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לאין סוף ברוך הוא"!!!-ברוך שמו"!! "אין סוף תודות-"אין עוד מלבדו..." "ברוך פודה ומצילבס"ד
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להקדשה או הנצחה חייגו:054-888-3969
993עלון
Parachat 'Vayichlah ' 5781 3,574 ans après la petira, décès, de Rahel Imenou!!!
Heures d'allumage
des bougies:
Paris: 16:35
London: 15:33
Il est écrit dans notre parasha, à propos de la ptira,
décès de Rahel Imenou : ''Et ce fut lorsqu'ils
arrivèrent à Efrat, Rahel enfanta et connut des
difficultés au cours de l'accouchement. Ce fut
lorsqu'elle peina à enfanter et la sage-femme lui dit,
n'ai crainte car celui-ci également est un fils. Et ce fut
lorsque son âme sortit, car elle mourut… Et elle fut
enterrée sur le chemin vers Efrat, à Beit Lehem. Et
Yaacov érigea une sépulture sur sa tombe, c'est la
sépulture de la tombe de Rahel jusqu’à ce jour.'' Il nous faut comprendre pourquoi le verset emploie
un langage redondant, en écrivant : ''Lorsque son
âme sortit, car elle mourut''. Il est bien clair que le
départ de l'âme cause le décès ! Alors pourquoi le
préciser ? Il faut aussi comprendre : Quelle grande
faute fut la cause du décès de Rahel Imenou alors
qu'elle donnait le jour à son fils Binyamin, de sorte
qu'elle ne put l'élever, pas même un seul instant ?
Pour affuter notre propos, il faut ajouter cela : Seule
Rahel Imenou, et non nos saints patriarches, parvint
à concilier Le Saint-Beni-Soit-il, au point qu'Il lui
promit : ''Eloigne le pleurs de ta voix et les larmes
de tes yeux…car il y a salaire a ton action …et les
enfants retrouveront leur terre''. C’est-à-dire : Sa force est telle que c'est par son
mérite que tout le peuple d'Israel méritera la
délivrance finale, alors comment se fait-il que ce
mérite immense ne la sauva pas de la mort à un si
jeune âge ? Pourquoi cette terrible punition?
Rabbi Shimon Bar Yohai zal répond à ces questions
dans le zohar Hakadosh, parashat 'Vayetse' : ''Rahel
Imenou déroba les idoles de son père. Son père se désola
de la disparition de ses idoles. C'est pourquoi Rahel
Imenou fut punie et qu'il fut décrété a son sujet qu'elle
mourrait à un jeune âge. Parce qu'elle causa de la peine à
son père et ce, même si son intention était bonne, car
elle fit cela pour le préserver de l'idolâtrie ! Elle fut
malgré tout punie pour cette peine qu'elle lui causa".
C'est terrible! Hashem est extrêmement scrupuleux à
ce propos et punit halila celui qui cause de la
Pour votre information, ce feuillet est imprimé en hébreu, anglais et français.
Sur demande, vous pouvez recevoir ce feuillet sur l’email Ahavat.yisrael.france@gmail.com
peine à son père ou sa mère.
C'est pourquoi, parce que Rahel Imenou mourut à cause
de cela, qu'il est écrit dans notre parasha : ''Lorsque son
âme sortit, car elle mourut''. C'est à dire : ''Lorsque son
âme sortit'' à cet instant-la, ''car elle mourut'' :
lorsqu'elle fit de la peine à son père. Car c'est à ce
moment-là qu'un décret de mort fut apposé sur elle. Et
cette faute est si grande que même un mérite tel qu'il a
le pouvoir de ramener le peuple d'Israel en entier de
l'exil, ne peut préserver du châtiment.
Le mérite immense de Rahel Imenou, qui nous
permettra de connaitre la fin de l'exil avec l'aide de
D. a également la force d'aider tous ceux qui
viennent prier sur son kever, son tombeau.
