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“A la revoyure Président …..”
Edito -
Elle s’est ancrée à proximité de l’Istrium, portant le nom de l’un des nôtres, bel hommage à un homme dévoué à la cause des autres.
Elle fut portée par bien des projets, durant de nombreuses années, si bien que personne ne l’attendait en cette fin d’année.
Ne nous plaignions pas, elle a le mérite d’être là, Les Farens* s’ils voyaient cela, pleureraient de désespoir, leur déviation tant attendue, n’étant pas encore en vue.
La maison du Cycle - Eugène Drozd - est née, signe de la reconnaissance du travail de beaucoup de passionnés, au sein nos différentes activités
Je remercie la municipalité, au nom de toutes celles et ceux qui, depuis des années, ont contribué à la pérennisation des clubs rassemblés en ce lieu.
Jean Marc Delorme
*Allusion aux habitants de La Fare les Oliviers qui attendent le contour de leur village depuis des
décennies.
Sommaire :
Le mot du Président
Sécurité
Activités
Nécrologies
Dans ce numéro également:
Le mot du Président
L’évènement majeur de cette année 2013 pour notre club
aura été malheureusement la disparition de notre Président
d’Honneur et ami de tous, Eugène Drozd.
Par ses qualités humaines, son aptitude de dirigeant et son
investissement il a marqué l’histoire de notre club.
Il va nous manquer et s’il est rare de nos jours de voir des
personnes comme lui s’engager autant dans le bénévolat. Il
restera pour nous un exemple.
L’autre évènement, beaucoup plus réjouissant celui-là, c’est
la livraison en cette fin d’année de la maison du cycle. Nous
aurons donc à notre disposition un bureau, un local de
stockage pour le matériel et aussi une salle de réunion ; le
tout nous donnant les moyens d’assurer la gestion du club
dans les meilleures conditions possibles. Je pense que peu de
clubs de notre département peuvent se féliciter d’avoir,
comme à Istres, un bâtiment permettant de réunir toutes les
associations qui utilisent comme moyen d’activité sportive le
vélo.
C’est avec une certaine émotion qu’après neuf années, je
mets un terme à mon investissement au sein du Conseil
d’Administration. Les évènements du début de l’année ne
m’ont pas encouragé à poursuivre mon engagement mais j’ai
été sensible à toutes les marques de sympathie reçues.
Je vous remercie et je souhaite la meilleure réussite à la
prochaine équipe dirigeante.
Jean Atchi
Sécurité
Oubliées, quelquefois tout bonnement occultées, telles sont les
règles élémentaires de sécurité au fil des saisons. Des
comportements ancrés, enracinés, et qui perdurent. On en
vient parfois à se demander si ce n’est pas inscrit dans les
gènes de ces quelques baroudeurs.
Ainsi nous aurions des Bruleurs de stop, de feu rouge, des
Rouleurs à gauche, des Zigzagueurs et j’en passe, soit une
faune de troublions affranchis par leur hérédité, de tout
respect élémentaire des règles de sécurité.
Belle solution de facilité pour se dédouaner, toutefois loin de
satisfaire les usagers et celles ou ceux contraints quelquefois,
de brouter les bas-côtés suite à leur facéties.
Redescendons sur nos montures, rien ne justifie d’adopter un
comportement dangereux, l’environnement au sein duquel
nous évoluons ne permet pas de faire le grand écart.
Pensons d’abord aux autres, inconsciemment nos
comportements évolueront dans le bon sens.
Bonne saison 2014.
Pour le Délégué Sécurité
Jean Marc Delorme
Janvier : Vendredi 18 : Traditionnelle réunion de début de saison.
Pas trop chaud en ce premier mois de l’année. Température négative ou ne montant guère
au-dessus de 0° à 9h00, pour le départ.
Aussi, le dimanche 20, un peu de détente au Magic Mirrors pour la galette des Rois.
Beaucoup se remémore la tempête subie lors du 35 éme anniversaire. Pas de vent, le
chapiteau est bien stable. Ambiance très chaleureuse : Pas loin de 90 participants.
Un peu d’histoire : Durant une période, plus de la moitié des ressources du club provient de
l’organisation de soirées ou journées très conviviales. Investissements très importants mais
désintéressés de ses membres directeurs.
Février à avril: Une petite préparation. Grimper Vernègues par cinq côtés. Il faut
bien se douter que la suite va venir.
La météo ne fut pas clémente lors des sorties qui précédent les 5 ascensions. Froid, pluie glaciale,
vent, la totale en somme. On compte quand même une vingtaine d’étoilés.
Du côté du CA, le mois de mars voit la participation du club à la journée « Atelier Sport
Santé 50 ans et+ ».
Comme d’habitude une très grande activité sur le stand, plus de 90 participants
enregistrés.
Au fil des sorties nous arrivons au mois de mai avec l’organisation de la « Pierre
Maria », randonnée -concentration annuelle du club. Météo peu favorable avec un vent
assez soutenu en ce samedi 25.
Peu de participants, maigre récompense pour les efforts fournis, mais cela n’entame
aucunement le moral des bénévoles.
Juin verra le départ d’une série de sorties longue distance, histoire de sortir des sentiers
battus.
Le mois débute par un séjour à Vogüé, premier point de départ de la descente des gorges de
l’Ardèche. Refroidi par les températures enregistrées lors du séjour du printemps 2012, une
programmation en juin s’est vite imposée au CA, compte tenu des remarques formulées par
les participants.
Denis Barroero nous en dit plus :
Certes Vogue, modeste bourgade ardéchoise, ne jouit pas du même prestige que Vallon Pont
d’Arc située à quelques méandres en aval du cours de l’Ardèche capricieuse. Ici pas de cette
arche majestueuse vouée au crépitement ininterrompu des photographes amateurs de paysages
insolites. Pas de ces gorges abruptes sillonnées, tels les Champs Elysées, par ces flottilles
incessantes de Canoë-kayaks.
Pourtant, le site niché au creux protecteur d’une boucle de la rivière, au pied d’une falaise
abrupte sculptée par les délires millénaires des crues vaut largement le détour. Pour preuve ces
quelques stars du show-biz qui, dit-on, viennent régulièrement y trouver refuge à l’abri des
regards indiscrets.
