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Le débat. G é n é ralit é s. discussion constructive sur un sujet, précis ou plus général Le sujet est annoncé à l'avance un nombre fixe d'individus ayant des idées, avis, réflexions ou opinions divergentes sur le sujet annoncé y prennent part Début : Au moins IXe siècle avant J.-C. - PowerPoint PPT Presentation
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Généralités
discussion constructive sur un sujet, précis ou plus général
Le sujet est annoncé à l'avance un nombre fixe d'individus ayant des idées, avis,
réflexions ou opinions divergentes sur le sujet annoncé y prennent part
Début: Au moins IXe siècle avant J.-C. Lieux: France, Chine et bien d'autres sociétés
admettant la controverse et s'y intéressant assez pour en faire un spectacle.
Définition et fonction dans la société
Discussion (= conversation comportant une composante argumentative importante) entre des personnes qui ne sont pas du même avis, à propos d'un objet de discours particulier et se déroulant dans un cadre préfixé.
Echange discipliné.
Sont en partie prédéterminés la longueur du débat, la durée et l'ordre des interventions, le nombre des participants et le thème de l'échange.
Le débat comporte en général un public et un modérateur chargé de veiller à son bon déroulement.
Le débat ne vise pas toujours l'accord; il s'oppose en cela à la discussion
Il se caractérise par un dispositif énonciatif plus complexe que celui des échanges privés : à un premier niveau, les débatteurs se parlent,
occupant alternativement les fonctions émettrice et réceptrice, le modérateur intervient, qui assure la fonction de structuration de l'échange;
à un second niveau les auditeurs/spectateurs écoutent et voient les participants du premier niveau et sont confinés à leur rôle de purs récepteurs, tout en étant souvent les principaux destinataires des propos tenus: dans certains débats, il s'agit moins pour le débatteur de convaincre l'adversaire que le public (trope communicationnel).
La confrontation n'a pas pour objet l'établissement de la vérité (cf. le dialogue platonicien) mais le succès dans le combat.
C'est un discours apparenté à la querelle (= forme de dialogue où chaque acteur s'en prend verbalement à l'autre; qui naît dans un climat d'entêtement ou d'agressivité qui dégénère; où aucune des parties n'est prête à changer d'opinion, même devant une réfutation argumentée et convaincante).
Chaque acteur veut vaincre, voire humilier l'autre, l'objectif de chacun des participants étant de l'emporter sur l'adversaire en utilisant des arguments logiques ou non.
Mais il diffère de la querelle : l'objectif réel des parties en présence est d'impressionner une troisième
partie, juge ou auditoire, qui se prononcera sur la valeur des arguments utilisés.
le débat est régi par des règles parfois précisées à son ouverture.
Le débat est une pratique sociale : son exercice est le monopole de personnes
spécialement habilitées à cet effet (le discours oratoire, le plaidoyer)
Il est soumis à autorisation. Pour pouvoir prendre la parole, il faut posséder une qualité, être membre ou représentant d'un groupe.
Il est de plus limité quant à sa durée, son objet, le moment où il peut avoir lieu : il existe en cette matière des coutumes et des règlements.
L'échange n'est pas libre, les écarts hors du sujet sont sanctionnés d'un rappel à l'ordre; on ne doit pas sortir de la question.
Le langage du débat se distingue de l'expression individuelle spontanée.
Origines
La discussion privée Les débats antiques
Les débats homériques Les débats de la démocratie athénienne La joute éristique = Duel au cours duquel on ne
recherche pas l'accord mais la victoire. Exercice auquel assiste le public comme à un spectacle sportif, appréciant l'habileté des orateurs et leur savoir. L'art de la controverse
Débat = genre poétique dialogué que les trouvères et les troubadours cultivaient depuis le début du XIIe siècle, d'abord en latin, sous le nom de disputatio
La disputatio médiévale. Tout est codifié, ritualisé dans un traité qui règle la disputatio, pour empêcher la discussion de dévier : l'Ars obligatoria (XVe siècle).
La disputation au XVIe siècle : discussion publique sur les grands problèmes de théologie
Le débat public moderne : le débat télévisé Le débat-querelle.
L'échange échappe au contrôle de l'animateur. Procédés : ratés de la conversation, chevauchements, interruptions, démarrages concurrentiels, procédés opérateurs de blessures narcissiques.scénographie de ring, de combat de catch et d'une forte présence de l'animateur.
Le débat électoral Le maxi-débat, le débat-marathon Le débat-discussion = L'échange sur un
thème problématisé se déroule sur un fond de courtoisie. Le débat est augmenté d'interviews préprogrammées de témoins, intervenant en fonction de la ligne argumentative
Débat scientifique Débat médiatique Confronter des thèses Confronter des opinions
Fondées sur des hypothèses Fondées sur des jugements de valeur
Etayées par des arguments Etayées par des expériences sociales, des intuitions
Préparé par un travail documentaire
Spontané
Organisé Ecoute aléatoire
Ouvre au point de vue de l’autre Renforce le point de vue de chacun
Donne lieu à une synthèse Pas de suite directe
Permet de clarifier les enjeux Permet l’évolution des
représentations sociales
La construction de l’argumentation Ne pas affirmer sans avancer des arguments. Distinguer les faits, les opinions, les jugements
de valeur. Travailler sur les sources Attention au paralogisme de composition.
C’est une faute de raisonnement qui consiste à croire que ce qui est vrai d’une partie d’un tout est vrai du tout lui-même
Argumenter = faire comprendre : l’usage de l’exemple L’exemple éclaire. Il permet de faire comprendre, d’illustrer,
d’étayer. il n’est pas une preuve Attention au paralogisme de généralisation.
On étaye une proposition générale par un certain nombre de cas particuliers. Plus on en a, plus la proposition générale est étayée. Mais une généralisation ne prouve rien
bien cerner la validité de l’exemple dans le temps et dans l’espace, les conditions de son existence, et d’éviter de généraliser de façon abusive.
la recherche des contre-exemples, qui permettent de vérifier la pertinence de l’argumentation et de se préparer aux objections
Faire adhérer : les procédés rhétoriques de l’argumentation La métaphore L’analogie permet de transférer l’accord obtenu
sur la situation recadrée à un terme ou à une opinion au nom d’une ressemblance
L’argument d’autorité l’ancrage = s’ancrer dans des choses que les
gens comprennent Une dimension épistémique qui concerne ce à quoi l’individu croit. Une dimension linguistique : le langage que j’emploie peut n’être
pas accessible.
l’explication et l’interprétation
Quelques sources : Schnapper Dominique, La relation à l’autre, Gallimard, Coll. Essais,
1998
Taylor Charles, Multiculturalisme. Différence et démocratie, 1992, trad. Fr., Aubier, 1994.
Alban Bouvier, Conférence sur les théories de l’argumentation, Lyon, 1996.
Declerq Gilles, l'Art d'argumenter. Structures rhétoriques et littéraires, Éditions universitaires, 1993.
Perelman, Chaïm et Lucie Olbrechts-Tyteca, Traité de l'argumentation. La nouvelle rhétorique, Éditions de l'université de Bruxelles, 1988.
L'obligation des vacances de la construction pour les travailleurs de la construction (2 dernières semaines de juillet) tous en même temps est-elle toujours nécessaire ou devrait-on laisser libre choix à ces travailleurs de la période de vacance? Les camps Oui, les vacances pour les travailleurs de
la construction en même temps sont nécessaires.
Non, l'obligation de prendre les vacances en même temps devrait être abolie.
Modérateur
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