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28DU 8 JUILLETAU14 JUILLET 2006
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2006
N°2
8
magazine
Les bataillesd’Avignon
ARTE fête la 60e édition du festivalDernier paysage, de Josef NadjCour d’honneur et champs de bataille,de Michel Viotte et Bernard Faivre d’ArcierLe Mahâbhârata, de Peter Brook
DIMANCHE 9/7THEMA Histoire de voirComment aveugles et malvoyantsperçoivent-ils la réalité ? Parce qu’ilne suffit pas d’avoir des yeux pourvoir, “Thema” secoue nos sens… > page 9
LUNDI 10/7 CINÉMA La porte du paradisUne œuvre à la beauté saisissante,une peinture épique et lyrique quidépeint la genèse de l’État de droitaméricain… > page 12
LES PRIME TIMESAMEDI 8/7L’AVENTURE HUMAINE Les Médicis, parrainsde la Renaissance (3 & 4)L’épopée d’une famille de marchandsflorentins devenue l’une des plusriches et des plus puissantesd’Italie… > page 5
L’enfance nuede Maurice PialatSamedi 8 juillet à 1.35
Seule dans la nuitde Terence YoungDimanche 9 juillet à 20.40 et vendredi 14 juillet à 1.00
La porte du paradis de Michael CiminoLundi 10 juillet à 20.40
Le Mahâbhâratade Peter BrookMercredi 12 juillet à 22.00
Les cavaliers de John FordJeudi 13 juillet à 20.40
Meurtres ?de Richard PottierJeudi 13 juillet à 0.40
Disphoriamoyen métrage de Yaron ShaniVendredi 14 juillet à 14.30
LES FILMS LES GRANDS RENDEZ-VOUS
8 JUILLET | 14 JUILLET 2006
FESTIVAL D’AVIGNONARTE fête Avignon avec un autoportrait de Josef Nadj,artiste invité du festival, un documentaire retraçant soixante ans d’aventures théâtrales et le Mahâbhâratamis en scène et en film (photo) par Peter Brook.“Musica”, Joseph Nadj, dernier paysage,le samedi 8 juillet à 22.35“Comedia”, Cour d’honneur et champs de bataille,le mercredi 12 juillet à 20.40“Comedia”, Le Mahâbhârata, le mercredi 12 juillet à 22.00
sous-titrage pour sourds et malentendants
audiovision pour aveugles et malvoyants
diffusion en stéréo
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M. multidiffusion
R. rediffusionLes horaires correspondent auxcodes PDC, sauf indication contraire.
MARDI 11/7THEMA Les révolutions aux portes du KremlinLa Géorgie en 2003, l’Ukraine en 2004, le Kirghizistan en 2005…Depuis trois ans, les révolutions se multiplient… > page 15
MERCREDI 12/7 COMEDIA Cour d’honneur etchamps de batailleEn forme de déclaration d’amour authéâtre, une rétrospective du festivald’Avignon depuis sa fondation en1947 par Jean Vilar… > page 19
JEUDI 13/7CINÉMALes cavaliersSuite du “cycle westerns”avec une description tout en nuancesde la guerre de Sécession et des contradictions des hommes… > page 23
VENDREDI 14/7FICTIONRencontre au sommetUn fonctionnaire anglais envoyé à unsommet du G8 rencontre une jeunefemme mystérieuse et passionnée…> page 27
LE CHIEN NOIRÀ partir de films amateurs en noir et blanc,l’histoire de l’Espagne dans les années 30,de la proclamation de la République àl’ultime victoire de Franco. Un très beaudocumentaire historico-poétique.“La vie en face”, le jeudi 13 juillet à 22.40
RENCONTRE AU SOMMETUn fonctionnaire anglais envoyé à un sommet du G8 rencontreune jeune femme mystérieuse et passionnée… Romance et politique, vus par le scénariste de Quatre mariageset un enterrement.“Fiction”, vendredi 14 juillet à 20.40
CYCLE WESTERNSDes cow-boys, des hors-
la-loi, des grands espaces…En juillet, évadez-vous
avec six westerns signésJohn Ford, Michael Cimino,
Richard Fleischer et Joseph H. Lewis.
La porte du paradis,lundi 10 juillet à 20.40
Les cavaliers,jeudi 13 juillet à 20.40
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19.00 > 20.40
3.00>8.00Multidiffusions
8.00 La biennale de flamenco à Séville(M. du 2 juillet)
8.45Le journal de la culture(M. du 7 juillet)
8.55 Katharina Bullin, dopée pour la gloire du régime(M. du 6 juillet)
9.50Le mystère Stradivarius (M. du 21 juin)
10.40 KaléidoscopeLe kibboutz Mishmar Haemek, Israël(R. du 23 janvier)
11.10 Les grands duels du sportJan Ullrich, entre ombre et lumière (R. du 20 juillet 2004)
11.55 Les Médicis, parrains de la Renaissance (1) (M. du 1er juillet)
12.50 Les Médicis, parrains de la Renaissance (2)(M. du 1er juillet)
13.45Le dessous des cartes(M. du 5 juillet)
14.00Karambolage(M. du 2 juillet)
14.10L’art et la manière
14.45 Toutes les télés du mondeLa télévision des Turcs(R. du 19 août 2005)
15.15Bosnie, sept ans après (R. du 24 mars 2004)
16.10 Une grande fille comme toi(M. du 27 juin)
17.45 BiographieThomas Ostermeier
18.30 Memoquiz
19.00 Lieux mythiques (2)
Grenade des 1001 nuits
19.45ARTE Info
20.00Le journal de la culture
20.10ARTE Météo
20.15 ART ET CULTURE
Arts du mythe (2)
20.40 L’AVENTURE HUMAINE
Les Médicis, parrains de la Renaissance (3)
21.40 L’AVENTURE HUMAINE
Les Médicis, parrains de la Renaissance (4)
22.35 MUSICA
Josef Nadj, dernier paysage
23.30Metropolis
0.20 LA LUCARNE
Et maintenant
1.35L’enfance nue (M. du 5 juillet)
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arte magazine n°28 du 8|7|06 au 14|7|064
14.10L’art et la manièreFabrice HyberRéalisation : Philippe Lecrosnier(France, 2006, 26mn)Coproduction : ARTE France, Images et Cie.ARTE FRANCE
Rencontre avec Fabrice Hyber, l’undes plasticiens français les plusreconnus internationalement,auteur d’une œuvre éclectique :un autoportrait réalisé avec vingt-sept tonnes de savon, un gigan-tesque puzzle en céramique surl’histoire de la lutte contre le sidadans le parc de la Villette à Paris…Multidiffusion le 11 juillet à 10.00
et le 13 juillet à 8.35
Disponible en vidéo à la demande
sur www.artevod.com
En partenariat avec
17.45BiographieThomas OstermeierDocumentaire de Meike Klingenberg(Allemagne, 2004, 43mn)ZDF(Rediffusion du 10 juillet 2004)
AVIGNON 2006
Thomas Ostermeier est un met-teur en scène engagé. Son théâtre,direct, frontal et ciselé, est celui dela quotidienneté. Depuis 1999, ilcodirige la Schaubühne, l’un desprincipaux théâtres de Berlin, qu’ilcherche à ouvrir aux non-initiés.Ce portrait retrace son parcours etle suit dans la préparation duFestival d’Avignon 2004, dont ilétait l’artiste invité.Multidiffusion le 14 juillet à 16.00
19.00Lieux mythiques (2)Grenade des 1001 nuitsDocumentaire de Martin Thoma (Allemagne, 2004, 43mn)ZDF(Rediffusion du 22 mars 2005)
Chaque samedi de juillet, ARTE vous emmène en voyage dans un lieu mythique de la planète.
samedi8/7 8.00 > 19.00
Sur l’éperon rocheux qui sur-plombe Grenade, au bord du ríoDarro, la cité fortifiée des rois nas-rides dresse fièrement sesmurailles de pisé qui rougeoientdans le soleil couchant. En contre-bas, dans les ruelles tortueuses del’ancien quartier mauresque del’Albayçin, bat le cœur de la ville…Prochain rendez-vous :
La Gomera (le 15 juillet).
câble et satellitecâble et satellite
20.15 | ART ET CULTURE
Arts du mythe (2)Poulie de métier à tisser dogonCollection documentaire de Ludovic SegarraRéalisation : Ludovic Segarra et Philippe Truffault (France, 2004, 26mn)Coproduction : ARTE France, Program 33, Ludovic Segarra Productions,CNRS Images/MédiaARTE FRANCE(Rediffusion du 24 juillet 2004
La collection documentaire consacrée aux arts premiers revientsur ARTE pour accompagner les premiers pas du nouveau muséedu quai Branly. Huit volets dont quatre inédits, à suivre jusqu’au19 août.
Le tissage est un élément fonda-mental de la cosmogonie desDogons, au Mali. Tisser, c’estconstruire la parole, l’articuler,créer le sens. Dans le métier à tis-ser, construit à l’image de l’uni-vers, la poulie est au centre et sesitue sur la ligne d’horizon du tis-serand. Celle qui est montrée icireprésente des jumeaux, mâle etfemelle, unis par la tête. Rapportéepar l’ethnologue Marcel Griaulelors de l’une de ses missions, sapatine témoigne de son usage etses courbes irrégulières du travailde l’artiste qui l’a produite.Multidiffusion le 13 juillet à 2.20
Prochain rendez-vous : Poupée hopi,le 15 juillet.
En partenariat avec
Six films de la collection “Arts du
mythe” sortent en DVD chez ARTE
Vidéo le 19 juillet.
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5arte magazine n°28 du 8|7|06 au 14|7|06
20.40 |L’AVENTURE HUMAINE
Les Médicis, parrains de la Renaissance (3&4)L’épopée d’une famille de marchands florentins devenue l’une des plus riches et des plus puissantes d’Italie, qui joua un rôle capital dans le déclenchement de la Renaissance.
samedi8/720.40 > 22.35
20.403. Les Médicis et l’ÉgliseEn 1515, Jean de Médicis, bienqu’exilé de Florence, est devenule cardinal le plus en vue duVatican. Avec l’appui du pouvoirpapal, il retourne à Florence ets’empare de la ville de façonbrutale. À la mort du pape en1513, la fortune des Médicisassure l’accession rapide de Jeanau pontificat et il devient LéonX.Élevé dans l’amour des lettres etdes arts, le nouveau pape serend davantage célèbre commemécène que comme ecclésias-tique…Multidiffusion le 15 juillet à 12.00
21.404. Le pouvoir au service de l’artAprès des années chaotiques,Cosme de Médicis, qui appartientà une branche mineure de lafamille, est nommé duc deFlorence. Très vite, il abolit l’anciensystème parlementaire et prenddirectement le contrôle du pouvoir.Sacré grand-duc de Toscane sousle nom de Cosme Ier, il peut instal-ler durablement sa dynastie. Pourabriter les différents services del’administration, il charge GiorgioVasari d’édifier le désormais célè-bre palais des Offices…Multidiffusion le 15 juillet à 12.55
Art, politique et religionCette passionnante série en qua-tre épisodes nous fait revivre le des-tin d’une famille hors du commun.Pendant trois siècles, les Médicis– hommes d’État, hommes d’af-faires, papes… – ont occupé tou-tes les places stratégiques au som-met de la société italienne et ontinitié l’un des mouvements cultu-rels et artistiques les plus impor-tants d’Europe occidentale : laRenaissance. Le documentairealterne scènes reconstituées et récitsde spécialistes de la période.L’effervescence de cette époque, oùfurent posées les bases de notremodernité, est illustrée par unesérie de tableaux magnifiques quicélèbrent l’homme, la femme, lecorps et la fertilité de la nature.
Les deux premiers épisodes de cette épopée sont diffusés
dans “L’aventure humaine” le samedi 1er juillet à 20.40.
