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Communiqué de presse – septembre 2007 CSNAF : inquiétudes légitimes pour la filière funéraire Lors de son assemblée générale en juin dernier, la Chambre Syndicale Nationale de l’Art Funéraire recevait les conclusions de l’étude sur l’état des lieux de la filière : un bilan alarmant pour les industriels du Funéraire ! La cellule de veille mise en place depuis de nombreuses années pour le compte de la CSNAF tire aujourd’hui une sonnette d’alarme ; les producteurs subissent la crise économique de plein fouet ! Depuis deux ans, un grand nombre de fournisseurs a disparu, ceux qui perdurent n’ont plus de capacité d’investissement et laissent frileux les investisseurs potentiels par manque de rentabilité. Pour répondre aux demandes du marché, l’augmentation des matières premières n’a pas été répercutée par les fournisseurs qui vendent – pour certains – à perte …, l’érosion de marges est catastrophique. Ainsi, le bois a augmenté de plus de 10 % en 2006, de près de 20 % en 2007 ; les métaux de 25 à 65 % en 2006, les transports de plus de 15 % sur l’année, … Il est vital pour que perdure les entreprises de répercuter une hausse de nos produits afin, notamment, de maintenir l’emploi dans les usines. De plus, les filières du bois, de la pierre et, plus encore, du textile, sont particulièrement touchées par la concurrence internationale. Il est donc nécessaire que les fournisseurs de la filière Funéraire puissent répercuter une hausse de 10 à 12 % sur les produits finis, garantissant ainsi le maintien des emplois dans leurs secteurs d’activités, sans que pour autant le consommateur final pâtisse de cette répercussion. « Il est primordial pour la CSNAF de jouer la transparence d’annonce vis à vis du consommateur» déclare Rémy Bernier, président de la CSNAF.

CSNAF : inquiétudes légitimes pour la filière funéraire

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Page 1: CSNAF : inquiétudes légitimes pour la filière funéraire

Communiqué de presse – septembre 2007

CSNAF : inquiétudes légitimes pour la filière funéraire

Lors de son assemblée générale en juin dernier, la Chambre SyndicaleNationale de l’Art Funéraire recevait les conclusions de l’étude sur l’étatdes lieux de la filière : un bilan alarmant pour les industriels du Funéraire !

La cellule de veille mise en place depuis de nombreuses années pour le compte de laCSNAF tire aujourd’hui une sonnette d’alarme ; les producteurs subissent la criseéconomique de plein fouet !Depuis deux ans, un grand nombre de fournisseurs a disparu, ceux qui perdurentn’ont plus de capacité d’investissement et laissent frileux les investisseurs potentielspar manque de rentabilité.Pour répondre aux demandes du marché, l’augmentation des matièrespremières n’a pas été répercutée par les fournisseurs qui vendent – pourcertains – à perte …, l’érosion de marges est catastrophique.

Ainsi, le bois a augmenté de plus de 10 % en 2006, de près de 20 % en 2007 ; lesmétaux de 25 à 65 % en 2006, les transports de plus de 15 % sur l’année, … Il estvital pour que perdure les entreprises de répercuter une hausse de nosproduits afin, notamment, de maintenir l’emploi dans les usines. De plus, lesfilières du bois, de la pierre et, plus encore, du textile, sont particulièrementtouchées par la concurrence internationale.

Il est donc nécessaire que les fournisseurs de la filière Funéraire puissentrépercuter une hausse de 10 à 12 % sur les produits finis, garantissantainsi le maintien des emplois dans leurs secteurs d’activités, sans que pourautant le consommateur final pâtisse de cette répercussion. « Il est primordialpour la CSNAF de jouer la transparence d’annonce vis à vis duconsommateur» déclare Rémy Bernier, président de la CSNAF.

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Mais la survie de la filière dépend également de l’évolution du marché àl’international et du rôle que souhaite mener les industriels français tant auniveau qualitatif que des normes et de la réglementationenvironnementales européennes. La CSNAF souhaite s’impliquer d’avantagepour accompagner et promouvoir la filière française et son savoir-faire dans lesprincipales manifestations internationales pour contrer l’intensification de lamondialisation.

« C’est en menant une vaste réflexion avec l’ensemble des fédérations etles pouvoirs publics que nos industries pourront faire face à l’effetinternationalisation » souligne encore Rémy Bernier.

En attendant cette concertation, les professionnels du Funéraire réunis au SalonFunéraire, du 15 au 17 novembre 2007 à Paris Le Bourget, débattront sur différentssujets-clés de la profession : Les Réseaux ; Les Crématoriums, enjeux etperspectives ; Les contrats obsèques.

Pour tout contact presseVirginie Taverne06 63 13 95 [email protected]@free.fr

www.salon-funeraire.com