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L e j o u r n a l d e s l y c é e n s p a r l e s l y c é e n s
« MIEUX VAUT ALLUMER UNE
BOUGIE QUE MAUDIRE
LES TENEBRES » L A O T S E U
Le Jour des Morts au
Mexique élèves de 2de et
1ère LV3 espagnol - p. 9
Le projet « Mars One » pour
une future colonisation de
la planète rouge - p. 12
Ciné Culture : « les 400
coups », film à la beauté
intemporelle primé à
Cannes en 1959 - p. 3
L’Atelier Zik : Alice nous partage
son expérience musicale – p. 4
The Voice Kid’s : lorsque les enfants
nous ravissent par le chant – p. 5
Deux prix Nobels pour la
France, - p. 2
Interview de Lina Veron : Le
métier de journaliste – p. 6
EBOLA : La réalité derrière les préjugés
D O S S I E R : Etant à l’origine, depuis le début de l’année, de la mort de plus de 5160
personnes, l’épidémie d’Ebola est considérée comme la plus grande urgence de santé
publique à l’échelle internationale du moment. L’Ebola est un virus causant des fièvres
hémorragiques très sévères entraînant la mort de près de 7 personnes atteintes sur 10.
(…)L’explosion de cette épidémie serait en partie due à son mode transmission, au manque
d’informations que possédait la population ainsi qu’au faible système de santé dans les pays les
plus infectés. En effet, le virus Ebola ne se transmet pas par voie aérienne. – p. 14
T . P . E Témoignage d’une
TS : 2 ou 3 conseils
pour réussir - p. 7
N°7 – NOVEMBRE 2014
Concours Photo : Noir sur Blanc organise un
Concours Photo qui s’étendra sur toute l’année à travers
plusieurs thèmes. Peuvent participer les étudiants des
lycées de Thonon-les-Bains et d’Evian. p. 8
- p. ?
Source inconnue
Culture, actualité
COCORICO !! Deux
prix Nobel pour la
France On n’a pas de pétrole mais on a des idées !
Nouvel et dernier
album des Pink
Floyd:
David Glimour (chanteur-guitariste)
et Nick Mason (batteur), avec
l’aide de Phil Manzaneva, sortent
leur nouvel album, « the Endless
River » en hommage à Rick Wright,
clavier du groupe disparu en 2008.
Malheureusement pour les fans, il
n’y aura pas de suite à cet album. www.lesechos.fr E.D.
Le prix Nobel de littérature 2014 a
été attribué jeudi 9 octobre 2014 à
l'écrivain français Patrick Modiano
pour « son art de la mémoire ».
Décerné à des auteurs dont l'œuvre
« a fait la preuve d'un puissant idéal
», cette récompense est considérée
comme la plus prestigieuse dans le
monde littéraire.
Patrick Modiano, né le 30 juillet
1945 à Boulogne-Billancourt, est un
écrivain français, auteur d’une
trentaine de romans primés par de
nombreux prix prestigieux parmi
lesquels le Grand prix du roman de
l'Académie française et le prix
Goncourt.
Le prix Nobel d'économie a été
décerné lundi 13 octobre 2014 au
Français Jean Tirole, président de la
Toulouse School of Economics (TSE).
L'Académie royale des sciences de
Suède distingue les travaux de
l'économiste sur la régulation des
marchés.
Jean Tirole, économiste,
chercheur au CNRS, médaille d'or
2007 du CNRS…Agé de 61 ans, il
devient le troisième Français primé
dans cette catégorie.
Noémie
Montreux Art
Gallery 2014
Le MAG est un salon de
qualité qui présente un vaste
panel d’artistes internationaux.
Peinture, sculpture, gravure,
photographie, et nouveaux
médias s’y côtoient sur 8000m²
d’exposition.
La semaine dernière, le MAG
a fêté son 10ème anniversaire en
compagnie d’un artiste
internationalement reconnu pour
ses « machines », merveilles de
l’art en mouvement : Charles
Morgan (artiste auquel,
justement, tout un espace a été
dédié à la « Documenta 13 » de
Kassel en Allemagne).
Cette année, le MAG a
également dédié un espace à la
culture russe à l’occasion du
bicentenaire des relations
diplomatiques. E.D.
« Lucy » : bientôt 60 millions d’entrées « Si les capacités cérébrales de Scarlett Johansson sont décuplées
dans le dernier film de Luc Besson, dont elle est l'héroïne, les ventes de
billets à l'étranger connaissent aussi un développement exceptionnel.
Lucy est en effet le plus gros succès à
l'international du cinéma français depuis 1994, (…) Lucy totalise 57,3 millions d’entrées. » Le Monde, 7 novembre 2014
Patrick Modiano, © Nicolas Hidiroglou, 2007 Jean Tirole, © La Tribune
Charles Morgan, © Fred Culas
Année : 1959
Pays : France
Genre : Drame Durée : 99 minutes
Réalisateur :
François Truffaut
Avec :
Jean-Pierre Léaud
Photographie :
Henri Decaë
Scénario :
François Truffaut,
Marcel Moussy
Musique :
Jean Constantin
Studios de
production :
Les Films du
Carrosse, Sédif
Productions
Culture, ciné
« Les 400 Coups »
SYNOPSIS
Petit parisien aux portes de
l’adolescence, Antoine Doinel sèche
les cours et tente d’échapper à une
vie de famille morne et à des parents
absents. Avec son ami René, il fait
l’école buissonnière et partage ses
journées entre errances dans le Paris
des années 50, chapardages,
lectures de Balzac à la chandelle et
séances de cinéma. Antoine et René,
deux gamins lâchés dans Paris
découvrent la vie en faisant… les 400
coups.
ANALYSE
Film culte de l’histoire du cinéma,
Les 400 Coups bouscula le monde du
cinéma à sa présentation au Festival
de Cannes de1959 (où il remporta le
Grand Prix de la Mise en Scène). La
révélation de Truffaut en tant que
réalisateur frappe les esprits : il
s’impose en grande figure de la
Nouvelle Vague après en avoir été
l’un des fondateurs quand il était
encore journaliste aux Cahiers du
Cinéma.
Le film arrive après Le beau Serge de
Chabrol ou Hiroshima mon amour de
Resnais, et n’est donc pas le premier
film en son genre. Mais aujourd’hui,
ce n’est pas ou pas seulement par
son « aspect » Nouvelle Vague que
le film nous touche encore, mais par
sa beauté intemporelle. Certes, on y
retrouve toutes les composantes qui
caractérisent la Nouvelle Vague :
décors naturels (pas de studio), prises
de vue en extérieur, situations et
personnages tirés du quotidien,
langage de tous les jours, mise en
scène décomplexée (disparition des
tabous visuels, cf. À bout de
souffle)… Mais ne prendre en
compte que ces éléments serait
oublier que si le film nous bouleverse
aujourd’hui encore, c’est grâce aux
thèmes qu’il aborde : enfance,
lyrisme, émotion, liberté… La
photographie, le noir et blanc, l’âge
qu’a pris le film ne font que renforcer
ce sentiment d’universalité, et
pourquoi pas, de nostalgie.
