Mesurer les contacts entre soignants et patients au moyen de capteurs électroniques : le cas de la...

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IrridàdsMdàlldlRparfsaDiscussion/conclusion.– L’impact du passage en réanimation pourrait se fairesentir jusqu’à quatre à cinq ans mais de facon différentielle selon les sujets.L’étape suivante consistera à vérifier la valeur pronostique des indices de comor-bidité utilisés en réanimation.

doi:10.1016/j.respe.2011.02.057

EPI-CLIN 2011 / Revue d’Épidémiolog

harlson ≥ 3, OR = 3,1 ; IC95 % [1,5–6,4]), un faible support social (OR = 2,6 ;C95 % [1,5–4,4]) et un premier oubli précoce du traitement (au moins deuxrises oubliées dans les dix premiers mois, OR = 2,9 [1,5–5,4]) sont associés àn risque plus élevé d’interruption du tamoxifène.onclusion.– L’adhérence au tamoxifène chez la femme âgée de moins de 40 ansst faible. Des interventions visant à améliorer l’adhérence sont nécessaires care traitement reste pour ces femmes un élément majeur du traitement adjuvantu cancer du sein.

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esurer les contacts entre soignants et patients au moyene capteurs électroniques : le cas de la tuberculose. Laouenan a,b, G. Chelius c, D. Lepelletier d, E. Fleury c, F. Mentre a,b,

.-C. Lucet a

Hôpital Bichat-Claude Bernard, AP–HP, Paris, FranceInserm UMR-S738, université Paris-Diderot, Paris, FranceInria/ENS, Lyon, FranceCHU de Nantes, Nantes, France

ots clés : Tuberculose ; Mesure de l’exposition ; Personnel soignant

ntroduction.– La mesure de l’exposition des personnels soignants (PS) à unatient tuberculeux repose sur des méthodes d’audits chronophages ou sur’autoévaluation par les PS. L’objectif était de mesurer de facon objective lesnteractions entre les PS et les patients tuberculeux à l’aide de capteurs.

éthodes.– L’étude Tubexpo s’est déroulée dans deux services de deux hôpi-aux de l’AP–HP (maladies infectieuses et pneumologie). Cinquante chambresnt été équipées d’un capteur fixe et les PS volontaires d’un capteur mobile.urant trois mois, toutes les interactions ont été enregistrées. Après une étapee reconstruction du signal, la durée et le nombre de contacts par jour entreS et des patients tuberculeux en isolement respiratoire (cas suspects et confir-és) ont été analysés. Parallèlement, des audits ont été conduits ainsi que des

uto-évaluations par les PS de leurs contacts avec ces patients dans les joursrécédents.ésultats.– Au total, 5490 contacts ont été analysés entre 82 PS et 54 patients

uberculeux. La durée médiane de contact [intervalle interquartile] était de,1 minutes [0,8–4,4], différente entre le matin (2,3 [0,8–5,0]), l’après midi (1,80,7–3,7]) et la nuit (2,0 [0,7–4,3]) (p < 10−4). Le nombre médian de contactsar jour pour un PS était de 3,0 [1,0–6,0] pour une durée médiane journalière de,6 minutes [2,4–22,5]. Pour les 67 audits, la durée médiane de contact était de,0 minutes [0,2–18,0] non différente de celle mesurée par les capteurs (p = 0,1).our les 94 auto-évaluations, la durée médiane de contact était de 5,0 minutes1,0–50,0] plus élevée que celle mesurée par les capteurs (p < 10−4).onclusion.– Une mesure objective et automatisée des contacts entre PS etatients tuberculeux est possible en milieu hospitalier grâce à des capteurs inter-gissant entre eux. Cette méthode pourrait se substituer aux audits et devrait êtretilisée dans la modélisation de la transmission des infections.

