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La revue de Presse KYLIA 1 LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 4 au 10 avril 2016 LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL Île-de-France : le marché de l'immobilier toujours aussi dynamique Le 04/04/2016 A Paris, le prix au m² moyen de l'immobilier résidentiel est de 8.000 euros. (Crédits : CC0 Public Domain) Les ventes de logements anciens en Île-de-France sont en hausse de près de 30 % de novembre 2015 à janvier 2016, selon les notaires. Nouvelle preuve du dynamisme du marché immobilier francilien. Avec 35.940 logements anciens vendus entre novembre 2015 et février 2016, le marché résidentiel francilien se porte toujours aussi bien. En effet, les ventes sont en hausse de 29 % par rapport à la même période de novembre 2014 à janvier 2015, selon les chiffres des notaires. Preuve, une fois encore, de la vigueur du marché francilien, déjà en grande partie responsable de la reprise de l'immobilier au niveau national en 2015. Seul bémol, si les ventes lors du seul mois de janvier 2016

La revue de presse de la semaine du 4 au 10 avril 2016

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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 4 au 10 avril 2016

LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL

Île-de-France : le marché de l'immobilier toujours aussi dynamique

Le 04/04/2016

A Paris, le prix au m² moyen de l'immobilier résidentiel est de 8.000 euros. (Crédits : CC0 Public Domain)

Les ventes de logements anciens en Île-de-France sont en hausse de près de 30 % de novembre

2015 à janvier 2016, selon les notaires. Nouvelle preuve du dynamisme du marché immobilier

francilien.

Avec 35.940 logements anciens vendus entre novembre 2015 et février 2016, le marché résidentiel

francilien se porte toujours aussi bien. En effet, les ventes sont en hausse de 29 % par rapport à la

même période de novembre 2014 à janvier 2015, selon les chiffres des notaires. Preuve, une fois

encore, de la vigueur du marché francilien, déjà en grande partie responsable de la reprise de

l'immobilier au niveau national en 2015. Seul bémol, si les ventes lors du seul mois de janvier 2016

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sont certes en progression de 11 % par rapport à janvier 2015, leur niveau est tout de même inférieur

de 8 % à la moyenne des mois de janvier de ces dix dernières années.

Les seniors de plus en plus acheteurs

Les bons chiffres de ces derniers mois sur le marché francilien sont toujours dus aux 30-50 ans, qui

restent très présents sur le marché de l'accession en Île-de-France. Cette classe d'âge représentait en

2015 plus de la moitié (54 %) des acquéreurs franciliens. En outre, vieillissement de la population

oblige, les seniors prennent aussi une part de plus en plus importante : 12,3 % des acquéreurs

d'appartements franciliens en 2015 avaient plus de 60 ans, contre 9 % il y a 10 ans.

A l'inverse, les jeunes restent toujours en retrait. Cela tient évidemment à la hausse des prix de

l'immobilier ancien en Île-de-France, de 50 % depuis 2005 à désormais 5.260 euros du mètre carré.

Malheureusement pour les moins de 30 ans, la croissance des prix de l'immobilier en Île-de-France ne

s'est pas accompagnée en parallèle d'une hausse similaire de leurs revenus. Ceci a participé à

exclure les jeunes du marché de l'accession, eux qui n'ont pas encore eu le temps d'emmagasiner

suffisamment de fonds pour accéder à la propriété.

Les moins de 30 ans ont subi la hausse des prix

Cette situation est particulièrement vraie à Paris et en première couronne. Dans la capitale, où les prix

des appartements anciens ont crû de 70 % entre 2005 et 2015, pour atteindre désormais 8.000 euros

du m², la part des acquéreurs de moins de 30 ans est passée de 17 % à 14 %. De même en petite

couronne, où les prix des appartements anciens atteignent en moyenne 4.200 euros du m², soit

environ 45 % de plus qu'il y a 10 ans, la part des acquéreurs de moins de 30 ans a baissé de 25 % à

19 % en 10 ans. Enfin, en Grande Couronne, on trouve certes la part d'acquéreurs de moins de 30

ans la plus élevée de la région, mais elle est aussi en baisse de 31 % à 25 %.

Le facteur prix est indéniablement un déterminant de l'achat des jeunes franciliens qui, quoi qu'on en

dise, restent massivement attachés à l'accession à la propriété. Reste à savoir si les conditions de

marché vont s'améliorer pour eux, dans un contexte macro-économique qui ne donne pas de signe

significatif de hausse globale des revenus à court, moyen, et même à long terme.

Un marché qui se stabilise

Or, en ne prenant en compte que les prix de l'immobilier, on constate une stabilisation globale du

pouvoir d'achat des acquéreurs. De novembre 2015 à janvier 2016, les prix ont en effet poursuivi de

manière très légère, la correction entamée depuis 2012. Corrigés des variations saisonnières, ils sont

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en baisse entre novembre et janvier de 0,2 % pour les appartements anciens en Île-de-France par

rapport au trimestre précédent (août-octobre 2015). Dans les zones les plus tendues, ils ont même

tendance à reprendre leur hausse : + 0,3 % à Paris. En petite couronne, ils baissent de 0,4 % et en

grande couronne de 0,7 %. Plus volatil, le marché des maisons anciennes franciliennes est aussi en

légère baisse (-0,1 %), mais en hausse en petite couronne (+0,4 %) et en baisse en Grande couronne

(-0,3 %).

Bref, le marché immobilier en Île-de-France se stabilise en termes de prix, grâce notamment à la

baisse continue des prix depuis 3 ans, et au niveau très bas des taux d'intérêt de crédits immobiliers.

Ces deux éléments ont fait gagner du pouvoir d'achat à certaines catégories de population, enrayant

la baisse des prix. Il faut enfin ajouter à tout cela les nouvelles mesures gouvernementales de soutien

de la demande (nouveaux PTZ notamment) qui, au-delà d'être toutes réellement efficaces, font passer

le message que le marché est en cours de reprise.

Source: La Tribune.fr

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Comment les Français conçoivent l’immobilier en 2016 Le 05/04/2016

NANA PRODUCTIONS/SIPA

De plus en plus de « Tanguy », le désir croissant q ue son logement devienne également son

lieu de travail ou d’habiter dans un logement éco r esponsable… Voilà quelques grandes

tendances qui ressortent de l’étude sur les nouveau x usages de l’immobilier réalisée par le

réseau immobilier Guy Hoquet et Opinionway.

1. De plus en plus de « Tanguy » et de colocataires

L’accès à la propriété étant toujours aussi difficile, de plus en plus d’adultes autonomes

financièrement vivent chez leurs parents ou s’installent en colocation, relève l’étude. Ainsi, seulement

33% des trentenaires (génération Y*) sont propriétaires contre 59% des quadragénaires et

quinquagénaires (génération X) et 79% des personnes nées avant 1960 (baby boomers). La France

fait toujours figure de mauvais élève, avec son taux de propriétaires de 57%, contre 65% en Europe. «

L’aspiration des français à devenir propriétaires est forte mais il faut attendre longtemps pour être

propriétaire en France » explique Fabrice Abraham, directeur du réseau Guy Hoquet.

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En attendant d’accéder à la propriété, 43% des trentenaires ont déjà vécu chez leurs parents ou

grands-parents à l’âge adulte alors qu’ils étaient autonomes financièrement. Une situation rencontrée

par seulement 25% de la génération X et 13% des « baby boomers ». De même, de plus en plus de

jeunes s’installent et restent en colocation. Ainsi, 28% des trentenaires ont déjà vécu en colocation

contre 16% des sondés de la génération X et 6% des baby boomers. Au-delà de la colocation, 41%

des trentenaires seraient prêts à acheter un bien avec des amis et 26% avec des acheteurs qu’ils ne

connaissent pas (contre 18% chez la génération X et 9% chez les baby boomers)

Quel est l'âge du premier achat, location...?

