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Profil
La maîtrise des éléments est au cœur de la vocation de Zodiac. Marque de renommée mondialeconstruite dans la durée et le respect de valeursfortes, Zodiac fonde son développement sur quatre grands principes :
la croissance régulière du Bénéfice Par Action ;
la diversification dans des métiers à fort contenutechnologique ;
la sélection de marchés porteurs et à forte marge ;
le leadership mondial dans ses principaux créneaux.
CHIFFRE D’AFFAIRES :
1,475 MILLIARD €
RÉSULTAT D’EXPLOITATION :
196 MILLIONS €
BÉNÉFICE PAR ACTION :
2,18 €/ACTION2,18 €
+ 15 % par anen moyenne
0,18 €
Évolution du Bénéfice Par Action
1984/19851984/1985 200002/22/200003
des toboggans d’évacuation pour avions civils
des systèmes d’arrêt d’urgence pour avions
des flottabilités d’hélicoptères
des systèmes parachutes
des systèmes oxygène aéronautiques
des sièges passagers pour avions civils
des systèmes embarqués d’évacuation des eaux usées
des bateaux pneumatiques
des radeaux de sauvetage plaisance
des piscines hors-sol
des robots nettoyeurs pour piscines
5 branches d’activité
Zodiac est un groupe diversifié
dans des métiers à fort contenu
technologique.
Il est organisé en branches
spécialisées par marché.
Au sein de ses activités,
Zodiac privilégie
une grande autonomie,
source de souplesse,
de réactivité et de proximité
avec la clientèle.
La recherche de synergies
industrielles et commerciales,
l’amélioration constante
de la productivité et la rigueur
de gestion constituent
des priorités permanentes,
garantes de profitabilité.
N°1 mondial
Aircraft Systems
Airline Equipment
AeroSafety Systems
Technology
Marine
La branche AeroSafety Systems conçoit et fabrique principalement des équipements aéronautiques destinés auxfabricants et aux donneurs d’ordres : toboggans d’évacuationd’urgence, systèmes d’aérofreinage, systèmes d’arrêt d’urgence,dégivreurs pour avions, réservoirs souples à carburant, faisceauxélectriques, pièces en matériaux composites…
La branche Aircraft Systems réalise des équipements et des systèmes aéronautiques au service des fonctions essentielles en vol comme au sol : systèmes carburant, systèmes hydraulique,systèmes oxygène, gestion de la puissance électrique, surveillanceet gestion de systèmes, commandes et visualisation, actionneurs,capteurs et moteurs.
La branche Airline Equipment est spécialisée dans la fabrication d’équipements de cabine pour l’aviation civile :sièges passagers, sièges techniques pour les pilotes et le personnel de bord, systèmes pour l’eau potable, systèmes de traitement et d’évacuation des eaux usées ainsi que des déchets,équipements de réfrigération, “Airstairs”…
La branche Technology regroupe des activités à fort potentiel et haut contenu technologique : sacs gonflables “Airbag” pour automobile, débitmétrie, télécommunications, systèmes de télétransmission.
La branche Marine orientée principalement vers le grand public regroupe les activités Marine – bateaux et radeaux, plaisance, militaire et professionnel –, les activitésPiscines et “Pool Care” (qualité de l’eau), et l’activité Loisirs gonflables qui a fait l’objet d’une cession en fin d’exercice.
C.A. CONSOLIDÉ : 254,3 M€
RÉSULTAT D’EXPLOITATION : 35,3 M€
C.A. CONSOLIDÉ : 390,7 M€
RÉSULTAT D’EXPLOITATION : 62,3 M€
C.A. CONSOLIDÉ : 313,7 M€
RÉSULTAT D’EXPLOITATION : 34,7 M€
C.A. CONSOLIDÉ : 189,0 M€
RÉSULTAT D’EXPLOITATION : 14,2 M€
C.A. CONSOLIDÉ : 327,7 M€
RÉSULTAT D’EXPLOITATION : 50,5 M€
1
Message du Président
Notre Groupe a poursuivi en 2002/2003
ses objectifs habituels de croissance et de développement,
avec détermination et persévérance.
Nous avons réussi à maintenir notre résultat au niveau
de l’exercice précédent, mais nous pensions à l’origine
être capable de mieux faire et cette performance
nous déçoit quelque peu.
La principale raison est la faiblesse très prononcée
du dollar d’un exercice à l’autre, baisse nettement
supérieure à ce que nous avions anticipé.
Ceci ne remet nullement en cause la stratégie
d’internationalisation du Groupe qui lui a permis
de croître et prospérer, et aussi de profiter
de périodes où le dollar était très fort ; c’est un rappel
à l’ordre : il n’y a pas d’internationalisation
sans exposition aux fluctuations des monnaies.
Ces fluctuations sont erratiques, difficiles à prévoir
et d’une ampleur sans rapport avec les phénomènes
économiques sous-jacents.
La stabilisation relative des monnaies serait
pour notre Groupe un atout considérable ;
Jean-Louis GERONDEAU
Président du Directoire
2
cette stabilisation sera certainement un jour
une réalité mais en attendant, nous devons
être prêts à subir ces variations sans dévier
de notre ligne directrice.
Une adaptation progressive
de nos implantations mondiales
La baisse du dollar et la disparition continue
des barrières économiques dans le monde exacerbent
la compétitivité de nombreux pays asiatiques et
non asiatiques et obligent les groupes internationaux
à multiplier les initiatives pour adapter
leurs implantations de façon préventive et distribuer
le travail en fonction des compétences et des coûts.
Zodiac a toujours eu une approche prudente,
sinon pragmatique, de ces mouvements,
pour minimiser les risques industriels toujours
très forts du déplacement de productions d’un site
à un autre, et lisser les conséquences pour les sites
concernés et leur personnel.
Zodiac poursuivra cette approche prudente
et réaliste, mais le maintien d’un dollar faible
nous obligera vraisemblablement de façon préventive
à être plus volontaristes dans ce domaine.
3
Une performance réelle satisfaisante
Le phénomène dollar a pour conséquence
de rendre l’analyse de notre performance “réelle”
plus difficile pour nos actionnaires.
Or, Zodiac a de nouveau bénéficié de l’équilibre
de son portefeuille, tant au sein de son activité
aéronautique où l’après-vente et le militaire
ont permis de compenser une aviation
commerciale en crise, qu’au sein de son activité
marine qui a une nouvelle fois amélioré
sa performance économique.
Notre performance réelle, grâce notamment
aux efforts de tous les collaborateurs du Groupe,
a été tout à fait satisfaisante dans le contexte encore
perturbé de notre métier principal, l’aéronautique.
Jean-Louis GERONDEAU
Président du Directoire
Message d
u P
résid
ent
Chiffres clés
4
Évolution du CA consolidé
98-99 02-0300-01 01-0299-00 98-99 02-0300-01 01-0299-00
98-99 02-0300-01 01-0299-00 98-99 02-0300-01 01-0299-00
1 264,3 M€
1 572,3 M€ 1 514,6 M€1 475,3 M€
838,3 M€
175,7 M€
223,7 M€
197,2 M€ 196,0 M€
114,4 M€
Évolution du résultat d’exploitation
Évolution du résultat avant “AEA”*
*”AEA”: dotation aux Amortissements des Écarts d’Acquisitions et autres survaleurs.
**Ajusté de l’opération sur le capital du 28 janvier 2002.
108,7 M€114,2 M€ 115,1M€
57,6 M€
87,9 M€
2,11 € 2,18 € 2,18 €
1,16 €
1,71 €
Évolution du résultat par action** (part du Groupe) avant “AEA”*
22 %Airline Equipment
17 % AeroSafety Systems
27 % Aircraft Systems
13 %Technology
21 %Marine
Répartition du CA consolidé par activités
5
98-99 02-0300-01 01-0299-00 98-99 02-0300-01 01-0299-00
98-99 02-0300-01 01-0299-00 98-99 02-0300-01 01-0299-00
127,5 %
101,7 % 99,0 %
69,5 %
157,7 %
Évolution du taux d’endettement(dettes financières/capitaux propres)
6,9 %7,5 % 7,8 %
6,9 % 7,0 %
Évolution de la marge (résultat avant “AEA”*/CA)
24,5 %22,5 %
20,8 %20,9 %
26,3 %
Évolution du rendement des capitaux propres d’ouverture
Évolution de la marge brute d’autofinancement
143,8 M€155,5 M€
171,4 M€
85,5 M€
128,6 M€
7 %Asie
8 %Autres pays
33 %Amérique
Répartition du CA consolidépar zones géographiques
4 % Marine professionnelle
et militaire
17 %Marine civile
4 %Automobile
8 % Téléphonie/Télétransmission
55 %Aéronautique civile
Répartition du CA consolidé par marchés
12 %Aéronautique militaire
52 % Europe
6
Gouvernement d’entreprise
Membres du Comité exécutifJEAN-LOUIS GERONDEAU Président du Directoire
JEAN-PIERRE BRILLANTDirecteur Général de la branche Aircraft Systems
JEAN-MARC DAILLANCE Directeur Général de la branche Marine
JEAN-JACQUES JÉGOUDirecteur Administratif et Financier
CHRISTIAN NOVELLA Directeur Général de la branche Technology
MAURICE PINAULT Directeur Général de la branche Airline Equipment
OLIVIER ZARROUATI Directeur Général de la branche AeroSafety Systems
CONSEIL DE
SURVEILLANCE
DIRECTOIRE
COMMISSAIRES
AUX COMPTES
LOUIS DESANGESVice-Président
MARC ASSA
MELCHIOR D’ARAMON
ELISABETH DOMANGE
GILBERTE LOMBARD
EDMOND MARCHEGAY
ROBERT MARÉCHAL
MARC SCHELCHER
SOCIÉTÉ FINANCIÈREDU CÈDRE
ERNST & YOUNG AUDIT
EURAAUDIT FIDEURAF
JEAN-LOUIS GERONDEAUPrésident du Directoire
MAURICE PINAULT
DIDIER DOMANGEPrésident du Conseilde Surveillance
Au premier plan, de gauche à droite :
Jean-Pierre BRILLANT,
Jean-Louis GERONDEAU,
Maurice PINAULT.
Au second plan, de gauche à droite :
Jean-Marc DAILLANCE,
Jean-Jacques JÉGOU,
Christian NOVELLA,
Olivier ZARROUATI.
7
DIRECTOIRE
Le Directoire est l’instance collégiale décisionnaire de Zodiac.
Ses membres, au nombre de deux, ont été nommés par
le Conseil de Surveillance.
Le Directoire se réunit régulièrement - treize fois durant
l’exercice dernier - pour traiter de sujets stratégiques ou
de fonctionnement du Groupe.
COMITÉ EXÉCUTIF
Le Comité exécutif examine tous les deux mois les orientations
principales du Groupe en matière de portefeuille d’activités,
d’investissements et de fusions-acquisitions.
Le Comité revoit les performances opérationnelles courantes
de chaque branche.
Présidé par Monsieur Jean-Louis Gerondeau, le Comité exécutif
est composé des principaux responsables fonctionnels
et opérationnels du Groupe.
DÉONTOLOGIE
Tous les membres du Conseil de Surveillance sont signataires
d’une charte de déontologie qui fixe leurs droits et leurs
obligations. Les membres du Conseil de Surveillance ainsi
que les collaborateurs du Groupe qui, du fait de leurs fonctions,
peuvent avoir accès à des informations privilégiées ou
considérées comme “sensibles”, sont tenus à une discrétion
absolue avant que celles-ci ne soient rendues publiques
et s’abstiennent de toute opération sur le titre Zodiac pendant
la période considérée.