Par chance, au cours d’un mois de juin qui brilla surtout par la succession des intempéries, le Ciel
dans sa mansuétude nous ouvrit une brève fenêtre d’accalmie de quelques jours. C’est plus qu’il
n’en fallait pour ne pas souiller inutilement des vélos acquis à prix d’or (pour certains !) et
toujours fort sensibles aux salissures des routes humides.
Coté dénivelés, nous fûmes servis plus qu’à l’envie. Sur le papier, les profils fournis par
l’organisation déclinaient des montées plutôt tranquilles. Des côtes « plan-planettes » comme
nous les aimons tous à 4 ou 5%, pas plus. De quoi jouir en toute sérénité de la beauté
incommensurable de la Montagne si chère au regretté Jean Ferrat.
Coté réalité, ce fut plus raide ! Notamment dans les terribles raidards de Balazuc ou dans le final
du neck volcanique de Mirabel que certains, que par pudeur nous ne citerons pas, préférèrent
éviter. D’autant que les descentes qui suivaient, agrémentées d’un fumier fraichement déposé,
furent si vertigineuses que des copines, d’ordinaire si intrépides, jugèrent bon de s’accorder un
mémorable moment piétonnier !
Après ces émotions matinales dont par miracle on revint entier, les après-midi furent moins
mouvementées : la culture au Château seigneurial de Vogue par ci, le farniente sur la plage de
Balazuc par là… Le tourisme tel qu’on le conçoit, à l’écart des foules estivales, aussi bruyantes
que remuantes. Parait même qu’un ou deux fêlés aurai(en)t tenté de se baigner dans des eaux
dont la froideur ne le disputait qu’à la furie du courant impétueux.
Quant aux soirées, régulièrement précédées par un apéritif divin, ce fut la féérie habituelle de
la musique karaoké sous la voute étoilée où les grandes voix istréennes n’eurent pas de rivales.
Ce séjour fut donc si agréable qu’on en oublierait presque l’essentiel. Car à mille lieues de la
frugalité spartiate vantée par ceux et celles qui se prétendent « Sportifs de haut niveau », la
table fut où nous primes Gite et Couvert fut tout bonnement inoubliable !
Et il se dit aussi que le septembre piémontais fut aussi grandiose.
C’est dire si l’attente des projets 2014 est déjà fébrile.
Et nos sorties longues alors ?
Elles débutent le 15 juin avec la concentration à Robion. Pratiquement 180 km. Douze participants qui
vont découvrir, pour beaucoup d’entre eux, la vélo route du Calavon qui relie Les Beaumettes à Apt.
Sur les conseils de nos amis du club de Robion, nous empruntons l’itinéraire touristique pour
se rendre aux Beaumettes, option que l’on n’aurait pas dû choisir. La réponse est simple, la
sortie d’Apt se montre fatale à certains, trop de calories brulées auparavant. Néanmoins nous
parviendrons à Lourmarin ou nous perdons Denis Vargin, parti se ravitailler. Pour la petite
histoire, nous laissons Caire Val de côté, sauf pour deux irréductibles que sont Patrick
Blanchet et William Dietrich, l’état physique de GiGi faisant craindre pour la suite. Bien nous
en prit, il se refit une santé.
Une petite pause : Ma notion du cyclotourisme (François Masia)
Après dix ans de pratique de la « Petite Reine » au sein de l’Association Istres Sports
Cyclotourisme, je tenais à livrer à tous ceux qui partagent hebdomadairement quelques
kilomètres de route avec moi, les vues et convictions de cette pratique du vélo découverte à la
fin de mon activité professionnelle.
Peut-être que, quelques-uns partagerons partiellement ou globalement ces notions !
Le CYCLOTOURISME est un ensemble d'activités s'exerçant uniquement dans un cadre naturel
(lieu de prédilection pour un crossman), allant de la promenade à divers certificats de capacité
(épreuves, tests, brevets divers) qui me permettent d'accéder à la grande randonnée et au
voyage à bicyclette.
Le CYCLOTOURISME n'exige aucune qualité physique exceptionnelle (plutôt sportif petit et
crossman à l’origine il a fallu que je m’adapte à d’autres efforts); sous réserve d'un
entraînement approprié je souhaite le pratiquer le plus longtemps possible pour tous ses
bienfaits.
Le CYCLOTOURISME implique un exercice physique qui accroît le plaisir de la sortie, de la
randonnée, du voyage touristique; mais il conduit souvent vers des terrains accidentés, par des
étapes longues, et exige un état de fraîcheur constant. Comme tout cyclotouriste je me dois de
vaincre physiquement des obstacles naturels mais avec la plus grande facilité possible; je fais
surtout appel à la souplesse (on me dit que je « mouline » souvent !!) et je laisse les gros
braquets aux autres.
Comme tout CYCLOTOURISTE la tenue est celle du touriste sportif représentant son club; elle
permet de porter les couleurs de l’Association lors de la sortie programmée pour promouvoir
notre sport et nos valeurs de cyclotouriste. Je représente une entité que je suis fier d’honorer
et mon comportement doit être honnête et exemplaire.
Comme tout CYCLOTOURISTE qui est parfois géographe, campeur, souvent photographe et
même cinéaste ; je transporte alors mon matériel adéquat pour mes préparatifs (lors de sorties
individuelles, des séjours de printemps et d’automne, mémos, cartes et appareil photo
m’accompagnent toujours !).
Comme tout CYCLOTOURISTE, je m'attache à pouvoir rouler longtemps (de 20 à 25km/h) sans
jamais avoir la tête dans le guidon !
Comme tout CYCLOTOURISTE, j’adopte des petits développements économisant mes forces
dans les ascensions. Le 30x26 (2,50m) est courant pour un randonneur de montagne (avec les
anciennes roues de 650, j’adoptais souvent le30x21, avec le nouveau vélo c’est le30x24 qui me
correspond le mieux !)
Comme tout CYCLOTOURISTE qui se livre à une épreuve, elle est pour lui un test : je veux
accomplir l'épreuve dans l’esprit cyclo et non comme une compétition (chaque nouvelle
épreuve - Brevet 250km, Rose des vents, Etoile istréenne, Brevet Rapaces, Les 5 montées de
Venergues,…- ont été un challenge sportif et un plein plaisir pour moi !!!).
