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Le street art
Proposition de plan
Ouverture : citation d’un street artiste? Résumé de l’histoire du street art (Samo, Keith Haring). Problématique :
Exemples (choisir une seule problématique et y répondre à travers les 3 parties) : Le street artiste doit-il tenir compte de tous les publics ? Doit-on conserver les œuvres ou s’agit-il par nature d’un art
éphémère ? Est-il pertinent de faire entrer le street art dans des galeries ? En
changeant de lieu, le street art ne change-t-il pas de nature ? Annonce du plan avec des phrases courtes Exemple de plan
1/ Histoire du street art : son développement en tant que phénomène culturel (une musique, une danse, un art, un sport…) 2/ La spécificité du street art :
‐ L’espace : La ville comme support (espace public, travail in situ) ‐ Le spectateur : s’offre à la vue de tous (enfants /jeunes/seniors…) ‐ Auteur : peut s’avérer anonyme (Banksy) ‐ Temporalité : art éphémère (à opposer à la durabilité de l’œuvre picturale sur support
traditionnel comme la toile) ‐ Droit d’auteur contre droit de la propriété (exemple de la lutte entre la SNCF et les
grapheurs, exemple du cas Banksy voir PJ)) 3/ Évolution contemporaine du street art :
‐ Commercialisation : produits dérivés (Keith Haring : verres, T-shirts, etc.) ‐ Starification : Samo, Keith Haring, Banksy ‐ Expositions dans des galleries: ex expo Banksy voir le film « Exit Through the Gift
Shop ", voir aussi en PJ Conclusion : le street art ne perd-il pas de vue son objectif premier : la liberté? ‐ Résumé de ce qui a été démontré ‐ Ouverture vers un autre sujet.
KeithHaring(1958‐1990)Samo‐Basquiat(1èrepériode)
JR, Women are heroes, 2008, Brésil (favellas) Nemo, Bd du Cabot, 13008 Mlle
Liens avec le programme : Œuvre, espace, auteur, spectateur ;
▷ La présence matérielle de l’œuvre dans l’espace public:
Notions, vocabulaire : ‐ rapport d’échelle, ‐ travail in situ, ‐ dispositif de présentation, ‐ dimension éphémère de l’oeuvre , ‐ espace public ; ‐ architecture, urbanisme : fonction et relation au lieu —
intégration, domination, dilution, marquage du lieu… Problématiques : ‐ Prise en compte du lieu, de l’espace, du temps comme éléments constitutifs du travail plastique (déploiement, morcellement, déplacement). ‐ Concevoir et construire un espace, une architecture dans sa relation au lieu, à l’environnement, à l’usage de ce lieu.
‐ Tenir compte des publics (enfants, jeunes, seniors…) et de la réception de l’œuvre .
ShepardFairey,illustrateur et graphiste militant.
Naissance du street art à New York
De son vrai nom, Franck Shepard Fairey, est né le 15 février 1970 à Charleston en Caroline-
du-Sud (USA). Milieu des années 1980, le hip-hop fait rage, le skate est religion. Un acteur –
Reagan- est à la tête des États-Unis, la guerre froide bat son plein et le monde se tourne
peu à peu vers le néolibéralisme. C’est la course à l’armement. Mais sous terre, un autre
mouvement gronde.
À l’époque, la police condamne sévèrement le graffiti à New York, apparu une dizaine
d’années auparavant. Mais l’interdiction de ce mouvement underground (souterrain,
secret) produit l’effet inverse : le street-art s’intensifie et gagne les autres villes américaines,
en toute illégalité bien sûr. Tout aussi illégalement, Shepard Fairey et sa bande d’amis
skateurs, alors à la Rhode Island School of Design, produisent des milliers de stickers
(autocollants) à l’effigie du catcheur Andre Roussimoff. Comme une trainée de bombe en
spray, ces stickers font le tour des Etats-Unis. Distribués sous le manteau et collés un peu
partout dans la ville, on y voit le visage d’Andre avec le texte : « Andre the Giant has a
Posse » (André le géant a une bande de potes). Qui le colle affirme alors appartenir à cette
bande.
