Sommeil, somnolence et comportement des travailleurs de la Marine

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O8ommeil, somnolence et comportement desravailleurs de la Marine. Rabat a,∗, G. Chaumet b, B. Schmid a, O. Coste b,.-F. Matéo-Champion a

Brétigny sur Orge, FranceToulon, FranceAuteur correspondant.

dresse e-mail : rabat.arnaud@gmail.com (A. Rabat)

ontexte et objectifs.— Des enquêtes et des expérimentations deerrain ont montré que pour la force d’action navale, la fatigue eta somnolence sont 2 plaintes majeures qui recouvrent des situa-ions opérationnelles distinctes. Pour certains marins, leur fatigueerait étroitement liée à leur état de somnolence en rapport aveces conditions de travail posté alors que pour d’autres la fatigueerait issue des conditions de travail (contexte militaire en mis-ion). Toutefois, de telles études ne permettent ni de déterminer lesonséquences physiologiques pour l’individu ni d’isoler les facteursesponsables. L’objectif de cette étude a donc été, en situationontrôlée (laboratoire du sommeil), de formaliser ces connaissan-es.atériel et méthode.— Le sommeil (polysomnographie de nuit) et la

omnolence objective (TILE) d’une cinquantaine de jeunes marinsolontaires de « quart » ou « HQ » ont été évalués à l’hôpital avantP1) et au retour d’une mission en mer (P2). Parallèlement, des testst questionnaires informatisés nous ont permis d’évaluer durant cespériodes le chronotype, la somnolence et la fatigue subjective, laerception du sommeil (Horne-Ötsberg, Epworth, Piper, PSQI, etc.)insi que la performance de ces marins (PVT, Go-nogo, IGT, etc.).ésultats.— Malgré une polysomnographie normale au retour de merP1 = 538, P2 = 530 min, p > 0,80), les marins de « quart » ont unelainte de somnolence et de fatigue accrue (Epworth : 14 contre,5, Pichot : 15 contre 9,5, p < 0,01) comparativement aux marinsHQ ». Ils ne présentent pas tous une dégradation cognitive (PVT,o-nogo, IGT, etc.). Seuls ceux dont les performances attention-elles et mnésiques chutent, présentent une somnolence objectiveMLST, P1 = 12,5 min ; P2 = 9,2 min, p < 0,01). De plus, les marins quint des comportements à risque sont aussi en situation de somno-ence chronique.onclusion.— Ces résultats sont en accord avec les hypothèses sug-érant une altération des capacités cognitives et le développement’un comportement à risque (effet à retardement) pour des marinse « quart » soumis à une situation de restriction chronique de som-eil de plusieurs mois.

oi:10.1016/j.msom.2012.04.041

O9ffets d’une injection de corticolibérine (CRH) sura structure du sommeil en conditions basales etprès restriction de sommeil. Guyon a, M. Balbo b, L. Morselli c, E. Tasali c, R. Leproult d,. Van Cauter c, K. Spiegel a,∗Lyon, FranceAllessandria, ItalieChicago, États-UnisBruxelles, BelgiqueAuteur correspondant.

dresse e-mail : karine.spiegel@univ-lyon1.fr (K. Spiegel)

bjectif.— La corticolibérine (CRH) est une neurohormone impli-

uée dans les réponses comportementales, métaboliques eteuro-endocriniennes au stress. Notre étude visait à détermineres effets d’une injection de CRH sur la structure du sommeil, enonditions basales et après restriction de sommeil.

