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126ème numéro d'Oxygène
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NOTRE VILLE PAGE 15Les berges du canal sortent de l’impasse
NOS VIES PAGE 9L’école Paul-Éluard au Stade de France
DOSSIER PAGE 4
La Rose dans le vent
SPORT PAGE 18Bouleghcha en route vers le titre intercontinental IBF-WBA
L’HEBDO DES HABITANTS D’AULNAY-SOUS-BOIS N° 126 JEUDI 7 AVRIL 2011 WWW.AULNAY-SOUS-BOIS.COM
PORTRAIT ÉVELYNE SCHWAB PAGE 17
Après plus de 30 ans passés au Conservatoire de la ville, cette passionnée de musique prendra sa retraite au mois de juin.
Le cœur suit son coursPlus de 100 personnes se sont donné rendez-vous dimanche 3 avril au stade du Moulin-Neuf pour la 36e édition du parcours du cœur. Encadré par des professionnels de la santé, chacun a pu s’informer sur les maladies cardio-vasculaires.
Forum des métiersLes vendredi 1er et samedi 2 avriL, les collèges Pablo-Neruda et Camille-de-Pisan organisaient leur forum des métiers. À cette occasion les élèves ont pu découvrir différents métiers grâce à la présence sur place de nombreuses entreprises.
Les élus choisissent leur présidentLors de la séance du 31 mars, Claude Bartolone a été réélu président du Conseil général de Seine-Saint-Denis pour une durée de trois ans.
Le 8 avril prochain, venez nombreux dès 20h30 à l’Hôtel de Ville pour découvrir le programme de réhabilitation « les chemins de Mitry-Princet » et discuter de ses orientations à l’occasion de la 1re réunion publique de concertation. Vous pouvez prendre connaissance des détails du dossier sur : www.lescheminsdemitry-princet.fr
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En quelques mots, Le Staff Benda Bilili, c’est qui ? c’est quoi ?Nous sommes un orchestre originaire de
Kinshasa avec des influences musicales
très différentes les unes des autres. Notre
style c’est le rumba blues, c’est un mélange
de reggae, de funk, de jazz et de blues. La
musique au Congo est partout, c’est un
pays central dans la culture de la musique
africaine avec, par exemple, des artistes
comme Papa Wemba ou Koffi Olomide.
Mais le Staff, c’est aussi la force d’un groupe,
l’énergie de ceux qui sont là fait que notre
message traverse le monde.
Cette force repose notamment sur le fait que les membres du groupe souffrent de handicap ?Benda Bilili ça veut dire « voir au delà des
apparences », donc pour nous le handicap
est une force et non l’inverse. Tout ça, c’est
dans la tête. Regardez le parcours du groupe.
Pauvres, handicapés, sans rien, on fait
aujourd’hui de la musique dans le monde
entier. Avec de la volonté, on peut tout faire.
C’est le message que l’on cherche à trans-
mettre dans nos chansons. Il faut toujours
être positif.
Entre la consécration au festival de Cannes 2010 et le premier concert international du Staff à Belfort, vous entretenez avec la France une his-toire particulière ?
C’est même une histoire d’amour. Déjà les
liens entre la France et l’Afrique en général
ont toujours été forts mais, pour nous, c’est
là que tout a commencé. Notre premier
concert aux Eurockéennes reste mon meil-
leur souvenir. Je n’avais jamais quitté Kinshasa
et me voilà en France devant 4 000 per-
sonnes alors que, quelques semaines avant,
on enregistrait notre album dans un zoo.
Notre premier public, c’étaient des singes
et des oiseaux. On est donc très heureux de
se retrouver à nouveau ici et de jouer dans
une salle plus petite (Le Cap) mais avec une
bonne énergie.
La Côte d’Ivoire vit une période très mouvementée. Quel regard portez vous sur cette situation ?Il y a beaucoup d’artistes, comme Alpha
Blondy ou Tiken Jah Fakoly, qui se servent
de la musique pour transmettre un message
politique. Ce n’est pas la vocation de notre
groupe. Nous sommes complètement apo-
litiques. Donc même si j’ai un avis, je ne vous
le donnerai pas.
Quels sont les projets du groupe ?On va terminer la tournée en Europe puis,
ensuite, on va partir pour une très longue
tournée aux États-Unis et en Amérique du
Sud. Une fois de retour au Congo, on va se
mettre à l’enregistrement de notre second
album. Après le premier « Très, très fort », ça
va être au tour de « Trop, trop fort ».
« Pour nous, le handicap est une force et non l’inverse »
POINT DE VUE mOntana,« l’homme qui bouge des montagnes », batteur du groupe Staff Benda Bilili, en concert au Cap le 3 avril dernier.
Mitry fait sa grande lessiveLe 24 mars dernier, le quartier Mitry, avec l’ensemble des écoles et des centres sociaux, organisait sa grande lessive de printemps. L’occasion de décorer le quartier par un accrochage de dessins réalisé par les enfants et leurs parents.
Franco-Allemandsmercredi 30 mars, les élèves de 3e du collège du Parc ont reçu leurs correspondants allemands après avoir été accueillis à Brême. Cet évènement marque le retour des échanges scolaires dans l'établissement après deux ans d’interruption.
Vous avez entre 7 et 12 ans, venez participer à la 4e édition du tournoi de football du Gros-Saule, le 16 avril. Organisé par I3F, l’espace Gros-Saule, le GRAJAR 93 et la Direction jeunesse, le coup d’envoi sera donné dès 13h30. Inscriptions obligatoires aux espaces d’accueil I3F jusqu’au 10 avril.
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Souvenirs de la Rose-des-Vents
Le quartier de la Rose-des-Vents, qui
fait l’objet d’un Programme de réno-
vation urbaine (PRU), est en pleine
restructuration. De novembre 2010
à juin 2011, un projet de résidence artis-
tique, proposé conjointement par la
Ville d’Aulnay-sous-Bois, par l’intermé-
diaire de la direction du Développe-
ment culturel et le Logement francilien,
principal bailleur de ce quartier essen-
tiellement constitué d’habitat social,
permettra aux habitants, grâce à un tra-
vail sur la mémoire du quartier, de mieux
en appréhender les changements liés
au PRU. Animés par deux photographes,
Geneviève Hofman et David Cousin-
Marsy, des ateliers donneront lieu à
une exploration ludique et créative de
leur quartier par les adultes, enfants ou
adolescents afin de faire parler les lieux
et de créer des points de repère dans
un environnement en pleine mutation.
Ce projet a pour but de rassembler le
plus grand nombre possible d’habi-
tants des quartiers Étangs, Merisiers, et
Rose-des-Vents afin de créer une iden-
tité forte et nouvelle autour des trans-
formations urbaines. L’utilisation de
l’art, et plus particulièrement de la pho-
tographie, autorise un autre regard sur
un environnement quotidien, fami-
lier et permet de garder des traces, de
témoigner des souvenirs. Une exposi-
tion « Quartiers de vie, regards d’Aul-
naysiens » restituera, en juin prochain,
à travers des photos de lieux, de la cité,
des jardins, des portraits d’hier et d’au-
jourd’hui ou un parcours sonore, tout le
travail effectué par ses habitants autour
de leurs souvenirs de la Rose-des-Vents.
Ou comment, à travers la recherche et la préser-vation de la mémoire d’un quartier, ses habitants travaillent aujourd’hui de concert avec la Ville et le Logement francilien pour en comprendre et valoriser les changements.
En datEs Et En chiffREs17 déc. 2004 Début des travaux du PRU
octobre 2010 Début de la résidence artistique
Les habitants de la Rose des Vents ont
entamé un travail de mémoire sur leur quartier
par l’intermédiaire de deux photographes présents sur le terrain
jusqu’à l’été.
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Cette résidence nouvellement construite sur la Rose-des-Vents préfigure la transformation du quartier qui s’opère actuellement.
