Les missions de l'Observatoire · d’associations qui envoient des jeunes sur des chanti ers....

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Les missions de l'ObservatoireL’Observatoire est un producteur et un diffuseur de connaissances sur les engagements dans le champ de la solidarité internationale. Il a l’ambition de devenir la référence en matière d’observation et d’analyse du

secteur. Outil d’aide à la décision, il appuie le pilotage et l’évolution des politiques publiques.

Par ses activités de collecte, d’analyse et de valorisation, l’Observatoire nourrit la dynamique du secteur, partage les connaissances sur les pratiques, mutualise les expertises et les méthodologies sur les volontariats, les expérimentations, les pratiques innovantes, la promotion d’une démarche qualité, etc. Objectif : rendre compte de la diversité et de la richesse du secteur, de les valoriser et d’inciter tous les

acteurs à contribuer à l'amélioration des connaissances.

L'Observatoire des Engagements Volontaires et solidaires à l'International est un outil d'analyse unique et novateur : projet de la plateforme France Volontaires, il contribue au développement qualitatif et quantitatif des engagements volontaires et solidaires à l’international.

Les publications de l'ObservatoireAméliorer les connaissances, produire et diffuser des analyses sur les engagements volontaires et solidaires à l’international, sur différents thèmes et à différentes échelles, tels sont les objectifs des publications de

l’Observatoire.

Pratiques et précises, les synthèses de l’Observatoire sont les formats courts d’études menées par l’Observatoire ou d’autres organisations. Elles offrent un résumé illustré, une

vision globale et un éclairage synthétique des questions traitées dans les études.

Les Synthèses de l’Observatoire

L’Observatoire produit et coproduit des travaux de recherche et d’analyse. Exploratoires, approfondies ou stratégiques, les études de l’Observatoire améliorent la connaissance du secteur et offrent aux acteurs des éclairages et des grilles d’analyses sur divers champs thématiques : les dispositifs, les pratiques, les vécus,

etc.

Les Études de l’Observatoire

LA FORMATION DES ENCADRANTS/ANIMATEURS DES CHANTIERS INTERNATIONAUX DE JEUNES BÉNÉVOLES

II. Les formations : contenus, objectifs et méthodes

Cette partie se propose de présenter les formations existantes. Elle montrera comment se décline la préparation au départ, en présentant les contenus, les objectifs et les méthodes mises en place.

Rappelons toutefois qu’il est indispensable de saisir au préalable, la différence entre la formation d’accompagnant et la formation d’encadrant, dont les missions auprès des groupes de jeunes sont différentes. Cette distinction est basée sur leur rôle dans la réalisation du chantier sur le terrain18 (« pendant »).

34

LES FORMATIONS COMMEPRESTATIONS DE SERVICES.

Certaines formations peuvent êtredispensées par des sociétés privées

spécialisées dans le conseil en médiationculturelle.

C’est notamment le cas de l’Institut EuropéenConflits Culture et Coopération (IECCC).Les participants peuvent :-comprendre les mécanismes de peurs face auxdifférences, de choc interculturel, des fondementsde la culture à partir des propres réactions.-s’entraîner à accueillir et décoder les préjugés,stéréotypes et conflits de valeurs.-intervenir comme médiateur interculturel(prévenir les conflits, intervenir en situation decrise).

Cette formation se déroule en 2 modulesde3 jours séparés de 2 à 3 semainespuis de

un module de un jour 4 à 6 semainesplus tard.

Elle a un coût de 900€ par jour.

pagnants

nes va s

s t e

que la participation à des formations est également liée à la capacité

peine 1% des encadrants de chantiers JSI et VVVSI ont reçu une ernational.

Notons qu’il existe aussi des formations proposées en prestation de service (cf. encadré19).