CONSEIL DE SURVEILLANCE
Le Conseil de Surveillance veille au bon fonctionnement
de la Société et du Groupe et rend compte aux actionnaires.
Le Conseil de Surveillance nomme le Président et les membres
du Directoire.
Il exerce le contrôle de la gestion et de la direction du Groupe.
Le Conseil de Surveillance est composé de dix membres nommés
par l’Assemblée Générale des actionnaires (dont deux sont des
membres “indépendants”).
Le Conseil de Surveillance s’est réuni sept fois au cours
de l’exercice 2002/2003.
COMITÉS SPÉCIALISÉS
Les comités spécialisés issus du Conseil des sociétés cotées
sont devenus une composante essentielle du gouvernement
d’entreprise. Conformément au rapport Viénot, Zodiac s’est
dotée de trois comités : le Comité des Comptes, le Comité de
Rémunération et le Comité de Sélection qui ne sont pas des
organes décisionnels, mais qui assistent, éclairent et rendent
compte de leurs travaux au Conseil de Surveillance auquel
appartient la décision.
Le Comité des Comptes : il est en charge de l’analyse des
comptes et du suivi de la qualité et des méthodes de contrôle
interne et externe. Le Comité est composé de quatre membres :
Monsieur Didier Domange en tant que Président,
Madame Gilberte Lombard, Monsieur Louis Desanges
et Monsieur Marc Assa.
Il s’est réuni trois fois durant l’exercice 2002/2003.
Le Comité de Rémunération : il propose la rémunération
des membres du Directoire et approuve celle des dirigeants
du Groupe ; il suit l’attribution des stocks-options et répartit
les jetons de présence. Il est composé de cinq membres :
Monsieur Didier Domange en tant que Président,
Madame Gilberte Lombard, Monsieur Melchior d’Aramon,
Monsieur Louis Desanges et Monsieur Robert Maréchal.
Il s’est réuni deux fois durant l’exercice.
Le Comité de Sélection : il est la structure de sélection
des membres du Conseil de Surveillance et quelquefois,
des dirigeants du Groupe ; il est chargé également de réfléchir
sur la composition du Conseil.
Il est composé de Monsieur Didier Domange en tant que Président,
Madame Gilberte Lombard, Monsieur Melchior d’Aramon,
Monsieur Louis Desanges et Monsieur Marc Schelcher.
Il s’est réuni une fois durant l’exercice.
La composition des membres de ces trois Comités
peut être modifiée.
Le gouvernement d’entreprise traduit avant tout le sens
de la responsabilité des membres du Conseil de Surveillance
à l’égard des actionnaires du Groupe.
8
Équipe de Direction
Bernard MARETDirecteur des Ressources et Gestion des hommes
Dominique PUIGDirecteur de la Communication
Jean-Pierre FÉTUDirecteur Division Décélération
José REDENTODirecteur Division Évacuation d’urgence
Jacques ROUSSEAUDirecteur DivisionProduits Élastomères
Gilles DEBRAYDirecteur Division
Groupe AircraftSystems
AeroSafety Systems
Jean-Paul LIBISDirecteur Division Oxygène et ProtectionPhysiologique
Laurent QUEVATDirecteur DivisionCirculation de carburant
Yannick ASSOUADDirecteur de IN Services
Jérôme RAMÉDirecteur Division Surveillance etGestion de Systèmes
Jean-Marie GOSSEDirecteur FinancierAircraft Systems
Pierre VAUTERINDirecteur DivisionGestion Puissance Électrique
Marc KNAFODirecteur Division Systèmes Hydrauliques
Spencer HOOSDirecteur Division Systèmes d’arrêt d’urgence
9
Francis BRETTONDirecteur Développement SiègesEurope
Michel LABARREDirecteur Division Sièges USA
Gilles MORINDirecteur Division Sièges Europe
Mike ROZENBLATTDirecteur Division Systèmes Cabine et Équipements
Pierre BARBLEUDirecteur Général adjoint Marine
Narciso CADAVID-VALLSDirecteur SecteurMarine Plaisance
Timothy FLEMINGDirecteur SecteurMarine Militaire / Professionnel
Gilles GRANDDirecteur SecteurPiscines
Marc LAVORATADirecteur SecteurMarine SOLAS
Frédéric PICHONDirecteur MarketingBranche Marine
Jean-Michel RENARDDirecteur SecteurPool Care
Technology MarineAirlineEquipment
Roger AGNIELDirecteur DivisionTéléphonie
Michel SANTACRUZDirecteur Division“Airbag”
Christian NOVELLADirecteur DivisionTélétransmissions
Jean-Pierre SALAÜNDirecteur DivisionDébitmétrie
UN “BAS DE CYCLE” AÉRONAUTIQUE DIFFICILEMAIS RELATIVEMENT ÉQUILIBRÉ
L’industrie aéronautique continue à ressentir les effets
du 11 septembre 2001, avec une sortie de crise difficile
du trafic aérien. Ce dernier a de plus été perturbé en 2003
par la guerre en Irak et l’épidémie de SRAS (syndrome
respiratoire aigu sévère), événements rarissimes mais
inopportuns pour le redressement en cours du trafic aérien.
Cependant, à la différence du cycle aéronautique de 1993/1995,
ce bas de cycle de l’aviation commerciale civile est d’abord
plus modéré et ensuite est compensé par des activités contra
cycliques en provenance du militaire, des hélicoptères
et aussi de l’aviation régionale qui résiste bien.
Notre Groupe, dans ce contexte, et malgré une variation
très fortement défavorable du dollar, a réussi à préserver
une exploitation comparable à l’exercice précédent
sans sacrifier pour autant ses dépenses de développement
porteuses de futur. Nous avons poursuivi nos actions de
stricte gestion de nos frais généraux et de nos coûts, tant
en France qu’à l’étranger, par des adaptations progressives
et sans avoir à recourir à des restructurations lourdes.
Notre Groupe a de nouveau bénéficié de la diversité
de son portefeuille d’activités avec en particulier
une très bonne performance de la branche Marine.
UNE PERFORMANCEÉCONOMIQUE “ÉQUILIBRÉE” DANS LE CONTEXTE ACTUEL
Certes pour la deuxième année consécutive, le Groupe devra
se contenter d’une croissance organique voisine de zéro, mais
il est important de constater que ceci n’efface pas les trois années
de forte croissance organique précédentes.
- La croissance organique s’établit à + 0,5 %, contre - 2,3 %
sur l’exercice précédent. Sur les cinq dernières années, la croissance
organique s’établit au-dessus de 4 % par an (23,2 % sur la période).
- Le chiffre d’affaires du Groupe s’établit à 1 475,3 M€ en baisse
de 2,6 %. La forte baisse du dollar (-17,4 % sur l’année) est
partiellement compensée par les acquisitions du Groupe
nouvellement consolidées. La baisse du dollar a été nettement
plus forte qu’escomptée.
- Le résultat d’exploitation 2003 comparé à celui de 2002
(retraité des effets du reclassement de certaines charges et produits
du résultat extraordinaire au résultat d’exploitation, cf. renvoi (1)
du compte de résultat) a légèrement baissé, et s’établit à 196 M€
(- 0,6 %), après la baisse plus significative (-11, 9 %) de l’année
précédente. La baisse a été limitée du fait des sociétés rentrées
dans le périmètre de consolidation (environ 9 M€).
- La baisse du dollar a eu un très fort impact sur les comptes
du Groupe. Cet impact peut être chiffré à 29 M€, d’un exercice
à l’autre. Il est vrai que l’exercice 2001/2002 avait bénéficié
d’un taux moyen du dollar relativement élevé.
- Les frais financiers ont à nouveau baissé de façon significative
et passent de 33 M€ l’an dernier à 25,2 M€ au 31 août 2003.
Cette baisse traduit principalement la réduction continue des taux
d’intérêt et le fait que la dette du Groupe a été en taux variable
sur l’exercice 2002/2003, ce qui nous a permis de bénéficier
pleinement de la baisse des taux.
- Au total, le résultat (part du Groupe) s’établit à 114,7 M€,
en très légère hausse et le résultat par action (avant AEA*) s’établit
à 2,18 €, sans changement par rapport à l’exercice précédent.
Rapport de gestionsur les comptes consolidés 2002/2003
Un exercice globalement en ligne, malgré la baisse historique du dollar, confirmant la capacité de résistance de nos activités.
10
LES BRANCHES AÉRONAUTIQUESRÉSISTENT DANS UN CONTEXTEDIFFICILE ; À NOUVEAUUNE BONNE PERFORMANCEDE LA BRANCHE MARINE
Les trois branches aéronautiques ont bien résisté compte tenu
de l’importance de leurs activités réalisées en dollar et de la forte
baisse de celui-ci.
Le résultat d’exploitation s’établit en 2002/2003 à 141,9 M€
(à périmètre constant) contre 150,0 M€ en 2001/2002 et
188,7 M€ en 2000/2001. Cette baisse certes est significative
mais elle reste maîtrisée et nous devrions pouvoir rapidement
retrouver les niveaux antérieurs lorsque le cycle aéronautique
civil et le dollar reprendront une courbe ascendante.
Les performances relatives des trois branches aéronautiques ont
été contrastées, reflétant principalement la répartition de leurs
activités entre le civil et le militaire ainsi que le comportement
des programmes sur lesquels nos produits sont montés.
La branche Airline Equipment qui avait été très fortement
affectée en 2001/2002, suite au 11 septembre 2001 et à son
impact immédiat sur la clientèle de compagnies aériennes,
a réussi à redresser son résultat d’exploitation. Ce dernier s’établit
à 50,5 M€ contre 44,9 M€ en 2001/2002 et 78,5 M€ sur
2000/2001. Ce redressement résulte pour partie des mesures
d’austérité décidées après le 11 septembre 2001 et pour partie
d’un niveau d’activité meilleur que prévu.
La branche AeroSafety Systems, qui avait été peu affectée en
2001/2002 par les conséquences immédiates du 11 septembre
2001 compte tenu de sa clientèle de “première monte”, a souffert
comme prévu de la baisse des cadences de certains avionneurs
et de son exposition “dollar”. Les importants contrats militaires
que nous avons gagnés aux États-Unis ont été les bienvenus
mais leur rentabilité modeste n’a pas eu un effet suffisant.
Le résultat d’exploitation s’est établi (à périmètre constant)
à 29,1 M€ contre 40,2 M€ en 2001/2002 et 44,9 M€ en
2000/2001. L’acquisition réussie d’Esco aux États-Unis a permis
à cette branche de remonter son résultat d’exploitation global
à 35,3 M€.
La branche Aircraft Systems s’est bien comportée à nouveau,
après un bon exercice 2001/2002. La branche a clairement
bénéficié d’une bonne année “militaire” (Bonus, Apache, Tigre…)
ainsi que d’une tenue satisfaisante de ses activités d’après-vente.
Le résultat d’exploitation s’est établi à 62,3 M€ contre 64,9 M€
en 2001/2002 et 65,3 M€ en 2000/2001.
Le programme A380 a mobilisé des ressources significatives sur
l’exercice 2002/2003, avec une forte montée en régime de nos
développements. Ces derniers devraient se stabiliser au niveau
actuel pendant l’exercice 2003/2004 pour ensuite baisser
rapidement. Comme indiqué dans le rapport annuel précédent,
le programme A380 est actuellement le seul programme sur fonds
propres pour lequel nous activons les coûts de développement.
