-ment conduites pendant quatreheures (de minuit 4 h du matin) parLys Ben Oussad, le commandantdu groupement, et Riad Amne, lechef dtat-major, appuys par unnombre impressionnant de gen-darmes des units de la scurit rou-
tire, ont permis larrestation dunepersonne recherche dans la wilayade Guelma, prsume descroqueriesur plusieurs personnes et linterpel-lation de plusieurs commerants sp-cialiss dans linformel.
Au cours de la mme soire,nous avons appris que la gendarme-rie a procd la saisie de deuxcamions et dun fourgon immatriculsdans la wilaya de Boumerds bour-rs de marchandises entre vte-ments, matelas et couvertures, desti-ns aux marchs informels.
Les investigations des officiers dela gendarmerie ont, nanmoins,dtermin que la majorit de cesmarchandises ntaient pas factu-res et leurs dtenteurs ont tentendus sur procs-verbaux enattendant les conclusions de lenqu-te. Linitiative entre dans le cadre de
sorties sur le terrain manant ducommandement de la Gendarmerienationale pour renforcer la scuritdes biens et des personnes ainsi quedmontrer la disponibilit et lactionde notre engagement pour la sauve-garde de lordre rpublicain, nousconfiera le colonel Riad Amne chef
dtat-major du groupement deBjaa cet effet, avant dajouter queloption dinvestir le terrain de nuitnest pas du tout fortuite puisque desindividus suspects sont chaque fois
arrts pour plusieurs motifs, soitrecherchs par des tribunaux, soit
pour dtention de produits prohibsou autres. La nuit tombe, cest unautre monde qui surgit sur nos routeset le citoyen a droit sa scurit etcest pour cela quon applique lalettre les recommandations de notrehaute hirarchie, conclura ce der-nier. Pour rappel, la Gendarmerie
nationale a effectu sa premireaction de nuit la semaine derniredans la localit de Boulimat, rputepour son dsordre et sa frquenta-tion dangereuse. Lopration sest
solde par larrestation de deux indi-vidus recherchs et laudition sur P-V
de plusieurs autres personnes pourdtention darmes blanches.Linitiative a t accueillie au len-
demain avec un immense soulage-ment de la population locale quiespre encore plus de contrle danscette zone interdite.
Kamel Gaci
AN-TMOUCHENT
Saisie de 128 portables et 136 puces
BJAA : LUTTE CONTRE LA CRIMINALIT
Tolrance zro
Les lments de la police judiciaire de lawilaya de An-Tmouchent ont russi, avant-hier, traiter une affaire relative la posses-sion et commercialisation d'une marchandisetrangre non conforme la rglementation envigueur et dfaut de registre de commerce,
impliquant deux jeunes gs de 28 et 31 ans.Lopration est survenue aprs qu'une patrouille de
police au niveau des artres de la ville prs du marchdes fruits et lgumes au centre-ville a remarqu les deuxjeunes en train de vendre sur le trottoir une quantitimportante de puces pr-payes et un lot de tlphonesportables avec accessoires. Et puisque les puces sontclasses comme tant des quipements sensibles et trs
dangereuses pour ceux qui les utilisent, il a t procd l'arrestation des deux jeunes et la saisie de 136 puces,
128 tlphones portables et 403 chargeurs de batteries,311 couteurs et 21 batteries.
Lors de l'interrogatoire, il s'est avr que la marchan-dise saisie provient du march de Belfort (El-Harrach,Alger) alors que les puces prpayes qui ne sont pas ins-
crites dans la liste de stockage au niveau de l'ordre desdonnes des oprateurs proviennent d'un magasin dumme march.
Les deux mis en cause ont t prsents devant leprocureur de An-Tmouchent qui a dcid de les relaxertandis que la marchandise saisie a t place sous la res-ponsabilit de la Douane algrienne.
S. B.
FOUKA (TIPASA)
Les agresseurs de lautoroute ne sviront plus
RELIZANE
Quatre individusarrts parmi eux
un recherchDans le cadre de la lutte contre la dlin-quance sous toutes ses formes, la police luttecontre ce phnomne qui samplifie et sinstalledans notre socit touchant en particulier notrejeunesse. En effet, les lments de la brigadeanti-stups sont parvenus mettre la main surun suspect faisant couler de la drogue, suite des renseignements parvenus aux services dela Sret de wilaya de Relizane. Aprs desinvestigations entames par les enquteurschargs de cette affaire, ils ont apprhend cedernier en possession dix plaquettes de 7,6grammes de kif, ainsi que deux autres qui lac-
compagnaient. Aprs linterrogatoire, ces der-niers nont pas tard dnoncer leur auteurprincipal.