A. Les publics des formations…

1. …Pour les accom

En ce qui concerne la formation d’accompagnant, elle est consacrée aux personpréparant des jeunes au départ, dans le cadre d’un chantier JSI ou VVVSI. On donc y retrouver des acteurs de l’action sociale, mais aussi des membred’associations qui envoient des jeunes sur des chantiers.

Bien que nécessaire et utile pour préparer les jeunes au voyage, cette formation n’est pas obligatoire. Les accompagnants de jeunes ne l’effectuent donc pas toujours, en particulier dans les dispositifs JSI et VVVSI.

Notamment, cela s’explique par le fait qu’étant professionnels et connaissant les jeunes avec lesquels ils vont partir, les accompagnants ne perçoivent pas l’intérêt de se former : ils estiment avoir les compétences nécessaires en matièrede gestion de dynamiques de groupes. Or, c’es souvent l’interculturalité qui posproblème lors de chantiers et non la gestion du groupe en soi.

Notons égalementde leur financement.

Par exemple on constate qu’àformation d’accompagnant sans pour autant avoir déjà encadré un chantier à l’int

18 Voir tableau 1 19 Toutefois, le peu d’informations disponibles ne nous permet pas de les présenter en détail.

Dispositifs JSI, VVVSI etchantiers internationaux de bénévoles

Dispositifs JSI, VVVSI etchantiers internationaux de bénévoles

Lydie Delobel

Chargée d’étude

La formation des encadrants/animateurs deschantiers internationaux de jeunes bénévoles

Ma

rs 2

012

Sous la direction de :

Stéphanie FAURÉ

En charge d’Observo, Observatoire des actions collectives,

bénévoles et volontaires

David LEYLE

Chargé de mission à l’Observatoire des Engagements

Volontaires et Solidaires à l’International

O b s e r v oOBSERVATOIRE DES ACTIONS COLLECTIVES,BENEVOLES ET VOLONTAIRES

3

Document 4 : structure des �nancements reçus par les organismes selon leur appartenance régionale On retrouve le poids des régions et des communes dans la part apportée par chacune des collectivités territoriales aux chantiers cofinancés. Toujours en relation avec leurs capacités de financements, les régions apportent plus de 50% des fonds pour 35% des chantiers cofinancés par celles -ci. On retrouve, dans une moindre mesure, le poids des communes dans les projets qu’elles soutiennent : elles leur allouent plus de la moitié des financements dans 22% des projets cofinancés par celles -ci. Plus actives, plus pesantes, les régions et les communes apparaissent comme des partenaires fiables et reconnus par les porteurs de projet.

Au-delà des contrastes évoqués, on constate que les porteurs de projet de certaines régions sont quasi-exclusivement financés par deux collectivités (document 4), notamment les régions et les communes, l’une dominant l’autre. C’est le cas en Picardie, en Bourgogne ou encore dans le Centre. De manière surprenante, ce rapport est à l’avantage des financements départementaux en Languedoc-Roussillon (84%). La place des subventions départementales est égaleme nt importante dans le Sud méditerranéen. Dans certaines régions, on retrouve une proportion importante de financements issus d’EPCI : c’est le cas pour la Lorraine ou les régions du centre-ouest du pays (entre 20 et 50%), voire même l a totalité des financements en Poitou-Charentes et dans le Limousin, alors que ce type de source de financement est absente dans presque toutes les autres régions de l’Est de la France . L’importance des financements alloués par la région Ile -de-France s’explique par une orientation marquée vers les chantiers de solidarité internationale, illustrée par l’existence d’un dispositif spécifique pour le financement de ce type de projets. Enfin, il apparait que les porteurs de projet implantés dans les régions des Pays de la Loire, de l’Auvergne et de la Lorraine ont un recours plus important aux cofinancements que celles du Centre et du Limousin et dans une moindre mesure les régions du Sud -Est et celles du Nord-Est du pays.

