UD Moselle 5 décembre 2011. La crise nest pas finie

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UD Moselle5 décembre 2011

La crise n’est pas finie

 Emploi salarié (en milliers) 2008 2009 2010

Industrie 3514 3346 3300

Tertiaire marchand 11191 11070 11173

Emplois

Emploi salarié dans l'industrie

3100

3200

3300

3400

3500

3600

3700

2007

T1

2007

T2

2007

T3

2007

T4

2008

T1

2008

T2

2008

T3

2008

T4

2009

T1

2009

T2

2009

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2009

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2010

T1

2010

T2

2010

T3

2010

T4

2011

T1

2011

T2

2011

T3

chômage

0,0

1 000,0

2 000,0

3 000,0

4 000,0

5 000,0

6 000,0

janv

-07

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mai-

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7

sept

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8

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9

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-11

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11

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1

sept

-11

en

mil

lie

rs

catégorie A A,B,C,D,E

Première partie : origines de la crise

une crise systémiqueéconomique et financièresocialeécologiqueglobaleidéologique

baisse de la part des salaires dans la valeur ajoutéeproblème de rentabilité du capital

financiarisationexigence de rentabilitéentreprise comme marchandise

croissance financière et spéculationexigence de rentabilité et l’incapacité des entreprises

pour y répondre sur le long termeendettement privécrise des subprimes

Un partage primaire de la valeur ajoutée au détriment des travailleurs

Part de la masse salariale dans la Valeur ajoutée

58,0

60,0

62,0

64,0

66,0

68,0

70,0

72,0

74,0

76,0

1949

1951

1953

1955

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1959

1961

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1969

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1991

1993

1995

1997

1999

2001

2003

2005

2007

2009

En

%

Emploi dans l'industrie et les services

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

en m

illie

rs

Industrie Tertiaire marchand

4,5 millions

8 millions 11 millions

3,3 millions

En douze ans:1,2 million emplois de moins dans l'industrie3 millions emplois de plus dans les services (hors secteur public)

Evolution du salaire moyen et des dividendes

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

indi

ce d

e 10

0 en

198

4

Dividendes Salaire moyen

193

1318

100

Revenus de propriété perçus/EBE (en %)

0

10

20

30

40

50

60

Prevenus de propriété versés/VA (en %)

0

5

10

15

20

25

30

Coût du capital comparé au salaire brut

0

10

20

30

40

50

60

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80

en %

du

sala

ire b

rut

dividendes en % du salaire brut intérêts en % du salaire brut dividendes et intérêts en % du salaire brut

Les dividendes versés, c’est autant d’argent qui ne va pas à l’investissement productif

94

113

125

145

164

188

207

222 223

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144 140 140148

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190

201

176182

0

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150

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2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

En

mill

iard

s d

'eu

ros

Dividendes versés Investissement

La masse salariale et l’investissement productif sont devenus facteurs d’ajustement

2007 2008 2009 2010Valeur ajoutée 966 995 953 973Masse salariale 613 635 626 638Excédent brut d'exploitation 307 313 279 294Prélèvements financiers 342 365 340 318dont : Dividendes versés 207 223 223 210Investissement 191 201 176 182

Un système financier qui ne favorise ni l’emploi ni l’investissement

Sur la base de 100 en 2000, on a pour 2010Crédits bancaires = 180Emploi = 105Investissement = 141

Conclusion: une partie des crédits bancaires va vers les opérations purement financières, voire spéculatives

La crise de 2008 et la crise des solutions capitalistes pour sortir de la crisesauvetage des banquesdégradation des comptes publics

1/3 du solde budgétaire lié à la conjoncture

2/3 problèmes du passéhausse des bénéfices des banques et des grandes entreprises

dégradation de la situation économique et sociale

La dette : parlons-enDette publique et dette privée

Le « pacte de stabilité et de croissance » ne s’intéresse qu’à la dette publique

quid de la dette privée?

Déficit budgétaire (2010) 130 mds €, 7,5% PIB

Facteurs de ce déficit:Effet conjoncture (récession) 1,5 point

« Plan de relance » 1 point

Effet structure 5 points

Dette publique: 1800 mds € en 2013, multipliée par 2 en dix ans

Les charges d’intérêt de cette dette représentent plus de 10% des dépenses publiques

Les « Niches fiscales et sociales » dont bénéficient les entreprises Coût total : 172 milliards d’euros, soit 5 fois plus que l’impôt sur

les sociétés (Chiffre 2010, Conseil des prélèvements obligatoires,

Entreprises et « niches » fiscales et sociales, octobre 2010.

Niches fiscales : 35 Md€ : dépenses fiscales (293 mesures), soit 14 % de

recettes fiscales nettes de l’État 71 Md€ : mesures dérogatoires déclassées

Niches sociales (91 dispositifs) : 66 Md€, soit 15 % des recettes de la Sécurité sociale, dont 31,5 Md€ sous la forme d’allègements généraux et d’exonérations ciblées.