Avec un scénario simple et
linéaire, Truffaut s’affranchit des
règles de l’époque, descend dans la
rue caméra à la main et suit les
aventures du petit Doinel avec une
liberté novatrice et un regard sur
l’enfance d’une grande tendresse.
Sa caméra s’aventure à l’air libre et
se sent tellement affranchie qu’elle
en finit par tourner sur elle-même
dans une scène de manège
surprenante et belle. Ce film est
devenu le portrait de toute une
génération de petits parisiens, et plus
généralement une évocation
universelle de l’enfance où tous les
spectateurs pourront se reconnaître.
D’une certaine manière, Truffaut livre
ici un film proche du documentaire,
documentaire sur la vie d’un jeune
dans les années 50. Quant à l’acteur
interprétant Antoine Doinel, Jean-
Pierre Léaud, il fait preuve de tant
d’énergie et d’aisance qu’il devient
son personnage, il est Doinel,
l’adolescent gouailleur et
débrouillard. Le film est en grande
partie porté par lui. Ce premier film
symbolise pour lui le début d’une
carrière sur les voies du nouveau
cinéma français ouvertes par Truffaut
et son film, mais aussi par Chabrol (Le
beau Serge), Godard (À bout de
souffle), Rivette (Paris nous
appartient), Demy (Les parapluies de
Cherbourg), Varda (Cléo de 5 à 7)...
Il croisera de nouveau la route de
Truffaut pour continuer les aventures
d’Antoine Doinel dans Baisers volés,
Domicile conjugal et L’amour en
fuite.
Ces trois opus, bien que réussis,
n’auront toutefois jamais l’éclat et le
succès de ce premier volet.
Marine
© www.dvdclassik.com
© www.dvdclassik.com
Musique
L’Atelier Zik Interview d’Alice, participante au stage de la session 2014
L’Atelier Zik, qu’est-ce que c’est ?
En bref, c’est un stage de musique
pour les jeunes de 13 à 18 ans, qui se
compose d’une semaine de
répétitions quotidiennes suivie d’une
semaine de concerts dans différents
lieux et devant différents publics, tels
que le plein air, une maison de
retraite, la médiathèque….etc. On y
apprend à savoir gérer un groupe,
monter un morceau, préparer une
scène et s’adapter à différents types
d’ambiance de concert.
Nous avons interviewé Alice qui a
participé à ce stage et nous parle de
cette expérience.
Qu’est-ce qui t’a menée jusqu’à
ce stage ? Qu’est-ce qui t’as orientée,
donné envie d’y participer ?
Alice : Je connaissais pleins d’amis
qui avaient fait ce stage et j’avais
entendu que de bons échos alors j’ai
été à tous les concerts d’une session
et j’ai adoré ! Puis l’année d’après,
j’en faisais partie ! Depuis
beaucoup de temps, je voulais
apprendre à jouer en groupe et faire
des concerts.
Quelle a été pour toi l’expérience
la plus marquante ?
Alice : Les concerts, c’était géant
même si quelques uns ont été annulés
à cause du mauvais temps...
C'étaient des moments de partage,
on était tous unis, ensemble, reliés par
une même passion.
Est-ce que ce stage a répondu à
tes attentes ? A ce que tu espérais ?
Alice : Je pensais qu’il allait y avoir
une sorte de coaching vocal mais on
faisait nos propres expériences et on
se rendait compte nous-mêmes de
nos faiblesses. On travaillait plus sur le
jeu en groupe en fait et… la plupart
des musiciens n’avaient pas besoin
de coaching, ils faisaient déjà partie
de groupes en dehors du stage. Mais c’était vraiment une superbe
expérience ! Il y avait une bonne
ambiance et on s’est rendu compte
qu’en groupe il fallait vraiment
s’écouter les uns les autres, suivre le
rythme du batteur etc. On a réalisé à
quel point nous étions
interdépendants et j’ai découvert
plein de choses au niveau musical.
As-tu regretté par exemple de ne
pas être allée jusqu’au bout des
choses, de ce que tu aimerais faire
artistiquement ou, au contraire as-tu
découvert que tu pouvais aller plus
loin que ce que tu croyais ?
Alice : J’ai regretté de ne pas
m’être lâchée davantage sur les
concerts mais voilà l’année
prochaine je donnerai vraiment
tout…
Qu’est-ce que ça t’a apporté sur le
plan humain ?
Alice : J’ai fait de sublimes
rencontres autant amicales que
professionnelles et, grâce à leurs
conseils et leur vécu artistique ils
m’ont aidée dans la recherche de
ma propre expression scénique. Ce
stage m’a apporté un petit peu plus
de confiance en moi. Ma mère a pu
constater le changement. J’ai
commencé à réaliser que les
professionnels reconnaissaient que
ma voix, mon timbre, ma personnalité,
ont vraiment quelque chose qui peut
Ci-dessus une capture d’écran de l’émission, épisode 1, TF1. Premier passage de Gloria sur le plateau.
Musique
faire la différence, susciter l’émotion. Ils
disaient aussi que, bien que mon
potentiel soit encore à travailler, je
devais garder ma sensibilité, mon
émotivité, puisque c’est une force
quoique l’on puisse penser . Justement,
on a pu m’expliquer la différence entre
la sensibilité et l’émotivité selon lui : la
sensibilité, c’est l’émotivité qu’on arrive à
maîtriser.
J’aimerais remercier toutes les
personnes que j’ai pu rencontrer,
notamment l’équipe encadrante de ce
stage : Henry et Pierre-Jean Duffour,
Benjamin Riggi, Stephanie Gerlier et
Olivier Fleury qui ont participé à notre
épanouissement personnel.
Nous remercions Alice d’avoir
partagé son expérience avec nous et…
qui sait ? Peut-être que cela vous inspirera-t-il ou vous donnera-t-il envie de participer, à la fin de cette année scolaire,
au stage de l’Atlelier Zik, vous aussi ? Estelle
« The Voice kid’s » Interview de Margaux, élève de 1ère ES : sa passion pour l’émission.
« The Voice kid’s » est une émission diffusée sur TF1, le samedi à 20h50.
Des talents âgés de 6 à 15 ans passent des auditions à l’aveugle et ne sont
jugés que par leurs voix. Le vainqueur de cette émission obtiendra une
bourse pour continuer des études de chant.
Qu’est-ce que tu penses de
the Voice Kid ?
Margaux: Moi j’aime bien The
Voice Kid, car c’est assez
impressionnant d’entendre
chanter de si jeunes talents et qui
chantent aussi bien ! J’ai toujours
des frissons quand je regarde
cette émission !
Parmi les 3 coachs, lequel est
ton préféré ?
Margaux : Pour moi, Garou,
car je trouve qu’il arrive à mieux
adapter les chansons par rapport
aux talents des enfants.
Quel est ton talent favori ?
Margaux : Mon talent favori est
sans hésiter Gloria, car je trouve
qu’elle a une voix absolument
magnifique pour une fillette âgée
de 6 ans et en plus je la trouve
trop mignonne !
Mélanie
Interview, métier
Etre Journaliste Interview de Lina Veron, ancienne journaliste du Messager.
Hello à tous et à toutes !
