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  • R A P P O R T DE S T A G E

    e f fec tue au GEPAN du 01.05.81. au 26.06.81

  • S O M M A I R E

    Chapitre 1 : le CNES 1.1. Description 1.2. Rle 1.3. Objectifs 1.4. Les fnstal lations

    Chapitre 2 : le GEPAN 2.1. Pourquoi le GEPAN ? 7 2.2. Qu'est-ce que le GEPAN ? 7 2.3. Etudes des phnomnes arospatiaux non identifis 8

    Chapitre 3 : Etudes des cas d'observation avec intraction sur le sol 3.1. Procdure d'Alerte 16

    , 3.2. Conditions d'intervention 18 3.3. Mthodologie d'une enqute 18 3.4. Mcsures physiques et essais mcaniques des sols 2 4

    Chapitre 4 : 4.1. Etude mcanique des vgtaux

    Concl us ion

    Annexe : liste du matriel dans les valises d'intervention courbes

  • Je remercie tout l e personnel du GEPAN q u i m'a beaucoup aid effectuer ce stage instructif e t profi- table, tant sur l e plan des mthodes e t techniques, que sur l ' intgration une entreprise.

  • Cr par la loi du 19.12.61, le Centre National dlEtudes Spatiales a commenc officiellement fonctionner le ler mars 1962, avec pour mission d'orienter et de dvelopper des recherches ncessaires la mise en oeuvre des moyens spatiaux. Le CNES est un tablissement public, scientifique et technique caractre industriel et commercial, dont l'essentiel des ressour- ces est constitu par des subventions de 1'Etat. Ses effectifs s'elvent environ mille agents,essentiellernent des ingnieurs,des techniciens et des employs administratifs et un nombre peu prs identique de personnels appartenant des entreprises sous-trai tantes travai 11 ant dans les diffrents centres.

    182 8 RLE DU CNES

    Le CNES joue un rle important sur trois plans :

    e le plan national, e le plan europen, e le plan international.

  • 1.2.1. SUR LE PLAN NATIONAL

    Ds l'origine, le CNES a choisi de ne pas crer ses propres quipes scientifiques en recherche fondamentale et a dcid de s'appuyer sur les 1 aboratoires du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et des Uni versi ts, quitte renforcer 1 es moyens, notamment 1 es quipements ncessai res 1 a ral i sation des expriences spatial es embarques sur satel l i tes, sur le SPACELAB, sur les ballons , voire sur les fuses-sondes.

    Ces laboratoires ont en gnral le potentiel technique et humain ncessaire la ralisation des expriences qu'ils proposent. Cependant, le Centre Spatial de Toulouse (CST) intervient tous les niveaux de dveloppement r assistance la conception, coordination technique, as- sistance sur certains problmes technologiques particuliers comme le contrle thermique ou l'criture et l'exploitation des logiciels de d- p o u i l lement. Le CNES joue aussi un rle important dans la communaut scientifique particulirement dans les domaines de l'astronomie et de 1 a gophysique.

    Au point de vue industrie, les activits spatiales sont l'origine d 1 activits industriel les, dont 1 ' importance ira en croissant avec le

    dveloppement des applications . El les apparaissent comme un lment fon- damental de 1 'voi ution technico-conomique de la socit, comparable dans son importance potentiel le 1 ' apparition de 1 'nergie nuclaire, analo- gue dans ses consquences au bouleversement que les ordinateurs apportent dans le domaine du traitement de 1 'information.

    Actuel lement, le secteur franais emploie environ dix mil le person- nes, dont environ la moiti pour la seule industrie. Afin de mieux faire connatre leurs moyens et leurs produits, le CNES et les 41 socits ou organismes franais ayant des activits dans le secteur spatial, ont cr un groupement d' intrt conomique (G. 1. E. ) appel PROSPACE. Ce groupement a pour tche essentielle d'informer les professionnels de l'espace sur les produits spatiaux commercialiss par ses adhrants.

  • 1.2.2. SUR LE PLAN EUROPEEN

    Le CNES reprsente la France auprs de 1 'Agence Spatiale penne (A.S.E.) dont les d i x pays membres sont : l'Allemagne, 1 e Danemark, 1 ' Espagne, la France, 1 ' I t a l i e , les Pays-Bas, l e

    Euro- la Belgique, Royaume-

    Uni, l a Sude e t l a Suisse. Le budget de I i A . S . E . , en 1977, e s t de 2 600 mi 11 ions de francs. La France contri bue au budget gnral e t au programme scientifique en fonction de son P.N.B#, au programme ARIANE pour 64 %, aux autres programmes facul tat i fs selon des cls particulires. Au t o t a l , la participation franaise reprsente la plus grosse contribu- tion (34 %).

    1.2.3. SUR L E PLAN INTERNATIONAL

    Outre llA.S.E., l e CNES entretient des relations avec les organis- mes internationnaux suivants :

    - 1 ' O . N . U . , Organisation des Nations Unies, - ltU.I.T., Union Internationale des Tlcommunications, - llO.M.M., Organisati'on Mtorologique Mondiale,

    Ces relations ont pu t re pisodiques ou prendre un caractre plus permanent. Dans ce dernier cas, les liens juridiques, prenant l a forme d'une convention entre l e CNES e t l'organisme partenaire, ont t tabl is .

    e Dans l e domaine scientifique, de soutenir la franaise dont les recherches exigent la mise en oeuvre

    communaut scientifique des techniques spatia-

    les e t de mener une politique permettant cet te communaut de participer des programmes originaux de recherche fondamentale.

