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VACCINATIONS VACCINATIONS QUOI DE NEUF EN QUOI DE NEUF EN 20082008
ADSL 23Septembre 2008ADSL 23Septembre 2008
Philippe REINERTPhilippe REINERT
ENCORE DES PROGRES A ENCORE DES PROGRES A FAIRE!!!FAIRE!!!
ROUGEOLE:ROUGEOLE: 1500 cas en Suisse en 2006-20071500 cas en Suisse en 2006-2007 France:épidémies : mars 2008:140 cas France:épidémies : mars 2008:140 cas
Recommandations : 2 doses++ et Recommandations : 2 doses++ et rattrapage des adultes:< 28 ans:un MMR rattrapage des adultes:< 28 ans:un MMR
>28 ans un MMR si pas >28 ans un MMR si pas d’antécédent de rougeole et sérologie d’antécédent de rougeole et sérologie négative :profession de santénégative :profession de santé
COQUELUCHECOQUELUCHE
Le vaccin ne protège que 10 ans,la maladie Le vaccin ne protège que 10 ans,la maladie guère plusguère plus
Vaccination par un vaccin dTCoq Polio à Vaccination par un vaccin dTCoq Polio à l’occasion d’un rappel décennal DtPolio de tout l’occasion d’un rappel décennal DtPolio de tout le personnel médical et paramédical des le personnel médical et paramédical des maternités et prenant en charge les moins de 6 maternités et prenant en charge les moins de 6 moismois
Délai: entre le dernier dTPolio: 2 ans et non 10. Délai: entre le dernier dTPolio: 2 ans et non 10. Un mois si épidémieUn mois si épidémie
Et de s futurs parents+++ COCOONINGEt de s futurs parents+++ COCOONING
CoquelucheCoqueluche
11èmeème cause de décès d’origine cause de décès d’origine infectieuse avant 6 moisinfectieuse avant 6 mois
(Service de Réanimation pédiatriques français 2000)(Service de Réanimation pédiatriques français 2000)
COQUELUCHE CHEZ COQUELUCHE CHEZ L’ADULTEL’ADULTE
Etude MG Ile de France 1999 Etude MG Ile de France 1999 Toux + de 8 jours,moins de 31 joursToux + de 8 jours,moins de 31 jours Diagnostic:PCR,sérologieDiagnostic:PCR,sérologie Résultats: 32% de coqueluchesRésultats: 32% de coqueluches
OMS résurgence périodique depuis les OMS résurgence périodique depuis les années 1980années 1980
Coqueluche - VaccinCoqueluche - Vaccin Rappel Rappel
- 18 mois- 18 mois- 11 - 13 ans + + + ( 1990) - 11 - 13 ans + + + ( 1990)
TETRAVAC°INFANRIXTETRAVAC°INFANRIX
: rappel adulte ( dTCoq ac Polio) 2004: rappel adulte ( dTCoq ac Polio) 2004(durée de l’immunité = 10 ans) REPEVAX (durée de l’immunité = 10 ans) REPEVAX BOOSTRIXBOOSTRIXUne solution le Cocooning !Une solution le Cocooning !
RENACOQ:COQUELUCHES RENACOQ:COQUELUCHES HOSPITALISEES EN 2004HOSPITALISEES EN 2004
Recrudescence:269 cas Recrudescence:269 cas Moins de 6 mois:60%Moins de 6 mois:60% Moins de 3 mois:138 cas:réa++Moins de 3 mois:138 cas:réa++ Statut vaccinal:aucun 3 dosesStatut vaccinal:aucun 3 doses Cas groupés:64%Cas groupés:64% Parents contaminateurs( moins de 6 Parents contaminateurs( moins de 6
mois)42%!!! BEH 25 avril 2006mois)42%!!! BEH 25 avril 2006
COCOONINGCOCOONING
Vacciner le futur père dés le début de la Vacciner le futur père dés le début de la grossesse par Boostrix ou Repevaxgrossesse par Boostrix ou Repevax
Vacciner la mère après l’accouchementVacciner la mère après l’accouchement Vérifier que la fratrie est bien vaccinéeVérifier que la fratrie est bien vaccinée
VACCIN VACCIN PNEUMOCOCCIQUEPNEUMOCOCCIQUE
Avant 2006,seule la France ne Avant 2006,seule la France ne recommandait pas la vaccination recommandait pas la vaccination systématique de tous les enfants de systématique de tous les enfants de moins de 2 ansmoins de 2 ans
Résultats:jusqu’en 2006,malgré une Résultats:jusqu’en 2006,malgré une couverture vaccinale de 50%,le nombre couverture vaccinale de 50%,le nombre de cas de méningites ne diminuait pas!de cas de méningites ne diminuait pas!
