Le socle commun des connaissances et des compétences

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Le socle commun Le socle commun des connaissances des connaissances

et et des compétencesdes compétences

Pour rassurer… ?

Thierry DUPUY, clg Saint-Exupéry - Condom

Pour rassurer… ?

Thierry DUPUY, clg Saint-Exupéry - Condom

Pour rassurer… !

• Vous faites déjà beaucoup de choses depuis longtemps !

• Il ne faut pas « faire table rase du passé » mais avant tout commencer par porter un regard nouveau sur ce que l’on fait habituellement.

• Il s’agit d’un processus. On ne nous demande pas de tout faire parfaitement de suite mais d’engager une réflexion, d’infléchir des pratiques !

Pourquoi mettre en place le socle commun ?

• Plus grande hétérogénéité des élèves

• Crise, chômage, pression du monde économique ( entreprises )

• Bilan mitigé des résultats des élèves français aux évaluation nationales et ( surtout ) internationales.

• Mieux mesurer les acquis des élèves.

Introduction :une brève histoire des compétences et du socle

commun

• Les compétences, un « concept flou » issu du domaine judiciaire, développé ensuite dans le monde de l’entreprise.

• Dans les systèmes éducatifs des pays de l’OCDE, une problématique posée depuis plus d’une cinquantaine d’années :

• volonté de coopération entre les États membres de l’UE, dans le domaine de l’éducation et de la formation.• Dans ce contexte, la notion de compétence est

devenue le point d’ancrage des réflexions.

Introduction :une brève histoire des compétences et du

socle commun

Introduction :une brève histoire des compétences et du socle

commun

• 1996 : « Livre blanc » sur l’éducation et la formation. Il s’agit d’identifier à l’échelle européenne les compétences-clés, et de mettre en place des processus d’acquisition, d’évaluation et de certification.

• En 2000, mise en œuvre de l’enquête PISA (Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves) dans quarante-trois pays. Désormais, le programme PISA évalue les résultats des jeunes dans trois domaines fondamentaux :

– la compréhension de l'écrit, – la culture mathématique – la culture scientifique

Introduction :une brève histoire des compétences et du

socle commun

Introduction :une brève histoire des compétences et du socle

commun

• Mars 2000 : stratégie dite de Lisbonne : « Chaque citoyen doit être doté des compétences nécessaires pour vivre et travailler dans cette nouvelle société de l'information» et adoption d’un «cadre européen définissant les nouvelles compétences de base dont l'éducation et la formation tout au long de la vie ».

• Orientations confirmées par les conseils européens de Stockholm (2001) et Barcelone (2002) : proposition concernant « les compétences clés pour l'éducation et la formation tout au long de la vie ».

• En 2004, le rapport Thélot met clairement en évidence la nécessité de formaliser « un socle commun des indispensables », dont la maîtrise doit être garantie par l’école à la fin de la scolarité obligatoire.

Introduction :une brève histoire des compétences et du

socle commun

Introduction :une brève histoire des compétences et du socle commun• Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école - JO du 24/4/2005

- et BO N°18 du 5 mai 2005 (article 9 ).

• Décret du 11 juillet 2006.

• Première expérimentation ( 2007-2008 ) en collège

• Deuxième expérimentation avec de nouveaux livrets et de nouvelles modalités de validation ( 2009 )

• 2009-2010 : expérimentation au niveau national

• 2010 – 2011 : obligation de valider ! À compter de la session 2011, la maîtrise des sept compétences du socle commun au palier 3 est prise en compte pour l’attribution du diplôme.

Introduction :une brève histoire des compétences et du socle commun• Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de

l’école - JO du 24/4/2005 - et BO N°18 du 5 mai 2005 (article 9 ).

• Décret du 11 juillet 2006.

• Première expérimentation ( 2007-2008 ) en collège

• Deuxième expérimentation avec de nouveaux livrets et de nouvelles modalités de validation ( 2009 )

• 2009-2010 : expérimentation au niveau national

• 2010 – 2011 : obligation de valider ! À compter de la session 2011, la maîtrise des sept compétences du socle commun au palier 3 est prise en compte pour l’attribution du diplôme.

Introduction :une brève histoire des compétences et du socle commun• Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de

l’école - JO du 24/4/2005 - et BO N°18 du 5 mai 2005 (article 9 ).

• Décret du 11 juillet 2006.