    -

    P . N . B . : Produ i t Nat ional Brut

  • Dans le domaine des applications, de prparer les administrations utiliser au mieux de leurs intrts et des intrts de l'industrie franai- se les moyens puissants que reprsentent les techniques spatiales, ceci dans les domaines des tlcommunications, de la diffusion, de la tlvision et de 1 a t1 phonie, des tlcommunications des services aronautiques et maritimes , et de la mtrologie.

    a De promouvoir l'utilisation et ventuellement organiser avec les utilisateurs potentiels, des domaines o les techniques spatiales conduisent des sol utions nouvel 1 es : localisation de stations terriennes, collecte des donnes de petites stations automatiques, t1 dtection des ressources terres- tres, recherche de nouvel 1 es sources d 'nergie, etc.. .

    a D'assurer le dveloppement et la mise au point de nouvelles techno- 1 ogies indispensables 1 a fai sabi 1 i t des grands projets spatiaux.

    1.4.1. SON SIEGE

    Implant Paris, il regroupe en plus de la Prsidence et de la Direction Gnrale, le Secrtariat Gnral et la Direction des Program- mes et de la Politique Industrielle. Le Secrtariat Gnral est charg essentiel lement de trois missions concernant les domaines suivants :

    . 1 'administration gnrale du CNES et la poli tique du personnel,

    . les affaires conomiques et financires,

    . les relations extrieures.

    La Direction des Programmes et de la Politique Industrielle est charge pour sa part :

    . d'laborer les orientations long et moyen terme des program- mes spatiaux franais,

  • . d'orienter les programmes de recherche fondamentale e t d ' intrt pub1 i c u t i l i san t les moyens spatiaux,

    . de dfinir les programmes franais vis--vis des organismes internationaux, en parti cul i e r en ce q u i concerne 1 ' A.S. E . ,

    . d'laborer la politique industrielle du CNES en liaison avec les autorits de tu te l le e t des grandes administrations.

    1.4.2. LE CENTRE SPATIAL DE TOULOUSE (CST)

    Le CST e s t l e plus important centre technique du CNES. Il regroupe tous les moyens en personnel e t en matriel ncessaires la ralisation d ' un programme spat ial , 1 'exception des act ivi ts relatives aux lanceurs qui sont localises Evry.

    Cependant, l e choix par l e gouvernement franais d'une politique spatiale europenne a ncessit de dfinir l e rle du CST sur deux plans :

    s!x,le,elan,naGoral l e CST apporte son soutien technique aux 1 aboratoi res scientifiques du CNRS e t de 1 'Universit engags dans la recherche spatiale fon- damentale. 11 f a i t dvelopper dans 1 ' industrie franaise les tech- nologies de pointes ncessaires la construction des vhicules spatiaux. Il ral i se les expriences spatiales fai tes en coopra- tion bilatrale avec les Etats-Unis e t 1 'U.R.S.S. ou d'autres pays e t en assure l e suivi e t 1 'exploitation aprs la mise en orbite ;

    . sur-le-elan-euroegen les importants moyens d'essais dont i l dispose permettent de tes- t e r les gros sa t e l l i t e s europens e t les futurs satel l i t e s lancs par ARIANE. Ainsi, les sa t e l l i t e s europens OTS 1 e t 2 , MAROTS, METEOSAT 1 e t 2 ont t dans l e grand simultateur d'ambiance spatia- l e du CST, l e plus grand d'Europe.

  • 1.4.3. LA DIRECTION DES LANCEURS (DLA)

    Installe dans la v i l le nouvelle dlEvry, e l l e a , aprs avoir assur la conception e t l e dveloppement du lanceur franais DIAMANT, la charge de conduire 1 ' important projet du dveloppement du 1 anceur ARIANE capable de porter des satel 1 i t es gostationnaires pesant 400 500 kg, des satel 1 i tes rgionaux europens de tlcornmuni cation ou de tlvision e t des satel 1 i tes europens intgrs des systmes mondi aux de mtorologies, de navigation arienne ou maritime, dont la matrise d'oeuvre a t confie au CNES par 1 'A.S.E. e t dont l e premier lancement a eu l ieu le ler juin 1979.

    1.4.4. LE CENTRE SPATIAL GUYANAIS (CSG)

    Construit en 1964, le CSG a t choisi spcialement par l e CNES parmi d'autres s i tes mondiaux comme centre de ses programmes de iance- ment cause de sa latitude gographique quasiment quatoriale permet- tant aux lanceurs de profiter pleinement de 1 ' e f fe t de fronde d la rotation terrestre pour les lancements plein Est. Le CSG e s t ins ta l l prs de Kourou, en Guyane franaise, sur la cte atlantique 65 km de Cayenne. C'est l a seule rgion du t e r r i to i r e relativement dgage de la fort . La zone de Kourou e s t un s i t e particulirement bien adapt aux activits spatiales. Elle permet des lancements en direction du Nord-Est, dans n'importe quel azimut entre -12" e t +95" par rapport au Nord.

    Cependant, l e CNES ne s 'attache pas seulement 1 'tude e t l a ralisation d'engins spatiaux. Il consacre aussi une grande partie de ses activits des tudes plus spcifiques de recherche. C'est ainsi qu ' i l a pris en charge l e Groupe d ' Etudes des Phnomnes Arospatiaux Non i denti i fi& ( G E P A N ) .

  • 11 semble que de t o u t temps des phnomnes i n s o l i t e s a i e n t t observs dans l e c i e l par des hommes. Mais, depuis l a seconde guerre mondiale, des rapports r e l a t i f s des ob je ts volants non i d e n t i f i s sont devenusde p lus en p l us nombreux. Pour cela, aux Etats-Unis, des recherches ont t f a i t e s par des Commissions t r a v a i l l a n t l a demande de 1 'U.S. A i r Force.

    Sans parveni r exp l iquer l a t o t a l i t des rapports en l e u r posses- sion, ces Commissions formulrent tou te fo i s des concl usions dfavorables des recherches u l t r i eu res sur l e phnomne O V N I . Mais l e s rapports d 'observat ion ne cessren,t pas cependant de s'accumuler. La persistance de ce phnomne con- d u i s i t l a c ra t ion du GEPAN qui a pour b u t de rsoudre ce problme.