Aucun échec vaccinal (4 doses)Aucun échec vaccinal (4 doses)
Evolution of the incidence Evolution of the incidence (/100 000) of pneumococcal (/100 000) of pneumococcal meningitis in French children meningitis in French children < 2 years old (EPIBAC)< 2 years old (EPIBAC)
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
1998-2002 2004 2005
meningitis incidence
38.6% decrease*
*P<0.001
Reseau Epibac (surveillance des infections invasives à Haemophilus influenzae,…); Données épidémiologiques 2005.(25 octobre 2006). http://www.invs.sante.fr/actualite/
MODIFICATIONS DES MODIFICATIONS DES RECOMMANDATIONS EN RECOMMANDATIONS EN JUIN 2006:ENFIN!!!JUIN 2006:ENFIN!!!
Indications; tous les enfants de moins de Indications; tous les enfants de moins de 2 ans2 ans
Couverture vaccinale en 2007: 70%Couverture vaccinale en 2007: 70% Diminution des méningites: 38%Diminution des méningites: 38% Diminution des infections invasives:29%Diminution des infections invasives:29%
13
souches de toutes origines, tous âgessouches de toutes origines, tous âges% de sensibilité réduite à la pénicilline% de sensibilité réduite à la pénicilline
Résistance aux antibiotiques du pneumocoque
Plan antibiotiques Prevenar
Effet direct : Nb d’IIP SV évitées en 2003 = (Nb moyen IIP SV 1998- 1999 chez les <5 ans)X couverture PCV7 en 2003 avec 3 doses (68,1%) X efficacité de Prevenar pour IIP SV (93,9%)
Effet indirect : Nb d’IIP SV évitées en 2003 = (Nb moyen IIP SV 1998 – 1999 tous âges confondus – Nb moyen IIP SV 2003 tous âges confondus) – nb de cas IIP SV évités en 2003 par effet direct
Le calcul des cas indirects prévenus ne tient pas compte du remplacementCalendrier vaccinal 2006. Avis du conseil supérieur d’hygiène publique de France, 19 mai 2006. Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire n°29-30/2006, 18 juillet 2006 : 211-226. http://www.invs.sante.fr/beh/CDC. Direct and indirect effects of routine vaccination of children with 7-valent pneumococcal conjugate vaccine on incidence of invasive pneumococcal diseases. United states, 1998-2003. Morbidity and Mortality Weekly Report, CDC, 2005, vol.54 No. 36
Nombre de cas estimés Nombre de cas estimés d’infections invasives à d’infections invasives à pneumocoques à pneumocoques à sérotypes vaccinauxsérotypes vaccinaux prévenues prévenues
aux USAaux USA
CDC,USA, année 2003 par rapport à 1998-1999CDC,USA, année 2003 par rapport à 1998-1999
0
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7
July 1999-June2000
July 2000-June2001
July 2001-June2002
July 2002-June2003
July 2003-June2004
Time
Ra
te (
case
s p
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n)
<5 >=5 Total
<5 years
5+ years
All ages
Rates of serotype 19A IPD Rates of serotype 19A IPD ABCs July 1999-June 2004ABCs July 1999-June 2004 (Pai R et al, JID 2005)(Pai R et al, JID 2005)
Pai R et al. J Infect Dis 2005 in press
Les limites de PrevenarLes limites de Prevenar En France, En France, il couvrait environ deux tiers des sérotypes des il couvrait environ deux tiers des sérotypes des
Infections invasives à pneumocoque Infections invasives à pneumocoque (et plus pour les (et plus pour les sérotypes résistants aux AB) ……. mais pas 100% !sérotypes résistants aux AB) ……. mais pas 100% !
