La Grande Traversée du Massif Central à VTT

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La Grande Traversée du Massif Central à VTT. C’est muni de notre guide Chamina et d’une trace GPS améliorée que nous avons entrepris cette année la grande traversée du Massif Central. . - PowerPoint PPT Presentation

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La Grande Traversée du Massif Centralà VTT

C’est muni de notre guide Chamina et d’une trace GPS améliorée que nous avons

entrepris cette année la grande traversée du Massif Central.

Le guide Chamina propose 678 km et 12129 m de dénivelé

positif, le tout répartit en 209 km de route et 469 km de chemin. N’ayant pas assez de temps

pour réaliser la traversée dans son intégralité, quelques

aménagements s’imposent …

La version bleue annule et remplace donc la version

rouge de Chamina ! Au programme,

Volvic – St Jean de Fos532 km et 10720 m de D+

en 7 jours et demi

A partir de traces trouvées sur internet, nous entreprenons une customisation de notre parcours dont l’objectif principal est de raccourcir la traversée et bien

sûr d’éviter les routes …

Nous voyagerons légers puisque Malou assurera la liaison de nos bagages et nos

repas de midi.

5 petits pignons prennent le départ de cette nouvelle aventure :Francis, Jean-Claude, Corinne, Philippe et Dom

Cette première journée débute par le parc des volcans d’Auvergne Avec des jolies pistes forestières

Quelques passages ludiques notre premier col

Et bien entendu, des volcans :

Le puy de Côme

Le puy de Dôme

Les puys de La Vache et Lassolas

Sans oublier les lacs :

Le lac Chambon

Le lac Pavin

Le lac de Montcineyre

Après avoir traversé forêts et pâturages, contourné volcans et

lacs, nous voici au terme de cette première étape, facile et roulante, à

Compains : 80 km et 1760m de D+

Une bonne truffade plus tard et après une bonne nuit de sommeil, nous partons pour notre deuxième étape, la plus longue de la semaine.

Il est 9H quand nous quittons l’hôtel des Diablaires.

Cette journée débute par un portage suivi d’un petit single en sous-bois qui va nous emmener sur le plateau du Cézalier, trait

d’union entre les monts Dore et les monts du Cantal.

Notre retour à la civilisation est marquée par

l’apparition d’une église romane avec son clocher à

peigne

Le paysage est magnifique. Nous roulons au milieu des estives et des

vaches, les salers, croisons un taureau, parfois 2 !!!

Grand moment de calme à 1400m d’altitude …

Quelques pistes et enjambements de clôtures plus tard, nous arrivons

aux portes de Saint-Flour, cité emblématique du Cantal.

Nous passons en contre bas de la cathédrale (OUF !!) et nous dirigeons vers notre hôtel situé à 3 km, l’hôtel du Bout du Monde

Bilan de cette deuxième étape : 92 km et 1726 m de D+Après avoir profité de la piscine de l’hôtel, troqué les haricots verts contre une bonne assiette de pâtes, nous allons nous coucher sans

rechigner.

C’est bien reposés que nous entamons notre troisième

journée. Nous quittons l’hôtel à 8H39 avec le brouillard.

Petit arrêt à Ruynes en Margeride où nous en profitons pour faire le plein de provisions.

Nous laissons les terrains volcaniques pour

maintenant rouler sur du granite

Une grosse côte de 7.6 km et 500 m de D+ nous

amène sur la ligne de crête d’où la vue est grandiose

Nous enchaînons avec le mont Mouchet, haut lieu de

la résistance.

Forêts, chemins roulants, sable, montées sèches … vont nous conduire au terme de cette troisième étape, la

Baraque des Bouviers.

Il est 17H15 quand nous bouclons ces 79km et 1920m de D+.

Nous retrouvons alors Gérard, Fred et Mia-Sarah.

Avec l’arrivée des renforts, nous voici donc 6 petits

pignons au départ de cette 4ème journée, sous l’œil attentif

de Mia (à la fenêtre !!!).

Le temps est menaçant, des orages sont annoncés … mais c’est motivés

que nous prenons le large pour la Lozère.

On roule tranquille, on évite la boue dont

l’arrivée coïncide avec celle de Gérard !

Cette première partie est très roulante.

Nous prenons notre billet de sortie de la Margeride via le lac

de Charpal.Le temps est avec

nous, mais plus pour longtemps …

Il est 11H30 quand nous retrouvons Malou. Il tombe

des cordes, nous décidons de rester à l’abri et de manger.

La pluie s’arrête lorsque nous repartons. Il fait chaud quand on roule, froid quand on s’arrête. Petite pause au Mont Lozère où la vue est magnifique malgré un petit

vent frais.

S’en suit un gros portage en descente qui, vous vous en doutez, nous a bien plu !!!La suite est roulante. Un petit sentier le long du Tarn, ludique pour certains, galère

pour d’autre, nous conduit au pont du Tarn, suivit d’une bonne côte avant de redescendre par le GR, technique pour certains galère pour d’autres, à notre

auberge.

Il est 18H50 quand nous arrivons à destination : 87km et 1566m de D+

Il nous reste quelques 50 km, beaucoup de dénivelé et

le temps ne nous remonte pas le moral !!!

