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La revue de Presse KYLIA 1 LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 16 au 22 mai 2016 LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL La fronde anti-Airbnb grossit dans les grandes villes Le 17/05/2016 Le développement international du site de location d'appartements inquiète les hôteliers et les pouvoirs publics. À Paris, la Mairie durcit le ton. Le vent tourne. Malgré l'engouement des voyageurs pour Airbnb, le site de location d'appartements se heurte aux quatre coins de la planète à une levée de boucliers sans précédent pour encadrer son impressionnant développement (plus de 2 millions de logements dans le monde). «Les hôteliers, qui se mobilisent fortement depuis des mois, sont aujourd'hui suivis par les États et les villes, en Europe comme aux États-Unis. Le retournement de tendance, vers une clarification des règles, peut aller très vite», pense-t-on déjà chez Accorhotels. Si les hôteliers - harassés d'obligations légales et de normes à respecter - estiment perdre injustement des clients à cause d'Airbnb, les villes s'inquiètent du recul du nombre de logements pour leurs habitants dans les quartiers centraux. En France, les sénateurs viennent de voter plusieurs amendements visant à encadrer la pratique. À Paris, première ville du monde pour Airbnb, la Mairie a

La revue de presse de la semaine du 16 au 22 mai 2016

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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 16 au 22 mai 2016

LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL

La fronde anti-Airbnb grossit dans les grandes villes Le 17/05/2016

Le développement international du site de location d'appartements inquiète les hôteliers et les

pouvoirs publics. À Paris, la Mairie durcit le ton.

Le vent tourne. Malgré l'engouement des voyageurs pour Airbnb, le site de location d'appartements se

heurte aux quatre coins de la planète à une levée de boucliers sans précédent pour encadrer son

impressionnant développement (plus de 2 millions de logements dans le monde). «Les hôteliers, qui

se mobilisent fortement depuis des mois, sont aujourd'hui suivis par les États et les villes, en Europe

comme aux États-Unis. Le retournement de tendance, vers une clarification des règles, peut aller très

vite», pense-t-on déjà chez Accorhotels.

Si les hôteliers - harassés d'obligations légales et de normes à respecter - estiment perdre injustement

des clients à cause d'Airbnb, les villes s'inquiètent du recul du nombre de logements pour leurs

habitants dans les quartiers centraux. En France, les sénateurs viennent de voter plusieurs

amendements visant à encadrer la pratique. À Paris, première ville du monde pour Airbnb, la Mairie a

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aussi durci le ton, quelques semaines seulement après avoir annoncé agir main dans la main avec

Airbnb, afin que la réglementation soit mieux respectée des Parisiens.

Plaintes des habitants

«Nous avons obtenu quelques avancées d'Airbnb. Il n'est pas absurde de s'appuyer sur le législatif

pour aller plus loin. La prolifération de locations saisonnières illégales dans les quartiers les plus

touristiques de Paris nous inquiète. Il n'est pas question d'encourager la délation, comme d'autres

villes le font. Mais des habitants viennent régulièrement nous voir pour se plaindre», déclare Ian

Brossat, adjoint au maire, en charge du logement. Comme les sénateurs, il soutient la mise en place

d'une procédure d'enregistrement en mairie pour les loueurs, ainsi que l'obligation pour les

plateformes, de bloquer la location de résidences principales dépassant le maximum autorisé de 120

jours par an.

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«Revirement soudain» de la Mairie

Chez Airbnb, pourtant déjà soumis hors de France à des réglementations plus sévères (obligations

déclaratives, obtentions d'autorisations préalables, présence de l'hébergeur sur les lieux, durée

minimum de séjour…), la pilule passe mal. «Je croyais que la France voulait encourager l'économie

collaborative. Les amendements votés au Sénat vont dans le sens d'une complexification que je ne

m'explique pas, déclare au Figaro Olivier Grémillon, directeur d'Airbnb pour l'Europe, le Moyen-Orient

et l'Afrique. Je ne comprends pas plus le revirement soudain de la Mairie de Paris, avec qui nous

avons pris des mesures communes et concrètes, fin mars, visant à rappeler à nos hôtes les règles de

la location de courte durée.»