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Série documentaire de Justin Hardy(Royaume-Uni, 2003, 4x55mn)
Auteur : Susan HorthProduction : Lion Production, PBS, DDE,
Channel 4ARTE FRANCE
(Rediffusion du 24 octobre 2004)
arte magazine n°28 du 8|7|06 au 14|7|066
samedi8/7 22.35 > 3.00
C’est un paysage immuable qui se plie sagement aurite des saisons. Une plaine vierge à la terre argileuse,jadis peuplée de tribus qui s’y livraient à des cultesmystérieux. Ce lieu magique de la Voïvodine, enclavehongroise de l’ex-Yougoslavie, fascine Josef Nadjdepuis l’enfance. Le chorégraphe est né tout près d’ici,à Kanizsa, au bord de la Tisza. L’endroit, centre dumonde provisoire, est le point de départ d’un retouraux sources. Dans ce film empreint de poésie, il meten parallèle des extraits de sa pièce Last landscape etle lieu qui les a inspirés. Et le mouvement s’impro-vise, en liberté et en totale complicité avec le per-cussionniste russe Vladimir Tarasov. Comme deuxenfants curieux de jeux inédits, le danseur et le musi-cien changent de rôles, s’affublent de masques…
Métamorphose intimeParce qu’il est ici chez lui, Josef Nadj convoque, àtravers ses gestes et ses dessins, des souvenirs réelsou inventés. Pantin secoué d’émotions, il rend ainsihommage à cette nature qui l’a animé en nourris-sant son imaginaire. Si le chorégraphe a entreprisde dessiner cet “autoportrait au paysage”, comme il
le définit, il n’entend pas se livrer à l’autobiogra-phie. Il lève juste une partie du voile sur le proces-sus de création. “Avec le temps, j’ai appris à meu-bler la boîte noire, la scène. (…) Et maintenant,j’éprouve le besoin d’en sortir, d’aller ailleurs. C’estcomme ça que j’ai trouvé cet endroit, un petit boutde terre où je pose mes questions existentielles.”Le film se décline en séquences, dans d’incessantsallers-retours entre le paysage et la scène, la couleuret le noir et blanc, le souffle du vent dans les her-bes et la musique, la fixité, la mobilité. Plasticien,Josef Nadj regarde avec son corps, à la manière d’unpeintre qui se mettrait en scène dans son atelier.“Aborder la scène, dessiner avec le mouvement,c’est accueillir une autre vérité, l’éphémère, le pas-sage, le partage avec le public.” Il a conçu le docu-mentaire comme une pause réflexive sur l’originede son mouvement. Ce premier film (même si JosefNadj a déjà signé, avec l’aide du vidéaste ThierryThibaudau, les images intégrées à ses pièces), seraprésenté cet été au Festival d’Avignon, dont le cho-régraphe est l’artiste associé.Multidiffusion le 16 juillet à 10.45
22.35 |MUSICA
Josef Nadj, dernier paysageÀ partir de sa pièce
Last landscape,le chorégraphe
d’origine hongroiseJosef Nadj, artisteassocié du festival
d’Avignon 2006,réalise une sorte
“d’autoportrait aupaysage” qui
l’emmène auxsources de sa
création, à quelqueskilomètres de sa
ville natale deKanizsa, en ex-
Yougoslavie.
Documentaire de Josef Nadj (France, 2006, 52mn)
Coproduction : ARTE France,Les Poissons Volants
ARTE FRANCE
AVIGNON 2006
• Josef Nadj, dernier paysage,samedi 8 juillet à 22.35
• Cour d’honneur et champs de bataille, mercredi 12 juillet à 20.40
• Le Mahâbhârata de Peter Brook,mercredi 12 juillet à 22.00
• Les ballets C. de la B. par-ci par-là,samedi 15 juillet à 22.30
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Josef Nadj7 peaux de rhinocéros, L’anatomie du fauve, Lesveilleurs, Les philosophes : Josef Nadj est l’auteurd’une vingtaine de pièces et dirige, depuis 1995, leCentre chorégraphique national d’Orléans. Silhouettepuissante et regard cerné de noir, c’est un arpen-teur d’espaces et de labyrinthes dont il ne cesse derepousser les cloisons dans une quête identitaire pas-sionnée. Josef Nadj crée un univers bricolé de frag-ments de mémoire, vraie, inventée ou mythologique,à la manière d’une araignée qui tisse sa toile. Et lesfils de cette toile le relient à Kanizsa, sa ville nataleen Voïvodine, région déchirée de l’ex-Yougoslavie.Après le lycée des Beaux-Arts à Budapest, il s’inscriten histoire de l’art et en musique à l’université, maisfréquente aussi des cours de théâtre, tout en prati-quant les arts martiaux. Autant de cartes qu’il gardeprécieusement dans son jeu singulier. Lorsqu’il arriveà Paris en 1980, il découvre la danse à travers letravail de François Verret, Mark Tompkins etCatherine Diverrès. Depuis Canard pékinois, la pre-mière création de sa compagnie JEL, en 1987, JosefNadj n’en finit pas de conter des fables, entre théâ-tre et danse, où se mêlent l’absurde et la nostalgie,le macabre et le burlesque. Lointain cousin d’unTadeusz Kantor, mais plus pantin que marionnet-tiste, il aime inviter des objets dans sa saga de ges-tes où surgissent ses fantômes intérieurs. Héritiermental de Kafka, Büchner, Borges, Beckett, BrunoSchulz et Raymond Roussel, ce chorégraphe plasti-cien est avant tout un magicien de l’image, dansses chorégraphies comme dans ses miniatures à l’en-cre de Chine.
À Avignon, Josef Nadj présente sa nouvelle création,
Asobu, hommage à Henri Michaux, du 7 au 13 juillet
dans la cour d’honneur du palais des Papes, ainsi
qu’une performance, Paso doble, avec Miquel Barcelo,
du 16 au 27 juillet dans l’église des Célestins.
23.30Metropolis(Allemagne, 2006, 52mn)HR
L’art à la montagneLe château Sigmundskron, dansle Trentin-Haut-Adige, en Italie, estl’une des plus anciennes forteres-ses d’Europe. L’alpiniste ReinholdMessner vient d’y ouvrir unmusée de la montagne.
Paris-BerlinÀ la Schirnkunsthalle de Francfort,une exposition présente la moder-nité à Paris et à Berlin aux XIXe
et XXe siècles, à travers trois centspeintures, photographies, dessins,affiches et films.
ArgentineVingt-cinq ans après l’effondre-ment de la dictature, l’Argentineouvre ses geôles militaires. Bientôt,un musée évoquera l’horreur der-rière les façades de l’ancienneÉcole supérieure de mécanique dela marine, à Buenos Aires.
Kurt GödelIl passe pour être le plus grandlogicien depuis Aristote. Ses tra-vaux ont bouleversé les mathé-matiques et fourni quelques-unsdes fondements de l’informatique.Portrait d’un penseur génial, néil y a tout juste cent ans.
Monuments du pouvoirNéron et Mussolini à Rome, Hitlerà Berlin, Staline à Moscou,Ceaucescu à Bucarest, Rockefellerà New York, Mitterrand à Paris…selon l’architecte Deyan Sudjic,tous les hommes de pouvoirdéveloppent un “complexe del’architecture”.Multidiffusion le 9 juillet à 18.05
0.20 | LA LUCARNE
Et maintenantDocumentaire de Karin Jurschick(Allemagne, 2000, 1h13mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 1er novembre 2003)
Après de longues années desilence, une femme interroge sonpère sur l’histoire familiale et lesuicide de sa mère. Une émou-vante tentative d’exorciser unpassé douloureux.
Avec ce premier long métrage,Karin Jurschick tente de renoueravec l’histoire de sa famille et debrosser le portrait de sa mère, quis’est suicidée à 41 ans. La réalisa-trice avait alors 14 ans. Son pèren’a jamais mentionné l’événement.Une caméra DV au poing, elle a,pendant deux ans et demi, ren-contré, questionné son père, alorsâgé de 91 ans, et enregistré saparole réticente. Par ailleurs, laréalisatrice explore l’appartementde son enfance, resté en l’étatdepuis la mort de sa mère. Y trou-vera-t-elle des traces de ce drame ?
MeurtrissuresEt maintenant témoigne du dou-loureux besoin qu’a éprouvé KarinJurschick de se protéger du passé.À des images de cinéma direct, quiparfois tendent vers un réalismeprovocateur (la viande hachée engros plan), la réalisatrice ajoutedes reconstitutions de souvenirs,de fantasmes (l’idyllique balade àbicyclette). Elle recourt égalementà des archives cinématographiqueset à une voix off de narratrice.L’effet de distanciation ainsi pro-duit lui permet, au-delà du dramefamilial, d’esquisser le portraitd’une société allemande parfoisécœurante de conformisme.
7arte magazine n°28 du 8|7|06 au 14|7|06
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19.00 > 20.40
3.00>8.00Multidiffusions
8.00La souris souriante(R. du 9 octobre 2005)
8.25Lucky Luke(R. du 7 novembre 1996)
9.00Le spectacle du dimancheAïda(M. du 21 juin)
11.35Danse là-bas (1)(M. du 2 juillet)
12.05 TÊTES D’AFFICHEAndré Téchiné(R. du 8 février 1995)
12.55 TOUTE L’HISTOIRECarmen Polo : le discret pouvoir de madame Franco
14.00 Les Médicis, parrains de la Renaissance (1) (M. du 1er juillet)
14.55 Les Médicis, parrains de la Renaissance (2)(M. du 1er juillet)
15.50 Colomba (M. du 7 juillet)
17.35Vins à la carte
18.05Metropolis(M. du 8 juillet)
19.00 MAESTRO
La petite musique de Marie-Antoinette
19.45ARTE Info
20.00Karambolage
20.10ARTE Météo
20.15 DANSE
Danse là-bas (2)
20.40>1.10 THEMA
Histoire de voir
20.40 FILM
Seule dans la nuit
22.25 Voir (sans les yeux)
23.55Fenêtre sur l’âme
1.10 Quel endroit merveilleux (M. du 4 juillet)
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arte magazine n°28 du 8|7|06 au 14|7|068
12.55 | TOUTE L’HISTOIRE
Carmen Polo :le discret pouvoirde madameFrancoDocumentaire de Daniel Serra, Jaume Serraet Juan Carlos de la Hoz(Allemagne/Espagne, 2004, 1h01mn)ZDF(Rediffusion du 26 septembre 2004)
Elle passait pour une femmefroide, dominatrice et ambitieuse.Quelle était la véritable person-nalité de madame Franco ?
17.35Vins à la carteTyrol du SudDocumentaire de Steffi Illinger(Allemagne, 2005, 26mn)ZDF
“Vins à la carte” : quatre baladesinédites dans les vignoblesd’Europe. Ce soir, le Tyrol du Sudou Haut-Adige.
C’est l’une des plus petites régionsviticoles d’Italie, mais elle présenteune extraordinaire diversité decépages : à côté des schiava et lag-rein d’origine locale, les classiquesmerlot, cabernet, pinot ou char-donnay sont désormais bienimplantés. Multidiffusion le 11 juillet à 14.30
À venir : la Saxe (le 16 juillet)
et le Palatinat (le 23 juillet).
dimanche9/7 8.00 > 19.00
câble et satellite
Au château de Versailles, lesdomaines restaurés de Marie-Antoinette ouvrent leurs portes aupublic le 1er juillet. Son théâtre, auxmagnifiques décors d’origine, sertde cadre au concert proposé cesoir. À l’abri des tourments de lacour, la reine y venait jouer, dan-ser, faire de la musique et écou-ter ses compositeurs préférés.Parmi eux, deux musiciens de sontemps, venus de Wallonie pour sefixer à la cour de France et long-temps tombés dans l’oubli,François-Joseph Gossec et André-Ernest-Modeste Grétry. Au programme : l’ensemble LesA g r é m e n s i n t e r p r è t e l aSymphonie opus VIII n°2 en famajeur, de Gossec, et la Symphonieen ré majeur, ainsi que des extraitsde Céphale et Procris et de La cara-vane du Caire, de Grétry.Multidiffusion le 15 juillet à 8.00
câble et satellite
19.00 | MAESTRO
La petite musique de Marie-AntoinetteRéalisation : Olivier Simonnet (France, 2006, 42mn)Direction musicale : Guy van WaasCoproduction : ARTE France, Camera Lucida Productions,Établissement public du Musée et du domaine national de Versailles, CMBVARTE FRANCE
Au théâtre de la Reine tout juste rénové, Les Agrémensinterprètent deux de ses compositeurs préférés, Gossec et Grétry.
Un été espagnol
La petite musique de Marie-Antoinette sort en DVD en juin
chez Armide
dans une version longue
(1h25mn), accompagnée
d’un documentaire
d’Olivier Simonnet
consacré à l’histoire
et au fonctionnement
du petit théâtre.
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dimanche9/720.40 > 3.00
20.40 FilmSeule dans la nuitUn classique du suspense avec Audrey Hepburn, époustouflante dans le rôle d’une aveugle prise au piège, qui fait de la cécité une force.
Servant de “passe-frontière” entre le Canada et lesÉtats-Unis, une poupée bourrée d’héroïne a atterripar accident chez un photographe new-yorkais dontla femme, Susy Hendrix, est aveugle. Afin de récu-pérer la drogue, Roat – un tueur –, Mike et Carfino– deux arnaqueurs – imaginent une mise en scènemisant sur la cécité de Suzy. Ils lui font croire queson mari la trompe et qu’il est compromis dans lemeurtre de sa maîtresse. La poupée, seule preuvede sa culpabilité, doit absolument être retrouvéeet détruite. Mais le fatal objet reste introuvable etSusy, alertée grâce à une sensibilité décuplée parson handicap, comprend qu’elle est victime d’unemachination…
Dans le noirL’héroïne de Seule dans la nuit affronte avec intelli-gence et courage l’adversité – qui prend le visage detrois truands prêts à l’éliminer. Belle et espiègle, fra-gile et troublante, Audrey Hepburn transporte le spec-tateur dans le monde des aveugles, où l’ouïe et l’odorat sont essentiels ; où les codes changent ; oùun grincement de chaussures prend soudain un nou-veau sens… Chaque son est signifiant et on se sur-prend à écouter, plus qu’à regarder, ce thriller haletant,où le suspense est préservé jusqu’à la fin. D’autant queles vingt dernières minutes, quand l’émotion est à soncomble, se déroulent en partie dans le noir.Multidiffusion le 14 juillet à 1.00
20.40>1.10 |THEMA
Histoire de voirComment aveugles et malvoyants perçoivent-ils la réalité ?Parce qu’il ne suffit pas d’avoir des yeux pour voir, “Thema”secoue nos sens, nous ouvre les yeux et interroge notre relationau monde sensible.