Même si les modalités de cofinancement restent encore peu élaborées (majoritairement deux sources), la tendance à la diversification est nette : 15% des chantiers ont au moins trois sources de financement. D’une manière générale, peu de facteurs discriminants disponibles3 semblent peser sur les différentes modalités de financement : il apparait donc que les (co)financements de chantiers de jeunes s’effectuent au « cas par cas », en fonction de l’état des relations entre collectivités territoriales et organismes porteurs de projets et aussi entre les différents niveaux territoriaux.

LA REGION, UN ACTEUR TERRITORIAL ACTIF

Quelles implications pour la région

Dans le cadre de la politique de la ville, qui désigne la politique mise en place par les pouvoirs publics pour revaloriser d es zones territoriales en di�culté, et réduire les inégalités entre ces zones, la Région Île-de-France a choisi de mettre en place un dispositif intégrant un volet « chantiers de solidarité internationale ». Ce dispositif donne la possibilité aux groupes de jeunes d’obtenir des subventions de la Région, en plus des fonds déjà alloués, le cas échéant, par le MAEE dans le cadre des dispositifs JSI et VVVSI.

A l’occasion d’un entretien semi-directif mené auprès du chargé de mission « chantiers de solidarité » (M. JOSSO ), nous avons pu mieux apprécier l’implication de la Région Île-de-France dans le cofinancement des chantiers de jeunes, et mettre en évidence plusieurs spécificités liées aux financements des collectivités territoriales de manière générale.

Région

Département

Commune

E PC I

Origine des financements

Montant total des financements (en euros )84 000 €

30 500 €

9 700 €

1 300 €

100 Km

S tructure des financements reçus par les as s oc iations s elon leur appartenance régionale

David Leyle, 2010

3

2

L’IMPLICATION DES COLLECTIVITES TERRITORIALES SELON L’ECHELON

De nombreux projets �nancés

Sur l’ensemble des projets réalisés dans le cadre des dispositifs JSI/VVVSI, seulement 3 n’ont pas obtenu de soutien financier de la part des collectivités territoriales. D’une manière générale, l’intérêt des actions menées est souligné par le nombre de projets financés et par le montant global des subventions perçues : 300 000€ au total, ce qui représente un soutien financier moyen de 6 100€ par projet. En réalité, les écarts de financement sont importants puisque les montants totaux perçus s’échelonnent entre 400€ et 19 000€ par projet.

Des niveaux de �nancements variables selon les collectivités territoriales

Document 2 : les volumes de �inancements alloués aux chantiers de solidarité internationale (en €) Pour les 49 projets ayant obtenu des financements, quatre origines institutionnelles apparaissent : les régions qui financent 56% des projets, les départements qui en financent 33%, les communes qui en financent 60% et les EPCI qui en financent un quart.

En terme de volume, les régions sont la première source de financement, avec un montant global perçu par les porteurs de projets de 124 000€ (document 2). Celui-ci se réduit quasiment de moitié lorsqu’il s’agit des communes (74 000€), de plus de 50% pour les départements (58 200€) et de deux tiers pour les EPCI (43 300€). En rapport avec le nombre de projets financés, les financements perçus moyens sont ainsi les plus élevés lorsqu’ils émanent des régions (4 300€ pour 29 projets financés) et ils se réduisent avec l’échelle territoriale des collectivités.

Ainsi, on constate que les collecti vités qui financent le plus les chantiers sont les régions et les communes, collectivités historiquement les plus orientées vers toutes les formes de coopération et d’échanges internationaux. Dans le détail des dispositifs, les régions financent le plus de VVVSI (73% dans le cadre de la politique de la ville) et les communes soutiennent le plus de JSI (85%), alors que les départements sont les collectivités qui financent le moins de projets pour les deux dispositifs (un peu plus de 30% pour chaque).