Couverture limitéeCouverture limitée (environ 30%) des Pleuro- (environ 30%) des Pleuro-
pneumopathiespneumopathies
Ne contenait pas le 19A (récidives et échecs d’OMA ++)Ne contenait pas le 19A (récidives et échecs d’OMA ++)
Augmentation de la proportion des infections Augmentation de la proportion des infections pneumococciques pneumococciques sérotypes non vaccinauxsérotypes non vaccinaux
AVENIR DE LA VACCINATION AVENIR DE LA VACCINATION PNEUMOCOCCIQUEPNEUMOCOCCIQUE Dans quelques semaines: nouveau Dans quelques semaines: nouveau
schéma vaccinalschéma vaccinal: 2 doses + un rappel au : 2 doses + un rappel au lieu de 3 doses+ un rappel= économies!!lieu de 3 doses+ un rappel= économies!!
Protection identiqueProtection identique
Dans 2 ans: nouveaux vaccins à 10 et Dans 2 ans: nouveaux vaccins à 10 et 13 valences13 valences( au lieu de 7) contenant les ( au lieu de 7) contenant les sérotypes émergents sérotypes émergents
HEPATITE BHEPATITE B
Enfin Enfin le vaccin Hexavalent INFANRIX HEXA le vaccin Hexavalent INFANRIX HEXA est rembourséest remboursé: Schéma vaccinal: 2,4 mois et : Schéma vaccinal: 2,4 mois et 33èmeème dose au moins 5 mois plus tard dose au moins 5 mois plus tard
Risque de sclérose en plaques: étude Risque de sclérose en plaques: étude pédiatriquepédiatrique française: 500 enfants et française: 500 enfants et adolescents atteints de SEP:aucune corrélation adolescents atteints de SEP:aucune corrélation avec la vaccination;la vaccination ne modifie avec la vaccination;la vaccination ne modifie pas le cours de la maladie(Tardieu)Facteurs de pas le cours de la maladie(Tardieu)Facteurs de risque: mononucléose et tabagismerisque: mononucléose et tabagisme
APPROCHES VACCINALESAPPROCHES VACCINALES
Immunité anti-rotavirus mal connue: Immunité anti-rotavirus mal connue: muqueuse,IgAs:peu de corrélation muqueuse,IgAs:peu de corrélation sérologie/protectionsérologie/protection
Vaccins sous unitaires ou inactivés: Vaccins sous unitaires ou inactivés: irréalisablesirréalisables
Vaccins vivants Vaccins vivants atténués:Rotaschield,Rotarix,Rotateqatténués:Rotaschield,Rotarix,Rotateq
VACCINS: APPROCHE VACCINS: APPROCHE JENNERIENNEJENNERIENNE
HYPOTHESESHYPOTHESES -les souches humaines de Rotavirus ne -les souches humaines de Rotavirus ne
sont pas responsables d’IIAsont pas responsables d’IIA Le sérotype/génotypeP1A est le plus répandu Le sérotype/génotypeP1A est le plus répandu
parmi les sérotypes G1,G3G4G9 et conférerait parmi les sérotypes G1,G3G4G9 et conférerait une immunité croisée..une immunité croisée..
Ne concerne pas G2Ne concerne pas G2 Choix de ROTARIX monovalentChoix de ROTARIX monovalent
CHOIX DU ROTATEQCHOIX DU ROTATEQ
Vaccin pentavalent:souche bovineP7(5) G6 Vaccin pentavalent:souche bovineP7(5) G6 ayant incorporé les gènes humainsVP7 codant ayant incorporé les gènes humainsVP7 codant les proteines sérotypiquesG1G2G3G4 et le les proteines sérotypiquesG1G2G3G4 et le gène VP4 codant P1Agène VP4 codant P1A
- le risque d’IIA est lié à la souche simienne- le risque d’IIA est lié à la souche simienne -les 5 sérotypes couvrent les plus fréquents -les 5 sérotypes couvrent les plus fréquents
aux USA et en Europe!aux USA et en Europe!