    Le GEPAN a t cr l e l e r mai 1977 au se in du CNES, sur l e CST, l a s u i t e d'une demande formule par l e pub l i c e t par une p r i s e en compte de 1 'admin is t ra t ion du CNES. Actuellement, envi ron une d iza ine de personnes sont employes p l e i n temps au GEPAN e t une quarantaine de personnes dpen- dant de d ivers organismes du secteur pub l i c ou p r i v sont associes aux t r a - vaux du GEPAN.

  • Paralllement, un Conseil Scientifique a t nomm, compos de scientifiques de t rs haut niveau dont l e rle e s t de superviser e t de con- sei l l e r l e GEPAN dans ses act ivi ts e t ses orientations.

    En amont du GEPAN, un rle t rs important e s t jou par la Gendar- merie qui, en col 1 aboration avec l e GEPAN, tabl i t un procs-verbal pour cha- que observation qui leur e s t rapporte e t adresse une copie de celui-ci au GEPAN.

    2.3.1. COLLECTE D'INFORMATIONS

    La premire information du GEPAN provient des personnes qui rap- portent par tmoignage qu ' i l s ont observ un phnomne curieux dans l e ciel e t qu ' i l s n'ont pas russi l ' i den t i f i e r .

    En gnral, chaque observation e s t d'abord signale la Gendar- merie la plus proche du lieu d'observation qui, suivant 1 'importance des cas, prvient directement l e GEPAN ou t ab l i t un rapport dtai l l du tmoignage qu' elbtransmettra au GEPAN ultrieurement.

    2.3.2. PRINCIPE

    Le propos du scientifique (au GEPAN) e s t , t part i r du tmoignage, de dterminer s i u n stimulusx e s t l 'origine de l'observation rapporte

    x Stimulus : cause externe ou interne capable de provoquer la racti'on d' un organisme vivant (dfinition du Micro-Robert) ;

  • dans 1 e tmoignage. Si aucun stimulus n 'es t responsable, ce1 a peut-tre so i t une mauvaise interprtation, so i t une ha1 1 ucination, so i t un canu- lar . Si un stimulus e s t responsable, i l peut t re :

    . connu par l e tmoin, mais non ident i f i ,

    . inconnu par l e tmoin, donc non ident i f i , e t dans cette deuxime catgorie :

    - so i t faisant partie de l a connaissance scientifique, - so i t encore inconnu de la connaissance scientifique.

    Il faut donc essayer au maximum d ' ident i f ier l e stimulus comme faisant partie de ce qui e s t connu, mais aussi accepter l e cas contraire.

    2.3.3. METHODOLOGIE DE RECHERCHE '

    Rappelons d'abord que l e b u t de l a recherche e s t de dterminer la nature des stimulus par la methode scientifique. Pour cela, revenons l a source de la dmarche scientifique, en considrant les sciences du rel (physique, astronomie, sociologie, mdecine, e tc . . .) . On constate que toutes reposent sur des observations ou des expriences. C'est ce que 1 'on peut appeler 1 es "observables". Les expriences du physicien, les observations de l'astronome, les enqutes du sociologue portent sur des "observables" q u i leur permettent de fonder leurs thories e t auxquel les i 1 s doivent se soumettre. Ainsi, d ' une certaine manire, on pourrait dire q u ' u n domaine de recherche scientifique se dlimite par l e choix des observables.

    Pour 1 'tude des phnomnes arospatiaux non identifis, 1 es observables-les plus immdiats sont bien sr les tmoins e t leurs tmoi- gnages ; c ' e s t par eux que l e problme apparat e t se dveloppe. Cepen- dant, i l s ne constituent pas les seuls lments directement saisissables.

    K Les paragraphes 2 . 3 . 3 . e t 2.3.4. s ' inspirent d u chapitre 2 de la Rote Technique n03 du GEPAN ;

    .../...

  • En effet, les observations des tmoins se font en un lieu donn, dans des circonstances parti cul i res (topographique, gographique, mtoro- logique, etc.. . ) . C'est ce que nous appel lerons 1 'environnement physique, dont 1 'tude est indispensable pour chaque cas d'observation et pour toute recherche gnrale sur le problme.

    Mais, ces trois lments (tmoins, tmoignages et environnement physique) ne suffisent pas dlimiter le champ d'tude. Un quatrime lment reste dsigner : celui qui intervient dans le fait que le t- moignage circule et dans 1 a forme qu' il prend, dans le comportement du tmoin vis--vis du tmoignage et dans la manire dont celui-ci est reu. C'est 1 'ensemble social, culturel , idologique dans lequel le tmoignage vient s ' insrer. Nous 1 ' appel lerons 1 ' envi ronnement psychosocial (au sens le plus large).

    En dsignant ces quatre lments "observables" (tudiables) , nous constatons que :

    a ces "observables" forment un tout indissociable n chacun d'eux est en relation avec les trois autres. C'est un systme et le chercheur doit en tudier tous les ples ainsi que leurs inter- relations ;

    a la seule chose qui chappe l'observation directe, ce sont justement les stimulus dont il s'agit de dterminer la nature.

    2.3.4.SCHEMA DIRECTEUR

    11 s'agit d'laborer un schma de recherche qui rponde aux condi- tions que nous venons de discuter.

  • Intervention de quatre domaines d i tudes :

    . les tmoins,

    . les tmoignages,

    . les envi ronnements physiques,

    . les environnements psychosociol ogiques e t culturel S .

    Nous avons construit un schma de relations ttradriques. Les qua- t r e domaines observables se situant aux sommets du ttradre. Le non observable ( l e stimulus), se trouvant au centre, forme donc, avec les t r ip l e t s de sommets, un ensemble de quatre ttradres intrieurs celui des domaines observables.