À ce titre, le montant immobilisé en 2002/2003, en sus de
ce qui l’aurait été du fait des avances remboursables, s’établit
à 8 665 K€.
La branche Marine a poursuivi avec succès son programme
d’amélioration de la rentabilité. L’exercice 2002/2003 a vu
l’amélioration continue de nos activités Piscines, ainsi qu’une très
bonne tenue des “bateaux Zodiac” en particulier aux États-Unis.
La branche a cédé son activité “Loisirs”, se recentrant sur
les produits plus techniques et à plus forte valeur ajoutée.
Le résultat d’exploitation s’est établi à 34,7 M€ contre 29,6 M€
en 2001/2002 et 18,0 M€ en 2000/2001.
UNE REPRISE PROGRESSIVE DENOS ACQUISITIONS DE SOCIÉTÉS
Nous avons comme prévu repris notre programme d’acquisitions
de sociétés, suite à notre désendettement et en conformité avec
la politique du Groupe de soutenir sa croissance interne quand
celle-ci est réduite par un cycle baissier d’activité.
Les opérations réalisées à ce titre sont :
1. L’acquisition de la société “Esco” en novembre 2002 et le
rapprochement avec nos activités “Arrêt d’urgence aéronautique”
pour créer le leader mondial de cette spécialité. Le chiffre d’affaires
prévu en année pleine pour cette division est de 60 M€.
2. L’acquisition en juillet 2003 d’un spécialiste américain
d’“airbag” textile, et la consolidation au sein de la division “Airbag”
pour créer un des 2 premiers acteurs mondiaux de cette spécialité.
La division devrait ainsi réaliser 100 M€ en année pleine.
*”AEA”: dotation aux Amortissements des Écarts d’Acquisitions et autres survaleurs.
11
Ces nouvelles acquisitions comportent de nombreux aspects
synergiques et devraient rapidement créer de la valeur ajoutée
pour votre Groupe. Elles ont représenté un investissement
proche de 75 M€.
NOTRE AUTOFINANCEMENTÉLEVÉ A PERMIS DE POURSUIVREL’AMÉLIORATION DU BILAN
L’autofinancement du Groupe s’est élevé à 171,4 M€ contre
155,5 M€ sur l’exercice précédent ; cette légère croissance
résulte notamment de la baisse de nos charges financières.
La variation de nos actifs a été satisfaisante, en particulier sur
le plan des stocks qui ont baissé suite aux actions menées dans
la branche Airline Equipment et dans la branche Aircraft Systems.
Nous avons maintenu une position prudente pour
nos investissements corporels qui se sont établis à 45 M€
contre 43,5 M€ en 2001/2002.
Le crédit syndiqué négocié en février 2000 a été intégralement
remboursé le 19 mai 2003 et remplacé par un nouveau crédit
syndiqué de 850 millions d’euros, composé d’une tranche de
650 millions d’euros à échéance mai 2008 et d’une tranche de
200 millions d’euros à échéance mai 2005.
DES PERSPECTIVESÀ NOUVEAU PRUDENTESPOUR L’EXERCICE 2003/2004Au risque de décevoir nos actionnaires, qui souhaiteraient
certainement une reprise plus rapide de la croissance de
nos résultats, il nous paraît réaliste et raisonnable d’appréhender
2003/2004 comme une autre année de transition avant
de reprendre le chemin de la croissance en 2004/2005.
Certes les premiers frémissements d’un retour à la croissance
du trafic aérien sont perceptibles, et avec cette croissance
retrouvée l’ensemble de l’industrie aéronautique (compagnies,
avionneurs, équipements, etc…) se portera mieux, mais ces
frémissements sont encore très récents et il faudra encore
quelques trimestres de consolidations.
Notre Groupe subira à nouveau, du fait de sa forte exposition
dollar, les conséquences très directes de sa baisse. Cet impact
est très important et amputera notre résultat d’exploitation
d’environ 15 %, soit 20 M€, toutes choses égales par ailleurs.
Au global du Groupe, nous prévoyons une croissance organique
très légèrement positive surtout sur le deuxième semestre.
Les activités aéronautiques seront à nouveau pénalisées par leur
forte exposition au dollar, mais devraient retrouver un début
d’amélioration en fin d’exercice. Le résultat d’exploitation est
cependant prévu en baisse, l’effet dollar étant trop important
pour être compensé.
La branche AeroSafety Systems devrait rester stable ou
en légère croissance d’activité. Sa rentabilité devrait s’améliorer
suffisamment du fait à nouveau des activités militaires, pour
compenser l’effet dollar et donc rester au niveau de 2002/2003.
La branche Airline Equipement, après une année de redressement,
devrait pouvoir bénéficier de la meilleure santé des compagnies
aériennes. Cependant, les bons chiffres de l’exercice 2002/2003
seront difficiles à dépasser sauf si le flux de commandes
s’accélérait rapidement.
La branche Aircraft Systems, dont les coûts sont essentiellement
en euros alors qu’une grande partie du chiffre d’affaires est en
dollars, devrait être impactée de façon significative par la baisse
du dollar. Certes le niveau d’activité semble bien orienté, mais
il faudrait une hausse significative pour compenser l’effet dollar.
La rentabilité devrait baisser de ce fait sur l’exercice.
La branche Marine semble à nouveau bien orientée, avec en
particulier une saison “piscine” qui devrait bénéficier de la forte
demande générée en Europe par des conditions climatiques très
favorables cette année. L’activité Marine devrait rester soutenue
avec cependant une croissance plus modeste. La rentabilité
devrait poursuivre son amélioration.
La branche Technology, qui a été décevante en 2002/2003,
devrait s’améliorer progressivement avec en particulier
l’intégration des activités d’“airbags” acquises en juillet 2003.
Suite du Rapport de gestion
12
13
Le développement durable
En 1896, Maurice Mallet, fondateur de Zodiac, observait la terre depuis son ballon
aérostatique chargé d’équipements météorologiques ; en 1934, Pierre Debroutelle, ingénieur
chez Zodiac, concevait le prototype du bateau pneumatique à bord duquel Alain Bombard et
le Commandant Cousteau allaient partir quelques années plus tard à la découverte du
monde marin ; aujourd’hui, le Groupe Zodiac est le leader mondial des toboggans
d’évacuation d’urgence pour avions, des systèmes oxygène embarqués, des radeaux de
sauvetage plaisance, ou encore, leader européen des sacs pour les “Airbags”. L’air, l’eau et la
vie sont au cœur de Zodiac depuis plus de 100 ans. La notion de développement durable,
Zodiac la tient de la nature elle-même, fondamentalement.
LE DÉVELOPPEMENT DURABLE :UN ÉTAT D’ESPRITConcevoir et fabriquer des produits soumis à la force et au caractère imprévisible d’éléments naturels comme l’eau et l’air forge le caractère en même temps que cela implique le respect et l’humilité. Trois notions piliers du développementdurable qui font la culture même de Zodiac. On les retrouveà différents niveaux dans l’entreprise :
• Au niveau de la stratégie de croissance du Groupe d’abord, c’est aller d’un esprit pionnier vers le progrès et construire sondéveloppement économique sur des bases solides et réalistes.C’est aussi avoir le sens des responsabilités envers ses action-naires et leur assurer des résultats croissants, durablement.
• Au niveau environnemental, c’est concrétiser le développementdurable en l’érigeant en véritable méthode de travail avecpour objectif de garantir des résultats.
C’est aussi rappeler à tous les collaborateurs du Groupe au travers d’un code éthique que chaque action entreprise doit l’être dans le respect de la nature, de l’individu, de sa santé et de sa sécurité.
• Au niveau social, c’est favoriser les initiatives et l’autonomie des collaborateurs en misant sur leurs compétences et leursens des responsabilités. Lié à un profond respect de l’individu, ce management vaut à Zodiac une remarquable stabilité de son personnel.
• Autre valeur importante du Groupe, l’humilité qui veut que l’on se considère comme faisant partie d’un tout appelé à durer. Dès lors, au niveau sociétal, l’humilité, c’est avoir une vision du monde où l’on partage les progrès réalisés et encourage ceux qu’il reste à faire pour aller vers un mieux-être général.
14
ENVIRONNEMENT
“De tradition proche des milieux naturels, aquatiques ou
aériens, Zodiac accorde un souci permanent à la sauvegarde et
au respect de la nature. Pour que demain, nos clients puissent
naviguer, se baigner, voler et évoluer dans un environnement
propre, nous devons nous-même participer au respect de
l’environnement.” L’introduction de la charte Environnement
et Gestion des risques résume bien la philosophie du Groupe
Zodiac, en matière de protection de l’environnement.
UNE MOBILISATION GÉNÉRALE
L’environnement a été placé au cœur des préoccupations avec
la réalisation d’une charte signée par Jean-Louis Gerondeau,
Président du Directoire. Diffusée vers tous les sites, cette charte
demande à chacun de s’engager dans la voie de la protection
de l’environnement en définissant des objectifs à atteindre
et les moyens à mettre en œuvre.
Pour développer cette stratégie, une Responsable
Environnement Groupe coordonne les efforts de correspondants
sur les différents sites (une trentaine actuellement).
Au printemps 2003, la première “conférence environnement”
les a tous réunis. Objectifs : présenter la politique
environnement du Groupe et surtout échanger sur
les bonnes pratiques.
Cette conférence se tiendra, désormais, deux fois par an.
De plus, une vidéo a été réalisée pour présenter
les bons gestes environnementaux. “Nos réflexes
environnement” met l’accent sur des thèmes
comme la collecte sélective des déchets,
le traitement des rejets atmosphériques,
la gestion du déversement accidentel
des produits dangereux…
Le film a été distribué auprès de l’ensemble
des correspondants environnement.
Déjà plus de 1 000 salariés ont pu visionner “Nos réflexes
environnement” sur plusieurs sites.
UNE POLITIQUE DE MANAGEMENT
DE L’ENVIRONNEMENT
Pour hiérarchiser les priorités et établir des plans d’amélioration,
le Groupe réalise, en interne et de façon indépendante,
un “diagnostic Environnement et Gestion des Risques”,
sur les différents sites européens. Véritable audit, ce diagnostic
repose sur une centaine de questions organisée autour
de douze thèmes parmi lesquels : la gestion des déchets, l’eau,
l’air et la prise en compte du risque incendie, pollution
accidentelle, inondation…
Sur chacun des thèmes, le site audité doit obtenir une notation
minimum, et une note de satisfaction globale. À ce jour,
30 sites en Europe ont été audités. Cette démarche va
progressivement s’étendre à l’ensemble des sites européens
non encore pris en compte et aux sites nord-américains.
Ces audits ont permis de conclure que les process des sites
ne présentent pas de pollution du sol, de l’eau, de nuisances
sonores et olfactives, et qu’ils ne génèrent pas de gaz à effet
de serre.
Par ailleurs, les quelques sites possédant de l’amiante et des PCB
(Polychlorobiphényles) ont mis en place des plans d’actions.
Aucun site du Groupe n’est classé SEVESO et seulement sept
sont soumis à autorisation au titre des installations classées.
Le risque zéro n’existant pas, il convient aussi de savoir réagir
en cas d’accident. C’est tout l’objet de la politique de gestion
de crise développée en partenariat avec l’assureur du Groupe.
Les plans d’urgence en cours d’élaboration définiront le rôle
de chacun pour limiter d’éventuels impacts sur le personnel,
l’environnement et sur les installations.
Le site de la Ferté-Bernard (Branche Technology) a ainsi
investi cette année dans la protection contre les pollutions
accidentelles (voir encadré).