Aujourd’hui, je vous retrouve pour
vous faire part de l’interview de Lina
Veron, une ancienne journaliste du
Messager. J’espère que vous en
apprendrez davantage sur ce métier
qui relate l’actualité. Elle a bien voulu
m’accorder un peu de son temps
pour répondre à mes questions.
ENJOY !
En quoi consiste votre métier ?
Quelle place avez-vous au sein du
journal, de la rédaction ? Que signifie
être correspondante ?
Lina Veron : Je suis
correspondante du Messager pour le
village de Publier. Cela signifie que je
couvre l’actualité de la commune
chaque semaine dans le journal. Le
Messager, souhaitant un ancrage au
plus près des personnes, a déployé
ainsi des correspondants au niveau
de chaque commune ou groupe de
communes.
Selon moi, mon travail consiste à créer
et entretenir un réseau de contacts
(associations, municipalité, habitants
de la commune…) qui vont m’aider à
mieux comprendre les informations et
surtout à générer des sujets ! Avoir ce
réseau me permet de ne jamais être
à court d’articles. J’en prends soin, et
je ne le regrette pas. Combien de fois,
alors qu’il me manque encore un
article, je reçois un mail d’une
association croisée à tel événement
(où j’ai parfois passé l’après-midi) qui
me propose un sujet d’article ? Je
pense que c’est la partie la plus
difficile du job, mais aussi celle que je
préfère. Ensuite, je collecte les
informations (interviews, mails,
téléphone) et je rédige les articles
pour parution. J’y passe pas mal de
temps car j’aime quand la lecture est
facile.
Quel a été votre parcours, vos
études ?
Lina Veron : J’ai un bac littéraire et
un BTS assistante de direction. Durant
ma vie professionnelle, j’ai été
amenée à beaucoup rédiger (10 ans
de compte-rendus de réunion, notes
de synthèse, documents pour
présentations, …) et c’est ce que
j’adore faire. Lors de mon dernier
emploi, étant chargée de
communication, j’ai eu l’occasion
durant 3 ans de m’occuper d’un
journal interne hebdomadaire pour
mon entreprise. Mes tâches
consistaient à trouver les sujets,
réaliser les interviews, rédiger en
faisant passer les messages voulus et
bien sûr s’occuper de la mise en
page. Mon expérience m’a permis de
réussir ce challenge !
Pour être journaliste, selon moi, il
faut être à l’écoute, avoir le sens du
contact, pour que les gens soient à
l’aise avec nous, être fiable, ne pas
déformer leurs propos, digne de
confiance, respecter la personne,
savoir rédiger pour être clair, avoir un
style qui donne envie de lire et
idéalement aussi éviter les « fôtes
d’hortografe »
Pour quelles raisons avez-vous
voulu vous lancer dans le
journalisme ? Quelles ont-été vos
motivations ?
Lina Veron : J’adore le contact
avec les gens, j’adore apprendre
mais aussi « enseigner », je voulais être
au début institutrice ! Le journalisme
permet tout cela à la fois. J’ai eu
l’opportunité d’essayer et j’ai
beaucoup apprécié. De plus, je suis
fière de parler de ma commune dans
Le Messager.
Pouvez-vous nous présenter les
différents métiers que nous trouvons
dans un journal ?
Lina Veron : Au Messager, il y a les
correspondants, les journalistes
professionnels, le rédacteur en chef
(qui donne la ligne directrice du
journal), et un directeur de
publication. Pour ma part, je ne
connais que quelques correspondants
et quelques journalistes. Les
correspondants sont sous la
responsabilité d’un journaliste avec
lequel nous sommes en contact 2 à 3
fois par semaine.
Etes-vous indépendante
concernant le sujet de vos articles ?
Lina Veron : Je propose les sujets à
mon responsable. Par exemple,
chaque semaine, je lui donne les
sujets que je souhaite traiter, en lui
indiquant la place nécessaire pour
chaque article. Si besoin il rajuste la
position de l’article, le nombre de
signes mais très rarement le sujet. Si
j’ai un doute sur un sujet, ou sur
l’angle sous lequel je veux le traiter,
j’ai des échanges avec mon
responsable.
Avez-vous déjà travaillé dans un
autre type de journalisme (radio,
audiovisuel..) ?
Lina Veron : Non, néanmoins
j’adore écouter la radio (France
Inter), les journalistes ont un sacré
niveau sur cette fréquence, mais cela
ne me tente pas, tout comme
l’audiovisuel. Ce qui me tenterait
aujourd’hui, c’est communiquer en
« habillant » l’écrit, en créant des sites
internet, tout ce qui concerne
l’infographie.
Comment préparez-vous vos
interviews ?
Lina Veron : Cela dépend. Sur les
sujets où je sais de quoi on va parler,
je prépare mentalement un
cheminement pour balayer toutes les
questions à poser. Sur les autres,
comme je suis très curieuse, je pose
des questions au fur et à mesure de
l’interview pour bien comprendre le
sujet. Malgré le fait que j’occupe la
fonction de correspondante en plus
d’un emploi à temps complet, j’essaie
que mon travail soit satisfaisant.
Alice
Vie du lycée
Les T.P.E
Témoignage d’une Terminale
Les TPE (Travaux personnels encadrés)
sont une épreuve anticipée au
baccalauréat que passent tous les élèves
de première. Cette épreuve demande
un travail d’équipe et beaucoup
d’investissement personnel. Ecoutons le
témoignage d’une élève de terminale :
Romane Vulliez, Terminale S, 16/ 20 aux
épreuves de TPE.
Madame Romane, l’année dernière
vous avez passé ce que l’on appelle les
« TPE ». Comment avez-vous trouvé cette
épreuve anticipée au baccalauréat?
Romane : J’ai trouvé que c’était une
épreuve plutôt stressante, mais très
intéressante si on est intéressé par le sujet.
Pourquoi « stressante » ?
Romane : C’est une épreuve du bac,
on n’a pas un temps énorme, et les
épreuves orales sont toujours un peu
stressantes quand on passe devant un
jury.
Combien étiez-vous dans votre
groupe ?
Romane : On était deux.
Le fait d’être à deux ne vous a pas
trop fait peur étant donné que les
groupes de deux sont rares ? Ce n’était
pas trop difficile ?
Romane : Non, c’était plus simple
pour nous organiser, on était toujours
d’accord, on avait du coup plus de
travail personnel mais c’était gérable.
Quel(s) conseil(s) pourriez-vous
donner aux premières de cette année
pour réussir leurs TPE ?
Romane : S’y mettre dès le début des
séances pour ne pas se retrouver avec
du retard, trouver un sujet sur lequel ils
s’intéressent où ils ont un minimum
d’intérêt.
Que pensez-vous des professeurs
encadrant ? Sont-ils juste des… «pots de
fleurs» ?
Romane : Non, pas du tout, ils nous
ont beaucoup aidés notamment au
début pour choisir notre sujet et notre
problématique. Il ne faut pas hésiter à
aller les voir. Ils donnent toujours de bons
conseils, et peuvent nous donner des
exemples concernant d’autres TPE
d’années précédentes.
Nous remercions Romane Vulliez de
nous avoir consacré un peu de son
temps libre pour nous accorder une
interview. Nous pouvons en tirer, d’après
ce qu’elle nous a déclaré, que les élèves
passant les TPE devraient travailler dès le
début pour ne pas être très en retard et
de ne pas hésiter à demander à toutes
les occasions possibles de l’aide aux
professeurs encadrant.