• Première expérimentation ( 2007-2008 ) en collège

• Deuxième expérimentation avec de nouveaux livrets et de nouvelles modalités de validation ( 2009 )

• 2009-2010 : expérimentation au niveau national

• 2010 – 2011 : obligation de valider ! À compter de la session 2011, la maîtrise des sept compétences du socle commun au palier 3 est prise en compte pour l’attribution du diplôme.

Ce que dit la loi de 2005

Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école JO du 24/4/2005

« la scolarité obligatoire doit au moins garantir à chaque élève les moyens nécessaires à l’acquisition d’un socle commun constitué d’un ensemble de connaissances et de compétences qu’il est indispensable de maîtriser pour accomplir avec succès sa scolarité, poursuivre sa formation, construire son avenir personnel et professionnel et réussir sa vie en société ».

Recommandations du Haut Conseil de l’éducation mars 2006

« Le socle correspond à ce que nul n'est censé ignorer en fin de scolarité obligatoire sous peine de se trouver marginalisé ou handicapé.

Grâce au socle, chacun pourra continuer à se former tout au long de la vie et s'adapter aux évolutions de la société.

La mission première de l'École est de garantir à tous les élèves la maîtrise effective de ce socle qui constitue un engagement de la Nation envers la jeunesse. »

Recommandations du Haut Conseil de l’éducation mars 2006

« Le socle correspond à ce que nul n'est censé ignorer en fin de scolarité obligatoire sous peine de se trouver marginalisé ou handicapé.

Grâce au socle, chacun pourra continuer à se former tout au long de la vie et s'adapter aux évolutions de la société.

La mission première de l'École est de garantir à tous les élèves la maîtrise effective de ce socle qui constitue un engagement de la Nation envers la jeunesse. »

En bref …• Un texte qui s’inscrit

– dans un cadre juridique, – dans des recommandations européennes (cadre européen de

référence), – dans des protocoles internationaux (PISA)

• Un texte qui définit ce qu’il est indispensable de maîtriser – ce que nul n’est censé ignorer - à la fin de la scolarité obligatoire.

• Un texte qui institutionnalise les résultats d’une réflexion engagée depuis plusieurs décennies au niveau international.

En bref …

Le socle commun de connaissances et de compétences

Le socle commun se décompose en sept « compétences » anciennement appelées « piliers » :• compétence 1: la maîtrise de la langue française• compétence 2 : la pratique d'une langue vivante

étrangère• compétence 3 : les principaux éléments de

mathématiques et la culture scientifique et technologique

• compétence 4 : la maîtrise des techniques usuelles de l'information et de la communication ( B2I )

• compétence 5 : la culture humaniste• compétence 6 : les compétences sociales et civiques• compétence 7 : l'autonomie et l'initiative

Un peu de vocabulaire

• SOCLE : savoir minimum que nul n'est censé ignorer.

• COMMUN : partagé par tous ( vivre ensemble )• CONNAISSANCES : savoir « quoi », ce que l'on a

compris et retenu.• COMPÉTENCES : savoir « mobiliser », savoir

« comment », habileté à réussir.

Travailler par compétences c'est :

être capable de mobiliser ( mettre en œuvre ) ses acquis ( ressources )exprimés en termes de connaissances ( savoir ), decapacités ( savoir-faire ) et d'attitudes ( savoir être )combinés pour réaliser des tâches, résoudre des problèmes ( mettreles élèves en activité )présentées sous la forme de situations complexes ( constituées de plusieurs éléments )inédites ( pas exactement la même activité pour vérifier letransfert de la compétence ).

Travailler par compétences c'est :

Source :

En bref…

• Les compétences permettent de réaliser des tâches et/ou de résoudre des problèmes.

• Les compétences supposent la possibilité de transfert d'une situation à une autre.

• Les connaissances ne sont pas au service des capacités ! Au contraire, les capacités donnent du sens aux savoirs !

Dérive à éviter ( mais il y en a bien d'autres ! )

• Confondre « socle » et « programme » ( on enseigne les programmes, pas le socle ! Tout en faisant nos programmes, on traite le socle ).

Le livret personnel de compétences( LPC )

Le LPC permet deformaliser la maîtrise des 7compétences.

Le livret personnel de compétences( LPC )

• En quoi la technologie concernée ?

• Comment le compléter ?

• Comment évaluer et valider ?

• Comment en interpréter les résultats ?

En quoi notre discipline est-elle concernée ?

Chercher dans le LPC lesitems qui concernent

notrediscipline.

Comment le compléter ?

Comment le compléter ?