L’omni présence des régions et des communes dans les co�nancements

Document 3 : une typologie des combinaisons de co�inancements rencontrés (en % de projets �nancés) Les 3/4 des subventions obtenues sont issues de plusieurs sources combinées. Si les départements et les EPCI sont rarement les seules sources de financement, notons tout de même qu’ 1 projet sur 10 est exclusivement financé par une commune1 et ce rapport s’élève à près de 2 sur 10 en ce qui concerne les régions.

Une typologie des combinaisons de financements2 (document 3) montre que les régions et les communes, une fois encore, sont les deux collectivités les plus sollicitées. La source de cofinancement la plus répandue est un binôme région/commune : 19% des chantiers financés. Une deuxième combinaison qui concerne 1 chantier sur 10 est celle des communes et des départements. Les combinaisons plus complexes de sources de financement, au moins 3 sources, restent

marginales (moins de 5% des chantiers financés) même si celle composée d’une région, d’un département et d’une commune finance 6% des actions. Notons toutefois que 4 chantiers ont bénéficié des financements de la part de l’ensemble des collectivités territoriales étudiées (4 sources de financement).

R eg/Com

R eg

Dpt/Com

Com

R eg/Dpt/Com

R eg/Dpt

R eg/Dpt/Com/EPCI

R eg/EPCI

Dpt/Com/EPCI

Com/EPCI

R eg/Com/EPCI

Dpt

Dpt/EPCI

E PC I

5%

10%

15%

20%

2

19

17

12

10

6

4

2

124495

58180

74106

43280

4293

3422

2391

3329

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

4000

4500

5000

0

20000

40000

60000

80000

100000

120000

140000

R égions E PC IDépartement Communes

Financementgloba l perçu

Financementperçu moyen/chantier

2

1

LES COFINANCEMENTS DES CHANTIERS DE JEUNES

LE RÔLE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES

LE COFINANCEMENT DES COLLECTIVITES TERRITORIALES

Quels sont les engagements du MAEE et des collectivités territor iales

Chaque année, les pouvoirs publics (MAEE, collectivités territoriales notamment) contribuent à cet « effort volontaire » que constituent les chantiers de solidarité, en attribuant des financements aux groupes de jeunes.

Document 1 : le budget total du MAEE et des collectivi tés territoriales par dispositif (en €)

Zone BBMS JSI VVVSI Total

Collectivités territoriales 130 000 170 400 300 000

MAEE 125 700 161 300 287 000

Pour l’année 2009, les collectivités territoriales ont attribué une enveloppe budgétaire globale de 300 000€, alors que le MAEE a attribué 287 000€.

Le montant des engagements des collectivités territoriales et du MAEE en faveur des projets de la zone BBMS, emprunte la même tendance. En effet, les projets du programme VVVSI ont un budget plus important quelque soit l’institution, que les projets JSI.

En comparant les pays de réalisation des chantiers, nous observons qu’il existe des différences budgétaires entre les projets selon plusieurs principaux facteurs : dispositifs, nature des projets et nombre de participants aux chantiers.

Enfin, le budget total pour les chantiers de jeunes « tous financements compris » (autofinancement, MAEE, collectivités territoriales, autres dispositifs étatiques) s’élève en 2009 à 1 550 000€, ce qui révèle que le MAEE et les collectivités territoriales participent à hauteur de 37% dans le cofinancement des 52 projets de jeunes.

L’implication de ces deux entités est non négligeable, notamment l’investissement de s collectivités territoriales. Dans ce contexte, comprendre la dynamique budgétaire de chaque échelon territorial parait indispensable.

Cette étude, à l’initiative de France

Volontaires, vise à mieux connaître

l’implication des collectivités territoriales

dans le co�nancement des projets issus des

dispositifs JSI et VVVSI pour l’année 2009.

Les programmes JSI et VVVSI visent à

soutenir des groupes de jeunes pour leur

permettre de participer à des actions de

solidarité internationale dans les pays du

Sud et ce dans un objectif de rencontres

interculturelles, de promotion des activités

collectives, d’apprentissage de l’éducation au

développement.