« il nous est apparu essentiel de replacer l’habitant au sein d’un projet aussi important que le PRU et d’en revaloriser ainsi la dimension humaine et sociale. cette résidence artistique permet, notamment par le biais des ateliers, de rendre le PRU plus lisible, les transformations urbaines plus visibles et les habitants acteurs du projet. c’est une recommandation de l’anRU que de développer la communication auprès des habitants et les deux thématiques privilégiées – mémoire et identité – cadrent parfaitement avec cette volonté de remettre l’habitant au cœur du PRU. La photo est un support qui parle rapidement, à tous, d’où sa pertinence. Les deux photographes en résidence ont des démarches artistiques abouties et des expériences précieuses dans le domaine de l’urbain, ce qui les rend à même de travailler sur ce projet. de même, par le biais des expositions, nous avons le souhait de démystifier le quartier, de le désenclaver et de l’ouvrir aux autres aulnaysiens. ce quartier est vivant, agréable, riche d’un patrimoine architectural et culturel important qu’il nous appartient de valoriser, fonction que remplit parfaitement cette résidence artistique, en plus de sa mission de communication. »
PAROLE D’EXPERTJULiEn MéREaUX, responsable du service social et du dévelop-pement urbain à la direction régionale de gérance Paris Nord – Logement francilien
« Replacer l’habitant au cœur du PRU »
En datEs Et En chiffREs7-8 avril 2011 Exposition partielle de photographies à la bibliothèque Elsa-Triolet
11 juin 2011 Restitution finale des travaux sous forme d’une exposition « Quartiers de vie, regards d’Aulnaysiens » installée dans le quartier entre le Galion et le parc Robert-Ballanger et visible tout au long de l’été.
25 ateliers sont proposés aux habitants
+ de 100 habitants participent aux ateliers
ce travail engagé par les deux artistes exhume le passé des quartiers nord. Quelle est votre conception du projet ?« Quartiers de vie, regards d’aulnaysiens » considère la mémoire et les identités dans un contexte de bouleversement urbain qui touche les quartiers nord. depuis 2004, les aulnaysiens ont vu une partie du territoire se métamorphoser. Et je pense que le regard sur ce quartier a profondément changé.Grâce au travail artistique, ce projet permet d’impliquer les habitants dans la mise en valeur
de l’histoire du quartier et les invite à prendre une place active dans la transformation et la vie du futur quartier. Pour la Ville, il ne s’agit pas seulement de communiquer sur ce quartier mais de poursuivre au niveau humain et sensible ce qui est déjà engagé en termes d’aménagement urbain.notre objectif commun est d’initier et de fédérer des actions sur la mémoire du quartier, des histoires de vies de ses habitants et de ses communautés, de garder une trace de la vie des quartiers nord, en valorisant les travaux réalisés par les habitants eux-mêmes. de quoi mieux comprendre les évolutions de la commune…
il existe donc un enjeu lié à l’image et l’identité de la ville…L’implication des habitants dans ce projet est la démonstration d’un fort attachement à leur quartier. Le projet s’intéresse à la mémoire au sens large, celle du bâti, celle des jeunes, des anciens, l’histoire collective, l’histoire des familles… il confronte l’histoire d’hier et celle d’aujourd’hui. Par cette approche, c’est toute la richesse et la diversité de notre ville qui est mise en avant.c’est un projet qui contribue au renforcement du lien social sur le territoire et qui a permis de renouer le contact, d’une autre manière, avec les habitants de toutes générations… ce travail sur la mémoire – individuelle et collective – des quartiers nord, engagé par les deux artistes, permet de restituer l’histoire des habitants, celle de notre ville. il permet d’exprimer aussi le sens que les habitants donnent à leur quartier au présent et nous aide à mieux nous projeter dans le futur commun.cette aventure prouve que les aulnaysiens ont des choses à dire sur leur ville, à laquelle ils sont très attachés, et montre leur souhait de s’impliquer dans la vie de la cité. ce projet est une forme de mémoire en acte.
« Initier des actions sur la mémoire du quartier »
PAROLE D’ÉLUEGisELa MichEL, adjointe au maire en charge de la Culture
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En résidence, Geneviève Hofman et David Cousin-Marsyau cœur du projet, deux photographes, Geneviève hofman et david cousin-Marsy travaillent avec les habitants. Entretiens et portraits.
comment s’articule votre travail dans cette
résidence ?
Geneviève hofman : J’ai souhaité travailler autour de
trois axes principaux. Tout d’abord, un avant-après. Je
voulais retrouver, devenus jeunes adultes, les enfants
qui avaient participé aux ateliers que j’animais. J’ai eu
la possibilité de retrouver les photos prises à cette
époque. Sur les 3 000 photos faites, il y a eu un énorme
travail de tri, puis une sélection de clichés à travers
laquelle j’essaie de retrouver les mêmes cadrages afin
de refaire la photo, « 15 ans plus tard ». J’avais dans l’idée
de reprendre contact avec mes anciens élèves et de les
joindre, non pour refaire un atelier, mais pour les faire
réfléchir sur l’évolution du quartier et leur évolution pro-
pre. Lorsque je suis revenue à la Rose-des-Vents, que
j’ai « revisité » le quartier, j’ai été frappée par le rapport
au végétal. Les espaces verts sont très aménagés, ils
sont domestiqués. J’ai eu la sensation que la convivi-
alité était très forte dans les jardins familiaux. Les habi-
tants jardiniers échangent des graines, des plants, des
recettes, des savoir-faire. J’ai eu envie de donner ce
cadre à mon travail et de réfléchir sur le rôle du végétal,
et dans le jardin et dans le quartier.
Enfin, durant plusieurs années, j’avais réalisé une cen-
taine de portraits de famille des habitants du quartier.
J’avais la volonté de retrouver ces familles afin de refaire
leur portrait. C’est un gigantesque travail d’investigation,
certaines familles ne sont plus là, d’autres ne souhaitent
pas refaire la photo, mais je poursuis cette idée et, heu-
reusement, j’ai des réponses positives.
Que vous apporte ce retour dans le quartier ?
G. h. : C’était important pour moi de revenir faire des
photos dans le quartier pour plusieurs raisons. J’ai tou-
jours défendu le travail sur le long terme, je ne suis pas
favorable aux interventions artistiques ponctuelles. Cela
ne fait qu’ouvrir des portes qui se referment tout de suite
et n’apporte rien en termes d’échange. Revenir marque
la continuité. Ensuite, j’ai toujours eu cette intuition que
le multiculturel est une richesse. Je suis souvent agacée
et en colère lorsque je vois la façon dont les médias trai-
tent ces quartiers. Il faut se débarrasser de l’image néga-
tive que les médias renvoient aux habitants. Ils doivent
cesser d’être victimes de cette image et fabriquer eux-
mêmes une autre image, plus réelle.
Enfin, la photographie, que je continue malgré mon statut
de professionnelle, à pratiquer en « amateur » dans le
sens « qui aime » me permet de choisir mes sujets. C’est
un moyen d’explorer le monde, de rencontrer une diver-
sité de gens que l’on ne rencontre nulle part ailleurs.
Geneviève Hofman
c’est en connaissance des lieux et avec beaucoup de plaisir que la photographe Geneviève hofman revient dans le quartier de la Rose-des-Vents pour un deuxième volet d’un travail entamé il y a plus de 15 ans.
BIO EXPRESS
Les premiers souvenirs photographiques de Geneviève Hofman remontent à ses 8 ans, lorsque son père, ingénieur et très bon photographe amateur, lui explique le fonctionnement d’un appareil photo. En 1988, Geneviève Hofman abandonne sa carrière universitaire pour se consacrer à la photographie et réalise sa première commande d’importance, une série de portraits d’écrivains. Des portraits, Geneviève Hofman en a réalisé de nombreux, portraits d’habitants ou albums de famille lors de sa première expérience à Aulnay, de 1995 à 2001. Durant plusieurs années, la photographe a animé des ateliers avec des enfants de CM1, CM2, 6e et 5e afin de réaliser un état des lieux du quartier des « 3 000 » dans le cadre du PRU (anciennement appelé GPU). Parallèlement, elle a organisé un stand « Portraits de famille » de 1997 à 2000, lors de la fête de quartier annuelle. Travail qui a été exposé à l’espace Gainville en 2000. Le travail de Geneviève Hofman qui associe toujours le texte à l’image, qu’il s’agisse de poésie ou de phrases entendues, est partagé entre projets personnels et travaux plus sociaux. Son retour à la Rose-des-Vents, après plus de 15 ans, correspond à ses envies de travailler sur le long terme.