20 ans : âge médian du premier logement loué

28 ans : âge médian du premier achat immobilier

40 ans : âge médian du premier investissement locatif

Source : Guy Hoquet.

2. Le logement pourrait devenir également un lieu d e travail.

7 Français sur 10 se disent intéressés par disposer d’une pièce en plus dans leur logement qui puisse

servir de bureau. Un souhait qui concerne surtout les quadragénaires et quinquagénaires (79% contre

56 % chez les sondés baby boomers et les trentenaires et moins).

Un tiers des Français se dit même intéressé à faire de son logement un outil de production, c’est-à-

dire reprendre une activité comme un gîte, un camping ou autre. Un intérêt plus important chez les

moins de 55 ans (37 % contre 13% des plus de 55 ans.)

3. L’immobilier comme un moyen de se constituer un patrimoine

Se constituer un patrimoine passe avant épargner pour se constituer une retraite ou un complément

de revenus dans les motifs de l’investissement immobilier, surtout chez les trentenaires. En effet, s’ils

devaient investir dans l’immobilier en dehors de leur logement principal, les investisseurs potentiels

(hors investisseurs d’un bien locatif) répondent à 26% « pour se constituer un patrimoine ». Ils sont

44% chez les trentenaires. De même chez les propriétaires sondés, 13% déclarent l’avoir fait pour «

placer leur argent » (contre 2% dans les autres tranches de la population) et 20% afin de « pouvoir

transmettre un patrimoine à ses enfants », contre légèrement moins chez les autres tranches de la

population.

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4. Habiter dans un logement éco responsable devient une priorité

8 Français sur 10, tous âges confondus, revendiquent vouloir habiter dans un logement éco

responsable, c’est-à-dire qui respecte les bonnes pratiques environnementales. « Un intérêt animé

par une volonté de limiter ses dépenses énergétiques et de réduire la production de gaz à effet de

serre, dont l’immobilier est un gros producteur » explique Fabrice Abraham. Les aspirations

cependant contrastent sur ce point avec la réalité, car si nombreux sont les acquéreurs qui réalisent

des travaux dans leur nouveau logement pour en améliorer, notamment, la consommation

énergétique et le taux d'émission de gaz à effet de serre, très rares sont les propriétaires qui en

réalisent dans ce sens entre deux locations. « Aujourd’hui un logement qui dépense beaucoup

d’énergie perd beaucoup de valeur, or vu l’état du marché où les acquéreurs ont repris la main et sont

plus regardants, plus pragmatiques et visitent en moyenne 30% de logements supplémentaires, c’est

un point devenu central » insiste le directeur de Guy Hoquet.

5. L’économie du partage fait son chemin dans l’imm obilier

Les Français recherchent plus de confort, plus de services, mais à condition d’en partager le prix.

Ainsi, un Français sur trois se déclare intéressé par vivre au sein d’un immeuble à services partagés

bénéficiant d'un co-parking, d'un jardin partagé ou encore d'un service de buanderie commune, de

studio pour loger un proche ou d'une cuisine d’été sur le toit. Un intérêt partagé par les différentes

générations puisque il concerne 38% des trentenaires, 27% de la génération X et 30% des personnes

nées avant 1960. De même 19% des Français se disent intéressés par « acheter leur résidence

principale avec un tiers » (ami, co-investisseur, personne de la famille extérieure au foyer). Les

trentenaires y sont particulièrement favorables (30%, contre 20% de quadragénaires et

quinquagénaires et 8% des baby-boomers). Une priorité qu’il faut cependant relativiser puisque dans

les faits, aujourd’hui, ce type de copropriétés à services partagés ne représente que 12% des habitats

français, selon Guy Hoquet. Autre bémol : habiter dans ce type d’immeubles à services partagés

augmenterait naturellement les charges de copropriété et complexifierait la gestion de ces nouveaux

services. Des charges pourtant souvent citées comme trop lourdes par ces mêmes propriétaires.

* Les baby boomers, nés avant 1960. La génération X, née entre 1960 et 1977. La génération Y, née

entre 1978 et 1994.

Étude réalisée auprès d’un échantillon de 1015 personnes, représentatif de la population française

âgée de 18 ans et plus.

Source : LesEchos.fr

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Immobilier ancien : légère remontée des prix ! Le 05/04/2016

Immobilier : les prix remontent - Shutterstock

Après des années de baisse, les prix sont de nouvea u en hausse. Raisons de cette inversion

de tendance ? Des conditions de marché très favorab les : prix raisonnables et taux au plus

bas. La reprise des transactions se poursuit.

« Après une baisse ininterrompue depuis quatre ans, la courbe des prix s’est inversée » constate

Laurent Vimont, président de Century 21 France. Le prix moyen au m² enregistre une hausse de 0,5%

par rapport au 1er trimestre 2015 en France et s’établit au 1er trimestre 2016 à 2 463 euros.

Les raisons de cette inversion de tendance tiennent essentiellement aux prix de l’immobilier et aux

taux d’emprunt tous deux à un bas niveau. En effet, les prix ont enregistré une baisse de 5,1% entre

2012 et 2015. Parallèlement, « les taux de crédit sont extraordinairement bas, ce qui entraîne deux

conséquences », souligne Laurent Vimont : « d’une part, ils rendent solvables des ménages qui ne

l’étaient pas jusqu’alors, leur permettant enfin de concrétiser leur projet immobilier. D’autre part, ils

donnent plus de pouvoir d’achat à ceux qui pouvaient déjà acquérir, les amenant à privilégier des

biens de plus grande surface ». La superficie moyenne passe en effet de 83,2m² à 85,3m² en France

entre le 1er trimestre 2015 et le 1er trimestre 2016.

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Le reprise des transactions se poursuit

Cette conjonction de facteurs particulièrement favorables à l’acquisition immobilière est à l’origine

d’une activité soutenue (nombre des transactions en hausse de 12,1% sur douze mois dans le réseau

Century 21) qui vient exercer une pression sur les prix.

Un phénomène de fond est à souligner : la part croissante des seniors parmi les acquéreurs : + 15,5%

pour les 60/70 ans et + 13% pour les plus de 70 ans. Face aux incertitudes boursières, il semblerait

que la pierre soit pour eux plus que jamais une valeur refuge.

De fortes disparités nationales

Cette tendance doit cependant être relativisée. Les niveaux de prix sont fortement dépendants de la

zone géographique et de la typologie de logement. Paris enregistre ainsi les plus fortes hausses, suivi

par l’Ile-de-France et les grandes villes dynamiques (Bordeaux, Nantes, Lyon, Montpellier). Mais dans

les villes de province moins attractives (Reims, Perpignan, Dijon…) ainsi que dans celles de moins de

20.000 habitants, les prix ont continué de baisser. Dans le réseau Guy Hoquet (450 agences), dont la

plupart des biens se trouvent dans des villes de moins de 20.000 habitants et dans l’Est parisien*, les

prix sont restés quasi stables depuis trois mois (+0,1 %) à l’échelle nationale. A Paris, ils ont

augmenté de 1,2 % et en Ile-de-France (hors Paris) de 0,5 %. Ces évolutions contrastées

n’empêchent pas les deux réseaux de tabler sur des prix qui « ne baisseront plus et devraient même

augmenter », pour des raisons structurelles: pénurie de logements, demande supérieure à l’offre et

taux d’emprunt « exceptionnellement bas  », résume Fabrice Abraham, directeur général de Guy

Hoquet. Pour 2016, ce dernier table sur une hausse des prix entre 0,5 et 1,5 % et un nombre de

transactions en croissance de 2,5 à 3,5 %.