Les enquteurs munis dun mandat de per-quisition ont dcouvert chez lui une quantit depoudre blanche et il sest avr quil est recher-ch par les services de scurit. Les quatre mis
en cause dans cette affaire furent prsentsdevant le procureur de la Rpublique dOuedRhiou et placs en dtention prventive pourdtention et commercialisation de stupfiants.
A. Rahmane
Le lieutenant, charg de la cellule de communication du groupement de laGendarmerie nationale de Tipasa, vient de rendre public un communiqu faisant tat
du dmantlement dune bande de malfaiteurs qui agressaient les automobilistes.
Dans le cadre du renforcement et de la lutte anticrimina-lit et notamment de nuit et dans les localits rurales, deuxvastes oprations de contrle et didentification, deuximesdu genre depuis une semaine, ont t effectues dans la soi-re de mardi dernier dans les localits de Oued Ghir etdAokas par la Gendarmerie nationale.
BLIDA
La police libre deux adolescentes enleves Meftah et El Affroun
Sur la base d'une plainte dpose par un citoyen auprs de la Sret urbai-ne de Larba, 35 kilomtres l'est de Blida, lequel a dclar que sa fille de 16ans n'est pas rentre la maison la fin des cours, une enqute a t ouverte.Poussant les recherches jusqu' la rgion de Meftah o des informations fonttat d'une prsence suspecte d'une jeune homme et d'une mineure. Ainsi, il serarvl la police que le mis en cause avait enlev la jeune fille bord de son
vhicule alors qu'elle venait de quitter son collge.C'est dans une maison aban-donne Meftah que la victime sera squestre et agresse par le kidnappeurqui, une fois son forfait accompli abandonnera celle-ci chez des amis. Les poli-
ciers arrivent librer la jeune fille et arrter les cinq mis en cause qui ont tprsents, devant la justice qui a crou le principal accus. Dans le mme silla-ge, une autre fille de 16 ans a t libre El Affroun. C'est dans un barrage depolice et lors d'un contrle de routine qu'une voiture de marque Maruti a t arr-te. Les policiers demandent des pices didentit des occupants du vhicule etc'est l qu'ils s'apercevront que la jeune fille tait mineure et qu'elle venait de fuir
le domicile parental. Elle sera rendue ses parents et le mis en cause placsous mandat de dpt par le procureur de la Rpublique.
M. B.
7/24/2019 Journal Le Soir d Algerie 07.11.2015
8/20
Le Soir
dAlgrie Contribution Vend. 6 - Sam. 7 novembre 2015 - PAGE8
Sil advient parfois que des faitsou vnements posent problme, ilen existe aussi qui constituent pareux-mmes de graves problmesappelant des solutions urgentes.
De tels faits et vnements, il sen estbeaucoup produit chez nous durant 2014et 2015. Troubles, manifestations, marchesde protestation, pics de tension, et inci-dents aussi soudains que graves, survenussur fond dune srieuse crise conomique,ont maill le cours de lactualit nationale.
A maintes reprises, on eut le sentimentque la boussole et le gouvernail du grand
navire Algrie, pris dans une mer hou-leuse, staient subitement drgls ren-dant son pilotage particulirement difficileet alatoire. De ces faits et vnements quine sont videmment ni anodins ni banals,nous ne sommes, en tant que citoyens,que des tmoins incapables, bien malgrnous, dinfluer sur eux. Mais parce quenous en percevons immdiatement limpor-
tance, le sens et la porte, nous ragis-sons, notre manire, en prenant scrupu-leusement note et, aprs avoir limin cequi dvidence est conjoncturel, phmreou fortuit, nous essayons dacter ceux quivont probablement structurer le cours deschoses. Il nest pas impossible, en effet,quon retrouve plus tard certains dentreeux inscrits dans le grand livre de lhistoire.
Ces faits et vnements sont divers etvaris, et de ce fait difficiles rpertorier defaon hirarchise. Cependant, pour laclart de cet expos rcapitulatif, on les aclasss en paragraphes auxquels on adonn un intitul qui en rsume le contenu.