Comme tout CYCLOTOURISTE épris de liberté, je m'accommode mal de règles rigides. Je peux
pédaler individuellement ou au sein de l’association selon les circonstances et impératifs divers.
L’association se doit d’être à dominante d'amitié, à règlementation simple et souple, ces
caractères devant se retrouver aux niveaux administratifs successifs et dans les organisations
auxquelles je participe.
Le CYCLOTOURISME est un sport de détente et d'entretien ; il est conseillé par le corps médical
dans de nombreux cas de déficiences fonctionnelles (ce sont dans ses conditions que mon
ostéopathe m’a suggéré la pratique du vélo pour épargner la colonne vertébrale après 43 ans
de compétition de cross-country. Merci à cette saine pratique).
Enfin, le CYCLOTOURISME n'est pas une simple activité physique, c'est un équilibre judicieux entre l'esprit, la culture, le tourisme, la santé et le sport. Si ces composantes ne sont pas réunies, alors on ne parle plus de cyclotourisme et je ne me sens pas bien dans ma peau ! Ce cadre authentique avec un comportement amical, convivial, tolérant, confère le rang d'adepte de la philosophie du cyclotourisme voulue par les dirigeants de la FFCT. Et comme nous pratiquons une activité dans un Monde ouvert à tous, il ne faut pas oublier le partage de la route, que chacun se doit de respecter, et avoir en mémoire les principes fondamentaux de bonne conduite :
Le plaisir dans les ascensions c’est primordial !!! Ne jamais laisser quelqu’un seul !!! Enfin, le CYCLOTOURISME n'est pas une simple activité physique, c'est un équilibre judicieux entre l'esprit, la culture, le tourisme, la santé et le sport. Si ces composantes ne sont pas réunies, alors on ne parle plus de cyclotourisme et je ne me sens pas bien dans ma peau ! Ce cadre authentique avec un comportement amical, convivial, tolérant, confère le rang d'adepte de la philosophie du cyclotourisme voulue par les dirigeants de la FFCT. Et comme nous pratiquons une activité dans un Monde ouvert à tous, il ne faut pas oublier le partage de la route, que chacun se doit de respecter, et avoir en mémoire les principes fondamentaux de bonne conduite : - respect du Code de la route et des règles de sécurité (victime d’un chauffard en 1985, j’essaie d’adopter les équipements visuels les plus adaptés à mon activité sportive favorite et je respecte tous les usagers de la route même s’ils ont tort !) - respect d'autrui et de l'environnement (avec les couleurs IS Cyclo, je tiens à véhiculer une bonne image de l’association). - respect de la devise de l’association : on part ensemble, on roule ensemble et on arrive ensemble ! (je ne compte plus les allers retours pour aider un camarade en difficulté même si on me dit de ne pas jouer au bon samaritain sans arrêt !) "Le cyclotouriste, que je veux demeurer, est plus qu'un simple pédaleur : curieux de tout, je visite, je regarde, je m'informe, je partage efforts et convivialité avec le groupe."
Vendredi 28 juin : Réunion de mi-saison, occasion de remettre à Giselle Drozd la marque de
sympathie des adhérents du club, suite au décès de son époux, notre ami Eugène.
Juillet : Passage du Tour de France, 4 juillet, Les Baux de Provence
Denis Barroero nous raconte :
Le passage du Tour, c’est tout simplement mythique. Alors, en ce 4 juillet, tandis que les
Américains fêtaient à grands renforts de majorettes grassouillettes et de Hot-dogs dégoulinants
de ketchup, une Indépendance à laquelle notre pays avait largement contribué via Monsieur de
La Fayette, on fut deux ou trois dizaines à nous rendre, toutes pédales huilées, sur la montée de
la Seigneurie baussenque.
L’étape du jour, c’était Aix-Montpellier. Pas de grande difficulté au programme des coureurs
rescapés des premières étapes et de la chute mémorable de l’arrivée la veille sur la Corniche.
Aux Baux, une heure à peine après le départ, çà devrait donc passer en paquet compact à
moins que quelques intrépides baroudeurs « ne posent une mine » dès la montée d’Eguilles.
Mais ce n’est pas joué.
Coté Ciel, ce n’est pas franchement favorable. L’Ange Boufareu s’est fendu d’un Mistral de
Première. Ça va leur durcir la course, mais nous on s’en moque comme de notre première
chemise. Tout ce qu’on se dit, c’est qu’il va nous falloir traverser la Crau avec le vent dans les
naseaux. Et ça, franchement, ce n’est pas ce qu’on aime le plus.
Vaille que vaille, en s’abritant derrière « les grands, les joufflus, les obèses », et sous les
encouragements des spectateurs déjà confortablement positionnés à Mouries, on se pointe
donc 3 bonnes heures avant le passage de la course à la sortie de Maussane, fiers comme
Artaban.
Au pied de la côte, c’est déjà « Jour de fête » : deux longues files parallèles de camping-cars,
des voitures garées à qui mieux mieux, les papis et mamies qui tapent le carton en tartinant les
sandwiches du midi et des Gendarmes comme s’il en pleuvait qui tentent de nous faire mettre
pied à terre, ce que l’on fait le temps d’échapper à leur regards d’Inquisiteurs.
On s’enquille comme un peu dans un trou de souris, dans la dernière ligne droite avant le « S »
final du col et pour passer le temps on engage un brin de causette avec ceux qui sont là :
quelques passionnés au milieu de la foule des curieux. Un policier municipal qui canalise
comme il peut les piétons tout en surveillant du coin de l’œil un « cafetier sauvage » nous
confie que les commerçants des Baux font grise mine. C’est que le chiffre d’affaire du jour dans
les restos du village et les boutiques à cochonneries « Made in China » sera en berne. Point de
bus, point de ces touristes qui dépensent sans compter !
Voilà enfin la caravane. Pittoresque, bigarrée à l’envie, des trésors de mauvais gout ! Mais où
vont-ils chercher cela ? On se jette comme des morts de faim sur les « cadeaux » jetés à la
volée : un mini Cochonou par ci, un méchant stylo par-là, un truc à paillettes … de là à croire
que certains qui se jettent dessus comme la misère sur le pauvre monde, ne sont venus que
pour ça !
Encore une heure d’attente avant que de percevoir le bourdonnement du ballet des
hélicoptères. Les coureurs ne sont donc plus très loin. Emouvant cette tension montante dans
le public.