Cette première étude qui s’inscrit dans le

cadre de l’« Observatoire de l’Engagement

Volontaire et Solidaire à l’International », a

pour but d’approfondir la connaissance des

acteurs du volontariat d’initiation et

d’échange sur le rôle des collectivités

territoriales.

Dans le cadre de cette enquête 52 dossiers de

chantiers ont été examinés et un entretien

semi-directif a été mené auprès d’un chargé

de mission régional. Les données recueillies

concernent des chantiers de jeunes rattachés

aux dispositifs JSI et VVVSI, dont 70% sont

des chantiers « physiques ».

Trois thématiques, présentés dans cette

publication, ont été soulevées par l’étude: la

nature du co�nancement pour cerner les

engagements du MAEE et des collectivités

territoriales ; les implications budgétaires des

collectivités territoriales par échelon

(modalités de co�nancement) ; les

implications de la région, acteur territorial

actif.

L’enquête 2009 sur les co�nancements des dispositifs JSI et VVVSI a permis d’observer la présence d’au moins

une quinzaine de modalités de �nancements qui impliquent les collectivités territoriales, pour 52 chantiers de

jeunes réalisés dans 5 des pays couvrant le programme « promotion d’une démarche qualité » (Bénin, Burkina -

Faso, Mali et Sénégal), soit 504 volontaires impliqués dans cette zone BBMS.

Ces collectivités territoriales (région, département, communes et établissements publics de coopération

intercommunale (EPCI) ), occupent une place importante d ans le �nancement d’actions de solidarité

internationale mises en œuvre par des groupes de jeunes .

1

L'Observatoire au service des acteurs

L'Observatoire est aussi un espace de services. Pour répondre aux attentes des acteurs et appuyer les politiques publiques, il propose des formations (systèmes d'information, démarche d'observation et d'évaluation, etc.), des diagnostics, des accompagnements méthodologiques (conduite d'études, capitalisation, etc.).

Études, outils, formations

L'Observatoire est un projet ouvert sur tous les acteurs : animation, participation à des réseaux et à des collectifs, partenariats et collaborations (FONJEP, INJEP, Agence du Service Civique, Cotravaux-Observo, CLONG Volontariat, DGER-MAP, Etudiants et Développement, La Semaine, etc.).

Travail en réseau, mutualisation

MINISTÈREDES

AFFAIRES ÉTRANGÈRESET EUROPÉENNES

Ces études présentent un état des lieux des acteurs et des pratiques dans les régions françaises et dans les pays partenaires, dans un objectif de capitalisation et de mise en débat. Elles s’intéressent aux volumes d’envoi, aux pratiques des organisations, aux dispositifs, aux projets ou encore aux expériences des

volontaires.

Les dynamiques des Volontariats Internationaux d’Echange et de Solidarité (V.I.E.S.) dans les régions françaises et dans le monde

Mars 2011 12

Les stagiaires : Difficilement assimilable à des volontaires du fait que la logique qui préside à leur engagement est bien souvent pédagogique et non une logique de solidarité . Leur prise en compte dans l’étude permet cependant de s’intéresser à cette autre dynamique dans les échanges de l ’Aquitaine avec les pays du Sud. Le focus est porté sur les personnes effectuant un stage dans le cadre d’une formation liée au métier du développement dans les pays du Sud.

c. Tableaux des volontariats.

Type de volontariat

Age Description Organismes présents en Aquitaine

Statut

SVE 18 à 30 ans Indemnité en fonction du pays. Soutien linguistique, nourri, logé. Mission de 2 à 12 mois

6 organismes agréés pour l’envoi et 16 pour l’accueil

VSI

18 ans min. (généralement 21 ans) 6 ans maximum dans une vie.

Indemnité + couverture sociale. Mission de 12 à 24 mois.