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RÉSUMÉS/ABSTRACTS

éthode.— Treize jeunes hommes de poids normal (22 ± 2 ans ; IMC3 ± 3 kg/m2) ont participé à 4 sessions expérimentales randomi-ées ; 2 impliquant 2 nuits de 10 h au lit (22 h 00—8 h 00 : condition0 h) et 2 impliquant 2 nuits de 4 h au lit (1 h 00—5 h 00 : conditionh). Au lendemain de la 2e nuit, une injection de CRH (1 �g/kg) oue liquide physiologique a été réalisée à 18 h 00 dans chaque condi-ion et des prélèvements sanguins ont été réalisés. La nuit suivanteété enregistrée par polygraphie ; sa durée était de 8 h.ésultats.— La réponse de l’ACTH et du cortisol à l’injection de CRHtait similaire dans les 2 conditions. Le temps total de sommeil, lesurées de stade 2, de sommeil lent profond (SLP), ou d’éveils intra-uits, les latences d’endormissement ou d’apparition du sommeilaradoxal (SP) et du SLP n’ont pas été affectées par l’injection deRH dans les 2 conditions expérimentales. En revanche, l’injectione CRH a entraîné une diminution de 20 ± 7 % du SP dans la condi-ion 10 h (p < 0,05). Cette diminution était essentiellement présenten première partie de nuit (−33 ± 13 % ; p < 0,05), période durantaquelle le SP a été remplacé par du sommeil lent léger (SLL)+17 ± 9 % ; p < 0,06). Dans la condition 4 h, l’injection de CRH antraîné une diminution de SP sur la deuxième partie de nuit−14 ± 5 % ; p < 0,06) au profit du SLL (+12 ± 5 % ; p < 0,03). L’analyseuantitative des tracés EEG est en cours.onclusion.— Ces résultats indiquent qu’une injection de CRH,ntraînant une élévation de cortisol semblable à celle observée lors’un stress aigu, inhibe le SP au profit du SLL, et que cet effet estarticulièrement important en première partie de nuit en condi-ions basales et en deuxième partie de nuit après restriction deommeil.

oi:10.1016/j.msom.2012.04.042

O10ffets d’un déficit de sommeil sur le systèmeerveux autonome et l’axeypothalamo-hypophyso-surrénalien. Guyon a, M. Balbo b, L. Morselli c, E. Tasali c, R. Leproult d,. Van Cauter c, K. Spiegel a,∗Lyon, FranceAllessandria, ItalieChicago, États-UnisBruxelles, BelgiqueAuteur correspondant.

dresse e-mail : karine.spiegel@univ-lyon1.fr (K. Spiegel)

bjectif.— Notre étude visait à déterminer l’impact d’un déficit deommeil sur 2 systèmes impliqués dans les réponses au stress ; leystème nerveux autonome (SNA) et l’axe hypothalamo-hypophyso-urrénalien (HHS).éthode.— Treize hommes (22 ± 2 ans) ont participé à 2 conditionsxpérimentales randomisées ; 1 impliquant 2 nuits de 10 h auit (22 h 00—8 h 00) et l’autre impliquant 2 nuits de 4 h au lit1 h 00—5 h 00). Pour chacune de ces 2 conditions, les sujets pas-aient une 3e nuit d’une durée de 8 h (0 h 00—8 h 00) au laboratoire.es intervalles cardiaques interbattements ont été enregistrés duébut de la 2e nuit (22 h 00) à la fin de la 3e nuit (8 h 00) pour’évaluation de la balance sympathovagale cardiaque. Au lendemaine la 2e nuit, alors que l’apport calorique consistait en une perfu-ion de glucose, des prélèvements sanguins ont été réalisés touteses 20 min de 9 h 00 à 8 h 00 le lendemain afin d’établir les profils deortisol total et de corticotrophine (ACTH), et des prélèvementsalivaires ont été réalisés toutes les 20 min de 14 h 00 au coucherour déterminer les taux de cortisol libre.ésultats.— Après 2 nuits de 4 h, les aires sous la courbe des concen-

rations de cortisol total et libre étaient augmentées en fin deournée (20 h 00—24 h 00) par rapport à la condition de 10 h (res-ectivement +41 ± 16 % et +75 ± 34 % ; p < 0,05). Nous n’avons pasbservé de différence pour l’ACTH, probablement car la majorité

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