« J’ai souhaité revenir travailler avec les habitants de la Rose-des-Vents »
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En résidence, Geneviève Hofman et David Cousin-Marsyau cœur du projet, deux photographes, Geneviève hofman et david cousin-Marsy travaillent avec les habitants. Entretiens et portraits.
Vous animez plusieurs ateliers avec les habitants.
Quels sont-ils ?
david cousin-Marsy : Mon travail dans cette rési-
dence s’organise autour de près de 25 ateliers dédiés
aux habitants du quartier, enfants, jeunes ou adultes et
qui s’étalent sur une durée de cinq mois. Lors des ateliers
avec les enfants, nous faisons un travail d’exploration du
quartier dans un parcours défini qui traverse des espaces
déjà réhabilités, en passe de l’être ou pas encore réa-
ménagés. Le but de ces balades est d’ouvrir le regard
sur le quartier et de chercher l’autre lieu qui s’y cache. Il
s’agit de voir derrière un espace du quotidien des détails
qui permettent de l’appréhender différemment. Je vais
également animer des ateliers avec des adultes qui par-
tiront aussi d’explorations du quartier mais à la recher-
che de trois éléments : des fenêtres, des portes et des
sièges. Les fenêtres marquent les vues dont on se sou-
vient, celles qui rassurent. Les portes sont celles que l’on
n'a jamais osé pousser ou celles que l’on a définitivement
fermées. Les sièges enfin peuvent être ceux sur lesquels
l’on attend, l’on se retrouve. À travers les photos l’on
construit une mémoire. Je travaille également avec des
habitants présents dans le quartier depuis de nombreuses
années et qui me racontent leurs souvenirs. Cette récolte
David Cousin-Marsy
d’informations est très importante car l’on pense souvent,
à tort, que les grands ensembles n’ont pas d’histoire, qu’il
n’y a pas de patrimoine. Au contraire et ces témoignages
aussi riches que variés forgent l’histoire du quartier.
Vous allez également présenter des photos
réalisées dans le quartier. comment travaillez-vous ?
d. c.-M. : Mes travaux personnels sont une extension de
mon travail avec les enfants. Ils sont alimentés par tout ce
que je vois, j’entends ou je vis dans le quartier. Je vais tra-
vailler sous deux approches différentes, l’une que j’appelle
« les villes invisibles » où je mets en relation deux lieux par-
fois proches ou non, et qui forment un lieu imaginaire. Et
puis je vais travailler de façon plus classique. Je vais avoir
une approche paysagère du quartier. Voir l’évolution du
paysage urbain et la façon dont il se transforme. Je suis
très admiratif du travail des enfants qui participent aux
ateliers. Certaines de leurs photos sont excellentes. Ils
ont parfaitement saisi que la question du beau n’est pas
primordiale et que l’on peut trouver de la poésie partout.
Enfin, ce travail, cette vision des lieux contribuent à les
valoriser et à valoriser leur quartier qui possède de nom-
breuses ambiances où les détails, si l’on sait ouvrir son
regard, permettent de voir et de vivre.
À travers 25 ateliers photographiques, david cousin-Marsy permet aux habitants du quartier d’appréhender différemment leur environnement quotidien.
BIO EXPRESS
Né en 1968, David Cousin-Marsy s’intéresse d’abord à l’urbanisme. De 1995 à 2007, il est chef de projet dans un bureau d’études spécialisé dans les problématiques de mobilité urbaine et de dynamique territoriale. Passionné de photographie, il décide en 2007 de s’y consacrer de façon professionnelle, sans abandonner son goût pour l’urbanisme. Son travail personnel vise à explorer la réalité urbaine et propose une lecture de la ville dans un contexte où le réel et l’imaginaire en viennent à s’articuler l’un l’autre. Parallèlement à ses travaux personnels, David Cousin-Marsy collabore avec des architectes et des urbanistes auxquels il propose d’utiliser l’image photographique comme support des démarches de concertation et de sensibilisation des habitants à leur environnement. C’est dans ce cadre qu’il intervient dans le projet de résidence artistique « Mémoire et Identité ».
« On pense souvent, à tort, que les grands ensembles n’ont pas d’histoire »
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sortie scolaire
Les élèves de Paul-Éluard au Stade de FrancePlus de 140 enfants de l’école élémentaire Paul-Éluard ont assisté le 29 mars dernier au match France-Croatie. Tous attendaient avec impatience de voir les Bleus entrer sur la pelouse.
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Ils n’étaient pas nés le 12 juil-
let 1998 quand les Bleus d’Aimé
Jacquet sont entrés dans l’his-
toire du sport français mais
le stade de France n’en reste
pas moins à leurs yeux un lieu
mythique. si bien que pour ces
140 élèves, le match France-croa-
tie, à défaut d’avoir marqué les
esprits, restera gravé dans leur
mémoire. Une initiative à mettre
au crédit de renaud Miherre, direc-
teur de l’établissement qui, par le
biais de l’association sport’à vie, a
pu bénéficier de 168 tickets, soit
un nombre suffisant de places
pour que l’ensemble des élèves
et du personnel d’encadrement
(professeurs et éducateurs des
centres sociaux) puissent assister
à la rencontre. la Ville, quant à elle,
grâce notamment à la mobilisation
du service éducation et du service
des sports, a mis à disposition trois
cars, direction saint-Denis. arrivés
une heure avant le coup d’envoi,
les apprentis supporters ont rapi-
dement pris leurs marques dans
les travées du stade de France et
n’ont pas attendu longtemps pour
donner de la voix.
Une sortie pédagogiqueles pronostics vont déjà bon train,
et nul ne doute que les Bleus vont
largement s’imposer « au moins 3
à 0 », selon Zacharias. Peu avant
le coup d’envoi, l’ensemble des
élèves entonnera avec enthou-
siasme et la main sur le cœur, « la
Marseillaise » apprise pour l’occa-
sion quelques jours auparavant.
car, au-delà d’une sortie ludique,
il s’agit également de donner à ce
projet une dimension pédago-
gique. « Beaucoup d’enfants de
notre école n’ont pas souvent l’oc-
casion de quitter la ville et même le
quartier, précise renaud Miherre.
C’est donc l’occasion de leur faire
« C’est la première fois que je viens au Stade de France. L’équipe n’a pas bien joué même si Benzema a été très fort. J’aurais aimé descendre sur la pelouse pour les aider à marquer un but de la tête car je joue comme Thierry Henry. »
Les 140 élèves de l’école élémentaire Paul-Éluard n’oublieront pas de si tôt le match France/Croatie au Stade de France, ce mardi 29 mars. Une sortie ludique mais aussi pédagogique afin d’apprendre à se comporter en collectivité dans un autre cadre que celui de l’école.Les enfants n’ont pas boudé leur plaisir et sont repartis enchantés.