Le marché des appartements et des maisons

Le réseau Guy Hoquet constate que « le marché des appartements continue à souffrir  », avec une

baisse des prix de 1,9% en France, et 4,7% en province. Ceux des maisons se tiennent mieux :

+0,5% en France, +1,3% en Ile-de-France et -0,1% en province. Chez Century 21 c’est l’inverse: le

prix moyen des appartements progresse de 1,6% tandis que celui des maisons baisse toujours (-

0,5%). Des constats opposés en raison encore une fois de la différence d’implantation des deux

réseaux immobiliers (voir ci-dessus).

« C’est vrai que les transactions se font plus facilement et les prix remontent dans la capitale, en

première couronne et plusieurs grandes villes en région. Cependant, nous avons du mal à entonner le

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refrain général de reprise », nuance Sébastien de Lafond, président de MeilleursAgents.com, le site

de mise en relation entre particuliers acheteurs ou vendeurs et agences immobilières.

* La plupart des biens du réseau Guy Hoquet (450 agences), se trouvent dans des villes de moins de

20.000 habitants et pour Paris, dans la partie est. Ceux du réseau Century 21 (850 agences) se

trouvent davantage dans des zones plus chères: des grandes villes dynamiques et dans le centre et

l’ouest de la capitale.

Source. Les Echos.fr

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Encadrement des loyers: la CLCV demande aux citoyens de se mobiliser Le 05/04/2016

Pour que les loyers soient encadrés partout en France, l’association de consommateurs a lancé ce

mardi le site monloyertropcher.fr, où chacun peut envoyer par mail un courrier à son maire ou son

député pour dénoncer des loyers trop élevés.

Pour obtenir gain de cause, il faut parfois participer. C’est ce que propose l’association de

consommateurs CLCVvia une nouvelle campagne lancée ce mardi pour demander l’application de

l’encadrement des loyers dans toutes les «zones tendues» de l’Hexagone. «Deux ans après que la loi

Alur a été publiée, l’application de sa mesure phare, l’encadrement des loyers, se limite à la seule ville

de Paris», explique-t-elle dans un communiqué.

Pour inciter les citoyens à peser dans la balance, l’association de consommateurs a créé le site

monloyertropcher.fr qui permet d’envoyer un courrier par mail à son maire ou son député. «On voulait

aller au-delà du côté politique du dossier et appeler tous les citoyens à agir», explique David

Rodrigues, juriste de l’association. Car 1.151 communes sont concernées, de 28 agglomérations

différentes comme Marseille, Bordeaux, Lille, Toulouse ou Grenoble, note CLCV.

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«En région parisienne, l’encadrement des loyers s’arrête au périphérique» David Rodrigues, juriste

pour l’association de consommateur CLCV

La mesure d’encadrement des loyers, contenue dans la loi Alur du 14 mars 2014, empêche le

propriétaire d’un bien de fixer le loyer à sa guise. La loi impose de respecter un loyer médian au mètre

carré, établi par un observatoire des loyers. Effective à Paris depuis août dernier, la mesure semble

pourtant loin d’être appliquée en pratique. «Cette situation résulte très clairement du manque de

volonté des élus locaux, lesquels n’entreprennent aucune démarche pour faire appliquer la loi»,

estime l’association dans son communiqué.

Dans son enquête «Encadrement des loyers, quand va-t-il dépasser le périphérique?», la CLCV

constate ainsi des dépassements importants des loyers demandés par rapport au loyer médian. Un

19m2 loué 510 euros à Lyon ou encore un deux pièces de 27m2 loué 765 euros à Aix-en-Provence,

soit un ratio de 28,33 euros le mètre carré alors que le loyer médian atteint 15,4 euros le mètre carré

normalement, selon les calculs de l’étude. «En région parisienne, l’encadrement des loyers s’arrête au

périphérique, note David Rodrigues. On parle parfois de gains de plus de 80 euros par mois pour le

locataire, si l’encadrement était respecté».

Dans la plupart des grandes villes, les loyers bais sent

Pourtant globalement, les loyers fléchissent en France et les délais de vacance augmentent. Un

contexte qui n’a pas empêché la nouvelle ministre du Logement, Emmanuelle Cosse, d’expliquer

qu’elle souhaitait que d’autres villes soient concernée par l’encadrement des loyers. Celui-ci devait

entrer en vigueur à Lille à la fin de l’année. Le préalable est de mettre en place un observatoire des

loyers dans les villes concernées afin de pouvoir établir des statistiques fiables. «Grenoble débute la

mise en place de son observatoire des loyers, explique Emmanuelle Cosse. Dans un an et demi à

deux ans, elle pourra mettre en place l’encadrement des loyers. Il y a aussi débat pour la banlieue

parisienne.»

L’association de consommateurs de son côté espère une forte mobilisation, «surtout dans les grands

bassins», et ne donne pas de date butoir pour participer à la campagne. Il s’agit juste d’appliquer une

loi votée démocratiquement par le Parlement», note dans son communiqué la CLCV.

Source : Le Figaro.fr

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Les architectes sont compétents mais trop chers, selon le grand public Le 05/04/2016

INFOGRAPHIE - Coûteux et superflus ? C’est l’idée que bien des Franciliens se font des architectes,

d’après un récent sondage de l’Ordre des architectes en Ile-de-France en partenariat avec Le Figaro

Immobilier. Pourtant, les attentes du grand public à leur égard sont fortes.

Ils sont mieux vus que les agents immobiliers, les architectes! Selon un sondage de la profession

auprès des habitants d’Ile-de-France, la profession a plutôt bonne réputation. À la question «Quels

sont les mots qui vous viennent à l’esprit si je vous parle du métier d’architecte?», les réponses ont eu

un écho majoritairement positif: «moderne», «innovation», «rigueur» et «efficacité» et

«professionnalisme» sont celles qui sont revenues le plus souvent.

Pourtant, un Francilien sur deux ne se dit pas prêt à faire appel à un architecte pour ses projets

immobiliers. En cause? Le prix trop élevé des prestations pour 40% des sondés. En effet pour la

quasi-totalité des personnes interrogées, les services des architectes sont chers. Passer par un

architecte reviendrait en moyenne entre 8 et 12% du coût global des travaux à réaliser.

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De quoi décourager les potentiels clients? Pas vraiment mais les avis diffèrent beaucoup selon l’âge

et la catégorie socioprofessionnelle. À l’inverse des plus âgés et des retraités, les jeunes de 18-24 ans

sont plus enclins (60%) à envisager le recours à un architecte. Évidemment, ils sont davantage

susceptibles d’avoir un projet de construction ou d’agrandissement à l’avenir, reste à savoir s’ils

pourront réunir le budget. Mais toutes tranches d’âge confondues, l’attente est la même: les clients se

disent en demande d’un avis professionnel sur la faisabilité de leur projet immobilier.

Une véritable maîtrise technique

D’ailleurs, une fois dépassée cette image négative sur les tarifs des architectes, les répondants

s’accordent globalement tous à reconnaître une véritable maîtrise technique à cette profession. Pour

le grand public, architecte rime avec expertise. En effet, la dimension technique est celle la plus citée

par les personnes interrogées qui y font référence dans 72% des réponses sur le contenu du métier

d’architecte. Savoir-faire et maîtrise technique sont les maîtres mots pour ces pointures de la

construction et de la maîtrise d’œuvre.