Tiens une voiture de LCL, sponsor du Maillot Jaune. Ils croient se faire une brève popularité en
saluant de la main les spectateurs. Quelle erreur ! C’est une volée de bois vert. Un lourd
grondement qui s’élève : « Voleurs ! Voleurs ! Nos sous ! Nos sous ! ». Du coup, ils n’insistent
pas et s’éclipsent à fond de train, toutes vitres remontées.
Les coureurs enfin, sous le souffle montant de la foule qui les porte ! La petite silhouette d’un
Sky, peut-être Ricci Porte, détachée de quelques mètres à peine et déjà le paquet défile sous
nos yeux. Fluide et rapide. Trop rapide pour reconnaitre ces jeunes gens qui semblent monter
sans effort.
A peine le temps d’en suivre un ou deux des yeux. Philippe Gilbert en maillot Arc-en-Ciel ferme
la marche chargé de bidons : tout Champion du Monde qu’il soit, aujourd’hui il fait le « grégario
» pour ses coéquipiers de la BMC.Mais c’est déjà le tour de la longue sarabande multicolore des
voitures des Directeurs sportifs, surmontés d’une forêt ambulante de vélos de rêve, et au beau
milieu, un Nacer Bouhani de la FDJ, couverts de pansements. On se garde bien de lui crier quoi
que ce soit, de crainte que, suivant son penchant naturel, il ne nous prenne pour un de ces
punching-balls d’entrainement.
A peine plus d’une minute et le spectacle est fini. Voiture balai ! « The End ».
Retour à Istres vent dans le dos pour assister à la Télé, bien calé au fond de notre fauteuil favori
à l’arrivée à Montpellier. Sprint massif, une étape qui ne laissera pas un souvenir inoubliable
dans les Annales du Tour. Mais dans nos mémoires, sans doute.
Pour la suite des évènements, on compte sur Josian et Marie qui se sont promis d’aller le 14 sur
la Montée du Ventoux où l’on s’attend à une affluence délirante. Et encore plus sur Patrick
Blanchet qui a déjà réservé sa place sur le Chrono de Chorges.
Mais c’est déjà une tout autre histoire.
Le samedi 06 juillet retour aux choses sérieuses avec le plateau de Sèze et la chaine de la
Trèvaresse par La Cride et Ganay. Dix-neuf au départ. GIGI fait encore parler de lui en tirant
tout droit à la sortie de Rognes, entrainant avec lui Dédé Aulagnit parti pour le récupérer.
Entre temps on a perdu Eric Rastello parti récupérer de plausibles retardataires qu’il ne verra
jamais. A l’exception d’Éric, nous récupérons tout le monde peu après Ganay.
Contraint de finir avec un vent défavorable, une cassure se produira. Tout le monde
regagnera Istres, avec un moral et une fraicheur physique bien entamés pour certains.
Le samedi 20 juillet nous voilà partis à huit manger des fruits à Lagnes . Pas de grande
difficulté sur les 160 k de la sortie. Aussi, lorsque arrivés sur ce que nous croyons être une
concentration, nous embrayons pour rentrer après avoir avalé nos barres. A 12h30 nous
sommes de retour à Istres. Six heures de vélo, une crevaison et la pause repos.
(Prise d’eau à Barbentane)
Le samedi 03 août, toujours à huit, direction le Trou du Rat et la route des Cèdres avec 150
km au programme. Dès les premiers hectomètres de la grimpée nous doutons de l’état de la
chaussée. Après le refuge, nos craintes sont confirmées. Il faut se rendre à l’évidence, on ne
pourra bientôt plus passer qu’en VTT. La route des Cèdres n’est guère meilleure.
Dans la descente rejoignant la route de Bonnieux, Denis casse un rayon. Après bricolage de
fortune, nous poursuivons sur Lourmarin où nous prenons un orage. Parti à la recherche
d’un dépanneur potentiel, nous perdons Denis que l’on voit passer et qui ne nous voit pas.
Lourmarin ne lui réussit pas. On le rejoint à la sortie de Cadenet, grâce à mon numéro de
portable qu’il a récupéré en téléphonant à mon domicile. Pas simple, mais mieux que les
signaux de fumée.
Du 07 au 11 septembre, nous sortons de l’hexagone. Destination Chuisa di Pesio – Piémont
–Italie. C’est une première.
Le dénivelé des parcours aussi. Très bon hébergement, une bonne ambiance.
Jean Atchi nous en parle :
Le Séjour en Italie
Lorsque Stanis m’a soumis son intention d’organiser un voyage à Chuisa di Pésio dans le
Piémont italien (un séjour à l’étranger c’était une première dans l’histoire du club), j’ai adhéré
à son projet avec malgré tout un peu d’inquiétude à cause de la barrière de la langue mais
aussi par le risque d’être déçu. En réalité nous avons été accueilli dans un hôtel de très bonne
qualité avec du personnel sympathique et entièrement dévoué à notre cause. Nous avions deux
moniteurs très serviables qui nous ont fait découvrir une magnifique région sur des petites
routes traversant souvent de beaux villages perchés. Le très bon état d’esprit de tous, le savoir-
faire de Stanis pour gérer ce genre de manifestation et son talent d’accordéoniste ont fait que
ce séjour à l’étranger fut un choix judicieux et nous laissera de merveilleux souvenirs.
Stanislas Malecki nous fait voyager dans le monde de l’organisation :
Après le départ du président, du secrétaire et du trésorier lors de l’A G 2005, c’est avec plaisir et
j’espère votre confiance que j’ai pris la fonction de secrétaire dans le nouveau bureau. Au moins j’ai
hérité d’un ordinateur. Dans mes attributions j’ai aussi pris en charge l’organisation des séjours.
Oui mais voilà ! Tu cherches où ? Tu t’adresses à qui ? Pas de guide pratique, de mode d’emploi précis…
Je reçois dans ma boîte aux lettres la brochure « VACANCES DANS LE MIDI PYRENEES ».