  • 2.3.5. LES DIFFERENTS TYPES DE PHENOMENES

    x Phnomnes de type A : Ce sont les phnomnes compltement identifis ( t e l ballon du CNES, tel h1 icoptre de te l l e base, te l l e plante, la rentre de te l s a t e l l i t e , e tc . ) .

    x Phnomnes de type B : Ce sont l e s phnomnes qui ne peuvent t re identifis avec certitude mais dont les caractristiques, dcrites par l e s tmoins, permettent 1 ' assimi 1 a t i on a u n phnomne bien connu.

    K Phnomnes de type C : Ce sont les phnomnes q u i ne peuvent t re identifis mais dont les aspects imprcis ou insuffisamment renseigns rendent impossibles une exploitation ul trieure.

    x Phnomnes de type D : Ce sont les phnomnes que les experts ne peuvent ident i f ier malgr des rapports relativement prcis e t complets. Les tudes s t a t i s- tiques des cas d'observation rvlent que 20 % environ des cas sont de cet te classe D.

    Selon les caractristiques de 1 'observation des phnomnes de type D , on distingue six rubriques possiblesX .:

    a Observations relativement loignes - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - c - - - - - - - ----

    1. Lumi res nocturnes Cette catgorie regroupe toutes les observations de lumires nocturnes bien dfi nies dont 1 'apparence et/ou 1 es mouvements ne peuvent t re expliqus par les experts en termes de sources lumineuses connues. Ces 1 umires appa- raissent souvent colores.

    x Couramment dsignes comme tant la classification de Hyncck, d u nom d ' u n astrophysicien amricain qui 1 ' a propose ;

  • 2. Disques diurnes En fait, cette expression recouvre tous les objets clestes observs le jour &qui sont gnralement en forme d'oeuf ou de disque et prsentent souvent un clat mtallique. Ils peuvent apparatre haut dans le ciel ou trs prs du sol et sont sou- vent rapportes comme tant capables de stationner 1 onguement en vol comme un hlicoptre, mais sans rotor ni bruit. Ils semblent aussi pouvoir se dplacer une vitesse souvent qua- 1 ifie "d'extraordinaire".

    3. Observations instrumentales Il s'agit l des observations faites au moyen des diffrents instruments (radar, jumell es, 1 unette astronomique, apparri 1 photographique, etc.. .) qu'el les accompagnent ou non une crbsrr- vation visuelle. Toutefois, quand elles compltent une obser- vation oculaire faite simultanment, elles peuvent apporter une confirmation objective d'autant plus qu'elles donnent lieu des documents pouvant faire l'objet d'une analyse ultrieure (par exemple, dans le cas de 1 'obtention d'un cho radar non identifi).

    e Observations --------------- raperoches

    La 1 imite adopte pour distinguer les observations loignes des observations rapproches (moins de 200 m) correspond la valeur au-del de laquelle la vision binoculaire ne permet plus d'appr- cier correcte~ent les di stances.

    4. Observations rapproches de type 1 (O.R.1.) Il s'agit des observations faites moins de 200 m sans aucun effet physique sur le tmoin ou l'environnement.

    5. Observations rapproches de type 2 (O.R.2.) Cette catgorie concerne les rapports d'observation mention- nant les inter-actions entre 1 'OVNI et 1 'environnement : par

  • exemple, perturbations du systme d'clairage ou du fonction- nement du moteur ou du rcepteur radio des automobi les , traces ou brlures sur l e so l , effets physiques sur les plantes, les animaux, voire 1 es humains.

    6. Observations rapproches de type 3 (0.R.3.) Les rapports classs dans cette catgorie dcrivent l a prsen- ce d 'ent i ts q u i seraient des occupants de l'OVNI. Ils ne font cependant que t rs rarement t a t de contacts directs ou de com- munications avec le(1es) tmoin(s) , mais i 1 existe quelques rapports comportant des observations t r s courte distance o le(1es) tmoin(s) di t (d isent ) avoir t "retenu(s)" ou "para- l y s ( ~ ) " temporairement par les occupants.

    2.3.6. ORGANIGRAMME D ' INTERVENTION DU GEPAN - - - --

    Voir graphique page suivante.

  • [ Observation 1 I

    I 1 1

    t I . q f ~ l p h o n e Tlex Rapport de Rpondeur

    C 4 1 +

    I 1 1

    y-a-t-il A / des effets y non oui

    dplacement

    Protection du ste,intervent. classervent quipes traces' classique

    I 1

    1 collecte 1 des &onnes - 1 1

    Recherche rensei- nements complmen

    compte rendu analyse / et synthPre 1

  • Pour cette partie d'tude, on s ' intressera uniquement aux phnomnes de type D avec observation rapproche de type 2 ( O . R. 2 . ) , c'est--dire les cas o i l y a interaction entre l e phnomne OVNI e t 1 'environnement.

    C'est 1 'un des cas qui nous permet de fa i re des mesures caractre physique sur 1 'environnement perturb par la prsence du phnomne, donc de connatre son comportement, voire aussi d'aboutir une identification ventuel l e de celui-ci.

    (Voir organigramme concernant 1 a procdure d 'a ler te prsent page suivante) .

    C'est travers 1 'organigramme que 1 'on peut se fa i re une ide sur les dmarches suivre en cas d 'a ler te pour une observation men- tionnant une interaction.

  • L'examende cet organigramme nous f a i t remarquer trois choses :

    - 1 - 1 ' importance du rle de la Gendarmerie : sauvegarde de la zone d'observation jusqu' 1 'arrive de l'quipe du GEPAN ;

    - 2 - 1 a ncessit de dplacement de 1 'quipe du GEPAN pour une enqute sur le lieu d'observation ;

    - 3 - la ncessit de disponibilit de l'quipe du GEPAN tout moment pour une intervention.