Mais leurs missions sont souvent réduites à la conception d’immeubles et infrastructures publiques,

au détriment des constructions individuelles et des dimensions «conseil» et «artistique» (seulement

66% des personnes connaissent ces compétences). La gestion de l’espace, la décoration intérieure

ou encore le design font partie des compétences oubliées de ces professionnels qui veulent séduire

les particuliers grâce à leurs atouts en gestion de l’espace et en décoration intérieure.

Une profession dont l’image est encore floue

Beaucoup imaginent encore les architectes crayon de papier niché derrière l’oreille pour dessiner les

plans d’une construction. Il y a un vrai décalage entre l’image de la profession auprès du grand public

et la réalité du métier: aujourd’hui, c’est bien sûr en utilisant des outils informatiques que la plupart des

professionnels bâtissent et réhabilitent des maisons individuelles, pour l’essentiel de leur activité.

Dans les esprits, les architectes représentent tout de même un métier porteur pour l’avenir: ils sont

fortement attendus sur des propositions innovantes en termes d’aménagement du territoire et

d’adaptation urbaine aux nouveaux modes de vie.

Source : Le Figaro.fr

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4 conseils aux propriétaires pour que leur immobilier locatif rapporte plus Le 05/04/2016

Investir dans la pierre présente un risque aujourd'hui, mais il peut être maîtrisé.

Getty Images/iStockphoto/JacquesPALUT

Pour les propriétaires bailleurs, la baisse des loy ers et la crise économique érodent la

rentabilité de leur patrimoine immobilier. Il exist e pourtant plusieurs astuces pour éviter les

ennuis et regagner des marges de manœuvre financièr es.

Acheter un logement pour le louer permet de profiter de l'effet de levier du crédit pour se constituer un

patrimoine, et s'assurer ainsi des revenus complémentaires à la retraite. Malgré ces deux avantages,

depuis des années, l'immobilier locatif rapporte de moins en moins. Investir dans la pierre présente

donc un risque aujourd'hui, mais il peut être maîtrisé. Si vous disposez déjà d'un patrimoine

immobilier, vous avez aussi le moyen de préserver, voire d'augmenter, votre rentabilité.

Profitez du déficit foncier

Si votre appartement dans l'ancien est en mauvais état, engagez d'urgence des travaux. Les

réparations d'entretien, de rénovation ou qui permettent d'améliorer l'état global du logement loué sont

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déductibles à 100 % de vos revenus fonciers. Lorsque le total de vos charges locatives (travaux,

intérêts d'emprunt, assurances pour le bien, frais de gestion...) est supérieur aux loyers encaissés

dans l'année, vous êtes en déficit foncier. Celui-ci est alors reportable sur vos autres revenus fonciers,

ce qui permet, mécaniquement, de réduire votre pression fiscale. Si vous disposez encore d'un

reliquat de déficit foncier après avoir effectué ce report, il est imputable, hors intérêts d'emprunt, sur

vos autres revenus (salaires, pensions de retraite, etc.) dans la limite de 10 700 euros par an. Le

surplus est déductible les dix années suivantes. De plus, les économies d'impôts réalisées grâce au

déficit foncier ne sont pas soumises au plafonnement des niches fiscales de 10 000 euros, ce qui n'est

pas le cas de la réduction d'impôts liée au dispositif Pinel.

Réagissez rapidement en cas d'impayés

Sans nouvelle de votre locataire huit jours après l'envoi de la quittance, contactez-le pour savoir s'il

s'agit d'un oubli ou s'il traverse une mauvaise passe financière. Dans le second cas, trouvez un

accord à l'amiable, et proposez-lui un échéancier de paiement. Si aucun accord n'est possible,

envoyez une mise en demeure au bout de vingt jours de retard. A la seconde mensualité non

honorée, expédiez la même lettre avec accusé de réception. Après cinquante jours, faites appel à un

huissier qui lancera un commandement à payer. Si ces démarches n'aboutissent pas, lancez une

procédure judiciaire sans attendre davantage.

Remettez votre logement à neuf

Votre locataire vient de partir, si le logement est en état d'être reloué, engagez des travaux de

rénovation, même minimes. Remplacer un plan de travail fatigué, installer un mitigeur dernier cri dans

la salle de bains ou un placard intégré dans un studio ne vous coûtera pas plus de quelques dizaines

d'euros. A la clé : une vraie différence car même là où la demande locative est forte, les logements

vieillots sont encore en nombre important. Avec un bien refait et propret, vous attirerez un maximum

de locataires. Vous n'aurez plus, ensuite, qu'à choisir les meilleurs dossiers. Et laisser les moins

intéressants aux bailleurs qui refusent de dépenser le moindre euro dans un appartement locatif sous

prétexte qu'il trouvera forcément preneur.

Autre avantage, si vous suivez notre conseil : de peur de voir l'appartement le plus mignon qu'il ait

visité lui échapper, votre locataire acceptera d'entrer dans les lieux rapidement. A contrario, si le bien

est défraîchi, il vous demandera de signer le bail le plus tard possible. Si vous refusez et qu'il s'agit

d'un bon locataire, il trouvera mieux ailleurs.

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Louez légèrement moins cher

Beaucoup de bailleurs louent leurs biens dans la fourchette haute du marché. Sur le long terme, ce

n'est pas la bonne tactique car il est plus intéressant de fidéliser un locataire avec un loyer attractif.

Démonstration : vous louez un studio en parfait état 330 euros par mois, au lieu de 350 euros, ce qui

représente une perte annuelle de 240 euros par an.

En revanche, votre locataire étudiant, de peur de ne pas trouver aussi bien lors de la prochaine

rentrée, risque de vouloir conserver ce logement agréable et au loyer intéressant pendant l'été, sans

rompre le bail dès la fin de l'année universitaire, Vous éviterez ainsi deux mois de vacance locative, et

percevrez près de 700 euros par an en plus. En définitive, votre stratégie se révélera gagnante.

Source : L’Express.fr

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La revue de Presse KYLIA

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Crédit immobilier : le taux ne fait pas tout

Le 06/04/2016

Les candidats à l’accession à la propriété peuvent se réjouir, les taux des crédits immobiliers

n’ont jamais été aussi bas. Ils viennent de passer sous 2 % en moyenne sur vingt ans. Du

jamais-vu. « Ils pourraient même atteindre de nouveaux records à la baisse en avril » , estime

Philippe Taboret, directeur général adjoint du Cons eil à l’accession et au financement en prêts

immobiliers (Cafpi). Reste que si l’attention des f uturs acquéreurs se focalise souvent sur les

taux, ces derniers ne font pas tout. Avant d’aller voir son banquier ou contacter un courtier, il y

a quelques notions-clés à connaître afin de tenter d’obtenir la meilleure offre.

La délégation d’assurance

Premier élément, l’assurance emprunteur, qui prend désormais une part importante dans tout projet

immobilier, représentant jusqu’à 20 % du coût global.

Si la souscription d’une assurance décès, invalidité, incapacité du travail est obligatoire lors d’un prêt

immobilier classique, elle peut néanmoins être choisie ailleurs que dans sa banque, grâce à une

délégation d’assurance. Et le jeu en vaut la chandelle.