(Wait until dark)Film de Terence Young (États-Unis, 1967, 1h43mn, VF)Scénario : Robert et Jane Howard Carrington, d’après Frederick KnottAvec : Audrey Hepburn (Susy Hendrix), Alan Arkin (Roat), Richard Crenna (Mike Talman),Efren Zimbalist JR (Sam Hendrix), Jack Weston (Carfino)Image : Charles Lang ; Musique : Henry ManciniProduction : Warner Bros
ARTE FRANCE (Rediffusion du 6 juin 2004)
20.00KarambolageMagazine franco-allemand de ClaireDoutriaux (France, 2004, 11mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 21 novembre 2004)
Vespasiennes et pissoirs ; le sexedes mots allemands en “age” ;Udo Jürgens, star allemande.Multidiffusion du lundi 10 au vendredi
14 juillet à 9.15 et 10.35
Disponible en vidéo à la demande
sur www.artevod.com
20.15 | DANSE
Danse là-bas (2)Série conçue et réalisée par Leslie F. Grunberg et Julie Charrier (France, 2003, 2x26mn)Coproduction : ARTE France,Les Films PénélopeARTE FRANCE(Rediffusion du 12 septembre 2004)
De l’Afrique à l’Asie en passantpar l’Amérique, un tour du mondede la chorégraphie contempo-raine, hors des frontières del’Europe.Second volet ce soir avec Dil se deFarah Khan (Inde), Cirox de Simonet Michael Caban (Républiquetchèque), Formas breves de LiaRodrigues (Brésil), Graines dekumquat d’Ushio Amagatsu(Japon), Dilo d’Opiyo Okach(Kenya), Report on body de WenHui (Chine), Noir trace de KamalKarry (Comores).Multidiffusion le 11 juillet à 9.30
La première partie de Danse là-basest diffusée le dimanche 2 juillet
à 20.15.
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22.25Voir (sans les yeux)Documentaire de Marie Mandy (France/Belgique, 2004, 1h28mn)Coproduction : ARTE France, The Factory, Saga Film, en association avec la RTBFPRIX EUROPA 2004 • PRIX HENRI-STORCK 2005
Quelle perception du monde a-t-on quand on est aveugle ? Marie Mandy propose une étonnante plongée dans le mondeperceptif des non et malvoyants.
Comment supporte-t-on, commeJohn Hull, professeur d’université,de ne pas percevoir la différenceentre le jour et la nuit ? AlainEyckerman risque de se retrouverd’ici peu dans le même cas, ce quine l’empêche pas de “regarder” lesdessins de Sarina Cohn, 9 ans,aveugle de naissance, qu’il reçoiten thérapie de rééducation visuelle.Sylvie Storme, sculptrice et pro-fesseure de chant, reçoit dans sonatelier Aladji Bâ, qui se consacreau sport pour dépasser son han-dicap – il a remporté la médaille debronze au 400 mètres des Jeuxparalympiques de Sydney…
Tant que j’ai mes mains, je voisMarie Mandy est allée à l’encon-tre des règles habituelles : sesimages sont floues, sur ou sous-
exposées, le champ visuel y estréduit. La réalisatrice a égalementeu recours à la caméra thermique,qui filme le monde sans lumière,exactement comme les aveugles levoient. Elle a aussi filmé JohnHull en temps réel, accrochant aubout de sa canne une caméracrayon (“Tant que j’ai mes mains,je vois”). Enfin, elle a accordé uneattention particulière au son : “Ils’agissait de créer des sons dis-tincts là où on entend d’habitudeun magma indifférencié.” Sondocumentaire donne à ressentirplus qu’à comprendre. Il inviteégalement les voyants à remettreen question la dictature de l’image. Car la réalité d’un aveu-gle n’est pas moins “réelle” quecelle d’un voyant. Elle est sim-plement différente.
23.55Fenêtre sur l’âmeDocumentaire de Walter Carvalho et João Jardim (Brésil, 2001, 1h12mn)Production : Ravina Films, Dueto Films, Estúdios Mega, Tibet FilmesMEILLEUR DOCUMENTAIRE ET PRIX DU PUBLIC, FESTIVAL INTERNATIONAL DE SAO PAOLO 2001
Que signifie voir ? Telle est la question posée à José Saramago,Wim Wenders, Agnès Varda et d’autres personnalités, qui fontpart de leur expérience perceptive du monde.
arte magazine n°28 du 8|7|06 au 14|7|0610
Myope, aveugle, bigle… Chaquepersonne interrogée dans Fenêtresur l’âme a eu un problème devue. Le documentaire évoque lesdifférentes lectures de la réalitéque peut donner un œil qui voitbien, mal ou pas du tout. Le réali-sateur Wim Wenders, l’écrivainJosé Saramago, le photographeEugen Bavcar, la cinéaste AgnèsVarda et bien d’autres se prêtentau jeu. Tous évoquent une néces-sité : redéfinir l’idée de visiondans un monde où l’on ne saitplus voir tant l’image est omni-présente. Francs, lucides et intel-ligents, les témoignages recueillisoffrent une vision rafraîchissantedes différentes perceptions dumonde.
dimanche9/7
20.40>1.10 |THEMA
Histoire de voir
“Ce qui m’intéressait, c’étaitd’explorer la vision et les imagesmentales des aveugles et des malvoyants.” (Marie Mandy)
3.00>8.00 Multidiffusions
8.00Le journal de la culture(M. du 8 juillet)
8.15 Le dessous des cartes(M. du 5 juillet)
8.25 Moi, Hubert (M. du 29 juin)
8.35 Memoquiz (M. du 8 juillet)
9.05Le journal de la culture(M. du 8 juillet)
9.15Karambolage (M. du 9 juillet)
9.30 Lola (M. du 3 juillet)
10.00 Toutes les télés du monde(M. du 8 juillet)
10.25Le dessous des cartes(M. du 5 juillet)
10.35Karambolage (M. du 9 juillet)
10.50 Chic (M. du 3 juillet)
11.15Le journal de la culture(M. du 8 juillet)
11.30Cuisines des terroirs (M. du 3 juillet)
12.00 Moi, Hubert (M. du 29 juin)
12.10ARTE Europa (M. du 7 juillet)
12.35 Chic (R. du 14 novembre 2005)
13.05 TERRES D’AILLEURSLes Nahuas de la Sierra Guerrero
14.00 Lola (R. du 27 février)
14.30 Kaléidoscope (M. du 8 juillet)
14.55Nadia et Sarra (M. du 20 juin)
16.30 La femme seule (M. du 5 juillet)
17.00 Chic (M. du 3 juillet)
17.25 La mer du Nord (1) (M. du 3 juillet)
18.10Histoires d’Espagne (6)
19.00 ARTE DÉCOUVERTE
La terre dans tous ses éclats (1)
19.45ARTE Info
20.00Le journal de la culture
20.10ARTE Météo
20.15 Un billet de train pour… (1)
20.40 CINÉMA
La porte du paradis
0.10ARTE Info
0.25 GRAND FORMAT
Dix-sept ans
1.45Grégoire peut mieux faire (M. du 2 juillet)
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13.05 | TERRES D’AILLEURS
Les Nahuas de laSierra GuerreroDocumentaire d’Alain Bourrillon et JavierPerez Solano (France, 2000, 52mn)Production : Samarka Productions, Canal 22ARTE FRANCE
Toute la semaine à 13.05, ren-contre avec des civilisationsmenacées, du Mexique au Tibet. Chaque année en septembre, chezles paysans nahuas de la sierraGuerrero, au Mexique, les hommesjaguars implorent les saints et lesdieux pour que tombe la pluie.Multidiffusion le 17 juillet à 18.05
18.10Histoiresd’Espagne (6)Série documentaire de Juan Carlo Gonzalezet José Simo (Espagne, 2004, 10x52mn)Production : TVEARTE G.E.I.E.
En dix épisodes, dix siècles d’his-toire espagnole depuis l’arrivéedes Maures au début du VIIIe siè-cle. Du lundi au vendredi, jus-qu’au 14 juillet.
6. La découverte du Nouveau MondeLa découverte de l’Amérique parChristophe Colomb conduitl’Espagne à coloniser de vastes ter-ritoires qui constitueront bientôtdeux entités : le vice royaume duMexique, dit de la Nouvelle-Espagne, et celui du Pérou. Laconquête militaire va de pair avecune évangélisation forcée. Lescommunautés indiennes sont vitedécimées en raison des maladiesimportées par les colons, des mas-sacres, des conditions de travailinhumaines. Les esclaves africainsvont les remplacer : c’est le débutde la traite atlantique.
Le nickel est un élément capitalpour l’aéronautique, la recherchespatiale, l’électronique, les tech-nologies de la défense et l’indus-trie chimique. La présence de cemétal dans divers alliages les pro-tège de la rouille et d’autres dégra-
dations. Sans lui, pas d’acier inoxy-dable. La Nouvelle-Calédonie tiretoute sa richesse de ses mines denickel. Pour exploiter le mineraià ciel ouvert, il faut tailler des ter-rasses à flanc de montagne…Multidiffusion le 17 juillet à 17.20
Construite entre 1900 et 1908 surordre du sultan turc avec une par-ticipation importante de l’Alle-magne, la ligne à voie étroitereliant Damas à Médine était cen-sée favoriser les déplacementsvers La Mecque et, surtout,
servir les intérêts hégémoniquesde l’Empire ottoman. Aujourd’huiencore, on peut circuler à traversla Syrie et la Jordanie grâce à cetteligne légendaire.
Multidiffusion le 17 juillet à 11.30Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.
lundi10/7 14.00>20.40
11arte magazine n°28 du 8|7|06 au 14|7|06
câble et satellite 19.00 | ARTE DÉCOUVERTE
La terre dans tous ses éclats (1) Le nickel de Nouvelle-CalédonieDocumentaire de Holger Preuße (Allemagne, 2004, 43mn)RBB(Rediffusion du 8 février 2005)
L’exploitation des principaux minerais à travers le monde. Ce soir : le nickel de Nouvelle-Calédonie.
20.15
Un billet de trainpour… (1)Le Proche-OrientSérie documentaire (2005, 20x26mn)Réalisation (Allemagne) : Alexander SchweitzerSWR
Du 10 juillet au 4 août, vingt périples à travers quatre continentspour les amoureux des voyages ferroviaires à l’ancienne.
Un été espagnol
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lundi10/7 20.40 > 0.25
(Heaven’s gate)Film de Michael Cimino
(États-Unis, 1980, 2h30mn, VOSTF)Scénario : Michael Cimino
Avec : Kris Kristofferson (James Averill),Christopher Walken (Nathan D. Champion),
Isabelle Huppert (Ella Watson),John Hurt (Billy/William C. Irvine),
Brad Dourif (M. Eggleston),Joseph Cotten (le révérend Gordon Sutton),
Jeff Bridges (John L. Bridges)Image : Vilmos Zsigmond
Montage : Lisa Fruchtman, GeraldGreenberg, William Reynolds et Tom Rolf
Musique : David Mansfield Production : Partisan Productions,
United ArtistsARD
SÉLECTION OFFICIELLE, CANNES 1981
Dans les années 1870, deux amis d’Harvard, Jameset Billy, fêtent la fin de leurs études. Des années plustard, James, devenu shérif dans le Wyoming, se rendà la grande ville pour acheter une voiture à unetenancière de bordel, la Française Ella, dont il estépris. Il y apprend par la bouche de Billy que le puis-sant syndicat des éleveurs prépare une expéditionpunitive dans son comté : cent vingt-cinq hommes,femmes et enfants, pour la plupart des immigrantsrécents d’Europe centrale et des pauvres, regardéscomme des voleurs et des anarchistes par les éle-veurs, seront exécutés. De retour dans le Wyoming,James entreprend d’organiser la résistance et tentede convaincre Ella de quitter la région...
Le sang des pauvresCette fresque monumentale, réalisée par un cinéasteau sommet de son art, a été accusée de ruiner laUnited Artists et a fait l’objet de plusieurs coupesen raison d’un mauvais accueil public et critique. Onne pardonna pas au jeune réalisateur, têtu et mégalo,ses personnages mystérieux, ses scènes allusives, lalongueur de son film et sa démythification féroce dela légende américaine. Depuis, La porte du paradisne cesse d’être réévalué : porté aux nues comme unchef-d’œuvre incompris, il est considéré comme un
incontournable du cinéma, à la fois tombeau d’uneépoque (le cinéma d’auteur hollywoodien) et d’ungenre (le western). À travers ce film, Cimino signe saversion engagée et désabusée, épique, lyrique etcontemplative, de Naissance d’une nation.Visuellement, les séquences de la remise des prix àl’université, de l’agitation de la grande ville, du trainà vapeur, de la marche des migrants, de la dansesur patins à roulettes, etc., participent toutes d’unsouci extrême, quasiment magique, du détail.Organisée autour de mouvements circulaires, la miseen scène nous invite à pénétrer un tourbillon où lalumière, la musique et les émotions s’entrelacent avecl’histoire et ses contradictions. Le résultat, d’une puis-sance incantatoire, ne peut laisser indemne.