PAROLE D’eXPertBrIAN CÉLESTIN, 6 ans, supporter de l’équipe de France
« Je joue comme Thierry Henry »
découvrir un cadre nouveau et de
leur apprendre à se gérer en collec-
tivité. » Un sens du collectif qui, en
revanche, fait cruellement défaut
sur la pelouse car, dès l’entame de
la rencontre, l’équipe de France
peine à prendre ses marques et le
reste de la partie ne laissera que de
rares occasions au public de s’en-
flammer. entre les passes ratées
de samir Nasri et les frappes dévis-
sées de Franck ribery, c’est fina-
lement dans les tribunes qu’a lieu
le spectacle. le match s’achèvera
sur un triste 0 à 0, et si Zacharias
s’est trompé, cette soirée est en
revanche une belle victoire pour
le directeur de l’école Paul-éluard.
en effet, tous les enfants ont pu
regagner leurs cars et rentrer sage-
ment vers aulnay sans grève, ni
communiqué. Philippe Ginesy
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Le vaste projet de rénovation urbaine des quar-
tiers Nord est entré en phase de chantier, transfor-
mant durablement le cadre de vie des habitants,
par la création de nouvelles voies traversantes, la
démolition de tours, la reconstruction de résidences
à taille humaine, la réhabilitation et résidentialisation
des immeubles existants… aujourd’hui, la Ville entre
dans une nouvelle étape avec le réaménagement de la
rN2, transformée en véritable boulevard urbain. cela
passe notamment par la requalification du terre-plein
central, aujourd’hui à l’état de quasi-friche. Des amé-
nagements divers y seront réalisés : activités écono-
miques à l’ouest, pôle de centralité mixant logements
et commerces à l’est, parking paysager rattaché au
futur emplacement de la place du marché. entre
le carrefour de l’europe et la rue des oliviers seront
implantés des espaces publics de qualité ainsi qu’une
mosquée et un centre éducatif et cultuel, projet porté
par l’association culturelle des musulmans d’aulnay-
sous-Bois.
Un nouvel espace sportif en vuesur ce terrain sera aménagé un parc urbain, d’une
superficie de 12 000 m2, comportant des espaces
verts et arborés, une aire de jeux de boules et un ter-
rain de sport livrés à la fin de l’année. ce dernier rem-
placera l’actuel terrain, destiné à accueillir la future
mosquée. afin de permettre la réalisation effective
des travaux, l’ensemble des terrains, y compris le ter-
rain de sport, seront clôturés et interdits au public. Un
nouvel espace sportif au cœur du parc urbain sera
proposé aux habitants à la fin de l’année 2011.
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Le terrain de sport fermé au public le temps des travaux
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EN BREFFête de La muSiqueVous souhaitez participer à la Fête
de la musique du 21 juin prochain ?
il vous suffit de déposer un dos-
sier de candidature disponible sur
le site d’aulnay ou sur demande à
lecap@aulnay-sous-bois.com
toutes les candidatures seront
soumises à l’approbation artis-
tique et technique du comité de
pilotage de la Fête de la musique.
Ce dossier est à retourner avant le
15 mai au Cap - 56 rue a.-Renoir ou
par courriel à lecap@aulnay-sous-
bois.com
Le PRoteCtoRat Saint-JoSePh Se mobiLiSe PouR LeS ReStoS du CœuRLes élèves du lycée du Protecto-
rat Saint-Joseph ont organisé une
vente caritative d’objets confec-
tionnés par les élèves durant les
récréations (porte-clés, peluches,
bijoux, etc.). Cette vente a per-
mis de réunir la somme de 307 €,
remise le 17 janvier dernier au Resto
du cœur de Seine-Saint-denis.
LeS VaCanCeS d’ÉtÉ CommenCent Samedi
La direction enfance Jeunesse
organise ce samedi 9 avril de
13h30 à 17h30, à la Ferme du
Vieux-Pays, un forum d’informa-
tions sur les séjours vacances
d’été. il vous permettra de
connaître en détails la liste des
destinations et les modalités
d’inscription, grâce à la présence
des différents partenaires.
L’Insee, en partenariat avec l’Irdes, réalise entre le
11 avril prochain et le 2 juillet une grande enquête
auprès des habitants de la commune. l’enquête
s’intéresse à la santé, à la famille et aux personnes
de l’entourage du ménage, à l’emploi, la retraite, au
logement et à la consommation. il s’agit d’éclairer
les décisions publiques en matière de vieillissement
de la population, en suivant dans le temps un panel
d’individus de 50 ans et plus. l’objectif est de suivre
les mêmes personnes sur le long terme pour rendre
compte au mieux des évolutions. le but ultime est de
déterminer les éléments constitutifs du « bien vieillir ».
Ci-dessus, le projet d’aménagement de la rN2 avec, notamment, un nouveau terrain de sport.
eNqUête
Santé, vieillissement et retraite
11
« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre
des années. » Ceux qui en douteraient n’ont qu’à regar-
der du côté du collège Victor-Hugo et plus particulière-
ment de la classe de 3e DP (découverte professionnelle)
qui, depuis le mois de septembre, propose un service de
restauration sur place. Douze élèves viennent de tenir la
première assemblée générale de leur mini-entreprise,
« les mini-chefs de Hugo », le 28 mars dernier. Une entre-
prise qui propose donc chaque jour au personnel de l’éta-
blissement des menus « entrée-plat-dessert » à seulement
10 euros. Pour emna saïdi, responsable des études du col-
lège, « cette démarche s’inscrit dans le cadre du dispositif
“entreprendre pour apprendre”. Il s’agit d’initier les élèves
aux différentes étapes de la création d’entreprise ». De
l’étude de marché, à la recherche de partenaires en passant
par la récolte de fonds, les apprentis chefs d’entreprise ont
ainsi abordé toutes les facettes d’une entreprise rentable et
pérenne. après avoir récolté près de 700 euros dont 400
de la part de la municipalité, l’entreprise a pu démarrer et, six
mois plus tard, « les mini-chefs de Hugo » assurent une offre
quotidienne. « Grâce à notre collaboration avec l’associa-
tion Les Femmes relais qui préparent les repas, “les mini-
chefs de Hugo” continue de se développer, précise omnia
Piom, présidente de l’entreprise et, ne l’oublions pas, élève
de 3e. Nous aimerions même, à moyen terme, développer
l’entreprise à l’extérieur du collège. » en attendant, « les mini-
chefs de Hugo » participeront au championnat de France
des mini-entreprises le 11 mai prochain. P. G.
aUlNaY PRATIQUEUrGENCESPolice secours 17
Police nationale 01 48 19 30 00
Police municipale 01 48 69 04 64
Pompiers 18
Samu 15
SoS médecin 01 47 07 77 77
Centre antipoison 01 40 05 48 48
hôpital Robert-ballanger 01 49 36 71 23
Clinique d’aulnay 01 48 19 33 34
assistance SoS amitié 01 42 96 26 26
enfance maltraitée 119
enfants disparus 116 000
accueil des sans-abri 115 (appel gratuit et anonyme)
PErMANENCES GrATUITES(rendez-vous par téléphone)
avocats (bureau d’aide aux victimes) 01 48 79 40 22
Pédiatre de gardeSam. 9 et dim. 10 avril Docteur Pinard Tél. : 0148 97 89 89 Bagnolet
Pharmacie de gardeDimanche 10 avril 124 av. Paul-Vaillant-Couturier Le Blanc-Mesnil Tél. : 01 48 66 88 10 Pour les gardes de nuit, contacter le commissariat.
PAPIER RECYCLÉ
cHalleNge JacqUes-lesage
L’école municipale des sports d’aulnay conserve son titrePour la troisième année consécutive les élèves de l’EMS se sont imposés au challenge Jacques-Lesage organisé par la ville de Saint-Maur.
Ils étaient plus de 500 enfants de dix écoles munici-
pales des sports différentes à défendre les couleurs
de leur ville lors du challenge Jacques-lesage du 30 mars
dernier. au programme : de l’escalade, de la natation, de la
gymnastique, de l’athlétisme et du football. autant de dis-
ciplines où les 81 jeunes athlètes aulnaysiens ont su se dis-
tinguer, puisqu’ils se sont imposés pour la troisième année
consécutive. Une victoire qui leur permet, comme le sti-
pule le règlement du challenge, de conserver définitive-
ment la coupe. Pour Jean-Pierre chambellan, coordinateur
des activités sportives de la ville, « ce challenge permet aux
enfants de s’essayer à la compétition, le tout dans un esprit
de partage. Je tiens d’ailleurs à remercier l’ensemble des
parents, l’équipe des éducateurs et le service logistique qui
ont ainsi permis de mener à bien cette sortie. »
tout au long de l’année, l’école municipale des sports est
le trait d’union entre le sport tel qu’il est enseigné en école
élémentaire et la pratique en club. répartie sur l’ensemble
de la ville, elle offre aux enfants la possibilité de découvrir
des disciplines qui leur étaient étrangères jusqu’alors. À ce
jour, ce sont près de 300 enfants aulnaysiens âgés de 5 à
11 ans qui profitent de ce dispositif. P. G.