Son Style
A partir de 2004, il crée une campagne anti-guerre et anti-Bush président des Etats-Unis), à
grand coup d’affiches inspirées du pop art d’Andy Warhol. Son style épuré, rigoureux,
construit, s’inspire du design constructiviste Russe de Rodtchenko. Et puis vient la gloire en
2008. Fairey fait peu de politique, ou seulement « quand c’est nécessaire » et après la gifle
anti-Bush, le voilà au service du berger Obama. HOPE, CHANGE, PROGRESS, le visage du
candidat est sublimé à la Fairey et mis en vente pour financer sa campagne (en partie).
LeknitartdeMagdaSayeg
"To knit", en anglais, signifie "tricoter". Magda Sayeg a créé en 2005 le Knitta Please, un groupement d'artistes dont le but est d'envelopper de tricots des objets ou monuments, publics et privés, pour rendre le monde plus gai et plus espiègle. Avec cet art appelé "yarn bombing" ou "knit graffiti", les artistes ont "habillé" notamment du mobilier urbain (réverbère, cabines téléphoniques…), des sculptures ou encore des arbres.
STREET ART ET DROIT D’AUTEUR
Étude de cas : Banksy, Slave Labour, 2012, Londres
1. Les faits : Slave labour de Banksy, arraché au mur de la ville et vendu aux enchères
Dans la nuit du 16 au 17 février 2013, une peinture murale de Banksy, intitulée Slave work, au nord
de Londres, est découpée. Quelques jours plus tard , l’œuvre réapparait dans la galerie Fine Art
Auctions de Miami, (aux Etats‐Unis). Elle est mise en vente pour 500.000 dollars.
Les habitants du quartier londonien manifestent, l’œuvre leur appartient.
Banksy lui‐même proteste, alors que les galeristes affirment que l’œuvre leur a été vendue par le
propriétaire du mur.
Aussitôt, un élu de Haringey (GB), lance sur tweeter la pétition Saveourbanksy (Sauvez notre Banksy)
avec ce commentaire : « La communauté de Haringey estime que cette œuvre nous a été donnée
gratuitement, et qu’elle doit la garder.»
2. La question de droit qui se pose :
Premier Point de vue, favorable à l’œuvre :
Est‐ce que l’œuvre fait partie du mur et peut être vendue avec le mur ? Est‐ce que l’œuvre doit être
vendue séparément du mur.
Le droit d’auteur européen considère que l’œuvre est dissociable de son support. Le mur relève du
droit de la propriété, la peinture relève du droit d’auteur.
Second point de vue, favorable au propriétaire du mur :
l’article 322‐1 du Code Pénal, qui sanctionne «le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des
dessins, sans autorisation préalable, sur les façades, les véhicules, les voies publiques ou le
mobilier urbain». Leurs auteurs, pourchassés par les « brigades anti‐tags » en France comme en
Angleterre, encourent une peine maximum de 5 ans de prison et une amende proportionnelle
aux dégâts commis . Bien souvent, les tagueurs surpris écopent d’un sursis, d’une amende et
d’un Travail d’Intérêt Général. Cet interdit autorise le détenteur du mur de recouvrir toutes
peintures, même celles des célébrités du street art, sans être poursuivis «pour destruction d’œuvre
d’art» : «plusieurs jurisprudences existent en France, qui parlent de « dégradation» » indique Pierrat,
avocat.
3. La défense de Kezler , le galeriste Selon Keszler, propriétaire de la galerie «la loi est pour nous, nous n’avons pas besoin
de l’autorisation de Banksy».
Autre argument : «Ces pièces fragiles auraient été rapidement détruites». En les acquérant, en les consolidant, à grands frais, le galeriste considère les avoir sauvées.
4. Action de Banksy : Suite à cette opération, Banksy a rappelé sur son site « Pest Control » qu’il refusait de reconnaître les
pièces « sorties de leur contexte », et a engagé la galerie à les remettre en place. Aurement dit, celui
qui achetait l’œuvre n’aurait pas la garantie qu’elle était de lui.
Site de la galerie http://www.keszlergallery.com/
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