De bouche à oreille se transmettent des récits qui
racontent les délivrances incroyables que connurent
des hommes et femmes qui n'avaient aucune
probabilité naturelle de voir leurs souhaits exaucés
et se rendirent sur la tombe de Rahel Imenou pour
prier. Ils connurent ensuite de grandes délivrances,
qui en guérissant de maladies graves, qui en
trouvant son conjoint, qui en méritant enfin d'avoir
des enfants et dans tous les autres domaines de la
vie. Le Gaon de Vilna zal s'étend en louanges au
sujet de la valeur de la prière récitée sur la tombe de
Rahel Imenou, au point d'écrire dans son
commentaire sur le cantique des cantiques, à propos
du verset :''Il se tient derrière notre mur'' : ''La
sainte Chekhina, Présence Divine, réside davantage
dans le kever de Rahel Imenou que dans le mur
Est.'' (Mur des lamentations).
Les plus grands d'entre nous et les kabbalistes
surent toujours conseiller aux personnes
désespérées de se rendre sur la tombe de Rahel
Imenou pour y prier et mériter la délivrance.
L'immense mekoubal, Haham Salman Moutsafi
zal se rendait très souvent sur sa tombe pour y prier
pour la réussite et la délivrance du peuple d'Israel.
Il fonda une yeshiva qu'il nomma ''Bnei Tsion'', sur le
lieu de la sépulture de Rahel Imenou zal et y opéra de
Heures de sortie
de chabbat:
Paris: 17:37
London: 16:35
Rabenou tam:
Paris: 18:09
London: 17:07
Fin de la lecture
du chema:
Paris: 9:42
London: 8:57
Heures de
minha gdola:
Paris:13:15
London: 12:24
\
\
\\\
4:31
London:13:42
Haftara:
''La vision d'Ovadia…''
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Formidables opérations, dont de nombreuses prières pour que
notre peuple connaisse la délivrance par le mérite de Rahel
Imenou, à qui Hashem promit : '' car il y a salaire a ton action
…et les enfants retrouveront leur terre''. Au coucher du soleil il s'y rendait avec ses élèves. En
particulier le lundi et le vendredi, de nombreuses personnes,
près de 60, jeunes et vieux, érudits et travailleurs, s'asseyaient
du crépuscule jusqu'à minuit pour écouter les enseignements
du Tana Eloki Rabbi Shimon bar Yohai, issus du Zohar
Hakadosh. Le Rav les exposait avec douceur et étayait son
propos de paroles de moussar, morale, de loi et de
commentaires et midrashim appropriés. À minuit, ils recitaient tous le ''tikoun hatsot'', en pleurant à
chaudes larmes, puis Rabbeinou se tenait devant l'arche sainte
et priait une longue heure pour la paix d'Israel et La Présence
Divine Qui est en exil. Au matin, ils passaient au chant de
Rabbeinou Yossef Haim zal : ''Exauce nous, Hashem,
Exauce-nous, par le mérite de Rahel Imenou''… De nombreuses prières ont été récitées pour le salut de notre
peuple en ces temps troublés, lorsque la situation était instable
et effrayante, notre peuple étant persécuté par ses voisins
arabes, qui pénétraient armés dans les villages juifs et y
perpétraient des pogromes. Les dirigeants du pays à cette
époque, qui n'entretenaient pas un grand amour pour notre
peuple, laissaient les arabes faire ce qu'ils voulaient, se
réjouissaient de voir leur tâche accomplie par d'autres et leur
fournissaient des armes en secret.
