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Eastrategies Page 1 Actualité macro-économique en Roumanie Population : 19,947 millions d’habitants PIB en 2015: 158 milliards EUR PIB par habitant en 2014 : 7.500 EUR/habitant Croissance en 2014 : +2,8 % Croissance prévisionnelle en 2015 : +4 % Flux net d’IDE en 2013 : 2,71 milliards EUR Salaire minimum brut garanti à partir du 1er janvier 2017 : 322 EUR (1.450 RON) Salaire moyen brut mensuel, en septembre 2016 : 651 EUR (2.898 RON) Taux d’inflation en 2014 : 1,1 % Taux de chômage en juillet 2015 : 4,9 % Place de la France dans les échanges commerciaux : 3ème client, 4ème fournisseur Stock IDE français en 2014 : 4,1 milliards EUR, France – 5ème rang parmi les investisseurs étrangers Cours EUR/RON au 30.01.2017 : 1 EUR = 4,5006 RON NOUVEAUTES Janvier 2017 Correspondant Bretagne Commerce International, Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et BNP Paribas Fortis

Les actualités de la Roumanie pour le Mois de Janvier 2017 de Eastrategies

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Actualité macro-économique en Roumanie

Population : 19,947 millions d’habitants

PIB en 2015: 158 milliards EUR

PIB par habitant en 2014 : 7.500 EUR/habitant

Croissance en 2014 : +2,8 %

Croissance prévisionnelle en 2015 : +4 %

Flux net d’IDE en 2013 : 2,71 milliards EUR

Salaire minimum brut garanti à partir du 1er janvier 2017 : 322 EUR (1.450 RON)

Salaire moyen brut mensuel, en septembre 2016 : 651 EUR (2.898 RON)

Taux d’inflation en 2014 : 1,1 %

Taux de chômage en juillet 2015 : 4,9 %

Place de la France dans les échanges commerciaux : 3ème client, 4ème fournisseur

Stock IDE français en 2014 : 4,1 milliards EUR, France – 5ème rang parmi les investisseurs étrangers

Cours EUR/RON au 30.01.2017 : 1 EUR = 4,5006 RON

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Actualité politico-économique en Roumanie

La Roumanie fête 10 ans d’appartenance à l’UE : Les représentants des institutions roumaines et des partis politi-

ques ont publié des messages à l’occasion du 10ème anniversaire de l’adhésion de la Roumanie à l’Union euro-

péenne. Le Président Klaus Iohannis a affirmé que l’objectif de l’adhésion n’aurait pas pu être atteint sans l’effort

de chaque citoyen roumain. « C’est pour cela que les successeurs de ceux qui ont construit la Roumanie euro-

péenne se doivent de préserver et de renforcer pour les futures générations l’héritage qu’ils ont reçu ». Se quali-

fiant lui-même de « produit du rapprochement de la Roumanie à l’Union européenne », le Premier ministre Da-

cian Cioloș a fait remarquer que les effets de l’adhésion pouvaient être constatés en Roumanie tous les jours. Il a

également mentionné son expérience en tant que commissaire européen à l’Agriculture, qui l’a aidé à compren-

dre l’importance d’une ouverture d’esprit pour les Roumains qui sont conscients du potentiel et confiants en ce

que la Roumanie peut accomplir au sein de l’Union européenne. D’autres messages ont été publiés par Corina

Cretu, commissaire européenne roumaine à la Politique régionale et par Leonard Orban, ancien commissaire eu-

ropéen au Multilinguisme (2007-2009) et premier commissaire de la Roumanie. La Présidence de la Roumanie, le

Gouvernement et la Représentation de la Commission européenne en Roumanie coordonneront une campagne

nationale de communication autour de la décennie d’appartenance de la Roumanie à l’Union européenne.

(Source : Calea Europeană, HotNews.ro, Agerpres)

Le Gouvernement roumain modifie le Code fiscal et adopte plusieurs mesures sociales : Plusieurs mesures en

soutien des Roumains aux faibles et moyens revenus ont été adoptées, par ordonnance d’urgence, en conseil des

ministres. Le salaire minimum brut a ainsi passé de 1.250 lei (277 euros) à 1.450 lei (322 euros). Le Gouvernement

estime que cette mesure conduirait à augmenter la croissance économique de 0,2%, stimulerait l’emploi et rédui-

rait le travail au noir. Il a également été décidé d’augmenter de 20% les salaires dans l’administration territoriale

de l’Etat et de 50% les salaires des artistes et du personnel travaillant dans les établissements publics de specta-

cle. Le point de retraite passera dès juillet prochain de 871,7 lei (193 euros) à 1.000 lei (222 euros). Le Gouverne-

ment a également augmenté les bourses estudiantines et a décidé de rendre gratuit le transport ferroviaire pour

les étudiants. Des modifications ont également été apportées au Code fiscal. Le plafond de 5 salaires bruts

moyens de paiement des cotisations sociales a été supprimé, ce qui affectera les salariés de plus de 10.000 lei /