L’étape de la veille a laissé des traces puisque c’est à 4

que nous repartons.

Francis et Gérard nous rejoindrons, mais par la

route.

Nous abordons notre plus grosse étape qui démarre

par un portage d’une bonne demi-heure !!! Qu’est ce qu’on ne ferait pas pour

éviter la route.

On enchaîne ensuite par une longue piste roulante mais

montante, pour arriver au sommet … enfin on le croyait !!

On se détend les jambes mais pas que ! Eh oui, c’est pas toujours aux

jambes qu’on a le plus mal …

Encore un petit effort … et nous y voilà !!! Ça valait le coup, non ?

Descente au col de Perpau par un single technique, puis jusqu’à Florac par une piste.

Pause casse-croûte à Florac où nous retrouvons Malou.

Nous longeons les gorges du Tarn sur quelques kms puis apercevons Gérard qui semble faire du stop et

Francis qui scrute l’horizon.

Un petit coup de téléphone nous apprendra que Gérard a sa roue libre qui fait du bruit. Rien d’alarmant, nous

reprenons notre chemin.

Petite pause au magnifique village de Castelbouc avant d’affronter la seconde

grosse difficulté du jour, le Causse Méjean.

Un portage puis une longue piste nous offre rapidement un

paysage grandiose sur les gorges du Tarn.

L’arrivée au sommet est marquée par un changement radical de

décor avec d’un côté la verdure des gorges du Tarn et de l’autre,

un désert calcaire quasi désertique, le Causse Méjean.

Chaos rocheux et silence apaisant vont nous

accompagner jusqu’au bout de cette étape.

Il est 18H quand nous arrivons après 73km et 1920m de D+. Nous nettoyons les vélos et

profitons de ce lieu exceptionnel (bien qu’on n’ait pas de réseau !!!) en attendant Gérard et Francis qui

arriveront 1H plus tard.

La fatigue est là, la promiscuité aussi (ben oui, à 25 euros la demi-pension !!!) mais la bonne humeur

de Fred prend le dessus. Allez, séquence portraits !!!

Malgré les barres céréales, pipettes en tous genres, gels à effets plus ou moins rapides, boissons de l’effort, boissons de récup, huiles de

massage … OUI OUI on a tout essayé !!!, l’étape de la veille a laissé des traces. Nous ne serons que 4 à partir en vtt.

On quitte la ferme de l’hom pour s’attaquer dès le départ à notre première difficulté, le mont Aigoual, au

cœur du parc national des Cévennes. Malgré les 2200 mm d’eau qui tombent chaque

année sur le mont Aigoual (2 fois plus qu’à Pau), c’est sous un soleil de plomb qu’on atteindra le point culminant à 1560m avec un portage d’entrée de jeu

pour nous donner la tonalité de la journée !!

Mais encore une fois, nos efforts sont récompensés …

On descend ensuite par une piste avant de remonter par

une piste qui va nous emmener à un magnifique mais très

engagé single descendant vers les gorges de la Dourbies.

Après une belle acrobatie de Philippe qui lui vaut une entorse du pouce, nous

nous attaquons à la montagne du Lingas par le GR 66, un raccourci qui

s’est traduit par un gros portage !!!

Nous laissons le mont Guiral derrière nous et suivons une piste qui va nous conduire de

nouveau sur un causse.

Il est 19H quand nous arrivons à notre gîte situé au cœur de la cité de La Couvertoirade.

L’absence de marquage nous oblige à rester prudents !!!

Nous terminons cette 6ème journée autour d’une bonne bière avec 88 km et 1966m de D+ dans les pattes.

Dernier jour, nous quittons la Couvertoirade à 8H30. Nous faisons

alors notre entrée dans le Larzac, causse qui nous offre un parcours

roulant sous un beau soleil.

Petite pause au bord d’une lavogne, bassin de récupération d’eau pour les moutons, avant d’attaquer l’ultime portage qui nous amène au mont saint Baudille, avec une

superbe vue sur notre dernier single fait de pierres calcaires mouvantes !!! Si si je vous

assure, ça bougeait !!!

Puis 47 km et 740 m de dénivelé plus tard nous arrivons au terme de cette dernière étape, à Saint Jean de Fos où une toute petite entrecôte-frites nous attend !!!

Il est 12H45 quand on termine ce périple de 545 Km et 11600 m de dénivelés positifs en 61H30 dont 14H ont été consacrées à regarder le paysage.

Un petit bilan pour finir

Côté mécanique : RIEN.

Côté physique : Une entorse du pouce pour Philippe 33 % de perte d’effectif

Côté gamelle : un soleil pour Philippe et 2 pour Jean-Claude malgré son fidèle compagnon, le power balance, qui ne quitte désormais plus son poignet.

Côté balance : quelques kg en moins malgré les nombreux fromages dégustés.

Côté paysage : grandiose

Voilà, pour résumer :

La modification de la trace initiale a rendu cette traversée très exigeante sur le point physique, dû aux quelques portages et à l’absence de route qui permet parfois de récupérer.

Une traversée magnifique tant au niveau de la variété des paysages que des terrains. Chaque effort a été récompensé par un paysage somptueux, et des sentiers ludiques et parfois techniques. Un vrai régal !!!

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