Alors que les banques proposent des contrats types, certains courtiers offrent des assurances

adaptées et plus compétitives, notamment si l’on est jeune (moins de 35 ans), non fumeur et en

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La revue de Presse KYLIA

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bonne santé. Ainsi, un couple présentant ce profil peut espérer obtenir un taux d’assurance de

0,11 %, quand les banques proposent encore des taux autour de 0,30 %.

Si le contrat est déjà signé, sachez que la loi Hamon accorde au souscripteur un délai d’un an pour

trouver une assurance concurrente qui offre les mêmes garanties. Toutefois, cette loi reste peu

utilisée, car « les particuliers ont du mal à revenir sur un contrat, ils pensent plus à leur installation,

aux travaux, qu’à renégocier » leur assurance, constate M. Taboret.

La caution plus économique

Deuxième point à étudier, la garantie, qui prend la forme d’une hypothèque ou d’une caution.

L’hypothèque ou le privilège de prêteurs de deniers (valable uniquement pour les biens existants) sont

établis par notaire et comportent des frais méconnus. Outre le coût de la mise en place de cette

garantie, il existe, si le bien est vendu avant le terme du prêt, d’autres frais pour lever cette

hypothèque, c’est ce que l’on appelle la mainlevée. Ainsi, pour un emprunt immobilier de

200 000 euros, il faut prévoir (en prenant en compte la mainlevée) 3 950 euros pour une hypothèque

et 2 104 euros pour le privilège de prêteurs de deniers, moins cher car exempt de taxe de publicité

foncière.

Pour réaliser des économies, mieux vaut donc opter pour une caution. La plupart des établissements

proposent un service de cautionnement, et il y a bien sûr le Crédit logement (lui-même détenu par les

principales banques françaises). Si ce dernier accepte votre dossier, l’économie est importante, car si

le prêt est remboursé sans incident, une partie de la caution est restituée. En reprenant l’exemple

précédant, la caution coûtera 2 350 euros, mais la restitution en fin de prêt s’élèvera à 1 290 euros,

soit un coût réel de 1 060 euros.

Des options à ne pas négliger

Les options du prêt ont aussi leur importance, car elles peuvent être très utiles. La modularité des

échéances permet ainsi d’augmenter ou de diminuer ses remboursements, ce qui se traduit

mécaniquement par une réduction ou une augmentation de la durée de l’emprunt sans que le taux ne

change. Gratuite, cette souplesse dépend toutefois du bon vouloir de la banque.

Des contrats permettent aussi d’échapper aux pénalités de remboursement anticipé en cas de revente

du logement. Une option à ne pas négliger, car si les prêts immobiliers sont, en moyenne, souscrits

pour une durée de 17,5 ans selon le Crédit logement, les acquéreurs restent dans leur bien huit à neuf

ans avant de le revendre. Là encore, cette option est gratuite. Par contre, si le crédit immobilier part à

la concurrence, il y aura des pénalités qui peuvent atteindre jusqu’à six mois d’intérêts.

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La revue de Presse KYLIA

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Enfin, avec des taux historiquement bas, il peut être utile d’obtenir la transférabilité du prêt. Cela vous

permet de transférer le reliquat du prêt en cours sur la nouvelle résidence principale et ainsi garder

ainsi le taux fixé initialement. Revers de la médaille, cela oblige à passer par la même banque pour

obtenir un prêt complémentaire afin de financer la nouvelle acquisition, qui dépendra cette fois du taux

du marché.

Source : Le Monde.fr

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La revue de Presse KYLIA

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Les bonnes stratégies à adopter pour vous constituer un patrimoine immobilier

Le 06/04/2016

Lorsque le marché est grippé et que les tarifs sont orientés à la baisse, comme c'est le cas

aujourd'hui, un achat immobilier requiert davantage de circonspection.

Getty Images/iStockphoto

Miser sur l'immobilier est une bonne stratégie quel que soit votre projet : devenir propriétaire

pour la première fois, acheter plus grand, investir pour louer... Mais pas n'importe quand, à

n'importe quel prix et n'importe où. Nos conseils.

Vous êtes locataire de votre résidence principale et voulez devenir propriétaire, mais tremblez de

franchir le pas pour la première fois ? Vous souhaitez acheter une grande maison pour y loger toute

votre famille, mais n'êtes pas certain que ce soit raisonnable en cette période de marasme

économique ? Vous disposez d'un petit capital et vous demandez s'il est opportun de l'investir dans la

pierre ?

Quel que soit votre cas, passer à l'action en achetant un logement est une bonne stratégie. A

condition de mûrement réfléchir votre choix, car devenir propriétaire peut aussi se révéler un poison

lent si vous avez réalisé votre investissement trop précipitamment. En effet, acquérir un bien

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La revue de Presse KYLIA

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quelconque n'est pas trop périlleux lorsque le marché immobilier est fluide et les prix en phase

ascendante. En cas de problème, la revente sera facile et la moins-value quasi nulle. En revanche,

lorsque le marché est grippé et que les tarifs sont orientés à la baisse, comme c'est le cas aujourd'hui,

un achat immobilier requiert davantage de circonspection.

Pour y vivre : projetez-vous sur le long terme

Selon le bilan annuel de la Fnaim, malgré le net rebond du volume des ventes en 2015, les prix ont

reculé en moyenne de 1,9 % sur la période, avec de fortes disparités suivant les zones

géographiques. Beaucoup d'acheteurs se demandent s'il est opportun de passer à l'acte maintenant,

ou s'il ne vaut pas mieux attendre un point plus bas pour entrer sur le marché. "Il est absolument

irréalisable d'investir au moment où les prix sont le moins élevé. Acheter sa résidence principale est

surtout une question d'objectif et de budget, explique Sébastien de Lafond, président de

Meilleursagents.com, plate-forme de conseils en immobilier. Si vous disposez du montant nécessaire

pour devenir propriétaire et êtes sûr de ne pas avoir besoin de revendre dans les années qui viennent,

lancez-vous".

Avant de vous décider, déterminez votre horizon d'investissement et faites vos calculs : si les prix,

dans la ville où vous achetez, continuent de se tasser légèrement ou se maintiennent, vous devrez

attendre plusieurs années avant d'amortir les frais liés à l'acquisition. Ils ne sont pas négligeables : en

moyenne, les droits de mutation (appelés improprement "frais de notaire" puisque la plus grande part

est un impôt), frais d'agence, frais de dossier et garantie du prêt... peuvent représenter de 10 à 20 %

du prix du logement. Si vous avez besoin de revendre dans les deux ou trois ans, vous êtes donc

quasiment assuré de ne pas rentrer dans ces frais et de réaliser une perte. Mieux vaut devenir

propriétaire seulement si vous êtes sûr de conserver votre bien au moins cinq ans, voire plus si vous

empruntez une somme importante ou financez l'achat avec peu d'apport.

En effet, dans ce cas, votre prêt immobilier s'étalera sur une longue durée et vos mensualités

intégreront une majorité d'intérêts dans le premier tiers de votre crédit. Si vous revendez rapidement,

vous n'aurez donc remboursé que très peu de capital. Il est même possible que le montant que vous

récupérerez soit... inférieur au solde de votre prêt. Dans cette situation, devenir propriétaire n'a aucun

sens, mieux vaut différer votre projet et vous constituer mois après mois un apport solide.