Laffaire du Mzab : ce quelle a rvlLe Mzab sest plus dune fois enflamm
entre 2014 et 2015. Il y a eu des morts, desblesss, et des saccages de biens. On a putre, grce aux TIC, largement utiliss enAlgrie, les tmoins choqus, de mouve-
ments de foules semblables despogroms, suivis de charges policires sou-tenues par des militaires de la gendarme-rie. De hautes personnalits de lEtat ontd se rendre sur les lieux pour la nimefois, afin de tenter de calmer la situation. Lefait est que la mdiation par les autoritslocales na pas fonctionn. Ni les dputsde la wilaya, toutes obdiences politiquesconfondues, ni les prsidents dAPC, ni lesconseillers municipaux des communes
concernes, ni les lus de lAPW de Ghar-daa et moins encore les reprsentantslocaux des partis politiques de la majoritcomme de lopposition, ni du reste la soci-t civile rduite dans cette rgion une poi-gne de vieux religieux et danciens chefsde clans, ne sont alls au-devant des mani-festants et protestataires pour couterleurs dolances, parlementer avec eux ettenter de ramener le calme. Une question
se pose : sils avaient tent de le faire, queleur serait-il arriv ? Je ne le sais pas. Parcontre, je sais que la dfaillance et la
carence des lus nationaux et locaux ontencore une fois clat au grand jour, mon-trant dune manire vidente la faiblessede la reprsentativit de nos lus tantnationaux que locaux en mme temps quele grave dficit dmocratique dont souffrentnos assembles lues.
Au Mzab comme ailleurs, un dangereux
foss sest creus entre les lus et les lec-teurs, entre les citoyens et les autorits.Quand quil ny a pas de dialogue entrelEtat et ses citoyens, la porte est grandeouverte aux conflits et aux confrontations.
Quand le secrtaire gnral
du FLN passe aux aveuxEn haut lieu, on commence se rendre
compte de cette dangereuse ralit, long-temps dissimule, puisque le secrtairegnral du FLN a rcemment dclar,devant les cadres et militants de son parti
runis Annaba et Oran, que, selon lapresse, lpoque des fraudes lectorales,des quotas et de la chkara tait dsormaisrvolue ! Quelques jours plus tard, leministre de la Justice intervenait son touren brandissant la menace des poursuitespnales avec la clef des condamnationssvres contre quiconque lavenir fraude-rait ou tenterait de frauder aux lections.Que Dieu soit lou ! Nous allons peut-tre,un jour, assister des lections rellement
saines et honntes et mesurer le poidslectoral des partis politiques et de ceuxqui aspirent nous gouverner. Le frre SiAmar, bien quil soit depuis longtemps bro-card pour avoir t, une certaine prio-de de sa vie, cantor atque saltator,comme a crit Sutone propos de lem-pereur Caligula, est un homme puissant etinfluent. Aussi, peu nous importe sonancien mtier. Un dicton naffirme-t-il pas
quil ny a pas de sot mtier. Dailleurs,Ronald Reagan a dabord t un acteurde cinma de second plan, fade et pitrecomdien, dit Wikipedia, avant daccder la haute charge de prsident des Etats-Unis.
Rcemment encore, la presse interna-tionale a rapport que les lecteurs dunpays dont je nai pas retenu le nom ontchoisi de voter pour un humoriste-comiquede prfrence son concurrent, un politi-
cien rput chevronn. Il arrive donc que ladmocratie grimace parfois. Pour nous, cequi importe cest que le secrtaire gnraldu FLN a publiquement reconnu que toutesles lections antrieures, quelles fussentnationales ou locales, taient entaches defraudes, de falsifications et de corruption !Cela est trs courageux de la part de cechef de parti qui est toujours proche dupouvoir au point de se confondre avec lui,
sauf peut-tre durant une courte priodequon situe entre 1991 et 1992. Dans leSaint Coran, il est dit au verset 26 du cha-
pitre 12 de Joseph : Wa chahada chahi-doun min ahliha... Le tmoignage du frreSi Amar fait donc foi, s qualits demembre influent du systme. Mais ce fai-sant, lintress a du mme coup discrditpubliquement et dlgitim officiellementtous les lus, y compris ceux de son parti !Cela par contre nest pas sans risque pour
tous les lus actuels et, par ricochet, pourlui-mme. On retiendra galement car ilfaut rendre Csar ce qui appartient Csar que le frre Si Amar a, en moinsde trois ans, compltement rform etmme radicalement transform ce vieuxparti politique, tant au plan humain questructurel et idologique, tout en larrimantau pouvoir, de la manire la plus serreque possible. Cest quasiment au retour du
parti unique que lon assiste, avec cepen-
dant lannonce que les prochains scrutinsseront dmocratiques, sincres et hon-ntes, ce qui, il faut bien ladmettre, estassez paradoxal ! A moins quil ne sagissel que dune faon habile, subtile et doucede faire croire que les choses vont changeralors quon ne touche pas lessentiel. Cequi nest pas sans rappeler la profonderplique du roman (1958) intitul Le gu-pard de Tomasini de Lampedusa, adapt
au cinma (1963) par Visconti : Si on veutque tout reste tel quel, il faut tout changer.Do laccueil plutt rserv, voire dubitatif
ou carrment suspicieux fait aux affirma-tions du frre Si Amar par les partis de lop-position et certaines personnalits etautres observateurs politiques. Conciden-ce notable, le prsident de la Rpublique a
promis dans ses derniers vux adresss la nation loccasion de la commmorationdu 1er Novembre, qu lavenir tous lesscrutins seront dmocratiques, propres ethonntes. De ce point de vue, on peut affir-mer que le frre Si Amar est parvenu clipser la plupart de ses illustres prd-cesseurs.