D’habitude nos séjours se déroulent dans des centres de vacances ou des gites. Hébergement en
dortoirs, parfois dans des bungalows, c’est déjà bien, mais il faudrait évoluer…
Mes recherches me conduisent vers des hôtels et je découvre « Les Berges de Pareloup » à St MARTIN
DES FAUX dans l’Aveyron. Un prix très attractif, des commentaires élogieux sur la qualité des repas :
après accord du C D avec Christine nous nous rendons sur place pour constater de visu. Et ce fut la
bonne surprise : mise à notre disposition de l’annexe de l’hôtel soit 22 chambres doubles avec salle de
bain, une salle avec frigo pour nos « débriefings » et des repas succulents.
Pour les circuits ce fut un peu plus compliqué. Sur la carte, autour du lac de Pareloup, pas de problèmes.
Mais une fois sur place les routes étaient beaucoup plus pentues que prévu et il a fallu modifier une
grande partie des parcours initialement envisagés.
Voilà pour le séjour de la Pentecôte c’est réglé, mais il faut préparer le voyage itinérant. Et si on allait en
CORSE ! « Oh chouette ! » Tel fut le cri du cœur des habitués à ce genre de randonnées. Mais comment
y allons-nous ? Où trouver à se loger ? Quel budget ?
Première démarche : contacter une compagnie de navigation pour le prix et le transport des vélos.
Après pas mal de recherches et d’investigations je soumets aux membres du CA un projet.
Départ d’Istres à vélo puis on prend le bateau à Marseille. Voyage de nuit en cabines, repas à bord on
débarque à Ajaccio avec nos vélos et en route pour l’aventure escortés par le mini bus qui transporte les
bagages et les accompagnantes en charge de la préparation des pique-niques. Pour trouver les
hébergements il faut aussi avoir un peu de chance. D’abord prévoir les étapes d’un kilométrage
correspondant à l’ensemble des participants qui sont de niveaux très différents. Tout à l’air de bien
coller sauf que courant avril, l’hôtel de Sagone ne peut plus nous recevoir. De nouvelles recherches sont
lancées et par chance je déniche un hébergement ou chaque couple peut disposer d’un appartement.
Sans connaitre les lieux, j’ai réussi à trouver des sites magnifiques et des parcours à couper le souffle
comme les jambes
Pour les séjours de l’année 2007 ce fut déjà plus simple du fait de l’expérience précédente et de la
documentation sagement accumulée.
Le séjour de la Pentecôte a eu lieu près du lac de Sainte Croix .Nous sommes logés en gîte, là aussi le site
est très joli.
Aussitôt rentrés, les 12 et 14 septembre nous sommes en place pour la « Faites
du Sport ».
Le jeudi 12 au Palio :
Le samedi 14 au bord de l’étang de l’Olivier :
Octobre est là et beau temps n’y est pas, ce qui nous amène à faire une sortie au Mont Bouquet
en deux groupes.
Le 09, Josian et Dédé sont sur le terrain, tandis que nous nous retrouvons à cinq, le vendredi 11.
145 km au départ de Beaucaire, une approche très casse pate de 70 km, et le Mont Bouquet avec ses
pourcentages. Mes quatre compagnons ne connaissaient pas, ils n’ont pas été déçus.
Comme chaque année, vous étiez nombreux (ses) à suivre le Tour de France Cycliste. Merveilleuse
compétition qui procure de nombreux débats depuis des décennies avec des départs hors de France
pour des raisons financières, de sécurité (pour ou contre les oreillettes), des multiples affaires de
dopages (triste pour ce sport aux bienfaits reconnus pour la santé) et aujourd’hui ce sont les méthodes
d’entrainement basées sur la Puissance Motrice qui reviennent au-devant de la scène.
Pour vous donner une idée de votre puissance motrice développé dans les « redoutables » cols de la
Crau et des Alpilles, voici en quelques formules simples de physique, comment la calculer !!!
1°) Vaincre l’Energie potentielle de pesanteur
Un cyclotouriste de masse 70kg avec son vélo de 10kg part de
Maussane à l’altitude ZA (32m) pour gravir le Col de la Vayède (Les
Baux) situé à l’altitude ZB (179m) distant de 5km en 17mn15s
Le travail de la force produite (F) par le cyclotouriste pour vaincre la
force de pesanteur (P) sera exprimé par la formule :
et ce quelque soit la route prise.
Or, on sait qu’une force (F) effectue un travail WAB(F) en une durée t, et développe une puissance
moyenne Pm(F) équivalente au rapport : Pm(F) = - WAB(F)
t
En reportant la valeur du travail dans la formule de la puissance on obtient au final Pm(F) =
mg(zA-zB)
t
Dans certaines conditions, cette formule donne 70 à 90% de la puissance totale déployée par le
cyclotouriste. Il convient de rajouter les puissances correspondantes pour vaincre les frottements
(roues/route + frottements mécaniques-pédalier, chaîne, pignons, roulements) et les forces
aérodynamiques (vent, pénétration dans l’air,…)
2°) Vaincre les forces de frottements et aérodynamiques
2-1 Puissance perdue par les frottements f
On assimile les frottements à une seule force f = -kv qui a la même direction mais de sens
opposé au déplacement. Le travail produit par cette force de frottement se traduit par la formule W(f) =
-kv x AB où AB est le trajet entre les points A et B et v la vitesse moyenne entre ces 2 points.
Soit numériquement W (f) = -kvAB.
On en déduit la puissance nécessaire à vaincre ces frottements : P(f )= -kvAB
t
2-1 Puissance perdue due aux forces aérodynamiques
La traînée aérodynamique est la résultante des forces qui s’opposent au mouvement du
cyclotouriste dans l’air. Elle s’exerce parallèle au sol, de même direction que le mouvement, mais de
sens opposé. Elle représente, en quelque sorte les forces de frottement sur l’objet.
L'expression de la force aérodynamique Fx (force de trainée) est de la forme générale : Fx= ½ ρ S V²
Cx
ρair: masse volumique de l’air (1,225 kg/m3 à 15C au niveau de la mer)
1
V : vitesse de déplacement (en m/s)
S : surface de référence (surface projetée, surface mouillée, maître couple)
Cx : coefficient de traînée
Pour simplifier les calculs eu égard des vitesses atteintes par les cyclos dans les montées d’un col,
on assimile la force de trainée Fx au produit d’une constante par le carré de la vitesse en m/s.
Soit Fx = Ka v2
Comme pour la force de frottement, le travail produit par cette force de trainée se traduit par
la formule W(Fx) = -Kav2 AB où AB est le trajet entre les points A et B et v la vitesse moyenne entre
ces 2 points.