Il relativise l'impact d'Airbnb sur le logement parisien. «À Paris, il y a plus de 1,3 million de logements.

Nous en référençons environ 50.000 qui ne sont pas retirés du marché locatif car proposés en

majorité par leurs habitants quand ils s'absentent. Dans le même temps, il y a 150.000 logements

laissés vacants. C'est beaucoup plus problématique pour la politique de logement de la ville.»

Attaqué sur le manque de transparence du site, Olivier Grémillon martèle que 90 % des hôtes

d'Airbnb à Paris n'ont qu'un seul logement sur le site. Il l'assure aussi: «Nous ne sommes pas en

mesure de savoir si les logements sur le site sont des résidences principales ou secondaires.»

Pour lui, il faut faire respecter la loi Alur, qui encadre déjà la location saisonnière. «Personne n'y

comprendra plus rien si le système devient compliqué, insiste-t-il. Contraindre tous ceux qui louent de

façon saisonnière leur logement à s'enregistrer en mairie, c'est prendre le risque de décourager les

loueurs occasionnels - qui gagnent en moyenne 2 000 euros par an grâce à Airbnb - au profit des

loueurs professionnels. Les gens n'iront pas faire la queue dans leur mairie pour se déclarer. Pourquoi

leur mettre des bâtons dans les roues?» Paris ne serait pourtant pas la première ville à imposer la

mesure.

Source: Le Figaro.fr

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Comment vérifier que votre futur locataire ne vous ment pas sur ses revenus ? Le 17/05/2016

La question de la véracité des documents présentés par un locataire peut se poser dès qu'il s'agit de

ses revenus.

Getty Images/iStockphoto

Méconnu, un service en ligne permet à toute heure d u jour ou de la nuit de vérifier si le

document fiscal que vous a remis un candidat locata ire n'a pas été falsifié. Mode d'emploi.

Comme la grande majorité des propriétaires d'un logement locatif, vous sélectionnez les candidats

locataires sur dossier : pièce d'identité, justificatif de domicile, de ressources... Notamment pour

évaluer leur solvabilité et donc le paiement régulier des loyers.

Mais comment être sûr que les documents présentés ne sont pas falsifiés, notamment pour embellir

un profil qui n'aurait aucune chance de passer ? La question peut se poser dès qu'il s'agit des revenus

des candidats. Il existe pourtant un moyen simple et gratuit de vérifier si les ressources annoncées

sont bien les bonnes : le service en ligne de vérification des avis d'impôt sur le revenu.

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Quelques données de comparaison

Pour l'utiliser, demandez au candidat son dernier avis d'impôt, un justificatif d'avis d'impôt sur le

revenu ou son Asdir (avis de situation déclarative à l'impôt sur le revenu) et reportez à cette adresse

le numéro fiscal (à 13 chiffres) ainsi que la référence de l'avis d'imposition (également à 13 chiffres)

qui figurent sur le document.

S'affichent alors à l'écran des données synthétiques figurant sur le document, dont l'état civil du

contribuable et certaines de ses données fiscales, comme le revenu imposable ou le revenu fiscal de

référence. Car pas question ici d'avoir accès à l'intégralité du document, mais seulement à des

informations et chiffres rapidement comparables et permettant de prouver la véracité du document.

En revanche, il peut arriver que les montants ne correspondent pas. A cela, plusieurs raisons : le futur

locataire a déposé une déclaration de revenus rectificative ou a apporté une correction à sa

déclaration en ligne. Il suffit alors de lui réclamer un document plus récent.

Le service en ligne de vérification des avis d'impôt sur le revenu est accessible 24 h / 24 et 7 j / 7 et

entièrement gratuit.

Source : L’Express.fr

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Immobilier: les quatre points cardinaux d'une "bonne" vente Le 17/05/2016

Pour estimer le prix de son bien immobilier, les professionnels conseillent de se mettre dans la peau

de l'acheteur. Ici, la rue Oberkampf, à Paris.