• La porte du paradis de Michael Cimino, lundi 10 juillet• Les cavaliers de John Ford, jeudi 13 juillet• Terror in a Texas town de Joseph H. Lewis,
mercredi 19 juillet• La prisonnière du désert de John Ford, jeudi 20 juillet• Bandido de Richard Fleischer, lundi 24 juillet• Les deux cavaliers de John Ford, jeudi 27 juillet
20.40 |CINÉMA
La porte du paradisUne œuvre à la beauté saisissante,une peinture épique et lyrique de la genèse de l’État de droitaméricain autour d’un magnifiquequatuor d’acteurs – Isabelle Huppert,Kris Kristofferson, ChristopherWalken et John Hurt.
Cycle WESTERNS
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Le visage encore joliment arrondi par l’enfance maisla voix grave d’un homme, Jean-Benoît répond, tan-tôt docilement tantôt violemment, aux questions deDidier Nion, devenu au fil du tournage presque aussiproche et embêtant qu’un parent. “La violence, je l’aihéritée de mon père”, explique le cancre de 17 ans.Une relation aussi forte que tendue se noue entre l’in-terviewé et l’intervieweur, qui se retrouvent commede vieux amis ou s’engueulent vertement. Avant soninscription en BEP, Jean-Benoît a vécu en foyer pouréchapper aux violences familiales. La caméra le suitpartout dans son combat contre la fatalité sociale etdans sa vie d’adolescent : dans le garage où il tra-vaille en alternance et peste contre les machines, dansles moments de tendresse ou de dispute avec sa petiteamie Héléna. Pour ce gosse à la dérive, la réussite estune nécessité impérieuse, une obsession. “Quandj’aurai mon BEP en poche et un boulot, j’le dirai auxaut’cons qui disaient que je ferais rien de ma vie, jeleur prouverai le contraire.” Il veut tellement réussirqu’il s’énerve souvent contre ce qui lui résiste. “C’estun cercle vicieux.” À l’aube de sa vie profession-nelle, il n’a plus d’autre ennemi que lui-même. Unjour, il reçoit une lettre de renvoi…
Portrait sensibleAvoir 17 ans : Didier Nion tourne autour de ce sujet,vaste et immatériel, avec sa caméra fluide et sesquestions anodines pour approcher par bribes, len-tement, une réalité. Fin intervieweur, il sait brus-quer son jeune interlocuteur et parler son langagepour le faire réagir et capter de furtifs instants devérité. L’image très soignée sonne juste : trop pré-cise pour être angélique, trop esthétique pour êtremisérabiliste, elle évite l’écueil d’une vision nos-talgique ou du traité de sociologie. Le film cernesouvent de près les visages, les regards, les mains,les sons, les chuchotements, mais il donne aussi desaperçus de la réalité qui entoure et façonne sessujets. Des séquences graves et sereines ont l’in-tensité de moments volés, semblables à des frag-ments d’éternité : scènes de tendresse entre les deuxamoureux, visages d’adolescence sur fond d’océan,de lotissements tristes ou de machines indompta-bles. Ce documentaire intimiste parvient à capterla beauté d’un âge plein de violence, parce qu’ilse débat avec ses angoisses et les règles sournoi-ses d’un monde à apprivoiser.
Documentaire de Didier Nion(France, 2003, 1h30mn)
Coproduction : ARTE France, Mille et UneFilms, Région Haute-Normandie,ministère des Affaires sociales,
du Travail et de la SolidaritéARTE FRANCE
(Rediffusion du 29 septembre 2003)PRIX DU JURY, FESTIVAL ZINEBI DE BILBAO 2003
0.25 |GRAND FORMAT
Dix-sept ansEn choisissant dese pencher sur le
seul personnage deJean-Benoît,déroutant et
émouvant, DidierNion, réalisateurvirtuose, dépeintune adolescence
en proie au doute,à la violence,aux déroutes.
13arte magazine n°28 du 8|7|06 au 14|7|06
lundi10/70.25 > 3.00
“Parfois, j’suis attiré par le vide.J’ai envie de sauter.
Mais après j’me dis merde,c’est con !” (Jean-Benoît)
DID
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NIO
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3.00>8.00 Multidiffusions
8.00 Le journal de la culture(M. du 10 juillet)
8.15 Le dessous des cartes(M. du 5 juillet)
8.25 La saison des amours(M. du 5 mai)
8.35 Lola (M. du 10 juillet)
9.05 Le journal de la culture(M. du 10 juillet)
9.15Karambolage (M. du 9 juillet)
9.30 Danse là-bas (2) (M. du 9 juillet)
10.00L’art et la manière (M. du 8 juillet)
10.25 Le dessous des cartes(M. du 5 juillet)
10.40Karambolage (M. du 9 juillet)
10.50 Chic (M. du 4 juillet)
11.20 Le journal de la culture(M. du 10 juillet)
11.30 Cuisines des terroirs(M. du 4 juillet)
12.00 La saison des amours(M. du 5 mai)
12.10 Lola (M. du 10 juillet)
12.35 Chic (R. du 15 novembre 2005)
13.05 TERRES D’AILLEURSLes Tarahumaras de Chihuahua14.00Hippocrate (R. du 21 décembre 2004)
14.30Vins à la carte (M. du 9 juillet)
14.55 Des fleurs pour l’inspecteur(R. du 8 mars 2005)
16.50 Chic (M. du 4 juillet)
17.20 La mer du Nord (2) (M. du 27 juin)
18.05Histoires d’Espagne (7)
19.00 ARTE DÉCOUVERTE
La terre dans tous ses éclats (2)
19.45 ARTE Info
20.00 Le journal de la culture
20.10 ARTE Météo
20.15Un billet de train pour… (2)
20.40>22.45 THEMA
Les révolutions aux portes du Kremlin
20.40 Révolutions, mode d’emploi
21.35Le temps des frontières
22.30Débat
22.45 FICTION
La digue (R. du 31 août 2004)
0.05ARTE Info
0.20 Exhibition (R. du 13 janvier 2004)
1.05Tracks(M. du 6 juillet)
2.00 Capté !(M. du 5 juillet)
2.30 Toutes les télés du monde (M. du 1er juillet)
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13.05 | TERRES D’AILLEURS
Les Tarahumarasde ChihuahaDocumentaire d’Alain Bourrillon et Javier Perez Solano (France, 2000, 52mn)Production : Samarka Productions, Canal 22ARTE FRANCE
La Barranca del Cobre, régionreculée du nord-ouest du Mexique,accueille 500 000 Tarahumaras(“hommes au pied léger”), quitentent de survivre malgré la déforestation à outrance et laségrégation.Multidiffusion le 18 juillet à 18.05
18.05Histoiresd’Espagne (7)Série documentaire de Juan Carlo Gonzalezet José Simo (Espagne, 2004, 10x52mn)Production : TVEARTE G.E.I.E.
En dix épisodes, dix siècles d’his-toire espagnole depuis l’arrivéedes Maures au début du VIIIe siè-cle. Du lundi au vendredi, jus-qu’au 14 juillet.
7. Charles Quint :la puissance d’un roiEn 1516, le petit-fils de FerdinandIIdevient le premier roi d’Espagnesous le nom de Charles 1er. Il réuniten effet pour la première fois lescouronnes d’Aragon et de Castille.Trois ans plus tard, il prend la têtedu Saint Empire romain germa-nique sous le nom de CharlesQuint. En Espagne, il doit faire faceà la révolte des communes, tan-dis qu’il lutte dans les pays ger-maniques contre la montée desluthériens, lui le fervent catholique.
Le désert d’Atacama, au Chili, estune terre bien peu hospitalière.Une seule chose explique la pré-sence des hommes : l’exploitationdu plus important gisement decuivre au monde. Utilisé depuis la
préhistoire, ce minerai est aujour-d’hui indispensable à la fabrica-tion des circuits électroniquessophistiqués grâce à ses qualitésde supraconducteur.Multidiffusion le 18 juillet à 17.20
La trochita, une ligne à voieétroite ouverte en 1935 qui tra-versait la Patagonie sur plus de400 km, a été fermée en 1992 surdécision du gouvernement argen-tin. Les protestations de la popu-lation ont permis de garder en
activité deux tronçons sur les-quels circulent encore des loco-motives à vapeur de 1922. Aussicourt soit-il, le voyage est uneaventure qui se savoure “à unrythme respectable”.Multidiffusion le 18 juillet à 11.30
mardi11/7 8.00 > 20.40
câble et satellitecâble et satellite
19.00 | ARTE DÉCOUVERTE
La terre dans tous ses éclats (2) Le cuivre du ChiliDocumentaire de Kristian Kähler (Allemagne, 2004, 43mn)RBB(Rediffusion du 7 février 2005)
Comment l’homme exploite-t-il les principaux minerais ? Ce soir : cap sur le Chili et ses fameuses mines de cuivre.
20.15
Un billet de trainpour… (2)La PatagonieSérie documentaire (2005, 20x26mn)Réalisation (Allemagne) : Susanne Mayer-HagmannSWR
Du 10 juillet au 4 août, vingt périples à travers quatre continentspour les amoureux des voyages ferroviaires à l’ancienne.
Un été espagnol
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15arte magazine n°28 du 8|7|06 au 14|7|06
La “révolution orange” en Ukraine, c’est eux. Toutcomme la “révolution des roses” en Géorgie. Et lachute de Milosevic en Serbie. Partout, ils ont procédéde manière identique, avec les mêmes slogans, lesmêmes recrues, les mêmes logos. Ce sont les “faiseurs de révolutions”. Serbes, Ukrainiens ouSlovaques, ils ne sont qu’une poignée. Pourtant, ilseffraient les derniers potentats de l’Est qui les pour-chassent, les emprisonnent et les expulsent. Ces sin-guliers missionnaires s’emploient à déboulonner lesrégimes corrompus et autoritaires de l’ex-empiresoviétique. Hyperdiplômés, ils sont à la fois desexperts en non-violence et des pros du marketingpolitique. Leur savoir-faire est un mélange unique
d’agit-prop, de relations publiques et de capacité àtrouver des fonds. Ils ont mis au point une méthode,un manuel à usage interne, un jeu vidéo pour popu-lariser leurs actions. Autant de recettes bien rodéesqu’ils exportent dans l’ancien bloc communiste où,grâce au financement d’organisations occidentales –principalement américaines –, ils forment etconseillent plusieurs mouvements contestataires.Comment travaillent-ils ? Pourquoi ont-ils réussi danscertains pays (Serbie, Ukraine, Géorgie) et échouédans d’autres (Azerbaïdjan, Kazakhstan, Biélorussie)?Le film démonte l’ingénierie d’une révolutionmoderne, avec ceux qui, en coulisses, organisent lachute des dictateurs de l’Est.
20.40>22.45 |THEMA
Les révolutions auxportes du Kremlin
La Géorgie en 2003, l’Ukraine en 2004, le Kirghizistan en 2005… Depuistrois ans, les révolutions se succèdent dans les républiques de l’ex-URSS,
qui affirment leur autonomie et rêvent leur indépendance. “Thema”enquête sur ces “révolutions douces” et sur les conséquences de la
multiplication des frontières en Asie centrale.ARTE FRANCE
mardi11/720.40 > 22.45
20.40Révolutions, mode d’emploiRéalisation : Tania Rakhmanova (France, 2006, 52mn) ; auteur : Vincent JauvertCoproduction : ARTE France, Wilton Films, Quark Productions
Les “faiseurs de révolution” serbes, géorgiens, ukrainiens et ceux qui, comme en Azerbaïdjan,ont échoué, racontent comment la démocratie gagne l’Europe de l’Est.
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par Annie-Claude
Elkaim
22.45 > 3.00
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mardi11/7
21.35Le temps des frontièresDocumentaire de Gulya Mirzoeva (France, 2006, 52mn)Coproduction : ARTE France; Mille et Une Films
Du temps de l’URSS, les frontières entre le Tadjikistan,le Kirghizistan, l’Ouzbékistan et le Kazakhstan étaient virtuelles.Aujourd’hui, elles sont devenues l’obstacle le plus important au développement de la région.
En 1991, l’effondrement del’Union soviétique débouche surl’indépendance des anciennesrépubliques socialistes d’Asie cen-trale et déstabilise les populations.Ces nouveaux pays ne sont paspréparés à la disparition de l’an-cienne puissance tutélaire. L’Asiecentrale est une région de multi-ples brassages : ici, les identitésne se sont encore jamais vraimentmatérialisées dans le concept d’État nation, qui fait coïncider lesfrontières culturelles avec les fron-tières politiques et géographiques.Avec la fin de l’URSS, ces Étatsfraîchement proclamés se mettentà célébrer les fêtes nationales avecferveur : on exhume des person-nages historiques ou légendairespour exalter le sentiment patrio-tique. Surtout, on entreprend demarquer véritablement les fron-tières délimitées dans les
années 20 par les Soviets. Dutemps de l’Union soviétique, ellesexistaient uniquement sur le tracédes cartes. Voilà qu’à présent, ellestransforment le paysage, avec pos-tes de douane et de police, mira-dors, fils barbelés, champs demines…Le film, tourné principalement auTadjikistan mais aussi auKirghizistan, en Ouzbékistan et auKazakhstan, part à la rencontre deceux qui vivent le long des fron-tières. Des familles souvent sépa-rées par ces barrières aujourd’huidifficilement franchissables, descommerçants soumis au bon vou-loir des douaniers, des parents bri-sés par la mort de leurs enfants tuéspar les mines. Le film suit aussicomme un fil rouge les passagersd’un car qui, pour relier deux villesdu Kirghizistan, est obligé de tra-verser trois autres pays et mettrente-deux heures pour franchirquelques centaines de kilomètres.
