L. EL LITTORAE NUMEROCENTIMES ORGANE...

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28° Année. — N° 11.483. — Sainte Berthe. LE NUMERO CENTIMES Jeudi h Juillet 1912.

LE LITTORALORGANE QUOTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES

JOURNAL POLITIQUE, LITTERAIRE ET MONDAIN DE CANNES ET DE L'ARRONDISSEMENT DE GRASSEABONNEMENTS

Cannes, Alpes-Maritimes & Basses-Alpes. Fr.Autres Départements >Etranger et Union Postale >

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Portante HOB»l l» ï , FondateurRédacteur ta C'bef i Edouard PÉQUILHAN

Administration et Rédaotion : R u e H o c h e , * 4 , CA1V1VB8 — TÉLÉPHONE S.3S

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ANNONCESla ligne

Annonces (7S col., 4«page).. O f. 2 5Annonces légales (9 col. 4' p.) O f. 2 5Annonces légales (9 col. 4 p.) O f. 2 5Annonces légales (3' page)... O I QO _ ,,. ,Avis de Décès, de Messe et de Remerciements 1 fr. la ligne

la UrneAnnonces (3' page). O i. 8OChronique locale .. 1 fr. »Echos 2 fr.

Paraissant à midi et donnant les dernières dépêches

Notre nouveau feuilletonNous commencerons prochainement

en feuilleton, une œuvre nouvelle, quiemprunte aux circonstances une ex-traordinaire actualité et que nousnous sommes empressés de reprodui-re pour nos lecteurs :

LE BROSSEUR NOIRDrame des Ténèbres d'Afrique

PAR

ARMAND DE LANKOSE

Ecrites au jour le jour cl sur place,dans les sables du Saliara commedans la brousse des bords du Niger etdu Tcbad ou dans la forêt équatoria-le du Congo par un officier de cesbataillons indigènes dont on parletant, toutes maculées pour ainsi diredu sang de héros, ces pages sont aussidramatiques par les aventures despersonnages que lumineuses pour lesmystères d'une Afrique où va peut-être se décider l'avenir du monde.

Tous se passionnent à suivre unrécit si simple, si clair que, dans lefond de son village, la plus humbledes pauvres mères le comprendra,qu'elle y aura, à distance, une visionde ces pays d3 conquête où le filsqu'elle pleure et qu'elle ne verra ja-mais plus, dort son dernier sommeil àl'ombre du drapeau de la patrie et dela civilisation.

RéginaAIX-LKS-BAINB.

rie et froide, to#ropri*t»ir«.

Hôtel- jo. ta.•allt* de 1

Bernaaconimbrtf avec txai c h u>aln. M. Uiam.coN, ICB

PARIS QUI PASSELe f)i-cenlcnaire de Rousseau. — Le

Grand-Prix. — A Sainte'Hélène. —La Joconik an grenier. — La riva-lité des services. — La, peur descoups.

Le Gouvernement a tï'lé, au Pan-théon, le lu-centenaire de Jean-.lao-ques Rousseau. Le Parlement avaitmôme voté 30.000 francs à cet effet.Pour 30.000 francs on ne peut pasavoir grand chose ! Cependant il y eutautour du Panthéon beaucoup d'a-gents de police, parce que cela necoûte rien; à l'intérieur, des musi-ques militaires les chu'urs de l'Opéra,qui ne coùtemt pas grand chose, etdeux discours dont l'un fut prononcépar M. Henri Fazy, président du Con-seil d'Etat de Genève, qui s'était faitaccompagner de son suisse, en. habitjaune et rouge, armé d'une énormehallebarde.

Le bi-centenaire de J.-J. Rousseaua donné lieu, au quartier latin, à desdisputes qui ont dégénéré, en batail-les.

Dans les cafés fréquentés par lajeunesse des écoles, les tables de mar-bre, les chaises, les bocks, les carafesont valsé dans l'air pour aller s'apla-tir sur le dos des antagonistes. Il y aeu, vous le pensez de nombreux bles-sés, tant dans le camp des partisansque dans celui des adversaire?* du phi-losophe.