JPGuilloteau/L'Express

Travaux, fiscalité, prix... Tout ce qu'il faut savo ir pour optimiser la vente de son bien

immobilier.

1. Blinder son dossier

La loi Alur oblige désormais les vendeurs à donner une masse d'informations à leur futur acquéreur.

Tant que tous les documents n'ont pas été transmis, l'acheteur peut se rétracter n'importe quand,

même s'il a signé le compromis.

Outre le métrage Carrez (pour les appartements) et l'acte de propriété, il faut également fournir toute

une série de diagnostics obligatoires (plomb, amiante, termites, performance énergétique...), sans

oublier le règlement de copropriété et la garantie décennale en cas de travaux. Pour anticiper les

demandes de l'acheteur, mieux vaut lui présenter des photocopies de la taxe foncière des trois

dernières années et, éventuellement, les factures de chauffage.

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2. Penser à la fiscalité

La cession d'une résidence secondaire ou d'un bien locatif déclenche l'impôt sur les plus-values dès le

premier euro de gain. L'administration accorde un abattement qui dépend de la durée de détention et

démarre à partir de la cinquième année. Il existe deux barèmes, le premier pour l'impôt à 19%, et le

second, pour les prélèvements sociaux à 15,5%. Vingt-deux ans de détention exonèrent de l'impôt,

trente ans exonèrent des prélèvements sociaux.

3. Chiffrer les travaux

En cas de dépenses pour rénover ou réhabiliter le logement, l'acheteur doit savoir de quoi il retourne.

Pour l'éclairer sur les montants à débourser, ne pas hésiter à faire appel à un architecte ou à une

entreprise générale.

L'acquéreur qui souhaite réhabiliter son logement doit faire appel à un architecte ou à une entreprise

générale.

iStock

Le premier fournira un descriptif des réalisations. Le second donnera un chiffrage global des travaux.

L'acquéreur ne pourra donc pas négocier à outrance le tarif de mise en vente.

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4. Trouver le tarif le plus adapté

Les pros de l'immobilier conseillent souvent d'estimer son bien avec l'oeil de l'acheteur, prompt à

scruter les défauts. Un dernier étage sans ascenseur ou un rez-de-chaussée donnant sur une rue

peuvent signifier entre 5 et 20% de décote par rapport au prix médian du secteur.

L'absence de visiteurs au bout d'un mois (grande ville dynamique) ou de trois mois (petite commune)

révèle une surestimation et impose de revoir ses prétentions de 10 à 15%. Si les appels et les visites

affluent mais qu'aucune offre ne vient, une décote d'au moins 5% s'impose.

Source : L’Express.fr

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Le marché immobilier allemand en plein rattrapage Le 19/05/2016

Après une longue torpeur, le marché du logement s’e mballe outre-Rhin, révèle une étude du

Crédit foncier publiée le 17 mai. Entre 2009 et 201 5, les prix ont bondi de 19 % et le volume des

transactions a gonflé de 18 % en Allemagne.

Cette inflation s’observe particulièrement dans les grandes métropoles. En cinq ans, les prix ont bondi

de 52 % à Munich, de 44 % à Berlin et de 41 % à Hambourg. Les loyers suivent la même tendance :

en onze ans, ils ont augmenté de 51 % à Berlin, de 40 % à Munich et de 37 % à Hambourg.

Cette vitalité de l’immobilier allemand se retrouve aussi dans la construction de logements neufs.

Entre 2009 et 2015, alors que la construction patinait en France, le nombre de logements produits

outre-Rhin est passé de 175 000 à 309 000 unités, atteignant son niveau le plus élevé depuis douze

ans. « Le marché du logement allemand fait partie de ceux qui ont le moins souffert pendant la crise :

dès 2012, on y retrouvait le niveau de construction de logements d’avant-crise », observent les

auteurs de l’étude.

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Ce dynamisme, qui va encore s’accélérer en raison de l’accueil d’un million de migrants sur le sol

allemand en 2015, est un phénomène récent. Entre 2003-2015, la hausse des prix allemands a atteint

27 %, quand elle atteignait 50 % en France.

