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La revue de Presse KYLIA 1 LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 15 au 20 Octobre 2012 LES ARTICLES DE LA SEMAINE Les agences immobilières font un tabac à la Bourse de New York Le 15/10/2012 La mise en Bourse de Realogy, propriétaire de réseaux d'agences, dont Century 21, a rencontré un grand succès. On ne pourrait rêver plus grand contraste. Alors qu'en France on s'interroge sur la viabilité de plusieurs agences immobilières, durement touchées par la chute du nombre de transactions, outre- Atlantique, Realogy Holdings, propriétaire de réseaux d'agences mondiaux (en propre ou en

Revue de presse de la semaine 42 2012

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Retrouvez une sélection des meilleurs articles de la presse immobilière de la semaine.

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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE

Du 15 au 20 Octobre 2012

LES ARTICLES DE LA SEMAINE

Les agences immobilières font un tabac à la Bourse

de New York

Le 15/10/2012

La mise en Bourse de Realogy, propriétaire de résea ux d'agences, dont Century 21, a

rencontré un grand succès.

On ne pourrait rêver plus grand contraste. Alors qu'en France on s'interroge sur la viabilité de

plusieurs agences immobilières, durement touchées par la chute du nombre de transactions, outre-

Atlantique, Realogy Holdings, propriétaire de réseaux d'agences mondiaux (en propre ou en

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franchise), dont Century 21, ERA, Sotheby's International Realty et Coldwell Banker, a fait un tabac

la semaine dernière lors de son introduction en Bourse. Jeudi, pour son premier jour de cotation, la

société a vu son cours de Bourse s'envoler de 27 %, à 34 dollars, et, le lendemain, le mouvement se

stabilisait. Realogy a réalisé une des plus grosses introductions en Bourse de l'année aux Etats-Unis,

en levant 1,1 milliard de dollars par la mise sur le marché de 31 % du capital, soit 40 millions d'actions

au prix unitaire de 27 dollars. Vendredi, l'action a clôturé à 33,60 dollars, pour une capitalisation

boursière de 4,4 milliards. Avec ses 7 milliards de dettes, cela conduit à une valeur d'entreprise de

Realogy de plus de 11 milliards. Pour le fonds d'investissement Apollo, qui l'avait racheté fin 2006

8,5 milliards - le plus gros « leveraged buy out » (LBO) jamais réalisé aux Etats-Unis pour une société

de services immobiliers -et qui va rester l'actionnaire majoritaire, c'est une aubaine.

Pari sur la reprise du marché

Pour les investisseurs, c'est surtout un pari : celui de la reprise du marché de l'immobilier résidentiel.

Depuis quelques mois, le logement revient ainsi à la mode à la cote américaine, soutenu par des

prévisions optimistes. En août, l'Association nationale des agents immobiliers a prévu, pour 2012, une

hausse de 4 % des prix dans l'immobilier ancien et une augmentation de 9 % du nombre de

transactions. Elles ont bondi de 8 % en août par rapport à juillet.

Cela se reflète dans l'activité de Realogy. Certes, la société, écrasée par 346 millions de dollars de

frais financiers liés à son énorme dette de LBO, affichait pour les six premiers mois de son exercice

2012 une perte nette de 217 millions de dollars. Mais son excédent brut d'exploitation (Ebitda) a

progressé de 32 % en un an, à 233 millions, pour un chiffre d'affaires de 2,2 milliards (+ 9 %).

L'embellie dont bénéficient les opérateurs américains des logements intervient alors que les acteurs

du marché français s'enfoncent dans la crise. Jeudi, le rapport du cabinet d'analyses Altares sur les

défaillances prononcées au troisième trimestre, a révélé une hausse de 23 % des dépôts de bilan des

entreprises du secteur de l'immobilier par rapport au troisième trimestre 2011. Ce sont les agences

immobilières qui souffrent le plus, avec une explosion de 58 % des défaillances prononcées. A titre de

comparaison, tous secteurs d'activité confondus, les défaillances n'augmentent que de 3,7 %. La

Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) - plus de 11.000 agences et 35.000 emplois sur les près

de 80.000 que compte le secteur -, a perdu 350 agences et 900 actifs en six mois (« Les Echos » du

3 septembre). Si la chute des ventes de logements anciens se poursuit, la profession dans son

ensemble pourrait perdre 5.000 postes, estime la fédération.

MYRIAM CHAUVOT

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Realogy, le géant :

Realogy Holdings possède 6 réseaux d'agences immobilières, en propre ou en franchise, dont

Century 21, ERA, Sotheby's International Realty et Coldwell Banker.

En 2011, la société avait une part de 26 % du volume des transactions sur les logements américains

passant par une agence immobilière.

31 % de son capital ont été mis sur le marché mercredi pour 1,1 milliard. Jeudi, premier jour de

cotation, le cours de l'action a bondi de 27 %.

Racheté en LBO fin 2006 par le fonds Apollo, il a fait en 2011 une perte nette de 441 millions de

dollars pour un chiffre d'affaires de 4,1 milliards.Apollo détenait avant l'opération 73 % de Realogy

et restera majoritaire avec 50,2 % du capital.

Source : LesEchos.fr

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Comment revaloriser un loyer en cours de bail ?

Le 15/10/2012

(photo :Latribune.fr)

Pendant la recherche d'appartement, le principal critère pour un locataire est le prix du loyer, en plus

de l'emplacement où est situé le bien tant convoité. Si le loyer est connu dès la signature du bail, il a

vocation à évoluer au fil du temps. Mais sur quelle base le loyer est-il revalorisé ?

L'indice de référence des loyers (IRL) sert de base pour réviser les loyers des logements vides ou

meublés. Il fixe la hausse maximale qu'un propriétaire est en droit d'exiger à son locataire, lorsque

celui-ci occupe son logement depuis au moins un an et que le bail stipule une clause d'indexation.

L'indice est calculé à partir de la moyenne, sur les 12 derniers mois, de l'évolution des prix à la

consommation hors tabac et hors loyers. C'est l'Institut national de la statistique et des études

économiques, l'INSEE, qui est chargé de publier cet indice quatre fois par an.

Comment calculer l'indice ?

C'est au moment de la signature du bail que le bailleur et le locataire vont compléter la clause

d'indexation prévue dans le contrat de location. Avant de signer un contrat de location, le bailleur et le

locataire vont donc se renseigner pour connaître le dernier indice publié à la date à laquelle ils

s'apprêtent à signer, afin de compléter la clause à l'aide du trimestre de référence et de la valeur de

l'indice de la façon suivante :

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Loyer en cours x (IRL du trimestre en cours / IRL du même trimestre de l'année précédente)

Dans la pratique, l'IRL du troisième trimestre 2012 va s'appliquer aux révisions de loyers entre le 16

septembre et le 15 décembre. Si le propriétaire décide de l'appliquer, le nouveau montant du loyer

exigé sera le suivant :

L'indice de référence des loyers (IRL) de l'Insee a progressé de 2,15 % au troisième trimestre 2012 à

123,55.

Dans le cas d'un loyer à 1 500 euros, le montant du nouveau loyer ne pourra donc pas excéder : 1

500 x (123,55 / 120,95) = 1 532,24 euros.

Comment pratiquer l'indexation ?