2.200 euros (environ 33.000 personnes concernées) et devrait permettre de financer la mesure sur la suppression

de la contribution à l’assurance maladie (CASS) pour les retraités. Les entreprises ayant des activités exclusive-

ment dans le domaine de l’innovation, recherche et développement seront exonérées d’impôt durant une période

de dix ans. Des mesures favorisant les très petites entreprises ont également été adoptées. Cette catégorie a été

élargie pour inclure les entreprises avec un chiffre d’affaires allant jusqu’à 500.000 euros (100.000 euros aupara-

vant). Elles seront soumises à un taux unique d’imposition de 1%, quel que soit le nombre d’employés. La presse

demeure inquiète quant à l’impact de ces mesures sur la situation macroéconomique, en dépit des assurances

données par Viorel Ștefan, nouveau ministre des Finances, selon lequel le déficit ne dépasserait pas 3% du PIB

cette année. Mugur Isărescu, gouverneur de la Banque centrale, a mis en garde contre les risques internes liés à «

la situation postélectorale » et a déclaré qu’il attendait le projet de budget 2017 avant de faire d’autres commen-

taires.

(Source : Agerpres, Adevarul)

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La Roumanie devient le premier pays européen exportateur de blé : La chute de la production de blé en 2016 en

France à 28 millions de tonnes (Mt), et en Allemagne à 24,5 Mt, a été compensée par les bonnes productions des

pays situés plus à l’est de l’UE (Roumanie, Bulgarie et Pologne). Les chargements de blé des pays de l’UE depuis le

début de la campagne affichent une hausse par rapport à l’an dernier sur la même période, et en particulier l’ori-

gine roumaine. Malgré un mois d’octobre au ralenti, les exportations roumaines de blé enregistrent des records

depuis le début de la campagne 2016/17. Elles pourraient ainsi atteindre 5 millions de tonnes (Mt) sur cette cam-

pagne. Les blés roumains conquièrent de plus en plus de destinations à l’exemple du Vietnam, qui occupe le quart

du volume total exporté depuis le 1er juillet dernier.

(Source : wikiagri.fr)

Les secteurs industriels qui se développeront le plus en Roumanie en 2017 - Top 5 : Si l'année dernière la pro-

duction industrielle a augmenté de seulement 1,6%, pour 2017, la Commission nationale de Prévisions (CNP) esti-

me une augmentation de 5,4%. Pour 2018 et 2019, la CNP montrent aussi des croissances de la production indus-

trielle de plus de 5%, soit 5,4% et 5,2%. Voici les secteurs industriels qui enregistreront les plus fortes croissances

cette année.

5. Le secteur de production des boissons enregistrera une hausse de 6,8% en 2017, par rapport à 3,2% en 2016 et

10% en 2015.

4. L'industrie automobile, mentionnée dans les prévisions comme « la fabrication de véhicules de transport rou-

tier », enregistrera une augmentation de 7% par rapport à l'année dernière. En 2016, l'augmentation a été légère-

ment plus élevée par rapport à l'année précédente, soit 9%, et en 2015 l’augmentation a été encore plus élevée,

de 10,3%.

3. La fabrication des produits de cokerie et la transformation du pétrole, qui comprend principalement le secteur

de raffinage du pétrole, enregistrera une croissance de 8,7% cette année, contre 7,3% en 2016 et 0,1% en 2015.

2. La fabrication d'autres produits en minéraux non métalliques. Le secteur va croître de 9,8% cette année, après

deux années de fortes augmentations : 9% en 2016 et même 24% en 2015.

1. La fabrication d’ordinateurs et de produits électroniques et optiques est le secteur qui enregistrera la plus forte

croissance en 2017, de 12,8% par rapport à l'année précédente. En 2016, ce secteur a régressé, avec une croissan-

ce négative de 4%, après un 2015 avec une augmentation de 3,6%.