LE REPORTING ENVIRONNEMENTAL
Pour disposer d’une vue globale, le Groupe a mis en place
un système de reporting chiffré portant sur : les déchets, l’eau,
et l’énergie. Tous ces indicateurs sont consolidés au niveau
du Groupe, pour fixer des objectifs de progrès.
Ce reporting concerne les sites français et devrait être étendu
aux autres sites européens et nord-américains.
Le développement durable
15
• ÉNERGIE
Aujourd’hui, beaucoup de sites modifient leur source d’énergie
en passant du fuel au gaz, pour limiter les risques liés au
dépotage, et la pollution atmosphérique. La baisse de la
consommation du nombre de kW s’explique par une meilleure
prise en compte de l’utilisation de l’énergie dans les phases
process et sur les sites (éclairage, bureautique…) grâce
notamment à des campagnes de sensibilisation.
• AIR
Le Groupe, dans ses procédés de fabrication utilise des solvants,
des colles, des résines dont les vapeurs dégagées peuvent
contenir des composés organiques volatils.
En 2003-2004, sur la dizaine de sites concernés, des mesures
qualitatives et quantitatives vont être effectuées pour définir
la concentration des composés organiques volatils dans
les rejets atmosphériques, et des plans d’action seront mis
en place.
L’utilisation de solvants chlorés reste encore parfois inévitable
notamment pour le dégraissage de certaines pièces utilisées dans
les procédés de fabrication. Aujourd’hui en cas d’utilisation
de ce type de produits, le Groupe veille à ce que toutes
les précautions soient prises, tant sur le plan de la santé
des collaborateurs que de l’environnement.
L’usine de Saint-Crépin Ibouvilliers (Branche AeroSafety
Systems) spécialisée dans les pièces aéronautiques en maté-
riaux composites est le seul site confronté au traitement des
poussières. Elle a donc relié ses 12 postes de finition (usinage,
perçage…) à une centrale d’aspiration d’une capacité de
24 000 m3/h équipée de filtres pour capter les poussières.
L’hiver, l’air chauffé extrait directement de l’usine est récupéré
après filtration des poussières et réinjecté dans l’atelier
de fabrication ce qui génère des économies d’énergie.
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LA FERTÉ-BERNARD : INTÉGRATION DES RISQUESLIÉS AUX HYDROCARBURES Le site de La Ferté-Bernard (Branche Technology) fabrique des débitmètres pour mesurer les volumes de liquide ou de gaz.Les installations d’essai et de calibration des débimètres nécessitentl’utilisation et le stockage d’environ 70 m3 d’hydrocarbures. Pour empêcher une pollution des eaux superficielles et souterraines,un réseau de protection a été construit afin de récupérer les eauxd’extinction d’incendie et/ou un déversement accidentel d’hydrocarbures. Les eaux pluviales sont collectées dans une canalisation générale qui est reliée à un bassin de rétention. Les effluents transitent ensuite par un séparateur d’hydrocarburesavant le rejet dans le milieu naturel. En cas d’accident, l’ensembleest obturé afin d’assurer la rétention totale dans le bassin de confinement. Afin de limiter les risques lors des transferts de fluides, des aires de dépotage étanches ont été mises en place sur le site.Au total, un investissement de 270 K€ a été réalisé pour la gestion des risques sur ce site.
CONSOMMATION D’ÉNERGIE(PÉRIMÈTRE FRANÇAIS – 27 SITES)
(en milliers de kW) 2001/2002 2002/2003 VariationGaz 46 300,8 43 393,7Electricité 36 128,5 36 114,5Fuel* 12 243,3 12 297,7Total 95 672,6 91 805,9 -18 %
*1 tonne de fuel = 11 630 kW
DE NOUVELLES CERTIFICATIONS ISO 14001Compte tenu de la diversité de ses activités, le Groupe a choisi la certification site par site. Durant l’exercice 2002/2003, quatre sites supplémentaires ontobtenu leur certification ISO 14001 : deux en France et deuxen Espagne.Cinq autres sites ont engagé un processus de certification ISO 14001 pour le prochain exercice. Le Groupe affirme savolonté pour que la majorité des sites évolue vers ce système demanagement afin de suivre les évolutions de la réglementation,de maîtriser les risques et de progresser en permanence dans le domaine de la protection de l’environnement.
ISSOUDUN : UNE NOUVELLE TECHNOLOGIE RESPECTANT L’ENVIRONNEMENTLe site d’Issoudun (Division Sièges Europe/Branche Airline)fabrique la partie supérieure des accoudoirs de sièges par injection de mousse polyuréthane. Une nouvelle machine“Haute pression”, a permis le remplacement du fréon commeagent d’expansion de la mousse par un gaz neutre. De plus, ce nouveau procédé permet de réduire massivement la consommation de chlorure de méthylène (-4,5 tonnes/an).
16
• EAU
La consommation d’eau des sites français peut être répartie ainsi :
• 70 % pour l’eau de refroidissement. Elle ne nécessite pas
de traitement avant rejet car elle n’est au contact d’aucun
polluant. Deux sites représentent à eux seuls, 75 % de cette
consommation. Ils étudient aujourd’hui la possibilité de mettre
en place des circuits fermés.
• 5 % pour l’eau liée au process (ateliers de traitement
de surface). L’eau utilisée dans les process est traitée
et contrôlée avant rejet.
• 25 % pour l’eau domestique qui fait l’objet de campagnes de
sensibilisation pour en diminuer la consommation.
• DÉCHETS : LA VOIE DU RECYCLAGE
Des progrès significatifs ont été réalisés en matière de
valorisation des déchets au cours de l’exercice. Parmi les motifs
de satisfaction, les mises en décharge ont diminué de 4 % et
le taux de valorisation des déchets est passé de 43 % à 49 %
(rappel de l’objectif à horizon 2006 : 65 % des déchets valorisés).
Cette amélioration s’explique par la mise en place du tri sélectif
sur plusieurs sites de production.
DES PRODUITS AU SERVICE DE L’ENVIRONNEMENT
Certains produits du Groupe sont directement destinés
à la protection de l’environnement.
- Se battre contre les marées noires
La division Produits Élastomère a enrichi sa gamme
d’un nouveau produit anti-pollution : l’“Aristock”. Cette barge
pneumatique de très grande taille est constituée d’un cadre
gonflable et d’une poche de récupération d’une capacité de 5
à 100 m3. L’“Aristock” est remorqué par un bateau équipé d’un
système de pompage jusqu’au lieu de la pollution, puis ramené
à terre avec sa charge d’hydrocarbures. Ce produit équipe déjà
les marines française, mexicaine ainsi que Total Gabon.
L’“Aristock” complète les dispositifs de barrages anti-pollution
déjà proposés par la division.
- Des ballons pour mieux connaître l’atmosphère
Pour analyser l’atmosphère et mieux la protéger, le Centre
National d’Études Spatiales (CNES) lance des ballons bardés
d’instruments de mesure, jusqu’à une hauteur de 45 000 mètres
d’altitude. Zodiac fabrique trois types de ballons : les ballons
stratosphériques ouverts, équipés d’une nacelle de quelques
Le développement durable
CONSOMMATION D’EAU(PÉRIMÈTRE FRANÇAIS – 27 SITES)
2001/2002 2002/2003 VariationEau (milliers de m3) 423,6 417,6 -15 %
TONNAGES DE DÉCHETS(PÉRIMÈTRE FRANÇAIS – 27 SITES)
2001/2002 2002/2003 VariationDéchets mis en décharge 2 507 t 2 401 t - 4 %Déchets valorisésDéchets dangereux 479 t 603 t + 26 %Emballages 420 t 506 t + 20 %Recyclage matière 1 058 t 1 161 t + 10 %S/total 1 957 t 2 270 tTotal 4 464 t 4 671 t + 4,5 %% valorisé 43 % 49 %
EMBALLAGES CARTONS :VOLUME EN BAISSEDepuis le deuxième trimestre 2003, les cartons du sited’Arcachon (Branche Technology) spécialisé dans la télémesure et la télétransmission ne sont plus jetés. En liaison avec son fournisseur, le site a mis au point un système de navette. Les emballages renforcés sont soigneusement découpés, puis mis à plat, avant de repartir chez le fournisseur. Résultat de l’opération : une économie d’environ 5 tonnes de déchets cartons par an et une baisse de la production totalede déchets de 12 %.
CAUDEBEC-LES-ELBEUF RECYCLE SON PAPIER SILICONÉLe site de Caudebec-les-Elbeuf (Branche AeroSafety Systems)utilise une machine de vulcanisation en continu pour sa production de tissu technique. Le tissu passe entre deux cylindreschauds qui, en le cuisant, lui donne ses propriétés d’élasticité. Pour éviter que le tissu n’adhère aux cylindres, un papier siliconé, protecteur, est utilisé. Aujourd’hui, 70 tonnes de ce papier est recyclé dans l’industrie papetière.
17
kilogrammes, pour des vols de courte ou de moyenne durée ;
les ballons pressurisés qui suivent les mouvements des masses
atmosphériques ; et les montgolfières infrarouge chargée
d’une cinquantaine de kilogrammes d’équipements pour
des missions de plusieurs semaines dans l’espace.
- Le recyclage de l’eau en altitude
Le Groupe Zodiac fournira un système pour économiser l’eau
à bord de l’A380, le prochain avion gros porteur développé
par Airbus.
En réduisant la quantité d’eau embarquée, ce système de
recyclage diminue le poids de l’avion et donc sa consommation
en carburant. Ce qui limite d’autant la pollution de l’air.
- Du chlore “naturel”
Le procédé “Clearwater” du secteur Pool Care/Qualité de
l’eau produit du chlore par électrolyse d’eau salée. Procédé
tout à fait naturel, “Clearwater” présente donc un avantage
majeur : il réduit à zéro l’utilisation d’un produit chimique
pour traiter l’eau et élimine totalement les risques liés
au stockage d’un tel produit.
RÔLE SOCIÉTAL
Au cours de l’exercice 2002/2003, le Groupe a décidé de s’engager
plus avant dans le mécénat. Le choix de l’environnement et
de la solidarité comme domaines de prédilection repose sur
l’histoire et les valeurs du Groupe.
“PETITS PRINCES” :QUAND LE RÊVE DEVIENT RÉALITÉ
Au printemps 2003, Zodiac a signé un accord de partenariat
avec l’Association “Petits Princes”. Objectif de cette association
créée en 1987 : aider les enfants à combattre leur maladie en
réalisant leurs rêves et en bâtissant avec eux des projets pour
l’avenir.
L’aéronautique, la formule 1, le milieu marin, de nombreux
rêves touchent à des secteurs d’activité du Groupe. Partant de
ce constat, Zodiac s’est engagé à apporter, pendant trois ans,
un soutien financier ainsi qu’une aide logistique et humaine
à l’Association “Petits Princes” pour faciliter la réalisation
de ces rêves.
Une première opération s’est déroulée en juillet 2003,
sur le circuit de Magny-Cours à l’occasion du Grand Prix
de France de Formule 1.
DES BAINS EN PISCINE POUR LES OISEAUX MAZOUTÉS
Parmi les victimes de la marée noire du Prestige, les oiseaux.
Face à l’ampleur de la catastrophe, l’Union Française des
Centres de Sauvegarde de la Faune Sauvage (UFCS) a été
chargée de coordonner les actions de sauvetage en installant
dans l’urgence, un centre de réhabilitation pour oiseaux
mazoutés près de Mont-de-Marsan. La branche Marine de
Zodiac a, en quelques jours, équipé le centre d’une dizaine
de piscines essentielles à la restructuration du plumage des
oiseaux rendu perméable à l’eau par l’hydrocarbure.