Les clauses d'indexation prévues dans les contrats types prévoient habituellement que cette

indexation ait lieu « automatiquement » à la date anniversaire. Le propriétaire peut aussi décider de

ne pas réviser chaque année le loyer. Dans ce cas, la clause d'indexation est retirée du contrat. Le

loyer est fixé au départ pour tout la durée pour laquelle que le locataire restera, et le propriétaire ne

pourra pas exiger de révision. Mais le propriétaire peut tout simplement avoir oublié de pratiquer cette

augmentation. Et le droit lui offre la possibilité de réclamer rétroactivement cette augmentation dans la

limite de 5 ans. Pour ce faire, le propriétaire doit appliquer les indices en vigueur au moment où les

loyers auraient dû être réclamés.

Source : LaTribune.fr

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Immobilier : où trouver un taux de crédit inférieur à

3% sur 15 ans ? Le 15/10/2012

Quartier de la petite France à Strasbourg, Copyright Reuters

Alors que la baisse des taux de crédit se poursuit, les courtiers en crédits immobiliers se bousculent

pour proposer les taux les plus attractifs. Découvrez les régions dans lesquelles ces intermédiaires

entre candidats à l'achat et banquiers obtiennent les meilleures offres.

Dans le contexte actuel de baisse des taux, les candidats à l’achat ont tout intérêt à faire le tour des

popotes. En effet, les courtiers en crédits immobiliers font de la surenchère pour proposer les taux les

plus bas possibles. Ils arrivent notamment à obtenir des taux "records" sur les prêts à 15 ans. La

raison : "Ce sont sur ces durées-là que se battent le plus les banques. Nous arrivons donc à avoir les

meilleurs taux", explique Sandrine Allonier, responsable des études économiques chez Meilleurtaux.

Le courtier observe par ailleurs que les taux reculent davantage sur les durées d’emprunt courtes : le

taux moyen sur 15 ans ressort en baisse de 0,74 point depuis janvier, quand celui sur 25 ans n’a

reculé "que" de 0,52 point. Sachant que la durée moyenne des prêts atteint 17.25 ans selon

l’Observatoire Crédit Logement.

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2.70% : record à Strasbourg

Des différences de taux subsistent néanmoins entre régions et grandes villes, et également selon les

courtiers sollicités. Sur 15 ans, le taux le plus bas négocié par Meilleurtaux s’élève à 2.70% (à

Strasbourg), à 2.75% pour Cafpi (en Aquitaine), et à 2.96% pour ACE Crédit. Cafpi remarque ainsi

que "la palme des conditions de financement les plus compétitives revient à l’Aquitaine, quelle que

soit la durée du crédit". Sur 20 ans, le courtier y obtient 2.95%, et 3.15% sur 25 ans. Bordeaux n’est

pourtant pas la ville où Meilleurtaux a négocié au mieux : en octobre, le courtier y obtient un taux de

3.08% sur 15 ans et de 3.25% sur 20 ans. Par contre, sur des prêts à 15 ans, Meilleurtaux reste en

deçà du seuil de 3% dans plusieurs villes comme Nantes (2.75%), Toulouse (2.75%), Lille (2.95%), ou

encore Strasbourg (2.70%). Et les baisses sont significatives entre octobre et septembre (voir tableau

ci-dessous). Cafpi obtient quant à lui des taux inférieurs à 3% en Alsace (2.93%), en Aquitaine

(2.75%), en Champagne-Ardenne (2.93%), en France-Comté (2.93%) et en Lorraine (2.93%). Sur 20

ans, les taux restent également attractifs : quelques régions s’affichent même en dessous de la barre

des 3%, comme l’Aquitaine pour Cafpi et la ville de Toulouse pour Meilleurtaux.

Le palmarès des taux dans les grandes villes par Me illeurtaux

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Le palmarès des taux dans les régions par Cafpi

Source :LaTribune.fr

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La baisse du prix des logements anciens va se

poursuivre en 2013 Le 16/10/2012

Au troisième trimestre 2012, les prix des logements anciens ont baissé de 1,1% par rapport à

2011 en moyenne nationale, d'après la Fnaim. Elle p révoit une nouvelle baisse pouvant aller

jusqu'à 5 % l'an prochain.

AFP

Les prix des logements anciens continuent de faire de la résistance. Pour l'instant, ils baissent peu, de

0,6% en trois mois au troisième trimestre, ce qui porte leur recul à 1,1% en moyenne nationale par

rapport à fin septembre 2011 (-0,7 % pour les appartements et -1,3 % pour les maisons). Mais les

acheteurs potentiels ont tout de même droit à une bonne nouvelle : le mouvement baissier devrait se

poursuivre l'an prochain, selon les estimations de la Fnaim, qui a fait mardi un point de l'activité. La

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fédération regroupe près de 12.000 agences immobilières qui représentent 40% des transactions

dans l'ancien en France.

Pour le reste de l'année 2012, « novembre et décembre étant traditionnellement des mois peu actifs,

sauf lorsque s'arrête un dispositif fiscal, il ne se passera rien sur le front des prix et la baisse devrait

s'établir, pour l'ensemble de 2012, entre 1 % et 1,5 % », a expliqué Jean-François Buet, le nouveau

président de la fédération.

Un recul plus marqué en Ile-de-France

Le reflux actuel des prix reste, pour l'instant, très modeste en moyenne nationale. Mais il existe des

différences selon le type de biens. Les petites surfaces, les biens rentrant dans le budget moyen d'un

acheteur en province (de 100.000 à 150.000 euros) et accessibles financièrement aux premiers

acheteurs voient leur prix se maintenir. En revanche, la baisse est prononcée pour les logements plus

grands, donc plus chers.

Le mouvement baissier est en outre plus marqué en Ile-de-France (-2 % par rapport à septembre

2011 à Paris intra-muros, comme en petite et en grande couronnes), bien que ce soit la zone

manquant le plus cruellement de logements. La baisse est également enclenchée en PACA, une autre

région à forte demande. Ce mouvement à la baisse dans les zones les plus tendues (qui sont aussi

les plus chères) prouve que le mouvement va durer, relève la Fnaim. Cela semble d'autant plus

inéluctable que les prix sont encore au niveau, très élevé, de ceux du deuxième trimestre 2007, avant

la crise. « La baisse des prix l'an prochain pourrait aller jusqu'à 5% », estime Jean-François Buet.

Dans le meilleur des cas, ils seront stables, mais une chose est sûre, ils n'augmenteront pas.

« Les plus-values, c'est terminé ! »

Conséquence du niveau encore très élevé des prix actuels, le nombre de transactions a chuté à fin

septembre de 15% sur un an (et plutôt -25% à 30% en Ile-de-France). C'est moins que la chute

d'activité observée au premier semestre. Mais le marché des résidences secondaires et des

investissements locatifs est gelé, et celui des résidences principales grippé. L'année devrait donc

s'achever sur 690.000 transactions, contre 808.000 l'an dernier. Ceci s'explique, en partie, par une

perte de solvabilité des acheteurs, dont la marge de manoeuvre financière s'est réduite de 5% en un

an. Mais, surtout, par la rigidité des vendeurs. « Si on veut éviter de tomber à 600.000 transactions, il

faudra bien que les vendeurs acceptent d'ajuster leur prix, conclut Jean-François Buet. Il faut leur

expliquer que les plus-values, c'est terminé ! ».