Une veille de Rosh Hodesh, le gardien Rav Shlomo Eliahou
Priman zal vit, près de la fenêtre deux jeunes arabes de
Hevron jeter des pierres sur tous ceux qui sortaient du
tombeau, en éclatant de rire. Le gardien, horrifié par les
blessures de ceux qui recevaient les pierres courut à l'intérieur
du caveau et cria : ''Maman ! Les arabes blessent ceux qui
viennent prier sur ta tombe''! Alors qu'il se dirigeait rapidement vers la sortie, il vit une
vieille dame, une canne à la main, se frayer un chemin vers le
dehors. Rav Priman voulut l'empêcher de sortir mais n'en eut
pas le temps. Elle sortit et reçut une pierre. Elle leva son bâton
et murmura quelque chose. Le jeune arabe crut qu'elle voulait
lui lancer le bâton, recula légèrement et c'est alors qu'un
camion passa, l'écrasa et le tua sur le champs. Le conducteur
ne se rendit pas tout de suite compte de l'accident et ne s'arrêta
que quelques 100 mètres plus loin, alors que le corps était déjà
morcelé. Les personnes présentes furent saisies de stupeur en
constatant que la vieille dame avait disparu sans laisser de
traces. Ils comprirent que c'était Rahel Imenou qui était
venue venger la souffrance de ses enfants. L'ami de cet arabe
fut ébahi de voir La Main de D. de façon aussi nette. Il éclata
en sanglots, se coucha par terre et s'exclama qu'il voyait que
La main de D. avait atteint son ami. Puis il courut dans le
tombeau pour demander pardon à Rahel Imenou et dit au
gardien : ''Tu n'as pas vu ce que moi j'ai vu.''
Que Sa Volonté soit que nos yeux assistent prochainement et
notre cœur se réjouisse a la réalisation de La parole Divine :
''et les enfants retrouveront leur terre''.
En souhaitant que Son Nom soit loué,
Chabbat chalom, de pleines délivrances pour
tous et tout le bien,
Moshe Yasdi.
Ce feuillet est dédicacé à la mémoire de notre père, notre couronne, qui chérissait la Torah et ceux qui l’étudient, qui s’adonnait
Question : J'ai décidé de vous écrire car je n'ai plus
rien à perdre dans la vie. J'ai perdu mon père et ma
mère, mes frères et sœurs, tout contact avec ma
famille. J'ai pensé à intituler cette lettre ''lettre de
confession'', ''lettre de regrets'' ou ''lettre de
J'accuse'' !! Car elle contient tout de cela, je me
confesse et exprime mes regrets, j'y accuse aussi.
J'accuse par-dessus tout, en réalité, non pas parce
que c'est plus facile, mais parce que j'ai qui accuser,
telle est la réalité et dans les lignes suivantes vous
comprendrez qui et pourquoi.
J'ai grandi dans un foyer religieux, ai étudié dans
un Talmud Torah. Mon père était un homme aux
opinions extrémistes, inflexible et sévère, qui ne
nous procura jamais la moindre affection. Il nous
pourvoyait, à mes frères et moi, tout ce que nous
demandions mais dans la plus grande sècheresse,
sans chaleur, sans baiser, sans un seul sourire et ne
nous accordait pas sa proximité, même lorsque nous
la recherchions.
J'ai grandi, et à l'âge de quatorze ans je me suis fait
des amis non-religieux et ait découvert un mode de
vie auquel je n'étais pas habitué. J'étais un jeune
homme intelligent et curieux, je me suis laisse
happé par ce mode de vie et me suis conduit d'une
façon qui contredisait totalement tous les principes
et valeurs qui avaient fait mon éducation. En
l'apprenant, mon père me battit jusqu'au sang et
quelques jours plus tard me bannit de la maison
avec un sac contenant quelques vêtements.
Toutes mes supplications n'y firent rien, mon père
m'interdit de venir, en affirmant : ''Je ne te
laisserai pas dégrader tes petits frères.'' Je ne
changeai pas mon attitude et continuait à mal me
comporter, tout en languissant infiniment mon
foyer et mes petits frères.
Je les languissait tant que j'allais leur rendre visite
au Talmud Torah, jusqu'à ce qu'ils me disent un
jour : ''Papa te fait dire de ne plus venir nous voir.