Marc
Photographie
La citation : « MIEUX VAUT ALLUMER UNE
BOUGIE QUE MAUDIRE LES TENEBRES » LAO TSEU
« Lueurs dansant dans les Ténèbres » Photographie d’Estelle DIDIER, juillet 2009, Kazimiesz Dolny, Pologne, cliché pris en mode feu d’artifice.
Concours Photo Le journal du Lycée de la Versoie organise un Concours Photo qui s’étendra sur toute l’année à
travers plusieurs thèmes : Environnement, Couleur & Forme, et Image en Vie.
Pour la première édition de ce
Concours, le gagnant se verra
attribuer la Une (ou la dernière
page) du prochain numéro de « Noir
sur Blanc ». Peut-être sera-t-il possible
à l’avenir, si ce concours mobilise un
nombre suffisant de personnes, de
remporter une impression encadrée
de la photo gagnante. Mais bon, le
but reste d’en faire quelque chose
de fun, qui nous permette de
découvrir les talents de photographe
qui se cachent parmi nous et de
profiter de la… « beauté de
l’image » ;) !
Tout étudiant inscrit dans un
lycée à Thonon-les-Bains ou à Evian
peut participer à ce concours, à
condition de connaître au moins une
personne étudiant au lycée de la
Versoie (facile, non ?). Si vous
connaissez quelqu’un qui vient
d’ailleurs et serait susceptible d’être
intéressé, libre à vous de lui faire
passer le message ^^.
Pour participer, il vous suffit
d’envoyer votre photo par mail à
NB.concoursphoto@gmail.com
(référez-vous également à cette
adresse-ci pour toute question
concernant le concours photo).
Elle devra être accompagnée d’un
titre, d’un lieu et d’une date.
Précisez également s’il vous plaît
votre identité et votre classe, en
mentionnant si vous voulez garder
l’anonymat lors d’éventuelles
publications (il est possible de ne
faire figurer par exemple que vos
initiales).
Vous pouvez présenter une photo
pour chacun des sujets actuellement
proposés : « Nuit et Lumière », « Rue :
Le Chemin de nos Pas », « Tags », « Le
Détail : regard insolite sur la ville » et
« Entre Ciel et Terre », soit tous les
sujets du premier thème, excepté
ceux qui devront attendre les
premières neiges de l’hiver !
Les photos gagnantes de chaque
catégorie (une pour chaque sujet du
thème étudié) seront présentées
dans le prochain article de cette
rubrique, tandis que la meilleure
photo toute catégorie se verra
octroyer une place d’honneur ainsi
que... le FORMIDABLE titre de
gagnant ! Hé hé, c’est pas rien
quand même, la reconnaissance.
Voici, dès à présent, tous les sujets
qui seront certainement ceux de
cette année :
ENVIRONNEMENT :
-Nuit et Lumière
-Rue : Le Chemin de nos Pas
-Tags
-Le Détail : regard insolite sur la ville
-Entre Ciel et Terre
(spécial hiver :)
- Un monde de neige et de glace
- Oxymore de la chaleur et du froid
COULEUR ET FORME :
- Cliché abstrait
- Ombres
- Les couleurs de l’Arc-en-ciel
- Macro
- L’eau
IMAGE EN VIE :
- Rendre beau ce qui est mort ou
détruit
- Le mouvement
- Portrait de vie (personne naturelle,
instant vrai, retranscrivant une
émotion)
- Flaure chatoyante
-Le rêve
-Le détail
Estelle
Exposition
Le Jour des Morts au
Mexique
MADAME PERRET, PROFESSEUR D’ESPAGNOL. CLASSE DE 1ERE LV3 (REALISATION DES AFFICHES ET REDACTION DES
ARTICLES), CLASSE DE SECONDE LV3 (REALISATION DES DIFFERENTES « CALAVERAS » (TÊTES DE MORT)).
La fête des morts : les origines
Au Mexique, le culte de la mort
était quelque chose d’important au
temps des Aztèques, il y a environ
3000 ans, et persiste encore
aujourd’hui.
Les crânes étaient, par exemple,
conservés par les indigènes comme
trophées de guerre et symbolisaient
à la fois la mort et la renaissance.
La fête des morts actuelle
provient à la fois des rites
précolombiens et des traditions
importées par les chrétiens suite à la
Conquête de l’Amérique Latine en
1492.
La fête célèbre également la fin
des récoltes au mois de septembre.
Le 1er novembre est une fête pour
les enfants défunts et le 2 novembre
pour les adultes.
Enfin, contrairement à la France,
le jour des morts est un rituel festif.
El día de los muertos: los orígenes
En México, el culto de la muerte
era una fiesta importante en la
época de los aztecas, hace casi
3000 años y persiste hoy en día.
Los cráneos eran, por ejemplo,
conservados por los indígenas como
trofeos de guerra que simbolizan a la
vez la muerte y el renacimiento.
La actual fiesta de los muertos
proviene tanto de ritos
precolombinos como de tradiciones
importadas por los cristianos tras la
Conquista de América Latina en
1492.
La fiesta celebra también el fin
de la cosecha de granos por los
mexicanos, que se desarrolla en
septiembre.
El primero de noviembre es un
día de fiesta para los niños difuntos y
el 2 es para los adultos.
Por fin, al contrario de Francia, el
día de muertos es un rito festivo.
COMPAGNON Malvina (1L2)
FREYSS-ROCHE Océane (1ES4)
TERRETTAZ Garance (1L2)
VERJUS Manon (1S5)
Calendrier Aztèque (avec un crâne représenté en son centre) retrouvé à Teotihuacan, © Michael McCarty
©http://mexico.cnn.com/tecnologia/2013/11/
02/google-celebra-el-dia-de-muertos-con-un-
doodle-de-la-catrina
La Catrina et les têtes de mort
Plongeons dans la tradition
mexicaine
Pensez-vous que la mort est
morbide ? Au contraire, pays des
fajitas et de la nourriture épicée le
Mexique fête la mort de façon
joyeuse. La mort est représentée par
la Catrina. Cette femme jolie,
élégante et souriante –créée en
1912 par José Guadalupe Posada-
égaye la traditionnelle image de la
Faucheuse. Parfois vêtue d’une robe
de mariée et d’un bouquet de fleurs
colorées dans la main, il n’est pas
rare d’en rencontrer en ville lors de
la fête des morts.
Les calaveras (têtes de morts)
font office de décorations des
maisons. On peut également les voir
sur le visage des personnes
déguisées, sous forme de maquillage
coloré.
Ceci est même devenu un effet
de mode (comme dans le clip
Prayer in C de Lily Wood and the
prick).
Les calaveras sont même
présentes sur les réseaux sociaux ;
snapchat a par exemple consacré
un live à cette journée.
Les offrandes
Les offrandes font partie
intégrante de la fête des morts. Au
Mexique, les familles ont pour
habitude de fabriquer un autel sur
lequel les offrandes sont déposées
afin d’honorer les défunts.
On y trouve par exemple le pain des
morts, une photo du défunt ou des
objets lui ayant appartenus, des
bougies, du sel, de l’eau, des fleurs
et de l’encens.
