Tabagisme chez le personnel de santé à l’hôpital MY Youssef

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106 16e Congrès de pneumologie de la

ustification.— L’initiation tabagique débute essentiellement dans’adolescence ; les enseignants du secondaire jouent un rôle impor-ant dans l’éducation de ces adolescents, d’où l’intérêt d’unevaluation sur l’attitude et la connaissance des enseignants sur leabac et ses méfaits sur la santé.éthodologie.— Il s’agissait d’une étude transversale, descriptiveui s’est déroulée sur une période de 3 mois allant du 06 janvieru 02 avril 2010, incluant les enseignants du secondaire exercantégulièrement dans la ville d’Abidjan.ésultats.— Durant cette période, nous avons interrogé01 enseignants. La moyenne d’âge était de 39 ans. La préva-ence du tabagisme était de 10,4 % avec une consommationoyenne de 10 cigarettes par jour. L’âge moyen de l’initiation

abagique était de 19 ans avec des extrêmes de 16 et 35 ans.es enseignants du privé (62 %) fument plus que les enseignantsu public. La curiosité et le mimétisme étaient les principalesotivations de l’initiation tabagique (71,4 %). S’agissant des

onnaissances, le cancer broncho-pulmonaire était le plus connu73,3 %) et la nicotine était la substance la plus citée (93 %). Onote des taux élevés de fausses réponses.onclusion.— La prévalence du tabagisme des enseignants est faiblear rapport au tabagisme des élèves à Abidjan.

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85abagisme chez le personnel de santé à l’hôpitalY Youssef

. Id Ahmed , H. Moubachir , I. Nayme , K. Marc , M. Soualhi ,. Zahraoui , J.E. Bourkadi , J. Benamor , G. Iraqui

Service de pneumo-phtisiologie, hôpital MY Youssef, Rabat,aroc

e lieu de travail est une source importante d’exposition environ-ementale à la fumée de tabac d’où l’adoption de lois interdisante tabagisme dans les lieux publics, notamment les hôpitaux. Nousvons effectué une étude à l’hôpital Moulay Youssef de Rabatfin de déterminer la prévalence du tabagisme chez le person-el, les habitudes tabagiques des sujets fumeurs, l’attitude duersonnel face aux problèmes liés au tabagisme et la concep-ion de son rôle d’éducateur face à des fumeurs. Il s’agit d’unetude prospective menée du mois de mars au mois de juin 2010,u sein du centre hospitalier universitaire de l’hôpital Moulayoussef de Rabat. Le nombre de personnel recensé à l’hôpitaloulay Youssef (CHU) est 193. Le taux de participation était de7 %, avec une nette prédominance masculine. Nous avons retrouvé3,69 % de fumeurs, 7,14 % d’ex-fumeurs et 79,17 % de non-fumeurs.hez les fumeurs, la tranche d’âge la plus touchée était situéentre 40 et 49 ans, l’âge de début du tabagisme était de 17 ans,vec des extrêmes d’âge variant entre 12 et 30 ans. Le nombreoyen de cigarettes consommées par jour était de 11 cigarettesar jour. Parmi ces fumeurs, 78 % avaient tenté d’arrêter deumer et l’arrêt volontaire sans aide médicale était la méthodea plus utilisée. Parmi le personnel étudié, 69 % connaissaient laoi anti tabac, 77 % d’entre eux abordaient les problèmes liés auabagisme avec les malades et enfin 82 % du personnel étaientartisans d’un hôpital sans tabac. En conclusion, le personneloignant marocain doit prendre conscience de son rôle crucial’éducateur et de son devoir d’implication dans la lutte contre leabagisme.

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86abagisme féminin à propos de 122 cas. Ouattara a, D.N. Soumare a, A.N. Gbetnkom a, B.F. Sissoko a,. Toloba a, O. Mbaye a, S. Diallo a, S. Doumbia b

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francaise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012

Service de pneumologie, CHU du Point G, Bamako, MaliDépartement de santé publique, FMPOS, Bamako, Mali

e tabagisme est l’une des principales causes de mortalité évitable,l est source de diverses morbidités. Le tabagisme féminin est delus en plus d’actualité.ut.— Déterminer les caractéristiques du tabagisme fémininans les boîtes de nuit, bars dancing et restaurants deamako.éthodologie.— Il s’agit d’une étude transversale descriptive sur le

abagisme, réalisée du 1er décembre 2010 au 31 mars 2011 sur desujets féminins résidant dans le district de Bamako et fréquentantes lieux de distractions nocturnes.ésultats.— Le tabagisme était retrouvé dans 23,3 % avec un âgeoyen d’initiation de 20,9 ans motivé par le mimétisme dans 33,6 %,

e stress et choc émotionnel dans 32,8 % des cas. La cigarette étaite mode d’intoxication le plus retrouvé avec 97,5 % et une consom-ation quotidienne de 5 à 10 cigarettes dans 34,4 %. Le tabagisme

tait retrouvé chez les amis des fumeuses dans 78,4 %. Le sevragevait échoué dans 59 % des cas et était motivé dans 58,3 % par uneaison de santé dont la grossesse. Les professions les plus touchéesar le tabagisme étaient les professionnelles du sexe dans 20,7 %,es serveuses et les étudiantes avec 17,1 % chacun. La consomma-ion d’alcool occasionnelle ou régulière était associée au tabagismeans 81 % des cas.onclusion.— La lutte contre le tabagisme féminin doit être syn-hrone à la lutte contre l’alcoolisme tout en ciblant les professionsxposées.

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87abagisme chez l’étudiante à la faculté d’Oran :nquête.M. Lekehal , B. Ziane , Y. Berrabah

Service pneumologie « B », CHU d’Oran, Oran, Algérie

bjectif de l’étude.— Le but de notre enquête est de confirmer quea catégorie sociale la plus touchée par le tabagisme féminin enlgérie est la plus instruite et de mettre l’accent sur les principalesaractéristiques de ce dernier.éthode.— Étude épidémiologique transversale à recueil longitudi-ale basée sur un questionnaire anonyme (15 questions) auto-établiestiné aux étudiantes (18 à 25 ans) de différentes filières. Leecueil s’est fait après 5 jours avec un taux de participation de8,2 %. La population consernée a compris 63 % d’internes ; 37 %’étudiantes résident à Oran.ésultats.— La prévalence du tabagisme chez la population concer-ée : 20,3 %. La durée moyenne du tabagisme de nos étudiantes este 3,44 année. 44,44 % consomment d’autre substances en plus duabac (hachich, alcool, tranquilisant). 33,3 % n’ont jamais essaye’arrêter de fumer.iscussion.— On confirme par notre enquête que la prévalence aug-ente avec le niveau d’instruction de la femme.

’éloignement familial, et la liberté individuelle sembletre également à l’origine de cette prévalence pluslevée.n déduit que malgré les compagnes anti tabac ; l’industrie via lesessages publicitaire a su garder à la cigarette un goût de plaisir

t rébellion contre les mœurs.onclusion.— Devant un tabagisme féminin croissant en raison dees spécificités ; Il est malheureux de constater que la prévalenceu tabac chez la femme algérienne est plus importante chez uneatégorie sociale plus instruite tout le contraire chez l’homme à

otre époque.

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