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La fédération pointe également du doigt l'attentisme des clients. Ces derniers regardent actuellement

passer le train des (nombreuses) réformes fiscales en attendant un cadre clair pour le logement l'an

prochain et ne prendront aucune décision avant. Mais il va aussi falloir convaincre les ménages

d'acheter, et le baromètre Ifop-Fnaim réalisé en octobre montre que la tâche pourrait être ardue car

leur confiance dans l'immobilier se dégrade. Désormais, les Français ne sont plus que 20% à estimer

que la conjoncture est favorable à l'achat, soit moitié moins qu'à la fin de 2011. De la même manière,

seuls 14% considèrent le moment propice pour vendre, contre 33% en juin 2011. Il est vrai qu'ils n'ont

pas forcément la même perception des prix que les professionnels : alors que la Fnaim prévoit une

baisse, seuls 22% des Français interrogés partagent cette analyse.

10.000 emplois menacés

Les ménages sont 38% à s'attendre à une hausse dans les six mois à venir et 40% des sondés

tablent sur une stabilité. Pour ranimer le marché, la Fnaim réclame une aide pour ceux acquérant leur

première résidence principale et un dispositif fiscal pour attirer les investisseurs locatifs (il n'existe

aujourd'hui que dans le neuf).

Le blocage du marché a entraîné une chute de 20% du chiffre d'affaires des agences immobilières

cette année, avec pour corollaire la fermeture des structures les plus fragiles. La Fnaim avait

précédemment annoncé craindre 5.000 suppressions d'emplois cette année, Elle a revu son

estimation à la hausse et évoque maintenant 10.000 pertes d'emploi, sur un secteur qui en compte

80.000.

Source : LesEchos.fr

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La Fnaim confirme le retournement du marché

immobilier

Le 16/10/2012

La Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) a d évoilé, mardi 16 octobre, une étude

confirmant le retournement du marché immobilier en France.

Entre le troisième trimestre 2011 et le troisième trimestre 2012, les prix des logements anciens ont

baissé de 1,1 %. La baisse est plus accentuée pour les maisons (- 1,3 %) que pour les appartements

(- 0,7 %).

Au cours des trois derniers mois, le repli a été plus fort en région parisienne (- 1,1 %) qu'en province (-

0,4 %). "Les augmentations de prix intempestives, c'est fini ! 2012 est une année charnière pour

l'évolution des prix de l'immobilier dans notre pays. Mais il n'y a pas d'effondrement : ils sont revenus

au niveau d'avant la crise en 2007", déclare Jean-François Buet, qui succédera le 1er janvier à René

Pallincourt à la tête de la plus importante organisation professionnelle d'agents immobiliers et de

syndics de copropriété.

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La Fnaim estime que le nombre de transactions devrait tomber à moins de 68 700 unités en 2012,

contre 80 800 en 2011. Pour 2013, Jean-François Buet souligne que les incertitudes liées à l'évolution

du cadre fiscal rendent les prévisions aléatoires.

UNE BAISSE DE 5 % MAXIMUM EN 2013

"Après une baisse comprise entre 1 % et 1,5 % en 2012, les prix vont au mieux se stabiliser l'an

prochain, dit-il. Au maximum, le repli pourrait atteindre 5 %." Dans l'agglomération parisienne, où les

volumes plongent de 25 à 30 % sur un an, certains vendeurs acceptent de diminuer légèrement leurs

prix de vente, car ils anticipent une baisse plus forte en 2013. Entre le deuxième et le troisième

trimestre 2012, les tarifs ont diminué de 2 % en moyenne dans Paris intra muros, la petite et la grande

couronne.

Source :LeMonde.fr

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La baisse des prix de l'immobilier reste limitée

Le 16/10/2012

Les prix de l'immobilier sont actuellement aussi élevés qu'en 2007, juste avant le début de la crise.

Crédits photo : Mark Skalny/Getty Images/iStockphoto

Après avoir reculé de 1 à 1,5% cette année, les pri x de l'immobilier dans l'ancien devraient

baisser de 3 à 3,5% en 2013 selon la Fnaim.

Au début de l'année, la Fnaim, le syndicat des agences immobilières, s'attendait à une baisse des prix

de l'immobilier ancien pouvant aller jusqu'à 5% en 2012. Finalement, le décrochage sera beaucoup

plus limité. Entre janvier et septembre, les prix des appartements et des maisons ont reculé de 1,1%.

«Compte tenu des interrogations sur la fiscalité, il devrait y avoir peu de transactions au quatrième

trimestre, affirme Jean-François Buet qui deviendra président de la Fnaim en janvier. Du coup, les prix

ne vont pas trop bouger. En tout, ils devraient reculer dans une fourchette allant de 1 à 1,5%.» Ce

repli est néanmoins loin d'être suffisant pour que l'achat d'une résidence principale devienne

accessible pour le plus grand nombre.

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En effet , les prix de l'immobilier sont actuellement aussi élevés qu'en 2007, juste avant le début de la

crise. Depuis 2000, le coût du m2 a plus que doublé. Reste que la situation varie suivant les biens. Au

troisième trimestre, par exemple, le prix des maisons (- 1,3%) a beaucoup plus reculé que celui des

appartements (- 0,7 %). Sur la même période, le recul est plus marqué en Ile-de-France (- 1,1%)

qu'en province (- 0,4%). «À Paris, les prix commencent à décrocher depuis deux mois, souligne Gilles

Ricour de Bourgies, président de la chambre Fnaim pour Paris-Ile-de-France. La baisse est de 2%.»

Si les prix baissent, c'est à cause de plusieurs facteurs: la raréfaction des primo-accédants avec le

recentrage du PTZ + sur le neuf, les exigences accrues des banques pour accorder des prêts, la

montée du chômage qui rend frileux les acheteurs potentiels… Et les vendeurs ne sont pas persuadés

qu'ils doivent baisser franchement leur prix: du coup, les ventes diminuent en flèche. «Cette année,

nous aurons réalisé 687.000 transactions contre 805 .000 en 2011», estime Jean-François Buet.

Conséquence, des emplois vont disparaître dans les agences immobilières. «10.000 cette année»,

avance Jean-François Buet. Mais le mouvement de baisse des prix n'est pas terminé. Avec les

mesures prévues dans la loi de finances 2013, la Fnaim s'attend à un recul des prix de l'immobilier

ancien de 3 à 3,5% l'an prochain.

Source : LeFigaro.fr

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Le moral des ménages plombe le marché immobilier

Le 16/10/2012

La confiance des ménages à l'égard de la conjonctur e immobilière se dégrade une nouvelle

fois et ne parvient pas à se redresser depuis son p oint bas observé à la fin de l'année passée.

IMMOBILIER - Selon un sondage Ifop pour la Fnaim, seuls 14% des Français estiment que la

conjoncture est favorable à la vente d’un bien immobilier.