Chacune des offrandes a une
signification particulière : l’encens
chasse les mauvais esprits, les fleurs
représentent la festivité et indiquent
au défunt le chemin à suivre
jusqu’au monde des vivants, tout
comme les bougies. Les calaveritas
en sucre ou en chocolat
représentent le défunt et l’eau est
destinée à calmer sa soif et lui
redonner des forces pour le voyage
de retour.
Ces offrandes occupent donc une
place prépondérante dans la fête
des morts et symbolisent l’union
entre la vie et la mort.
La Catrina y las calaveras
Adentrémonos en la
tradición mexicana
¿Pensáis que la muerte es
morbosa?
Al contrario, México –el país de
las fajitas y la comida sazonada-
celebra la muerte de manera
alegre. La muerte es representada
por el personaje de la Catrina –
creada en 1912 por José Guadalupe
Posada-, una mujer bella, elegante
y sonriente que alegra la imagen de
la tradicional segadora. A veces
vestida de un traje de boda y con
un ramo de flores colorido en las
manos, no es infrecuente que la
encontremos en la ciudad en el día
de muertos.
Las calaveras sirven de adornos
en las casas. También se pueden ver
en el rostro de las personas
disfrazadas, bajo la forma de un
maquillaje colorido.
Esto, hasta se convirtió en un
efecto de moda (como en el
videoclip Prayer in C de Lily Wood
and the Prick). Las calaveras incluso
están presentes en las redes sociales;
snapchat dedicó por ejemplo una
grabación en directo a este día.
MICHEL Théa (1L1)
SILVESTRE Louan (1S2)
SOMMEILLER Léa ¿
YATTOCHANE Lina (1ES4)
Las ofrendas
Las ofrendas son parte integrante
del día de los muertos. En México,
las familias suelen construir un altar
en el cual ponen ofrendas para
honrar al difunto.
Entre ellas encontramos por ejemplo
el pan de muertos, une fotografía
del difunto u objetos que le
pertenecieron, velas, sal, agua,
flores e incienso.
Cada una de las ofrendas tienen un
significado particular: el incienso
aleja los malos espíritus, las flores
simbolizan la festividad e indican al
difunto el camino que hay que
seguir hasta el mundo de los vivos,
igual que las velas.
Las calaveritas de azúcar o de
chocolate representan al difunto y el
agua sirve para calmar su sed y
darle fuerzas para el regreso.
Esas ofrendas ocupan entonces un
lugar preponderante en la fiesta de
los muertos y simbolizan la unión
entre la vida y la muerte.
MUGNIER Garance
VEDRINES Mathilde (1L2)
YAPICI Kübra (1L2)
La catrina, ©http://www.revistafernanda.com.mx/
©http://www.mamanpourlavie.com/
Capture vidéo du clip « Prayer-in-C »
Le calaveras, © http://adntamaulipas.com/
© http://www.mexicodesconocido.com.mx/
© http://www.mexicodesconocido.com.mx/
La tradition culinaire du jour des
morts
Lors de la fête des morts, la
nourriture a une grande importance
et il existe plusieurs spécialités
culinaires spécifiques, telles que les
« palenquetas de cacahuetes ». Les
différents plats ont diverses
significations religieuses. Le pain des
morts, par exemple, représente non
seulement le crâne du défunt et le
cycle de la vie –de part sa forme
circulaire-, mais également les
différents points cardinaux (Nord,
Sud, Est, Ouest). Ceux-ci sont dédiés
aux dieux Xipe Totec (dieu de la
nature), Tlaloc (dieu de l’eau),
Quetzalcóatl (dieu de la vie) et
Tezcatlipoca (dieu de la guerre). Afin
d’honorer la mémoire des défunts,
les familles de ces derniers peuvent
manger sur leurs tombes.
Dans les cimetières....
A l’occasion du jour des morts, les
cimetières se transforment en lieux
de fête : les tombes sont décorées,
des cérémonies et des pique-niques
sont organisés et il y a de la musique.
Les femmes et les enfants se
réunissent pour fleurir, décorer et
nettoyer les tombes des membres de
leurs familles puis pour manger tous
ensemble sur ces dernières. Certains
déterrent même les os afin de les
nettoyer et de les polir.
La plupart de ces cérémonies se
déroulent de nuit et proviennent de
l’époque précolombienne.
La tradición culinaria del día de los
muertos
En el día de los muertos, la
comida tiene mucha importancia y
existen varias especialidades
culinarias típicas, como las
palenquetas de cacahuetes.
Los diferentes platos tienen une
significación religiosa. El pan de
muertos, por ejemplo, representa no
solo el cráneo del muerto y el ciclo
de la vie –debido a su forma
circular- sino también los diferentes
puntos cardinales (Norte, Sur, Este,
Oeste).
Estos puntos están dedicados a los
dioses Xipe Totec (el dios de la
naturaleza), Tlaloc (el dios del agua),
Quetzalcóatl (el dios de la vida) y
Tezcatlipoca (el dios de la guerra).
Con el fin de honrar a sus difuntos las
familias pueden comer en las
tumbas.
En los cementerios...
En la ocasión del día de los
muertos, los cementerios se
transforman en lugares de fiesta: se
BONDAZ Ophéa (1S5)
BONDAZ Timothée (1S5)
CHALANDARD Meddy (1ES4)
ECOEUR Adrien (1ES4)
MARRULAZ Sébastien (1ES4)
decoran las tumbas, se organizan
ceremonias y picnics y se escucha
música.
Las mujeres y los niños se reúnen
para decorar, limpiar y poner flores
en las tumbas de los miembros de su
familia y luego, para comer juntos
sobre ellas. Algunos incluso
desentierran los huesos de los
difuntos para limpiarlos.
La mayoría de estas ceremonias
se desarrollan por la noche y datan
de la época precolombina.
KOUADIO Marianne (1L1)
RENOU Chloé (1S5)
STAMP Elisa (1ES4)
TAVERA Estelle (1S5)
© http://www.sdpnoticias.com/estilo-de-vida/
A gauche, © http///www.eurowon.com
ci-dessus, © http://www.prensalibre.com/noticias/
ci-contre, © http://codiceinformativo.com/
Sciences
Le Projet
"Mars One a lancé le 22 avril 2013 son programme de sélection des astronautes en vue
d’une colonisation de la planète Mars à l’horizon 2025."
http://mars-one.fr/
LE PROJET MARS ONE, C'EST QUOI?
Mars One est un projet lancé par un
ingénieur néerlandais, Bas Lansdorp,
visant à installer une colonie humaine
sur la planète Mars et l'occuper.
Ce projet emmènera des
humains sur la planète
rouge en 2025 pour fonder
un habitat permanent à
partir duquel nous pourrons
prospérer, apprendre et
nous développer.
Le projet fut envisagé mais
régulièrement repoussé par la NASA
pour des raisons de coût et de
faisabilité technique.
Il est enfin réalisable à des coûts
relativement modérés (6 milliards de
dollars américains pour la première
phase).
QUEL EST L’OBJECTIF, D'OÙ
PROVIENT LE FINANCEMENT?