    Pour qu'une enqute puisse se faire dans de bonnes conditions, i7 faut que :

    e 1 ' quipe du GEPAN soi t avertie dans un d1 ai 1 e pl us court possible aprs le moment d'observation,

    e les traces soient bien prserves pour viter les pitinements ou les dgradations que pourraient provoquer des curfeux.

    3.3.1. PRINCIPE

    Une enqute a pour but de recuei 11 i r le maximum de renseignements ncessaires l'tude des quatre lments "observables" afin d'aboutir une dtermination de la nature du stimulus.

  • 3 . 3 . 2 . EXAMEN INDIV IDUEL DES DISCOURS DES TEMOINS'

    Selon les mthodes d'tudes des tmoins mises en place actuel- lement au GEPAN, l'examen individuel des discours des tmoins doit prcder l'valuation de la probabilit que les lments subjectifs soient minimum (P.E.S.M.). Cet examen repose sur l'analyse de deux critres :

    . cohrence inter-tm~

    . niveau d'implication le tmoin et le tmo ses discours).

    i gnages ,

    (ce dernier analyse les rapports entre ignage, tel s qu' i 1 s apparaissent dans

    Le degr d'implication du tmoin dpend aussi de plusieurs facteurs :

    . les personnes environnant le tmoin et avec lesquelles il a pu discuter de son ohseryation,

    . la reprsentation intensive du phnomne OYN donne par les media (journaux, tlvision, radio, etc., .) , en parti-. culier dans la priode prcdant l'observation,

    . 1 'influence des groupements ufologiques dans l'environnement du tmoin.

    x Ces examens sont effectus par des psychologues. attachs au GEPAN.

  • 3 . 3 . 4 . LES TEMOIGNAGES

    En gnral, les rapports d'observation transmis par 1 a Gendarmerie donnent peu de renseignements sur les conditions d'observation, 1 'aspect e t le comportement du phnomne. 11 est donc ncessaire de questionner chaque tmoin afin de pouvoir reconstituer 1 'vnement avec plus de pr- ci sions e t enregistrer par cri t chaque tmoignage.

    3.3.5. EXAMEN DE L'ENVIRONNEMENT PHYSIQUE (ETUDE DE LA TRACE)

    3 . 3 . 5 . 1 . Description des lieux --------------- --------------

    . Situation gographique du 1 ieu d'observation

    . Date d ' atterrissage du phnomne

    . Conditions mto au moment de 1 'observation t o

    . Date d'intervention

    . Conditions mto au moment de l ' intervention tl

    . Description de l'environnement rgional e t immdiat du lieu (photo)

    . Aspect d u sol

    . Evolution des conditions mto d e to tl

    . Description de la vgtation ( p h o t o )

    3 . 3 . 5 . 2 . Localisation visuelle des traces -------------------------------*---------

    (Nombre - dimensions - formes - aspects - distance par rapport un repre fixe (Nord, par exemple)). La mesure de la distance, en gnral angulaire, par rapport un repre fixe se f a i t l 'aide d ' u n thodolite. Cet appareil permet de dterminer avec une grande prcision la position en azimut e t en s i t e de la trace par r a p p o r t au repre choisi. Exemple : voir figure no 1, page suivante.

  • FIGURE no 1

    xf thodolite

    (X, O , Y ) plan suppor horizontal ( X ' , 0 ' , Y ' ) plan dans lequel e s t l a t race (O1, 12) position en azimut /Nord (Q3) position en s i t e /par rapport 1 'horizon ( X I , X p ) dterminent l a position du thodolite par rapport des repres

    f i c t i f s (arhre, maison, . . .) . La mesure des distances XI e t X2 s e f a i t l ' a ide d ' u n tlmtre.

  • 3 . 3 . 5 . 3 . Quadrillage --------- --------

    En fonction de la localisation visuelle, on dfini t un quadril- 1 age appropri (orientation - distance maximum - nombre d' inter- val l e s ) . Le nombre d' intervalles devrait t r e 1 imit n = 10. Les axes OX e t OY doivent tre orthogonaux e t reprs par rap- port au Nord. La numrotation des cases sera toujours identifie e t conforme au modle reprsent l a figure n o 2 , ci-dessous.

    ( e , 81) : position de 1 'origine des axes par rapport au thodol i t e ;

    @ ; position des axes par rapport au nord.

    FIGURE no 2

  • 3.3.5.4. La eosition des traces ------------ ---------------c--

    Elles sont repres par rapport aux cases e t par rapport deux coordonnes. On notera la trace "K" dans l a case ( n ) dont les coordonnes sont Xk e t Yk (voir figure no 2, page prcdente).

    3.3.5.5. Formes e t dimensions

    Les formes seront dcrites e t les mesures donnes pour chaque trace. Pour cela, on s'aidera des dessins e t des photographies (aspects, couleurs, profondeur, etc.. .) .

    3.3.6. DIFFERENTS TYPES D ' INTERACTIONS

    3.3.6.1. Intraction mcanigue ...........................

    Une pression ou une action quelconque dforme l e sol : . so i t plastiquement (changement de forme, de volume, .. .)

    avec changement de structure, . so i t par emprunt (trou creus, ...).

    3,3,6,21-ln~?ractTon-thermi9~e I l y a chauffement du sol :

    . so i t par radiation (infrarouge, lectromagntique),

    . so i t par e f fe t joule]

    . so i t par conduction (par exemple, par un j e t de gaz chaud). Cet chauffement peut avoir des effets t rs varis suivant l e mode e t 1 ' intensi t des radiations. On peut imaginer d 'autres ty- pes d ' interactions :

    . magntique (variation du champ magntique 1 ocal provoqu . par 1 e phGno-e,

    , ionique, . chimique.

  • Nos mesures ont pour but de comparer les caractriciques du sol dans la zone perturbe celles du sol dans une zone non perturbe (sol tmoin).