La raison ? « Le marché immobilier allemand s’est longtemps caractérisé par des prix raisonnables.

La politique de reconstruction d’après-guerre a favorisé une offre abondante de logements, en

particulier à des fins locatives », écrivent les experts du Crédit foncier.

La principale particularité de l’Allemagne est d’afficher la proportion de propriétaires la plus faible de

l’Union européenne (53 % contre 70 % en moyenne). Autre singularité, les Allemands affichent le taux

d’occupation le plus faible du Vieux Continent, avec deux personnes par logement en moyenne.

Source : Le Monde.fr

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Fiscalité : faut-il exonérer les utilisateurs d'Airbnb ?

Le 20/05/2016

Doit-on déroger au principe constitutionnel d'égalité fiscale pour les utilisateurs des plateformes de l’économie collaborative ? (Crédits : © Christian Hartmann / Reuters)

Par manque d'information, le fisc éprouve des difficultés pour fiscaliser les revenus des utilisateurs

des plateformes de l'économie collaborative, comme Airbnb. Quelle est l'attitude à adopter pour le

législateur ?

Partout en France dans les zones urbaines et touristiques, le phénomène Airbnb devient un sujet de

discussion quotidien. Il faut dire que le franc succès de la plateforme de locations meublées

touristiques pose question, notamment sur la fiscalité à appliquer aux revenus de ses utilisateurs. En

effet, avec Airbnb, l'utilisateur n'est pas dans une logique de partage de frais, mais de perception de

revenus. Au nom de l'égalité fiscale, il convient donc de se pencher sur l'imposition de ces revenus.

De fait un régime existe déjà. « Tous revenus, tous gains, quelle que soit leur provenance, sont, en

principe, passibles de l'impôt sur le revenu. L'imposition est donc la règle et, sauf exceptions

expressément prévues par la loi ou admises par l'administration fiscale, les revenus issus de

l'économie collaborative -dont fait partie Airbnb ndlr - sont pleinement taxables », explique Jean-

Guillaume Follourou, avocat associé du cabinet Jeantet.

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Des régimes sont possibles pour les particuliers qu i déclarent

Pour les particuliers qui ne veulent pas faire de la location de leur logement par le biais d'Airbnb une

activité professionnelle, c'est à dire la majorité des cas, ce sont donc les régimes réel et micro foncier

qui s'appliquent. Ils permettent de bénéficier de réductions d'impôts censées représenter les charges

mobilisées pour obtenir ces revenus.

Mais de fait, ces régimes s'appliquent dans les cas où les particuliers déclarent leur revenus issus des

plateformes de locations saisonnières. Or dans la réalité, c'est rarement le cas, que la location

s'effectue dans un cadre légal ou non. En 2014, seulement 9 % des français disaient envisager de

déclarer leurs revenus issus de « l'économie collaborative » aux impôts, et 7 % envisageaient de les

déclarer en partie, selon un sondage BVA, cité par le rapport du député PS Pascal Terrasse sur

l'économie collaborative. On peut donc douter du civisme fiscal des utilisateurs de ces plateformes.

Quelle solution pour le législateur ?

Que faire alors ? Le législateur va devoir se décider. Il pourrait d'un côté instaurer une nouvelle

« strate fiscale » en créant un régime spécial pour les revenus de l'économie collaborative. Cette

tâche est toutefois éminemment ardue car à l'intérieur de cette économie collaborative, les pratiques

des entreprises peuvent aller du simple partage de frais à l'activité purement spéculative. On ne peut

donc pas imposer toutes les structures de ce nouveau secteur de la même manière.

Par ailleurs, le législateur pourrait aussi continuer à imposer les revenus des utilisateurs des

plateformes de l'économie collaborative dans le cadre actuel, auquel cas il devra tout de même

imposer aux plateformes de communiquer des informations sur leurs utilisateurs.

