Le déficit de vitesse de traitement de l’information dans la sclérose en plaques : implication...

Preview:

Citation preview

1 6

DdaàGtseCpLmIP

d

W

LliMJa

Fb

c

d

MlIlduOtrrMpsetdselRaDvdlmlDlolddueClt

r e v u e n e u r o l o g i q u e

iscussion.– La LEMP complication majeure du NTZ a une inci-ence de 0,1 % à 2 ans. Un traitement immunosuppresseurntérieur et des Ac sériques antiJC majorent ce risque à 2 ans0,8 %. Un aspect inflammatoire initial avec rehaussement aud se voit dans 40 % des cas. Plus tard, il traduira un IRIS jus-

ifiant une corticothérapie intensive. Le traitement de la LEMPous NTZ est basé sur les EP. La place des antiviraux, de la MFt de la MZ reste controversée.onclusion.– Le pronostic de la LEMP sous NTZ dépend de larécocité du diagnostic, de l’EDSS initial et de l’étendue de laEMP. L’IRIS, difficile à distinguer de la LEMP souvent inflam-atoire au début, rend son traitement plus complexe.

nformations complémentaires.– Pas de conflit d’intérêt.our en savoir plus Vermersch et al. Neurology 2011;76,1697–704.

oi:10.1016/j.neurol.2012.01.099

05

e déficit de vitesse de traitement de’information dans la sclérose en plaques :mplication de l’attention sélectiveikael Binétruy a, Gilles Chopard b, Eloi Magnin c,

ean Galmiche d, Lucien Rumbach c

Consultation mémoire HDJ-CDSRR Tilleroyes, 25000 Besancon,ranceCMRR, CHU Saint-Jacques, 25000 Besancon, FranceCMRR, CHU Jean-Minjoz, 25000 Besancon, FranceADNA, 25000 Besancon, France

ots clés : Crossing-off test ; Vitesse de traitement de’information ; Attention sélectiventroduction.– Le déficit de vitesse de traitement de’information apparaît être un marqueur robuste et sensiblees troubles cognitifs dans la SEP débutante, mais les teststilisés pour l’évaluer sont généralement très composites.bjectifs.– Le but de l’étude est de caractériser la vitesse de

raitement de l’information en termes de déficit primitif ouésultant d’un trouble plus sélectif en utilisant un test de bar-age simple, rapide d’utilisation.éthodes.– Vingt-cinq patients (EDSS ≤ 1) et 25 sujets contrôlesarticipait. Le test de rapidité psychomotrice par barrage deegments Crossing-off (COT) était utilisé selon 2 conditionsxpérimentales. Dans la première condition, les sujets effec-uaient un retour à la ligne, utilisant les aptitudes sur-apprises’écriture requérant peu de processus contrôlés. Dans laeconde condition, les sujets effectuaient des allers-retoursntre chaque ligne, requérant davantage de processus contrô-és. Le temps de réalisation était mesuré.ésultats.– Deux groupes étaient comparés, utilisant un test tvec variances inégales et un test de Mann-Whitney (p < 0,05).ans la première condition, les patients étaient significati-ement plus lents que les sujets contrôles (p < 0,02). Aucuneifférence n’était observée dans la seconde condition entre

es 2 groupes. Les écarts entre les 2 conditions étaient égale-ent significatifs (p < 0,01), avec un écart plus important chez

es patients.iscussion.– Un déficit de vitesse de traitement de

’information est présent lorsque les processus mis eneuvre sont peu contrôlés, alors que ce déficit est absent

orsque davantage de processus contrôlés sont requis. Cesonnées sont discutées en termes de conflit de sélection entrees processus cognitifs plus ou moins contrôlés, entraînantn déficit de vitesse de traitement de l’information, et la misen oeuvre d’activités compensant ce même déficit.

onclusion.– Un déficit de vitesse de traitement de

’information est précocement présent dans la SEP débu-ante. Ce déficit semble consécutif à un trouble sélectif et

8 ( 2 0 1 2 ) A1–A55 A39

est mesurable grâce à un test de barrage simple et rapided’utilisation.Informations complémentaires.– Financement : LFSEP.

doi:10.1016/j.neurol.2012.01.100

W06

Efficacité des échanges plasmatiques chez2 patientes NMO âgéesBertrand Bourre a, Romain Lefaucheur b, Thierry Vincent c,Ozlem Ozkul d, Jean-Baptiste Chanson e, Didier Hannequin f,David Maltete g

a Hôpital de semaine, CHU de Rouen, 76031 Rouen, Franceb Neurologie, unité de neurologie polyvalente, CHU de Rouen, 76031Rouen, Francec Laboratoire d’immunologie, hôpital St-Éloi, 34295 Montpellier -5,Franced Unité de neurovasculaire, CHU de Rouen, 76031 Rouen, Francee UF 6961, pathologies inflammatoires du système nerveux, hôpitalde Hautepierre, CHU de Strasbourg, 67098 Strasbourg, Francef Département de neurologie, CHU de Rouen, 76031 Rouen, Franceg Neurologie, hôpital de semaine, CHU de Rouen, 76031 Rouen,France

Mots clés : NMO ; Échanges plasmatiques ; Ac anti-AP4Introduction.– La neuromyélite optique (NMO) est une maladierare évoluant par poussées et touchant préférentiellement despatients jeunes. Les traitements sont lourds. Leur efficacité n’ajamais été rapportée chez les patients âgés.Observations.– La patiente no 1 a présenté un premier épisodede myélite extensive (ME) à 77 ans. Elle a recu 5 g de solumédrolsuivis de 8 perfusions de cyclophosphamide avec une récu-pération modérée (EDSS:8). Suite à 2 nouvelles poussées (MEet nevrite optique [NO] bilatérale cécitante), elle a recu 10 gde solumédrol et 7 EP sans effets indésirables notables. LesAc anti-AQP4 sont passés de 1000 UA/mL à 217 UA/mL sansamélioration clinique motivant l’introduction du rituximab.Ce traitement a permis une amélioration de l’acuité visuelle(1/20e bilatéral), mais le score EDSS est resté stable à 8.Le diagnostic de très probable NMO a été posé chez lapatiente no 2 (73 ans) suite à une ME cervicale associée à desAc anti-NMO + demandés devant la notion de vomissementsincoercibles 10 mois plus tôt. Les signes cliniques se sontamendés après 5 g de solumédrol, mais la patiente a refaitune poussée de ME cervicale associée à une NO 3 mois plustard : le score EDSS était à 5,5. Elle a alors recu 10 g de MPIVsuivis par 7 EP avec une bonne tolérance. Les taux d’Ac anti-AQP4 sont passés de 86 UA/mL à 103 UA/mL contrastant avecune amélioration clinique à 2 mois (EDSS:1). Dix jours après,elle a développé une nouvelle ME, associée à une NO. Un trai-tement par rituximab a été introduit.Discussion.– Ces cas illustrent la sévérité des NMO débutantchez des patients âgés et rassurent quant à la bonne tolérancedes traitements utilisés dans la NMO pour cette tranche d’âge.Bien que les EP soient bien tolérés, il semble que cette thé-rapeutique soit inefficace chez nos 2 patientes. Seule la miseen place d’un traitement par rituximab a permis de contrôlerl’activité inflammatoire de la maladie.Conclusion.– Ces données nécessitent d’être confirmées sur deplus larges cohortes.

doi:10.1016/j.neurol.2012.01.101

W07

Comparaison des troubles cognitifs selon laforme évolutive et l’ancienneté de la sclérose enplaques