Soit numériquement, W(Fx) = -Kav2 AB
On en déduit la puissance nécessaire à vaincre la trainée aérodynamique : P(Fx) = - Kav
2 AB
t
Ces deux puissances sont négatives car elles s’opposent au déplacement, mais pour le cyclotouriste,
ces deux puissances s’additionnent à celle nécessaire à vaincre la force de pesanteur. On obtient donc
une formule générale « approchée » de la puissance développée par le cyclotouriste de la forme : Pdév
= Pm(F) + P(f) + P(Fx)
Soit Pdév = mg(zA-zB)
t +
kvAB
t +
Kav2 AB
t
Dans le cas de notre cyclotouriste, Pdév = 111,46 + 19,2 + 29,95 = 160,61 watt
En conclusion, cinq données sont nécessaires pour calculer la puissance développée :
- la masse cyclotouriste avec son vélo (m en kilogramme),
- les altitudes de départ et d’arrivée du col à franchir (zA et zB en mètre),
- le temps mis pour réaliser la montée du col t (en seconde)
- la distance du col (AB).
A partir des données on peut calculer :
- la vitesse moyenne du parcours v = AB
t ici v =
5000
17*60+15 = 4,8m/s ≈
17,4km/h
- pour info, la pente moyenne du col : tangente ≈ () = zb – zb
AB ici
179-32
5000
Les valeurs numériques des coefficients de pesanteur, de frottement, de trainée habituellement utilisés
vous seront utiles dans les calculs (conditions normales de T° et Pression sans vent) :
Coefficients selon la pratique : vélo de route ou VTT
Ka = Résistance air = 1,3 Route : de 1,2 à 1,4 VTT : de 1,3 à 1,6
k = Frottements route = 4 Route lisse = 3,0 Route rugueuse = 5,0
VTT sur route = 7,0 VTT sur sentier roulant = 12,0
g = accélération de pesanteur 9,81
A vous maintenant de prendre les données et votre calculatrice. Déterminer votre puissance
motrice développée, mais surtout ne la comparer pas à celles des cyclistes professionnels!!! Restons
humbles et très sereins.
En espérant que toutes ces formules mathématiques vous soient profitables et vous procurent le
plaisir dans vos prochaines ascensions avec ISTRES SPORTS CYCLOTOURISME.
Adhérent en limite de rupture
~ 150 watts !!!
Attention à 480 watts, on
explose !
Une montée cool à 120 watts pour tous
Texte et mise en page François MASIA
Formules de dynamique et d’aérodynamique extraites des cours d’enseignement général
Le 19 octobre, nous nous retrouvons onze cyclos à Anduze pour le Rallye des Châtaignes. Il
pleut et nous n’avons guère d’espoir pour le lendemain.
Le 20 au matin nous prenons le chemin de Lasalle, la pluie s’intensifiant au fur et à mesure que l’on
s’enfonce dans les contreforts des Cévennes.
Les organisateurs nous déconseillent de rouler, la chaussée étant trop glissantes. De toute façon
nous n’y pensons pas, tellement ça dégringole. Sur le chemin du retour la radio annonce 200mm de
précipitation en deux heures sur la région d’Alès.
Novembre : AG du vendredi 22 novembre 2013. Participation : 52 membres ou
licenciés : 7 pouvoirs exprimés, soit 59 sur 108 : Les chiffres sont éloquents. Par contre très bonne
présences des élus et Présidents des clubs extérieurs. Le quorum étant atteint, puisqu’il nécessite
25% des inscrits, la réunion peut commencer.
Il se produit un léger malaise avec la municipalité au sujet de la maison du cycle, lors du rapport
moral, lié à un manque de concertation reconnue par les responsables de projets, mais mal
exprimé, suite à une situation électrique hors contexte club qui ne va pas tarder à éclater.
Echanges verbaux hors normes en fin de réunion, au point que Monsieur le Maire se lève et prend la
parole, bien conscient du malaise régnant au sein du club.
Triste situation infligée à une grande partie du CA qui a permis au club de survivre lors de l’AG
extraordinaire fin 2011. Le dicton veut que l’on récolte ce que l’on sème, mais dans le cas actuel les
récoltants ne sont pas les semeurs. Il ne s’agit pas de faire un procès mais de bien cadrer les choses.
Repas de fin de saison : dimanche 24 novembre
Pour enrichir vos connaissances sur votre jouet favori !
OU ET QUAND EST NEE LA BICYCLETTE ?
On a découvert des croquis attribués à Léonard de Vinci, datant du
XVième
siècle, illustrant un véhicule muni de deux roues et ressemblant à
une bicyclette. Cette machine, issue de l'imagination du grand homme,
n'a jamais franchi le stade de la planche à dessin. L'authenticité des
documents en question n'aurait jamais été prouvée.
Plus tard, en France, en pleine révolution de fin du 18ième
siècle, on
attribua l'invention du premier véhicule à deux roues, au Comte de
Sivrac : le "célérifère". Selon la légende, le célérifère aurait consisté
en un cheval de bois, auquel on aurait fixé deux roues. On montait
l'engin, et en courant on mettait le célérifère en marche ; ceci en ligne
droite, car il était démuni de système de direction.
Pendant longtemps on a cru que le célérifère était l'ancêtre
primitif de la bicyclette, toutefois des recherches entreprises dans les
années 70s ont démontré que le célérifère, tel qu'il avait toujours été
décrit, n'avait probablement jamais existé.
L’INVENTEUR
L'inventeur de l'ancêtre de la bicyclette moderne est le baron Von Drais de
Sauerbrun. Originaire d'Allemagne, il aurait développé sa machine entre 1816 et
1818, et l'a présenté à Paris au printemps 1818. On l'a nommée "Draisienne" en
l'honneur de son inventeur.
LA PREMIÈRE BICYCLETTE "À PÉDALES"
La première "vraie" bicyclette a été inventée vers 1839 par un
forgeron écossais : Kirkpatrick Mac Millan.
Elle consistait en une "draisienne améliorée", à laquelle Mac
Millan avait installé un ingénieux système de pédales.
Contrairement à la draisienne, il devenait possible de rouler sans
que les pieds ne touchent le sol.