Quelle est, alors, la meilleure solution ? Difficile à dire. La création d'un régime favorable à l'économie

collaborative pose par exemple de multiples questions. Quid du principe constitutionnel d'égalité face

à l'impôt qui « interdit de traiter différemment des particuliers suivant qu'ils proposent leurs services

par l'intermédiaire d'une plateforme numérique ou non », interroge Jean-Guillaume Follourou. Par

ailleurs, faut-il défiscaliser ce type de revenus, souvent d'appoint, au seul motif qu'ils généreraient des

externalités positives sur l'ensemble de l'environnement économique ?

Deux conceptions de la société s'affrontent

Et si le législateur se satisfaisait du système actuel, qui consisterait à taxer l'économie collaborative

sans lui octroyer de « niche fiscale », cela poserait aussi un problème majeur. En effet, les

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plateformes ne communiquent pas d'informations sur leurs utilisateurs. In fine, beaucoup d'efforts

seront donc demandés au fisc pour des montants d'impôts récoltés par foyer peu élevés.

Autrement dit, les nouvelles recettes seraient inférieures aux dépenses à mobiliser pour que le

fisc récolte et traite les informations sur les revenus des utilisateurs. Une approche qui abandonnerait

le système actuel pour cette raison reviendrait cependant à renier le principe d'égalité devant

l'impôt. Clairement, deux conceptions de la société s'affrontent.

Marasme juridique

Et pour compliquer la tâche du législateur, concernant les plateformes de type Airbnb, un marasme

juridique entoure la définition du particulier qui louerait à titre occasionnel. En effet, « pour être

considéré comme loueur d'un meublé touristique à titre occasionnel, un particulier doit louer de

manière rare et ponctuelle. Une définition qui demeure imprécise », note Jean-Pierre Lieb, Associé EY

Société d'Avocats, expert en politique fiscale.

En outre, cette définition ne correspond pas exactement à la législation immobilière, qui dit

qu'un particulier ne peut louer son logement à des touristes plus de quatre mois dans l'année, faute de

quoi il doit obligatoirement se déclarer comme loueur professionnel et donc procéder à un

changement d'usage. Il peut donc y avoir deux interprétations différentes entre les législations fiscale

et immobilière. Du reste, la législation fiscale prévaut toujours, un loueur illégal peut théoriquement

être taxé sur ses revenus.

Un compromis ?

Le marasme juridique est donc important. Mais existerait-il des solutions simples pour en sortir ? Le

compromis est mis en avant par beaucoup. Par exemple, Airbnb collecte et verse une taxe de séjour à

la mairie de Paris, ainsi qu'à Chamonix en France. De quoi satisfaire les pouvoirs publics, sans altérer

le modèle économique de la plateforme.

Pour autant, Airbnb ne communique toujours pas d'informations concernant ses usagers, ce qui

simplifierait grandement la tâche du fisc et éluderait une partie du problème. Mais ces multinationales

de l'économie collaborative jouent sur l'internationalisation de leurs activités pour se placer au-dessus

des réglementations fiscales des pays. A charge donc pour les États d'imposer leurs prérogatives...

Source : La Tribune.fr

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Immobilier : voici pourquoi les Français recommencent à acheter des logements neufs Le 21/05/2016

La fédération des promoteurs note aussi un phénomène nouveau sur le début 2016 : le décollage des

ventes à des propriétaires occupants

REUTERS/Jean-Paul Pelissier

L'immobilier neuf retrouve enfin la pente ascendant e avec des ventes en hausse en 2015. Quel

est le profil des acheteurs ? Pour quelle(s) raison (s) se tournent-il vers l'immobilier neuf ? Les

réponses des promoteurs.

Les promoteurs retrouvent le sourire. Après trois années déprimées, le marché du logement neuf a

retrouvé des couleurs en 2015 avec une hausse des ventes de 13,60 %, selon les chiffres de la

Fédération des promoteurs immobilier (FPI). Et le premier trimestre 2016 permet d'anticiper une

poursuite de cette reprise, avec une progression des ventes de 14,70 % par rapport à la même

période l'an passé.

Concernant les ventes au détail - c'est-à-dire hors résidences services et ventes en bloc - la FPI

souligne l'impact positif du dispositif Pinel, qui avait déjà permis une hausse des ventes à

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investisseurs de 43,80 % en 2015. Elle "se félicite" donc de l'annonce de sa prolongation jusqu'à fin

2017.