Source :

Comment le compléter ?

Source :

Comment le compléter ?

Source : Direction générale de l’enseignement scolaire

Comment le compléter ?

Source : Direction générale de l’enseignement scolaire

Comment le compléter ?• Une compétence requiert la contribution de

plusieurs disciplines.

• Une discipline contribue à l'acquisition de plusieurs compétences.

• Problème : chaque discipline s'est appropriée le socle en développant parfois sa logique propre, un vocabulaire spécifique, ce qui ne facilite pas notre tâche !

Comment le compléter ?

• Une responsabilité individuelle.• Une responsabilité disciplinaire.• Une responsabilité collective

( établissement ).

L’évaluation au cœur du dispositif

Comment évaluer ?

• L’évaluation se fait dans des situations variées.• Il ne faut pas travailler/évaluer uniquement en se basant

sur des tâches complexes. Le travail sur un élément isolé est toujours indispensable ( « faire ses gammes » ).

• L’évaluation est progressive et renouvelable.• Pour chacune des sept compétences, des documents

d’accompagnement donnent des indications pour l’évaluation ( grilles de références, contributions des disciplines, vade-mecum des capacités en histoire-géographie-éducation civique ).

Comment évaluer ?

Il faut distinguer trois temps :– Le temps d’apprentissage,– Le temps d’entraînement,– Le temps d’évaluation.

La logique voudrait que l’évaluation n’intervienneque lorsque les élèves sont prêts !

L’évaluation au cœur du dispositif

À partir de quand puis-je dire qu’une compétence estacquise ?• La validation est une décision collégiale, jamais individuelle.• Les équipes pédagogiques se basent sur les items

renseignés pour valider chaque compétence.• Une compétence peut être validée même si tous les items

qui la composent n’ont pas été renseignés.• Le (faux) problème du seuil de validation :

– Fixer des critères de réussite suffisamment explicites, indépendamment de la note, basés sur les grilles de références.

– Mettre en place une progressivité des apprentissages.

L’évaluation au cœur du dispositif

Source :

L’évaluation au cœur du dispositif

Lorsqu’une compétence n’est pas validée : • une date est indiquée uniquement pour les items

acquis,• Il faut envisager une remédiation adaptée ( PPRE,

accompagnement personnalisé ) pour les items non acquis. Ces derniers doivent alors être évalués ultérieurement.

L’évaluation au cœur du dispositifQuelques pistes à retenir : • préparer toujours sa séquence/séance en commençant par se

demander ce que l’on cherche à évaluer en termes de connaissances, de capacités et d'attitudes par rapport aux programmes.

• Mettre en relation le socle et les programmes.• Chaque séance doit permettre de faire travailler de façon explicite les

élèves sur les « compétences » retenues pour l’évaluation.• Les évaluations doivent être variées ( questions ouvertes rédigées,

QCM, vrai/faux,...) et pensées en fonction des items retenus.• Les évaluations devraient être préparées en concertation avec les

autres professeurs de la matière ( difficulté, progressivité ) mais également avec l'ensemble des professeurs de l'établissement dans le cas des compétences transversales ( et elles sont nombreuses ! ).

• Évaluation ne veut pas toujours dire notation !• Les évaluations permettent de mesurer les progrès dans les

apprentissages.

Comment en interpréter les résultats ?

Le LPC est un outil intéressant mais l’interprétationdes résultats comporte des limites :– Manque de lisibilité ( une compétence validée ne

permet pas de voir les items non acquis ).– Sous quelle forme et dans quelles conditions sera-t-il

transmis aux équipes pédagogiques ?– pertinence des résultats différente en fonction des

établissements et de leur implication dans la mise en place socle commun.

Les documents d’accompagnement et les grilles de référence

Les documents d’accompagnement et les grilles de référence

• Il ne faut pas se focaliser sur ces documents. Ils sont là pour nous aider, donner des indications, pas pour nous contraindre ou nous gêner !

• La base, c’est les programmes !!!!!!!!!

Conclusion• L’objectif n’est pas de cocher des cases.• Il n’est pas de se perdre dans l’évaluation de micro-

compétences.• L’essentiel réside dans le fait que l'enseignement

par compétences nous oblige à interroger nos pratiques pédagogiques et à les faire évoluer dans le sens d'une meilleure connaissance des acquis des élèves en vue d’une plus grande « efficacité pédagogique »!

Documents d’aidePalier 3

Documents de référence

– LPC, – grilles de références, – vade mecum

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