Il faut dpassionner laffaire du MzabLautre fait rvl par les vnements du
Mzab, cest que, contrairement la vulgateofficielle, les confrontations qui ont eu lieucette anne avaient un caractre commu-nautaire prononc. Le nier, cest pratiquerla politique de lautruche, cest--direcacher la ralit et la vrit, pour fuir sesresponsabilits. Trs nettement en effet, lesconfrontations ont oppos deux groupeshumains diffrents par leur origine eth-nique, leurs langues vernaculaires respec-tives, et le madhabadopt et observ par
les individus formant ces deux groupes. Nulne peut nier que les Chamba sont dorigi-ne arabe et de madhabmalkite, tandis queles Mozabites sont dorigine berbre et de
madhabibadite. Ceci rappel, il importe desouligner : primo que les Mozabites et lesChamba sont de nationalit algrienne ;
secundo, quils sont les uns et les autresarabophones, tant observ que les Moza-bites parlent aussi une varit de tamazight; tertio, quils sont tous de religion musul-
mane et quarto que ces deux communau-ts vivent sur un mme territoire, celui de lavalle du Mzab. Ce qui unit les Mozabiteset les Chamba est donc lvidence plussignificatif et plus fort que ce qui les diff-rencie. Cest cela la ralit quaucun gher-bal politique ou idologique ne peut dissi-muler. Si lexpression communaut moza-bite et le mot communaut continuentcependant de dranger ou gner certains,
utilisons alors pour dsigner nos compa-triotes de cette rgion le terme mozabite.Ne dit-on pas, couramment du reste : lesKabyles, les Chouia, les Touareg ? Si celadplat encore, faisons prcder cestermes par celui dAlgriens et disons : lesAlgriens mozabites, les Algriens kabyles,les Algriens chaouia, les Algriens toua-reg. Une telle formulation a le double mritede souligner ce qui fait de nous une nationune et indivisible, et de relativiser ce qui est
susceptible de nous diffrencier ethnique-ment ou linguistiquement.
Enfin, regardons autour de nous et au-del dans le monde tout entier, et posons-nous cette question : y a-t-il un seul Etatafricain, un seul Etat arabe, un seul Etatmusulman, un seul Etat dans tout lunivers,dont la population nationale appartient une seule ethnie, o tous les individus sontde la mme race et issus dune unique
tribu, o tous ne parlent quune seule etmme langue vernaculaire, o tout le
monde a les mmes traditions et lesmmes coutumes ? Que celui qui trouve unEtat avec une population aussi eug-nique et pure veuille bien nous le signa-ler ! On est curieux de voir un peuple enti-rement et uniquement form de clones !
Explication des troubles du Mzab
et possibilits de solutionMais alors comment expliquer les crises
qui secouent sporadiquement le Mzab ?
A mon avis, linstabilit du Mzab a troiscauses ; lune est ancienne, les deux autres
sont nouvelles. La premire est dordreconomique : la valle du Mzab est un ter-
ritoire troit et dshrit du point de vue desressources naturelles. Quelque effort din-vestissement que lon y fasse, on se heur-tera toujours aux contraintes physiques etclimatiques propres cette rgion saha-rienne : les terres arables et les culturessont limites, la pluviomtrie trs faible, lesrserves deau insignifiantes et les temp-ratures leves en t et glaciales en hiverdu moins durant la nuit. La seconde est
dordre dmographique. La densit de lapopulation vivant au Mzab est forte. Do le
fait que le Mzab est une terre dmigration,pas dimmigration. Bien que je ne disposedaucune statistique dmographique relati-ve cette rgion, je pense ne pas tre loinde la ralit en disant quil y a au moins 20 25% de Mozabites vivant hors du Mzab,dans les villes du nord et des Hauts-Pla-teaux du pays. En clair, il ny a pas auMzab assez de place pour tout le monde.