Si, après avoir analysé ces paramètres, vous réalisez qu'il est opportun de devenir propriétaire,

profitez alors de la faiblesse des taux d'emprunt actuels. "Ils ont encore perdu 0,20 point en moyenne

entre janvier et mars. Aujourd'hui, ils sont inférieurs au taux de rémunération de beaucoup de

placements", remarque Maël Bernier, porte-parole du courtier Meilleurtaux.com. Un ménage au

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dossier correct et avec 10 % d'apport peut emprunter en moyenne à 2 % sur vingt ans. Les profils

intéressants, c'est-à-dire ceux qui ont une excellente situation ou davantage d'apport, peuvent

bénéficier de taux inférieurs à 1,3 % sur la même durée. Dès lors, il est inutile de mobiliser toute votre

épargne pour votre projet immobilier. Mieux vaut la laisser placée en assurance vie, en Bourse ou

dans l'immobilier locatif, elle vous rapportera davantage. De plus, préserver une enveloppe de

liquidités pour faire face aux coups durs (période de chômage, travaux non prévus) est toujours une

bonne idée.

Pour investir : soyez très sélectif sur l'emplaceme nt

Si vous achetez pour investir, votre démarche doit être quelque peu différente, car votre but n'est pas

de vivre dans vos murs, mais d'obtenir une rentabilité intéressante. Attention, à moins d'être un

bailleur aguerri, ne vous lancez pas dans des opérations compliquées. Plutôt que d'acheter des biens

entièrement à réhabiliter ou de viser des secteurs décotés susceptibles d'apporter un rendement fort,

assurez vos arrières et réalisez un investissement patrimonial, ce qui vous permettra de minimiser

votre risque.

Pour être louée facilement, votre acquisition devra être extrêmement bien située, et vous coûtera donc

plus cher à l'achat qu'un logement dans un quartier moins prisé. "Aujourd'hui, les investisseurs ont

intérêt à choisir une agglomération où la demande locative est forte et à acheter un type de logement

très demandé dans la zone", confirme Jean-François Buet, président de la Fnaim. Ainsi, à terme, vous

êtes quasiment certain de vendre votre logement en réalisant une plus-value. Le premier credo en

tant qu'investisseur est donc de choisir la bonne agglomération, c'est-à-dire celle qui affiche un réel

développement économique et attire des locataires.

Puis, il faut sélectionner le meilleur secteur de cette ville. "Il ne faut pas hésiter à appeler des agents

immobiliers locaux pour leur demander dans quels quartiers la demande de location est la plus forte et

quelles sont les surfaces qui manquent le plus sur le marché", conseille Laurent Vimont, président de

Century 21 France. Ensuite, vérifiez que vous ne payez pas trop cher votre investissement locatif. Si

vous achetez dans le neuf, le surcoût par rapport à l'immobilier ancien d'un secteur similaire doit être

de 20 % au maximum. Si vous achetez dans l'ancien, dressez la liste de tous les travaux que vous

allez devoir réaliser pour louer en parfait état. Il ne faut jamais raisonner en prix moyen au mètre

carré, mais toujours calculer le prix de revient global de votre logement.

Pour ne pas surpayer, vous avez d'ailleurs intérêt à acheter un appartement en très bon état ou un

bien avec beaucoup de travaux de rénovation. En effet, les premiers seront négociés au prix du

marché, mais vous n'aurez pas de frais supplémentaires de travaux. Quant aux seconds, vous

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pourrez obtenir de belles remises sur leur prix de vente. En revanche, évitez les biens à rafraîchir. "In

fine, ils coûtent plus cher car le montant des travaux nécessaires pour les rénover est élevé, et la

décote obtenue à l'achat ne les couvre pas", affirme Jean Perrin, président de l'UNPI (Union nationale

de la propriété immobilière).

Enfin, une fois que vous aurez jeté votre dévolu sur un bien, financez-le avec un crédit important. "Les

investisseurs qui disposent d'une petite épargne ont intérêt à investir le minimum d'apport et à profiter

au maximum de l'effet de levier du crédit", conseille Philippe Descampiaux, président des agences

Descampiaux Dudicourt à Lille. Cette stratégie a un autre atout : comme les intérêts d'emprunt sont

défiscalisables à 100 %, vous minorerez les revenus fonciers encaissés durant les premières années

de remboursement de votre prêt et limiterez ainsi votre pression fiscale.

Source : L’Express.fr

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Loi Alur: pas encadrés, les loyers en banlieue sont parfois plus chers qu'à Paris Le 06/04/216

En banlieue, les prix des locations sont parfois supérieurs à ceux de Paris, du fait de la mise en place

dans la capitale de l'encadrement des loyers.

REUTERS/Charles Platiau

Une enquête menée par l'association de défense des consommateurs CLCV met en exergue le

fait que pour des petites surfaces vides, les loyer s sont parfois supérieurs en banlieue qu'à

Paris. Et la situation est aussi valable en provinc e, où les écarts par rapport aux limites fixées

par la loi sont parfois de l'ordre de 30%.

Quitter Paris et les grandes agglomérations pour payer moins cher en banlieue? L'idée paraît

séduisante. Sauf que, d'après une enquête menée par l'association de défense des consommateurs

CLCV (Confédération du logement et du cadre de vie), les loyers, pas encadrés par la loi Alur mise en

place il y a deux ans par Cécile Duflot, sont parfois plus chers que dans les villes mêmes. A tel point

que l'association a lancé ce mercredi une campagne pour étendre le dispositif d'encadrement des

loyers.

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La revue de Presse KYLIA

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L'association de défense des consommateurs a passé au crible 300 annonces proposant des petites

surfaces - studios ou meublés - vides à travers toute la France. Il s'agit des types de biens qui

concentrent "les abus", selon la CLCV. En région parisienne, l'association a constaté qu'un studio de

16 m2 était loué 600 euros à Boulogne-Billancourt. A Clichy, c'est le même prix pour 12 m2. Et à

Aubervilliers, il faut débourser 550 euros pour un 18 m2.

Entre 10 et 30% plus chers que les limites de la lo i en province

Des prix supérieurs à ceux applicables à Paris, rappelle l'association. Car si l'encadrement des loyers

était appliqué dans ces trois villes, le prix pour chacune des locations présentées serait de 536 euros

à Boulogne, 405,6 euros à Clichy et 540 euros à Aubervilliers. Dans le cas de Clichy, cela

représenterait une économie de près de 2340 euros par an.

Et la situation est la même dans les villes de province. La CLCV estime ainsi que les prix à Lyon sont

supérieurs de plus de 29% aux limites fixées par la loi. Idem pour Nantes (plus de 25%), Toulouse

(21%), Marseille (15%), Nice (13%) et Montpellier (12%). A Lyon, là où le taux de dépassement est le

plus important, le surcoût pour un appartement atteint donc près de 1440 euros par an.

Pour remédier à la situation, l'association a lancé le site monloyertropcher.fr, qui permet à chaque

citoyen d'écrire au maire de sa commune pour lui demander d'appliquer l'encadrement des loyers

prévu pour toutes les "zones tendues", soit 1.151 communes de 28 agglomérations. "C'est parfois plus

d'une centaine d'euros par mois qui pourraient être économisés par les locataires", estime la CLCV.

"Alors même que l'on cherche à préserver le pouvoir d'achat des plus fragiles, il est aberrant de

constater qu'une loi, votée par le Parlement, reste lettre morte, ou presque, deux ans après son entrée

en vigueur", dénonce l'association.

Source : L’Express.fr

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Immobilier : déléguer la gestion locative à un professionnel Le 08/04/2016

De plus en plus d’investisseurs confient un mandat de gestion à un professionnel. - Shutterstock

Gérer de l'immobilier locatif, c'est un métier! Loi s complexes, locataires exigeants, loyers

impayés, fiscalité complexe.... Autant de raisons d e déléguer tous ces problèmes à un

professionnel. Mais le service n'est pas gratuit.