ETUDES CLINIQUES: ETUDES CLINIQUES: EUROPEEUROPE
Rotateq:Rotateq:
GE sévères 100%GE sévères 100%
GE simples 70%GE simples 70% Rotarix:Rotarix:
GE sévères 90%GE sévères 90%
GE simples 73%GE simples 73%
Vesikari PIDJ Jan 2006Vesikari PIDJ Jan 2006
QUESTIONSQUESTIONS
Priorité aux PEVD…mais le PRIXPriorité aux PEVD…mais le PRIX Les études ont porté surtout sur la Les études ont porté surtout sur la
tolérancetolérance Acceptation par le public? Problématique Acceptation par le public? Problématique
proche du vaccin antigrippalproche du vaccin antigrippal Seules 25% des GE Graves ont reçu Seules 25% des GE Graves ont reçu
des SRO(Martinotdes SRO(Martinot))
Les infections à Les infections à papillomavirus sont très papillomavirus sont très fréquentesfréquentes
Hautement contagieuxHautement contagieux Environ Environ 70 % des femmes70 % des femmes sexuellement actives sexuellement actives
seront infectées par le papillomavirus au cours de seront infectées par le papillomavirus au cours de leur vieleur vie 1, 21, 2
Transmission par contact génitalTransmission par contact génital
1. Koutsky,L. "Epidemiology of genital human papillomavirus infection." Am J Med 102, no. 5A (1997): 3-8
2. Bosch,F.X. and de Sanjose,S. "Chapter 1: Human papillomavirus and cervical cancer - Burden and assessment of causality." Journal of the National Cancer Institute.Monographs 31 (2003): 3-13.
Le Papillomavirus Le Papillomavirus humain (HPV) et humain (HPV) et cancer du colcancer du col
99,7% des cancers du col de l’utérus99,7% des cancers du col de l’utéruscontiennent de l’ADN de Papillomavirus humaincontiennent de l’ADN de Papillomavirus humain11
Dans plus de 70% des cancers invasifs, Dans plus de 70% des cancers invasifs, il s’agit de HPV 16 ou 18il s’agit de HPV 16 ou 1822
1. Walboomers J et al., J.Pathol 1999; 189:12-8. 2. Clifford GM, Smith JS, Plummer M, et al. British J.Cancer 2003 ; 88:63-73.
06 H
PV
006
02/
06
Morbi-MortalitéMorbi-Mortalité
1-Exbrayat C. InVS 2003 ; 107. 2.Bergeron C, et al. BEH 2005; 2:5-6. 3. ANAES, Évaluation de l’intérêt de la recherche des papillomavirus humains (HPV). 2004 :18.
Décès en 20001
Nouveaux cancers du col de l’utérus en 200013 387
1.32% ~79 800ASCUS
6 000 000
1 004
0.29% ~17 400 HSIL-CIN2/3
Malgré le dépistage, une problématique fréquente Une priorité de santé publique2
HSIL–CIN2/3 : Lésions de haut grade LSIL–CIN1 : Lésions de bas gradeASC-US : cellules atypiques de signification indéterminée (Atypical Squamous Cells of Undetermined Signifiance)
1.12% ~67 200LSIL-CIN1
Nombre de cas estimés en 20022,3% d’anomalies sur une analyse de 247 000 frottis2
Frottis cervicaux en 20023
06 H
PV
006
02/
06
HPV: REPONSE IMMUNEHPV: REPONSE IMMUNE
Après primo-infection: les Après primo-infection: les anticorps anti anticorps anti capsidecapside L ( IgG1) apparaissent18 mois plus L ( IgG1) apparaissent18 mois plus tard dans 60% des castard dans 60% des cas
Ces anticorps disparaissent ou persistent 10à Ces anticorps disparaissent ou persistent 10à 20 ans20 ans
Anticorps neutralisants, protègent contre une Anticorps neutralisants, protègent contre une nouvelle infectionnouvelle infection
Immunité cellulaireImmunité cellulaire dirigée contre les dirigée contre les proteines précoces E:les CD 8+sont seuls proteines précoces E:les CD 8+sont seuls capablesd’éliminer les virus intacellulaires,et capablesd’éliminer les virus intacellulaires,et font régresser les dysplasiesfont régresser les dysplasies
CONSEQUENCESCONSEQUENCES
Les vaccins actuels n’induisent que des Les vaccins actuels n’induisent que des anticorps neutralisants:ils protègent anticorps neutralisants:ils protègent contre une infectioncontre une infection
Mais n’ont aucune action sur les virus Mais n’ont aucune action sur les virus intra-cellulaires,donc sur les intra-cellulaires,donc sur les dysplasies(pas d’immunité cellulaire dysplasies(pas d’immunité cellulaire après vaccination)après vaccination)
COUT DU DEPISTAGECOUT DU DEPISTAGE
Le nombre de frottis cervico-utérins Le nombre de frottis cervico-utérins remboursés par l’assurance maladie sur 3 ans remboursés par l’assurance maladie sur 3 ans permettrait de couvrir la quasi-totalité des permettrait de couvrir la quasi-totalité des femmes de la tranche d’age 20-60 ansfemmes de la tranche d’age 20-60 ans
Efficacité du dépistage: Finlande; avec 93% Efficacité du dépistage: Finlande; avec 93% des femmes dépistées, diminution de80% de des femmes dépistées, diminution de80% de l’incidence et de la mortalité par cancer du col!!l’incidence et de la mortalité par cancer du col!!
