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L e Regroupement Interculturel de Drummond en collaboration avec le Comité régional en immigration a organisé une conférence le 8 avril
dernier sur le thème : « La main-d’œuvre immigrante, osez en savoir plus! ». Cette conférence dédiée aux em-ployeurs de la MRC de Drummond visait à outiller les entrepri-ses face à la main-d’œuvre immigrante et les sensibiliser aux différences inter-culturelles qui peuvent entraver de bonnes relations profession-
nelles. Une trentaine de personnes ont assisté à cette conférence où des interve-nants et employeurs sont venus parler de leur expertise de recrutement d’employés
étrangers et donner des conseils à l’assis-tance. Les thèmes abordés étaient centrés sur la régionalisation de l’immigration, la lecture
des compétences étran-gères, les expériences de recrutement et d’inté-gration de personnel immigrant, la communi-cation interculturelle et les différentes manières de travailler suivant les pays. Les participants sont ressortis de la conféren-ce avec des conseils, des contacts qui leur per-
mettront surement de mieux intégrer ces citoyens dans leur nouvelle société.
La main-d’œuvre immigrante: en savoir plus ...
Été 2009 Numéro 3
U ne équipe interculturelle, grâce à la diversité de culture de ses membres, dégage un plus grand nombre d’idées qu’un groupe ho-
mogène. Le fait d’examiner un problème sous des angles différents amène à plus de solutions. L’innovation constitue un des objectifs prioritaires dont les entreprises multiculturelles béné-ficient en raison de l’exploitation des différences. Cette réalité interculturelle permet la confron-
tation des idées de chacun et d’explorer de nouvelles pistes. La diversité culturelle apporte un éclairage ciblé et nouveau sur les préférences des consommateurs en fonction du pays et de
l’évolution de la société. La clé de la réussite du management d’é-quipes multiculturelles réside dans la motivation, la confiance entre employés et la gestion des conflits. Le manager doit
s’intéresser aux pratiques et coutu-mes des autres personnes avec qui il est amené à travailler. Il doit prendre conscience de sa propre culture en s’imaginant la façon dont elle est perçue par les autres.
Saïd Fenaoui, responsable de la régionalisation, Le Collectif. Marie-Josée Martel, conseillère aux RH, Boire & Frères. Chantal Henri, agente de régionalisation, RID. Claude Pellerin, chef d'équipe,
services aux entreprises, CLE. Élodie Kergal, chargée de projet en immigration, CRÉCQ. Luc Martel, agent de développement, région du Centre-du-Québec, MICC
Édito Ce bulletin destiné aux em-ployeurs et intervenants présente les sujets et les activités reliées à l’immigra-tion et à la diversité cul-turelle dans la région du Centre-du-Québec. Cet outil vous permettra de mieux connaître les resources du milieu pouvant vous aider dans vos démarches de recrutement et d’intégration de personnes étrangères.
Les équipes interculturelles Élodie Kergal Chargée de projet en immigration Tél : 819 475-8701 poste 236 [email protected]
Pour une main d’œuvre diversifiée au Centre-du-Québec Bulletin de Liaison
L ’immigration, un apport direct à la prospérité du Québec! Connaissez-vous le programme des immigrants
investisseurs du Qué-bec? Dans ce programme, un res s ort is s ant étranger accepte de prêter 400 000 $ sans
intérêt pour cinq années au gouverne-ment québécois. Le rendement de ce prêt est utilisé pour investir dans les PME du Québec. L’investisseur étranger obtiendra le droit d’immigrer au Canada
après une étude exhaus-tive de son dossier. Inves-t i s s e m e n t Québec est le gestionna ire
du Programme des immigrants investis-seurs En 2007-2008, c’est plus de 62,5 mil-lions de dollars qui ont été octroyé à des sociétés québécoises en subvention permettant la réalisation de projet totalisant plus de 825 millions de dol-lars!