Se jnaJniener pour J.-J. Rousseau,ce genevois qui est mort il y a 200 ans,et qui a écrit ce fameux Contrat socialque vous n'avez peut-être pas plus luque moi, il faut vraiment que les gensaient envie de se disputer ! On dit tou-jours que les passions politiques affo-lent les individus; nous sommes bienréduits à le croire quand on voit pourquels infimes motifs elles se mettenten jeu.

* • *Le Grand-Prix s'est couru •vous un

•déluge. Et, en même temps que le cieltout le monde, en cette journée joyeu-se et mémorable, a pleuré.

Les hommes parce qu'ils perlaientleur argent, nul d'entre eux N'ayantsongé à parier sur llouli; les femmesparce qu'elles avaient sorti leurs plusbelles toilettes d'été qui se sont trou-vées perdues sans avoir pu même êtreadmirées.

Triste.... Triste !...En feuilletant des souvenirs, j 'ai lu

qu'en cette lamentable île de Sîiinte-Ilélone, où l'aigle prestigieux de Fran-ce avait été mis en cage, on organisaitdes courses.

On. y voit figurer Iludson Lowe com-me propriétaire d'uno écurie de cour-ses, ce qui est plutôt inattendu. Legouverneur de l'île encourageait ledéveloppement de la race chevaline aumilieu des mers ! I;l offrait de trèsbeaux prix aux vainqueurs, sous for-me de vaisselle plate. Ses chevauxétaient entraînés par le capitaine defrégate Rions, qui, dans les grandesoccasions, se mettait lui-même en sel-le, arrimant à ses bottes d'énormeséperons, dont a hérité certainementl'amiral suisse de la Vie Parisienne.la fameuse opérette d'Offenbach.

De loin, Napoléon assistait, paraît-il, à ces épreuves sportives et il auto-risait parfois certains de ses officiersà y prendre part.

Eu voyant courir les quelques che-vaux de Sainte-Hélène, songeait-il, leCésar déchu, aux terribles chargesqu'il avait commandées, à ces galopa-des effrénées vers la mort qui fau-chaient,, comme des blés mûrs, sesvaillants cavaliers ?

• • »La nouvelle est extraordinaire,

quasi fantastique !... Il serait possiblequ'on n'ait pas volé la Juconde. Le dé-part de la souriante Mona-Lisa dupail'ais du Louvre serait tout simple-ment une farce, une affreuse et néfas-!e farce dr l'onel ionnaires il: musées,qui, par haine et rivalité réciproques,se seraient joués ce mauvais tour. Lecélèbre tableau serait caché dans uncoin, au fondi d'une soupente, atten-dant des jours meilleurs.

La police a, dit-on étudié celte pis-te, niais elle l'aurait trouvée si redou-table et si propre à soulever des scan-dales, qu'elle n'aurait .pas osé insis-ter.

Je vous donne ce potin pour ce qu'ilvaut, mais quand on enunaîl quelquepeu l'administration que l'Europenous envie, !a chose ne parai! [tas ab-solumen! invraisemblable.

Nos divers services passent leurtemps à se faire des blagues et ce,dans le but de se mettre mutuellementeu étal d'infériorité. La police es! auplus mal avec le personnel judiciaire.Toutes les Directions de Ministères sejalousent {'iilrc elles; le haut person-nel civil et le haut i>ersonnel militairese mangeraient à la croque-au-sel s'ilsosaient, etc., etc.

Ceci établi, et les divers services duLouvre bouleversés à seubait, il se-rait liés possible que dans un tempsindéterminé on retrouvât Mona Lisadonnant sous un épais tapis de pous-sière à l'ombre d'un vieux plâtre.