Etude française:49% des cancers du col sont Etude française:49% des cancers du col sont survenus chez des femmes ‘bien suivies’!!!survenus chez des femmes ‘bien suivies’!!!(2006)(2006)
LES CERTITUDESLES CERTITUDES
Le vaccin induit des réponses anticorps très Le vaccin induit des réponses anticorps très élevées( supérieure à l’immunité naturelle) élevées( supérieure à l’immunité naturelle) pour les 4 sérotypespour les 4 sérotypes
Les taux demeurent stables au moins 10ansLes taux demeurent stables au moins 10ans La protection contre les lésions cervicales de La protection contre les lésions cervicales de
haut grade(CIN2/3) dues à HPV 16 et 18 est haut grade(CIN2/3) dues à HPV 16 et 18 est proche de 100% et de 99% contre les proche de 100% et de 99% contre les condylomes dus à 6 et 11condylomes dus à 6 et 11
Protection contre les lésions vulvaires et Protection contre les lésions vulvaires et vaginalesvaginales
RECOMMANDATIONS RECOMMANDATIONS CSHPFCSHPF
VACCINER TOUTES LES JEUNES FILLES VACCINER TOUTES LES JEUNES FILLES DE 14 ans,avant qu’elles ne soient exposées DE 14 ans,avant qu’elles ne soient exposées au risque de l’infection HPVau risque de l’infection HPV
PROPOSER LE VACCIN AUX JEUNES PROPOSER LE VACCIN AUX JEUNES FILLES ET JEUNES FEMMES DE 15 à 23 FILLES ET JEUNES FEMMES DE 15 à 23 ans, qui n’auraient pas eu de rapports sexuels ans, qui n’auraient pas eu de rapports sexuels ou au plus tard dans l’année suivant le début ou au plus tard dans l’année suivant le début de la vie sexuellede la vie sexuelle
RECOMMANDATIONSRECOMMANDATIONS
ORGANISER LE DEPISTAGE DES LESIONS ORGANISER LE DEPISTAGE DES LESIONS DU COL SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIREDU COL SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE
DE METTRE EN PLACE UNE CAMPAGNE DE DE METTRE EN PLACE UNE CAMPAGNE DE COMMUNICATIONCOMMUNICATION
D’ELARGIR LES DISPOSITIFS ACTUELS D’ELARGIR LES DISPOSITIFS ACTUELS POUR PERMETTRE UNE PRISE EN POUR PERMETTRE UNE PRISE EN CHARGE FINANCIERE DES CHARGE FINANCIERE DES ADOLESCENTES SOUHAITANT ETRE ADOLESCENTES SOUHAITANT ETRE VACCINEES SANS AVIS PARENTALVACCINEES SANS AVIS PARENTAL
BCGBCG
ON CIBLE OU PAS?ON CIBLE OU PAS?
20082008
Incidence de la tuberculose ( pour 100 000 habitants )
France métropolitaine, 1972-2004 ( InVS )
0
10
20
30
40
50
60
70
1972 1976 1980 1984 1988 1992 1996 2000 2004
années
taux
pou
r 100
000
9,2/105
22,4/105
BCG…LIBRES PROPOS!!!BCG…LIBRES PROPOS!!!
Epidémiologie.La Tuberculose régresse Epidémiologie.La Tuberculose régresse depuis les années 70,mais..depuis les années 70,mais..