Après quelques mois de soins, plusieurs centaines de volatiles
ramassés ont pu reprendre leur envol.
AU SECOURS DES SINISTRÉS D’“ISABEL”
Pour venir en aide aux sinistrés de l’ouragan “Isabel”,
Zodiac a mis à la disposition des équipes de pompiers et
de gardes-côtes américains plusieurs bateaux. Un certain
nombre de collaborateurs ont directement participé
aux opérations de sauvetage en liaison avec les pompiers.
COASTCARE : LE PROGRAMME CONTINUE
En 2002, Zodiac a signé un accord de partenariat sur trois
ans avec Coastcare Australie. Coastcare est un programme
national centré sur la restauration des plages, qui regroupe à
travers le pays 1 500 groupes se fixant des objectifs locaux.
Coastcare apporte son support à différentes actions : remise
en végétation des dunes, construction d’accès aux plages
et de promenades en bois, contrôle de désherbage, protection
de l’habitat côtier et éducation communautaire…
Pour la deuxième année consécutive, le Groupe a poursuivi
son implication dans le programme de l’association australienne.
Zodiac fournit ainsi des bateaux utilisés pour effectuer des
mesures de qualité de l’eau (Far North Queensland,
Rottnest Island). Il participe également au projet de sauvetage
des oiseaux marins et des tortues par l’équipe d’”Australian
Seabird Rescue”.
DES PISCINES POUR L’IRRIGATION
Aux Iles Comores, Zodiac apporte toujours son soutien au
programme d’irrigation de cultures maraîchères, par stockage
d’eau en piscine. Outre la fourniture de piscines, des collaborateurs
de la division Piscine France s’impliquent directement,
en apportant une assistance technique sur place.
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VIE SOCIALE
L’ÊTRE HUMAIN AU CŒUR DES VALEURS DE ZODIAC
Humilité, réalisme, esprit d’entrepreneur et respect :
ces quatre valeurs du Groupe placent les salariés au cœur
des préoccupations et du développement de l’entreprise.
L’humilité implique de reconnaître qu’il existe toujours
meilleur que soi et que l’on peut apprendre d’autrui.
Elle conduit à ne pas considérer, et ce quel que soit son titre
ou sa fonction, qu’il existe de “petites tâches” et de “grandes
tâches”. Enfin, elle pousse à ne pas se glorifier d’un succès.
Quant à l’esprit d’entrepreneur, il suppose confiance, prise
de risque et responsabilité. Cela se traduit par une organisation
très décentralisée, où les différentes sociétés gardent leur identité,
avec peu d’échelons hiérarchiques, pour que chacun puisse
pleinement exprimer sa créativité.
Cependant il faut rester réaliste, c’est à dire conduire
les affaires du Groupe de manière rationnelle pour le faire
croître. Le tout avec respect, car le respect est la base de toute
entreprise humaine : respect de son travail, de celui de l’autre,
du caractère unique de chacun.
Ce système de valeurs existe depuis plus de cent ans et a traversé
deux guerres mondiales. Il a forgé la culture de Zodiac.
La remarquable stabilité du personnel montre l’adhésion
à cette culture et constitue une grande force vis-à-vis de
clients engagés dans des programmes au long cours.
L’adhésion à cette culture est également à l’origine de certains
principes. Les membres du Conseil de Surveillance et les cadres
supérieurs ont d’ailleurs tous signé un code de déontologie.
De plus, Zodiac souscrit aux règles de l’Organisation
Internationale du Travail (OIT) concernant le travail des enfants
et la sécurité. Les acheteurs se sont eux aussi fixés des règles
de bonne conduite vis-à-vis des fournisseurs du Groupe,
Zodiac n’ayant pas de sous-traitants au sens strict du terme.
LE GOUT DE LA TRANSPARENCE
Zodiac attache une importance toute particulière à la communication
interne, en s’efforçant d’informer ses collaborateurs en priorité.
Aux côtés des “Zodiac News” et du “Zodiac Mag”, le Groupe
a développé un espace de communication interne sur l’intranet,
que Jean-Louis Gérondeau, Président du Directoire, a inauguré
en présentant ses vœux au personnel, au travers d’une vidéo,
en janvier dernier.
Le site comprend quatre rubriques : “Entre Nous” qui regroupe
tous les documents à usage interne du groupe (“Zodiac News”,
“Zodiac Mag”, livret d’accueil) ; “Pour parler du Groupe”, avec la
charte graphique, les brochures institutionnelles et un lien vers les
communiqués de presse ; “On line” qui donne accès notamment
à un espace d’informations et d’échanges sur les principaux salons
aéronautiques auxquels le Groupe Zodiac participe ;
enfin, “Bouger dans le Groupe” pour les offres et les demandes
d’emplois internes.
Sauf pour se protéger de la concurrence, Zodiac ne cultive pas
le goût du secret : l’agenda de tous les dirigeants est accessible
sur l’Intranet du Groupe. Tous les salariés peuvent avoir ainsi
accès à l’emploi du temps du Président.
LA MOBILITÉ ENCOURAGÉE
Le développement des compétences est également un axe majeur
de la politique des ressources humaines : Zodiac dépense 2,6 %
de sa masse salariale en formation professionnelle, soit un point
de plus que le taux légal. En effet, les secteurs d’activité du
Le développement durable
24 %
19 %
31 %0 à 5 ans
6 à 15 ans 27 %
La bonne répartition de l’ancienneté permet une bonne transmission des savoirs-faire et des valeurs à l’intérieur des sites de production.
Ancienneté*
24 %
30 %
6 %
40 %
+ de 50 ans
41 à 50 ans
26 à 40 ans
Pyramide des ages
*effectifs France
16 à 25 ans
+ de 25 ans
- de 25 ans
19
Groupe connaissent des évolutions technologiques rapides qu’il
faut pouvoir suivre pour rester à la pointe des différents métiers.
Mise en place depuis deux ans, la base de données mobilité
fonctionne, avec près de 200 consultations par semaine.
Les offres d’emploi à l’intérieur du Groupe y sont proposées
en avant-première, classées par type de métier ou par site.
Toute personne qui souhaite changer de poste peut également
le faire savoir par cette voie, sans en référer à sa hiérarchie
et en toute confidentialité.
LES REPAS DÉCOUVERTE
Cinq fois par an, une quinzaine de nouveaux collaborateurs
sont invités à partager un repas avec des membres de l’équipe
de direction. Après un exposé sur le Groupe, ses valeurs,
et des conseils donnés en matière de gestion de carrière,
des discussions libres s’engagent. Ces repas permettent en outre
de faire découvrir la diversité de Zodiac et de créer des liens
en réunissant des collaborateurs issus d’activités et de métiers
différents.
UNE CULTURE PARTAGÉE
Régulièrement, les responsables ressources humaines des sites se
retrouvent au sein de la “conférence personnel” pour échanger les
bonnes pratiques et promouvoir la culture d’entreprise.
Certaines de ces conférences sont élargies aux
responsables de branche, de division ou aux directeurs
d’usine autour de thèmes intéressant l’entreprise :
la jeune génération, les maladies professionnelles,
la gestion de crise…
Ces réunions sont également l’occasion de faire
le point sur les évolutions de la législation.
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Au 31 août 2003, le Groupe réunissait 10 584 salariés en légère
hausse par rapport à l’exercice précédent.
Les effectifs pondérés sur l’exercice se sont élevés à 10 662 salariés.
L’écart avec les effectifs permanents a pour origine l’aspect saisonnier
de certaines activités du Groupe, ainsi que les adaptations d’effectifs.
2003 2002 2001
Branche AeroSafety Systems Sociétés françaises 1 472 1 150 1 111Sociétés hors France 1 311 1 279 1 169
2 783 2 429 2 280
Branche Aircraft Systems Sociétés françaises 2 503 2 366 2 266Sociétés hors France 190 207 255
2 693 2 573 2 521
Branche Airline EquipmentSociétés françaises 955 937 900Sociétés hors France 1 195 1 326 1 866
2 150 2 263 2 766
Branche TechnologySociétés françaises 685 951 968Sociétés hors France 360 203 110
1 045 1 154 1 078
Branche MarineSociétés françaises 774 752 765Sociétés hors France 1 073 1 010 1 094
1 847 1 762 1 859
Activités GroupeSociété française 66 56 51
Total 10 584 10 237 10 555
Effectifs permanents au 31 août :
28 %Amérique du Nord
61 %France
11 %Autres
Répartition des effectifs 2002/2003par zones géographiques
21 %Cadres etIngénieurs
31%Employés,
Techniciens etAgents
de maîtrise
48 %Ouvriers
Répartition des effectifs 2002/2003par catégories professionnelles
(en France)
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L’ACTION ZODIAC
L’action Zodiac est cotée sur le Premier Marché d’Euronext Paris
(Code SICOVAM : 012568, Code ISIN : FR0000125684).
L’action Zodiac fait partie des valeurs du SRD (Service à
Règlement Différé) et entre dans la composition des indices
de référence : multisectoriel français SBF 120 et multisectoriel
européen Next 150.
En 1983, Zodiac est la première société a être cotée au
Second Marché. L’action Zodiac a été transférée sur le marché
à Règlement Mensuel de la Bourse de Paris en mai 1989.
Zodiac a adhéré au segment NextPrime de la cote Euronext,
témoignant de la volonté d’offrir un niveau élevé d’information
financière ; Zodiac fournit en permanence des données finan-
cières de qualité allant au delà des obligations réglementaires.
Information des actionnaires
Zodiac en Bourse
5
0
10
15
20
25
30
1998 1999 2000 2001 2002 2003
Exercice Exercice Exercice Exercice Exercice1998/1999 1999/2000 2000/2001 2001/2002 2002/2003
Cours extrêmes (cours de clôture)(1) en €- Plus haut 22,20 24,20 30,00 28,60 24,19- Plus bas 15,09 15,80 20,02 14,30 14,74
Cours de clôture au 31 août(1) 21,04 24,20 25,20 22,49 24,19
Nombre d’actions(1) au 31 août 49 679 590 51 049 600 51 911 120 52 721 650 53 326 379
Capitalisation boursière en K€ au 31 août 1 045 259 1 235 400 1 308 160 1 185 710 1 289 965
Volume moyen des transactions(1) par séance- Titres 75 517 105 838 139 901 142 878 130 049- Capitaux en K€ 1 458 2 071 3 731 2 992 2 629(1)Ajusté de l’opération sur le capital du 28 janvier 2002
STATISTIQUES BOURSIÈRES
Cours moyen mensuel en euros
Indice SBF 120€Volume
Volume moyen mensuel de transactions
Évolution de l’action Zodiac sur 5 exercices
300 000
250 000
200 000
150 000
100 000
50 000
0
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CAPITAL SOCIAL
Le 31 août 2003, le capital social de Zodiac s’élevait
à 10 665 275,80 euros répartis en 53 326 379 actions.
DES MOYENS TECHNOLOGIQUESAU SERVICE DES ACTIONNAIRES,DES INFORMATIONS EN TEMPS RÉEL
Zodiac a développé un site Internet :
http://www.zodiac.comde manière à compléter et faciliter l’accès à l’information
pour ses actionnaires. Il apporte une information financière et
stratégique complète et détaillée sur le Groupe Zodiac.