24 organismes agréés8 Aucun qui soit régional (agrément IFAID en cours)

SCI 16 ans à 25 ans Indemnité + couverture sociale. Mission de 6 à 12 mois

45 structures agréés pour le SC. Aucune demande pour le SCI en cours.

Hors statut

VIEch 16 ans min. Non rémunéré. Soutien financier parfois pour les billets d’avions / logement.

Associations, programme JSI-VVVSI, Humaquitaine.

VEC Concerne plutôt une population de senior.

Non rémunérés. Soutien financier parfois pour les billets d’avions / logement.

GREF, Agir ABCD, ECTI et EGEE

3. L’ échantillonnage : quelles orientations ?

a. Une priorité donnée aux structures d’accueil/d’envoi/d’accompagnement, L’enquête porte avant tout sur la connaissance des pratiques des acteurs aquitains du volontariat ainsi que les différents dispositifs mis en place. Ces structures peuvent être différenciées par les missions qu’elles développent. On va ainsi distinguer :

Les structures d’envoi et d’accueil :

Les organismes agréés (SVE, VSI, Service Civique)

Les associations.

8 ACF, France Volontaires, Architectes de l’urgence, ASMAE, ATD Quart Monde, AVSF, CEFODE, DCC, DEFAP, DSF, EED, EMDH, EMI, Fidesco, GRET, Guilde Européenne du Raid, Handicap International, MDM, Planète Enfants, Planète Finance, Santé Sud, SCD, SIPAR, UNMFREO. (voir la liste complète sur le site du CLONG volontariat)

La priorité a été donnée aux

associations car ce sont les

premiers acteurs (en nombre) de

la solidarité internationale en

Aquitaine.

Aout 2011 10

Pour expliquer ces tendances, on peut proposer les hypothèses suivantes:

Les missions des volontaires englobent parfois plusieurs champs d’action.

La forte présence de retraités de l’éducation nationale et de l’administration territoriale explique que les VEC s’engagent plutôt dans les champs d’action de l’éducation et des réformes administratives et territoriales (décentralisation, etc.).

Les données recueillies peuvent être remises en question du fait d’une méthodologie parfois aléatoire.

40%33% 37%

20% 33% 20%

40%33%

43%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

VIEch VSI VEC

mise en oeuvre directe

coordination d'équipe

appui (personne ou équipe)

16%

13%

13%

16%

15%

20%

16%

16%

19%

18%

21%

14%

17%

21%

14%

17%

14%

20%

0% 20% 40% 60% 80% 100%

VIEch

VSI

VEC

protection de l'environnement et biodiversité agriculture et sécurité alimentairesanté et lutte contre le sida éducationréformes administrativeset décentralisation infrastructures

L E S M I S S I O N S D E S V I E S

Les champs d’action des VIES

Le positionnement du VIESau sein de sa mission

Étude sur

les dynamiques des

Volontariats Internationaux d’Echange et de Solidarité

en Aquitaine

Réalisé e par :

Franck FORTUNÉ, stagiaire chargé d’étude

Sous la direction de :

Pierre DANIEL, Responsable de l’Unité France, France Volontaires

Bénédicte RÉCAPP É, coordinatrice de Cap Coopération

Avec l’accompagnement méthodologique de : David LEYLE, Chargé de mission à l’Observatoire de l’Engagement Volontaire et Solidaire à l’international

Novembre 2010 -Mars 2011

L'Observatoire c'est aussi une médiathèque en ligne. Elle est au coeur de l'échange et du partage de connaissances sur les engagements volontaires et solidaires à l'international. Interactif, le site de l'Observatoire propose de partager des outils et de participer aux débats sur des questions qui animent le

secteur.

Le site Internet de l'Observatoire et la lettre info de France Volontaires

Grâce à son site Internet et à la lettre info de France Volontaires, l'Observatoire diffuse les actualités des connaissances sur le volontariat à l'international.

Pour plus d'informations:

www.observatoire-volontariat.org

contact@observatoire-volontariat.org

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