C’est un organisme sans but lucratif
dont l’objectif est d’établir un
établissement humain sur Mars grâce
à l’intégration de technologies
existantes. Le projet est faisable tant
sur le plan économique que
logistique, en coopération avec les
fournisseurs et experts actuels en
exploration spatiale.
Mars One propose de financer cet
effort en dix ans, en associant le
monde entier d’une manière
interactive, par la diffusion télévisée
de tous les aspects de cette mission,
depuis la sélection des astronautes et
de leur préparation à l’arrivée sur
Mars jusqu’à la vie sur la planète
rouge.
© http://www.saphirnews.com/Partir-sur-la-planete-Mars-serait-interdit-en-islam_a18441.html
© http://www.maxisciences.com/
COMMENT SE DÉROULERA LA
MISSION?
Avant que le premier
équipage ne se pose, Mars
One aura installé un habitat
durable conçu pour recevoir
de nouveaux astronautes tous
les deux ans.
Ils seront les premiers
hommes à poser le pied sur
Mars et à y construire un
habitat permanent.
Chaque module de la base est une
capsule envoyée telle qu'elle est
conçue pour survivre à l'atterrissage
sur Mars. Le modèle de capsule
devrait être une adaptation de la
capsule Dragon, développée par
SpaceX. Le lanceur utilisé pour
amener ces modules vers Mars
devrait être le Falcon Heavy, lui aussi
développé par SpaceX.
5 variantes de modules sont prévues:
Modules de stockage
Modules de support de vie
Modules d'habitation
Modules d'atterrissage
Modules Rover
Les responsables du projet ne
fournissent actuellement pas de
détails crédibles sur la manière dont
seraient résolues les contraintes
techniques (atterrissage d'un engin
de plus d'une tonne sur Mars,
autonomie à la surface de la planète,
gestion des rayons cosmiques, ...) et
financières (cout estimé par les
agences spatiales plusieurs dizaines
de fois plus important) qui ont jusqu'ici
empêché la réalisation d'un projet de
ce type.
QUI PEUT POSTULER?
Toute personne majeure peut être
candidate, même si de manière
générale, vous devrez être en bonne
santé physique et physiologique.
Votre condition globale sera vérifiée
par des analyses médicales. Le
candidat doit être sain de toute
infection, maladie ou dépendance à
l'alcool, aux drogues, au tabac et
doit posséder des fonctions motrices
correspondant aux standards, pour
toutes les articulations. Il doit
également avoir une vision à 100%
(20/20) soit de manière naturelle soit
avec une correction de type lentilles.
Il doit être également sain de tout
trouble psychiatrique.
Il est important d'être en bonne
santé avec un âge et un niveau de
forme adéquate. Votre pression
sanguine ne doit pas excéder 140/90,
mesurée en position assise. Enfin, vous
devez mesurer entre 1.57m et 1.90m.
LES CONTRAINTES D'UN VOYAGE
SUR MARS
Une mission humaine vers Mars pose
de nombreux problèmes.
On ne peut pas en effet prévoir, dans
l'état actuel de nos connaissances,
les effets sur un organisme humain
d'un vol aussi prolongé que le vol vers
Mars. En moyenne, un aller simple vers
Mars prend entre 6 à 9 mois. L'homme
n'a pas séjourné plus de 14 mois dans
l'espace. Cela indique certes que
l'homme doit pouvoir supporter sans
trop de dommage un voyage vers
Mars, mais cela ne nous donne
aucune indication sur ce qu'il risque
de subir et d'éprouver une fois à la
surface de la planète rouge.
Notre soleil peut cracher dans
l'espace des torrents de particules très
énergétiques et dangereuses pour
l'homme. Au cours d'un voyage vers
Mars, l'équipage devra être capable
d'anticiper ces éruptions et de s'en
protéger efficacement
Dans l'espace, les astronautes
pourraient être exposés à des
rayonnements particulièrement
dangereux. Les risques de cette
exposition sont nombreux : mutations,
cancers, diminution de la durée de la
vie, cataracte.
Un environnement sans
changement, pauvre en stimulus,
conduit à court terme à l'ennui et à
toutes sortes de manifestations qui
comptent parmi les plus destructrices
qui soit pour la cohésion et l'intégrité
d'un équipage.
Un grand nombre de symptômes
sont à redouter :
Baisse d'énergie et diminution des
capacités intellectuelles
Irritabilité
Fatigue
Anxiété
Etat dépressif
Diminution de l'efficacité des
communications
Comportements impulsifs
Réactions psychophysiologique et
psychosomatique
Fragilisation des os
Atrophie musculaire
Action néfaste sur le système
cardio- vasculaire
Diminution du nombre de globules
rouges
Affaiblissement du système
immunitaire
Action néfaste sur le système
respiratoire
Pour ne citer que ceux-ci…
Claire© http://www.maxisciences.com/
© http://www.maxisciences.com/mars-one/wallpaper
Dossier
Ebola : la réalité derrière les
préjugés
OMS: Organisation Mondiale de
la Santé
MSF: Médecins Sans Frontières
ONG: Organisation non-
Gouvernementale
nombre total de décès: 5160
(rapport du 12/11 de l’OMS)
nombre total de cas: 14098
Liberia: env. 6820 cas et 2830
décès.
Sierra Leone: env. 5360 cas et
1170 décès.
Guinée: env. 1880 cas et 1140
décès
France: 1 cas et 0 décès. (De rares autres pays ont également
été touchés, comme le Nigeria et le
mali , mais n’ont que très peu de
victimes du virus, ne dépassant pas
la vingtaine de cas. )
nombre de cas chez les
personnels de santé: 564
nombre de décès chez les
personnels de santé: 320
Etant à l’origine, depuis le début
de l’année, de la mort de plus de
5160 personnes, l’épidémie d’Ebola
est considérée comme la plus
grande urgence de santé publique à
l’échelle internationale du moment.
L’Ebola est un virus causant des
fièvres hémorragiques très sévères
entraînant la mort de près de 7
personnes atteintes sur 10. Les pays
les plus touchés par ce fléau sont le
Libéria, le Sierra Leone et la Guinée,
tous trois pays voisins en Afrique du
Nord-ouest. Il ne s’agit cependant
pas de la première épidémie
d’Ebola mais celle qui compte le
plus de décès. En effet, même en
cumulant le nombre de décès des
23 épidémies d’Ebola précédentes,
cela ne dépassait pas les 1550 morts,
soit seulement un tiers du nombre de
décès qu’il y a eu en un an avec
cette nouvelle vague d’Ebola.
©FUSE/GETTY IMAGES/FUSE
Ce virus figure parmi l’un des plus
meurtriers pour l’Homme.
Contrairement à ce que l’on pourrait
penser, la personne infectée n’est pas
contagieuse avant les premiers
symptômes et ceux-ci n’apparaissent
qu’entre 8 et 10 jours après la
contamination. Les symptômes
comprennent des douleurs
musculaires, maux de tête et de
gorge, fièvres et un sentiment de
faiblesse corporelle puis, des
vomissements, diarrhées, hémorragies
internes et externes (les personnes
atteintes suent du sang par exemple),
etc. Le virus atteint au fur et à mesure
les organes vitaux comme les reins, le
foie.