22.30Débat(15mn)
Débat animé par Annie-ClaudeElkaim. Les noms des interve-nants seront communiqués ulté-rieurement.
L’ensemble de la “Thema”
est multidiffusé le mercredi 12 juillet
à partir de 14.00.
Téléfilm de Fulvio Bernasconi (Suisse, 2003, 1h20mn, VF)Scénario : Fulvio Bernasconi et Grischa DunckerAvec : Giorgia Senesi (Éléna), Astrid Casali (Giorgia),Pier Paolo Capponi (Pino), Margaretha von Kraus (Clara),Stefano Fiorentino (Gabriele), Valentin Rossier (l’étranger),Marino Campanaro (Mario), Franco Maino (Albino),Francesco Porfido (Dante), Cristina Colombo (Anna)Image : Joseph AreddySon : Massimo PellegriniMontage : Sabrina Foti et Carlotta CristianiCoproduction : Ventura Films, RTSI, TSI, ARTESSR(Rediffusion du 31 août 2004)
Éléna a hérité d’une maison dans un petit villagealpin, au pied d’un barrage. La jeune femme, qui n’ya pas remis les pieds depuis son enfance, s’y rendavec sa fille de 8 ans, Giorgia. Mais les habitants semontrent froids, particulièrement à l’encontre de lapetite fille. Leur arrivée semble réveiller de vieillesblessures. Le barrage jette comme une ombre mena-çante sur la vie des villageois. Éléna est bien déci-dée à découvrir la cause de leur hostilité à son égard.Un jour, l’un d’eux est retrouvé mort…
Barrage mentalLe réalisateur suisse Fulvio Bernasconi signe unthriller captivant se déroulant dans un universétrange, où la nature est dévoyée par la modernité,où le surnaturel réprimé ressurgit avec d’autant plus de violence. La frontière entre rationalité et
20.40>22.45 |THEMA
Les révolutions aux portes du Kremlin
22.45 |FICTION
La digueQuand le choc entre modernitéet superstition réveille de vieuxdémons, les montagnesdeviennent le théâtre d’uninquiétant voyage dans le passé.Un thriller fantastique enchâssédans les paysages alpins.
mysticisme joue ici un rôle capital ainsi que les rela-tions entre les hommes et leur environnement. Alorsque l’ordre social du microcosme alpin est ébranlé, letrouble qui envahit les habitants du village s’exprimedans les fissures lézardant les parois du barrage.Les secrets du passé ne demandent qu’à éclater enfinau grand jour… Les influences de Fulvio Bernasconise font clairement sentir, du Shining de StanleyKubrick à la série télé de Lars von Trier, L’hôpitalet ses fantômes, en passant par Twin peaks, deDavid Lynch.Multidiffusion le 15 juillet à 1.30
0.20ExhibitionLe hérosRéalisation : Jean-Pierre LimosinRédaction en chef : Jean-Yves Jouannais (France, 2003, 45mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE(Rediffusion du 13 janvier 2004)
Que reste-t-il de la figure du héros dans la création la pluscontemporaine ? Jean-Pierre Limosin enquête.
Jean-Pierre Limosin a recueillidivers échos de la notion de hérosà travers la peinture (VladimirDubosarsky et AlexanderVinogradov), l’architecture (SarahWigglesworth), la création numé-rique (Johan Thurfjell) ou l’uni-vers des jeux vidéo (MichaelStora). Les créateurs l’ont renvoyéà des acceptions très différentesdu mot. De Sophie Calle, héroïnede sa propre vie, à Ann Lee,héroïne de manga sauvée de l’ou-bli, du phénomène d’identifica-tion propre aux jeux vidéo à l’in-tuition que toute œuvre d’art estpeut-être en soi un acte d’hé-roïsme, Exhibition propose un par-cours éclectique et joyeux à tra-vers les avatars de l’héroïsme,rejeté en tant que tel par les avant-gardes artistiques.
L’art comme une histoireExhibition est une introduction àl’art contemporain pour des télé-spectateurs non initiés maiscurieux du monde actuel. Chaquesemaine, un thème sert de filconducteur. Ouverte sur l’Europe,l’émission se veut un parcours
dans le décor des villes commedans les mentalités en mutation.Une façon aussi de montrer l’artcomme caisse de résonance de cequi se passe en Europe aujour-d’hui. Affranchie des contraintesde l’actualité culturelle, Exhibitionprivilégie l’idée d’un programmesimultanément contemporain etintemporel. C’est ainsi qu’un sujet“historique” – ici, les images d’uneperformance d’Yves Klein en 1961– apporte un relief dans un par-cours consacré à la création la pluscontemporaine. Plaisir et pédago-gie se mêlent à la volonté de racon-ter l’art comme une histoire, avecson passé et ses légendes.
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mardi11/7
Yves Klein, 1961
3.00>8.00 Multidiffusions
8.00 Le journal de la culture(M. du 11 juillet)
8.15 Le dessous des cartes(M. du 5 juillet)
8.25 Le diable chasseur (M. du 2 juin)
8.35 Toutes les télés du monde(M. du 8 juillet)
9.00Le journal de la culture(M. du 11 juillet)
9.15Karambolage (M. du 9 juillet)
9.30La souris souriante(M. du 9 juillet)
9.55Lucky Luke (M. du 9 juillet)
10.25 Le dessous des cartes(M. du 5 juillet)
10.35Karambolage (M. du 9 juillet)
10.50 Chic (M. du 5 juillet)
11.20Le journal de la culture(M. du 11 juillet)
11.30Vins à la carte (R. du 22 août 2004)
12.00 Le diable chasseur (M. du 2 juin)
12.10Hippocrate (M. du 11 juillet)
12.35 Chic (R. du 16 novembre 2005)
13.05 TERRES D’AILLEURSLes Torajas de Sulawesi
14.00 Capté ! (R. du 2 février 2005)
14.25Le dessous des cartes(M. du 5 juillet)
14.40>16.50 THEMALes révolutions aux portes du Kremlin (M. du 11 juillet)
16.50 Chic (M. du 5 juillet)
17.20Canada, la ruée vers le hareng (R. du 30 août 2005)
18.05Histoires d’Espagne (8)
19.00 ARTE DÉCOUVERTE
La terre dans tous ses éclats (3)
19.45ARTE Info
20.00Le journal de la culture
20.10ARTE Météo
20.15Un billet de train pour… (3)
20.40>0.50 COMEDIA
Avignon
20.40 Cour d’honneur et champs de bataille
22.00 FILM
Le Mahâbhârata
0.50ARTE Info
1.05Court-circuit (le magazine) n° 284
1.50Homéopathie : l’heure de la vérité(M. du 7 juillet)
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arte magazine n°28 du 8|7|06 au 14|7|0618
13.05 | TERRES D’AILLEURS
Les Torajas de SulawesiDocumentaire d’Alain Bourrillon et Christian François Crye (France, 1995, 52 mn)Production : Samarka ProductionsARTE FRANCE
En Indonésie, le mabadong, enter-rement traditionnel chez les Torajas,exige que l’on accepte au sein ducercle familial toute personne pleu-rant le défunt. Un rituel qui renforcela hiérarchie sociale mais qui peutaussi ruiner une famille.Multidiffusion le 19 juillet à 18.05
18.05Histoiresd’Espagne (8)Série documentaire de Juan Carlo Gonzalezet José Simo (Espagne, 2004, 10x52mn)Production : TVEARTE G.E.I.E.
En dix épisodes, dix siècles d’his-toire espagnole depuis l’arrivéedes Maures au début du VIIIe siè-cle. Du lundi au vendredi, jus-qu’au 14 juillet.
8. L’Espagne sous Philippe IIAvec son abdication en 1556,Charles Quint entérine lui-mêmel’éclatement de son empire entransmettant ses possessions autri-chiennes à son frère Ferdinand,tandis que ses terres d’Espagne etd’Amérique vont à son filsPhilippe II (1556-1598). L’Espagneest alors avant tout la fille arméede l’Église. Les hérétiques y sontpoursuivis sans relâche par uneInquisition toute-puissante, tandisque sur les mers, la guerre contreles Turcs bat son plein.
La florissante économie chinoisenécessite de considérables tonna-ges de fer et d’acier. Les besoinsdes secteurs de l’industrie et dubâtiment ont provoqué une haussemondiale des prix. Ils sont parailleurs à l’origine d’une opérationspectaculaire : le transfert d’uneusine sidérurgique complète, de laRuhr à la région de Shanghai.Multidiffusion le 19 juillet à 17.20
Même avec le train express, il nefaut pas moins de vingt-quatreheures pour traverser leKazakhstan. Les trains de mar-chandises défilent interminable-ment, à travers des steppes et desmontagnes qui s’étendent à pertede vue. De l’Ouzbékistan auKazakhstan, les étapes de l’an-cienne route de la Soie ont pour
nom Samarkande, Tachkent,Almaty et Bichkek, capitale duKirghizistan. Le train spécial per-met également de s’arrêter à 1600mètres d’altitude, au bord du lacIssyk Kul, la “Perle de Khirgizie”.Multidiffusion le 19 juillet à 11.30
mercredi12/7 8.00 > 20.40
câble et satellitecâble et satellite
Un été espagnol
19.00 | ARTE DÉCOUVERTE
La terre dans tous ses éclats (3)Le fer en ChineDocumentaire de Claus Wischmann (Allemagne, 2004, 43mn)RBB(Rediffusion du 9 février 2005)
L’exploitation des principaux minerais à travers le monde. Ce soir : départ pour la Chine à la découverte des mines de fer.
20.15
Un billet de trainpour… (3)Le KazakhstanSérie documentaire (2005, 20x26mn)Réalisation (Allemagne/Kazakhstan/Ouzbékistan) : Harald KirchnerSWR
Du 10 juillet au 4 août, vingt périples à travers quatre continentspour les amoureux des voyages ferroviaires à l’ancienne.
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19arte magazine n°28 du 8|7|06 au 14|7|06
20.40Cour d’honneur et champs de batailleEn forme de déclaration d’amour au théâtre, une rétrospective du festival d’Avignon depuis safondation en 1947 par Jean Vilar jusqu’à la polémique qui a secoué l’édition 2005.
Partant des querelles qui ont violemment divisé, l’an-née dernière, une partie des artistes, du public et dela critique, Michel Viotte et Bernard Faivre d’Arcier(directeur du festival jusqu’en 2003) content la genèseet l’histoire d’Avignon, entre archives souvent magni-fiques et nombreux entretiens. Avec un fil rouge, pro-clamé dès le titre et souligné, entre autres, par la comé-dienne Valérie Dreville : “Si le théâtre devientconsensuel, il est mort.” Le plus ancien festival de théâ-tre de France est né, en 1947, de la volonté de JeanVilar de rompre radicalement avec les formes de l’avant-guerre. L’avant-garde et son corollaire, le rejet,sont donc partie intégrante de la tradition d’Avignon,et les fureurs déchaînées contre Jan Fabre, artiste invitél’an dernier, “ramènent à ce que Jean Vilar essayaitde faire”, souligne l’intéressé avec tranquillité.De Maurice Béjart et sa Messe pour le temps
présent (1967) aux attaques contre le monumentalSoulier de satin mis en scène par Antoine Vitez(1987) en passant par la rage soixante-huitarde quifit rimer Vilar et Salazar, les auteurs rappellent quela ferveur exigeante du public d’Avignon n’a jamaissignifié l’unanimisme. Leur rétrospective, rythméepar les extraits de créations mémorables (Einsteinon the beach de Bob Wilson en 1976, Nelken de PinaBausch en 1983, Le Mahâbhârata de Peter Brooken 1985, Woyzeck de Thomas Ostermeier en 2004…),montre surtout combien l’art scénique n’a cessé,depuis soixante ans, de susciter de nouvelles formes.Alors que les disciplines (théâtre, danse, vidéo, artsplastiques) se mêlent toujours plus étroitement,Avignon, résume Josef Nadj, est plus que jamais lelieu où l’on s’interroge sur l’acte théâtral et son enjeu.Multidiffusion le 16 juillet à 9.30
20.40>0.50 |COMEDIA
AvignonARTE brûle les planches d’Avignon et fait une large place à la programmation du festival, qui fête ses 60 ans cette année.
mercredi12/720.40 > 0.50
Documentaire écrit par Michel Viotte et Bernard Faivre d’Arcier.Réalisation : Michel Viotte
(France, 2006, 1h15mn)Coproduction : ARTE France,La Compagnie des Indes, Ina
ARTE FRANCE
AVIGNON 2006
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arte magazine n°28 du 8|7|06 au 14|7|0620
mercredi12/7 20.40 > 1.05
Film de Peter Brook (France, 1989, 2h53mn)Scénario : Jean-Claude Carrière
et Peter Brook, d’après sa mise en scènedu Mahâbhârata présentée en 1985
au Festival d’AvignonAvec : Erika Alexander (Madri / Hidimbi),Maurice Bénichou (Kitchaka), Urs Bihler
(Dushassana), Ryszard Cieslak(Dhritharashtra), Georges Corraface
(Duryodhana), Mamadou Dioumé (Bhima),Miriam Goldschmidt (Kunti), Sotigui Kouyaté
(Bhisma), Vittorio Mezzogiorno (Arjuna),Leela Mayor (Satyavati), Bruce Myers(Ganesha/Krishna), Mallika Sarabhai
(Draupadi), Yoshi Oida (Drona), AndrzejSeweryn (Yudhishthira)
Image : William LubtchanskyMontage : Nicolas Gaster
Musique : Tushi Tsuchitori, Rabindranath TagoreCoproduction : ARTE France, Les
Productions du 3e Étage, Channel Four,The Brooklyn Academy of Music
ARTE FRANCEEMMY AWARD 1990 POUR LES ARTS DE LA SCÈNE
PRIX DU PUBLIC, FESTIVAL DE SÃO PAULO 1990
Le Mahâbhârata est “le plus grand livre du monde”et l’un des plus anciens de l’humanité. Écrit en sans-crit, il compte près de douze mille pages et plus decent mille vers qui ont donné naissance aux mythes,à la religion, à l’histoire et à la pensée de l’Inde. Iltraite du conflit entre les quatre buts essentiels del’existence (kama, le plaisir, artha, la richesse,dharma, le devoir et moksha, la libération), à traversla rivalité de deux fratries : les cinq vertueuxPandavas, fils du roi Pandû, et leurs cousins les centKauravas, dont le père, aveugle, n’a pas pu montersur le trône. “La partie de dés” raconte la naissanceet l’enfance des protagonistes, leur éducation parle maître Drona, leurs premiers exploits et commentle goût immodéré du jeu entraîne l’aîné des Pandavasà perdre son royaume. Suivent “l’exil dans la forêt”,où chaque camp fourbit ses armes ; “la guerre”, cyclede batailles grandioses qui détermineront le sort del’univers ; et enfin, “un monde de rêves”, le règneheureux qui mène les héros vers le paradis.