Page 2 Bulletin de Liaison
L’immigration d’affaires au Québec
D ans le cadre du Festival de l’emploi de la Rive-Sud, la Chambre de commerce et d’in-dustrie de Bécancour ainsi que
le Comité régional en immigration en collaboration avec le CLE de Nicolet-Bécancour ont organisé une journée de prospection socioprofessionnelle le pour des personnes immigrantes de la grande région de Montréal. Au total, 38 nouveaux arrivants ont participé au FERS, rencontré des em-ployeurs, assisté à une conférence d’un employeur de la région et de son em-
ployé leur donnant des conseils sur la recherche d’emploi et visité le parc industriel de Bé-cancour. La journée s’est termi-née par un cocktail à l’hôtel de ville de Bécancour où monsieur le maire, Maurice Richard, a salué ces nouveaux québécois par une allocution accueillante et pleine d’humour. Les participants sont repartis de cette journée de visite intense, motivés et inté-ressés à s’établir dans la région. Plusieurs d’entre eux sont en processus de recrutement au-
près d’entreprises du parc industriel de Bécancour. Nous leur souhaitons bon succès dans leur démarche d’intégration au Centre-du-Québec.
Le Festival de l’emploi du Rive-Sud (FERS)
Les participants à la journée socioprofessionnelle lors du FERS
Des étudiants prêts à l’emploi
D epuis le début de l’année 2009, des repré-sentants de la région du Centre-du-Québec se déplacent à l’Université du
Québec à Trois-Rivières afin de ren-contrer les étudiants étrangers finissant leurs études cette année. Une sélection rigou-reuse a permis de mettre en lumière des étudiants motivés, très qualifiés et passionnés.
Ces étudiants sont prêts à l’emploi à partir de sep-tembre 2009. Quatre étudiants se sont rendus jus-qu’aux entrevues de sélection pour les-quels ils se prépa-raient pour des en-treprises de la région du Centre-du-Québec. Ces étudiants visent des métiers en génie mécanique, analyse des systèmes d’infor-mation, génie indus-triel, et programma-tion.
Mohamed Rezgani, finissant, Baccalauréat en génie industriel.
Youssoufou Sidibé, finissant, Maîtrise en mathématiques et
informatiques appliquées.
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L’immigration et ses définitions
Bulletin de Liaison
La diversité culturelle: La définition de la culture a souvent été sujette à controverse et le terme est utilisé de façon multiple. Une définition assez commu-ne est la suivante : « La culture est un ensemble complexe qui inclut savoirs, croyances, arts, positions morales, droits, coutumes et toutes autres capacités et habitudes
acquis par un être humain en tant que membre d’une socié-té. »1 Le terme sous-culture est utilisé en référence à des minorités culturelles à l’inté-rieur d’une culture dominante.
Les flots transfrontaliers de populations, tels que la migra-tion, amènent à davantage de diversité à l’intérieur des sociétés. Cette diversité faite de traditions et de coutumes est appelée diversité culturelle. La Confé-rence générale de l’UNESCO a adopté en 2001 la Décla-ration universelle sur la diversité culturelle. La Décla-ration, la première du genre au sein de la communauté internationale, élève la diversité culturelle au rang d’héritage commun de l’humanité. Ainsi, la protection de la diversité culturelle est un impératif éthique inséparable de la dignité humaine. SOURCE: ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’ÉDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE.
Travailleur qualifié : Les travailleurs qualifiés sont sélectionnés comme résidents permanents selon leur niveau d’éducation, leur expérience de travail, leur connaissance du français ou de l’anglais, ainsi que d’autres critères qui facilitent incontestablement leur établissement économique au Canada.
Citoyenneté et Immigration Canada. Travailleurs qualifiés et professionnels, en ligne,
http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/immigrer-installer/travailleurs-permanents/
index.html .
