La consommation de médicaments en Algérie

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S336 Congrès International ADELF-SFSP / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 61S (2013) S265–S344

Conclusion.– De telles enquêtes contribuent de manière efficace à la lutte contreles infections nosocomiales en permettant d’identifier les réservoirs potentielset de les éradiquer. Le respect de l’application des précautions standard par lepersonnel soignant reste un moyen simple et efficace.

http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.07.450

P15-27

La consommation de médicaments en AlgérieF. Ziani a, B. Brahamia b, L. Ziani a

a Université Abderrahmane Mira, Bejaia, Algérieb Université de Constantine, Algérie

Depuis quelques années et dans la plupart des pays, les dépenses de médica-ments ont enregistré une progression rapide et représentent une part de plusen plus importante des dépenses totales de santé. La consommation accrue desmédicaments ces dernières années, est due principalement au vieillissementdémographique, à la mise sur le marché et la diffusion de nouveaux médi-caments, à la transition épidémiologique et démographique, à l’élévation duniveau de vie des individus, à la multiplication d’infrastructures sanitaires et àla généralisation de la couverture sociale.En Algérie, à l’instar des autres pays, la part de la consommation de médicamentsdans les dépenses de santé est de plus en plus importante. Pour cela, la consom-mation de médicaments doit être une préoccupation majeure des organisationschargées de son financement et un élément clé de la politique du médicament,qui est une composante fondamentale d’une politique nationale de santé.Pour répondre aux besoins de cette consommation, le secteur pharmaceutiquealgérien a connu de profondes modifications dans son organisation et son fonc-tionnement. Jusqu’à la fin des années 80, l’Etat avait le monopole sur l’activitéd’importation, de distribution de gros et de production de médicament, descontraintes financières structurelles apparaissent, le pays ne peut plus payer safacture pharmaceutique. Cela a entraîné une crise des systèmes de financementde la consommation de médicaments.Dans ce contexte, le but recherché de cette réflexion est de tenter d’analyser laconsommation de médicaments en Algérie en s’intéressant à ses déterminants,à son financement, à l’évolution de sa part dans les dépenses nationales de santéainsi qu’à l’impact des mesures prises dans le cadre de la maîtrise des dépensesengendrées par cette dernière en Algérie.

http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.07.452

P16 – Système de surveillance, système d’alerte et veillesanitaire

P16-1

L’analyse de drogues : un outil de réductiondes risques pour les usagers de drogues,FranceO. André , A. Kartner , J.-F. Corty , G. PfauMédecins du Monde, Paris, France

Le contenu des drogues fait partie des préoccupations majeures des usagers.Depuis le milieu des années 2000, Médecins du Monde tente de répondre àces préoccupations grâce à la mise en place d’un dispositif global d’analyse dedrogues qui utilise dans les conditions adaptées différentes techniques d’analyse(chromatographie sur couche mince, spectrométrie de masse). Ce dispositifconstitue un outil innovant dont les consultations individuelles avant et aprèsl’analyse du produit sont basées sur l’approche pragmatique de la réduction desrisques liés l’usage de drogues. En collaboration avec le programme de Systèmenational d’identification des toxiques et substances, nous participons au systèmed’alerte et de veille sur les substances en circulation et les usages.À l’heure actuelle, quatre équipes de Médecins du Monde réalisent des analyses :à Paris et Marseille, les analyses sont réalisées en laboratoire ; à Toulouse, Mar-seille et Bayonne, les analyses sont réalisées sur le terrain dans l’espace festif. Lesprogrammes de réduction des risques de Médecins du Monde sont les seuls à pro-

poser un tel outil de réduction des risques en France. En 2011, 374 échantillonsont été collectés et analysés par Médecins du Monde et ses collaborateurs.Aujourd’hui, nous souhaitons promouvoir l’émergence de l’analyse de droguesdans les structures francaises de réduction des risques. Le processus de déve-loppement de cet outil commence par le transfert des compétences de collectedes échantillons envoyés dans un laboratoire compétent. Puis dans un deuxièmetemps, les compétences d’analyse sont transférées dans les structures de réduc-tion des risques de droit commun afin qu’un dispositif d’analyse de droguesautonome puisse fonctionner.L’objectif des trois prochaines années est de développer un réseau nationald’analyse de drogues basé sur les structures de réduction de risques existantes.

http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.07.453

P16-2

Profil épidémiologique de la morbiditéhospitalière pédiatrique dans la région deMonastir entre 2000 et 2010, TunisieA. Ben Salah , S. El Mhamdi , I. Bouanene , M.S. SoltaniService de médecine préventive et d’épidémiologie, CHU de Monastir,Monastir, Tunisie

Objectifs.– Dresser le profil épidémiologique et décrire les principales tendanceschronologiques de la morbidité hospitalière pédiatrique dans la région sanitairede Monastir.Matériels et méthodes.– Il s’agit d’une étude descriptive ayant porté surl’ensemble des hospitalisations d’âge pédiatrique (de 0 à 18 ans) entre 2000 et2010 au niveau des hôpitaux publics de la région de Monastir. Les donnéesétaient tirées du registre de la morbidité hospitalière qui est alimenté par tous lesservices de la région. Les diagnostics principaux étaient regroupés en catégoriesmajeures de diagnostics (CMD) et codés selon la 10e classification internationaledes maladies (CIM-10).Résultats.– Au cours de la période d’étude, 52 443 hospitalisations ont été enre-gistrées. L’âge moyen de ces enfants était de 7,2 ± 5,4 ans. Le sex-ratio étaitde 1,84. La moitié des admissions étaient en rapport avec 4 CMD à savoir lespathologies de l’appareil digestif, les pathologies de l’appareil respiratoire, lestraumatismes et les empoisonnements et les pathologies de l’appareil génito-urinaire. Au cours de la décennie, le taux d‘hospitalisation annuel a connuune tendance statistiquement significative vers la hausse (p < 0,001). L’étudede l’évolution des hospitalisations selon le diagnostic principal a montré unetendance significative vers la hausse de l’asthme et du diabète type 1.Conclusion.– Ces résultats montrent l’intérêt d’un système continu de sur-veillance de la morbidité hospitalière dans le suivi de l’état de santé despopulations et l’établissement des priorités sanitaires.

http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.07.454

P16-3

Recrudescence de la gale : évaluation à partirdes données de SOS Médecins et des ventesde scabicides de 2007 à 2011, Aquitaine,FranceC. Castor , B. Aldabe , F. Broucas , A. Bonizec ,P. Rolland , F. CheminCellule de l’Institut de veille sanitaire en région Aquitaine, Bordeaux, France

Introduction.– Ces dernières années, plusieurs signaux sanitaires ont suggéré unerecrudescence de la gale en Aquitaine. En 2011, une étude descriptive rétros-pective a été réalisée à partir de deux sources de données afin d’évaluer cetteaugmentation dans notre région.Méthodes.– L’évolution de la gale en Aquitaine entre 2007 et 2011 a été évaluéeà partir de l’activité des associations SOS Médecins (Bordeaux, Côte Basque,Pau) et des ventes de scabicides de deux grossistes répartiteurs de la région.Résultats.– Entre 2007 et 2011, la proportion de diagnostics de gale établis parSOS Médecins a été multipliée par 3,5 passant de 4,4 pour 10 000 visites à 15,6(p < 10–5). La tranche d’âge des « moins de 20 ans » représentait 45,0 % des cas.Sur cette période, les ventes de scabicides ont aussi régulièrement augmenté en

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