Ici, le concept de pédales utilisé était très différent de ce que
nous connaissons aujourd'hui. On posait les pieds sur les pédales un
mouvement de va-et-vient des jambes (plutôt qu'un mouvement rotatif). On actionnait ainsi des
tiges rigides fixées à des manivelles, ces manivelles étant fixées à la roue arrière. Le "pédalage"
permettait la rotation de la roue, et le mouvement vers l'avant.
LE VÉLOCIPÈDE
En 1861, les frères Pierre et Ernest Michaux, de Paris, ont créé un
système de pédalage "rotatif", à l'origine du concept actuel. On a fixé
deux manivelles et des pédales au moyeu de la roue avant. En pédalant,
la rotation de la roue avant mettait le vélo en mouvement. Le
"Vélocipède" était né.
Le vélocipède des frères Michaux constitue le premier succès
commercial de la bicyclette. Deux vélocipèdes furent fabriqués en 1861,
142 en 1862, et 400 en 1865.
Du vélocipède est née l'industrie de la bicyclette. Le premier "salon commercial du vélo",
ainsi que la première "publication cycliste", ont débuté en France en 1869. Et en cette même
année, eu lieu une course de 130km entre Paris et Rouen, où participaient 203 cyclistes.
En 1867, Clément Ader, pionnier de l'aviation, découvre les
vélocipèdes Michaux (La Michaudine) et imagine de remplacer le
bandage en fer par du caoutchouc. En 1868, il se lance dans la
fabrication de vélocipèdes, dénommés « véloces caoutchouc ».
LE "GRAND BI"
Dans les années 1870, un anglais nommé James Starley a amélioré
le concept du vélocipède. Il a allégé la machine, et l'a muni d'une très
grande roue à l'avant, ce qui permettait d'atteindre de plus grandes
vitesses.
James Starley a été le premier à utiliser pour les roues des rayons
de broche métallique sous tension, plutôt que des barreaux de bois
ou de métal. Le patron de laçage de ces rayons était "tangentiel"
plutôt que radial, ce qui permettait une meilleure absorption des
vibrations causées par la route, une plus grande résistance aux chocs,
et plus grande capacité à canaliser l'énergie que génère le pédalage.
Le tout sur une roue relativement plus légère. Ce concept de roue est toujours celui qui domine
sur les bicyclettes d'aujourd'hui.
LA TRANSMISSION "PAR CHAINE"
La première bicyclette équipée d'un système de transmission de la
force du pédalage par "chaine", du pédalier vers la roue arrière, a été
créé par H.J Lawson en 1879.
Malheureusement, son invention, pendant que la popularité du Grand
Bi était en plein essor, n'a jamais connu le succès commercial à ce
moment-là.
C'est en 1884, que John Kemp Starley, neveu de James, mis sur le
marché le "Rover Safety Bicycle", ou la bicyclette de "sureté". On la
désigna de ce nom, car elle était beaucoup plus sécuritaire à rouler que le Grand Bi. Avec la
"Rover" de John Kemp Starley, la bicyclette moderne est née.
QUELQUES DATES MÉMORABLES :
1888 : John Boyd Dunlop fait breveter son système de chambre à air ; qui rendent plus
confortable la conduite d'un vélo
1891 : Édouard et André Michelin inventent le pneu "démontable", muni d'une
chambre à air
1898 : La "New Departure Company" installe des moyeux munis de freins à
"rétropédalage" aux vélos qu'elle produit.
1901 à 1906 : J.J.H. Sturmey & J. Archer développent et commercialisent leurs fameux
moyeux "Sturmey/Archer", à mécanisme "interne" de changement de vitesses.
1937 : Bien que dès 1869 un prototype de transmission par "dérailleur" ait été présenté
au Salon du vélocipède de Paris, ce n'est qu'en 1937 que l'usage du dérailleur sera
officialisé par le Tour de France et les diverses compétitions cyclistes. depuis, le concept,
qui a fait ses preuves, a sans cesse évolué et été amélioré.
1975 à 1980 : À partir de la Californie, on invente un nouveau type de bicyclette, le "vélo
de montagne" (VTT). C'est le début d'un nouveau sport, et de nouvelles innovations
techniques dont vont bénéficier tous les cyclistes.
1980 : Avec l'avènement du "vélo de montagne", on assiste à un nouveau regain de
popularité pour la bicyclette. Au début des années 80s, l'industrie enregistre une
croissance significative des ventes.
Les années 80s ont été très prolifiques en ce qui concerne l'évolution technologique de la
bicyclette. Cet essor est principalement dû au développement du "vélo de montagne". Durant
cette décennie 80, sont apparus les premiers groupes de composants "montagne", de même que :
les systèmes de changement de vitesses "indexés", les suspensions, les roues à bâtons et
lenticulaires et l'utilisation de nouveaux matériaux comme le titane, et les fibres de carbone…
La bicyclette a connu plus d'innovations technologiques entre 1985 et 1995, qu'elle n'en a
connu entre 1915 et 1985. Et comme la tendance se maintient, l'avenir nous réserve de bonnes
surprises dont les cyclistes et cyclotouristes seront les premiers bénéficiaires.
Oui, le sport cycliste (et cyclotouriste de surcroît) est promis à un bel avenir !
Extraits de texte « Doc Vélo »
Mise en page François MASIA
Adieu Eugène
Eugène Drozd, Président d’honneur du club, nous a quittés le 30 avril 2013.
Ses amis témoignent :
Ma première licence à ISTRES SPORTS CYCLO date de 1983, j'ai été reçu à l'époque par le président
Eugène Drozd.
J'ai vite été conquis par cet homme toujours souriant et prêt à donner conseils et coup de main si
nécessaire. A l'époque évidemment les contraintes étaient moins nombreuses pour gérer un club,
mais Eugène faisait l'unanimité au sein des adhérents. Avec lui, en 1990 j'ai fait ma première flèche
Vélocio : départ d'Istres arrivée Lourmarin.
Ensuite notre petit exploit en 1991 un Mer Montagne de Fos au Pas de Peyrol puis St
Etienne Avignon dans la foulée . Et depuis 1990 quelques 20 Semaines Fédérale ensemble.
Tout cela pour vous dire les liens cyclo et bien plus qui nous unissaient.
