Toxicomanie en Algérie: état actuel et perspectives M. S. LAIDLI - Algérie

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Toxicomanie en Algérie: état actuel et

perspectivesM. S. LAIDLI- Algérie

Introduction

L’histoire de l’irruption, la propagation et du développement de ce phénomène en Algérie :

Avant 1992 Après 1992

Toxicomanie en milieu de jeunes.

La production et le trafic.

Les données Algériennes.

Toxicomanie et politique de santé :

◦ En 1992 commission de lutte contre la drogue et la toxicomanie a été créée.

◦ En 1996 naissance du premier centre de soins et de prévention aux toxicomanes à Blida (CHU Franz Fanon).

◦ En 1998 un comité national de lutte contre la toxicomanie a été crée au ministère de la santé et de la réforme hospitalière.

◦ Le 02 octobre 2002 installation officielle de l’office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie sous la tutelle du ministre de la justice.

Quelques résultats des études épidémiologiques réalisées en Algérie depuis 1990 :

1990: première enquête sur les entrants en prison. 1992: deux enquêtes à Alger en milieu de jeunes par

l’INSP 1995: deuxième enquête sur les entrants en prison. 1999: bilan non chiffré après 3 années de

fonctionnement du centre de cure de Blida. 2000: enquête épidémiologique sur 994 patients

hospitalisés de janvier 1997 au janvier 2000. En 2009/2010: Enquête épidémiologique du CENEAP

(Centre National d’Etude et Analyse pour la Population et le Développement)

2011: enquête épidémiologique CIST de BEO sur 240 consultants.

En 1990:Enquête épidémiologique sur les entrants en prisons :

◦ ¼ était toxicomanes.◦ Prévalence du cannabis ◦ Très peu d’opiacés, il s’agit d’émigrés rapatriés.

En 1992  Deux enquêtes réalisées à Alger en milieu de jeune par

INSP donnent les résultats suivant :◦ Age moyen de la 1ère consommation : ◦ 17 ans pour les usagers réguliers. ◦ 18 ans pour les occasionnels.◦ Les situations de la 1ère rencontre avec les

psychotropes sont la prescription médicale et l’effet de groupe.

◦ 2/3 des consommateurs s’approvisionnent sans prescription médicale.

◦ Il existe un marché d’opiacés en Algérie.

En1995:

Une 2ème enquête sur les entrants en prison montre :◦ 1/3 était usagers de drogues.◦La polytoxicomanie était prévalente.◦Il existait des facteurs de risques : ◦séparation des parents ou décès de l’un

des parents.◦ antécédents de maladies mentales.◦ tentative de suicide.◦Antécédents de pathologie cancéreuse.

En 1999:Après 03 années de fonctionnement du centre

de cure il n’y avait pas assez de recul pour faire une étude épidémiologique mais un premier bilan a été mis sur pied avec les éléments suivants :◦ Le circuit d’opiacés est à l’état embryonnaire◦ Population en majorité polytoxicomane : 2/3

(alcool+ benzo+ cannabis)◦ 1/3 opiacés et solvants.◦ Plus de 60% âgés de 20 à 30ans représentant la

population active de notre pays.◦ La plupart des usagers de solvants sont des

adolescents.◦ Beaucoup d’usagers ont des troubles de la

personnalité.◦ Proportion non négligeable de malades mentaux.

En 2000:Enquête sur 994 patients de

janvier 1997 à janvier 2000 :◦Augmentation d’année en année.◦Adulte jeune : ◦60% moins de 30ans, ◦69.4%de célibataire, ◦49.1% inséré professionnellement, ◦27% antécédents judicaires, ◦55.4%poly toxicomanes.

En 2009/2010: Enquête épidémiologique du CENEAP

(Centre National d’Etude et Analyse pour la Population et le

Développement) réalisée sur 9240 ménages répartis sur plusieurs régions :◦En Algérie la consommation des drogues est

inferieure à tous les pays arabes.◦Sur un total de 302 900 consultants :

59.6% sont âgés entre 20 et 30 ans. 31.06% sont âgés de plus 40 ans. 8.25% sont âgés entre 16 et 19 ans. 1.05% sont âgés entre 12 et 15 ans. 2.15% ont expérimenté une ou plusieurs

substances psycho-actives. 15.4% ont connu la drogue dans la rue. 2.4% ont connu la drogue les milieux

universitaires.

En 2011:Enquête au niveau du CIST du CHU

BEO Alger : sur 240 consultants◦61% moins de 30 ans.◦68.4% célibataires.◦52% sans profession.◦26% antécédents judiciaires.◦53% poly toxicomanes.

Tableau récapitulatif des activités du 1er centre de cure de Blida :

Année: Consultants:

Hospitalisations:

2001 3035 7672002 3291 7542003 3680 7802004 3721 9932005 3755 12302006 3835 12782007 3942 12872008 4968 9452009 5922 8432010 6537 8932011 6695 1033

Aspects particuliers.

◦Psychotropes et usages en Algérie.

◦L’auto-substitution (auto-prescription).

◦Toxicomanie et criminalité.

Perspectives d’action:

◦Les structures de soins et de prévention.

◦L’injonction thérapeutique.

◦Le traitement de substitution.

Sur le plan législatif:◦ L’application de la loi sur l’injonction

thérapeutique (2004)◦ Le contrôle de l’application stricte de la

réglementation concernant la commercialisation des médicaments surtout des psychotropes.

Sur le plan de la formation :◦ Recyclage du personnel en place◦ Recrutement et formation du personnel soignant

Sur le plan de l’enseignement:◦ Intégration de la pharmaco-dépendance dans les

programmes d’enseignement.Sur le plan de la recherche:

◦ Laboratoire de recherche sur la toxicomanie.◦ Projets de recherche.

Sur le plan épidémiologique:◦ Enquête épidémiologique nationale en milieu de

jeunes.

L’objectif principal à atteindre.

Conclusion.

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