ProJet éDUcatiF
mini-chefs, maxi-prosDans le cadre de l’option « découverte professionnelle », des élèves de 3e du collège Victor-Hugo ont créé leur propre entreprise de restauration.
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OXYGÈNEJournal d’informations de la Ville d’Aulnay-sous-BoisJeudi 7 avril 2011Hôtel-de-Ville • BP 56 93602 aulnay cedex tél. : 01 48 79 63 63 Fax. : 01 48 79 63 39directeur de la publication : Gérard Séguradirecteur de la rédaction : Olivier CessotRédacteur en chef : Christophe LopezSecrétaire de rédaction : Angélique Médinadirection artistique : Jbaont participé à la rédaction de ce numéro : Anne Raffenel, Frédéric Lombard, Philippe Ginesy, Bahija FaresPhotos : A. Bernuzeau, S. Chivet, J. Tomas, D. Ruhl, Ph LEVY-STABChef de studio : Marianne Ducreuxmaquette : Katia Ouagued, Bernard Flamant.Régie publicitaire : Médias et publicitéimpression : Imprimerie Greniertirage : 36 000 exemplairesdépôt légal : avril 2011
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Quatre impasses rajeuniesCoup de jeune dans quatre impasses donnant sur les berges du canal dans les secteurs Prévoyants et Le Parc. Les chaussées et les espaces verts ont été complètement remodelés.
De mémoires de techniciens, aucun
aménagement structurel d’enver-
gure n’avait été réalisé depuis plus
de 30 ans dans les rues Alexis Car-
rel et du Raincy, ainsi que les avenues
de Livry et de la Croix-Gauthier. Elles en
avaient bien besoin et c’est chose faite.
Ces quatre voies en impasse donnant
sur les berges du canal, situées dans
les secteurs des Prévoyants et du Parc,
sortent d’une période de trois mois de
réfection entreprise par les services
techniques de la Ville. L’objectif : substi-
tuer au traditionnel découpage chaus-
sée-trottoir un espace commun par-
tagé entre piétons et voitures, grâce
à un remodelage complet des voiries
accompagné de leur embellissement.
Entamés au mois de décembre 2010
– après une phase d’information aux
riverains – les travaux se sont achevés à
la fin du mois de février 2011. La chaus-
sée a été mise à niveau avec une sup-
pression des trottoirs et la pose d’un
nouvel enrobé. Un aspect esthétique
a été recherché. Il se caractérise par
l’emploi de couleurs différentes d’en-
robé dessinant des losanges délimi-
tés par l’incrustation d’un « lanièrage »
(ruban) de pavés dans le matériau.
L’opération s’est accompagnée égale-
ment d’un enfouissement des réseaux
aériens EDF et France Télécom. Ter-
minés donc les poteaux et les câbles
disgracieux. Un éclairage tout neuf et
moins haut, pour mieux profiter aux
piétons, a été installé. Des arbres ont
aussi été plantés là où il n’y en avait pas
ou plus. Cette opération s’inscrit dans
le contrat régional « Réseau vert ».
Frédéric Lombard
Ce qu’il faut savoir sur le contrat « Réseau vert » Le contrat « Réseau vert » est un engagement contractuel triennal entre la Région et les collectivités territoriales visant à promouvoir le développement des modes
doux et des espaces de circulation apaisée. Contrairement à ce que son nom indique, ce contrat ne vise pas à subventionner les aménagements cyclables
de loisirs paysagers mais les aménagements cyclables destinés en priorité aux déplacements urbains quotidiens ainsi que les zones 30.
Travaux réalisés avenue de la Croix-Gauthier.
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DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE16
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JEuDi 28 AvRiL à 18hEst Edgar-DegasPascal MONTFORTRéfectoire Paul-Éluard2 rue de Bougainville
vENDREDi 29 AvRiL à 19h30Balagny – La Plaine Tour EiffelMiguel HERNANDEZRéfectoire Fontaine-des-Prés25/27 rue de l’Arbre-Vert
JEuDi 5 MAi à 13h30CONSEIL DES SENIORSMme DEMONCEAUXSalle du Conseil municipal
CALENDRiER DEs RÉuNiONs DE TRAvAiL DEs CONsEiLs DE QuARTiERs
Preuve s’il en est de l’ampleur du projet et de
la place accordée à la concertation, ils étaient
nombreux à s’être donné rendez-vous le
4 avril dernier à la Ferme du vieux-Pays.
Délégués, élus, techniciens mais aussi et surtout
l’architecte du cabinet Feichtinger Dietmar, en
charge du programme de réhabilitation sur ce sec-
teur. Une réunion de quartier qui s’inscrit donc plei-
nement dans la volonté municipale d’associer les
habitants à l’élaboration du projet. Cette soirée fut
donc l’occasion d’aborder les différentes problé-
matiques actuelles, notamment pour tout ce qui
a trait au manque de qualité urbaine et d’équipe-
ments sur le quartier. Au fur et à mesure de la pré-
sentation, les différents délégués sont intervenus
et ont fait part de leurs interrogations. Place de l’en-
fance, du handicap et de l’accessibilité, problèmes
liés aux commerces, c’est une liste exhaustive qui
a été abordée ce lundi soir. À chaque question, sa
réponse puisque le cabinet Feichtinger appuie son
projet sur une présentation complète et aboutie.
Les délégués se sont également longuement arrê-
tés sur la question du patrimoine et de sa préser-
vation. En effet, la maison Princet ou l’église Saint-
Sulpice sont des lieux incontournables d’Aulnay en
général et du Vieux-Pays en particulier. Malgré les
doutes, chacun a donné son point de vue et toute
les remarques seront prisent en compte àmesure
de l'avancée du projet. Philippe Ginesy
CHEMINS DE MITRy-PRINCET
La concertation se poursuitAprès celui de Mitry, le conseil de quartier vieux-Pays/Roseraie/Bourg a pris connaissance du projet de réhabilitation des Chemins de Mitry-Princet.
PAROLE D’ADjOINT DE QUARTIER
« Le conseil, par sa présence et son investissement, témoigne de son attachement au quartier et à son avenir. Les discussions montrent que les premières inquiétudes laissent place à l’espoir et à l’envie de faire
ensemble. Une collaboration qui repose sur la force du nombre, aussi j’attends maintenant du conseil de quartier Mairie – Paul-Bert, lors de la prochaine réunion du 26 avril, un investissement à la hauteur de l’événement. Je tiens
également à inviter tous les Aulnaysiens à nous rejoindre ce samedi 9 avril entre 14h et 17h pour une balade urbaine sur le quartier Princet afin d’évoquer ensemble le contour du projet. Rendez-vous à 14h sur le parking du Bourg. »
GRÉGOiRE MuKENDi
« Rendez-vous samedi pour une balade urbaine »
En PRATIqUERÉuNiON DE CONCERTATiON suR LE PROJET DEs ChEMiNs
DE MiTRY-PRiNCETvENDREDi 8 AvRiL à 20h30à l’hôtel de villesalle du Conseil municipalPour vous rendre sur place, une navette gratuite est à votre disposition.ALLER :19h45 : mairie annexe Ambourget 20h : Ferme du vieux-Pays (entrée principale) rue Jacques-Duclos Arrivée à l’hôtel de ville à 20h30 RETOuR : Départ de l’hôtel de ville entre 22h et 23h (même parcours)
Dame de chœurProfesseur en classes musicales à horaires aménagés et chef de chœur au Conservatoire depuis près de 30 ans, Évelyne schwab prendra sa retraite au mois de juin.