Le matin du mondeEn 1985, Peter Brook remportait un triomphe à Avignonavec son adaptation magique et au long cours duMahâbhârata – neuf heures de spectacle dans la car-rière de Boulbon. Aidé par Jean-Claude Carrière, ilporta ensuite à l’écran la splendeur, le souffle et l’é-motion de cette épopée, avec la même distribution écla-tante et multinationale qui fait chanter le français parune délicieuse diversité d’accents. Évitant exotismeet esthétisme, Peter Brook offre un récit épuré, touten suggestions, porté par la beauté des mots, du jeu,des lumières, de la musique et de rares accessoires. Ilparvient ainsi à transmettre toute la force, douceur etviolence mêlées, de cette histoire universelle, pour nousraconter l’aube de l’humanité et le matin du monde.À Avignon, Peter Brook présente Sizwe Banzi est mort,d’Athol Fugard, John Kani, Winston Ntshona.
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Avignon
22.00 FilmLe MahâbhârataPeter Brook porte à l’écran son spectacle magique qui remporta un triomphe à Avignon en 1985.Une mise en scène épurée où les mythes universels de l’Inde vibrent de toute leur forceémotionnelle et poétique.
AVIGNON 2006
• Josef Nadj, dernier paysage,samedi 8 juillet à 22.35
• Cour d’honneur et champs de bataille,
mercredi 12 juillet à 20.40
• Le Mahâbhârata de Peter Brook,mercredi 12 juillet à 22.00
• Les ballets C. de la B. par-ci par-là,samedi 15 juillet à 22.30
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ARTE partenaire d’AvignonUn jeune graphiste espagnol dessinela pochette à billets du festivalARTE a organisé un concours ouvertaux jeunes graphistes européensavec, à la clé, l’illustration de lapochette à billets du 60e Festivald’Avignon (photo). Des étudiants des plus grandes écoles ont répondumassivement, parmi lesquels lesBelges, les Polonais, les Lituaniens et les Espagnols se distinguaientparticulièrement. C’est Alex MartinezVidal, de l’Istituto Europeo di Designde Barcelone, qui a gagné.Contact presse ARTE : Rima Matta,
01 55 00 72 90, r-matta@artefrance.fr
1.05Court-circuit (le magazine) n° 284Le rendez-vous du court métrage (Allemagne, 2006, 45mn)ZDF
Leroy fait le ménage(Leroy räumt auf)Court métrage d’Armin Völckers(Allemagne, 2005, 19mn, VOSTF)Production : Dreamer Joint Venture &Stormfilm Berlin
Leroy est un jeune Noir berlinoisqui traverse une crise d’identité.Cultivé, bien élevé, il est, à biendes égards, plus allemand quebeaucoup d’Allemands. Mais toutle monde n’a pas le même pointde vue…
Marty Schenk primé à Film+En novembre 2005, au 5e Film+de Cologne (forum consacré à l’artdu montage), Marty Schenk a reçule Prix du meilleur montage pourle court métrage Leroy fait leménage. Andrew Bird, le monteurde Fatih Akin, qui était membredu jury, l’a rencontré.
DesirellaCourt métrage d’animation de Carlos Eduardo Nogueira(Brésil, 2004, 11mn, VOSTF)(Rediffusion du 3 août 2005)PRIX DE LA MEILLEURE ANIMATION, FESTIVAL DU
COURT MÉTRAGE DE RIO 2004
Après avoir conclu un pacte avecle diable, une vieille femme reçoitdes chaussures qui, une foisqu’elle les a mises, la transformenten bimbo…
KurtsfilmePeut-on gagner de l’argent en édi-tant des courts métrages en DVD?Oui, répondent les fondateurs dulabel Kurtsfilme, créé en 2004 àBerlin, qui se sont lancés sur lecréneau avec succès. Ils veulentmaintenant élargir leur offre àInternet et au téléphone portable.Court-circuit (le magazine) leur arendu visite.
Multidiffusion le vendredi 14 juillet
à partir de 14.30, avec, en plus,
Crépuscule, court métrage
de Robert Steudtner, et Disphoria,
moyen métrage de Yaron Shani.
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mercredi12/71.05 > 3.00
Leroy fait le ménage
Desirella
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3.00>8.00 Multidiffusions
8.00 Le journal de la culture(M. du 12 juillet)
8.15 Le dessous des cartes(M. du 5 juillet)
8.25 Chasser ou sélectionner,il faut choisir Court métrage de Franz Wizentsen
8.35 L’art et la manière(M. du 8 juillet)
9.05 Le journal de la culture(M. du 12 juillet)
9.15Karambolage (M. du 9 juillet)
9.30Venise, sauvée des eaux ?(M. du 2 juillet)
10.25 Le dessous des cartes(M. du 5 juillet)
10.35Karambolage (M. du 9 juillet)
10.50 Chic (M. du 6 juillet)
11.15 Le journal de la culture(M. du 12 juillet)
11.30 Cuisines des terroirs(M. du 6 juillet)
12.00 Chasser ou sélectionner,il faut choisir Court métrage de Franz Wizentsen
12.10 Toutes les télés du monde(M. du 8 juillet)
12.35 Chic (R. du 17 novembre 2005)
13.05 TERRES D’AILLEURSLes Totonaques de Yohualichan
14.00Album de famille (R. du 10 juin 2004)
14.30 Les grands duels du sport(M. du 8 juillet)
15.15 Kaléidoscope (M. du 8 juillet)
15.40Hahnemann,le père de l’homéopathie(M. du 7 juillet)
16.50 Chic (M. du 6 juillet)
17.20 Les secrets du crocodile du Nil(M. du 6 juillet)
18.05Histoires d’Espagne (9)
19.00 ARTE DÉCOUVERTE
Astéroïde,la menace qui venait du ciel
19.45ARTE Info
20.00Le journal de la culture
20.10ARTE Météo
20.15Un billet de train pour… (4)
20.40 CINÉMA
Les cavaliers
22.40 LA VIE EN FACE
Le chien noir
23.30Tracks
0.25ARTE Info
0.40Meurtres ?(M. du 6 juillet)
2.20Arts du mythe (2)(M. du 8 juillet)
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arte magazine n°28 du 8|7|06 au 14|7|0622
13.05 | TERRES D’AILLEURS
Les Totonaquesde YohualichanDocumentaire d’Alain Bourrillon(France, 2000, 52mn)Production : Samarka Productions,Preview ComunicacionARTE FRANCE
À Cuetzalan, au cœur du Mexiqueindien, une coutume se perpétuedepuis plus de 1500 ans : la dansedes voladores, qui établit un lienentre le soleil et les hommes. Pourl’exécuter, on risque sa vie, de pèreen fils, au nom de la collectivité.Multidiffusion le 20 juillet à 18.05
18.05Histoiresd’Espagne (9)Série documentaire de Juan Carlo Gonzalezet José Simo (Espagne, 2004, 10x52mn)Production : TVEARTE G.E.I.E.
En dix épisodes, dix siècles d’his-toire espagnole depuis l’arrivéedes Maures au début du VIIIe siè-cle. Du lundi au vendredi, jus-qu’au 14 juillet
9. Le déclin politique au Siècle d’orAmi des arts, Philippe IV (1621-1665) entretient autour de lui unecour brillante. Sa politique étran-gère est agressive et il rêve dereconstituer un immense empiresous la houlette de la papauté etdes très catholiques Habsbourg.Les alliances conclues à l’occasionde la guerre de Trente Ans (1618-1648) mettent l’Europe à feu et àsang. L’Espagne en sort affaibliepar le traité de Westphalie, quigarantit notamment l’indépen-dance des Provinces-Unies pro-testantes et la liberté de culte.
Le 14 juin 2002, un astéroïde dela taille d’un terrain de football estpassé entre la Terre et la Lune.Caché par le rayonnement solaire,personne ne l’avait vu venir.
Il aurait pu faire disparaître en uninstant une ville de la taille deLondres. Depuis, tous les obser-vatoires sont en alerte ; la com-munauté scientifique évoque deterribles scénarios, sur le modèlede la collision qui a failli anéan-tir toute vie sur la Terre il y a250 millions d’années. Récem-ment, des astronomes de l’uni-versité de l’Arizona ont annoncéqu’un astéroïde de 1,5 kilomètrede diamètre pourrait percuter laTerre le 26 octobre 2028…Multidiffusion le 20 juillet à 17.20
Le train qui part de San PedroSula, dans le nord du Honduras,met cinq heures pour rejoindre lacôte de la mer des Caraïbes. Maisil ne circule que deux fois parsemaine, sur un ancien tracé bap-tisé la “ligne de la banane”. Il y atrente ans, le trafic était beaucoupplus intense, et acheminait bana-
nes et autres fruits tropicaux jus-qu’aux cargos ancrés dans lesports. Aujourd’hui, les fruits sonttransportés par camions et lesinvestissements sont réservés àd’autres secteurs économiquesque le transport ferroviaire.
Multidiffusion le 20 juillet à 11.30
jeudi13/7 8.00 > 20.40
câble et satellitecâble et satellite
Un été espagnol
19.00 | ARTE DÉCOUVERTE
Astéroïde, la menacequi venait du cielDocumentaire de Jerry Thompson (Canada, 2003, 43mn)Production : CBCARTE FRANCE
La collision entre un astéroïde et la Terre semble inévitable.Comment prévenir la catastrophe annoncée ?
20.15Un billet de train pour… (4)Le HondurasSérie documentaire (2005, 20x26mn)Réalisation (Allemagne/Honduras) : Michael Mattig-Gerlach et Michael WeberSWR
Du 10 juillet au 4 août, vingt périples à travers quatre continentspour les amoureux des voyages ferroviaires à l’ancienne.
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23arte magazine n°28 du 8|7|06 au 14|7|06
(The horse soldiers)Film de John Ford
(États-Unis, 1959, 1h59mn, VOSTF)Scénario : John Lee Mahin et Martin
Rackin, d’après le roman de Harold SinclairAvec : John Wayne (le colonel John
Marlowe), William Holden (Henry Kendall),Constance Towers (Hannah Hunter),
Judson Pratt (Kirby), Althea Gibson (Lukey),O. Z. Whitehead (l’assistant de Kendall),
Chuck Hayward (le capitaine sudiste)Image : William H. Clothier
Montage : Jack MurrayMusique : David Buttolph
Production : Mahin-Rackin,The Mirisch Corporation
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Pendant la guerre de Sécession, le colonel nordisteJohn Marlowe est chargé d’ouvrir la route du Sud.Son plan consiste à atteindre la ville de ravitaille-ment du camp adverse, Newton Station, de sabor-der la voie ferrée et de brûler armes et vivres. Lecolonel mise sur un atout principal : la rapidité. Maisil se voit affecter un médecin, le major Kendall, quiva le ralentir dans sa mission. En constante oppo-sition, les deux hommes se surveillent et se haïssentau grand jour. Une prisonnière sudiste, HannahHunter, détourne l’attention des duellistes…
La mécanique infernaleFilm méconnu de John Ford, inspiré par les anna-les militaires, Les cavaliers propose dès son ouver-ture une opposition très nette entre deux person-nages, deux acteurs au jeu et au physiqueradicalement différents : John Wayne et WilliamHolden. Comme toujours chez Ford, l’apparente sim-plicité réserve une lecture beaucoup plus profonde.
