On adopte ici une vision macroéconomique Fondements

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Thématiques : Les déterminants de la consommation et de l'investissement – La répartition du revenu – Les composantes de la consommation et de l'investissement.

➢ On adopte ici une vision macroéconomique

➢ Fondements microéconomiques.

➢ L'épargne et la consommation sont deuxformes d'utilisation du revenu.

➢ Deux composantes importantes du PIB

➢ La consommation : stable + principalecomposante

➢ L'investissement : une composante beaucoupplus volatile.

1- Consommation

2- Épargne

3- Investissement

1- Consommation

2- Épargne

3- Investissement

Définition : La consommation est une opérationéconomique consistant à acquérir des biens ou servicesdestinés à être détruits immédiatement ouprogressivement à travers leur utilisation

➢ Consommation : finale ou intermédiaire

➢ Consommation marchande ou non marchande.

La consommation non marchande est une consommationd'un bien ou service accessible à un prix inférieur à son prixde revient. Ex : piscine publique, université…

➢ Consommation individuelle ou collective : voirplus loin la notion de biens publics

➢ La consommation effective des ménages : tousles biens et services acquis pour laconsommation.

➢ Consommation effective = Consommationréalisée par les ménages + consommation finaleindividualisable des APU et ISBLSM

➢ Des types de biens – Loi d'Engel.

➢ Notion d'élasticité – revenu et interprétation

e=∆𝐶

𝐶∆𝑅

𝑅

➢ Des types de biens – Loi d'Engel.

➢ Si 1 >e > 0 : biens normaux. Ex : alimentationen général, pain, papier toilette, carburant…

➢ Si e<0 : biens inférieurs. Ex : margarine,pates…

➢ Si e>1 : biens de luxe. Ex : bijoux de marques,voitures de luxe.

Exemple

Revenu de 1000

Alimentation : 200

Habitation : 300

Loisirs : 300

Revenu de 2000

Alimentation : 300

Habitation : 500

Loisirs : 800

Exemple

Revenu de 1000

Alimentation : 200

Habitation : 300

Loisirs : 300

Revenu de 2000

Alimentation : 300

Habitation : 500

Loisirs : 800

• Elasticité de la consommation d'habitation au revenu : 0,67 => bien normal

• Elasticité de la consommation d'alimentation au revenu : 0,5 => bien normal

• Elasticité des la consommation de loisirs au revenu : 1,67 => bien de luxe

Les Lois d'Engel :

➢ La part des dépenses consacrées à l'habillement estapproximativement invariable dans le revenu

➢ Le pourcentage des dépenses relatives àl'habitation, au chauffage et à l'éclairage estinvariable quelque soit le revenu

➢ Le pourcentage des dépenses diverses augmententavec le revenu.

➢ Des types de biens – Biens publics.

➢ Ex : éclairage publique, défense nationale…

➢ Tragédie des communs, surconsommation –Harding (68)

➢ Problème de la production des biens publics =>APU.

Le retour des communs. B. Coriat 2015.

➢ Problème du passager clandestin

➢ Logique de l'action collective. Olson 1965

➢ Participer des investissements d'un groupesans participer au financement

➢ Ex : transport, syndicalisme …

Les déterminants de la consommation :

➢ Déterminants microéconomiques

➢ Le revenu chez Keynes

➢ Le revenu permanent chez Friedman

➢ Le cycle de vie – Modigliani

➢ Les déterminants psychologiques et sociologiques

Les déterminants microéconomiques :

➢ Utilités

➢ Objectif de maximisation de l'utilité souscontrainte du budget

Le revenu chez Keynes:

➢ Consommation fonction croissante du revenu

➢ Propension moyenne à consommer : C/R, partmoyenne du revenu consacré à la consommation.

➢ La consommation augmente moins vite que lerevenu (=> la propension à consommer est plusforte dans les catégories à revenus plus faibles).Loi psychologique fondamentale.

Le revenu chez Friedman:

➢ Théorie du revenu permanent

➢ Les individus estiment leur revenu permanentet ajustent leur consommation.

➢ En période d'abondance ou de crise, lesindividus maintiennent leur consommation

Le revenu chez Friedman:

➢ Ex : je crois avoir un revenu permanent de 4000€, de fait je dépense 3000 € par mois.

➢ En période de salaire inférieur, je désépargne,en période de salaire supérieur, j'épargne.