Le PTZ en soutien

Mais la fédération note aussi un phénomène nouveau sur le début 2016 : le décollage des ventes à

des propriétaires occupants, en hausse de 20,30 %. Le nombre de logement vendus aux propriétaires

accédants repasse ainsi d'une courte tête devant celles à investisseurs.

La FPI souligne l'impact du prêt à taux zéro (PTZ) dont la formule a été revue et élargie en janvier

2016. La nouvelle mouture permet aux primo-accédants, sous conditions de ressources, de financer

jusqu'à 40 % de leur achat. Côté prix, si le neuf reste toujours plus cher que l'ancien, les chiffres

évoluent peu depuis trois ans. Au premier trimestre 2016, ils ont connu une très légère hausse de 0,5

% sur un an, à 3 967 euros du mètre carré en moyenne dans l'Hexagone.

Une cherté organisée ?

Dans une étude parue le 11 mai 2016, le cabinet d'évaluation immobilière Immo G Consulting met en

cause le rôle de l'Etat et des collectivités dans le prix élevé des logements neufs. Selon cette étude, le

foncier pèse entre 25 et 50 % du prix des logements neufs selon la région et les quartiers. Sans

surprise, c'est à Paris que cette proportion peut atteindre les niveaux les plus élevés.

Or, les terrains et les permis de construire "échappent aujourd'hui aux lois de marché parce qu'ils sont

entre les mains de l'Etat et des collectivités", analyse Jean-Michel Ciuch, directeur général d'Immo G

Consulting. Ces derniers, par leur mauvaise gestion, favoriseraient l'inflation des prix, ce qui

contribuerait à un renchérissement des prix du neuf de l'ordre de 15 à 25 %.

Source : L’Express.fr

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LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE

Nouveau guide de bonnes pratiques d'hygiène du restaurateur Le 09/05/2016

Le guide de bonnes pratiques d'hygiène Restaurateur dans sa version du 26 novembre 2015, élaboré

par la confédération générale de l'alimentation en détail (CGAD) et les organisations professionnelles

du secteur, CPIH, Synhorcat et Umih a été validé par un avis publié au journal Officiel du 21 janvier

2016.

Document de référence pour le secteur de la restauration commerciale, ce guide s'adresse aux

restaurants traditionnels, pizzerias, crêperies, cafés-brasseries... à l'exclusion des chaînes dans le

cadre d'une remise directe au consommateur pour consommation immédiate y compris vente à

emporter. Ce guide recommande des moyens ou des méthodes adaptées, des procédures

d'autocontrôle dont la mise en oeuvre doit aboutir à la maitrise des dangers identifiés dans le respect

des exigences réglementaires. Il précise les bonnes pratiques d'hygiènes applicables et constitue une

aide pour la mise en place du plan de maitrise sanitaire (PMS) selon les principes du système

HACCP.

Source : lhotellerie-restauration.fr

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Fric-Frac, un croque-monsieur drôlement gourmet Le 17/05/201

75 - Paris Cette jeune enseigne parisienne met à l'honneur ce mythique sandwich chaud, en lui imprimant des influences cosmopolites. Découverte.

© Antoine Schoenfeld

Quentin Rivière et Côme Mabille de Poncheville , tous deux diplômés d'une école de commerce, ont

débuté leur carrière dans la finance et le commerce international. Mais l'entrepreneuriat les taraude, la

gourmandise les rattrape, et leur concept Fric-Frac voit le jour à Paris, sur le Canal Saint-Martin, en

novembre 2015. "Nous avons eu cette idée il y a plusieurs années déjà. On voyait la mode des

burgers et bagels, et on regrettait qu'il n'y ait rien de comparable autour du croque-monsieur. Quand

on a vu plusieurs enseignes de croque-monsieur ouvrir récemment, cela nous a convaincus qu'on

était sur le bon créneau", expliquent-ils.