En temps réel, le site présente les principaux événements ayant
trait à la vie du Groupe Zodiac : publications de communiqués
de presse, chiffres d’affaires trimestriel, résultats annuels
et semestriels. Il offre la possibilité de s’inscrire pour recevoir
sur sa boite e-mail tous ces éléments dès leur mise en ligne.
Par ailleurs tous les documents d’information financières sont
téléchargeables : rapport annuel, rapport semestriel, notes
COB, slides-show des réunions d’information financière.
Info
rmatio
n d
es a
ctio
nnaires
70 %* 57 % **Public
Répartition du capital – 31 août 2003
30 %*43 % **Familles
* Titres ** Droits de votes
Dividende global par action(1), avoir fiscal compris
98-99 02-0300-01 01-0299-00
98-99 02-0300-01 01-0299-00
Résultat par action(1) (part du Groupe) avant “AEA”(2)
0,84 €0,90 €
0,78 €
0,57 €
0,39 €
2,18 €2,18 €2,11 €
1,71 €
1,16 €
(1)Ajusté de l’opération sur le capital du 28 janvier 2002.(2)”AEA”: dotation aux Amortissements des Écarts d’Acquisitions et autres survaleurs.
La branche dispose de compétences et de procédés “high-tech”
uniques en matière de textiles souples et de matériaux composites.
Du renouvellement de produits anciens à la conception de
nouveaux équipements modernes, elle s’adapte rapidement
aux différents besoins de ses clients, en leur proposant
du sur-mesure, grâce à la réactivité de ses équipes.
Elle est organisée en quatre divisions :
• SYSTÈMES D’ÉVACUATION D’URGENCE
- Produits : toboggans d’évacuation pour avions civils,
flottabilités de secours pour hélicoptères, radeaux et gilets
de sauvetage pour l’aéronautique civile et militaire.
• DÉCÉLÉRATION ET PROTECTION
- Produits : parachutes militaires et sportifs, ralentisseurs
d’engins, parachutes d’aérolargage, équipements pour sièges
éjectables, équipements de protection physiologique.
• SYSTÈMES D’ARRÊT D’URGENCE
- Produits : barrières et systèmes d’arrêts d’urgence pour
avions militaires et civils.
• TECHNIQUES ÉLASTOMÈRES
- Produits : réservoirs souples à carburant, systèmes de carburant,
citernes souples pour stockage et transport de carburant,
dégivreurs pneumatiques et électriques pour avions
à turbopropulseurs, système de dégivrage, gaines de protection
de câblage et faisceaux électriques, produits techniques
et composites, tissus enduits.
23
La branche AeroSafety Systems conçoit et fabrique principalement des équipements aéronautiques “souples” destinés aux maîtres d’œuvre
(avionneurs, fabricants d’hélicoptères ou d’engins) et des systèmes complets.Elle occupe la première place mondiale pour les toboggans d’évacuation,
les flottabilités d’hélicoptère, les systèmes parachutes et les systèmes d’arrêt d’urgence pour avions.
AeroSafety Systems
2001/2002 2002/2003
C.A. CONSOLIDÉ 236,5 M€ 254,3 M€
RÉSULTAT D’EXPLOITATION 40,2 M€ 35,3 M€
MARGE D’EXPLOITATION 17,0 % 13,9 %
PART DANS LE C.A. DU GROUPE 16 % 17 %
EFFECTIFS 2 429 2 783
6,3 %Asie
44,1 %Amérique
42,6 %Europe
Répartition du CA consolidé2002/2003
par zones géographiques
7,0 % Autres pays
17,4 %Arrêt d’urgence
34,2 %Évacuation
22,4 %Décélération
et Protection
26,0 %Dégivreurs, Réservoirs
Répartition du CA consolidé 2002/2003 par activité
L’activité militaire soutenue a permis
de maintenir le chiffre d’affaires de la branche
à un niveau stable : 0,1 % à taux
et à périmètre constant. Du côté civil,
les difficultés de l’industrie aéronautique et
la guerre en Irak n’ont pas été sans répercussions,
avec notamment une réduction assez forte
des cadences chez Boeing.
L’exercice 2002/2003 a été marqué par
l’intégration d’Esco dans le Groupe Zodiac
qui devient ainsi le numéro un mondial
des systèmes d’arrêt d’urgence pour les avions
civils et militaires.
LE MILITAIRE EN HAUSSE…Les sociétés américaines de la branche, impliquées dans le secteur
défense, ont connu une très forte croissance de leurs ventes,
notamment dans les activités parachutes et réservoirs.
Cette dernière activité confirme son redressement avec une
deuxième année bénéficiaire.
Esco, société américaine ayant rejoint le Groupe en septembre 2002,
a livré aux Marines américains les premiers systèmes mobiles
d’arrêt M 31. Ses technologies ont été retenues par un consortium
participant à l’appel d’offres de la Marine américaine pour ses
nouveaux systèmes d’arrêt sur porte-avions (Advanced Arresting
Gear Program).
En France, la branche a poursuivi le développement de l’EPC
(Ensemble de Parachutage du Combattant), le futur parachute
de l’armée de terre qui présente une capacité de charge supérieure
à celle de la génération précédente. Les premières productions
devraient démarrer en 2005.
… LE CIVIL EN BAISSE
Dans un environnement civil déprimé, en particulier
aux États-Unis, la division Évacuation a souffert de la forte
réduction des cadences chez Boeing ; dans le même temps
les cadences de livraisons d’Airbus sont restées stables.
À noter quelques motifs de satisfaction, comme la commande
des systèmes d’évacuation d’urgence (toboggans) pour l’avion
civil russe Beriev 200 (bombardier à eau amphibie).
Le développement du programme A380 d’Airbus suit son
cours : la branche doit livrer les faisceaux électriques des trains
d’atterrissage ainsi que l’armoire du cœur électrique réalisé
dans sa nouvelle usine de Saint Crespin Ibouvilliers,
et les grilles d’aubes pour l’inverseur de poussée du moteur
GP 7200.
24
AeroSafety Systems
La nouvelle technologie d’assemblage des toboggans
de l’A320 par thermobandage devrait également entrer
prochainement en production.
EMAS : INNOVATION DANS LESSYSTÈMES D’ARRÊT D’URGENCE
Avec le rachat d’Esco, la branche propose désormais
un nouveau concept de système d’arrêt d’urgence :
l’EMAS (Engineered Materials Arresting System).
En bout de piste, l’installation en ciment cellulaire offre
une solution alternative au rallongement des pistes de
300 mètres imposé par les nouvelles normes de la FAA
(Federal Aviation Administration). Elle permet de stopper
sans dommage un avion de ligne en difficulté. Zodiac est
la seule société au monde à être habilitée par la FAA pour
cette nouvelle technologie. La branche a déjà équipé plusieurs
aéroports aux États-Unis (dont JFK, La Guardia, Little Rock…)
et a enregistré sept nouvelles commandes au cours de l’exercice.
OBJECTIF MARS
10 juin 2003, 19 h 58 (heure française) : la fusée Delta II
décolle du centre spatial Kennedy à Cap Canaveral,
avec à son bord la sonde Spirit. Direction : la planète Mars.
Zodiac est du voyage, puisque le Groupe a fourni le système
de décélération à parachute, essentiel pour l’entrée dans
l’atmosphère et l’atterrissage sur la planète rouge, lequel
est prévu en janvier 2004. La seconde sonde américaine
Opportunity qui a décollé le 8 juillet 2003 du même endroit
est, elle aussi, équipée d’un système de parachute fabriqué
par le Groupe.
Autre contribution toujours pour l’exploration de Mars,
mais avec l’Agence Spatiale Européenne cette fois :
la division décélération a équipé Beagle 2 d’un dispositif
composé de deux parachutes pour permettre à la sonde
de se poser en douceur sur la planète, le jour de Noël.
PERSPECTIVES 2003/2004
Les activités militaires devraient rester satisfaisantes.
Du côté civil, la branche prévoit une légère croissance,
grâce à la stabilisation des cadences chez Boeing et Airbus et
à une progression de l’activité liée au marché de l’après-vente.
Plusieurs nouveaux programmes devraient entrer
en production pour l’exercice 2003/2004, à commencer
par l’hélicoptère européen NH 90 (flottabilités).
25
Aero
Safe
ty S
ystem
s
Dans ses domaines d’activités la branche dispose de deux atouts
majeurs : une compétence technologique de premier plan et
une proximité avec sa clientèle, du fait d’une organisation
décentralisée.
La branche Aircraft Systems compte sept divisions :
• GESTION DE LA PUISSANCE ÉLECTRIQUE
- Produits : du contacteur au disjoncteur, ensemble de distribution
de puissance électrique embarquée ; éclairage externe des
avions civils ; produits de cockpit (signalisation et éclairage),
essuie-glace, moteurs et capteurs électriques.
• ACTIONNEURS, CAPTEURS ET MOTEURS
- Produits : capteurs inductifs de haute précision, moteurs
électriques avec électronique d’asservissement et d’actionnement,
actionneurs électriques pour ensembles électromécaniques.
• CALCULATEURS EMBARQUÉS
- Produits : calculateurs traitant en temps réel les informations
d’un système de bord pour assurer la régulation automatique
des fonctions de servitude (carburant, réchauffage des vitres
du cockpit, pressurisation de la cabine, état des disjoncteurs…)
et comprenant les interfaces homme/machine, les capteurs
de mesure des grandeurs physiques (température, densité,
jaugeage…) et les actionneurs.
• SYSTÈMES CARBURANT
- Produits : pompes électriques, valves, clapets, raccords flexibles…,
système complet permettant la circulation du carburant,
en vol comme au sol (remplissage des réservoirs).
• SYSTÈMES OXYGÈNE
- Produits : masque à mise en place rapide pour pilote,
stockage, régulation et distribution d’oxygène, source d’oxygène
pour siège éjectable.
• SYSTÈMES HYDRAULIQUES ET RÉGULATION
- Produits : composants intelligents (servovalves) des systèmes
hydrauliques intervenant dans les commandes de vol, le freinage,
l’orientation des roues et les systèmes de régulation du carburant.
• SERVICE
- Produits : service après-vente pour les compagnies aériennes
et les armées, vente de pièces détachées.
La branche Aircraft Systems regroupe l’ensemble des “équipements et systèmes de haute technologie” qui servent aux fonctions essentielles en vol.Avionneurs et autres systémiers aéronautiques constituent ses principaux clients.La branche s’impose comme le numéro un mondial pour les systèmes oxygène
et le numéro un européen pour les systèmes carburant et de gestion de la puissance électrique.
Aircraft Systems
27
2001/2002 2002/2003
C.A. CONSOLIDÉ 393,6 M€ 390,7 M€
RÉSULTAT D’EXPLOITATION 64,9 M€ 62,3 M€
MARGE D’EXPLOITATION 16,5 % 15,9 %
PART DANS LE C.A. DU GROUPE 26 % 27 %
EFFECTIFS 2 573 2 693
4,4 %Asie
25,3 %Amérique
67,1 %Europe
Répartition du CA consolidé2002/2003
par zones géographiques
3,2 %Autres pays
17,7 %Fuel systems
22,0 %Management systems
35,1 %Power systems
8,3 %Hydraulic
systems
16,9 %Oxygen systems
Répartition du CA consolidé 2002/2003 par activité
À taux et à périmètre constants,
la branche affiche une croissance de son
chiffre d’affaires de 5,3 %. Cette bonne
performance, malgré un environnement
difficile, est essentiellement due à un bon
comportement d’ensemble des activités
de la branche. Les réductions de cadence
dans le domaine de l’aviation d’affaires se
sont fait sentir, mais ont pu être compensées
par l’accroissement de l’activité dans
le domaine militaire, ainsi que par un bon
niveau de l’activité maintenance auprès
des utilisateurs, civils ou militaires.