* * m

Gentille petite histoire.Il y avait une fois deux petits jeu-

nes gens, ils atteignaient tout jus-te leurs seize printemps, qui trou-vaient beaucoup plus amusant, cela seconçoit sans difficulté, d'aller se pro-mener plutôt que de se rendre à leurtravail. Malheureusement, cl mes lec-teurs le comprendront aussi facile-ment, leur patron ne parlagcuil pasleur manière de voir et, MIIIS larder,il los .pria de rester chez eux.

A Iti ans on ne réfléchit pas lieau-coup. Nos deux héros furent at'erriss.Ils avaient bien pensé à s'amuser, ilsn'avaient jamais entrevu qu'on, pou-vait les congédier-. Ils se regardèrent,consternés : — « Que va dire papa ?...Que va dire maman ?... lorsqu'on neva ipas rapporter la pave, samedi pro-chain ? »

Ils cherchèrent de droite et de gau-che s'ils ne trouvaient pas d'ouvra-ge, «nais n'ayant pu se faire embau-cher, pour ne pas recevoir la correc-tion paternelle ou la paire de giflesmaternelle si bien, méritées, ils s'avi-sèrent d'un moyen radical, pour seprocurer l'argent qui ferait croire àleurs braves parents qu'ils avaienttravaillé toute la semaine : ils tentè-rent, en plein jour, d'assassiner deuxvieilles femmes.

Le crime de ces presque gosses esteffrayant d'inconscience et de naïveté.L'instruction étant obligatoire depuisquarante ans, on se demande quellesleçons de morale on donne aux jeunescerveaux pour qu'ils arrivent à avoirà ce point le mépris de la vie des au-tres et que la crainte d'un léger châ-timent les transforme, en précoces as-sassins ?

DANIEL RICHE.

H O T E L DES P I N SL*wn-T**nii. — Aicêmtmr, — TiUfkaMt. — Uraal

J-rdla. — Service ipécUl de TOitare* poar la tara.— A proiiaiiti de l'Kflii» Kent. 1411

NOUVELLES DE PARTOUTParis.

M. le Président de la République etMme Fallières ont offert, hier soir, undîner aux membres de la mission da-noise M. Poincaré, président du Conseil,ministre des Affaires étrangères, y assis-tait.

— La mission chargée d'annoncerl'avènement au trône de Danemark duroi Christian X est arrivée à Paris, ve-nant de Londres. La mission a renduvisite, dans la matinée, à M. Poincaré ;elle a été reçue, l'après-midi, en audiencesolennelle, par M. le Président de laRépublique.

— Le Khédive actuellement à Paris,a rendu visite à M. Poincaré, présidentdu Conseil.

— La Chambre s'est occupée, dans saséance du matin, du projet de loi ten-dant à autoriser le Gouvernement del'Indo-Chine à contracter un emprunt ;dans celle de l'après-midi, de la réformeélectorale.

— En vue d'étudier le programme degrands travaux publics (Navigation flu-viale, routes, chemins de 1er) dont M.Jean Dupuy a pris l'initiative, un groupede l'Outillage national vient de se consti-tuer à la Chambre et a élu, comme pré-sident, M. François Deloncle, députédes Basses-Alpes.

— Le bruit court dans les couloirs duSénat que M. Camille Pelletan seraitdangereusement malade. L'ancien minis-tre de la Marine aurait été atteint d'uneattaque d'hémiplégie.

— Aujourd'hui jeudi, aura Heu à laSorbonne, à 8 h. 3o, une fête en Thon-neur de Léonard de Vinci, organiséepar la Ligue franco-italienne.

Cette fête, sera présidée par M. Poin-caré, président du Conseil, assisté deMM. Tittoni, ambassadeur d'Italie, etMillerand, ministre de la Guerre.