Derrière l’affrontement du légendaire Wayne et del’Américain moyen Holden, Ford livre une peinturecontrastée des hommes et de la guerre, dans laquelleil n’y a ni bons ni mauvais. Dans le bourbier destueries, les personnages surmontent leurs opposi-tions. Ils ne sont que des pions, des déracinés, déchi-rés par l’expérience et les contradictions. Le colo-nel bourru se voit confronté à une énorme absurdité:détruire les chemins de fer qu’il a lui-même cons-truits lorsqu’il était ouvrier. Quant au médecin,engagé parmi les Nordistes, il soigne tous les hom-mes et toutes les femmes sans exception, passantainsi pour un insoumis. Gonflés par les pleurs, lahaine puis l’incompréhension, par la vision trau-matisante d’un soldat amputé et le voisinage de lamort, les yeux de la captive, partagée entre sa fidé-lité au Sud et ses sentiments naissants pour le colo-nel, expriment toute l’horreur d’une mécaniqueinfernale et inhumaine : la guerre.Multidiffusion le 16 juillet à 0.50 et le 25 juillet à 15.00
20.40 |CINÉMA
Les cavaliersSuite du “cycle westerns”avec une description tout en nuances de la guerre de Sécession et descontradictions des hommesconfrontés à la mécaniqueinfernale de l’Histoire.
jeudi13/720.40 > 22.40
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Documentaire de Peter Forgács(Pays-Bas/France, 2005, 52mn)
Production : Lumen Film, VPRO-television,avec ARTE France, YLE/TV1,
Sveriges TelevisionARTE FRANCE
De la proclamation de la République en avril 1931 àl’ultime victoire de Franco en mars 1939, Peter Forgácsraconte les années 30 en Espagne. Jusqu’en juillet1936, le pays va de grèves en attentats, de répressionsen soulèvements. Puis c’est le déchaînement de laguerre civile. Le réalisateur recompose ces dix annéesen utilisant exclusivement des films de l’époque :images tournées par des collectifs anarchistes, pardes brigadistes, par un Américain adepte de Franco,images d’actualités… Et surtout, il puise dans les pré-cieuses pellicules de deux cinéastes amateurs pleinsde talent, Joan Salvans et Ernesto Noriega.
Amateurs éclairésJoan Salvans est le fils d’un notable catalan, patrond’une entreprise lainière. Figure de proue du mou-vement cinématographique amateur de Catalogne – ses films ont été projetés quelquefois avant la guerrecivile –, il filme sa fiancée, une escapade dans lesPyrénées, des scènes de la vie de famille, les pre-miers pas de sa fille... Il est assassiné avec son père,
le 24 juillet 1936 (six jours après le début de laguerre), par Pedro “le cruel”, ancien ouvrier de l’usine familiale et militant anarchiste redouté.Ernesto Noriega, lui, est un étudiant madrilène ama-teur de femmes et de cinéma, fasciné par les filmsd’avant-garde russes et allemands, dont Peter Forgácsa redécouvert les images. Avec sa caméra, il capteles visages et les corps sensuels de ses compagnesd’insouciance, avant de se tourner, par la force deschoses, vers des sujets moins riants.
Ni noir ni blancDans l’Espagne des années 30 cohabitent des mon-des aux antipodes les uns des autres : paysans sansterre et grands industriels, syndicalistes anarchis-tes et clergé conservateur, socialistes et monarchis-tes... Le bouillonnement culturel de la modernitécôtoie la tradition la plus rigide. Le portrait que brossePeter Forgács de ce pays des extrêmes en fait saisirtoute la complexité. Les images, à quelques excep-tions près, sont en noir et blanc, mais elles montrent
22.40 |LA VIE EN FACE
Le chien noirHistoires de la guerre civile espagnoleÀ partir de films amateurs, Peter Forgács raconte l’histoire del’Espagne dans les années 30. Un documentaire historico-poétique,foisonnant d’images intrigantes, qui restitue l’ambiance d’une époque et les ambiguïtés d’une guerre violente et symbolique.
une réalité en demi-teinte. Par exemple, que les deuxbords firent assaut d’atrocités : pendant la guerre,75000 personnes furent exécutées par l’armée natio-naliste, 55000 par l’armée républicaine. Quant à JoanSalvans et Ernesto Noriega, les deux principales sour-ces, ils ne sont ni d’un camp, ni de l’autre. LesSalvans pourraient pencher pour les conservateurs,mais ils militent pour l’autonomie de la Catalogneà laquelle la droite s’oppose. Ernesto Noriega, jetéen prison au début de la guerre par les Républicains,sera enrôlé de force dans leurs rangs, puis dans ceuxdes phalangistes.
Le chaos en imagesCette chronique est surtout faite d’images person-nelles, presque intimes qui, paradoxalement, respi-rent souvent la joie de vivre. Mais les séquences sontcoupées net et leur mouvement se fige. Comme siPeter Forgács, au montage, avait voulu signifier l’irruption brutale de la violence dans le quotidien.Il flirte parfois avec le surréalisme, montrant le soleil
dans les feuillages, un envol de colombes. Le chiennoir du titre, pauvre bête se traînant dans un pay-sage désertique, est un leitmotiv discret et évocateur.Pour certaines séquences, Peter Forgács a aussi recrééune bande son : rebond d’une balle entre des mainsd’enfants, chanson à danser s’échappant d’unphono... Enfin, le film regorge d’images saisissantesou intrigantes : un pochoir de Franco sur un mur, lesaviateurs de la légion Condor qui forment dans leciel le nom du général vainqueur, un plan séquencesur les visages de combattants républicains avantleur exécution.Multidiffusion le 15 juillet à 15.15
IL Y A 70 ANS, LA GUERRE CIVILE ESPAGNOLE
• “La vie en face” : Le chien noir, le jeudi 13 juillet à 22.40
• “Thema” : Viva la muerte !, le dimanche 16 juillet à 20.40
23.30TracksRédaction en chef : Jean-Marc Barbieux et David Combe (France, 2006, 52mn) Coproduction : ARTE France, Program 33ARTE FRANCE
C’est l’été : Tracks a concocté desremix aux petits oignons. Bonappétit !
WeirdosL’hiver, les habitants de Montréalsouffrent du cabin fever, uneforme de dépression due à l’en-fermement et au manque delumière. La scène musicale n’ycoupe pas, avec des groupes quisemblent tous échappés de l’asile.
Art absurdePhilippe Ramette se fait photo-graphier dans des positions défiantles lois de la gravité ; le sculpteurErwin Wurm se met des stylosdans le nez et des cornichonsentre les doigts de pieds.
AirsoftDans le sud de la France, unebande d’allumés se donne rendez-vous en forêt pour rejouer le jeuvidéo Counter strike grandeurnature.
Fantastic belgeLa Belgique a toujours été uneterre d’élection pour le genre fan-tastique. Rencontre avec trois deses représentants œuvrant dans lecinéma : Harry Cleven, VincentLannoo et Olivier Smolders.
The Flaming LipsAvec Wayne Coyne, chef d’or-chestre halluciné d’un groupe quia décidé de ne pas vieillir.
Multidiffusion le 18 juillet à 0.50
En partenariat avec 20 Minutes
Disponible en vidéo à la demande
sur www.artevod.com
Extraits de l’émission en podcastingdix jours avant la diffusion.
25arte magazine n°28 du 8|7|06 au 14|7|06
jeudi13/7
Un été espagnol
Les Espagnols qui applaudissentFranco à la fin de la guerre ne sontpas tous des fascistes. Ils sont, en
bonne partie, tout simplementheureux que la guerre soit finie.
3.00>8.00 Multidiffusions
8.00 Le journal de la culture(M. du 13 juillet)
8.15 Le dessous des cartes(M. du 5 juillet)
8.25 Chasseurs et artistes(M. du 2 juin)
8.35Lucky Luke (M. du 9 juillet)
9.00Le journal de la culture(M. du 13 juillet)
9.15 Karambolage (M. du 9 juillet)
9.30 Toutes les télés du monde(M. du 8 juillet)
9.55 Memoquiz (M. du 8 juillet)
10.25Le dessous des cartes(M. du 5 juillet)
10.35Karambolage (M. du 9 juillet)
10.50 Chic (M. du 7 juillet)
11.20Le journal de la culture(M. du 13 juillet)
11.30Cuisines des terroirs (M. du 7 juillet)
12.00Chasseurs et artistes(M. du 2 juin)
12.10Album de famille(M. du 13 juillet)
12.35 Chic (R. du 18 novembre 2005)
13.05 TERRES D’AILLEURSUne école sur le toit du monde
14.00ARTE Europa
14.30Court-circuit (le magazine) n° 284
16.00Biographie (M. du 8 juillet)
16.50 Chic (M. du 7 juillet)
17.20 La forêt aux lions (M. du 7 juillet)
18.05Histoires d’Espagne (10)
19.00 ARTE DÉCOUVERTE
Le cap Vert(R. du 26 novembre 2004)
19.45ARTE Info
20.00Le journal de la culture
20.10ARTE Météo
20.15 Un billet de train pour… (5)
20.40 FICTION
Rencontre au sommet
22.15>0.50 THEMA
Majorque, un rêve sur la mer
22.15Majorque, l’île aux chevaux
23.05
Majorque, la nostalgie du paradis
23.55Majorque, un paradis allemand ?
0.50ARTE Info
1.00Seule dans la nuit(M. du 9 juillet)
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arte magazine n°28 du 8|7|06 au 14|7|0626
13.05 | TERRES D’AILLEURS
Une école sur le toit du mondeDocumentaire d’Alain Bourrillon et Philippe Lafaix (France, 200, 52mn)Production : Samarka Productions,F Productions, Walewska ProductionsARTE FRANCE
Rencontre avec une vingtaine dejeunes Tibétains venant de villa-ges pauvres de la région de Tingri,qui vont se former à la premièreécole de guides de haute monta-gne créée à Lhassa par leur com-patriote Nima Tsering.Multidiffusion le 21 juillet à 18.05
14.30Court-circuit (le magazine) n° 284(Allemagne, 2006, 45mn)ZDF
Multidiffusion de l’émission demercredi, enrichie d’un court etd’un moyen métrage.
Crépuscule(Am Ende des Tages)Court métrage d’animation de RobertSteudtner (Allemagne, 2004, 18mn, VOSTF)Production : Internationale Filmschule Köln(Rediffusion du 16 décembre 2005)
De retour d’un voyage d’affaires,Rafael passe la nuit avec sa maî-tresse Lucia. Il ne peut pas serésoudre à rentrer chez lui.
DisphoriaMoyen métrage de Yaron Shani(Israël, 2003, 40mn, VOSTF)Production : Tel Aviv University(Rediffusion du 14 janvier 2005)
Danielle, 23 ans, se replie brus-quement sur elle-même sans pou-voir parler de ce qui lui est arrivé.
Issu de la famille des Bourbons,le nouveau roi Philippe V(1700-1746) importe desméthodes de gouvernementplus modernes. La centralisa-
tion est favorable au dévelop-pement économique et le peu-ple reprend espoir. Mais iléchoue à réduire les privilègesexorbitants de l’Église.
Situées à 500 km au large descôtes de l’Afrique, les îles du Cap-Vert n’ont été découvertes qu’en1456 par des navigateurs portu-gais. Leur richesse essentielle,
c’est la beauté de leurs paysagesfaçonnés par les volcans : terresdésertiques et fabuleux fondsmarins.Multidiffusion le 21 juillet à 17.20
vendredi14/7 8.00 > 20.40
câble et satellitecâble et satellite 18.05Histoires d’Espagne (10)Série documentaire de Juan Carlo Gonzalez et José Simo (Espagne, 2004, 10x52mn)Production : TVEARTE G.E.I.E.
En dix épisodes, dix siècles d’histoire espagnole depuis l’arrivéedes Maures au début du VIIIe siècle. Dernier épisode.
10. Le crépuscule d’un empire
19.00 | ARTE DÉCOUVERTE
Le cap VertLes îles volcans de l’AtlantiqueDocumentaire de Walter Sigl et Bernhard Rübe (Allemagne, 2004, 43mn)BR(Rediffusion du 26 novembre 2004)
20.15Un billet de train pour… (5)Le Rhône et l’IsèreSérie documentaire (2005, 20x26mn)Réalisation (Allemagne/France) : Alexander SchweitzerSWR
La ligne électrifiée du chemin de fer de La Mure et le train à vapeur du Vivarais traversent des reliefs étonnants.
Construite en 1888 pour descendrele charbon du plateau Matheysinvers Grenoble, la ligne du cheminde fer qui relie La Mure à Saint-Georges-de-Commiers fut la pre-mière au monde à fonctionner encourant continu de 2 400 volts. Sontrain rouge fait toujours la joie desamateurs de paysages préservés.Il grimpe à 925 mètres d’altitude en
franchissant 142 ouvrages d’art et18 tunnels. Même plaisir de ladécouverte sur la ligne du cheminde fer du Vivarais qui, en Ardèche,va de Tournon à Lamastre et suitla vallée du Doux. Ses locomotivesà vapeur Mallet sont bien connuesdes passionnés.
Multidiffusion le 21 juillet à 11.30
À la découvertedes îles du cap Vert,entre paysagesvolcaniquesdesséchés et fonds marinschatoyants.