Question: Quelle place pour les salariés pour utiliser efficacement ces

fonds? Définition des objectifs Contrôle de l’usage

Quelle réforme fiscale? Une véritable révision des politiques publiques au service desz

citoyens et non pour réduire les moyens des services publics

Déficit budgétaire

0

20

40

60

80

100

120

140

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

en m

illia

rds

d'eu

ros

Déficit budgétaire, em milliards d'euros

4149

68

121112

0

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60

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100

120

140

2006 2007 2008 2009 2010

Déficit, em milliards d'euros 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Administrations centrales -37 -56 -61 -46 -48 -41 -49 -68 -121 -112

dont : Etat -36 -57 -61 -52 -51 -48 -40 -63 -117 -121

Organismes divers d'administration centrale -1 1 -1 6 3 7 -9 -5 -5 9

Administrations locales 1 2 1 -3 -3 -4 -8 -9 -6 -2

Administrations de sécurité sociale 11 4 -4 -11 1 3 5 14 -15 -23

Total administrations publiques -25 -50 -65 -59 -50 -42 -52 -64 -143 -137

                   

En % du produit intérieur brut                    

Administrations centrales -2 -4 -4 -3 -3 -2 -3 -4 -6 -6

dont : Etat -2 -4 -4 -3 -3 -3 -2 -3 -6 -6

Organismes divers d'administration centrale 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Administrations locales 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Administrations de sécurité sociale 1 0 0 -1 0 0 0 1 -1 -1

Total administrations publiques -2 -3 -4 -4 -3 -2 -3 -3 -8 -7

Dette de l'Etat, en mds€

896 9331 041

1 1681 245

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

2006 2007 2008 2009 2010

Dette publique, en mds€ 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Etat 658 686 746 810 851 899 896 933 1 041 1 168 1 245

Organismes divers d'administration centrale 19 18 15 24 22 21 15 23 12 19 15

Administrations locales 105 105 104 108 112 118 126 136 146 155 161

Administrations de sécurité sociale 45 45 47 63 95 110 115 120 120 151 171

Total administrations publiques 827 853 912 1 005 1 080 1 148 1 152 1 212 1 319 1 493 1 591

                     

En % du produit intérieur brut                      

Etat 46 46 48 51 51 52 50 49 54 62 64

Organismes divers d'administration centrale 1 1 1 2 1 1 1 1 1 1 1

Administrations locales 7 7 7 7 7 7 7 7 8 8 8

Administrations de sécurité sociale 3 3 3 4 6 6 6 6 6 8 9

Total administrations publiques 58 57 59 63 65 67 64 64 68 79 82

la dette publique et le tempshorizon infiniexternalités positivessolidarité intergénérationnelle (impôts en contrepartie de l’emprunt)

 

légitimité de la dette publiquechoix de sociétéchoix discutables de nos gouvernementsobaisse des impôtsohausse des dépenses inutilesol’Etat réduit l’impôt sur les riches et leur emprunte ensuite ; de plus, il leur paie un intérêt

oet au nom du déficit, il réduit les moyens publics (dépenses publiques et sociales)

relativiser la dette

 

en mds€ 2000 2010ACTIFS NON FINANCIERS 784 1 654ACTIFS FINANCIERS 528 888TOTAL DES ACTIFS 1 312 2 542

PASSIFS FINANCIERS 1 067 2 025Numéraire et dépôts 69 90Titres hors actions 700 1 472Crédits 164 243Autres comptes à payer 135 221VALEUR NETTE 245 517

 2007 2010

Allemagne 40 44France 52 67Japon 164 184 (2009)US 36 61RU 43 85

règle d’or ou chape de plomb ?fait impasse sur les débats de fond

s’oppose à la solidarité intergénérationnelle

effets pervers des programmes d’austérité

Deuxième partie : philosophie des propositions Cgt

3 problèmes à résoudreQuantité insuffisante des richesses

Conditions de création des richessestravailenvironnement

partage des richesses

un nouveau mode de développement pour un DHDstratégie d’entrepriseschoix politiques

droits et démocratieSolidaritésPaix et désarmement

articuler propositions immédiates et de long terme

ce qu’il faut faire (cf. dix axes de propositions Cgt)en France :

augmenter les salaires, les pensions, les minima sociaux ;

au-delà :ocréer des emploisoétablir une sécurité sociale professionnelle

mettre fin à l’austérité

créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits

développer des services publics de qualité

développer une politique industrielle

Salaire moyen dans différents secteurs

100

82 8679

0

20

40

60

80

100

120

industrie Construction Commerce Services auxparticuliers

Exemples des mesures à prendreoétablir un salaire minimum dans les

pays européens ;oharmoniser la fiscalité du capital et

notamment la base (assiette) de l’impôt sur les sociétés ;

créer une agence publique d’information sur les entreprises pour mettre fin aux pratiques scandaleuses des agences privées de notation.

mettre en place une politique industrielle pour éviter une division inadmissible du travail en Europe, certains (comme l’Allemagne) restant industriels, d’autres devenant des économies de service et de tourisme

Enjeu de syndicalisation pour créer des rapports de force et peser sur les choixde politique économiquede gestion des entreprises

Rôle de la formation syndicale

Bénéfices des entreprises : comment changer la donne?CAC 40: 82 mds € de bénéfices en 2010En pleine crise, les dividendes

distribués au titre de 2008, 2009, 2010 sont plus généreux que ceux versés au titre de 2007 Taux de distribution des bénéfices:

2007: 37% 2008: 44% 2009: 62% 2010: 48%

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