REUTERS/Mal Langsdon

Alors que les prix de l'immobilier ont baissé de 1,1% en France au troisième trimestre, les vendeurs

ne se précipitent pas pour mettre leur bien sur le marché. Selon un sondage Ifop pour la Fnaim, seuls

14% des Français estiment que la conjoncture est favorable à la vente d'un bien immobilier. Mais le

manque de confiance des vendeurs conduit à une baisse de l'offre qui amène aussi 20% des sondés

à penser qu'il n'est pas temps d'acheter. Sentiment qui ne risque pas de changer au vu de la

perception de l'évolution des prix. Si la majorité (40%) des personnes interrogées estime que les prix

vont stagner au cours des six prochains mois, ils sont encore 38% à tabler sur une augmentation des

prix pour seulement 22% qui s'attendent à une baisse.

Néanmoins ils sont 41% à penser que le moment est propice aux bonnes affaires. Notamment pour

une première acquisition : 35% des sondés estiment que la conjoncture est favorable aux primo

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accédants, alors qu'ils ne sont que 19% à penser que le temps est à l'achat d'une résidence

secondaire et 31% à l'investissement dans l'immobilier locatif.

Si les Français ne sont que 14% à trouver facile l'obtention d'un crédit, ils sont 38% à reconnaître

l'attractivité des prêts actuels. A raison, puisque le taux et la durée des prêts sont en diminution depuis

le début de l'année, avec une moyenne des taux qui s'établit à 3,76% pour une durée de 17,2 ans au

3e trimestre 2012 selon les calculs de la Fnaim, et des offres ponctuelles très alléchantes : un

révisable à 2,85% capé sur 20 ans chez Credixia, des minimums à 2,77% sur 10 ans à taux fixe

constatés par Empruntis, etc.

Jean-François Buet, le président élu de la Fnaim, explique " l'absence de pression à la hausse des

prix, conjuguée à des taux d'intérêt attractifs, ne suffira pas à sauver le marché. Il est nécessaire que

le gouvernement prenne une mesure phare qui redonnera aux acteurs du marché la seule chose qui

leur manque : la confiance dans l'avenir. "

Les sondés ont d'ailleurs les idées claires sur les mesures gouvernementales qu'ils estiment les plus

importantes. La plus plébiscitée (36%) est le retour du prêt à taux zéro dans l'immobilier ancien, la

mise en place d'un dispositif pour favoriser le logement des jeunes (32%), puis au coude à coude

(autour de 20%), l'encadrement des loyers dans certaines agglomérations, la cession de terrain de

l'Etat pour construire du neuf et une baisse de la fiscalité sur les plus-values immobilières. Le dispositif

Duflot en remplacement du Scellier, qui vise à encourager l'investissement dans l'immobilier locatif par

une réduction d'impôts, ne suscite l'intérêt que de 6 % des sondés.

Source : L’Expansion.com

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Agences immobilières Fnaim : les projets du

nouveau boss

Le 16/10/2012

Jean-François Buet succèdera en 2013 à René Pallinc ourt à la tête de la FNAIM avec l'objectif

de redonner de l'influence à cette fédération d'age nts immobiliers. Il se dit également prêt à

faire le ménage dans sa profession.

Elu président de la Fnaim, Jean-François Buet succédera à René Pallincourt, le président en poste

depuis 2004, au début de l'année prochaine.

DR

Nom : Buet. Prénom : Jean-François. Profession : agent immobilier à Dijon. Signe particulier : veut

faire entrer la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) dans le XXIe siècle. Elu président de cette

association patronale qui regroupe 12.000 professionnels en mai dernier, il succédera à René

Pallincourt, le président en poste depuis 2004, au début de l'année prochaine. D'ores et déjà, les

projets de réforme qu'il laisse filtrer préfigurent un joyeux chambardement. Pour les professionnels

mais aussi pour les particuliers, en suivant. Jean-François Buet veut en effet redonner à la Fnaim un

statut et une influence politique qu'elle a un peu perdus sur les grandes questions de logement et

d'immobilier.

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Lors du congrès des experts immobiliers Fnaim, le 28 septembre, à La Rochelle, il est revenu dans

son discours sur l'importance d'augmenter la " discipline " interne de la profession. En clair, il veut que

la Fnaim puisse pouvoir exclure plus facilement de ses rangs les agents immobiliers indélicats.

Exemple typique de comportement border line que la Fnaim n'a pas forcément les moyens de

sanctionner aujourd'hui : une directrice d'agence signe un mandat de vente en exclusivité avec un

propriétaire. Elle laisse traîner l'affaire, puis suggère au propriétaire de décoter son bien, une fois,

deux fois, avant de le faire acheter à bas prix par une structure discrète impliquant quelqu'un de sa

famille...

De telles sanctions disciplinaires seraient d'autant plus faciles à prendre si la profession obtenait le

statut d'ordre, comme celui des médecins ou des notaires. La Fnaim bataille ici collectivement au sein

de l'UPSI, un organisme de lobbying qui regroupe les grands de l'immobilier en France (Fnaim, Unis,

Foncia, Urbania, Nexity, les réseaux d'agences). L'Upsi, créée en 2012, milite ouvertement pour la

création d'un ordre, au grand dam de l'Union nationale des Association des responsables de

copropriété (Unarc), qui regroupe des propriétaires et des syndics particuliers, et qui y voit une

tentative des agents immobiliers de pouvoir se réfugier dans une tour d'ivoire afin de laver leur linge

sale en famille.

En attendant, pour moraliser la profession, le nouveau boss des agences veut instaurer une obligation

de formation initiale des commerciaux qui pourrait être comprise entre 150 et 400 heures. Il veut

également édicter une obligation de formation continue pour les détenteurs de cartes professionnelles

et les dirigeants des agences. Même souci de lisibilité en ce qui concerne la communication. Jean-

François Buet va probablement ramener à deux par an (au lieu de 4 actuellement) les grandes

messes de la Fnaim sur les prix de l'immobilier national. Quitte à multiplier des conférences de presse

plus thématiques ou régionales. Il veut également mettre en place une commission économique pour

sortir " les vrais chiffres de la production de logements en France et montrer notre poids économique

". Pour coordonner toutes ces opérations de lobbying et de relations publiques, la Fnaim vient de se

doter d'une agence de presse top gun et d'embaucher une nouvelle directrice de la communication,

Isabelle d'Halluin, inexpérimentée dans le secteur privé, mais dotée d'un gros carnet d'adresses

ministériel et familial. Elle a été l'attaché parlementaire de Jean-François Deniau et le conseiller en

communication de Georges Tron quand il était secrétaire d'État chargé de la Fonction publique (mars

2010-mai 2011), et son cousin Pascal d'Halluin, par exemple, est le nouveau DG de Cacharel. Un

profil précieux quand une grande partie du sort de cette profession réglementée - et de ses rapports

avec les vendeurs et les acheteurs - se trame dans les cabinets ministériels.

Source : L’Expansion.com

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La revue de Presse KYLIA

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10 nouvelles propositions pour favoriser le logemen t

intermédiaire Le 17/10/2012

Copyright Reuters

L'ASPIM, l'association des sociétés de placement immobilier vient de publier un livre blanc dans

lequel elle détaille 10 propositions en vue de dynamiser le logement intermédiaire et ce, plus

particulièrement dans les zones tendues où les besoins sont les plus saillants.