A380 : DE NOUVELLES COMMANDES
La branche a livré les premiers matériels prototypes pour l’A380
et les contrats de développement avec Airbus se déroulent suivant
le calendrier prévu.
L’avionneur européen a passé des commandes supplémentaires
au Groupe. Il a ainsi sélectionné la division Gestion de la puissance
électrique, pour fournir des contacteurs entrant dans le système de
distribution de secours de l’A380 : les plus petits et les plus légers
contacteurs actuellement sur le marché.
Autre commande : les calculateurs de gestion AICU et HSMU.
Le premier gère les sondes de secours dédiées à la protection
contre le givre, au désembuage et dégivrage des vitres,
à la détection et à l’évacuation de la pluie, ainsi qu’à la protection
contre le givre des nacelles du moteur et des ailes.
Le second, le HSMU, s’assure de la bonne marche des systèmes
hydrauliques et, en cas de défaillance, active des signaux d’alerte
sur le panneau supérieur du cockpit.
Enfin, en complément de la distribution électrique,
la branche fournira le logiciel de gestion de la puissance intégré
dans un calculateur central.
AVIATION CIVILE : SUCCÈS SUR DENOUVEAUX PROGRAMMES… MAISRALENTISSEMENT DES CADENCESPOUR LES AVIONS D’AFFAIRES
La branche a été choisie pour fournir le système carburant
de l’avion régional russe Russian Regional Jet en cours
de lancement. Elle fait également partie des pré-sélectionnés
pour la distribution électrique dans le nouvel avion Boeing 7E7.
Concernant les programmes en cours, les réductions de
cadence ont été générales dans les avions d’affaires, affectant
28
Aircraft Systems
donc des programmes sur lesquels la branche est fortement
implantée (Falcon, Challenger 300…), tant pour les systèmes
carburant que pour les systèmes électriques ou hydrauliques.
TOUJOURS PLUS DE SERVICES
Tout en poursuivant les programmes militaires Tigre
(hélicoptère franco/allemand) et NH 90 (hélicoptère européen),
la branche se développe dans le domaine des pièces détachées
et du service, au travers notamment de contrats de “maintien
en condition opérationnelle”, garantissant des délais
de réparation en fonction des volumes à traiter.
Cette activité de service est également renforcée dans le domaine
civil. Pour compléter son réseau de support client,
déjà implantée en France, aux États-Unis et à Singapour,
la branche a ouvert un nouveau centre de service clients
à Abu Dhabi, dans les Émirats Arabes Unis.
UN MASQUE À OXYGÈNENEW-LOOK
Toujours à la pointe de l’innovation, la branche a conçu
un nouveau masque à oxygène, à lunettes détachables,
plus confortable pour le pilote. En cas de dépressurisation
de la cabine, le pilote peut porter le masque seul sans
les lunettes utilisées en cas de fumée dans le cockpit.
MOTEURS ÉLECTRIQUES : LA GAMME S’ÉTOFFE
En achetant des actifs de la société Radio Energie, la branche
complète la gamme de moteurs électriques de l’activité
Actionneurs, capteurs et moteurs.
LA DIVISION GESTIONDE LA PUISSANCE ÉLECTRIQUE,DOUBLE SA CAPACITÉDE PRODUCTION À BESANÇON
La division a ouvert une nouvelle usine à Besançon pour
fabriquer une gamme complète de petits équipements
de cockpit. Cette implantation, avec une centaine de salariés,
permet de doubler la capacité de production de l’établissement
de Besançon.
PERSPECTIVES 2003/2004
L’aviation commerciale et l’aviation régionale ont atteint
leur niveau d’étiage en matière de cadences.
La baisse d’activité sur le marché des avions d’affaires
devrait continuer d’être compensée par la montée
en puissance des programmes Tigre et NH 90, ainsi que
par la poursuite des commandes pour les programmes
Scalp et Bonus. Ceci laisse présager une stabilité du chiffre
d’affaires au cours de l’exercice 2003/2004.
29
Aircra
ft S
ystem
s
31
Les produits de la branche apportent une forte valeur ajoutée.
Les sièges sont pour les compagnies aériennes un argument
majeur de leur stratégie marketing. Ils représentent 50 %
du coût d’un intérieur de cabine. Un siège de première classe
intègre près de 3 000 composants, faisant appel à des savoir-
faire dans le domaine du textile, du cuir, de l’aluminium,
de la tôlerie fine, des plastiques et de l’électronique
(motorisation, vidéo, télécommunication). Autant de
compétences maîtrisées par la branche qui en font sa force.
La branche possède également une compétence unique au
monde dans les systèmes de gestion de l’eau à bord des avions
ainsi que dans les systèmes de traitement des déchets.
La branche Airline Equipment est organisée en trois divisions :
• SIÈGES US
Implantée aux États-Unis, cette division conçoit et produit des
sièges passagers : première monte, remplacement, maintenance.
• SIÈGES EUROPE
Installée en Europe, cette division conçoit et produit des sièges
passagers, des sièges techniques pour l’équipage, des sièges pilotes
et des sièges d’hélicoptère : première monte, remplacement,
maintenance.
• SYSTÈMES CABINE ET ÉQUIPEMENTS
La division conçoit et fabrique des systèmes de gestion
de l’eau à bord des avions, des sanitaires embarqués,
des systèmes de traitement des déchets, des systèmes
réfrigérants et des éléments pour cuisines embarquées,
des escaliers intégrés.
La branche Airline Equipment conçoit et fabrique des sièges d’avions, des systèmes et équipements de cabine. Elle est le numéro un mondial
pour les sièges passagers, pour les systèmes embarqués de gestion de l’eau à bord des avions (eaux propres et eaux usées), les compacteurs
de déchets et numéro trois mondial pour les sièges pilote.
Airline Equipment
2001/2002 2002/2003
C.A. CONSOLIDÉ 375,6 M€ 327,7 M€
RÉSULTAT D’EXPLOITATION 44,9 M€ 50,5 M€
MARGE D’EXPLOITATION 11,9 % 15,4 %
PART DANS LE C.A. DU GROUPE 25 % 22 %
EFFECTIFS 2 263 2 150
13,7 %Asie
44,0 %Amérique
33,0 %Europe
Répartition du CA consolidé2002/2003
par zones géographiques
9,3 %Autres pays
31,2 %Sièges USA
42,0 %Sièges Europe
26,8 %Systèmes cabine
Répartition du CA consolidé 2002/2003 par activité
32
Pour l’exercice 2002/2003,
la branche Airline Equipment affiche
des résultats meilleurs que ceux budgétés.
Hors effet dollar, l’érosion du chiffre d’affaires
se limite à 3,3 %, en deçà des prévisions
faites en début d’exercice, et ce dans
un contexte où les marchés américain
et asiatique ont été déprimés sous l’effet
conjugué de l’après 11 septembre 2001,
de la guerre en Irak et de l’épidémie de SRAS
(syndrome respiratoire aigu sévère).
Les efforts de restructuration, démarrés sur l’exercice précédent,
portent totalement leurs fruits : en particulier, la baisse du point
mort sur la division Sièges US qui a permis un fort rebond
du résultat de cette activité en 2003. Le résultat d’ensemble
de la branche progresse de 12,5 %. De plus, la branche démarre
l’exercice 2003/2004 avec une division Systèmes cabine
et équipements là aussi restructurée au plan industriel :
les deux sites californiens ont été fusionnés en un seul, situé
à Carson ; certains métiers non essentiels ont été abandonnés
(galleys…) et l’outil industriel réduit, afin de concentrer la division
sur les activités de recherche/développement et d’assemblage.
ÉTATS-UNIS : DES “MAJORS” FRAGILISÉES
Le marché américain s’inscrit toujours dans le contexte du
11 septembre 2001, auquel s’est ajoutée la guerre en Irak. Pour la plupart
des analystes, il se situe aujourd’hui à son niveau minimum.
La faillite évitée par American Airlines apparaît comme une embellie
dans cet environnement très perturbé. Beaucoup de compagnies
nord américaines se redéploient aujourd’hui vers l’aviation régionale,
un marché sur lequel Zodiac est bien placé. La branche a ainsi pris
des commandes de sanitaires et de sièges pilote pour US Air.
LES LOW-COSTS DÉCOLLENT
L’envolée des compagnies low-costs se confirme. Ces compagnies
à bas prix ont aujourd’hui trouvé leur place aux côtés
des compagnies classiques. Elles achètent des équipements
standard et à bon marché, tout en réclamant des implantations
particulières et un design de bonne qualité.
La branche s’est bien positionnée sur ce marché. Elle a ainsi
été retenue entre autres par la compagnie irlandaise Ryanair
pour équiper sa flotte de Boeing 737-800.
Airline Equipment
33
LE HAUT DE GAMMESE PORTE BIEN
Certaines compagnies haut de gamme connaissent
un grand succès. Elles proposent essentiellement des vols
longs courriers.
La branche a enregistré une commande très importante
sur ce segment de marché auprès d’une compagnie
du Moyen-Orient. En raison du développement d’une gamme
de sièges à forte valeur ajoutée : “Serenity”, un siège de classe
Affaire modulaire, “Palace”, un siège de Première classe
qui peut se transformer en lit, tout comme le “Majesty”,
un autre siège prévu également pour la classe Affaire.
DE NOUVELLES IMPLANTATIONS
La branche est prête à profiter du rebond attendu en 2005,
grâce à des installations ultra-modernes.
Une nouvelle usine dédiée aux sièges a été inaugurée
aux États-Unis.
Un nouveau bâtiment abrite le Service Après Vente
de la division Sièges Europe depuis la fin de l’exercice 2003.
Une nouvelle usine pour la division Systèmes cabine
et équipements est opérationnelle depuis le début
de l’exercice 2003/2004.
PERSPECTIVES 2003/2004
Le trafic aérien se porte un peu mieux, tant en Asie
où il devrait fin 2003 être revenu au niveau de fin 2002
(l’effet “SRAS” aura alors été gommé), qu’aux États-Unis
(on voit par exemple que American Airlines recommence
à embaucher avec prudence).
Avec un carnet de commande convenable pour 2003/2004,
la branche table sur une stabilité du résultat lors du prochain
exercice, grâce aux efforts menés de restructuration sur
les divisions américaines, avec un volume d’activité
en léger tassement.
À plus long terme, les perspectives pour 2004/2005
semblent être bonnes.
Airlin
e E
quip
ment
35
La branche Technology s’organise autour de quatre divisions :
• “AIRBAG”
- Produits : sacs pour “Airbags” conducteur, passagers,
latéraux, genoux… pour l’automobile.
• TÉLÉTRANSMISSIONS
- Produits : systèmes de télétransmissions-télécommunications,
stations de télémesures, systèmes d’acquisition et de restitution
de télémesures embarquées, liaisons de données haut débit
pour applications spéciales, antennes de réception d’images et
de données haut débit, pour l’aéronautique et le spatial.
• TÉLÉPHONIE
- Produits : services de pré-paiement, portails vocaux,
centres d’appels à destination des opérateurs de réseaux fixes
ou mobiles ; services de messagerie vocale (réception de
messages, consultation de boîtes vocales) ou unifiée
permettant d’accéder à toutes sortes de messages (email, fax,
messages vocaux…) depuis n’importe quel terminal
(téléphone mobile, ordinateur…), de les gérer
et de les envoyer.