« De la musique avant toute chose »,
ou quand verlaine résume en un seul
vers la vie d’Évelyne schwab. une vie
au diapason de sa passion, un parcours
en harmonie de sa vocation. Car l’his-
toire d’amour entre Évelyne Schwab et la
musique naît alors qu’elle n’a que 15 ans,
quand elle entend pour la première fois
une chorale amateur à l’occasion d’un
concert de Noël. Un an plus tard, la voilà
déjà chef d’un chœur de jeunes et, à 23
ans seulement, à la tête de l’Ensemble
vocal de Seine-Saint-Denis. Tout cela
parallèlement aux années de formation et
d’apprentissage. Diplômée de l’Éducation
nationale, professeure agrégée, elle réussit
en 1981 le concours très sélectif des chefs
de chœur de l’Opéra et de l’Orchestre de
Paris. Un parcours sans fausse note qui lui
ouvre de nombreuses portes. On lui pro-
pose alors de devenir directrice artistique
d’un orchestre et d’un chœur au japon.
Elle refuse. Car il y a aussi la vie d’Évelyne
Schwab côté cœur ; mère de deux petites
filles, elle préfère la stabilité parisienne à la
hasardeuse aventure nippone.
Toujours guidée par la passionPuisque ce ne sera pas Tokyo, alors ce sera
Aulnay-sous-Bois. Intéressé et sûrement
convaincu par le talent d’Évelyne Schwab
(son chœur des élèves Dugny a été primé
deux fois au concours international de
chant en 1977 et 1978 « prix Radio France »),
Alain Grimoin, directeur à l’époque du
Conservatoire, lui propose un projet sédui-
sant : elle accepte la fusion du chœur de
la ville et de l’ensemble vocal de la Seine-
Saint-Denis. C’est la naissance de Mélodia.
Elle a obtenu sa mutation de l’Éducation
nationale et pris la direction des classes
CHAM (classe musicales à horaires amé-
nagés) au collège Le Parc. Vingt-neuf ans
plus tard, toujours fidèle à Aulnay, elle se
réjouit de retrouver, parmi les professeurs
actuels du Conservatoire, d’anciens élèves.
Trois décennies entièrement consacrées
à la musique. La création en 2003 de l’en-
semble vocal Roy de Chœur qui se veut
plus intimiste réunit une quarantaine de
chanteurs confirmés. Pour la petite his-
toire, Roy est le nom de jeune fille d’Évelyne
Schwab. Mais la chef de chœur ne semble
pas trop vouloir s’attarder sur les petites
histoires, et paraît peu diserte sur l’Évelyne
côté cour. Fidèle à son amour incondition-
nel de la musique, elle évoque Bach, Haen-
del ou Monteverdi quand on lui parle d’elle.
Sa fierté, c’est son parcours, toujours guidé
par la passion, qu’elle soit selon saint Mat-
thieu ou selon saint jean. À quelques mois
de la retraire, et même si elle continuera
d’assurer la direction de Mélodia et de Roy
de Chœur, Évelyne Schwab écrit les der-
nières notes de sa partition profession-
nelle et sait d’avance que les enfants et
le bonheur d’enseigner vont lui manquer.
Après un dernier tour de piste en Italie
avec ses classes CHAM, elle donnera avec
les enfants un concert le 22 mai prochain
à l’église Saint-joseph. Un concert en guise
d’adieu puisqu'il faut « de la musique avant
toute chose ». P. G.
BIO EXPRESS
Née à Paris, Évelyne Schwab enseigne depuis 1971 en classes musicales spécialisées et au Conservatoire de musique. Mère de deux enfants, elle prendra sa retraite à la fin de l’année scolaire.
PORTRAIT ÉvELynE SChwAB
MA BALADE« Lorsque je vivais encore
à Aulnay, j’habitais près du pont de l’union. Nous aimions beaucoup nous promener en famille le long des berges. »
AULNAy-SOUS-BOIS vUE PAR Évelyne SChwab
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SPORTS
EN PRATIQUEGala international de boxe du CSL Aulnay
Samedi 9 avril, salle Pierre-Scohy, 1 rue Aristide-Briand. À partir de 20h. Tarifs : 8 euros dans les gradins et 10 euros dans les tribunes. Billets en vente sur place.
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Le grand soir de BouleghchaC’est reparti pour une nouvelle édition du gala international de boxe du CSL. Samedi, la route de l’Aulnaysien Mohamed Boulegh-cha vers un titre intercontinental IBF-WBA passe par la salle Scohy.
Le CSL boxe se met en quatre, comme le
nombre de galas internationaux qu’il aura
organisé en seulement 12 mois. Après l’édi-
tion du 29 janvier, voici celle du 9 avril. Même
lieu, la salle Scohy, même mise, des boxeurs
professionnels et amateurs du club et même
engouement attendu samedi soir, dans les gra-
dins autour du ring. Et question têtes d’affiche,
elles ne déparent pas des précédentes. Deux
combats professionnels se dérouleront. L’un
des deux protagonistes fait même figure de
« revenant », avec un goût de revanche dans
la bouche. Mohamed Bouleghcha tiendra la
vedette de cette réunion. Souvenez-vous. Le
poids coq franco-marocain aurait dû boxer le
29 janvier. Mais le champion de France avait dû
déclarer forfait quelques jours auparavant, suite
à une blessure à l’œil. Mehdi Bouadla l’avait sup-
pléé au pied lever. C’est la mort dans l’âme qu’il
avait rangé ses gants. Il les remet ce soir contre
le même adversaire et dans une configuration
identique. Le pugiliste du CSL disputera devant
son public un match crucial contre le Colom-
bien Michael Arango. L’enjeu en 12 rounds de
3 minutes, une ceinture internationale IBF et
intercontinentale WBA. Côté sud-américain, il
y a un renard aux 45 combats dont 32 victoires.
Face à lui, notre Aulnaysien compte 22 com-
bats pour 15 victoires. « Momo » ou « Little Jo »,
comme on surnomme Mohamed Bouleghcha,
devra gérer l’un des rendez-vous les plus impor-
tants de sa carrière. C’est l’équivalent d’un quart
de final de championnat du monde.
Un enjeu de tailleAffûté, surmotivé, le professionnel mettra tout
son cœur dans ses poings et dans ses jambes.
En cas de victoire, la carrière de celui qui pointe
à la 15e place du classement WBA, pourrait
bien s’en trouver soudainement accélérée. La
conquête d’un titre IBF-WBA devrait passer au
mois de juin par un nouveau combat au Maroc,
son pays d’origine. Mohamed avait déjà boxé là-
bas en décembre dernier. C’était à Marrakech.
Mais chaque chose en son temps.
C’est ce que doit également se dire Brahim
Bariz, l’autre choc vedette chez les profession-
nels, mais en huit rounds cette fois. Le droitier
super-léger de 31 ans avait boxé à Scohy au
mois de janvier. L’élève de Marcel Denis revient,
cette fois, se frotter à Damien Martin, le jeune
sociétaire du Central ring malouin passé profes-
sionnel en 2007.
La soirée verra également le déroulement de dix
combats amateurs et autant de boxeurs du CSL.
« L’esprit de notre gala c’est de donner aussi une
belle occasion à nos amateurs à et nos jeunes
de montrer leur talent », confie Roger Tonkovic,
le président du CSL boxe. Et ce, jusque dans le
tournoi interclubs de boxe éducative dont les
combats commenceront à chauffer la salle, à
partir de 14h.
19EN BREF
LUTTEThiam a de la peine
Pour sa première sélection en équipe de
France lors des championnats d’Europe
de lutte, à Dortmund en Allemagne,
le jeune Allan Thiam (CMASA) engagé
samedi en - 55 kg a été éliminé d’entrée
de tournoi de lutte gréco-romaine.
AThLéTISMELe DAC en forme sur 10 km
1 188 arrivants dont quatre Aulnaysiens
du DAC engagés au championnat de
France des 10 km sur route. Bonnes
performances individuelles des
athlètes. Julie Poujollon se classe 31e
(37’ 47”) de sa course et Fabienne Fautra
197e (43’ 54”). En vétéran, 270e place de
Jean-Christophe Bache (37’ 28”) et 365e
de Fred Montout (39’ 19”).
