L'art européen du XIXe siècle

LE

ROMANTISME

(1790-1870)

Mouvement qui a succédé au grand élan littéraire romantique de la fin du XVIIIe siècle en Europe du Nord et qui s'est développé dans toute l'Europe et aux États-Unis jusque dans les années 1850.

•Communion avec la nature dans ce qu'elle a de sauvage et de mystérieux: Développement de la peinture de paysages.

•Plongée dans l'inconscient et goût pour l'irrationnel.

•Refus de toute visée moralisante.

•Intérêt porté à l'époque médiévale ou aux scénarios éxotiques.

•Si l'art classique ou néoclassique privilégie la clarté de l'expression et la retenue des émotions, l'art romantique cherche de façon caractéristique à exprimer des sentiments intenses: mystiques, sentimentales ou passionales.

Antonio María Esquivel-Niños jugando con un carnero

Pérez Villaamil

La lavativaEugenio Lucas Velázquez

Federico de Madrazo

José Casado del Alisal

Leonardo Alenza

LE RÉALISME

1870-1900

Mouvement qui se constitue entre 1850 et 1870.

•Le premier réalisme est intriduit par le développement du paysage avec les peintres de l'école de Barbizon (Théodore Rousseau, Dupré, Corot)

•Très en rapport avec les bouleversements idéologiques, sociopolitiques et scientifiques de la seconde moitié du XIXe siècle le réalisme en vient à s'intéresser directement à ce que les sens perçoivent, décrète que tout événement, objet, être, chose ou action sont dignes d'être des sujets picturaux ou littéraires, et qu'ils doivent être rendus de manière véridique.

•Le réalisme a aussi un discours de critique des conditions sociales.

• Les thèmes du réalisme sont des scènes de la vie des gens de toute condition, de la campagne ou citadins, ainsi que des paysages de la campagne ou de la ville le terme

Jean-Baptiste Corot, Gustave Courbet, Honoré Daumier, Jean-François Millet

"Rue Transnonain", écho à un dramatique épisode de l'année 1834. En répression d'une émeute, la troupe déboule, une nuit d'avril, dans un immeuble parisien, massacrant ses occupants innocents. Le dessin, qui montre le cadavre d'un père écrasant son propre fils, la tête éclatée, entraîne la saisie de tous les journaux.

La Torre de las Damas en la Alhambra de GranadaMartín Rico Ortega (1833-1908)

Doña Juana la Loca, Francisco Pradilla y Ortiz

Un barco naufragado, Carlos de Haes