Si l’individu ne se rétablit pas, le décès
a généralement lieu entre le début
de la 2ème semaine et la 3ème semaine
après la contamination.
En octobre, le nombre de décès
causés par le virus atteignait les 3500
morts et environ 7500 cas contaminés
confirmés. D’après le bilan du 12
novembre de l’OMS, Ebola a
maintenant entrainé 5160 décès et
14098 cas soit le double des chiffres
évoqués le mois dernier. On assiste
ainsi depuis cet été à une explosion
de l’épidémie. En effet, le rapport de
l’OMS du juillet annonçait 1093 cas
d’Ebola. Le nombre de personnes
touchées a donc été multiplié par 13
en l’espace de moins de 4 mois.
L’explosion de cette épidémie serait
en partie due à son mode
transmission, au manque
d’informations que possédait la
population ainsi qu’au faible système
de santé dans les pays les plus
infectés. En effet, le virus Ebola ne se
transmet pas par voie aérienne. La
maladie ne peut être transmise qu'au
contact direct de fluides contaminés
comme le sang, la salive, la sueur ou
un éternuement par exemple.
©Sylvain Cherkaoui
Malade guérie de l’Ebola et quittant le centre salué des agents d’MSF
( nous ne détenons pas les droits d’auteurs de cette image)
Même après guérison, il ne faut pas
avoir de rapport sexuel non
protégé dans les 3 premiers mois
car le virus reste encore actif dans
le sperme durant cette période.
Dans les zones urbaines, la
transmission du virus est facilitée
d’où le grand nombre de
personnes contaminées.
Il n’existe pas encore de
traitements certifiés (ni vaccin, ni
médicament) pour lutter contre
cette maladie. Certains sont en
cours d’examination cependant
nous ne savons pas encore les
effets secondaires qu’ils peuvent
avoir ce qui peut s’avérer très
dangereux. De plus, ces
traitements ne sont pas disponibles
à grandes échelles pour le
moment. Cependant, des vaccins
seront testés dès fin novembre
dans les 2 pays principalement
affectés par l’épidémie. Lorsqu’un
malade est pris en charge, il est
isolé et reçoit un traitement de
soutien pour les
Infections secondaires. Comme
l’explique Carolina Nanclares,
référente médicale pour Médecins
Sans Frontières (MSF) à Lokolia
(Liberia): « Si on offre des soins
appropriés aux patients, leur corps
a le temps de développer une
immunité et de combattre le
virus ». Toutes les personnes ayant
touché le malade sont également
placés en quarantaine
d'observation pendant 21 jours par
les soignants. Leur température
sera vérifiée tous les jours. Après
cette période de 21 jours, si
aucune fièvre n’a été détectée
chez ces personnes, on peut les
considérer comme non-atteintes
par le virus.
Dans les pays concernés, plus de
5600 patients atteints de l’Ebola
ont été pris en charge par MSF qui
était l’une des seules ONG
présente sur le terrain durant les 6
premiers mois de l’épidémie. En ce
moment même, plus de 3300
personnes travaillent là-bas pour
l’organisation. Elle a aussi envoyé
1100 tonnes de matériels sur le
terrain afin de tenter de subvenir à
un besoin urgent d’aide aux
individus contaminés notamment
pour la construction de centres
médicaux.
Cependant, le nombre de cas
d’Ebola augmente chaque jour et
n’ayant pas assez de structures à
leur disposition, MSF se voit obligé,
en septembre, de refuser une
partie des malades par manque
de places dans les centres.
Ceci n’est néanmoins plus le cas, car
une légère baisse du nombre de
nouveaux cas déclarés a été
observée au Liberia et en Guinée
même si l’épidémie commence à
s’étendre dans certaines provinces du
Sierra Leone. De plus, une vingtaine
de staffs et membres des équipes
médicales de MSF ont été victimes
du virus ce qui ne facilite pas la
tâche. Et ce ne sont pas les seuls : plus
de 560 personnels de santé (en
dehors de MSF) ont été contaminés et
il y aurait eu 320 morts parmi eux.
Certains hôpitaux nationaux ont ainsi
été obligé de fermer car les
personnels médicaux craignaient eux
aussi d’être atteints du virus étant
donné qu’ils manquaient
d’équipements de protection
(masques, gants,...). Selon l’OMS, le
nombre de staffs médicaux ayant
contracté l’Ebola serait dû à cela et
aussi à la mauvaise utilisation de
certains dispositifs de protection.
L’organisation avance également le
fait que le personnel a une véritable
surcharge de travail ce qui peut les
fatiguer et les conduire à faire
quelques erreurs.
Le caractère hautement
contagieux de cette épidémie
commence sérieusement à inquiéter
plusieurs organisations et Etats. MSF
par exemple a déploré fin septembre
le manque d’aide internationale et a
mis en avant le besoin de renfort de
personnels logistiques et médicaux
afin de pouvoir traiter correctement
les malades et tenter de contenir la
propagation du virus. En effet, si elle
est bien contenue dans les prochains
mois, le nombre de victimes pourrait
s’arrêter à quelques dizaines de
milliers de victimes mais si, au
contraire, elle est mal contenue, la
situation peut s’aggraver et atteindre
les centaines de milliers de cas…
L’OMS a par ailleurs évoqué que le
stade des 20000 personnes
contaminées pourrait être atteint d’ici
fin novembre.
Le CDC (Center for Disease Control,
Atlanta), le plus grand centre
d’épidémiologie, a même avancé
des chiffres pouvant aller jusqu’à un
million de décès dans le scénario du
pire si les Etats n’arrivent pas à
contenir l’épidémie.
Fin septembre, le discours de la
présidente de MSF, Dr Joanne Liu,
devant les Nations-Unis, a tenté de
tirer la sonnette d’alarme auprès des
dirigeants des Etats présents qualifiant
l’Ebola comme une menace
nécessitant “des actions immédiates
{et} massives”. Certains Etats ont
répondu à cet appel comme Cuba
qui a envoyé plus de 400 personnels
de santé sur le terrain ainsi que les
Etats-Unis qui ont envoyé 3000 soldats
(particulièrement au Liberia). N’ayant
pas forcément de formations
médicales, ces soldats pourraient
néanmoins être d’une grande aide
pour la construction de nouveaux
centres de traitement ou pour la
logistique. De plus certains pourraient
s’occuper de la formation de
nouveaux personnels sanitaires. Fin
octobre, le Royaume-Uni a envoyé à
son tour au Sierra Leone, un navire
possédant à bord un hôpital et 350
agents dont 80 personnels de santé.
Plusieurs autres pays participent
également mais en envoyant des
aides matérielles ou financières.
L’Union Européenne a débloqué un
budget de 1 milliard d’euros pour
aider à contenir l’Ebola. Cependant
ce n’est pas seulement l’argent qui
pose problème pour combattre Ebola
mais particulièrement le manque de
personnels de santé sur place.
Afin de contenir l’épidémie, les
Etats affectés par Ebola ont
commencé à mettre en place des
quarantaines forcées. Cependant ces
quarantaines angoissent la
population et peut dans certains cas
empirer la situation. Le cas le plus
extrême de quarantaine se trouvait
au Sierra Leone, pendant le mois de
septembre, où elle a été mise en
place dans 3 régions affectées par le
virus. A elles trois, ces régions
possèdent 1,2 millions d’habitants soit
un tiers de la population du pays.