L’ASPIM, l’Association Française des sociétés de placement immobilier, vient de publier un livre

blanc. Objet de ce document: présenter une série de propositions en vue de dynamiser le logement

intermédiaire. «Les réflexions de l’ASPIM soulignent la nécessité de dynamiser le rendement de

l’épargnant qui se situe aujourd’hui aux environs du livret A (hors avantage fiscal) de manière à

drainer l’épargne des ménages vers les logements intermédiaires», indique l’association dans un

communiqué. Et de préciser que les efforts publics doivent se concentrer avant tout en zones

tendues, là où les difficultés et les besoins des ménages sont les plus importants, soit l’Île-de-France,

la région PACA et dans quelques grandes agglomérations.

Le livre blanc comprend 10 propositions

Parmi les mesures préconisées par l’Aspim, trois leviers qui pourraient faciliter les flux :

Page 21: Revue de presse de la semaine 42 2012

La revue de Presse KYLIA

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1. Une mise en pratique plus large du bail emphytéotique permettant de diminuer de façon très

significative le coût de portage du foncier qui peut représenter jusqu’à 50% du coût de la construction.

2. Un usage plus large de la dissociation entre nue-propriété et usufruit dans l’objectif de servir des

produits plus adaptés aux besoins des épargnants, voire des institutionnels. Des produits dissociés

permettraient notamment d’attirer l’investissement socialement responsable aujourd’hui largement

étranger au secteur du logement.

3. La mise à l’étude d’un mécanisme de garantie des loyers permettant d’accroître le rendement en

cas de défaillance des locataires couverte, le cas échéant, pour une fraction par une garantie

publique.

Des mesures fiscales mais avec des contreparties

Le livre blanc de cette association comprend 10 propositions. Au-delà de celles énoncées ci-dessus,

plusieurs autres, d’ordre fiscal, et prévoyant notamment des aménagements en matière de plus-

values ou encore de droits de succession, quitte à envisager en contrepartie un allongement de la

durée de détention des produits de 9 à 15 ans.

Source : LaTribune.fr

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La revue de Presse KYLIA

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Des pistes pour relancer l'immobilier ancien

Le 17/10/2012

Alors que la construction est en panne, la fédérati on nationale des agents immmobiliers

avance une proposition pour débloquer le marché de l'ancien: créer un statut fiscal pour le

bailleur. Mais il existe d'autres pistes pour incit er à l'investissement locatif. Revue de détail...

IMMOBILIER - Pour relancer les ventes de logements et l'investissement locatif, la FNAIM propose de

créer un statut fiscal pour le bailleur.

REUTERS/Mal Langsdon

Quoi de neuf pour relancer l'immobilier ? " L'ancien ! ", répond Jean-François Buet, le président élu de

la Fnaim. A l'heure où promoteurs et investisseurs font grise mine à cause de la suppression du

dispositif Scellier et du flou qui entoure son successeur, le "Duflot", à l'heure où les normes

environnementales et les matières premières entraînent des hausses constantes des coûts de

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La revue de Presse KYLIA

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construction, "sortant" les petits budgets de l'accession neuve, l'immobilier ancien se retrouve paré de

toutes les vertus.

"L'ancien est par définition synonyme de diversité sociale puisque tous les types de logements

préexistent dans les quartiers : pas la peine de fixer des quotas de construction comme dans le neuf,

argumente Jean-François Buet. Et il constitue un réservoir presque infini de biens à rénover. Il suffirait

de quelques mesures simples pour alimenter le marché locatif et l'accession dans l'ancien."

Création d'un statut fiscal pour le bailleur

Exemple de mesure envisagée par la Fnaim pour doper l'investissement locatif dans l'ancien : la

création d'un véritable statut social pour le bailleur privé. " Il faudrait que celui-ci soit reconnu comme

un vrai acteur économique qui a épargné et qui met à disposition un logement, argumente Jean-

François Buet. Il a des obligations réglementaires, de surface, de durée du bail, etc. Le locataire, lui, a

pour seule obligation de payer son loyer et d'entretenir le bien. Nous souhaitons un équilibre. "

Un équilibre, autrement dit, des avantages fiscaux. Chiffres à l'appui, la Fnaim pense que cela

marcherait. Prenons un logement ancien qui pourrait se louer 650 euros par mois sur le marché privé.

La nouvelle race de bailleur accepterait de le louer mettons autour de 400 euros. " On résoudrait ainsi

le problème de la demande de logement social ", glisse Buet au passage. Le bailleur, lui,

compenserait ce sacré manque à gagner grâce à une subvention, telle celle du 1% logement, et plus

sûrement grâce à une situation fiscale avantageuse : la déduction de 100% des revenus fonciers

pendant 9 ans est évoquée, plus un système dérogatoire sur les plus-values de cession avec par

exemple un mécanisme de 10% d'abattement par année de détention. Pistes de travail perfectibles,

discutables, mais l'idée est là.

Récupération des charges en fonction du niveau du l oyer

Autre piste de réforme qui circule dans la profession (sans être forcément endossée par la Fnaim),

l'invention d'un dispositif qui conditionnerait les possibilités d'imputation des charges de propriété au

niveau du loyer. " A ce jour, les conditions de réduction des revenus imposables (10.700 euros/an

notamment) ne tiennent pas compte du loyer, regrette Henri Buzy-Cazaux, le président de l'Institut de

management des services immobiliers. On pourrait majorer le plafond à 15.000 euros par exemple si

le bailleur fait l'effort de pratiquer un loyer inférieur de 20% au marché, et rallonger la durée des

reports. Certains imaginent même un retour à une imputation des déficits fonciers sur le revenu

global, qui a existé jusqu'en 1974. "

Toilettage juridique des rapports entre bailleurs e t locataires

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Dernier point qui fluidifierait selon les professionnels le marché de la location dans l'ancien, la refonte

de la loi de 1989 sur les rapports locatifs. Les bailleurs sont vent debout contre le risque de

suppression du dépôt de garantie, déjà réduit à un mois par Nicolas Sarkozy. Ils regrettent pêle-mêle

l'impossibilité de sanctionner financièrement le retard de paiement, la trêve hivernale bloquant toute

expulsion et appliquée à tout locataire sans discernement des situations (le cadre sup de mauvaise foi

comme la mère vivant seule avec nourrisson), sans oublier la question des charges récupérables. " La

question de la récupérabilité, même si elle n'est pas précisée dans la loi de 89, et renvoie à un décret

de 87, fait partie intégrante des rapports locatifs. Elle conditionne la rentabilité locative au bout du

compte, et le poids du loyer pour le locataire ", souligne Henri Buzy-Cazaux. De fait, les bailleurs ne

peuvent pas récupérer les frais de gardiennage de nuit, ni la taxe d'enlèvement des ordures

ménagères, ni les frais de raccordement à la fibre optique, non prévus en 1987, et pour cause. La

technologie est passée par là, les textes ont pris un coup de vieux.

Source : L’Expansion.com

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Pourquoi la taxe d'habitation est fondamentalement

injuste Le 17/10/2012

DECRYPTAGE L'assiette sur laquelle est calculée cet impôt, qui touche 33 millions de

logements, repose sur des estimations datant de plu s de 30 ans.