Son incidence chez les migrants est 13 Son incidence chez les migrants est 13 fois supérieure,augmente de 8% par anfois supérieure,augmente de 8% par an
BK multi résistants 82% chez les BK multi résistants 82% chez les migrants.Incidencex par 2 en 2 ansmigrants.Incidencex par 2 en 2 ans
QUE FAIRE?QUE FAIRE?
TROIS ATTITUDESTROIS ATTITUDES
Vacciner tout le monde:intérêt à vacciner tôt les Vacciner tout le monde:intérêt à vacciner tôt les enfants à risque mais enfants à risque mais ID techniquement difficile chez le nouveau néID techniquement difficile chez le nouveau né risque de BCGite mortelle chez 10/15 enfants / risque de BCGite mortelle chez 10/15 enfants /
an(DIC)an(DIC) dévalorisation des vaccins( fréquence des effets dévalorisation des vaccins( fréquence des effets
adverses après BCGID)adverses après BCGID)
BCG= vaccin égoïste !!BCG= vaccin égoïste !! La tuberculose de l’enfant n’est pas contagieuseLa tuberculose de l’enfant n’est pas contagieuse
ARRÊT DU BCGARRÊT DU BCG
Allemagne, Autriche IslandeAllemagne, Autriche Islande En Allemagne, mortalité identique à la En Allemagne, mortalité identique à la
France mais fréquence de la méningite X France mais fréquence de la méningite X 22
Recrudescence des Mycobactéries Recrudescence des Mycobactéries atypiquesatypiques
ID positive => tt antituberculeuxID positive => tt antituberculeux
VACCINATION SELECTIVEVACCINATION SELECTIVE
Belgique,Danemark,Espagne,Italie,Pays-Belgique,Danemark,Espagne,Italie,Pays-Bas,Royaume Uni,Suisse ,SuèdeBas,Royaume Uni,Suisse ,Suède
Populations risque difficilement Populations risque difficilement identifiableidentifiable
Risque de stigmatisation ? Risque de stigmatisation ? Drépanocytose : dépistage ciblé très Drépanocytose : dépistage ciblé très
efficaceefficace
FAILLITE DU DEPISTAGEFAILLITE DU DEPISTAGE
Disparitions dispensaires médico-Disparitions dispensaires médico-sociaux; à Paris de 33 à 5 entre1960 et sociaux; à Paris de 33 à 5 entre1960 et 19921992
Médecine scolaire en voie de disparitionMédecine scolaire en voie de disparition Formation des médecins en santé Formation des médecins en santé
publique?publique? LA REALITE; échec du dépistage LA REALITE; échec du dépistage
autour d’un casautour d’un cas
PRIORITE ABSOLUE : PLAN PRIORITE ABSOLUE : PLAN NATIONAL DE LUTTE NATIONAL DE LUTTE
Diagnostic précoce des TB-maladieDiagnostic précoce des TB-maladie
Enquêtes autour des cas contagieuxEnquêtes autour des cas contagieux Dépistage précoce des TB-maladieDépistage précoce des TB-maladie Dépistage précoce des infections TB latentesDépistage précoce des infections TB latentes
Traitements bien conduits et supervisésTraitements bien conduits et supervisés des TB-maladie des TB-maladie
Augmentation considérable des prescriptions de traitement Augmentation considérable des prescriptions de traitement préventif des infections TB latentespréventif des infections TB latentes
Enfants et adolescents +++Enfants et adolescents +++ AdultesAdultes
PLAN NATIONAL DE LUTTE PLAN NATIONAL DE LUTTE
Mise en place d’outils de suiviMise en place d’outils de suivi
TB-maladie de l’adulteTB-maladie de l’adulte Fins de traitementFins de traitement TB de l’enfant ( méningites, miliaires )TB de l’enfant ( méningites, miliaires ) Infection généralisée à BCGInfection généralisée à BCG Mycobactéries atypiquesMycobactéries atypiques Couverture vaccinale dans les populations ciblées Couverture vaccinale dans les populations ciblées
PLAN NATIONAL DE LUTTE PLAN NATIONAL DE LUTTE
Dépistage cibléDépistage ciblé au sein des familles ou populations au sein des familles ou populations (adultes ou enfants) à risque, en particulier (adultes ou enfants) à risque, en particulier originaires de pays de forte endémie TBoriginaires de pays de forte endémie TB