Si nous parlons encore avec toi, il nous punira.''
De ce jour-là je le haïssais et chaque fois que je
pensais a lui, devais casser un objet pour me
calmer. Je me suis retenu d'aller voir mes frères
durant de longs mois, puis n'y tenant plus, me suis
rendu au Talmud Torah pendant les pauses pour
les observer jouer, les larmes aux yeux. J'ai voulu
plus d'une fois entrer et les serrer fort dans mes
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à la Torah jour et nuit, notre vénéré père Yachar Ben Tsion Yazdi, fils de Chiffrah, que son souvenir soit une bénédiction.
bras mais la pensée de la punition qu'ils risquaient
de recevoir de mon père me retenait.
Je ne fus pas enrôlé dans l'armée à cause de mon
''passée riche'' et commença a évoluer et me faire
une situation économique et sociale.
Lorsque j'appris les fiançailles de ma sœur, je lui
téléphonais. Elle se réjouit d'entendre ma voix et
me dit même : ''J'aimerai beaucoup que tu viennes
à mon mariage mais tu sais que tout dépend de
papa. Téléphone-lui, j'aimerai tant que tu
parvienne à le convaincre.''
Lorsque je lui téléphonai, il refusa fermement et
lorsque je lui tentai de lui expliquer que le mariage
d'une sœur était un évènement qui ne se produisait
qu'une fois dans la vie et que je viendrais coute
que coute, il me dit : ''Alors sache que ta venue
gâchera tout le mariage.'' Sachant de quoi il est
capable, je ne suis pas allé au mariage. Je ne suis
venu qu'après minuit et ai attendu à l'extérieur,
juste pour voir ma sœur en robe de mariée.
Ma sœur a été très heureuse de me voir, nous
avons beaucoup pleuré, mon beau-frère, que je
rencontrai pour la première fois, m'enlaça avec
chaleur, calmant un peu mes pleurs. Quelques
minutes plus tard, nous nous remimes à pleurer
sans pouvoir dire un mot et avant de nous séparer
mon beau-frère me dit : ''Je te promets que notre
relation ne sera jamais brisée et tu seras toujours
un invité désiré chez nous.''
Mon beau-frère est un étudiant de Yeshiva et,
depuis notre rencontre, je me suis
considérablement renforcé dans le chemin de la
Torah. Il est parvenu à me changer du tout au tout
! Aujourd'hui je suis heureux et accomplis les
mitsvot dans la joie, à posteriori je comprends que
j'avais tout simplement besoin d'amour, un amour
que je n'ai jamais reçu. Mon père n'est
toujours pas prêt à me recevoir et il n'écoute pas
nos proches qui tentent de le convaincre, qu'il
rejette aussitôt.
Que dois-je faire honoré Rav ? Comment
convaincre mon père ? Pourquoi est-il si dur
envers moi ? Je veux tant me sentir appartenir à
ma famille, j'en pleure tant ! J'aimerai beaucoup
que vous m'aidiez. Un fils qui souffre et ne sait plus quoi faire.
Réponse : Cher et sensible ami !
1.Ta lettre est déchirante ! J'ai beaucoup pleuré en la
lisant ! Même cette fin heureuse, qui relate comme tu
t'es rapproché de ta famille finalement et a même
mérité de revenir sur le chemin de la Torah n'a pu
apaiser mon cœur de la souffrance que tu as éprouvée
au cours de ces années où tu n'as pas connu le repos.
2.Je ne peux et ne veux exprimer d'opinion au sujet de
l'attitude de ton père, car Rabbi Shimon bar Yohai
dit : ''Une mauvaise influence dans le foyer d'un
homme est pire que la guerre de Gog et Magog.''