Fric-Frac est un clin d'oeil à La Belle Époque, période à laquelle est né le croque-monsieur. "C'était un

plat populaire qui venait de l'est parisien, poursuivent les cofondateurs. Fric-Frac est un mot d'argot de

cette époque qui signifie effraction : nous, on a ouvert le croque-monsieur de force et on le revisite !

On ne voulait pas tomber dans un produit trop franco-français, mais proposer des recettes à l'image

de la société française actuelle, cosmopolite. Bref, un concept jeune, accessible et décalé."

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Des MOF mettent la main à la pâte

Au menu, les croque-monsieur jouent la carte du dépaysement (le Viking, le Shaolin, l'Aztèque, etc.),

à l'exception du croque-madame (renommé le Mam'zelle), qui continue d'être le best-seller. L'après-

midi, l'enseigne prend des allures de coffee-shop, avec une playlist soigneusement étudiée. Côté

cuisine, l'établissement "n'est pas canaille sur la qualité". Le boulanger MOF Frédéric Lalos a

imaginé cinq variétés de pains sur mesure (levain, seigle…). Des chefs MOF élaborent également les

recettes renouvelées chaque saison. Les chips sont maison, le jambon vient de chez Doumbéa, le

poulet est fermier et élevé en plein air…

L'enseigne, dont le ticket oscille entre 12 € (à emporter) et 20 € (à table, le soir), séduit une clientèle

diversifiée : les 25-40 ans, les familles, les touristes… Les ventes sur place représentent actuellement

les trois quarts du chiffre d'affaires. "Avec 60 tickets par jour en moyenne, nous sommes plutôt

contents de notre démarrage, en dépit de l'impact des attentats et de la fermeture du canal cet hiver",

notent-ils. Leur but ? Ouvrir un deuxième établissement en 2017, avant de se développer à terme en

franchise, en France et à l'international.

Fric-Frac 79 quai de Valmy 75010 Paris http://fricfrac.fr/ Tél. : 01 42 85 87 34

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Cinq conseils pour vendre son restaurant gastronomique Le 18/05/2016

Le restaurant gastronomique est l'un des fonds de commerce les plus difficile à vendre en raison du

lien très fort qui existe entre le chef-patron qui l'exploite et la clientèle qu'il attire, source de son chiffre

d'affaires. Pour autant, réussir la vente est possible, à condition de s'y préparer à l'avance. Les

conseils de Bruno Huard, directeur de l'agence Michel Simond de Caen.

Bruno Huard, directeur du cabinet Michel Simond de Caen

1. Réfléchir à son positionnement et en avoir consc ience

Il faut bien se connaître pour être capable de séduire l'acquéreur qui aura envie de reprendre et faire

perdurer l'esprit de son entreprise. "Un chef qui exploite un restaurant gastronomique a développé

une clientèle particulière. Avoir analysé le profil de sa clientèle et son flux est primordial pour

déterminer quels sont les repreneurs qui pourraient être potentiellement intéressés : un autre chef-

patron, un investisseur, un membre du personnel ?" Il est important de se poser ces questions pour

entamer une démarche positive de mise en vente.

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2. S'attendre à un délai de vente long : deux ans e n moyenne

Les repreneurs intéressés et capables de rependre un restaurant gastronomique et sa clientèle sont

plus rares qu'en restauration traditionnelle ou rapide. "En général, il intéresse un autre chef de niveau

de compétence gastronomique équivalente. Mais ce profil d'acquéreur est assez rare. Sauf cas

exceptionnel - emplacement et environnement avec un fort potentiel de développement -, un

restaurant gastronomique ne suscitera pas l'intérêt d'investisseurs."

3. Déléguer progressivement sa cuisine à son second

En restauration gastronomique, le coeur de la valeur ajoutée de l'affaire repose sur la personnalité du

chef et son savoir-faire. Pour élargir le champ des acquéreurs potentiels, il peut être utile pour le chef-

patron de se désengager progressivement. Par exemple, en impliquant plus fortement le second, pour

que la cuisine garde le même niveau de qualité après le départ du chef. "Cela se prépare plusieurs

années à l'avance et suppose d'avoir développé une relation de confiance avec son second. Mieux, il

faut lui donner l'envie de rester après le départ du chef et de développer ses compétences en solo.