Lorsqu’on réalise un placement immobilier dans le neuf, les promoteurs proposent en option des

solutions « clef en main » destinées à faciliter la gestion locative. Selon les opérateurs, cette activité

est réalisée par une de leur filiale ou fait l’objet d’un accord avec un professionnel local. Mieux vaut

que ce dernier ne soit pas trop éloigné du bien à gérer pour se déplacer facilement en cas de besoin.

Pourquoi s’en remettre aux services d’un professionnel alors que l’on peut gérer en solo ? Les raisons

de choisir le premier scénario sont nombreuses. « Dans ce genre d’opération, le souci numéro un de

l’investisseur est de sécuriser son rendement. S’en remettre à un spécialiste est un gage de

tranquillité », affirme Frédéric Verdavaine, directeur général délégué de Nexity Services Immobiliers

aux particuliers. Outre le fait qu’il faut y consacrer du temps, cet exercice exige des compétences

techniques, juridiques et fiscales. Pour gérer sans faux pas, il est nécessaire de respecter et de suivre

une réglementation complexe et en évolution permanente. Gérer un bien loué ne se limite pas au seul

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encaissement des loyers. Il faut aussi procéder à la recherche du locataire (annonce, visites,

réception des dossiers, choix), rédiger le bail et organiser l’état des lieux d’entrée. Ensuite, la gestion

quotidienne nécessite d’être réactif en cas de soucis ou de réparations d’urgence, de faire la part

entre les charges récupérables et celles qui ne le sont pas. Il faut aussi connaître les règles plutôt

complexes de réévaluation des loyers tout en respectant, si besoin, les plafonds de loyer et de

ressources en vigueur dans le dispositif Pinel.

Trouver un locataire

Dans le neuf, l’entrée rapide du premier locataire dans les lieux est cruciale car c’est à ce moment là

que le bien acheté deux ans plutôt génère enfin du rendement. En Pinel, le bail doit être signé dans

les 12 mois suivants la date d’achèvement de l’immeuble sous peine de perte de l’avantage fiscal.

Parfois dans un nouveau quartier, « on peut avoir du mal à trouver un premier occupant notamment

lorsque plusieurs appartements neufs récemment livrés sont à louer au même moment dans le même

immeuble ou secteur. Il faut anticiper la recherche du locataire », reconnaît Luc Miegeville, directeur

Métiers chez Foncia.

C’est pour toutes ces raisons que de plus en plus d’investisseurs confient un mandat de gestion et

délèguent ces obligations. Ce contrat doit toujours préciser le contenu de la mission, sa durée et le

montant de la rémunération. Néanmoins, le mandat de gestion est à géométrie variable. Il est possible

de faire appel au professionnel pour des tâches ponctuelles comme la recherche d’un locataire, la

réalisation de la quittance ou l’établissement d’un congé. Il est aussi possible de lui confier la totalité

de la gestion locative. Cela intègre par exemple une aide à la déclaration des revenus fonciers. «

Nous pouvons aussi nous occuper de la livraison du logement et du suivi de la levée des réserves

pour le compte du bailleur. On peut aussi effectuer la première connexion du logement (abonnement

électricité, gaz,….), », indique Luc Miegeville.

Combien ça coûte ?

Selon les formules, les services partiels ou complets de gestion sont facturés entre 6 et 10 % du loyer

annuel charges comprises, plus la garantie contre les risques locatifs (2,5 à 3 %). Ces tarifs étant

libres, il est nécessaire de comparer les prix et les prestations de différents cabinets avant de choisir.

Cette dépense écorne certes le rendement, mais c’est le prix à payer pour ne s’occuper de rien. Il ne

faut pas oublier que les honoraires de gestion locative facturés par un professionnel sont entièrement

déductibles des revenus fonciers. Selon la loi ALUR, tout propriétaire qui fait appel à un intermédiaire

doit prendre en charge une bonne partie des honoraires de location. Seules quatre prestations sont

partagées entre les deux parties (bailleur et locataire) avec un plafonnement des frais pour le locataire

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(8, 10 ou 12 €/m2 de surface habitable selon la localisation). Ces frais concernent l’organisation de la

visite, la constitution du dossier, la rédaction du bail et l’établissement de l’état des lieux.

Source : Les Echos.fr

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L’Eco-PTZ pour les travaux d’économies d’énergie

Le 08/04/2016

À côté du PTZ+, il existe un Eco-PTZ qui finance le s travaux de la résidence principale (celle du

propriétaire ou du locataire).

Pour bénéficier du prêt, l’emprunteur doit, au minimum entreprendre un bouquet de travaux, c’est-à-

dire deux actions de travaux parmi celles-ci : isolation de la toiture, des murs donnant sur l’extérieur,

des ouvertures, travaux d’installation, de régulation ou de remplacement d’un système de chauffage, y

compris la production et la ventilation, installation d’équipement de chauffage ou de production d’eau

chaude utilisant une source d’énergie renouvelable.

Pour les offres émises à compter du 01/01/2016 , le bénéfice de l’Eco-PTZ est étendu aux ménages

qui réalisent des travaux d’amélioration de la performance énergétique ayant droit à une aide

accordée par l’Anah au titre de la lutte contre la précarité énergétique. Ces derniers sont donc

désormais éligibles de plein droit à l’Eco-PTZ, à titre complémentaire, si leur dossier a déjà été validé

pour le bénéfice de certaines aides de l’Anah.

Le ménage concerné est alors exonéré du respect de la condition d’ancienneté du logement liée au

prêt. Rappelons que l’Eco-PTZ est réservé à la rénovation énergétique de logements achevés avant

le 01/01/1990 en métropole alors que les aides de l’Anah sont octroyés aux logements de plus de 15

ans. S’il respecte ces conditions ainsi que les caractéristiques définies pour chaque équipement,

l’emprunteur peut bénéficier d’un prêt de 20 000 € remboursable sur 10 ans, prêt qui peut monter à 30

000 € sur 15 ans pour un bouquet de trois actions de travaux ou un projet plus lourd visant la

performance énergétique globale du logement.

À noter que les travaux de réhabilitation d’un système d’assainissement non collectif par un

équipement ne consommant pas d’énergie sont également possibles, le prêt se montant alors à 10

000 € sur 10 ans.

À compter du 01/01/2016 et jusqu’à fin 2018 , les copropriétaires occupants ou bailleurs souhaitant

financer les travaux dans leur lot privatif, ou leur quote-part de travaux entrepris sur les parties et

équipements communs ou sur les parties privatives à usage commun de la copropriété, peuvent

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bénéficier d’un Eco-PTZ complémentaire, même s’il en ont déjà eu un pour le même logement, dans

la limite de 30 000 €.

Un Eco-PTZ “Copropriété” est par ailleurs institué pour les travaux d’économies d’énergie dans

les parties communes (et privatives s’ils sont d’intérêt collectif). Il faut que 75 % des quotes-parts de

copropriété soient affectées à l’habitation principale. Le prêt est attribué dans les mêmes conditions

que l’Eco-PTZ individuel, si ce n’est qu’une seule action de travaux peut être envisagée avec un

montant de prêt ramené à 10 000 € maximum. Dans tous les cas, il est obligatoire de faire appel à

une entreprise RGE (obligatoire depuis le 01/069/2014 en métropole).

Source : Le Monde.fr

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LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE

L'ultra personnalisation, ultra tendance Le 04/04/2016

Proposer à leurs clients de vivre une expérience mémorable, c'est l'ambition de nombreux hôtels. Cela passe aujourd'hui par des services toujours plus individualisés.