TIR à L’ARCTir groupé
Joli bouquet de la 1re Compagnie
d’arc d’Aulnay-sous-Bois, lors des
départementaux de tir Beursault, le
27 mars. En arc classique, Marlène
Bourdonneau, catégorie super-vétéran,
gagne le titre. Frédérique Bourdonneau
est 2e chez les seniors femmes et
Marion Dessain 3e. Chez les hommes,
Patrick Meunier est 2e en vétéran.
Aulnay termine 3e par équipe mixte.
ESCRIMELe CEA en verve
Au sabre, P.-Alexandre Dherbilly
disputera la finale des championnats
de France N1 junior, à Pessac (Gironde).
Il a aussi terminé 11e en circuit national
junior, à Bourges. M. Gonzalez et
P. Foulon se qualifient respectivement
en N1 et 2. Podium du CEA chez les
cadets avec la 3e place en individuel
de M. Fugueras aux championnats
de ligue. Qualification en zone Île-de-
France des deux équipes en cadet.
7e place P. Appavoupoule au challenge
international de Montélimar.
Plus d’infos sur : http://ceaulnay.free.fr/
BADMINTON
Maintien en pocheMalgré une défaite honorable 6 points à 2, chez
le leader Issy-les-Moulineaux, le CBAB res-
tera la saison prochaine en N1 A. Il a remporté
son duel à distance face à Grande Synthe. Avec
12 points, Aulnay est 5e avant de recevoir Aix-en-
Provence (3e), samedi à 15h (gymnase Paul-émile-
Victor), dans un dernier match au parfum de gala.
Cette rencontre sera également une fête pour
Sarah Sicard, sacrée, vendredi, championne de
France universitaire 2011 en simple dame.
ESCRIME
à quelques touches de la N1« Nous avons déjà 50 % de notre billet en poche. »
Christine Dherbilly, le maître d’arme se veut
confiante à quelques jours du grand rendez-vous
qui attend samedi à 15h, au Cosec du Gros-Saule,
les épéistes hommes du CEA. Pour la première fois
dans l’histoire du club, l’équipe senior peut accéder
en Nationale 1, l’élite de son sport. Auparavant, elle
devra confirmer contre Livry-Gargan le match aller
victorieux du quatuor Trevejo-Lucenay-Cavane-
Bonaventure. Au CEA, on sent que cette saison sera
la bonne. « Notre équipe est très soudée avec deux
joueurs cadres qui ont envie de montrer qu’ils sont
toujours là et deux jeunes en pleine ascension »,
ajoute leur entraîneur. Une raison supplémentaire qui
incite à l’optimisme est la forme éclatante de Trevejo.
La locomotive cubaine – vice- champion olympique
en 1996 et numéro 8 français – vient de remporter
le récent circuit national à Strasbourg. Samedi soir, si
tout va bien, les femmes du CEA seront rejointes sur
les cimes de l’escrime nationale.
Christine, Théo, Laurent, Ivan et Man-freid partent confiants pour samedi.
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CULTURE
CONCERTS
Un week-end 100 % jazzLes amateurs de jazz ont rendez-vous ce week-end au Cap et à l’espace Jacques-Prévert pour deux concerts exceptionnels. L’un avec la légende de l’acid-jazz Roy Ayers et l’autre en hommage au trompettiste de génie Miles Davis.
EN PRATIQUERoy Ayers en concert
Samedi 9 avril à 20h30
Le Cap - 56 rue Auguste Renoir
Tél. : 01 48 66 94 60 — Tarifs : 10 €/8 €/6 €
« Tribute to Miles » — Dimanche 10 avril à 17h
Espace J.-Prévert — 134 rue Anatole-France
Tél. : 01 48 66 49 90 — Tarifs : 22 €/19 €/16 €
À plus de 70 ans, Roy Ayers n’a rien perdu de sa
vitalité et de sa virtuosité. En tournée sur les
scènes européennes depuis une dizaine d’an-
nées, le créateur de l’acid-jazz, élevé au statut
de mythe et artiste le plus samplé au monde avec
James Brown, continue de créer l’événement lors
de chacun de ses concerts. Né à Los Angeles en
1940, dans une famille de musiciens, il étudie le
piano et l’harmonie tant à l’école qu’à la maison. Sa
première paire de baguettes de vibraphone lui est
offerte par Lionel hampton alors qu’il n’a que 5 ans.
De ses débuts dans les années 1960 aux côtés de
grands noms du jazz tels que Phineas Newborn Jr,
hampton hawkes ou herbie Mann comme vibra-
phoniste aux glorieuses décennies suivantes, Roy
Ayers a définitivement marqué l’histoire du jazz.
Leader du mouvement Rhythm’N’Blues dans le
New York des années 1970/80, influencé par le
jazz-rock d’herbie hancock le Roy Ayers Ubiquity,
groupe qu’il a fondé en 1970, décline un jazz très
funky qui marquera le son d’une période. Musicien
complet, Roy Ayers est également compositeur,
arrangeur et interprète. Sa chanson « Everybody
Loves The Sunshine » (1976) est l’un des titres les
plus repris de tous les temps. Il crée le style acid-
jazz dans les années 1990 qui voient également
l’apparition du hip-hop et le consacrent au rang
de légende. Avec une trentaine d’albums, répartis
sur plus de 50 ans de carrière, Roy Ayers s’impose
comme l’un des plus grands noms du jazz.
Légendes du jazzInitialement programmé début janvier mais reporté
suite à des problèmes techniques, « Tribute To Miles
Davis » est un hommage époustouflant rendu par
deux des plus grands trompettistes de jazz fran-
çais à celui que le Congrès américain avait élevé
au rang de « Trésor national », le génial Miles Davis.
Ibrahim Maalouf et Médéric Collignon, s’entourent
sur scène de jazzmen réputés pour célébrer le plus
prestigieux d’entre tous, trompettiste de génie et
compositeur talentueux. Ibrahim Maalouf, consi-
déré comme l’un des trompettistes les plus doués
de sa génération, allie le jazz classique aux sons plus
actuels et aux intonations orientales, jouant avec les
mélanges et les compositions musicales. En 2010,
il reçoit la Victoire de la révélation instrumentale de
l’année, aux Victoires du jazz. Médéric Collignon a
enregistré, avec son quartet Jus de Bosce, deux
albums consacrés à Miles Davis, dont l’un est cou-
ronné par les Victoires du jazz en 2007, dans la caté-
gorie Révélation. Il a également reçu le prix Django-
Reinhardt en 2008 et le Django d’or en 2009. Lors
d’une soirée exceptionnelle, les deux musiciens
rendront, avec l’incroyable virtuosité et le talent qui
les caractérisent, un vibrant hommage au légen-
daire Miles Davis. Anne Raffenel
À NoTERDans le cadre du festival
Banlieues Bleues, l’espace
Jacques-Prévert accueille la Cam-
pagnie des Musiques à Ouïr pour un
concert exceptionnel, ludique et
délirant consacré aux deux com-
positeurs majeurs Duke Ellington
et Thelonius Monk. également au
programme de cette soirée dédiée
au jazz, The Dirty Dozen Brass
Band, un orchestre qui fait revivre
et rajeunit, dans ses concerts tré-
pidants et hallucinants, la grande
tradition des fanfares de La Nou-
velle-Orléans.
Jeudi 7 avril à 20h30
Espace Jacques-Prévert
Tél. : 01 48 66 49 90Le créateur de l’acid-jazz,
le talentueux Roy Ayers.
Ibrahim Maalouf et Médéric Collignon vont rendre un hommage à Miles Davis.
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CINéMA ESPACE JACQuES-PrévErT
ACTuEllEMENT à vENIr RANGOUSA, 2011, animation, 1h40 Réalisé par Gore Verbinski Alors qu’il mène sa vie sans histoire d’animal de compagnie, rango, caméléon peu aventurier, est en pleine crise d’identité : à quoi bon avoir des ambitions quand tout ce qu’on vous demande, c’est de vous fondre dans la masse ?