Départements.Toulon.— Les plaques de cuirasse dé-

barquées des tourelles de 19 et 3o qmdu « Liberté » ainsi que celles quipourront être débarquées ultérieurementseront utilisées à des expériences de tirqui seront entreprises par la commissionde Gâvres, Les plaques en question se-ront transportées à Lorîent par destransports du Littoral

Marseille.— Le conflit s'aggrave. Lesdockers viennent, en effet, de se mettreen grève, non seulement par solidaritéavec les inscrits, mais aussi pour sou-mettre à leurs entrepreneurs de nouvellesrevendications.

Vichy.— Un tableau de Ziem repré-teniant une vue de Venise auait été déro-bé, il y a deux jours, chez M. Lintilhac,neveu du sénateur, expert et marchandde tableaux. L'individu soupçonné de cevoletait remployé de M. Lintilhac. Cessoupçons étaient justifiés par une indis-crétion commise par un complice chez

lequel le tableau fut retrouvé. Trois in-dividu-; sont écroués : le Parquet pour-suit actuellement son enquête.

%eims.— Un terrible accident s'estproduit au camp de Chalons. L'élèvepilote Pecker se livrait à des essais surun monoplan lorsque pour une cause in-connue, il vint s'écraser sur le sol. Danssa chute, il reçut des blessures très gra-ves au bas-ventre et aux jambes : il suc-comba une demi-heure après l'accident.

Bordeaux.— Le tribunal maritime acondamné hier, pour désertion, troismatelots du steamer « Corneille » ; deux àsept jours de prison sans sursis, le troi-sième à la même peine avec sursis, et unmatelot du steamer «Fournel» à septjours de prison sans sursis.

Fe\,~- Des proclamations ont été lueschez les Ait Yous»i et les Béni M'Guilpour les inviter à marcher avec septjours de vivres contre El Hadjed. SidiRaho et les Béni M'Tir dissidents sejoindraient à eux ; un gros rassemble-ment se trouverait à Ifran.

Etranger.Rome. — Un combat a eu lieu autour

de Benghasi, que les Turco-Arabes ontvoulu reprendre à l'Italie. L'ennemi s'estenfui en pleine déroute et la position aété renforcée.

Londres.— L'enquête sur la catastro-phe du « Titanic » est close. Le prési-dent rendra son jugement le plutôt pos-sible.

Berlin.— Selon le « Journal de Ber-lin », le prince Adalbert de F'russe, filsde l'empereur Guillaume, serait fiancéavec la grande-duchesse Olga, tille aînéedu tsar.

— Dans les milieux officiels allemandson affirme à nouveau que l'arrestationdu capitaine Kostewitch ne fut pas dé-cidée sans de sérieuses prescriptions deculpabilité. D'autre part, dans les mi-lieux diplomatiques russes,on paraît s'ac-coinoder du point de vue allemand quiveut que l'enquête suive son cours nor-mal.

Esseit.— Une grave explosion s'estproduite dans la mine Gustave.Un hom-me a été tué, deux autres grièvementblessés et quatre légèrement.

Vienne.— Dans les cercles politiques,l'entrevue du tsar et de l'empereur Guil-laume est envisagé très favorablement.On y envisage l'heureux effet que pour-ra avoir, sur les relations austro-russes,la cordialité des relations entre l'Alle-magne et la Russie.

St-Pétersbourg.—Ltî Conseil de l'em-pire a repoussé le projet de loi sur l'ex-tension de l'activité de l'industrie su-crière.

— L'amiral Doubassof est mort mardi.

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ÉCHOSNos HÔTES AU DEHORS.

Mme J. Charpentier, qui passe tou-tes les saisons à Cannes, fait sa cureannuelle à la Baule.

* * *•M .G. Loiseau, notre hôte (le Ions

les hivers, est en villégiature à Trou-villle.

* * *M. A. Pinard et sa famille qui vien-

nent tous les hivers à Cannes, sontinstallés, pour l'été, eji leur châteaude Fromont, ù Ris-Orangis.

* • *Mme Laîné-Condé, notre hôte, est

en villégiature nu Val-de-la-Maye.« * •

M. Marcel Bigot passe quelques se-maine* à Saint-Gaultier.

Le vicomte et la vicomtesse de Cu-rel viennent d'arriver à La Ferté-Im-bault.

