Pompéi , un Art de Vivre

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Septembre 2011- Fevrier 2012

Musée MaillolPompéi – un art de vivre

Cité peuplée de 20000 habitants, Pompéi fût engloutie sous 6 mètres de cendres par une éruption du Vésuve, en l'année 79 de notre ère. Les fouilles entreprises depuis le 18ème siècle ont révélé un art de vivre raffiné, grâce aux multiples objets, meubles, fresques et décors exhumés dans plusieurs villas.

Si les monuments publics de l’Empire romain, théâtres, amphithéâtres, thermes, temples, sont nombreux et souvent en bon état de conservation, les résidences privées, en dehors de celles retrouvées ensevelies par le Vésuve en l’an 79 en Campanie sont très rares, et jamais retrouvées ailleurs dans leur intégrité. Ces maisons et villas continuent à nous émerveiller par leur état de conservation.Leurs infrastructures, l’eau courante, la distribution de la chaleur, le tout-à l’égout, l’intégration des espaces verts jusqu’aux formes des objets quotidiens, sont d’une modernité spectaculaire.

Une domus pompeiana, une maison pompéienne, est évoquée dans ses pièces les plus célèbres et traditionnelles: l’atrium, le triclinium et la culina, le péristyle autour du jardin, le balneum, le venereum. Deux cents œuvres venant de Pompéi et d’autres sites vésuviens seront ainsi présentées.

Œnochoe en forme de tete de femme

Première moitié du 1er siècle après J.-C.

Bronze incrusté d’argent et de cuivre.

Fouilles d’Herculanum, reserves archeologiques

Vase précieux, sans fond, décoratif.

Scène de jardin sur une fresque

• Les Salles

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Table en marbreEpoque augustéenne

Marbre égéen blancFouilles de Pompei

Table raffinée en marble a grain fin . Un catibulum destiné a délimiter le coté supérieur de l’impluvium d’une maison somptueuse - luxe importé de l’orient hellenistique.

Statue honorifique de jeune femme

Époque julio-claudienne. Marbre, traces de polychromie.

La jeune femme porte le collier de Vénus.

Elle est peut-être la fille de Balbo, prêteur et proconsul en vue a Herculanum.

Fresque du triclinium

Murs du triclinium de la villa de Carmiano.

Période flavienne. Enduit peint à la fresque.

Bacchus et Cérès montant un cheval marin.

Dans le triclinium (la salle à manger), toute la décoration témoigne d'une certaine ostentation. Ici, des mosaïques avec motif de portail, en marbre blanc et noir, recouvraient le sol.

À gauche: utensiles de cuisine; à droite: les dieux Lares, protecteurs du foyer, sont honorés dans chaque demeure sur un autel domestique: le laraire.

Le laraire se compose d’une peinture murale, d’une petite niche pour les objets du culte et d’un petit autel en maçonnerie pour les sacrifices domestiques.

Poids en marbre, moule à gateaux en bronze...

PassoireBronze, 1er siècle Av J-CServait a flltrer les liquides, notamment le vin.

Fontaine a cascade

Fontaine en mosaïque 1er siècle après J.-C..

Tesselles de pierre et de verre, coquillages.

Cratere a volutes

Troisième quart du 1er siècle après J.-C.

Marbre blanc

Musee de Naples

Petite table avec plateau en mosaïque

Des tables rondes étaient installées dans le jardin.

• Autres objets en exposition

Cratere avec figures mythologiques

Époque augustéenneBronze coulé et damasquiné

Fouilles de Pompei

Coffre-fortBronze, 1er siècle Av. J.-C..

Le coffre fort, ou arca, tronaît dans l’atrium des demeures des familles d’origines anciennes ou nobles.Il renfermait le trousseau de la mariée et les biens précieux de la famille.

Structure en bois recouverte de bandeaux en fer et en bronze

Dans ce détail, Diane, de petits Amours, une tête de bacchante et un sanglier font office de gardes de la serrure

BaignoireBronze, 1er siècle après J.-C. Naples, Museo Archeologico.

Fontaine

Marble blanc

Le labrum se compose d’un bassin qui repose sur un tripode représentant des sphynx.

Statue d'ephebe

Fin de la république – début de l’empire

Bronze : fonte et damasquinage.

Fresque avec barqueScène nilotique, 1er siècle après J.-C. Enduit peint à la fresque

Fouilles de Pompei

Textes et images adaptés du site du Musée Maillol,http://www.museemaillol.com/et de Flickrhttp://www.flickr.com/photos/museemaillol/

Mário Ricca, 2011