Le travailleur temporaire: Le Programme concernant les travailleurs étrangers temporaires du gouvernement fédéral permet aux étrangers admissi-bles de travailler au Canada pour une période déterminée si l’em-ployeur peut établir qu’il ne peut trouver de Canadiens ou de rési-dents permanents pour pourvoir à des postes et que l’arrivée de tra-vailleurs étrangers n’aura pas de répercussions négatives sur le marché du travail canadien. Dans tous les secteurs d’activités, les employeurs peuvent recruter une vaste gamme de travailleurs étrangers pour pallier de brèves pénuries de main-d’oeuvre.
Trois ministères, Citoyenneté et Immigration Canada (CIC), Service Canada (l’organe de prestation de
services de Ressources humaines et Développement
social Canada) et l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) travaillent de concert pour gérer et exécuter le Programme concernant les travailleurs
étrangers temporaires. Les Unités de travailleurs étrangers temporaires de Moncton, de Montréal, de Toronto, de Calgary et de Vancou-ver, guident les employeurs cherchant à embaucher des travailleurs étran-gers à travers les étapes du processus d’immigration et facilitent l’entrée au
pays des travailleurs dont la situation ne requiert pas d’avis relatif au marché du travail (AMT).
Si vous désirez plus de renseignements, visitez http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/immigrer-installer/travailleurs-temporaires/
index.html
B oire & Frères est une entreprise qui œuvre dans le domaine de l’aviculture. Cette entre-prise compte plus de 450 employés répartis un peu partout au Québec, mais dont la majori-
té est concentrée à Wickham. Les besoins en main-d’œuvre de Boire & Frères sont variés, bien que cer-tains postes ne requièrent aucune étude spécialisée.
Plus d’une quinzaine d’em-ployés immigrants du Salva-dor, d’Algérie, de la Colombie, ou de l’Allemagne occupent différents postes au sein de l’entreprise tels que des
journaliers, des ouvrier à la maintenance, un coordon-nateur HACCP, des directeurs de fermes d’élevage et de ponte. Certains d’entre eux y travaillent depuis plus de 10 ans, d’autres viennent tout juste de s’ajouter à l’équipe. Mme Marie-Josée Martel, conseillère en ressources humaines nous avoue que tout a été relativement simple au niveau des démarches d’embauche de ces personnes. Une seule expérience s’est avérée peu concluante concernant l’embauche d’une personne ayant un statut de travailleur temporaire. Mme Martel nous assure qu’ils n’ont jamais eu de problème de gestion de la diversité culturelle auparavant et pense que s’ils avaient pu désamorcer les malaises et les problèmes de communication et d’interprétation dès le départ, ils auraient probablement pu éviter cet échec.
L’intégration de tous les autres s’est passée sans anicroche. Un joyeux mélange culturel est bien accueil-li et ouvre la porte à de nouvelles façons de voir les choses et de travailler. M. Rani Boukhelifa fait partie de ces heureuses personnes ayant intégré l’entreprise au cours de l’année en tant que coordonnateur qualité/ HACCP. M. Boukhelifa, originaire de France, a travaillé quelques années à Montréal dans son domaine avant d’élire domicile à Drummondville. Il nous dit que Drummondville faisait partie de son choix professionnel mais surtout familial : « Nous ne souhaitions pas élever notre fille à Montréal, nous cherchions une ville plus tranquille et agréable afin de voir notre petite fille grandir.» Ils ont donc décidé d’ache-ter leur maison aussitôt la décision prise et de cher-cher un travail à la suite de cela. C’était risqué mais ils ne regrettent pas leur choix, loin de là. M. Boukhelifa, comme beaucoup d’immigrants, a suivi des clubs de recherche d’emploi en arrivant au Québec. Il déplore cependant le manque d’offres d’emploi au Québec, les emplois étant cachés, il devient difficile pour une per-sonne arrivant de l’étranger de comprendre ces réseaux parallèles et de décrocher un emploi. Il a constaté, depuis son arrivée au Québec, il y a cinq ans, que les entreprises faisaient en général preuve d’ou-
verture envers les personnes immigrantes mais il faut aussi que les personnes arrivant de l’étranger en fassent autant.