« * *Le marquis et la marquise de La-

briffe, nos hôtes de la villa des Pins,

route de Fréjus, sont en villégiature àGamlhais.

* * •La vicomtesse de Monehy, notre

hôte, vient de rentrer à Paris.* * *

•M. G. Dunid passe l'été à Lepar-ges.

» * *Mme A. Chagot, qui vient de quit-

ter Cannes, est installée en son châ-teau de Perron.

PROMOTION.

Nous apprenons avec le plus grand•plaisir que notre sympathique conci-toyen, M. André Laugier. lieutenant àla compagnie des sapcur.s-pmiijjiers deCannes, vient d'être .promu, par dé-cret paru, hier, an Journal Officiel,au grade de lieutenant de réserve etmaintenu avec ce grade au bataillondu l i t ' régiment d'infanterie, groupedes bataillons de forteresse de Nice.

Toutes nos félicitations à notre ami,M. Laugier, pour l'avancement si mé-rité doul il vient d'être l'objet.

DE MONACO-MONTE-CARLOAujourd'hui. Jeudi i Juillet.Ferrasses iiu Casino. Concerts à

grand orchestre. A 'i heures .1. L'Etudiant pauvre, ouverture,

Mi.Hocker; 2. Valse des Blondies, Can-ne; 3. Menuet vif, Peierné; 4. Faust,fantaisie, Gounod; 5. Isabelle, ouver-ture, Suppé; fi. Prélude d'Akla, Verdi;7. Dernù'r Amour, Tzardas, Gung'l; 8.A Sk/mirimi, jnarelie, Popy.

A !) heures du soir :I. Le Sauge d'un'? \m<l d'Eté, ou-

verture, A. Thomas; 2. Télégramme,val.se, Slrau.s.s; ;]. Mé/<,illr futur trom-bone, par l'auteur, liose; i. Manon,fantaisie, Massenet ; .V Miiiilanu. ou-verture. Walluce; IJ. >>«/,•,,•„„• ,/,• ll,,p-siil, ichaikowski; 7. Danse lkmqivi-•i'\ Itraluus; 8. Marche du Sacre duPïïip/tf'lc, Meyerbeer.

Tous les jours : Concert au Kiosquedes Terrasses. L'après-midi, de 4 b. à5 h. i ; le soir, de 9 h. à 10 h. \.

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Le Bey de Tunis à Paris

Le bey de Tunis, rendant au prési-det Fallières la visite que celui-ci avaitl'aile l'année dernière, arrivera ù Pa-ris, le ii juillet et sera notre hôte pen-daiil quatre jours. Son Altesse assis-tera à la revue du t i juillet. Dans l'a-près-midi, le Président de la Républi-que donnera, en son honneur, unegrande « garden-party » dans les jar-dins du Palais de l'Elysée. Un créditde vingt-cinq mille francs - - bien mai-gre esl demandé au Parlement pourfaire face aux frais de déplacement etde .séjour en France, de Son Altesse.

Sidi-\lnh.'iMiineil on Xasser, bey deTunisie, e-l i:i le 11 juillet 1855.' Il asuccédé, le \2 niai 1900, à son cousinSidi-Mohammed el Hadi, mort le 11mai 1000.

Après la visite de la reine de Hollan-de et celle du bey de Tunis, Paris n'at-tend plus la visite d'aucun souverainétranger jusqu'à la lin île l'année cou-rante. Il est 1res probable, cependantque le <• pln.s Parisien des souverainsétrangers «. le roi (.eorges de Grèce,après sa cure annuelle à Aix-los-Ilainsviendra jasser quelques jours à Paris,ainsi qu'il a l'habilude de le faire tousle ans. Sa Majesté est attendue dansla célèbre ville d'eaux savoisiennedans les derniers jours du mois dejuillet.

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