On ne peut donc fixer la population mozabi-te chez elle que par la cration de nouvellesagglomrations urbaines et zones dactivi-ts agricoles et industrielles, situes dansles environs des principaux centres urbainsde la valle. Autrement dit, il faut vite pen-ser et mettre en uvre un plan damnage-ment du territoire spcifique cette rgion.Cette mission relve, tout le monde le com-prend aisment, de la comptence de lEtat
et de sa responsabilit.La troisime cause de la tension sourde
et latente dans laquelle vit cette rgion estdordre religieux. Ce nest un secret pourpersonne, que le wahhabisme et le salafis-me sont en progression constante en Alg-rie o ils se cherchent partout des ennemis convertir et dfaut exterminer. Dans lesud, ils ont trouv leur ennemi idal, en loc-currence le madhabibadite ! Or, si le sala-fisme est rcent chez nous, le rite ibadite
est par contre trs ancien. La prsence iba-dite en Algrie remonte au moins 12sicles et de mmoire dAlgrien, lAlgriena pas connu de guerre de religion entremusulmans ni au Mzab ni dans aucuneautre rgion du pays.
Les ibadites nont jamais, que je sache,
voulu convertir les malkites leur rite etinversement. Mais aujourdhui, une sorte deguerre civile et religieuse la fois est nos
portes, car certains irresponsables, au lieude rappeler aux fidles la parole de Dieuqui est toute empreinte de tolrance, desagesse et de pondration et dessayer derpandre au sein des populations lensei-gnement du Prophte (AAWSS), passentleur temps diviser les Algriens, en voci-frant dans les mosques, en lanant desanathmes, et en incitant les croyants striper les uns les autres.
Par Zineddine Sekfali
ALGRIE : FAITS ET VNEMENTS MARQUANTS DE 2014-2015
Essai rcapitulatif
7/24/2019 Journal Le Soir d Algerie 07.11.2015
9/20
Le Soir
dAlgrie Contribution Vend. 6 - Sam. 7 novembre 2015 - PAGE9Ces individus au comportement si
trange sont convaincus dtre investisdune mission divine qui consisterait faire
passer de vie trpas le plus de compa-triotes possible. L aussi, il est clair quil ne
dpend que de lEtat pour que cesse cettegrave drive religieuse qui empoisonne la
vie des Algriens, au Mzab comme dans lereste du pays.
Les troubles dIn Salah.
Pouvait-on les viter ?La ville dIn Salah et ses environs imm-
diats ont connu pendant quelques semainesune certaine effervescence, une partie de lapopulation ayant exprim son opposition auprojet caress par le pouvoir de lancer crise conomique oblige le forage et lex-ploitation du gaz de schiste, dans cettergion prcisment. Or, en Algrie, on a,semble-t-il, pris lhabitude de ne pas sollici-ter lavis du citoyen pour les affaires qui le
concernent et le touchent directement. Seprtendant omnisciente, omnipotente etseule gardienne de lintrt gnral, ladmi-nistration ne veut ni dialoguer ni dbattreavec les citoyens. Elle cherche imposer
son point de vue et dcider de tout, unila-tralement. Les populations devront obir,et sil y a des rcalcitrants, ils serontcontraints se soumettre, coups dematraque. Notons au passage que lors-quun simple citoyen dsire ouvrir un com-merce ou une quelconque unit de serviceou de production, ladministration soumet laralisation de son projet une enqute decommodo et incommodo qui a pour objet
de vrifier si ledit projet ne comporte ni dan-ger intrinsque ni nuisance pour le voisina-ge. Par contre ladministration se dispensede cette enqute, quand elle initie un projetalors quelle a pleinement conscience de sadangerosit pour lhomme et de ses nui-sances pour le milieu ambiant ! A loccasiondu projet de gaz de schiste dIn Salah, les
Algriens se sont une fois de plus mis sin-vectiver, se divisant en deux campsfarouches, les pro et les anti-gaz de schiste.Do des sit-in, des marches, des bande-roles, des interventions virulentes dans lapresse, du dsordre et des troubles, desdplacements de responsables centraux dehaut niveau In Salah et lenvoi, sur les