Lorsque l'acquéreur n'est pas chef lui-même, intéresser le second au capital de l'entreprise est un bon

moyen de stimuler son implication."

4. Mener une politique de ressources humaine équita ble sur la durée

Pour bien vendre son restaurant gastronomique, il faut aussi savoir créer un esprit d'équipe qui n'est

pas uniquement lié à la personnalité du chef-patron, mais aussi à la maison. L'équipe doit avoir, elle

aussi, envie de rester après le départ du patron. "C'est rassurant pour l'acquéreur. La stabilité du

personnel, une politique de recrutement étudiée et une bonne atmosphère de travail sont des points

forts incontestables pour l'acquéreur potentiel et son banquier qui vont y voir un moyen de maintenir le

chiffre d'affaires."

5. Identifier les ratios clés de l'activité qui peu vent séduire

Trois ratios sont particulièrement importants. "La masse salariale ne doit pas dépasser 35 %

maximum du CA, le loyer doit représenter entre 5 et 7 % du CA pas plus, et la marge brute entre 70 et

75 %."

Source : lhotellerie-restauration.fr

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Airbnb est-il un concurrent de l'hôtellerie ? Le 19/05/2016

Selon une étude du cabinet Coach Omnium, l'impact de la plateforme sur l'activité hôtelière en France est faible.

Proportion des voyageurs choisissant Airbnb face à une autre solution d'hébergement

Menée sur 1 178 voyageurs français et étrangers séjournant à l'hôtel en France, l'enquête du cabinet

Coach Omnium sur 'Les clients d'hôtels et Airbnb' visait à connaître la réalité des modes de

consommation. "Les seules études existantes pointent la montée en puissance d'Airbnb, mais pas son

impact sur l'hôtellerie", souligne Mark Watkins , président de Coach Omnium. "Nous avons analysé

les chiffres de l'Insee qui ne révèlent pas de baisse d'activité de l'hôtellerie française. Si l'activité

parisienne est en baisse, c'est suite aux attentats mais, de manière surprenante, certaines villes

comme Reims, ont bénéficié de cette désertion de Paris par la clientèle étrangère."

Des voyageurs jeunes et à faible budget

Selon l'étude, 20 % des sondés consomment à la fois Airbnb et l'hôtellerie, mais il s'agit de clients qui

effectuent seulement un à trois séjours par an à l'hôtel. "Ces voyageurs sont plus jeunes, moins de

35 ans, et sont consommateurs de low cost, d'hôtellerie économique et super-économique", précise

Mark Watkins. Parmi ces clients qui consomment à la fois de l'hébergement Airbnb et hôtel, six sur dix

affirment choisir un logement Airbnb en remplacement d'un hôtel et, dans deux tiers des cas, cet

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arbitrage se fait dans le cadre d'un séjour à l'étranger et n'affecte pas l'activité hôtelière en France.

Pour Mark Watkins, les clients d'Airbnb sont une clientèle additionnelle, qui n'aurait pas voyagé sans

l'existence de telles offres.

Par ailleurs, la stabilité des taux d'occupation révélée par l'Insee conforte la position de l'étude. "Ces

données chiffrées de l'Insee et le sondage de Coach Omnium confirment que les clients ne

s'évaporent pas significativement de l'hôtellerie française et, de toute façon, pas au profit d'Airbnb",

conclut l'étude.S'il existe un choix entre Airbnb et une autre forme d'hébergement, les premières

victimes de cet arbitrage seraient plutôt les gîtes qui proposent une offre similaire aux particuliers

d'Airbnb.

Le conseil de Mark Watkins

"Les hôteliers doivent développer une offre plus familiale, avec de vraies chambres communicantes,

un sas ou des chambres destinées aux familles. C'est une solution potentielle pour éviter une fuite

vers Airbnb. Attention aux prix de ces chambres pour rester attractif, car les familles recomposées,

plus nombreuses, sont plus sensibles en termes de budget."

Source : lhotellerie-restauration.fr

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A propos de Kylia KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents. Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers. Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier

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