(Sipa)

Mauvaise nouvelle: la taxe d'habitation tombe en ce moment dans les boîtes aux lettres. La facture est

d'autant plus douloureuse qu'elle est pétrie d'injustices. Exemple au service internet de Challenges. La

locataire d'un appartement de 32m² dans le 17ème arrondissement de Paris doit sortir un chèque de

750 euros (en comptant la redevance télévisuelle), quand le propriétaire d'un duplex de 55m² avec

verrière dans le coin le plus "bobo" du 10ème arrondissement acquitte seulement 493 euros. Pour

32m² en location à Boulogne-Billancourt, un autre journaliste doit payer 300 euros. Enfin, un dernier

se voit réclamer 701 euros pour 45m² dans le 9ème arrondissement. Comment expliquer ces

différences?

Au-delà des taux d'imposition, qui varient entre les communes, c'est l'assiette sur laquelle ils

s'appliquent qui détermine le montant de la taxe d'habitation. Or cette assiette repose sur la "valeur

locative cadastrale" (VLC) des logements, établie pour la première fois en… 1970. Autrement dit, les

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évolutions structurelles du marché immobilier depuis 40 ans n'ont pas modifié le calcul de la taxe, qui

concerne tout de même 33 millions de logements – et a rapporté 15 milliards d'euros en 2008.

Ainsi, de ce point de vue, il est beaucoup plus intéressant d'habiter le 10ème arrondissement, naguère

délabré et peu coté, que dans le 9ème ou 17ème arrondissement, à l'histoire bourgeoise. Même si,

dans certains quartiers du 10ème, sous l'effet de la "gentrification" de Paris, le m² moyen a franchi la

barre des 8.000 euros (voir la carte des notaires d'Ile-de-France), pour parvenir tout près des prix

pratiqués dans les 9ème et 17ème arrondissements...

"Un système injuste"

Dans un rapport présenté la semaine dernière, les sénateurs François Marc et Pierre Jarlier parlent

d'un "système injuste". Surtout que les VLC servent également au calcul de nombreuses taxes locales

(taxe foncière, cotisation foncière des entreprises, taxe d'enlèvement des ordures ménagères, taxe

sur les friches commerciales…).

En 2010, le Conseil des prélèvements obligatoires avait déjà relevé que "l'équité entre contribuables

n'(était) pas garantie". "La non revalorisation des bases induit des transferts de charges importants

entre contribuables, estimait alors l'émanation de la Cour des comptes. Les tarifs de 1970, encore en

vigueur, ne reflètent plus la réalité du marché immobilier. En particulier, les biens de faible valeur

paraissent largement surestimés par les valeurs locatives cadastrales. Les immeubles de construction

récente, notamment ceux abritant des habitations à loyer modéré, présentent de nombreux 'éléments

de confort' appréhendés par le dispositif. A l’inverse, la rénovation des logements anciens n’a pas été

intégralement prise en compte ni la désaffection pour les zones où l’activité économique, vivace en

1970, a dépéri."

Le code général des impôts prévoit pourtant, dans son article 1516, une "revalorisation" des VLC tous

les ans en fonction de l'évolution et leur "actualisation" trois ans. Cette dernière n'a toutefois eu lieu

qu'une seule fois, en 1980. Depuis, des coefficients de majoration forfaitaire annuelle ont été mis en

place pour tenir compte de l'évolution du marché – 1,85 dans le cas de Paris. Mais l'assiette n'a

jamais été remise profondément en question, en dépit des bouleversements urbains et sociologiques

qu'ont pu connaître certains quartiers. Qu'a à voir le 10ème arrondissement de Paris d'aujourd'hui

avec celui de 1980?

Qui osera toucher à la taxe d'habitation ?

La dernière tentative de révision générale des VLC remonte à 1990, mais elle n'a jamais abouti à

cause des "transferts de charges" qu'elle aurait engendrés, selon le rapport sénatorial: 38% des

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logements soumis à la taxe d'habitation auraient vu son montant progresser d'au moins 5%, et pour

7% d'entre eux, il aurait explosé de plus de 50%! Politiquement difficile à vendre auprès des électeurs,

la réforme avait été enterrée.

Pour autant, elle apparaît toujours nécessaire. Sera-t-elle bientôt engagée? Pour François Marc et

Pierre Jarlier, une fenêtre de tir existe. La loi de finances rectificative de 2010 a engagé la révision des

valeurs locatives pour les locaux professionnels, au nombre de 3,3 millions (dix fois moins que les

locaux d'habitation, donc). Elle devrait aboutir en 2015, un an après les élections municipales. Les

sénateurs suggèrent de poursuivre dans cette voie en lançant dès 2013 la refonte de l'assiette servant

à déterminer le montant de la taxe d'habitation, pour une application au 1er janvier 2016.

A l'occasion, le législateur pourrait même aller plus loin en suivant la recommandation du Conseil des

prélèvements obligatoires. Pour mettre fin à l'injustice caractéristique de la taxe d'habitation, il

préconisait en 2010 de "constituer une assiette mixte, intégrant une part de revenu" à côté des VLC

renouvelées. Une manière d'indexer en partie la taxe d'habitation aux capacités contributives de

chacun. Le gouvernement Ayrault osera-t-il se lancer dans ce vaste chantier fiscal?

Source : Challenges.fr

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Taxer les achats immobiliers de plus d'un million

d'euros: ça sert à quoi? Le 18/10/2012

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Le 24 octobre, l'amendement proposé par Mathieu Hanotin qui vise à taxer les achats de logements

de plus d'un million d'euros sera débattu à l'assemblée. Objectif affiché: taxer les rentes improductives

pour financer la réhabilitation de logements insalubres.

Face au nombre alarmant de logements insalubres et indignes en France, soit 600.000 habitations, le

député PS de Seine-Saint-Denis Mathieu Hanotin propose, pour mieux financer leur réhabilitation,

d'instaurer une taxe affectée sur les acquisitions de logements de plus d'un million d'euros. Il a, en ce

sens, déposé, avec deux homologues socialistes, un amendement au projet de loi de finance 2013 qui

sera débattu à l'Assemblée nationale le 24 octobre.

Appartements de luxe et immeubles insalubres à quel ques kilomètres de distance

Mathieu Hanotin déplore, en Ile-de-France notamment, la cohabitation «à quelques kilomètres de

distance, d'appartements de grand luxe et d'immeubles dont l'état d'insalubrité met en danger la santé

et la sécurité de leurs occupants». Ce, alors que «les ventes de luxe ne connaissent pas la crise»,

constate le parlementaire. Selon lui, entre 7000 et 8000 acquisitions supérieures à un million d'euros

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ont été dénombrées en 2011, soit environ 1% du nombre total de transactions immobilières en

France.

Mettre en valeur le prestige de la France pour cont ribuer à l'effort national

Sur la seule métropole parisienne, 50 ventes sont chaque année supérieures à 10 millions d'euros.

Or, les acquéreurs de ce type de biens en France sont à plus de 85% non-résidents dans l'Hexagone,

au sens fiscal du terme. Même si ce sont «majoritairement des pétro- et des gazodollars», selon

Mathieu Hanotin. Les non résidents représentent aussi 50% des acquisitions au-dessus de 5 millions

d'euros.

C'est au regard de ces statistiques que Mathieu Hanotin a instauré une progressivité et plusieurs

tranches dans la taxe qu'il propose. Dans le but manifeste de faire participer davantage les

acquéreurs non français, au sens fiscal du terme, à l'effort national. Si l'amendement était adopté tel

quel, les acquéreurs d'un bien de 10 millions d'euros paieraient ainsi 1 million d'euros supplémentaire.