Mme Martel, nous rassure que le seul échec vécu dans son entreprise ne les fera pas hésiter à embaucher des immigrants ou des membres de communautés culturelles dans l’avenir. L’expérience leur a tout de même appris que des ressources sont disponibles pour les aider. Le point important est ainsi de savoir trouver et de connaitre les ressources du territoire pour être supporté dans ces démarches d’intégration de nouveaux arrivants qui peuvent paraître complexes d’un œil extérieur. L’aide peut devenir importante dans certains cas!
Entrevue Boire & Frères
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M. Rani Boukhelifa, coordonnateur qualité/HACCP chez Boire & Frères
Bulletin de Liaison
MRC d’Arthabaska et de l’Érable
.
Adresse activité principale Adresse ligne 2 Adresse ligne 3
Érablière, Princeville
Place Sainte-Victoire, Victoriaville
Plessisville
Warwick
Photos : Tourisme Bois-Francs, Tourisme Érable
Lydia Rancourt Conseillère en régionalisation 49, rue De Courval Victoriaville (Québec) G6P 4W6 Téléphone : 819 758-2964 Télécopie : 819 758-8406 [email protected]
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Page 5 Bulletin de Liaison
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Élodie Kergal
Chargée de projet en immigration Tél : 819 475-8701 poste 236
Objet : Invitation au Mondial des Cultures
Il nous fait grand plaisir de vous inviter au Mondial des Cultures de Drummondville, qui aura lieu du 9 au 19 juillet prochain. Encore une fois cette année, le Mondial vous assure des activités hautes en couleurs et en cultures.
Le Pavillon des Cultures Loto-Québec vous propose une panoplie de découvertes culturelles. Vos 5 sens seront émerveillés par de nombreuses activités… Vous qui vous impliquez auprès des communautés culturelles, certaines grandes journées du Pavillon des Cultures peuvent particulièrement vous intéresser !
- Le vendredi 10 juillet. Journée de la St-Jean d’autrefois. Animée par Mackinaw, cette journée représente une occasion hors pair de souhaiter la bienvenue aux immigrants nouvellement arrivés à Drummondville, en les invitant gratuitement, mais aussi de se familiariser avec l’histoire de notre propre culture, sous tous ses aspects.
- Le jeudi 16 juillet. Journée Mille et une nuits. Entre danse orientale et ateliers aux milles couleurs, animés par les communautés arabes de Drummondville, cette journée vous fera découvrir une variété d’activités en lien avec le Moyen-Orient et la culture des pays arabes.
- Le vendredi 17 juillet. Soirée africaine, avec l’association centrafricaine BANS de Drummondville. Vous pourrez expérimenter durant une journée les coutumes de l’Afrique en participant aux ateliers de tresses africaines ou de vêtements exotiques. Pour l’occasion, l’ensemble folklorique Africa Dance d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, sera en contact avec le public et diffusera ses traditions et sa culture uniques.
- Le samedi 18 juillet. Journée « colombienne ». Organisée en collaboration avec l’association Québec Colombie pour l’intégration à Drummondville, cette journée mettra en lumière l’artisanat colombien, le folklore et les traditions de cette communauté culturelle très présente au Québec. Une manière de vivre la culture colombienne, comme si vous y étiez !
- Le dimanche 19 juillet. Journée diversité en image. Pour clôturer la semaine, le Pavillon des Cultures consacre ce dimanche à la diversité culturelle en présentant l’exposition « Montre moi ce que tu vois de l’autre que je ne vois pas», agrémentée d’entrevues vidéos de cinq personnalités. Au programme, réflexions, partage d’idées, 5 à 7 causerie avec des invités surprises feront de cette journée un moment d’échanges multiples.
Musique, danses rythmées et dégustations culinaires sauront vous faire vivre une expérience inoubliable. Un rendez-vous à ne pas manquer !
Mondial des Cultures9 au 19 juillet 2009
www.mondialdescultures.com