L'aqua lodge à Saint-François (Guadeloupe), un Insolite by Logis.

Faire vivre à leurs clients une expérience - unique inoubliable si possible - c'est le nec plus ultra pour

les hôteliers. Pour y parvenir, ils misaient jusqu'à présent sur l'équipement et la destination.

Aujourd'hui, grâce au numérique et aux données récoltées, ils peuvent jouer sur l'anticipation des

envies de leurs hôtes.

En créant le label MGallery, Accorhotels disait vouloir faire vivre à ses clients des expériences

innovantes, utiles et mémorables. "L'expérience client est à la genèse de la marque depuis sa

création en 2009. Certaines études nous disaient à l'époque que les clients préféraient revenir de leur

voyage en ramenant un souvenir plutôt qu'un bien de consommation. C'est ainsi qu'est née MGallery,

une collection d'hôtels mémorables" déclare Julie Grégoire, directrice opérationnelle luxe, haut de

gamme et Thalassa France.

Chaque opérateur cherche à se différencier pour proposer cette fameuse 'expérience'. Ainsi, la

marque Ascend Collection chez Choice Hotels, qui dit offrir "la promesse de vivre une expérience

nouvelle au client". Avec sa nouvelle marque The Unbound Collection, le groupe Hyatt vante cette

idée d'expérience nouvelle tout en ajoutant la notion de partage. Les réseaux sociaux sont mis à

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contribution puisque "The Unbound Collection est un portefeuille d'hôtels qui doit fournir des

expériences que les clients trouveront dignes de partager".

L'insolite pour se singulariser

Avec les Insolite by Logis, la fédération international joue sur l'hébergement atypique pour se

singulariser : maison dans les arbres, suite au fil de l'eau, etc. Châteaux & Hôtels Collection mise

également sur ce créneau et a pris comme slogan 'Le collectionneur de singularité depuis 40 ans'.

Grâce au numérique, les hôteliers peuvent aller de plus en plus loin dans la personnalisation de cette

fameuse expérience. Cela passe en particulier par l'anticipation des envies de la clientèle grâce à la

collecte d'informations et aux ressources statistiques. Parmi les nouvelles start-up sur ce créneau,

Victor et Charles propose un logiciel de recommandations destiné au personnel des hôtels qui prédit

les envies des clients. . Selon ses fondateurs, "l'idée est d'anticiper le besoin du client et d'optimiser

les recettes de l'hôtel", grâce à une banque de données enrichie non seulement de l'historique du

client mais de multiples informations qui permettent d'offrir des services sur mesure.

Source : lhotellerie-restauration.fr

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Le château de Versailles retient le groupement Lov Hotel Collection/Alain Ducasse Entreprise pour le projet de l'hôtel du Grand Contrôle Le 04/04/2016

© Christian Milet

Le Grand Contrôle est situé rue de l'Indépendance américaine à Versailles

Au terme de la procédure d'appel d'offre lancée par l'établissement public du château, du musée et du

domaine national de Versailles le 1er août 2015, le groupement LOV Hôtel Collection / Alain Ducasse

entreprise a été retenu pour réaliser un projet hôtelier haut de gamme dans les bâtiments du Grand

Contrôle, du Petit Contrôle et du pavillon des premières cent marches.

Bénéficiaire d'une autorisation d'occupation temporaire accordée par l'établissement public, le

groupement exploitera l'hôtel après y avoir effectué les travaux de sauvegarde et de restauration du

monument historique ainsi que les opérations d'aménagement nécessaires au fonctionnement du

programme hôtelier.

"Ce projet exceptionnel proposera un hôtel de prestige d'une vingtaine de chambres, et un restaurant

de haute cuisine française, selon le communiqué du château de Versailles. La décoration du lieu sera

classique et raffinée, inspirée du XVIIIe siècle".

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LOV Hôtel Collection est une filiale de LOV Group. Ce dernier est présidé par l'homme d'affaires

Stéphane Courbit . Selon le site internet de sa maison-mère, LOV Hôtel Collection réunit les

établissements suivants : Les Airelles, le Chalet Ormello, Aman Le Mélézin et Le Chalet de Pierres à

Courchevel, La Bastide de Gordes à Gordes et le Pan Deï à Saint-Tropez.

Source : lhotellerie-restauration.fr

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La vidéo en direct, un phénomène à exploiter en CHR Le 08/04/2016

Nouvelle coqueluche des internautes, l'application Périscope, qui permet à son utilisateur de filmer et

diffuser en direct, peut devenir un outil de communication et de marketing.

Le chef Gérald Passédat se prête au jeu de Périscope

Référence du genre pour diffuser de la vidéo en direct sur les réseaux sociaux, l'application Périscope

a rapidement été adoptée par les entreprises, grands chefs y compris, comme nouvel outil de

communication et de marketing.

Pour réaliser une vidéo, nul besoin d'être un professionnel de l'image, il suffit d'avoir un Smartphone,

parfois un trépied et de bien savoir utiliser l'application. L'objectif recherché n'est pas de diffuser des

vidéos professionnelles, montées et bien scénarisées, mais de discuter avec le public en direct,

puisque Périscope bénéficie d'un système de tchat qui permet aux internautes de poser des questions

ou de commenter en direct votre vidéo.

La première étape sera de créer un message du type : "LIVE on #Periscope - la composition du menu

du jour avec @hotelxy [lien de la vidéo] #restaurantaz #gastronomie" , qui sera envoyé à vos

abonnés Twitter (activer l'option) et aux utilisateurs de Périscope et qui leur indiquera le thème de

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votre vidéo. Côté technique, pensez aussi à cadrer vers le haut le sujet principal de la vidéo, le bas de

l'écran étant 'pollué' par les commentaires de votre auditoire. Utilisez les posts à succès de vos autres

médias sociaux comme source d'inspiration. Vérifiez a posteriori les questions ou commentaires

postés pendant la vidéo, ils pourront vous donner des idées de prochaines vidéos…

Retrouver une spontanéité en créant du lien avec vo s clients

Parmi les thèmes possibles, voici quelques idées :

• Si votre établissement propose une offre de restauration, filmez une partie de la mise en place en

cuisine pour allécher les clients avant le déjeuner. Vous pouvez aussi filmer l'élaboration du plat best-

seller du restaurant.

• Filmez en direct l'aurore ou le crépuscule, ce sont des moments qui créent de l'émotion et donc du

lien (dans ce cas, n'invitez pas systématiquement vos abonnés Twitter, qui pourraient se lasser, ne

sélectionnez que les utilisateurs de Périscope).

• Faites visiter votre établissement en live, surtout s'il est décoré pour une occasion particulière (Noël,

festival…). N'oubliez pas d'ajouter le hashtag correspondant à l'événement.

• Si vos coulisses méritent l'attention de vos clients, mettez-les en scène, avec par exemple une

dégustation de vin avec le sommelier dans la cave de votre restaurant.

• Votre quartier ou votre ville bénéficie d'une animation pour un événement particulier ? Allez jouer les

touristes en live pour montrer que ça bouge à proximité de votre établissement

.

Enfin, choisissez le moment de diffusion avec soin, en analysant les habitudes de votre communauté

sur Twitter. Des outils existent pour enregistrer cette vidéo (éphémère par nature) et la diffuser ainsi

sur vos autres médias sociaux.

Source : lhotellerie-restauration.fr

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A propos de Kylia KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents. Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers. Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier

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