    3.4.1. MESURES A CARACTERE PHYSIQUE

    Par suite d'une interaction entre le phnomsne O.V.N.I. et le sol, i l est toujours intressant de vrifier 1 'existance d'une radio-

    Iconque. Cette radio activi peut provenir : activit que

    1 ui -mme, . soit des particules radioactives mises par le phnomne

    . soit par un bombardement neutronique du sol par le phnomne provoquant la dsintgration des lments naturels.

    Les neutrons ne possdent pas de charge lectrique et, par sui te, pntrent trs faci lement 1 ' intrieur des noyaux chargs posi- ti vement o i ! s provoquent des transformations nuclaires . La pntration des neutrons 1 'intrieur des noyaux d'un lment donne naissance 3 d'autres lments appels isotopes qui ont le mme numro atomique que 1 'lment initial mais de masse atomique diffrente. Ces isotopes peu- vent tre stables ou instables. Dans ce dernier cas, ils se dsintgrent en mettant des particules alpha ( CY ) , bta ( f j ) ou des rayonnements gamma ( Y ) .

    8 les particules a : 4 Ce sont les particules d'hlium He

  • Processus de dsintgration a :

    El l e n' a 1 ieu que s i l e numro atomique du noyau e s t superieur au nombre "magique "82.

    Les particules B : 11 existe deux types de particules ( 0 ) :

    O . les particules ngatives ( 0') q u i sont des lectrons ( -1 e ) . les particules positives ( 0') q u i sont des positrons ( 0 )

    + 1 Processus de dsintgration p :

    L'mission des particules 8' e t pf es t fonction de Z e t N (voir figure ci-dessous) :

    noyau stab le

    Zone (1) : mission de @ - Zone ( I I ) : mission de p -!- X : isotope quel conque instable Z : numro atomique (nombre de protons) A : masse atomique (nombre de protons e t de neutrons) N : nombre de protons.

  • a Les rayons r : Ce sont les rayonnements lectromagntiques mis par les noyaux qui passent d'un tat excit un tat fondamental. L'mission d'une particule CY ou 0 peut laisser le noyau rsultant dans un tat excit ; les rayons Y sont alors mis lorsque le noyau rsultant passe par cet tat excit 1 'tat fondamental.

    ~ , ~ , ~ , ~ , - & g ~ ~ t i o ~ . ~ ~ ! ~ e - ~ ~ b ~ t , ~ ! c e - r a d i o r a ~ t i ~ ~ On considre qu 'une substance radioactive volue suivant une loi statistique telle que :

    N : nombre d'atomes restant No : nombre initial d'atomes X : constante de radioactivit du corps considr T : priode d'un corps radioactif (temps au bout duquel la moiti

    du nombre initial d'atomes du corps radioactif considr a disparu).

  • 3.4.1.4. Mesure de 1 a radio-activi t

    Dans le cadre de l'investigation des spectres lectromagntiques, le GEPAN s 'est quip d'un compteur IPAB 71 muni d'une sonde SCB 3 pour la mesure des radio-activits

    3.4.1.4.1. Descripti.on de la sonde SCB 3

    La sonde SCB 3 est constitue de trois compteurs Geiger monts en para1 1 l e.

    Le compteur connu sous le nom du Compteur Geiger est form essentiellement d'un cylindre C et d'un fil fin W mont parallelement 1 'axe du cylindre et isol de celui-ci comme le montre la figure fie 3. Le cylindre contient un gaz tel que l'air ou l'argon sous une pression d'environ 5 12 cm de mercure. Une diffrence de potentiel (THT) est maintenue entre le fil et la paroi du cylindre. Les particules peuvent pntrer 1 'intrieur du Compteur Geiger par 1 'ouverture A, qui est gnralerement recouverte d'une mince feui 1 le de mica, verre ou al uminium. Une particule ionise le gaz, le long de sa trajectoire ; les ions, sous l'action du champ lectrique, sont acclrs et, par suite de collision avec des molcules ou atomes neutres produisent d'autres ions, de tel le sorte que le courant d'ionisation s'amplifie rapidement. De cette faon, i 1 y a production d'un courant pendant trs peu de temps. Ce courant, trs bref, est ensuite amplifi de faon pouvoir faire fonctionner un haut-parleur et un compteur (voir schma synoptique du compteur IPAB 71).

    FIGURF 3 COMPTEUR GEIGR

  • L'tude que j 'ai faite sur cet apparei'l a permis l'qulpe (trace) du GEPAN de bien connatre le fonctionnement de l'apparei'l dont les caractristiques rpondent parfaitement aux conditions d'uti 1 i sati on exiges.

    L'talonnage du Compteur IPAB 71 n'a pas t effectu par manque de source talon mais le seuil de dtection minimum de l'appareil a t vrifi & 1 'aide d'un chantillon d'isotope XE-133 fourni par le CHR de Toulouse.

  • 3.4.1.5. ---- ----*Ci----t-. Le champ -- mgntique .*--* --.

    Dans le domaine d ' investigation des spectres l ectromagn- tiques, toute remanence magntque apporterait des informations consid- rables. Un tel phnomne peut tre d :

    . soit un champ extrieur,

    . soit des courants induits. Il peut tre dtect par un magn2tomtre moyennement

    sensible.

    3.4.1.5.1. Mesure de champ magntique l'aide d'une sonde 1.592 munie d'un magntos.cop 1.580

    DescriptTon de la sonde

    La sonde est constitue principalement d'une plaquette de semi-conducteur dont les faces (a) et (b) sont mtallises pour la rendre bien conductrice. La plaquette est insre dans un circuit lectrique (figure no 4). Un courant 1, de 1 'ordre de quelques dixiemes d'Ampre, la traverse de la face (a) la face (b). Nous supposons que ce courant est d au dplacement de charges positives +e. Ces charges se dplacent donc dans le sens du courant 1, la vitesse v, para1 l- lernent aux faces (c) et (d) de la plaquette.