lieux, de renforts en policiers et en gen-darmes. Or, la rgion dIn Salah, ce nest unsecret pour personne, est trs sensible :nos frontires avec la Libye et le Mali res-tent poreuses, puisque des personnes sus-pectes ainsi que des armes dangereuses etdes munitions y sont souvent interceptespar lANP et la gendarmerie. La contreban-de et le trafic de stupfiants y sont gale-ment florissants si lon en croit la presse.Dans ces conditions, il est craindre que le
moindre incident chappant au contrle nerisque dtre ltincelle qui provoquera legrand incendie redout. En tout tat decause, on aurait pu viter toute lagitationbrouillonne qui a saisi durant plusieurs
semaines In Salah, paisible localit de lex-trme Sud, si au niveau central, on staitdonn la peine et pris le temps dinformer lapopulation locale de ce que lon projetait defaire, dexpliquer les avantages financiers,conomiques et sociaux attendus de ce pro-jet industriel, dexposer les mesures de pr-vention des risques prvues pour la protec-tion de la sant des habitants et pour lascurit des personnes, et enfin annoncerce qui sera ralis pour la prservation delenvironnement. Malheureusement, cegenre de dmarches ne semble pas encore
faire partie de la culture de nos politiciens etde nos administrateurs. Dans le cas de les-pce, il est clair que linformation et la com-
munication en direction des populationsindignes ne figurent pas non plus dans lafeuille de route des cadres gestionnaires encharge de la ralisation de projets cono-miques et industriels lourds. A In Salah, cescadres sapprtaient dbarquer sur le site,en compagnie probablement dingnieurs etde techniciens trangers, pour mettre enmarche leurs machines, leurs foreuses,pompes et pipelines, et pour le reste dutemps, senfermer dans une base-vie
entoure de barbels. Peut-tre pensaient-ils, aprs-coup, faire un peu de social enrecrutant sur place quelques agents de ser-vice, des femmes de mnage et des
hommes de peine ! Le reste de la main-duvre spcialise, ils continueront commedhabitude la faire venir du nord du pays.
La grande marche des policiers
2015 a galement vu se produirequelque chose dinou : une grande marchede protestation des policiers. Ceux-ci
taient, semble-t-il, plus dune centaine enuniforme mais fort heureusement sansarmes, marcher en rangs serrs, de leurcaserne du Hamiz vers la capitale. Le ciel
ce jour-l tait gris, bas et pluvieux : un tris-te temps de circonstance ! Les Algrois, quivaquaient ce matin-l leurs occupations,carquillaient leurs yeux surpris par la pr-sence, aussi massive et rsolue, de poli-
ciers en tenue, en train de manifester. Cestle monde lenvers ! Lvnement est eneffet sans prcdent connu dans lhistoirede notre pays. Il navait surtout rien de ras-surant. Les policiers ont effectu un court
sit-in devant le Palais du gouvernement, o
se trouvent les siges de deux institutionsimportantes, en loccurrence le Premierministre et le ministre de lIntrieur.
Ils ont demand, semble-t-il, rencon-trer un membre du gouvernement puis, leurrequte ayant t ignore, ils ont dcid dese rendre la prsidence de la Rpublique,dans le quartier dEl-Mouradia.
Un solide cordon de soldats lourdementarms et dploy pour protger la Prsi-dence les y attendait. L, le pire pouvait seproduire tout instant, ntait cependant lapatience, la sagesse et le pouvoir de per-
suasion dont ont alors fait montre certainsmembres de lencadrement de la policenationale. Aprs quelques heures duneincroyable tension, tout est paisiblement
rentr dans lordre. Mais une image resteradans lesprit des gens.
En effet, beaucoup noublieront jamaisle face--face qui a eu lieu ce jour-l, Alger, entre lEtat et sa police. On a attribu
lcrivain russe F. Dostoevski cetterflexion qui me parat tout fait pertinenteet que je cite de mmoire : Un pouvoir, quisappuie de faon excessive sur sa police,risque un jour par lui rendre des comptes.
Mais ce propos : que sont devenus lesinstigateurs et ventuellement les comman-ditaires de cette incroyable aventure ? Etcomment est-il possible que des colonnesde policiers marchent sur la capitale et par-
courent des kilomtres, sans tre stoppsavant datteindre la rampe Tafourah ? Quine se souvient de la marche des arouchquiont t stopps et disperss entre la rampe
Tafourah et lavenue de lALN !