• DÉBITMÉTRIE
- Produits : mesure de débit de carburant dans l’aéronautique,
compteurs de haute précision pour la mesure de liquides
et de gaz dans la pétrochimie, l’industrie du gaz
et l’agroalimentaire.
La branche Technology regroupe l’ensemble des activités à fort contenu technologique,
dérivé des connaissances “high tech” utilisées dans les autres branches du Groupe.
Technology
2001/2002 2002/2003
C.A. CONSOLIDÉ 198,7 M€ 189,0 M€
RÉSULTAT D’EXPLOITATION 15,8 M€ 14,2 M€
MARGE D’EXPLOITATION 7,9 % 7,5 %
PART DANS LE C.A. DU GROUPE 13 % 13 %
EFFECTIFS 1 154 1 045
11,8 %Asie
7,1 %Amérique
70,6 %Europe
Répartition du CA consolidé2002/2003
par zones géographiques
10,5 %Autres pays
7 %Débitmétrie
36 %“Airbag”
20 %Téléphonie
37 %Télétransmission
Répartition du CA consolidé 2002/2003 par activité
36
Globalement, l’exercice de la branche s’est
révélé décevant avec une baisse du chiffre
d’affaires, de 11,8 % à périmètre et taux
constants, au delà de nos prévisions.
Pour l’essentiel, ces mauvais résultats sont
dus aux divisions “Airbag” et Téléphonie.
En revanche, la division Télétransmissions
(télémesures) a connu un bon niveau
d’activité. Quant à la division Débitmétrie,
elle a amélioré sa rentabilité, après plusieurs
années difficiles.
“AIRBAG” : UNE POLITIQUE VOLONTARISTE
La division enregistre un recul dû au tassement du marché
automobile, et par ailleurs, au fait que le principal client de
la division rééquilibre ses sources d’approvisionnement.
Pourtant, le Groupe reste confiant sur ce marché, qui devrait rester
porteur, avec notamment la montée en puissance des “Airbags”
latéraux et rideaux. C’est la raison pour laquelle Zodiac vient
d’investir dans une usine de fabrication de sacs pour “Airbags”
rideaux en Tunisie. Autre signe de cette politique volontariste :
le Groupe Zodiac a acquis la branche “Airbags” de la société
américaine Simula, fournisseur de solutions rideaux qui compte
BMW parmi ses clients.
TÉLÉPHONIE : VICTIME DU SRASL’activité téléphonie a connu une baisse de 24 %. À l’apathie
générale que connaît ce marché s’est ajouté un événement
imprévu : le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) dans
les pays asiatiques où la division compte de nombreux clients.
L’épidémie a eu ainsi pour effet de retarder certaines affaires.
MISSILES, A380 ET STATIONSCOMPENSENT LE RECUL DU SPATIAL
L’échec du vol 517 d’Ariane V dans sa version dix tonnes aura
au moins servi à prouver l’efficacité des systèmes livrés
à Arianespace par la division, à commencer par celui chargé
d’exécuter l’ordre de destruction de la fusée en vol. Par ailleurs,
les équipements de télémesure ont permis à Ariane, EADS, et
le CNES, de disposer immédiatement de tous les paramètres
du vol et de recadrer le programme quelques jours après
l’échec du lanceur en novembre 2002.
Technology
37
La baisse dans le domaine du spatial a été compensée par
une activité soutenue dans le secteur des missiles et par le
programme de télémesures en vol de l’A380 qui a démarré.
Les stations de communication haut débit se sont également
bien développées. Au cours de l’exercice, la branche a ainsi
livré le système de liaisons des données haut débit par satellite
pour le SIDM, Système Intermédiaire de Drone MALE
(Moyenne altitude et longue endurance de l’armée française).
Particularité de cette station équipée d’une antenne pointable :
sa très grande légèreté ne nuit pas aux performances du Drone.
HEIM : INTÉGRATION RÉUSSIE
Acquise en avril 2002, la société Heim, spécialisée
dans les enregistreurs de télémesures, s’est bien intégrée
à la division. Le Groupe Zodiac est ainsi devenu un acteur
significatif sur le marché des télétransmissions et des liaisons
haut débit.
PREMIERS PAS POUR LES ULTRASONS
La division Débitmétrie a enregistré son premier contrat
de débitmètres ultrasons, une nouvelle génération d’appareils
où capteurs et émetteurs se substituent à l’hélice
des équipements classiques. Il s’agit d’une commande
du Mexique pour un système de transport de pétrole brut.
L’investissement dans la recherche de nouveaux produits
et la concentration des activités sur le site de La Ferté Bernard
portent leurs fruits : après plusieurs années de pertes,
la division a connu un bel exercice financier.
PERSPECTIVES 2003/2004
Le marché des “Airbags” progresse toujours ;
la branche compte en profiter, notamment grâce à sa politique
de croissance externe.
Dans le domaine de la téléphonie, le marché devrait
se redresser, après plusieurs années noires.
Du côté des télétransmissions, la progression des stations
devrait compenser la chute du marché spatial.
Technolo
gy
La force de la branche Marine repose sur son expertise
technologique, notamment dans la conception et la mise
en œuvre des matériaux et des techniques. Autres atouts de
poids : l’image de la marque et sa présence internationale
permettant à l’ensemble des produits d’être commercialisés
dans le monde entier, tant dans l’univers des loisirs que dans
le domaine professionnel.
La branche Marine comprend trois divisions :
• MARINE
- Secteur Plaisance: bateaux de sport, annexes gonflables
ou semi-rigides.
- Secteur Militaire/Professionnel : bateaux d’assaut gonflable
et bateaux semi-rigides pour les forces armées, les gardes cotes
et l’industrie pétrolière.
- Secteur SOLAS : radeaux de sauvetage et ensembles com-
plets d’évacuation pour les navires de commerce, les bateaux
de croisière et les ferries.
• PISCINE
- Secteur Piscine : piscines hors-sol démontables et en kit,
souples et rigides.
- Secteur Pool Care/Qualité de l’eau : Robots nettoyeurs
électriques ou hydrauliques, équipements pour le traitement
de l’eau par électrolyse de sel et par utilisation de céramiques.
• LOISIRS
Produits : articles gonflables de sports et de jeux nautiques,
kayaks, articles de plage.
Cette division a été économiquement sortie du périmètre du
Groupe au 31 août 2003.
Présente sur les marchés grand public et professionnel, la branche Marine arrive en première position mondiale
pour les bateaux pneumatiques et semi-rigides, les radeaux de sauvetage plaisance et les robots nettoyeurs de piscine.
Marine
39
2001/2002 2002/2003
C.A. CONSOLIDÉ 310,2 M€ 313,7 M€
RÉSULTAT D’EXPLOITATION 29,6 M€ 34,7 M€
MARGE D’EXPLOITATION 9,5 % 11,0 %
PART DANS LE C.A. DU GROUPE 20 % 21 %
EFFECTIFS 1 762 1 847
21,1 %Piscine 9,4 %
Loisirs
24,0 %Pool Care
45,5 %Marine
0,9 %Asie
37,4 %Amérique
du nord
11,5 %Autres pays
50,2 %Europe
Répartition du CA consolidé2002/2003
par zones géographiques
Répartition du CA consolidé 2002/2003 par activité
40
Marine
Avec une croissance du chiffre d’affaires
à taux et périmètre constants de 7,7 %,
la branche Marine a connu un excellent
exercice : les résultats sont légèrement
supérieurs aux prévisions.
Ces résultats sont dus au bon comportement
d’ensemble des activités de la branche.
Avec notamment pour la division Marine
une bonne activité du secteur militaire ;
pour la division Piscine, le secteur Piscine
a bénéficié de la hausse des températures
estivales sur la zone européenne
et le secteur Pool Care a confirmé
son développement.
LE MILITAIRE CONFIRMESA PROGRESSION
Après un exercice 2001/2002 déjà satisfaisant, la division Marine
enregistre de nouvelles avancées dans le domaine militaire, aussi
bien pour les bateaux gonflables que pour les bateaux semi-rigides.
L’initiative “Homeland Security” du gouvernement des États-Unis
a généré des commandes de bateaux pour protéger les côtes
américaines.
Après l’attentat de Bali qui a touché ses ressortissants, et pour
freiner l’immigration clandestine, l’Australie s’est également dotée
de bateaux auprès de Zodiac pour équiper ses gardes côtes.
PLAISANCE : CAP SUR LE HAUT DE GAMME
Le secteur plaisance a connu, lors de cet exercice,
une croissance de 5 % avec une tendance confirmée :
le succès grandissant des bateaux semi-rigides dans la plaisance
comme dans le militaire. Zodiac a continué a élargir sa
gamme avec des modèles de plus en plus sophistiqués
et de plus en plus longs.
Zodiac a également poursuivi son développement sur le marché
des annexes haut de gamme destinées aux grands yachts.
PISCINE HORS-SOL : L’EMBELLIE
Le secteur Piscine a profité des conditions climatiques
de l’été 2003, ce qui a permis de déstocker dans les réseaux
de distribution.
Le secteur a également amélioré sa rentabilité, par une meilleure
gestion des stocks et une mise à disposition des produits aux
clients plus efficace.
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Marine
De plus la division a développé une nouvelle gamme
de produits en tissu qui a été particulièrement bien accueillie.
Par ailleurs, la marque Zodiac se décline progressivement sur
les diverses gammes de piscines de la division.
POOL CARESUR TOUTE LA PLANÈTE
Depuis le rachat de l’Australien Clearwater, Zodiac a renforcé
sa présence partout dans le monde sur le marché de l’entretien
des piscines ; cette activité a connu une croissance de 12 %
à taux constant.
Les deux gammes de produits de traitement de l’eau
(Clearwater et Nature 2) se révèlent tout à fait complémentaires.
Le secteur a par ailleurs lancé de nouveaux robots nettoyeurs
à moteur hydraulique et des robots électriques.
Le Groupe poursuit sa concentration sur des segments
de marché de hautes technologies, avec des équipements
permettant de rendre la piscine plus facile à entretenir
et à utiliser.
ZODIAC CÈDE SA DIVISION LOISIRS
Des produits intégrant peu de haute technologie,
une concurrence asiatique très forte et un fond de commerce
éparpillé : un ensemble d’éléments qui ont conduit le Groupe
à céder cette division.
PERSPECTIVES 2003/2004
Pour la division Marine, la croissance des activités militaires
et professionnelles devrait se poursuivre.
Côté plaisance, une moindre progression est attendue.
Le secteur Piscine profitera en Europe d’un niveau de stock
de piscines hors-sol historiquement bas.
Pour le secteur Pool Care, l’introduction de nouveaux produits
ainsi que le renforcement des équipes de vente et de services
devraient générer une bonne croissance.
Direction de la communication Groupe ZodiacConception et réalisation :
Imprimé en France
Photos : Photothèques du Groupe Zodiac - Aviacom - Olivier Le Guillou -
Association “Petits Princes” - Jack Burlot, Corporate Images - Patrice Latron - Eurocopter : Wolfgang Obrusnik, Gerome Deulin - NASA - Airbus, ©Airbus-Image Graphique i3M -
Dassault Aviation : Véronique Almansa - Dassault Falcon : Paul Bowen - Dassault Aviaplans, François Robineau - All Nippon Airways - Photolouis - Arianespace - ESA -
Gilles Martin Raget - Luigi Soldano - Corbis - Scorpius - PhotoDisc - X.
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