Aujourd'hui disparu , Eugène laisse un grand vide dans notre club . Mais nous n'oublions pas
Gisèle sa femme qui nous a toujours accompagné avec gentillesse et dévouement .
Jacky Audinet
C'est en arrivant au club, en 1984, que j'ai fait la connaissance de notre ami Eugène.
Il était à l'aube de devenir Président du club cyclo, un homme sérieux, pondéré et
courageux.
Hormis un parcours sportif élogieux au sein de la ville d'Istres, il devint plus tard un
animateur infatigable des restos du cœur.
A ISC dont il fut le Président pendant neuf ans, il avait l'estime de tous.
Hélas, ces dernières années, il dû faire face à de graves problèmes de santé avec un
courage exceptionnel et sans jamais se plaindre.
Maintenant qu'il est parti, nous pensons souvent à lui et il manque beaucoup au
club.
Marcel Hoinville
Son arrivée discrète au sein des cyclos vers 1979 forçait l'admiration, Marcel LACHAUD et Raymond
MASSIN me disaient “voilà un bon” et j'ai compris rapidement. En effet sans grand entrainement
gégène manœuvrait comme personne son petit braqué (que lui avait réglé Raymond) et moulinait
sans fatigue en haut des cols.
J'ai noté, à l'occasion de nos premiers brevets (au bout d'une année il s'était mis comme objectif les
250 et 350 km), sa volonté, une gentillesse naturelle et ses encouragements pour ses potes en
difficulté.
Il aimait les défis (brevet des 500 km en 1983 qui lui est resté gravé à cause du froid, d'un pneu et des
chaussettes), les flèches pascales pendant plusieurs années dont celle mémorable de 1984 à
FONTVIEILLE ou les bouteilles de frontignan avaient remplacées nos bidons remisés dans les maillots,
puis l'arrivée avec des pieds gelés du côté d'Arles.
Un homme de caractère, de soucis de l'autre avec beaucoup de respect pour chacun.
Je ne t'oublierai pas Gégène.
Patrick Blanchet
Giselle et Eugène DROZD au sommet de Lure en compagnie de Christiane et Patrick Blanchet
1980
C’est quelques lignes résument le personnage qu’était Eugène Drozd
En cette fin d’avril 2013 il s’en est allé laissant un grand vide au sein du Club.
Impossible de publier le témoignage de tous ceux qui l’on côtoyé, il y en aurait trop,
et puis en passant aux Maurettes, je ne tiens pas à me faire enguirlander.
“ A la revoyure Président….
les dieux du vélo en ont décidé ainsi ”
Jean Marc Delorme
Hommage à Claude Ecoffet
Claude est décédé le 08 septembre 2013 à l’âge de 76 ans. Le nom
d’Istres Sports Cyclotourisme est lié cet homme, alors Président d’Istres
Sports, qui permit l’intégration du club au sein de cette structure qui
fut dissoute en 2008. Ceci malgré une opposition farouche en raison de
l’’absence de compétition au sein de sa fédération. C’est une longue
histoire…. En 1993, au décès de ce dernier, il crée et offre le Challenge
Pierre Maria dont on résumera ainsi les valeurs d’attribution: Esprit
cyclo, attentif aux autres.
Licencié de 1981 à 1991, nous avons fait notre premier voyage itinérant en 1985, voyage qu’il
avait organisé avec Eugène Drozd. Nous étions une dizaine à partir en ce premier mai pour
Mollégès où nous signerons la concentration. Puis direction Cavaillon, Carpentras, pour
arriver à Vaison, ralentis par un fort mistral. Le lendemain nous redescendons sur Uzès où
nous passons la nuit. Le retour sur Istres ce fait par le Pont du Gard, soit trois jours passés
dans une excellente ambiance. C’était aussi les sorties à Saint Gilles, dans le mas de son
gendre, l’initiation des jeunes au vélo ou nous partions, en compagnie d’une dizaine de
gamins vers Grans et Bas Cornillon, le pique- nique dans le sac à dos. C’est aussi les soirées
costumés à la Maison du Sportif, aujourd’hui Le Coluche. Il rejoindra la première équipe des
Restos du Cœur, à la création de ces derniers.
Pour nous, Claude est synonyme d’excellents souvenirs, de gentillesse, de randonnées faites
dans la bonne humeur, la camaraderie.
Andrée Frémond
AG de 1994
Claude Ecoffet
à côté d’Edith Maria
lors de la remise du Challenge
Pierre Maria
à Andrée et Bernard Frémond.
Avant tout homme de conviction, cet ingénieur chimiste avec
des talents d'artiste avait décidé de "goutter " au vélo comme il
me disait peut-être parce qu'il s'était impliqué dans nombreux
sports au sein des instances de L'OMS puis d'ISTRES SPORTS. Il
ne laissait pas indifférent et était toujours plein d'idées lors qu'il
intégra notre section en 1980. Sa voix roque et chantante me
ramenait toujours à la Provence qu'il aimait par-dessus tout .Je
n'oublierais pas son investissement dans la coupe de Provence des
concentrations remportée brillamment par notre section. Il
remporta en 1982 le classement de l'assiduité avec 84 sorties
devant marcel LACHAUD, les RTT n'existaient pas à l'époque
mais était-il un précurseur? Je n'oublierais pas non plus son
éternelle cigarette fumée dans le haut des cols (col des champs et
d'Allos) et dans la flèche pascale qu'il finit extenué et sa
simplicité pour exprimer son plaisir d'être sur un vélo surtout
pour nous montrer sa Camargue.
Salut à toi Claude. Patrick .B
Claude ECOFFET (à gauche) en compagnie de Patrick Blanchet
Randonnée des 3 cols de Barcelonnette en 1982
Conseil d’Administration 2013 :
Président : Jean ATCHI
Vice –Président : Stanislas Malecki
Trésorier : Denis BARROERO
Trésorier Adjoint : Alain CAMACHO
Secrétaire : Jean Marc DELORME
Secrétaire Adjoint : Mario BELLINI
Délégué Sécurité : Francis GABRIELLI
Membres :
Christine Bellini - Christian Lang - Christine Malecki - Gilles Mohr
Michel Prodon
Bénévole aux commissions :
Jean Pierre COULOMB
Je remercie toutes les personnes qui ont apporté leur contribution
à la réalisation de cette édition du Cycl’Istres.
Jean Marc DELORME