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Journal Interne de la section SUD Michelin Roanne novembre/décembre 2016 n° 136
Le Cromagnon CPPAP en cours. Directeur de publication : M. Lorton
imprimé par nos soins
SUD SIGNE L’ACCORD SUR L’INTERESSEMENT GROUPE (en remplacement de la participation)
La Direction Michelin a convoqué les organisations syndicales
au mois de septembre pour partager le constat négatif des
deux dernières années sur la faible redistribution de la Par-
ticipation Dérogatoire (Participation aux bénéfices). En ef-
fet, nous n’avons plus que les miettes d’un gâteau qui se ré-
duit année après année.
Depuis sa mise en place en 2012 avec plus de 30 M€, nous
sommes passés à 16.6 M€ en 2016 après une année à 9.5 M€
en 2015.
DIAGNOSTIC MICHELIN :
La règlementation fiscale a évolué et nous contraint, si on
veut faire évoluer à la hausse cette redistribution des pro-
fits, à remplacer la participation par un accord d’intéresse-
ment Groupe.
Accord pour une durée de trois ans.
Formule de calcul nécessairement liée aux résultats de
l’entreprise.
Des critères objectivement mesurables, audibles
(URSSAF), non potestatifs (qui ne doivent pas être à la
main de l’entreprise), pouvant concerner plusieurs ni-
veaux : unité de travail, usine, société et qui doivent
refléter la contribution de l’entreprise.
La formule de calcul doit être aléatoire, avoir un carac-
tère variable et incertain.
Lundi 6 décembre, toutes les organisations syndicales, sauf
la CGT (en opposition à l’accord dès le début des négocia-
tions), refusent de signer l’accord en l’état et demandent de
le faire évoluer (voir courrier page 2).
Mercredi 8 décembre, Rémi de Verdhilhac (Responsable Usi-
nes France) décide de rencontrer les O. S. afin de sortir de
cette impasse.
SUD réaffirme sa principale revendication, à savoir une ré-
partition égalitaire et non proportionnelle au salaire.
Comment peut-on justifier que la redistribution de la riches-
se créée par les salariés ne soit pas équitable ?
Il faudra, aussi, que les salariés se mobilisent contre cette
injustice sociale. Les acquis sociaux ne sont pas tombés du
ciel et sont les fruits de hautes luttes.
Sommaire
Edito Accord inté-
ressement
Groupe
Les Brèves du Cromagnon
De plus, les organisations syndicales ne portent pas
la responsabilité des objectifs, et de facto, du mon-
tant de l’intéressement.
Si on veut améliorer le pouvoir d’achat des salariés,
il faut augmenter les salaires.
Les inégalités se sont creusées ces dernières années
avec des négociations salariales indignent d’une mul-
tinationale comme Michelin qui se « gave », année
après année de bénéfices records.
En conclusion :
33 % de l’intéressement Groupe sera versé de façon
égalitaire, au lieu d’une répartition à 100 % du salai-
re précédemment.
Le calcul sera effectué en 2017 sur l’exercice 2016.
Un intéressement exceptionnel sera versé aux sala-
riés sur les principes de l’intéressement Groupe
(montant versé égal à la différence entre le montant
obtenu sur l’intéressement Groupe et le montant dé-
jà versé au titre de la participation dérogatoire).
ROAC à 13.75 % au lieu de 13.5 %.
Mise en place d’un système de bonus et super bonus.
Ce système permettrait d’atteindre, sous des condi-
tions de performances excellentes, les 5 % de la
masse salariale versée aux salariés.
Une clause de revoyure sera mise en place pour que
nous puissions agir si les résultats venaient à dimi-
nuer fortement.
L’intéressement ne pourra excéder 5 % de la somme
des masses salariales des sociétés à l’accord.
Après consultation de l’ensemble de nos sections
syndicales, SUD signera l’ac-
cord et continuera à se bat-
tre pour que la répartition
des richesses se fasse de
façon égalitaire.
Il faut que les inégalités
cessent !
La Rédaction
Déclaration intersyndicale des syndicats
CFDT, CFTC, CFE-CGC, FO et SUD
relative à la négociation sur
l’accord d’intéressement groupe
Lors de la réunion de négociation du 22 novembre, l’intersyndicale a présenté une de-
mande qui, de son point de vue, était de nature à faire sens commun avec l’entreprise :
lorsque la performance du groupe est optimale (résultat opérationnel du groupe
conforme aux objectifs stratégiques), le montant distribué aux salariés français est
proche de 5 % de la masse salariale.
Les organisations syndicales ont bien pris acte de l’impossibilité légale de lier directe-
ment participation aux bénéfices et résultat du groupe Michelin.
Pour autant, elles espéraient une proposition permettant de tangenter ce maximum de
5 %. Ce n’est pas le cas avec la proposition de l’entreprise, même si les organisations
syndicales reconnaissent que cette proposition constitue un progrès par rapport à un
existant devenu très insatisfaisant.
Les OS ont donc fait la proposition de porter la part du ROAC des sociétés françaises
faisant partie de l’accord de 13,5 % (proposition de l’entreprise) à 15 %.
Elles ont, chiffres à l’appui sur les 4 années précédentes, montré combien cette propo-
sition restait raisonnable, ne permettant de s’approcher de 5 % de redistribution qu’en
cas de progrès très important.
L’entreprise a opposé un refus ferme.
Dans ces conditions, l’intersyndicale informe l’entreprise qu’elle ne signera pas un
projet d’accord qui acterait le principe que la part des bénéfices distribuée puisse ne
pas être optimale lorsque la performance de l’entreprise l’est.
