Malbrough s'en va-t-en guerre Mironton, mironton, mirontaine, Malbrough s'en va-t-en...

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Malbrough s'en va-t-en guerreMironton, mironton, mirontaine,Malbrough s'en va-t-en guerreNe sait quand reviendra (bis)

Cette comptine prend un tout autre sens avec cette photo:on dirait un jeud’enfants…

Mais la réalité du jeu de la guerre cache une terrifiante tragédie dedestruction humaine lorsqu’on s’apprête à s’envoyer en l’air

Objectif: mettre tout le pays à feu et à sang

Pré requis: savoir conjuguer dans tous les TEMPS, sur le bout des doigts, le verbe TUER

Et les pertes sont nombreuses, surtout chez les innocents

Après, comment peut-on dormir d’un sommeil du juste ?

Ce chameau s’en plaindra pas

Et l’insouciance d’un flair

Moment de quiétude entre deux solitudes

On dresse même des dauphins pour espionner ou pour poser des mines meurtrières

Nous sommespoint à MarineLand, au contraire!

Dans le chaos,sauve qui peut!

Parfois la chance nous réserve uneterrible épreuve

Mais pour certains une deuxième vie les attend

L’espérance dePAIX vient denaître

Leurs recherches sont demeurées vaines: pas un seul survivant…

Monsieur Malbrough est mortMironton, mironton, mirontaine,Monsieur Malbrough est mortEst mort et enterré (bis)

Les paroles de la comptine «MALBOROUGH S’EN VA-T’-EN GUERRE» datent de la bataille de Malplaquet , soit le 11 septembre1709, au cours de laquelle John Churchill, premier Duc de Marlborough (1650-1722) , fut grièvement blessé et non tué. Il serait mort à la maison. L'essentiel de sa carrière militaire fut consacré à lutter contre la France. C'est pourquoi les Français s'amusèrent à raconter sur un ton parodique sa mort et son enterrement. Cette chanson ne connut du succès qu'à partir de 1781. Geneviève Poitrine, nourrice du premier dauphin de Louis XVI la chantait à l'enfant royal : Marie-Antoinette la reprit au clavecin et en lança la mode. La mélodie fit le tour du monde.

Elle est devenue au Canada français l'une des chansons folkloriques les plus répandues. Elle raconte que Malbrough est parti en guerre et que sa femme, attendant son retour, voit venir un page. Celui-ci vient lui annoncer la mort de son mari. Dans le diaporama, on constate que l’histoire se répète.

Chez les Canadiens anglais, la mélodie a été popularisée sous le titre « For He's a Jolly Good Fellow ». En passant, Sir Winston Churchill (célèbre premier ministre de l’Angleterre, 1874-1965) est un descendant du Duc de Malborough.

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