WE WANT SEX EqUALITYGB, 2011, comédie dramatique, vost, 1h53 Réalisé par Nigel Cole Au printemps 1968 en Angleterre, une ouvrière découvre que, dans son usine, les hommes sont mieux payés. En se battant pour elle et ses copines, elle va tout simplement changer le monde…
Les professeurs du centre de
danse du Galion, le danseur et
chorégraphe de la Cie Par-Allèles
Jamal M’Hanna et la Cie Uzumé
donnent rendez-vous à tous les
danseurs, amateurs ou confirmés
pour partager des moments uniques
autour d’une passion commune, la
danse hip-hop.
C’est avec une nouvelle édition du
Cercle que s’ouvriront les activités
des vacances au centre de danse.
Ouvert à tous, quel que soit l’âge
ou le niveau, ce Cercle réunit dan-
seurs, professeurs (habiba Mah-
joub, Emmanuel Oponga, Olivier
Lefrançois et Didier Mayemba)
qui se succèdent et improvisent
sur la musique dans un instant de
danse créatif et spontané. Un pre-
mier atelier s’adresse aux danseurs
confirmés (à partir de 15 ans) afin
de se perfectionner. Animé par
Jamal M’hanna, danseur et cho-
régraphe de la Cie Par-Allèles, ce
stage permet de travailler en pro-
fondeur les différentes techniques
de danse hip-hop. Un second ate-
lier, animé par Emmanuel Oponga,
professeur au centre de danse,
propose aux 8-12 ans de décou-
vrir les bases de la danse hip-hop.
Ce stage d’initiation est ouvert aux
débutants ou danseurs amateurs.
Échanges artistiquesEnfin, Claire Moineau de la
Cie Uzumé présentera, lors d’une
répétition publique, ouverte à tous
dès 12 ans, un extrait de son spec-
tacle « Vertige d’elle ». Cette créa-
tion, qui sera proposée fin juin, traite
de l’intime et du tabou de l’homo-
sexualité. Une rencontre avec
l’équipe artistique suivra la repré-
sentation, créant ainsi une occasion
d’échanger autour du spectacle et
de la danse.
hIP-hOP AU GALION
Stages de printempsDurant les vacances de printemps, le centre de danse du Galion propose ateliers, Cercle et répétition publique afin de découvrir, s’initier ou se perfectionner à la danse hip-hop.
EN PRATIQUECercle : samedi 9 avril de 14h à 16h
Stage de perfectionnement : samedi 9 avril de 16h à 18h
Stage initiation à la danse hip-hop : mardis 12 et 19 avril de 14h à 15h30
Répétition publique : mardi 19 avril à 15h30
Conditions pour le Cercle, les ateliers et la répétition publique : entrée
libre et sans réservation pour les danseurs et le public individuel
Renseignements et réservations pour les groupes : centre de danse
du Galion — Galerie Surcouf — Tél. : 01 48 68 80 65
Emmanuel Oponga, professeur au centre de danse du Galion, animera un atelier hip-hop pour les 8-12 ans.
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JEU 7 VEN 8 SAM 9 DIM 10 LUN 11 MAR 12 MER 13
POllEN 16H15 14H15 16H30
WE WANT SEX EQuAlITY (vost) 18H15/20H45 18H15 15H45/20H45 14H15/18H
MA PArT Du GÂTEAu 18H/20H30 14H/20H30 14H/16H15/18H15 14H/16H15/20H45
GAINSBOurG 18H 20H30
THE GHOST WrITEr (vost) 20H30 18H15
rANGO 14H15/16H15
SuCKEr PuNCH 14H/16H
lES YEuX DE SA MÈrE 18H
l’AGENCE 20H30
rOuTE IrISH (vost) 20H45
lE NOM DES GENS 18H15
PATRIMOINE
L’insolite en baladeC’est parti pour une balade, à pied ou à vélo, de rues en parcs sur un itinéraire jalonné par l’histoire et truffé de détails insolites, souvent insoupçonnés.
C’ÉTAIT AULNAYLE LAVOIR ET LE PONT DU SAUSSETLe lavoir du Sausset était encore utilisé dans les
années 1940, mais le cours d’eau du Sausset dut s’incliner
devant l’urbanisation galopante de la plaine du Nord de la
ville et la construction d’un important réseau routier. Il fut
canalisé dans un aqueduc souterrain en 1965.
Collection privée, légende du CAHRA
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Les rues et les espaces verts sont prétextes à
une balade où l’histoire des lieux se truffe de
détails insolites à découvrir sans modération.
Commençons avec le parc Faure. Dans cet espace
conçu sur les restes de l’ancienne forêt de Bondy,
allez à la rencontre du mariage d’un arbre et d’une
belle glycine. Notez la richesse de la biodiversité du
parc. Empruntez le boulevard émile-Zola, jusqu’au
parc du même nom. Au rond-point de l’avenue
du Clocher se trouve une ancienne laiterie datant
des années 1930. Rue de la Croix-Blanche, levez
les yeux sur les faïences des maisons en meulière
typiques des années 1920. En allant vers le parc
Bigottini, remarquez, rue des Chardonnets, ces
quatre maisons de cheminots qui appartenaient à
la compagnie des Chemins de fer du Nord, créa-
teur de la ligne Paris-Soissons en 1870.
Parvenus sur le pont de la Croix-Blanche,
vous apprendrez que cet endroit marquait la
limite physique du bois de Bondy, au début du
xixe siècle. Rue du Maréchal-Juin se dresse une
stèle inaugurée en 1972, en hommage à l’un des
grands généraux de la Libération. La rue Jules-
Princet doit son nom à un maire d’Aulnay-sous-
Bois (1919 à 1924) qui y habita. Sa maison est
encore debout. Dans l’ancien cimetière proche
repose Victorine Le Dieu, la fondatrice du Protec-
torat Saint-Joseph en 1874. Au 47 rue des Arts,
passez devant la plus petite maison d’Aulnay.
Du vélodrome au canal de l’OurcqContinuons la balade rue Maximilien-Robes-
pierre sur l’ovale du vélodrome construit en 1938.
Rue de Savigny, voici le vestige de l’abreuvoir de la
ferme qui fut détruite en 1875. En suivant le carre-
four Jean-Monnet surgit le parc du Sausset, classé
Natura 2000 avec ses oiseaux migrateurs. Le nom
du parc vient d’un cours d’eau dont la source est
encore visible. Continuez par la rue Louison-Bobet
jusqu’au gymnase de la Rose-des-Vents pour un
nez-à-nez insolite avec… un avion de transport
Nord Atlas. L’aéroplane a été cédé en 1987 à notre
ville par le Musée de l’air et de l’espace du Bourget.
Pédalons ou marchons ensuite jusqu’au parc
urbain Robert-Ballanger. Il porte le nom du maire
sous le mandat duquel il a été réalisé, de 1972 à
1977. Poursuivons la flânerie jusqu’à la ferme du
Vieux-Pays, une des plus anciennes d’Aulnay et la
seule qui soit restée intacte. Puis, attardons-nous
au parc Gainville devant la belle demeure qui donna
son nom au parc et où résida le célèbre chimiste
Berthollet à la fin du xviiie siècle. Rue Poncet, l’an-
cien cinéma Le Prado a conservé sa façade mais
est devenu un restaurant. Boulevard de l’hôtel-de-
Ville, attardez-vous devant le bâtiment municipal
au classicisme républicain, inauguré en 1934. Bou-
levard Félix-Faure subsiste le bâtiment en brique
de l’ancienne Poste, typique des années 1930.
Boulevard de Gourgues, vous passerez devant le
temple protestant. Si le cœur et les mollets vous
en disent, terminez la balade par une échappée
au bord du canal de l’Ourcq, le fil d’eau creusé il y a
203 ans par Napoléon, et toujours vaillant. F. L.
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