«Nous sommes ici dans des investissements de prestige. Il y a donc un intérêt à appliquer une taxe

particulière pour ce type de biens. Cette dimension du prestige de la France devrait être davantage

valorisée par l'Etat», estime Mathieu Hanotin.

Une taxe progressive qui se défend d'être «spoliatr ice»

Concrètement, cette nouvelle taxe serait progressive en fonction du montant de l'acquisition et

viendrait s'ajouter au droit de mutation à titre onéreux déjà existant. Mathieu Hanotin et ses collègues

ont défini 10 tranches. Pour un achat de 1 à 2 millions d'euros, elle sera de 1%, c'est-à-dire qu'un

logement d'une valeur de 1 million d'euros aujourd'hui coûtera 1 million dix mille euros à son

acquéreur. Entre 2 à 3 millions, la taxe sera de 2% du montant de la transaction, entre 3 et 4 millions,

3% etc. jusqu'à 10% pour les acquisitions supérieures à 10 millions d'euros. S'il a voulu la taxe

progressive, c'est aussi pour moins pénaliser les acquéreurs de logements d'une valeur comprise

entre 1 et 5 millions d'euros, qui sont majoritairement des résidents français. «Il n'y a pas de volonté

de spoliation», se défend Mathieu Hanotin.

Au moins 200 millions d'euros espérés

Grâce à cette taxe, le député PS espère récolter «au moins 200 millions d'euros» pour réhabiliter les

logements indignes et insalubres. Ce qui représente tout de même 20% du budget 2013 de l'Anah

(agence nationale de l'habitat du parc privé), à qui il est prévu de reverser la moitié du produit de la

taxe. L'autre moitié étant affectée à l'ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine). Le montant

exact des ressources attendues n'est pas encore déterminé.

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Soutien aux TPE et aux PME

En somme, le député PS veut lancer un débat parlementaire sur la taxation de «la rente improductive,

pour réinvestir dans l'économie créatrice d'emplois». Il estime d'ailleurs que la taxe qu'il propose

servira les PME et les TPE du secteur du bâtiment, qui sont davantage concernées par la

réhabilitation de logements.

En outre, il pense que le produit de sa nouvelle taxe permettra d'aider des propriétaires «de bonne

foi», parfois débordés par la gestion de leur bien, à enclencher des travaux de réhabilitation.

Freiner l'expansion de «la bulle immobilière»?

Enfin, le parlementaire verrait d'un bon œil que sa proposition freine les investissements spéculatifs,

et contribue ainsi à faire diminuer l'expansion de «la bulle immobilière», notamment à Paris. Même si

ce n'est, selon ses dires, pas le premier objectif recherché.

Source : LaTribune.fr

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Marie-Noëlle Lienemann : "Les terrains cédés aux

bailleurs sociaux doivent être exonérés d’impôts su r

les plus-values "

Le 18/10/2012

© REA

Pour Marie Noëlle Lienemann, présidente de l'Union socia le pour l'habitat , les mesures adoptées

dans le cadre projet de loi sur le logement social ne permettront pas de financer 150.0000 logements

sociaux par an. La sénatrice socialise de Paris, ex-secrétaire d’Etat au Logement du gouvernement

Jospin, soutiendra et déposera de nouveaux amendements dans le cadre de l’examen du Budget

2013, de manière à booster la construction de HLM.

Capital.fr : Le projet de loi sur le logement socia l adopté par le Parlement est-il à la hauteur des

enjeux ? Marie-Noëlle Lienemann : Malgré les réformes engagées – augmentation du plafond du

livret A, des financements d’Action logement… - , il manque environ 1 milliard d’euros par an pour

permettre aux bailleurs sociaux d’atteindre les objectifs de financement de 150.000 logements sociaux

par an (dont 120.000 pour le mouvement HLM). Si l’on veut tenir le cap, l’Etat doit doubler ses

subventions au monde HLM dès cette année, et non sur l’ensemble de la législature, comme François

Hollande s’y est engagé. Il faut aussi faciliter les financements : par exemple, diminuer les taux des

prêts accordés par la Caisse des dépôts, à partir des fonds collectés sur le livret A ou encore rétablir

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une TVA à 5,5% sur la construction de logements sociaux, contre 7% actuellement car ce sont des

biens de première nécessité. Enfin, il est possible de trouver de nouvelles recettes en créant un fonds

de financement HLM abondé par une taxe sur les transactions immobilières, dépassant un certain

seuil de prix au mètre carré. Le groupe socialiste au Sénat déposera un amendement en ce sens

dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances.

Capital.fr : En quoi consiste la convention Etat / bailleurs sociaux que vous appelez de vos

vœux ? Marie-Noëlle Lienemann : L’objectif est de se mettre d’accord sur la mise en œuvre des 150

000 logements sociaux. L’Etat et les bailleurs sociaux doivent s’engager sur des objectifs de

constructions sur cinq ans, avec l’assurance d’avoir chaque année les financements nécessaires. Il

convient aussi de se mettre d’accord sur le nombre de logements effectivement produits, livrés et pas

seulement des dossiers déposés. Les écarts dans les années passées ont été considérables,

quasiment du simple au double lorsqu’on observe l’accroissement réel du parc. L'Union sociale pour

l'habitat rencontrera prochainement la ministre du Logement, Cécile Duflot, afin de définir des

contours de cet accord.

Capital.fr : Les réformes engagées par le gouvernem ent pour libérer le foncier vous paraissent-

elles suffisantes ? Marie-Noëlle Lienemann : La mise à disposition des terrains de l’Etat va

évidemment dans le bon sens. De même, l’alourdissement de l’imposition des plus-values sur les

cessions de terrains à bâtir, à compter de 2013, incitera probablement les particuliers à vendre d’ici la

fin de l’année. Mais là encore, il faut aller plus loin. Lors de l’examen du Budget, je proposerai un

amendement visant à exonérer d’impôts sur les plus-values les terrains cédés aux bailleurs sociaux,

comme c’était le cas avant 2012.

Propos recueillis par Guillaume Chazouillères

Source : Capital.fr

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Des chèques de réduction sur les logements neufs

Le 19/10/2012

Le chèque peut réduire de 3 à 5 % le prix du bien immobilier.

Un site propose aux promoteurs immobiliers un nouve au canal de commercialisation pour

leurs programmes. L'innovation consiste à offrir de s réductions de prix aux clients en rognant

sur les commissions.

Alors que les ventes de logements neufs s'essoufflent depuis le début de l'année, un nouveau service

se propose de redynamiser le secteur. Lancé il y a quelques jours, le site cheque-immo.com propose

aux promoteurs immobiliers de tester un modèle de commercialisation inédit pour leurs programmes

tout en garantissant des réductions de prix aux acheteurs. «Les canaux de ventes dans le neuf restent

traditionnels, ils n'ont pas évolué depuis des décennies. Nous avons cherché un système innovant qui

renouvelle le secteur», explique Valérie Latgé-Prion, cofondatrice du site. Partant du principe que les

candidats à l'achat ont pour premier réflexe de se tourner vers Internet lorsqu'ils recherchent un bien,

les créateurs de cheque-immo.com offrent aux professionnels de booster leur notoriété en exposant

les biens à vendre sur leur site. «L'idée est de créer du trafic. Nous négocions directement avec les

promoteurs pour qu'ils nous confient leur bien et fixons avec eux le montant d'une commission. Nous

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n'exigeons pas d'exclusivité, les appartements, terrains et maisons peuvent toujours être

commercialisés par les canaux habituels. Nous ne sommes rémunérés qu'en cas de conclusion de la

vente», précise Valérie Latgé-Prion.