Les marches des gardes communauxOn a eu galement en 2014 et 2015,
Alger ou dans dautres villes, plusieursmanifestations de gardes communaux.Bien que moins menaantes pour lordrepublic et les institutions, elles ne sont pas
moins significatives du trouble moral decette catgorie dagents de scurit qui ontparticip la lutte contre le terrorisme etcontribu au rtablissement de la paix dansnotre pays. Il eut t inconvenant, dans
cette contribution, de passer sous silenceleurs protestations et ses motivations pro-fondes. On ne peut pas oublier le rle
important jou par les gardes communauxdans la lutte contre le terrorisme, en appuiaux forces de lANP. On a gratuitement pro-
voqu leur colre et leur dpit, en laissantse pavaner, sous les objectifs des camras
de tlvision, les anciens terroristes quilsont combattus. Il est incomprhensiblepour les gardes communaux et beaucoupdautres citoyens quun ancien mir qui a
publiquement reconnu avoir commis unhomicide volontaire sur un jeune militaireait t reu, fut-ce seulement en tant querepenti, la prsidence de la Rpubliqueet film dans un bureau cossu, sous les ors
et les lambris de la Rpublique. On se sou-vient encore dAli Benhadj vtu dun treillismilitaire, reu par le chef de ltat-major de
lANP, il y a quelques annes : on sait com-ment les vnements avaient ensuite vo-lu. Le rcent remake de cette improbableentrevue, avec comme protagonistes cettefois-ci lex-mir de lAIS et le directeur de
cabinet du prsident de la Rpublique, estune nouvelle erreur dapprciation de lasituation ou peut-tre une faute politique.Les dclarations trs hostiles rcemment
faites par cet ex-mir de lex-AIS le prou-vent amplement, mme si lintress, serendant compte de la gravit de ses pro-pos, a dcid de lui-mme ou sur une pres-sante intervention de ses amis ou
conseillers de faire amende honorable.
Laffaire du DRS, ses dveloppements
et retombes2015 restera aussi, quoiquil advienne
par la suite, lanne o le service de scu-rit le plus puissant, le plus secret et leplus redout de lAlgrie, en loccurrence le
DRS, a vu son organisation gnrale etses ramifications, dans les structures delEtat et dans la socit, tales au grandjour puis profondment chamboules parune srie de mesures dautorit comme les
suppressions de services, les transferts detutelle, les mutations et les mises laretraite dofficiers occupant des fonctionsimportantes. En vrit, ctait comme si unpuissant cyclone tropical avait subitement
travers et ravag ce dpartement du MDNqui a toujours dpendu, selon un tmoin depremire main totalement fiable, en loccur-rence un ancien ministre de la Dfense et
ancien membre du Haut-Conseil dEtat,plus de la prsidence de la Rpublique quedu ministre de la Dfense nationale. Deplus, on a vu plusieurs gnraux et autantde colonels du DRS puis dans la foule
dautres officiers de divers corps tombertelles des quilles du jeu du mme nom.Deux fortes impressions nous restentaprs coup : la premire est que ce dpar-
tement disposait dun nombre plthoriquedofficiers gnraux et dofficiers sup-rieurs. Jignore combien peut sleverleffectif, mme thorique, des gnraux etdes colonels en fonction dans un corps
darme, une brigade ou une divisionen opration, mais je trouve particulire-ment lev celui du DRS. La seconde estque les activits de renseignement et lesactions du DRS taient pour lessentiel
axes et orientes vers le pril intrieur,la dlinquance conomique et la luttecontre la corruption, alors que la plupart deces comptences auraient d tre utile-
ment confies aux services de scuritcivils. Dans la plupart des pays en effet, onprend soin de sparer, disons pour fairesimple, les missions de scurit intrieureet les missions de scurit extrieure. Elles
sont confies des services distincts etspars, les uns relevant de larme, lesautres de lautorit civile, et cest de bonneguerre. Comme dit la sagesse populaire, ilnest jamais bon de mettre tous les ufs
dans un mme panier. Mais cela nem-pche pas des services distincts et spa-rs de cooprer entre eux et de coordon-ner leurs actions. Cest ainsi en tout cas
que cela se passe dans les Etats dmocra-tiques. Mais la surprise provoque par leprofond chamboulement opr au DRSsest mue carrment en une profondegne, quand furent rendues publiques les
arrestations de deux gnraux, puis lesdcisions mettant fin aux fonctions de deuxautres gnraux pour des raisons lies,semble-t-il, ce quil est convenu dappeler
lincident de la rsidence de Zralda, etenfin le grand mouvement qui a touch lesresponsables et les magistrats de la justicemilitaire. Ce mouvement tait intervenualors quun gnral-major venait dtre pr-
sent un tribunal militaire, que la consti-tution du btonnier des avocats dAlgerpour assurer la dfense de ce gnral avaitt rejete par ce tribunal pour des raisonsrestes inconnues, quun autre avocat se
rcusait parce que le btonnier avait tinterdit de reprsenter le gnral arrt etplac en dtention provisoire, qu un troi-sime avocat agr par le tribunal protes-
tait contre les irrgularits qui, ses yeux,entachaient la procdure et quenfin, unlieutenant de la Garde rpublicaine oupeut-tre prsidentielle, qui tait de faction
la rsidence de Zralda, tait condamn trois annes demprisonnement pouravoir tir une rafale de kalachnikov pendantson service la rsidence. Il se peut quetoutes ces concidences soient simplement
fortuites, il se peut aussi quelles ne lesoient pas et que les faits soient lis entreeux par un lien de cause effet. Un jourpeut-tre, on sera fix.