    Le Rhostat Rh permet d'ajuster 1 la valeur convenable, contrl par un mi 1 1 i ampremtre (mA) .

    Figure no 4

  • Lorsqu'on introduit la plaquette dans un champ magntique, de sorte que l e vecteur induction (7) lui so i t perpendiculaire (figure 5 ) , chaque charge e s t alors soumise une force lectromagntique dont l e sens es t donn par la rgle des t ro i s doigts (voir figure n o 6 ) .

    Les trajectoires des charges sont dvies vers l e haut. 11 apparat un excs de charges positives sur la face (c) e t , par consquent, un excs de charges ngatives sur la face ( d ) ; i l y a donc, entre ces deux faces, cration d'une diffrence de potentiel, d i te tension de HALL ( U h ) . Ce phnomne e s t appel e f f e t HALL.

    La tension de HALL e s t proportionnelle au courant 1 e t 1 ' induction B. Nous pouvons cr ire :

    Uh = kIB k tant une constante q u i dpend de la plaquette.

    Si l e courant 1 es t constant, on a :

    Uh = K B = K . ~ . H ( P = constante magntique)

    La tension de HALL e s t alors proportionnelle au seul champ magnetique H e t l e magntoscop Y peut t re gradu directement en ampre par mtre ( A / m ) . L'ensemble du dispositif constitue une sonde de HALL.

    Figure n o 5 Figure no 6

  • 3.4.2. ESSATS MECANIQUES DES SOLS 3.4.2.1. Essais pntromtriques --------3------- ----------- ---

    Le penetromtre est un appareil trs simple destin mesurer rapidement la rsistance la compression du sol.

    A - Fonctionnement du pntromtre

    Porter l'anneau au point O de l'chelle Faire pntrer la pice 1 dans le sol (en exerant une pression constante) jusqu' la Lire la rsistance la compression sur l'chelle calibre

    marque

  • B - Applications

    Connaissant 1 a surface de contact ( s ) entre 1 'objet e t l e sol , i l su f f i t de mesurer la valeur de la rsistance la compression du sol dans la surface de contact (XI) e t cel le du sol tmoin (Xo) pour en dduire l e poids ( P ) de l 'ob je t d'aprs l a relation ci-dessous :

    %et Xj seront dduits en faisant 1 a moyenne des 4 ou 5 mesures dans chaque zone

    CXO %= ,,,

    La mesure au pntromtre permet aussi de savoir immdiatement s i l a zone perturbe a t creuse ou enfonce en force, la pression de perturbation dans l e premier cas tant beaucoup plus faible que dans l e second (comparaison de 1 a zone tmoin e t de 1 a zone influence). Les essais peuvent t re f a i t s des profondeurs croissantes par exemple en dgageant l e fond de 5cm en 5cm pour voir l e gradiant de rsistance sur 1 'empreinte.

    6 8 mesures 6 8 mesures \ ?

    I I /' Zone perturbe

    Zone tmoin creusee la pelle

  • Le scissomtre est un appareil conu pour mesurer directement la rsistance au cisaillement du sol. L'essai consiste enfoncer dans le sol une tige munie son extrmit de palettes verticales, puis de leur imprimer un mouvement de rotation vitesse angulaire constante, jusqu'ag cisaillement du sol. Le couple ncessaire ce cisaillement est mesur 1 'aide d'un ressort talonn, fix sur la tige de 1 ' apparei 1 .

    Description etcourbes d'talonnage de l'appareil

    CI-100 Mini-Scissorntre

  • 35.

    Scissorntre de poche Tableau des rsistances au cisaillement en kg cm* en fonction de l'adaptateur employ

    1 1 2 . 3 4 5 6 7 3 9 3 0

    Cadran

  • 3 . 4 . 2 . 3 . Emploi simul tan du scissomtre et du pntromtre

    Si l'on reporte les rsultats de ces deux essais sur un diagramme de Mohr, l'essai sur scPssomtre se reprsente par un cercle centr sur l 'origine et dont le rayon est gal la valeur mesure. Le cercle reprsentatif de 1 'essai au pntromtre de poche est un cercle passant par 1 'origine, dont le centre se trouve sur 1 'axe des contraintes normales et dont le diamtre est donn par la valeur mesure. La tangente commune ces deux cercles est la droite critique caractrise par les paramtres C (ordonne llorPgine) et 4 (angle avec 1 ' horizontale) .

    L ' uti 1 i sati on simultane du sci ssomtre et du pntromtre permet de juger en quelques minutes si un terrain est essentiellement cohsif ou s i le frottement interne joue un rle important dans sa rsistance au cisaillement.

    1 kg/cm2 (bar) C : cohsion 4 : l'angle de frottement du

    sol

    Diaaramme de Mohr

  • 3 . 4 . 3 . PRELEVEMENT D ' ECHANTILLONS

    A - Procdure de prlvement La procdure de prlvement est un ensemble d' instructions

    donn 1 'quipe "analyse des traces" pour prendre une certaine quantit d'chantil lons (remanis ou non remanis) d'un sol ou de toute autre matire succeptibl e de pouvoir fournir par analyse, 1 es rensei-. gnements concernant un ventuel atteri ssage.

    B - Prlvement remani Ce type de prlvement est utilis pour mesurer : . l a teneur en eau (50 100 g ncessaire), . le pourcentage de matire organique, . la texture granulomtrique, . les limites dlAtteberg (limite de liquidit, de plasticit, etc.),

    . la densit des grains.