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27arte magazine n°28 du 8|7|06 au 14|7|06
(The girl in the café)Téléfilm de David Yates
(Royaume-Uni, 2005, 1h29mn, VF)Scénario : Richard Curtis
Avec : Bill Nighy (Lawrence),Kelly MacDonald (Gina),
Ken Stott (le ministre des Finances),Meneka Das (Sunita), Penny Downie (Ruth),Anton Lesser (George), Paul Ritter (Robert),
Corin Redgrave (le Premier ministre).Image : Chris SeagerMontage : Mark Day
Musique : Nicholas HooperProduction : Tightrope Pictures,
BBC, HBO FilmsARTE FRANCE
David Yates a réalisé la fiction
Sex traffic, diffusée par ARTE en mars
2006. C’est à lui qu’a été confiée
la réalisation du cinquième volet
des aventures de Harry Potter.
Lawrence, la quarantaine passée, mène une exis-tence solitaire et vide mis à part son travail au minis-tère britannique des Finances. Un jour, il rencontrepar hasard, dans un café, une jolie jeune femmedu nom de Gina. Après quelques rendez-vous, illui propose de l’accompagner à Reykjavik, en Islande,où se tient le sommet du G8 auquel il doit partici-per en tant que membre de la délégation britannique.Gina accepte. Sur place, elle n’hésite pas à interpellerles ministres, dénonçant l’inactivité des gouverne-ments face à l’extrême pauvreté. Ce qui ne manquepas de mettre Lawrence dans l’embarras…
Romantique et engagéÀ travers la naissance d’une histoire d’amour, lescénariste Richard Curtis (réalisateur de Loveactually et scénariste de Quatre mariages et un enter-rement) aborde un thème très politique, celui de l’at-titude des pays riches face à l’extrême pauvreté dansle reste du monde. Cofondateur et vice-présidentde l’organisme britannique Comic Relief et membrede la campagne “Make poverty history” (“Faisons
de la pauvreté une histoire du passé”), il explique :“Quand j’ai commencé à parler du G8, les gens s’en-dormaient ou pensaient que je parlais d’une bois-son aux légumes. Je voulais écrire un film qui leurdonnerait une chance de comprendre ce que c’est.”Ce film destiné à réveiller les consciences, réalisé parDavid Yates, rend abordables des questions com-plexes et amène à réfléchir à un sujet brûlant dela politique internationale – en juillet 2000, au som-met d’Okinawa, les membres du G8 se sont enga-gés à réduire de moitié la pauvreté par rapport à1990, un objectif qui semble de plus en plus inat-teignable. Par la voix de Gina, une réalité terrifiantese rappelle au souvenir du spectateur (la misère tueun enfant toutes les trois secondes dans le monde).On la rejoint dans sa révolte, une révolte qui met enpéril son idylle naissante avec Lawrence. Ce dernierest interprété par Bill Nighy, touchant de maladresseface à la charmante Gina (Kelly MacDonald, quel’on a vue dans Trainspotting). Un beau film, roman-tique et engagé.Multidiffusion le 16 juillet à 15.45 et le 24 juillet à 0.50
20.40 |FICTION
Rencontre au sommetUn fonctionnaire anglais envoyé à un sommet du G8 rencontre une jeune femme mystérieuse et passionnée… Sur fond d’amour naissant, le film pose la question de l’engagement des pays riches contre l’extrême pauvreté.
vendredi14/720.40 > 22.15
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arte magazine n°28 du 8|7|06 au 14|7|0628
vendredi14/7
22.15Majorque, l’île aux chevauxDocumentaire de Pedro Barbadillo (Espagne/France, 2004, 52mn)
La course de trot est le sport préféré desMajorquins. Rencontre avec ceux qui perpétuentune longue tradition.
L’engouement des Majorquins pour les courses detrot n’est pas nouveau : les paysans de l’île les pra-tiquaient déjà avec leurs charrettes en se rendantau marché. Le “cheval majorquin” est une raceparticulière ; il naît encore chaque année quelque400 poulains. La première course organisée eutlieu en 1878 à Artá, dans l’ouest de l’île, mais lesport ne devint vraiment populaire qu’au débutdu XXe siècle, quand arrivèrent de France les pre-miers sulkys et des trotteurs sélectionnés. La
vedette actuelle en est Joan Antoni Riera, un habi-tué des pistes de trot internationales qui a gagnéson titre de champion d’Europe sur l’hippodromede Majorque. Comme lui, tous les éleveurs, lesentraîneurs et les drivers sont des passionnés etleur enthousiasme se transmet souvent de père enfils. Entre le pas et le galop, le trot est calme etdécontracté, parfait symbole de l’art de vivremajorquin.Multidiffusion le 15 juillet à 9.00 et le 20 à 15.15
22.15>23.55 |THEMA
Majorque, un rêve sur la merLoin des catalogues touristiques, “Thema” se penche sur la Majorque plus secrète de l’intérieur, où artistes et rêveurs vont rechercher la sérénité et oùs’est développée une passion inconnue des tour opérateurs : les courses de trot.ARTE G.E.I.E. /TVE
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23.05Majorque, la nostalgie du paradisDocumentaire de Carles Caparros et Miguel Angel Nieto(Espagne/France, 2004, 47mn)
Bien avant le tourisme de masse, Majorque aattiré artistes et marginaux en quête de beautéet de liberté. Retour sur ces mémorables exils.L’écrivaine et poétesse d’origine salvadorienneClaribel Alegria connaît parfaitement Majorque, quifut un temps sa patrie d’adoption. Elle nous guideà travers l’île, à la rencontre des lieux et des per-sonnages qui l’ont marquée : l’auteur anglo-irlan-dais Robert Graves (1895-1985), qui y a passé la plusgrande partie de sa vie avant de regagner l’Irlande;et Gertrude Stein, la grande dame de la littératureaméricaine, qui disait de Majorque que “c’est le para-dis, si on peut le supporter !” On fait une étape obli-gée par la chartreuse de Valdemossa, où Chopin etGeorge Sand passèrent l’hiver de 1839. Un hiver àMajorque, qu’elle écrivit alors, montre que la retraitene fut pas aussi romantique que prévu.Claribel Alegria, elle, a accueilli dans sa demeurede Deia – petit Saint-Paul-de-Vence majorquin – lesplus grandes plumes du monde hispanophone :Gabriel Garcia Marquez, Mario Vargas Llosa, JulioCortazar, Jorge Luis Borges. Mais elle n’y vit plusaujourd’hui. D’abord, parce qu’elle a voulu regagnerl’Amérique centrale pour participer aux luttes despeuples du Nicaragua et du Salvador ; mais aussiparce que la mainmise des spéculateurs immobilierset l’invasion des hordes de touristes l’ont écœurée.Multidiffusion le 20 juillet à 16.05
23.55Majorque, un paradisallemand ?Documentaire de Elika Meinert et Gesine Enwaldt(Allemagne, 2004, 52mn)NDR(Rediffusion du 21 juillet 2005)
Parmi les quelque 50 000 Allemands installés à Majorque, certains sont en délicatesse avecles autorités de leur pays.
Si trois millions d’Allemands passent chaque annéeleurs vacances à Majorque, ils sont entre 40000 et70000 à y résider toute l’année. Mais tous ne se sontpas installés là pour la douceur du climat, les aman-diers en fleurs en février, la plage et la mer. Un cer-tain nombre d’entre eux ont quelque chose à sereprocher en Allemagne et ont trouvé sur cette îledes Baléares un refuge idéal pour échapper au fisc,à la faillite ou aux poursuites pénales. La commu-nauté qui s’est ainsi constituée édicte ses propresrègles, assez peu conformes à la loi commune.Escroqueries et autres affaires lou-ches sont monnaie courante, et il nefaut pas trop compter, en tantqu’Allemand, sur la solidarité de cesconcitoyens plus enclins à l’en-tourloupe qu’au coup de main. Ledocumentaire nous plonge dans cepetit monde pas bien reluisant, avecpour guides un avocat et un détec-tive allemands, eux aussi installésà Majorque et qui ont fort à faireavec leurs compatriotes.
29arte magazine n°28 du 8|7|06 au 14|7|06
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W E BSur arte-tv.com
Les Puissance FiveDans chaque numéro du mensuel Mangarte, retrouvezsous forme de strips (de l’anglais “bande”, suite decases sur une ligne), les Puissance Five, super-hérosde la télé japonaise que tout le monde pensaitdisparus, dans un feuilleton proposé par Dig & Ben,deux jeunes auteurs français.www.arte-tv.com/mangarte
Cinéma thaïTantôt acidulé, tantôt paradisiaque, le jeune cinémathaï a montré dans des festivals européens qu’il ne secantonnait plus à un rôle marginal. Portrait et interviewdu réalisateur Apichatpong Weerasethakul, Prix du juryà Cannes en 2004 pour Tropical malady.
Fête de la musiqueSélection de CD, coups de cœur musicaux, extraits de concert, opéras… la fête de la musique, c’est aussisur le site Internet d’ARTE.www.arte-tv.com/selections
Sur ARTE Radio.com
Dialogues de sourdes (création sonore)Une femme enregistre sa belle-mère à son insu.Jeanne Robet remonte et fragmente leur dispute :conflit, violence verbale, absurdité… dialogue de sourdes.
Le divan de Monsieur Huo (série documentaire)Par Marie-Hélène Bernard. Huitième épisode : où l’on rend visite aux parents de Datong Huo, le premier psychanalyste chinois.
Supporters du Barça (reportage)Par Frédérique Pressmann. Dans ce bar espagnol deParis, le soir de la finale de la Coupe des champions,tout le monde est catalan.
Actualité (bricolage sonore)Chaque semaine, l’actu : une minute impertinente qui circule vite sur le Web.
En ligne à partir du mercredi 14 juin sur www.arteradio.com
LAVIE
D’ARTE
F A XCiné-concerts à MarseilleDepuis sept ans, dans le cadre du Festival de Marseilledont elle est partenaire, ARTE organise des soiréesciné-concerts en plein air dans les quartiers nord. Au programme cette année : une découverte musicaledes Amériques et de l’Asie.
• Samedi 8 juillet 2006 à 21.00Le concert : Orquesta Típica Fernández Fierro(Argentine)Le film : La leçon de tango de Sally Potter
• Lundi 10 juillet 2006 à 21.00Le concert : Elisabeth Kontomanou (France)Le film : West side story de Robert Wise et JeromeRobbins
• Mardi 11 juillet 2006 à 21.00Le concert : Pascals (Japon)Le film : 2046 de Wong Kar-Wai
Théâtre de la Sucrière,parc François-Billoux à MarseilleTarif unique ARTE : 4 euros
Contact presseRima Matta, 01 55 00 70 40, r-matta@artefrance.frwww.arte-tv.com/horsecran
ARTE primée à AnnecyLe court métrage de Regina Pessoa Histoire tragiqueavec fin heureuse, coproduit par ARTE France etFolimage Valence Production, a reçu le Cristal d’Annecy(la plus haute distinction du festival dans la catégoriecourt métrage) ainsi que le prix TPS Cinéculte. Il a été diffusé par ARTE les 7 et 9 juin.
Partenaire du Concours international de projets àAnnecy, ARTE a décerné un prix à Naïade lost in theforest, de Nadia Micault, Lorenzo Nanni et Alice Daquet.
Contact presse :Agnès Buiche 01 55 00 70 47, a-buiche@artefrance.fr
SERVICE PHOTO
Marieke Gourdin (70 50)e-zampa@artefrance.fr(en remplacement d’Elisabetta Zampa)
Olivier de Clarembaut (70 49) ASSISTANT
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PUBLICITÉ, MARKETING
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Françoise Lecarpentier (71 28)PARTENARIATS
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Annie Mauguin (73 10) ASSISTANTE
a-mauguin@artefrance.fr
ARTE ÉDITIONS, ARTE VIDÉO
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DocumentairesGRAND FORMAT, LES MERCREDIS
DE L’HISTOIRE, LA VIE EN FACE, LA LUCARNE, PORTRAIT, ART ET CULTURE, LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE, EXHIBITION, AU CŒUR DE LA NUIT
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InformationARTE INFO, ARTE REPORTAGE
Nadia Refsi (70 23)n-refsi@artefrance.fr
Fiction / ThemaFICTION, THEMA DU MARDI, DIE NACHT/LA NUIT, KARAMBOLAGE
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ThemaDocumentaires découverteTHEMA DU VENDREDI, THEMA
DU DIMANCHE, L’AVENTURE HUMAINE,360° LE REPORTAGE GÉO, ARTE DÉCOUVERTE, TERRES D’AILLEURS
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CollaborationJacqueline LetteronClémence DamervalDonald JamesSylvie Dauvillier
Crédits photos : Photo : X-DR.Toute reproduction des photos sans autorisation est interdite.
Couverture : GILLES ABEGG
Directeur de la publication : Jérôme ClémentExemplaire n° 28 jeudi 15 juin 2006Impression STIPA, Montreuil
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LA SEMAINE PROCHAINE
UN MATIN BONNE HEURE
À l’aéroport de Conakry, deux adolescents, Yaguine et Fodé,
regardent décoller les avions pour l’Europe. Ils s’accrochent
aux mêmes rêves jusqu’à, un jour, tenter leur chance…
S’inspirant librement d’un fait réel, le réalisateur guinéen
Gahité Fofana a imaginé la vie de Yaguine Koïta, 14 ans,
et Fodé Tounkara, 15 ans, découverts morts en août 1999
dans le train d’atterrissage à l’aéroport de Bruxelles.
“FICTION”, LE MARDI 18 JUILLET À 22.45
vivonscurieux.
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