Dépistage systématique à l’embauche, avant prise Dépistage systématique à l’embauche, avant prise de fonctionde fonction par radiographie pulmonaire + par radiographie pulmonaire + consultation médicale consultation médicale de toute personne amenée à de toute personne amenée à travailler au contact d’enfants < 15 ans travailler au contact d’enfants < 15 ans
immunodépriméeimmunodéprimée originaire d’un pays de forte endémie TB, en France originaire d’un pays de forte endémie TB, en France depuis moins de 10 ansdepuis moins de 10 ans
RECOMMANDATIONS DU C.T.V. - C.S.H.P.F. UNE RECOMMANDATIONS DU C.T.V. - C.S.H.P.F. UNE FOIS LES MESURES RENFORCEES DE LUTTE FOIS LES MESURES RENFORCEES DE LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE MISES EN PLACE CONTRE LA TUBERCULOSE MISES EN PLACE
Suspension de l’obligation vaccinale BCGSuspension de l’obligation vaccinale BCG
Vaccination fortement recommandée pour les enfants à Vaccination fortement recommandée pour les enfants à risque élevé de TBrisque élevé de TB Nés dans un pays de forte endémie TBNés dans un pays de forte endémie TB Au moins l’un des parents est originaire d’un de ces paysAu moins l’un des parents est originaire d’un de ces pays Devant séjourner plus de 3 mois dans l’un de ces paysDevant séjourner plus de 3 mois dans l’un de ces pays Antécédents familiaux de TB (collatéraux, ascendants directs)Antécédents familiaux de TB (collatéraux, ascendants directs) Autre situation jugée par le médecin (contexte socio-Autre situation jugée par le médecin (contexte socio-
économique)économique)
Possibilité du maintien d’une recommandationPossibilité du maintien d’une recommandation ( non obligatoire ) ( non obligatoire ) pour tous les enfants pour tous les enfants
QUE FAIRE ?QUE FAIRE ?
SUPPRIMER L’OBLIGATION SUPPRIMER L’OBLIGATION VACCINALE QUI EST VACCINALE QUI EST INDEFENDABLE!!!INDEFENDABLE!!!
PRIORITE AU DEPISTAGE CHEZ LES PRIORITE AU DEPISTAGE CHEZ LES ADULTES PRENANT EN CHARGE LES ADULTES PRENANT EN CHARGE LES ENFANTSENFANTS
GENERALISER LE DEPISTAGE CHEZ GENERALISER LE DEPISTAGE CHEZ LES SUJETS A RISQUELES SUJETS A RISQUE
ON EN PARLE…ON EN PARLE…
Hépatite A: vaccination généralisée:depuis Hépatite A: vaccination généralisée:depuis 1999,en Israël :nourrissons à 18 et 24 mois. 1999,en Israël :nourrissons à 18 et 24 mois. Résultats:aucun cas d’hépatite A chez les Résultats:aucun cas d’hépatite A chez les enfants: même politique en Catalogne Avantage enfants: même politique en Catalogne Avantage cout-efficacité++cout-efficacité++
Vacciner les femmes enceintes contre la Vacciner les femmes enceintes contre la grippe:100 doses vaccinales évitent 50,6 grippe:100 doses vaccinales évitent 50,6 épisodes infectieux chez le nourrisson et 10 épisodes infectieux chez le nourrisson et 10 chez la mère (Steinhoff IDSA Oct. 2006)chez la mère (Steinhoff IDSA Oct. 2006)
Recommandations++ aux USARecommandations++ aux USA En France(CSHPF) vacciner les parents et En France(CSHPF) vacciner les parents et
l’entourage d’un prématurél’entourage d’un prématuré
Di
bcg
Hib
HBV
Meas
VZV
Mum
Influ
Les maladies infantilessont utiles !
On vaccine beaucouptrop et trop tôt !
Personne n’attrapeplusieurs maladiesà la fois !
Myofasciite
Les vaccins contiennent des trucs
dangereux !
DOUTES & CONTREVERSES
SEPAUTISME
…
Les enfants sainsn’ont pas besoin
de vaccins !
Même vacciné il a fait la rougeole
Merci de votre attention !Merci de votre attention !
Documents Pr E. Caumes, photos G. Lecso, D. Richard-Lenoble, M. Danis,…Documents Pr E. Caumes, photos G. Lecso, D. Richard-Lenoble, M. Danis,…
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