L’un des problèmes qui contribue à la
propagation d’Ebola est que les gens
ne savent pas toujours comment agir
face à la maladie. Si une personne
tombe malade dans une famille, ses
parents restent près de lui. Lors de son
décès, il est dans la coutume que la
famille touche le mort une dernière
fois avant de l’enterrer or le corps
d’un mort est hautement contagieux
(encore plus que lorsque cette
personne est vivante) donc ne doit
surtout pas être touché et devrait
même être incinéré.
©Zoom Dosso/AFP Personnels de la Croix-Rouge au Libéria portant le corps d’une victime d’Ebola
Les pays victimes du virus ont
envoyés des “promoteurs de la
santé” afin d’informer les habitants sur
le mode de propagation d’Ebola ainsi
que les mesures de sécurité à prendre
pour éviter d’être contaminé. Le
ministère de la santé de ces pays
s’occupent de la décontamination
des maisons et de la prise en charge
du corps des défunts, tout cela en
collaboration avec certaines
organisations (l’OMS et MSF entre
autres).
Les “promoteurs de santé” informant la population sur l’Ebola
Le nombre officiel de personnes
touchées par Ebola est difficile à
déterminer notamment à cause de
l’isolement total de certains villages.
Dans certains cas, lorsque les équipes
médicales arrivent, le village entier a
déjà été contaminé. Le docteur Rony
Zachariah (MSF) en mission au Sierra
Leone, en témoigne: “certains
villages ont tout simplement été rayés
de la carte. Dans un village, il y avait
40 habitants, dont 39 sont morts. Un
seul survivant. Dans un autre, les 12
membre de la même famille, grands-
parents, parents, enfants, sont morts”.
Le docteur pense lui aussi que les
bilans établis par l’OMS sont bien
inférieur au nombre réel de victimes.
L’Organisation Mondiale de la Santé
elle-même l’a reconnue.
Il existe aussi des causes
supplémentaires entraînant
l’explosion de cette épidémie. Le
niveau sanitaire des pays les plus
touchés relativement avec des lieux
qui n’ont pas forcément d’eau
potable, de toilettes, etc. Le système
de santé y est très faible. On ne
compte par exemple, que 4
ambulances à Freetown qui est
pourtant la capitale du Liberia. De
plus, il n’y a en général qu’un(e)
infirmier(e) pour plus de 10000
habitants dans les 3 Etats
principalement affectés par le virus.
L’Ebola ainsi que la panique liée à
cette épidémie entrainent le départ
d’entrepreneurs étrangers et donc de
nombreuses annulations de projets
dans les pays touchées. Certaines
compagnies aériennes ont
également arrêté leurs activités dans
ces pays ce qui ne fait qu’aggraver la
situation. De plus les quarantaines
mises en place empêchent certains
villages d’agriculteurs de cultiver leurs
champs ce qui peut mener à une
carence des ressources nutritionnelles
dont la population a grandement
besoin.
La chauve-souris serait peut-être un des foyers du virus Ebola or il s’agit d’une viande consommée dans certains pays africains.©rfi.fr
La sécurité alimentaire est aussi
l’un des points inquiétants de cette
épidémie. En effet, ces pays font
malheureusement partis des plus
pauvres du monde et l’organisation
“Action contre la faim” estime qu’au
cours de l’année prochaine,
l’insécurité alimentaire sera d’autant
plus forte avec au minimum 700 000
individus qui viendront s’ajouter au 5
millions déjà dans cette situation.
De plus, les pays principalement
touchés par le virus Ebola sont des
pays d’après-guerre civile donc avec
une certaine instabilité politique qui
vient s’ajouter à cela.
La panique qu’on observe là-bas
quant à la situation imposée par
l’Ebola, ne fait qu’aggraver les
choses. Le système de santé, déjà
faible à la base, se retrouve
complètement mobilisé pour
l’épidémie et ne peut donc pas
s’occuper des accouchements ou
d’autres maladies comme la
tuberculose, le paludisme, ce qui
cause la mort de nombreuses
personnes. “La peur et la panique se
sont installées, car le nombre de cas
double toutes les trois semaines.
avance, Dr. Liu (présidente générale
d’MSF) De plus en plus de personnes
sont en train de mourir d'autres
maladies, comme le paludisme,
parce que les systèmes de santé se
sont effondrés”.
A ce stade, nous nous trouvons
encore au milieu de l’épidémie
d’Ebola avec une incertitude quant à
savoir si l’épidémie sera finalement
sous contrôle ou si elle continuera à
causer la mort de dizaines de milliers
d’individus dans les prochains mois.
Cependant les risques d’une
propagation de l’épidémie en
Occident sont assez faibles car le
système de santé y est beaucoup
plus performant. De plus de
nombreuses mesures ont déjà étaient
mises en place notamment des
consignes envoyées à tous les
médecins en cas de détection du
virus chez un patient. Des formations
ont également été données à
certaines équipes médicales dans les
hôpitaux sélectionnés pour « traiter »
des éventuels cas d’Ebola. En France
par exemple, 9 hôpitaux parfaitement
équipés pour prendre en charge ces
cas-là.
Afin de soutenir les victimes d’Ebola à travers les organisations qui leur viennent en aide, n’hésitez pas à faire un don :
Organisations principalement impliquées dans le combat contre Ebola : Médecins Sans Frontières, la Fédération
Internationale de la Croix Rouge, Action contre la faim, Save the children, Unicef, …
Votre don sauve des vies.
Roshane
© Julien Ray/MSF
Jeux
.
1. Emotivité que l’on arrive à maîtriser.
2. Têtes de mort.
3. Prix renommé de littérature française apparu en 1896
dans le testament d’un certain Edmond.
4. Mouvement cinématographique se caractérisant
par des décors naturels, des situations et des
personnages du quotidien et une mise en scène
décomplexée.
5. Seule ONG intervenant sur place pour la lutte contre
Ebola.
6. Un art qui se modèle en trois dimensions.
7. Dieu de l’eau mexicain.
8. Fait d’enfermer une personne ou un groupe de
personnes en un lieu isolé afin d’éviter la propagation
d’un virus.
9. Elément de structure destiné à constituer une
structure viable pour l’Être humain sur Mars.
10. Est en bon état lorsque le fonctionnement de tous
les organes d’un être vivant est régulier, harmonieux,
et lui assure la survie.
EQUIPE REDACTIONNELLE : Mme ZIO - Rédactrice en chef (la contacter : cdi.0740046y@ac-grenoble.fr)
Alice Perez TL2 , Marc Chou TS5 , Estelle Didier TS5 - maquettiste , Noémie Zio TS5 , Marine Garnier TES3 ,
Mélanie Bernard 1èreSTMG3, Claire Oster 1èreSTMG1, Roshane Jochum TS5
Directeur de publication : M. Couvelaere Proviseur
ANNONCE : Noir sur Blanc recrute des « reporters » et vous invite à partager vos travaux (textes, poèmes, arts
visuels,…etc.) à travers ces pages ! Si vous êtes intéressés, il vous suffit de passer 2mn au CDI ^^.
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