(Brachot, page 7). Qui suis-je pour juger de son
comportement, il est clair pour tous que c'est une
souffrance immense de voir son enfant s'écarter du
droit chemin, en particulier lorsque les parents
pourvoient tout ce dont il a besoin et qu'il ne manque
de rien. La situation est encore plus compliquée
lorsqu'il existe une probabilité que les petits frères ne
soient influencés et suivent le grand frère dans ses
déboires ! Je ne peux donc exprimer aucune opinion
sur ton père en particulier. Cependant, je peux le faire
de façon plus générale, car c'est malheureusement un
phénomène récurrent et on observe souvent que la
réaction désespérée des parents, en plus de ne pas être
efficace, aggrave véritablement les choses.
3.Nous avons déjà souligné de nombreuses fois dans
cette rubrique que : les enfants ne sont pas des objets !!
Les enfants ont parfois des désirs et une
compréhension des choses qui diffèrent de ceux des
parents. L'obligation sainte des parents est alors
d'expliquer et de faire acquérir à l'enfant ces valeurs,
c'est ce qu'on intitule : ''l'éducation''!!
4.On ne peut dresser un enfant ! Ce n'est pas un
animal ! Et presque tout parent ''dictateur'' qui
parvient à ''dresser'' un enfant dans sa jeunesse passe
de ''dresseur'' à ''dressé'' lorsque ce dernier grandit
!!! L'adolescent excelle dans cela !!!
5.Il est interdit de ''jeter'' un enfant de la maison !! Il
n'est pas un déchet !! Les parents qui bannissent un
grand enfant de la maison commette une faute trop
grande pour être endossée et qui n'a pas de pardon !!
Ils renient la Bonté infinie de D. Qui leur a octroyé le
cadeau qu'est cet enfant et finiront par verser des
larmes amères sur leur erreur !
6.Le premier de ceux qui ''bannirent'' fut le père de
notre nation, ''le pilier du monde'' (tel que le nomme
le Rambam), Avraham Avinou alav Hashalom, qui,
malgré son amour infini de D. qui lui permit de
surmonter des épreuves de façon surnaturelle, ne tira
pas de conclusions quant à son fils Ishmael. Même
après que Sarah Imenou lui ait explicitement
demandé de le bannir, Avraham Avinou hésita encore
et ne le fit qu'après qu'Hashem lui ait ordonnée
d'écouter Sarah et lui ait dit : ''Car c'est par Itshak que
viendra ta descendance.'' C’est-à-dire : Itshak- seul est
ton fils !! Ishmael ne l'est pas !!!
7.Il est clair que si je tiens à ne pas juger ton père sur
le fait qu'il t'ait renvoyé, je me dois de rapporter ce qui
est écrit dans le livre ''la raison des coutumes'' (section
marié et mariée), en ce qui concerne son inflexibilité
dans son refus de te faire assister au mariage de ta
sœur:''Tout celui qui peine un marié ou une mariée ne
peut obtenir de pardon, et même si ces derniers
désiraient lui pardonner, ils ne le pourraient pas'' !! Son
refus était extrême et cruel !!!
8.Au travers de tout cela je suis heureux de t'écrire,
cher ami, que je suis certain que tu sauras dans le futur
éduquer tes fils et filles de la bonne façon, avec l'aide
de D., n'en avoir que satisfaction, de sorte à ce que les
erreurs des autres dans le passé te seront profitables
dans le futur.
La suite sur la suivante…
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Quelques extraits de la vie de notre cher père, serviteur
d’Hachem, le rav Yachar Ben Tsion Yazdi, que son souvenir
soit une bévnédiction,
Lorsque mon père zal travaillait en tant qu'épicier, ses clients étaient parfaitement satisfaits de son honnêteté et
estimaient son intelligence vive. Aussi venaient-ils souvent lui demander conseil au sujet de problèmes personnels et
mon père zal s'asseyait et leur prodiguait conseil avec l'aide de D. Mon père zal mérita à maintes reprises de ramener la
paix dans les foyers de ses clients.