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valuation de l’impact d’une intervention sur la prise enharge des plaies au CHU Ambroise-ParéBoulogne-Billancourt, France).-S. Lot , S. Gnamien , F. Espinasse , M. Ollive , A. Beauchet , E. Mahé

CHU Ambroise-Paré, Assistance publique-Hôpitaux de Paris,oulogne-Billancourt, France

ots clés : Plaie ; Évaluation des pratiques professionnelles

ntroduction.– En 2008, une première évaluation de la prise en charge des plaiesu CHU Ambroise-Paré (92) a montré l’existence de très nombreuses plaies (pré-

alence des patients avec plaies de 57 %) mais des soins souvent non conformesux référentiels. L’objectif de cette deuxième évaluation, réalisée en 2010, est’évaluer l’impact des mesures mises en place après 2008, notamment la création’un groupe plaies et cicatrisation (GPC).

e Santé Publique 59S (2011) S18–S36 S33

éthodes.– Cet audit clinique, de type « un jour donné », consiste en l’examenystématique du tégument des patients hospitalisés par deux évaluateurs puisu recueil d’informations relatives aux patients, à leurs plaies éventuelles ainsiu’à leur prise en charge. Les soins réalisés sont comparés à ceux préconisésar le référentiel des soins des plaies de l’hôpital.ésultats.– En 2010, sur 193 patients évalués, 97 patients avaient au moins unelaie (50 %). Les caractéristiques des plaies étaient semblables pour les deuxvaluations. Si on observe la même proportion de fiches pansements entre leseux évaluations (56 % vs 56 %), on note une légère amélioration de la prescrip-ion de pansements (12 % en 2008 vs 21 % en 2010) et du nettoyage des plaies9 % vs 16 %), de l’adéquation du pansement primaire au référentiel « plaies »18 % vs 24 %) et une diminution de l’utilisation d’antiseptiques (45 % vs 33 %)ont l’emploi n’est pas recommandé.iscussion/conclusion.– On note une tendance à l’amélioration de la prise en

harge des plaies deux ans après l’évaluation initiale. Cette amélioration peuttre attribuée au GPC qui a permis la rédaction et la diffusion de référentiels ete « fiches pansements », ainsi que des actions de formation. Mais ses actionsoivent perdurer pour permettre une meilleure sensibilisation des professionnelsla prise en charge des plaies.

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valuation de l’impact à long terme de la réanimation. Martel-Samb a, B. Guidet b, P. Aegerter a,c

Unité de recherche clinique Paris-Ouest, hôpital Ambroise-Paré, AP–HP,oulogne, FranceInserm U707, réanimation médicale, hôpital Saint-Antoine, universitéierre-et-Marie-Curie, AP–HP, Paris, FranceEA2506, université Versailles, Saint-Quentin, France

ots clés : Survie relative ; Réanimation

ntroduction.– Les études consacrées à l’impact à long terme d’un passage enéanimation sont assez hétérogènes, dans la population étudiée, dans l’horizonetenu, dans le contexte de soins, essentiellement anglo-saxon. Leur synthèsendique que l’impact du passage en réanimation pourrait se faire sentir jusqu’àeux à trois ans, voire plus. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impactlong terme du séjour de réanimation sur la mortalité de patients francais et

’estimer au bout de quel délai les patients retrouvent une espérance de vieimilaire à celle de leur génération.éthodes.– Nous avons utilisé les séjours enregistrés dans CubRéa 1999–2000,

ont les patients étaient sortis vivants de l’hôpital. CubRéa est une base commune35 services de réanimation d’Île-de-France. Le statut vital a été renseigné par

a procédure mise en place par le Cepi-DC. La survie observée a été décrite selona méthode de Kaplan-Meier. La survie relative a été calculée selon la méthode’Ederer. Une analyse multivariée selon l’âge et le sexe a été menée en utilisante modèle de Cox pour la survie nette et le modèle d’Estève pour la survie brute.ésultats.– Sur les 10 049 séjours éligibles, 3575 (35,6 %) ont pu être identifiésour être exploités par le Cepi-DC (médiane d’âge : 51 [35–69]). Dans les cinqns suivant le séjour, 1358 (38 %) décès ont été enregistrés. Le taux de survieelative à cinq ans était de 33,7 %, 36,4 % pour les hommes et 29,3 % pour lesemmes. L’excès de risque diminue très fortement dans les dix premiers moisuivant la sortie de réanimation, puis plus progressivement jusqu’à quatre à cinqns pour se stabiliser ensuite.

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