Le revenu chez Modigliani (1954) :

➢ Épargne et consommation dépendent du cyclede vie des individus.

➢ L'agent emprunte dans sa jeunesse

➢ L'agent rembourse et épargne dans la suite desa vie active

➢ L'agent dépense pendant sa retraite.

Le revenu chez Modigliani (1954) :

➢ La consommation se lisse au cours du temps auniveau macroéconomique

➢ Comme la théorie de Friedman, la théorie deModigliani explique la stabilité (empirique) dela propension à consommer sur le LT, faille dela théorie keynésienne.

Le revenu chez Modigliani (1954) :

Les déterminants psychologiqes et sociologiques :

➢ Identification, mode, mythes de la consommation,marques, habitudes…

➢ Consommation comme appartenance sociale.

➢ Effet cliquet

➢ Galbraith et la notion de "filière inversée"

➢ Différentes manière de mesure la consommation

➢ Le volume de la consommation

➢ Élasticité prix

➢ Élasticité revenu

➢ Coefficient budgétaire = part de la dépense totaled'un bien ou service dans la dépense totale

➢ Sur 50 ans : les dépenses de consommation ontpresque triplé (en monnaie constante)

➢ Structure de la consommation qui a beaucoupévolué.

Coefficients budgétaires (INSEE 2015) :

1960 1980 2000 2014

Alimentation et boissons non alcoolisées

26,1 17,3 14,4 13,3

Habillements, chaussures

11,9 7,7 5,4 4,3

Logement, chauffage, éclairage

11,0 19,2 23,4 26,8

Santé (à charge des ménages)

2,1 2,1 3,2 4,3

Transport 10,6 15 15,4 13,1

Communication 0,5 1,6 2,4 2,6

Loisirs et culture 7,2 8,6 9,3 8,3

➢ Constat : poids croissant des services. 30% de laconsommation totale en 1960, plus de 60% depuisles 2000s

➢ Hausse de part des consommations collectives (ouconsommations non marchandes) : cf santé etEducation. 12% de la consommation effective en1960 -> 25% en 2014

➢ Augmentation des dépenses contraintes ou pré-engagées (loyer, énergie, assurance…). 15% en1960 -> 35% aujourd'hui

Source INSEE 2014 :

➢ Constat : poids croissant des services. 30% de laconsommation totale en 1960, plus de 60% depuisles 2000s

➢ Hausse de part des consommations collectives (ouconsommations non marchandes) : cf santé etEducation. 12% de la consommation effective en1960 -> 25% en 2014

➢ Augmentation des dépenses contraintes ou pré-engagées (loyer, énergie, assurance…). 15% en1960 -> 35% aujourd'hui

1- Consommation

2- Épargne

3- Investissement

Taux d'épargne

Taux d'intérêt

Taux d'inflation

Revenu

Evolutionsociodémographique

Système de retraite

Politique fiscale

➢ Épargne de précaution

➢ Épargne de prévoyance

➢ Épargne pour constituer ou transmettre unpatrimoine.

➢ Épargne financière

❖ Thésaurisation

❖ Placements monétaires

❖ Placements financiers

➢ Épargne non financière

❖ Acquisitions immobilières

❖ Investissements des entreprises individuelles.

➢ Epargne chez Keynes ? Importance du revenu

➢ Chez les néoclassiques : forte dépendance autaux d'intérêt.

➢ Cycle de vie de Modigliani

➢ Théorie du revenu permanent de Friedman.

Différentes formes d'épargne et interprétation

➢ Taux d'épargne : Epargne / revenu brut desménages

➢ Taux de 15%

1- Consommation

2- Épargne

3- Investissement

"Les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après-demain"

Helmut Schmitt - 1974

➢ Importance de l'accumulation du capital chezSmith : cf la notion d'économie d'échelle

➢ Capital accumulé au cours du temps dans leséconomies modernes : bâtiments, infrastructures,brevets, réseaux…

➢ La mesure de l'investissement : FBCF

➢ L'investissement augmente et renouvelle le stockde capital

Capital total / Capital de la Nation

Capital technique* Capital humain /

culturel (non chiffrable)

* Ensemble des moyens de productiondurable qui participent à plusieurs cyclesde production

➢ Difficile de mesurer l'évolution du capital :

✓ Cf évolution technique

✓ Cf évolution du coût de renouvellement d'un mêmebien

➢ Les chiffres de l'INSEE :

1979 2016

Indice PIB 100 556,3

Stock de capital fixe 100 741,1

➢ Investissement : dépense immédiate en vue derecettes futures ou d'économie de coûts.