Pour attirer les clients, et c'est là que réside l'innovation, cheque-immo.com propose aux acheteurs de

payer les biens moins chers. Le site s'engage à reverser la moitié de la commission qu'il a négociée

avec le promoteur sous forme de bon de réduction, sorte de chèque cadeau qui va venir diminuer le

prix d'achat de l'appartement et qui peut atteindre 3 à 5 % du prix du bien. «Nous supportons

l'intégralité de l'effort commercial, la marge du promoteur reste intacte», assure Valérie Latgé-Prion.

Concrètement, les acheteurs précisent leur souhait sur le site qui leur propose en échange des biens

correspondant à leurs critères. Si l'acheteur trouve un bien qui l'intéresse, il peut alors télécharger un

«chèque», puis prendre contact directement avec le promoteur du programme qui appliquera la

réduction de prix correspondante. «Le seul lien contractuel qui nous lie est celui que nous avons tissé

avec le promoteur du bien. L'acheteur qui télécharge le chèque n'est aucunement obligé de conclure

la vente. Il ne devient pas non plus prioritaire pour la transaction. Il obtient simplement la possibilité de

payer moins cher l'appartement ou la maison qui l'intéresse, s'il souhaite aller au terme de la

démarche», explique la cofondatrice.

Environ 600 biens issus du catalogue d'une dizaine de promoteurs, majoritairement situés dans le sud

de la France, sont référencés sur le site. «C'est une nouvelle façon de vendre et un canal intéressant

qui permet de réduire les prix sans dégrader l'image du bien», explique Ouafa Bourghdadi, directrice

commerciale de France Terre Midi-Pyrénées, l'un des professionnels qui a décidé de «jouer le jeu» en

confiant tous ses programmes en cours à cheque-immo.com. Le site ouvert le 8 octobre lui aurait déjà

permis d'avancer sur un projet avec un client. Du côté des grands noms du secteur, l'initiative est

encore méconnue. Kaufman & Broad affirme ne pas encore avoir connaissance de l'initiative. Quant à

Nexity, si le groupe confirme avoir été contacté, il n'est pour l'instant que dans une phase de

découverte. «Nous faisons connaissance», affirme le promoteur, qui préfère rester prudent face «aux

politiques de rabais». Cheque-immo.com espère néanmoins convaincre. Une campagne publicitaire,

avec notamment des spots télévisés, est en préparation. Valérie Latgé-Prion assure que cela devrait

permettre de faire aboutir des pourparlers en cours. D'ici à la fin de l'année, le site entend proposer au

moins 1200 biens à la vente.

Source : LeFigaro.fr

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Logements vacants: comment Paris va s'en sortir?

Le 19/10/2012

Copyright Reuters

Il y aurait 40.000 logements vacants à Paris aujourd'hui, ce qui est difficilement acceptable au regard

de l'ampleur de la crise du logement dans la capitale. Avec la nouvelle taxe sur les logements

vacants, le gouvernement s'attaque à un problème complexe.

Avec 2 millions d'habitants et une densité de 20.000 habitants par kilomètre carré, Paris est une des

villes les plus denses du monde. Aujourd'hui le prix au m2 étant beaucoup trop élevé, la crise du

logement y bat son plein. La ville ne peut donc pas se permettre de laisser des logements vacants. Il

est cependant très compliqué d'en chiffrer le nombre exact. L'association Droit au logement (DAL) en

dénombre bien 130.000, mais la mairie de Paris conteste fermement ces chiffres. A l'opposé, seuls

13.000 appartements sont soumis à l'actuelle taxe sur la vacance qui se trouve être très laxiste.

Entre 35.000 et 40.000 logements vacants à Paris

Pour René Dutrey, conseiller à la mairie de Paris et président de l'Agence départementale

d'information sur le logement de Paris (ADIL 75), la méthode la plus rigoureuse pour chiffrer le nombre

de logements vacants dans la capitale serait de croiser les contributeurs à la taxe foncière et à la taxe

d'habitation, chose qu'il n'a pas encore réussi à faire. Il a en parallèle comptabilisé le nombre de

compteurs EDF non-activités (42.000) mais estime la méthode encore imprécise. «A la louche», ce fin

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connaisseur du marché du logement parisien estime le nombre de logements vacants à entre 35.000

et 40.000. Ils sont, selon lui, propriétés pour un tiers de personnes physiques et pour deux tiers de

personnes morales, plus portées sur l'investissement spéculatif.

Une nouvelle taxe sur les logements vacants

La nouvelle taxe sur les logements vacants qui sera appliquée à partir du 1er janvier 2013 a pour

premier objectif de limiter ce type d'investissement dans les zones, comme Paris, souffrant d'une

inadéquation entre l'offre et la demande de logements. Sa zone d'application sera toutefois élargie

aux communes appartenant à une zone urbaine de plus de 50.000 habitants où existent des tensions

immobilières fortes. «Le taux s'élèvera à 12,5% la première année d'imposition, puis à 25% à partir de

la deuxième année», peut-on lire dans le Projet de loi de Finance 2013, et non plus 12,5% la première

année, 15% la deuxième année et 20% à compter de la troisième année comme précédemment. En

outre, la nouvelle taxe sera due pour tout logement vacant depuis une année, et non plus deux

années. «Pour ne pas être considéré comme vacant, un logement devra également être occupé

pendant plus de 90 jours consécutifs, au lieu de 30 jours actuellement», indique également le PLF

2013.

La Fnaim propose un «bail puissance 3»

La Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim), avait de son côté proposé une autre solution pour

diminuer le nombre de logements vacants. Elle penche pour un dispositif fiscal selon elle plus «incitatif

que répressif» qu'elle a nommé «bail puissance 3». Concrètement, elle propose que les locataires

puissent louer un logement dans le parc privé mais à un prix jusqu'à 50% inférieur au marché. En

échange, les bailleurs qui s'engageraient à louer un bien par ce dispositif, pourraient profiter d'une

déduction de 100% des revenus fonciers durant 9 ans. Ils bénéficieraient également d'un régime

dérogatoire leur assurant une exonération totale de l'impôt sur les plus-values au bout de 15 ans de

détention d'un bien, contre 30 ans aujourd'hui.

Source : LaTribune.fr

Page 37: Revue de presse de la semaine 42 2012

La revue de Presse KYLIA

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A propos de KYLIA

KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau 100% web composé d’une famille d’enseignes immobilières toutes spécialisées dans un domaine de transaction. Le concept KYLIA repose sur 3 idées fortes : • La dématérialisation de l’agence avec vitrine permettant une meilleure rémunération des agents et la pratique de taux de commission jusqu’à deux fois inférieurs par rapport aux agences immobilières traditionnelles. • L’hyperspécialisation des agents engendrant une plus grande réactivité sur le terrain, plus de professionnalisme mais surtout plus d’efficacité vis-à-vis des clients. • La culture du partage permettant de fédérer l’ensemble des équipes autour d’un objectif commun : La croissance ! Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier

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