Son amour de la vérité lui faisait parfois adresser de dures reproches à celui des conjoints qui était coupable. Il levait
parfois la voix mais on l'écoutait car ses propos sortaient d'un cœur aimant.
Dans un immeuble près du magasin habitait un couple dont le mari ne respectait pas la femme. Il lui criait parfois si fort
que ses hurlements se faisaient entendre jusque dans le magasin.
Mon père zal connaissait personnellement ce couple dont il était même ami et son cœur saignait du comportement
humiliant qui était celui du mari envers sa femme, mais comme on ne lui avait pas demandé d'aide, il n'avait pas fait de
remarques au mari, dont il entendait les cris jusque dans son magasin.
Quelques années plus tard, mon père zal vit cet homme aborder un jour une mine défaite et son humeur semblait au plus bas.
''Que se passe-t-il ? Pourquoi n'as-tu pas le moral'' ? lui demanda mon père zal.
''Je n'en peux plus de cette existence'', lui répondit cet homme. Puis il ajouta : ''Cela fait déjà de longs mois que mon fils
est extrêmement insolent et depuis peu il s'est même mis à me frapper et je ne sais pas quoi faire.''
Mon père zal fut ébahi d'entendre cela. L'autre poursuivit : ''Les membres de la famille sont très en colère et m'ont
demandé de porter plainte contre lui, mais je crains que lui ouvrir un casier judiciaire ne compromette fortement son
avenir et qu'il ne parvienne pas à trouver du travail et encore moins à gravir les échelons.''
Mon père zal lui dit : ''J'ai un conseil dont je suis convaincu qu'il pourra bonifier grandement le terrible
comportement de ton fils.''
''Je serai très heureux de l'entendre'', lui répondit-il.
''Tu dois d'abord me promettre de ne pas t'énerver et ne pas prendre ombrage de mes propos.'', lui demanda mon père zal.
''Je promets'', dit l'homme.
''Sache que, pendant des années, j'ai entendu ici dans mon magasin les cris que tu poussais chez toi sur ta femme. Je ne
t'en ai jamais parlé mais maintenant je peux te dire qu'Hashem dirige notre monde ''mesure pour mesure'' et te punit a
présent pour cette attitude envers ton épouse. Si tu écoutes mon conseil et en rentrant chez toi, demandes pardon à ta
femme pour le passée et dorénavant veille scrupuleusement à la respecter, je suis certain que ton fils se bonifiera.'' ''Je
ferai comme cela'', répondit l'homme.
Et en effet, peu après cet homme annonça à mon père zal que son fils avait cessé son mauvais comportement et veillait
même à le respecter avec le plus grand soin.
Que son mérite nous protège, ainsi que tout Israël.
Fais-toi un maitre:
9.Il est très souhaitable que tu recherches le nom du Rav de ton père et aille lui demander de lui parler afin de
l'adoucir. S'il n'a pas de Rav, il faudra que tu demandes conseil à toute personne de valeur que ton père respecte
et, si cela même ne peut se faire, j'aimerai beaucoup que tu entres de nouveau en contact avec moi. Je viendrai
personnellement lui parler en toute sincérité et je suis convaincu que si nous unissons nos prières, du fond du
cœur, notre Père nous aidera sans aucun doute à éclairer ton père et lui permettre de t'accueillir de plein gré.
Je ne terminerai pas cette réponse sans souligner et demander à tous les parents : De grâce ! Pour votre bonheur
futur ! Evitez toute action extrême ! Il nous est obligatoire de comprendre l'âme de notre enfant ! Il n'existe et
n'existera aucun parent qui tirera satisfaction d'une action extrémiste engagée envers son enfant ! Seules les
explications répétitives et adéquates, dans l'amour et la chaleur, associées à la prière sincère sont la recette pour
obtenir satisfaction de tous nos descendants !!!
10.Chabbat chalom, de promptes délivrances, et tout le bien !!
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