➢ Les acteurs qui produisent l'investissement : lesentreprises, les ménages et les administrations.

➢ On parle de FBCF. Notion de FNCF ?

➢ Le taux d'investissement d'un pays est donnécomme FBCF/Y.

FBCF

Investissements matériels

** Consommation intermédiaire.

Investissements immatériels

Inv. de remplacement

Inv. d'expansion

Inv. de modernisation

L'investissement immatériel recouvre :

➢ Le savoir que l'on obtient par R&D, dépôts de brevetsauprès de l'INPI ou par achat de licences et brevets

➢ Le savoir-faire obtenu par action de formation.

➢ Le savoir-organiser : réflexion sur les méthodes deproduction, création de logiciels métiers…

➢ Faire-savoir : dépenses de publicité et de mercatique.

Les investissements immatériels permettentd'augmenter les productivité, de proposer denouveaux produits etc…

➢ La demande anticipée par les individus.

➢ Notion de demande effective (Keynes 36)

➢ Demande globale anticipée par l'ensemble desentreprises.

➢ Anticipations optimistes => investissement.

Une demande anticipée peut cependant ne pas setraduire immédiatement en investissement : cas desous-utilisation des capacités de production

Source : Insee

➢ On investit si on attend des revenus futurs

➢ Notion d'actualisation

➢ On compare l'investissement aux revenus futursactualisés que l'on peut en tirer.

➢ Notion d'efficacité marginale du capital

➢ => sensibilité de l'investissement au taux d'intérêt.

➢ Notion d'actualisation

➢ On compare l'investissement aux revenusfuturs actualisés que l'on peut en tirer.

➢ Notion d'efficacité marginale du capital. Oninvestit si efficacité marginal du capital > i.

➢ => sensibilité de l'investissement au tauxd'intérêt.

➢ Principe de l'accélérateur. Clark 1917.

➢ Idée que coefficient de capital = K / Y est unrapport constant.

➢ Donc une variation de la demande induit unajustement du capital => investissement

➢ Ex d'un coefficient de capital de 3.

➢ Tendance des entreprises à s'endetter.

➢ On compare deux entreprises A et B quimobilisent le même montant pour investir,mais l'une s'endette et l'autre pas.

Entreprise A Entreprise B

Capital 10 000 5 000

Dette 0 5 000

Résultat avant intérêts 1 000 1 000

Intérêts 0 5 000*2%=100

Résultat après intérêts 1 000 900

Rentabilité 0.1 0.18

➢ Tant que la rentabilité économique del'entreprise (résultat avant intérêt / (Dettes +capitaux)) est supérieur au taux d'intérêt : ontend à s'endetter.

➢ On parle d'effet de Levier.

➢ LBO en anglais : rachat d'entreprises …

➢ L'investissement peut aussi se faire par lerecours aux marchés financiers.

➢ Notion de q de Tobin

➢ q = valeur de marché de l'entreprise / valeurcomptable, valeur d'acquisition

➢ q>1 : il vaut mieux investir que d'acheter uneentreprise sur le marché.

➢ Effet multiplicateur fonction de la propension àconsommer c.

➢ ΔI induit ΔY = ΔI + c ΔI + c2 ΔI + c3 ΔI …

➢ ΔY =1

1−𝑐* ΔI

➢ Limite du multiplicateur en économie ouverte.

➢ Investissement induit le progrès techniquedans la production.

➢ Progrès technique qui se traduit en gain deproductivité.

Moyenne 1996-2016

2017

Renouvellement 27% 29%

Modernisation / rationalisation 24% 24%

Dont automatisation 11% 8%

Dont nouvelles techniques 7% 8%

Dont économie d'énergie 6% 8%

Extension de la capacité de production 16% 14%

Introduction de nouveaux produits 14% 13%

Autres (sécurité, environnement…) 20% 21%

Répartition de l'investissement sur les différentes formes d'investissement

La part de l'investissement immatériel tend àaugmenter dans l'investissement total : il estaujourd'hui de 30% environ.

Le tauxd'investissement(FBCF / PIB)

Composante instable du PIB

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