La justice, les crimes conomiques
et les affaires de corruptionOn retiendra de lanne 2015, quelle fut
celle au cours de laquelle la justice a va-cu, selon ce mot du jargon judiciaire, combien vocateur, trois affaires cono-miques et de corruption, particulirementemblmatiques du degr de pourrissementmoral atteint par la sphre conomique et
financire du pays ces dix quinze annescoules. Il sagit des affaires Khalifa,Sonatrach et autoroute Est-Ouest. Les tri-bunaux ont sig pendant plusieurs jours et
ont rendu des verdicts. Pour autant, peut-onaffirmer que justice a t rendue ? Peut-ondire que tous les criminels ont t poursui-vis et condamns ? Que les peines pronon-ces sont mrites et proportionnes aux
crimes commis ? On peut discuter long-temps sur ces thmes, car ces questionsfoncirement subjectives, on ne peut don-ner que des rponses subjectives. La ques-tion que lon devrait par contre se poser estla suivante : les sanctions prononces dansles trois affaires ci-dessus cites vont-ellesfaire diminuer les dtournements de fonds
publics et la corruption ? Car la condamna-tion pnale na pas quune fonction rtribu-tive, comme disent les criminologues et lespnalistes, cest--dire une fonction seule-ment punitive (on punit lauteur dun mal,en lui infligeant un mal). Elle a aussi unefonction dissuasive ou dintimidation.
Les criminologues et les juristes pensentque les condamnations pnales pronon-ces doivent, en mme temps quellespunissent les coupables, tre des avertis-sements et des mises en garde, pour tousceux qui seraient tents de commettre desinfractions. En somme, la rpression indivi-duelle des crimes et dlits est en principe
un moyen de prvention gnrale de ladlinquance. Jajouterais pour clore cechapitre consacr aux affaires conomiqueet de corruption juges en 2015, quunancien ministre qui avait la tutelle de Sona-trach est toujours en cavale, comme unvulgaire bandit. Curieusement, il nest pas,croit-on savoir, poursuivi par la justice alg-rienne. Mais il est lobjet de poursuites
pnales, en mme temps quun goldenboy dorigine algrienne, dans un dossierde corruption ouvert par la justice milanai-se. Cette affaire sera juge, dit-on, vers lafin de cette anne.
ConclusionLe cours de lactualit de 2014-2015 est
donc jalonn de faits et vnements quidemble se posent en points de repreincontournables, en balises videntes.Cest le rle du chroniqueur et de lobserva-teur de les noter chaud, ds quils sur-viennent, de les rpertorier scrupuleuse-ment pour en permettre un examen ult-rieur approfondi et une analyse objectivepar dautres personnes, notamment par les
historiens. Cest bien en effet lorsque des
faits importants et vnements cruciauxsurviennent que se ralisent des rupturesradicales, que se produisent des mutationsprofondes, quapparaissent des tendancesnouvelles et que souvrent dautres pers-pectives. Il est par ailleurs, de la plus hauteimportance, quand au terme dun long et
difficile parcours, on arrive un carrefourdpourvu de signalisation fiable, de savoirdans quelle voie il est prfrable de senga-ger, afin de sviter un surplus de peines etde dceptions : cela vaut pour les peuplescomme pour les individus.
Z. S.
7/24/2019 Journal Le Soir d Algerie 07.11.2015
10/20
Le Soir
dAlgrie Culture Vend. 6 - Sam.7 novembre 2015 - PAGE10lesoirculture@lesoirdalgerie.com
Ceux qui satten-
daient voir la cons-cration dun grandnom de la littraturealgrienne ont t sur-pris. Le Prix Assia Dje-bar de littrature a tdcern trois jeunesauteurs algriens.
Le jury prsid par lcrivainMerzak Bagtache a rcompensAbdelwahab Assaoui pour Sierrade muerte(la montagne des morts)dit par la Maison de la culturedEl-Oued dans la catgorie romanen langue arabe, Rachid Boukher-roub pour Tisslit N'ou Ghanim (Lapoupe de roseaux) paru aux di-tions El-Amel dans la catgorieroman en tamazight et Amine At
Hadi pour son roman en languefranai
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