L’ensemble des organisations syndicales signataires rappelle avoir fait de nombreux
pas en avant au cours de la négociation dans le sens de la proposition de l’entreprise,
en particulier, en acceptant le principe d’introduire une part de risque de non verse-
ment d’une participation si la performance du groupe Michelin est inférieure de 3
points à son ambition stratégique.
L’ensemble des organisations syndicales signataires demande à l’entreprise d’accepter
de porter le taux de distribution du ROAC de 13,5 % à 15 %.
ÉLECTIONS TPE
DU 30 DÉCEMBRE 2016 AU 13 JANVIER 2017
GWENAËL LE DONNEUR DE LEÇONS
PRIS EN FLAGRANT DÉLIT ! « Le manager UFR de l’année 2013 » connaît une ascension pro-
fessionnelle fulgurante ces dernières années. Fort de sa réussi-
te personnelle, il nous a donné une leçon, dernièrement, sur sa
conception de l’honnêteté. En effet, il ne supportait pas que des
salariés puissent « truquer » un système pervers de PPI et men-
tir, par conséquent, à l’entreprise.
Que de beaux principes qu’il devrait s’appliquer à lui-même :
Une enquête CHSCT s’est déroulée à la suite d’un grave accident
sur une salariée d’OPZ. Gwenaël « les bons tuyaux » avait fait
croire à la victime, durant l’enquête, qu’il l’exemptait de toute
responsabilité, en la rassurant sur son avenir dans l’entreprise.
Mais, coup de théâtre, quelques jours plus tard, il décidait de
revenir sur ses propos qu’il avait pourtant validés devant les re-
présentants du CHSCT.
Il serait bon qu’il se concentre sur son travail et ses responsabi-
lités multiservices, au lieu de faire preuve de malhonnêteté in-
tellectuelle. Nous lui conseillons de prendre un peu de repos et
de profiter des fêtes de fin d’année, d’autant plus que le Père
Noël est toujours généreux pour les membres de l’équipe de Di-
rection !
J. TEXEIRA, DIRECTEUR INDUSTRIEL EUROPE,
OU PLUTÔT « LE PÈRE FOUETTARD » Joachim TEXEIRA, Directeur Industriel Europe, est considéré
par Attila come un peu un inspecteur du service d’hygiène en cas
de contrôle dans un restaurant : « Il faut que l’usine soit impec-
cable les gars, TEXEIRA vient à Roanne ! »
Lors de sa dernière visite, des salariés ont été choqués par son
attitude où il n’a pas daigné faire quelques mètres pour les sa-
luer. Pourtant, comme dirait Alfred de Musset « La politesse est
une monnaie qui ne ruine personne. »
RUMEUR SUR LE REMPLACEMENT DE J. F. LARUE J. F. LARUE (chef du personnel), surnommé par le passé « Joe
Dalton » pour son dynamisme et ses gaffes, partira à la retraite
plus tôt que prévu grâce à l’accord GPEC signé par SUD derniè-
rement.
Une rumeur folle court actuellement avec le nom de notre très
cher Gwenaël comme remplaçant.
Nous voulions rassurer tous les salariés par l’intermédiaire de ce
démenti !
SERVICE OV 2017 : PLACE À L’ACTION ! Après avoir dénoncé en réunions de C. E., DP, CHSCT, de gros
problèmes managériaux dans le service OV, les élus DP SUD ont
demandé le plan d’actions au nouveau Chef d’atelier pour 2017.
On ne va pas rester des mois, ou des années, sans rien faire
parce que certains refusent de prendre leurs responsabilités !
Il est du devoir de l’entreprise de réagir très rapidement sur un
sujet où il faut arrêter de s’imaginer que la solution viendra du
ciel !
PROJET RPP EN DEHORS DU TEMPS DE TRAVAIL MAPP, Organisations Responsabilisantes, Correspondants, sont
des outils mis en avant par l’entreprise pour montrer le déploie-
ment d’une nouvelle voie. Michelin parle beaucoup en ce moment,
dans la presse, de l’émancipation des salariés à leur poste de
travail. « Cette transformation doit se faire par le dialogue so-
cial » disent-ils. Sauf que la Direction connaît parfois des points
de difficultés. C’est alors qu’on reprend les bonnes vieilles mé-
thodes, avec une enquête sur la faisabilité des RPP en dehors du
temps de travail avec une pression sur les salariés du style « On
te demande si tu es d’accord pour revenir 3 fois par an en de-
hors du temps de travail pour les réunions RPP mais, de toute
façon, ce sera obligatoire. » C’est ce qu’on appelle du
« management à l’ancienne ». Alors, Messieurs, sachez que nous
allons, nous aussi, revenir à nos fondamentaux si vous procédez
de cette manière et profiter de ces journées pour faire un ap-
pel à la grève, dont les revendications ne manquent pas !
Citation du mois :
« Les racistes sont des gens qui se trompent de colère. »
Léopold Sedar Sanghor
LES BRÈVES DU CROMAGNON
CONTACT SUD MICHELIN : 06 23 86 15 47
CONTACT CHSCT : 6800
RAPPEL : DROIT AU COLIS DE NOËL :
Tous les salariés qui ont une feuille de paye Michelin au 30
novembre 2016 bénéficie d’un colis de Noël. La liste sera affi-
chée à l’entrée de l’usine.
Distribution le mercredi 14 décembre :
05 h 00/05 h 30 11 h 30/13 h 30
15 h 00/17 h 30 21 h 00/21 h 30
le vendredi 16 décembre :
05 h 00/05 h 30 12 h 00/13 h 30
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