    C - Prlvement non remani II s'agit de prlvement non remanie partir de

    carottages (technique de conservation d'un sol sans perturbation). Ce type de prelvement est utilis pour : . mesure de densit apparente du sol,

    .... -.&

  • 4 E T ~ E &CAN~&E DE^ VG~AUX Jusqu' prsent, les rares cas o l e GEPAN e s t intervenu

    ont parfois la iss apparatre des traces sur l a vgtation qui prenaient l 'aspect d'herbes couches. Or, aucune tude gnrale n 'a, semble-t-i 1, jamais t mene sur les ractions mcaniques d ' u n t issu herbeux soumis une pression donne. Le b u t de 1 'tude q u i va suivre e s t d'essayer de mettre en vidence certains des paramtres qui interviennent sur la mcanique de l 'herbe. O n peut constater dj, que 1 'action d'une pression quel conque dforme 1 'herbe. Cette dformati'on peut t re lastique ou permanente.

    4.1.1, MESURE DE LA HAUTEUR DE L 'HERBE EN FONCTION DE P, D, tr

    P 3 = pression kg/cm2 D = temps de pression t r = temps de remonte de l 'herbe h = hauteur de 1 'herbe h~ = hauteur in i t i a l e de 1 'herbe S = surface de contact ic i constante : 400 cm2

    Tableau des mesures

  • 2 / hl?. ehk 1 P. sag 3: Aob

    Ri, b - 1 , - -1 c . f + J I - I I - 0 % Sam S ? 4 d b b

    h c l 1- - cc. - 'L - 1 1- - I L -

    a:'LA, I S-L 4cn,

  • On constate que les courbes h = f(ln tr) sont peu prs des droites. On peut donc dire que ces courbes obissent approximativement une loi telle que fi = a In tr i ho.

    - a est la pente de chaque droite dpendant de P et D.

    - ho est 1 ' ordonne 1 ' origine de chaque droite dpendant de P et D.

    Etude de ho en fonction de P et D Tableau de mesures

    S i on ne travaille que sur les pressions P 1 5 k g , on peut dire que les courbes ho = f ( P ) obissent une loi telle que ho = a P + p . On constate que et p dpendent de D.

    Etude de a en fonction de D:

  • Tableau de mesures 8

    En ne t rava i l l an t que sur D 2 2mn, on peut assimiler l a courbe = g(D) une d ro i t e t e l l e que a = d l n D + \ k

    avec a = - 0,80 e t \k = -0,04 J( = g(2mn)

    Etude de (3 en fonction de D Tableau de mesures

    En assimilant l a courbe p = f(D) une d ro i t e , on peut 7 d i r e l a variation de p en fonction de D s u i t une lo i t e l l e que

    P = r l n D + 6 avec r = -0,2 e t 6 = 30

  • L'tude de a tant t rs d i f f i c i l e , on se reportera au tableau ci- dessous pour chaque mesure.

    A part i r de toutes ces tudes, on peut avoir une ide sur la loi laquelle obirait la variation de h en fonction de P , D e t t r . Cette loi pourrait t re t e l l e que h = a l n t r - (0,81n D + 0,04)P - 0,021nD + 30

    C'est une loi approximative qui ne peut s'appliquer que dans certains cas car t o u t au l o n g de cette tude, on a remarqu que la dformation de l 'herbe ne dpend pas seulement de P, D e t t r mais aussi de plusieurs facteurs c i ts ci-dessous :

    - la hauteur e t la qua1 i t de 1 'herbe - 1 a densi t de 1 ' herbe - la nature du sol - les conditions atmosphriques, e tc .

    Cependant, ce travail pourra, nous l'esprons, contribuer une approche pl us gnrale de ce problme dans 1 ' avenir.

  • C O N C L U S I O N - - - - - - - - - - - - - -

    Ce stage m'a permis de me familiariser sur toute la mthodologie d'une enqute employe par le GEPAN pour une intervention en cas d'observation mentionnant une intraction entre le phnomne signal et le sol.

    11 a t galement pour moi , 1 ' occasion de prendre connaissance d' un matriel nouveau (Compteur Geiger, magntomtre, etc.).

    L' imprcision et la subjectivit d'une ventuel le observation d'un phnomne accentuent la difficult du travail des chercheurs.

  • . . . . . . . . j . . . . i

  • i . : . . 1

  • LISTE DU W ~ R I E L DANS LA VALISE "INTRVENTION RAPIDE" SANS TR4CE

    - 1 tlmtre (Racing 1200) avec un tlescope 6 x 18 - 1 chronomtre (Kriter) - 1 dcamtre (Stanley) - 1 OPTI-METER - 1 boussole de prcision - 1 magntophone pour enregistrement (Sony TC D5M) - 1 micro ECM 500 - 1 mu1 t i s e t 500 - 1 boussole simple - 1 compas ESSEL - 1 bote de 1 2 crayons de couleur - 1 blanchette avec 2 pinces papier - 1 fiche de renseignements concernant l e tmoin - 1 rouleau de Scotch - 1 bloc de papier - 1 trousse contenant :

    . gomme

    . Feutre

    . col l e Scotch

    . crayon papier

    . t a i l l e crayon - 1 trousse contenant :

    . une paire de ciseau

    . une agrapheuse

    . une bote d'agraphes

    . un couteau - 1 lampe de poche - 1 pochette d'tiquettes - 2 cassettes - 1 mtre - 1. bote de feutres mu1 ti col ores

  • - 1 pntromtre - 1 scissomtre - 3 ailettes de mesure de couple (taille 1, 2, 3) - 1 paire de rgles en acier INOX

    , - 1 paire de ciseaux - 1 loupe (Lurnagny) - 7 carottes avec accessoires - 1 rouleau de ficelle - 1 marteau - 1 cl de 8 - 1 rouleau de fil de nylon - 1 lot de 20 piquets - 1 rouleau de ruban orange de signalisation - 1 ciseau - 1 sachet contenant :

    . 1 scissomtre

    . 3 ailettes de taille 1, 2, 3

    . 2 cls 6 pans de 2mm - sachets en plastique de diffrente taille - 1 sachet contenant :

    . 1 truelle

    . 1 pelle - 2 rallonges scissorntre - 1 lot de piquets cylindriques - 1 pochette d'tiquettes - 1 dcamtre (Stanley)