(Source : economica.net)

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ASSYSTEM : Implanté en Roumanie depuis 1994, le groupe d'ingénierie y a symboliquement franchi la barre du

millième ingénieur. Tirant parti de la position stratégique de ce marché, le groupe y ambitionne une croissance de

plus 30 % en 2017 et un doublement de ses effectifs fin 2020. Assystem emploie désormais plus de 1.000 ingé-

nieurs sur ses différents sites en Roumanie regroupant dans une équipe transnationale une majorité de Roumains,

mais également des Allemands, des Autrichiens, des Français, des Marocains et des Turcs. Ce centre d'ingénierie,

voulu stratégiquement par le directoire du groupe, intervient dans les domaines de l'aérospatial, de l'automobile,

de l'énergie ou encore des infrastructures de transports. Il met ainsi à la disposition du groupe Renault-Dacia 350

Entreprises françaises en Roumanie

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ingénieurs sur les différents sites roumains (Bucarest, Mioveni et Titu). Grâce à sa capacité à gérer différentes

suites de logiciels, ce centre d'ingénierie peut intervenir à distance pour le compte de nombreux clients, abolis-

sant ainsi les distances géographiques. « Ce que nous avons réussi à faire, c'est concilier l'aspect géographique,

la Roumanie étant à la croisée des différents marchés, à la proximité technologique avec les clients ainsi qu'au

recrutement des meilleurs talents », explique Alexander Gross, Directeur de l'Automotive Engineering Center

d'Assystem. Depuis la Roumanie, Assystem adresse des clients basés aussi bien en France ou en Allemagne

qu'en Finlande, les pays du Golfe, Russie, Slovénie, Slovaquie, ou au Royaume-Uni. Ce succès tient à la stratégie

combinée de diversification et de montée en performance des compétences. Ce seuil des 1.000 ingénieurs, in-

génieurs, loin d'être un plafond atteint, représente pour le groupe un plancher. « Notre expertise est reconnue

depuis longtemps, mais cette masse critique nous confère une crédibilité supplémentaire qui va permettre d'ac-

célérer notre développement. Dominique Louis, le Président-Directeur général d'Assystem, nous donne 5 ans

pour doubler de taille », poursuit Roger Coat, Administrateur d'Assystem Roumanie. Cette ambition est en lien

avec les résultats obtenus par le centre, dont le chiffre d'affaires augmente chaque année, passant de 22 mil-

lions d'euros à 26 millions d'euros entre 2015 et 2016. « Notre objectif est de faire plus de 30 % de croissance

l'an prochain. » Assystem est un groupe international d'ingénierie. Au cœur de l'industrie depuis cinquante ans,

le groupe accompagne ses clients dans le développement de leurs produits et dans la maîtrise de leurs investis-

sements industriels tout au long du cycle de vie. Assystem emploie près de 12 000 collaborateurs dans le monde

et a réalisé un chiffre d'affaires de 908 M€ en 2015. Assystem est cotée sur Euronext Paris.

(Source : zonebourse.com)

RENAULT-DACIA : Ventes record de voitures neuves de la marque Dacia au niveau mondial avec une augmenta-

tion de 6,1% l'an passé. 542.542 voitures Dacia vendues dans le monde entier en 2016, selon les données offi-

cielles fournies par le groupe Renault. Contre 511.501 pour l'année 2015. Score particulièrement bon en Europe

avec une hausse des ventes Dacia de 10,8%, pour un total de 415.010 véhicules vendus. Le groupe Renault a

enregistré une hausse record de ses ventes au niveau global de 13,3% avec 3,18 millions de voitures vendus sur

l'ensemble de l'année 2016. Pour ce qui est des immatriculations, toujours pour 2016, hausse de 14,2% des vé-

hicules Renault sur le plan mondial. Au niveau européen, Renault est la deuxième des marques les plus vendues.

Enfin, et quant au marché français où la aussi tout va bien pour le géant, la marque enregistre ses meilleurs sco-

res de ces cinq dernières années.

(Source : lepetitjournal.com/Bucarest)

YVES ROCHER : La maison mère d'Yves Rocher annonce trois acquisitions à l'international. Il s'agit des premières

acquisitions notables du groupe Rocher depuis 2012, quand celui-ci avait pris une part majoritaire dans la socié-

té turque Flormar, numéro un du maquillage dans le pays, qui a doublé son chiffre d'affaires en quatre ans. Le

groupe familial et indépendant Rocher, propriétaire notamment de la marque de cosmétiques Yves Rocher, a

pris une participation majoritaire dans l'entreprise israélienne de savons artisanaux Sabon et va racheter deux

distributeurs en Roumanie et à Hong Kong. Le groupe a annoncé le rachat du distributeur de sa marque Yves

Rocher en Roumanie, "Cosmétiques de France", dont les 40 magasins et 170 salariés vont rejoindre la filiale rou-

maine du groupe. Le montant de cette acquisition n'a pas été précisé. Le groupe vise pour 2017 une croissance

de 4% de ses ventes globales en données publiées, grâce notamment à ses nouvelles acquisitions.

(Source : challenges.fr)

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Le 1er janvier 2017, Bucarest et Sofia ont fêté les dix ans de leur entrée dans l’Union européenne (UE). Alors que

Bucarest vient de se choisir un premier ministre, Sorin Grindeanu, et que Sofia vient d’élire un président prorusse,

l’humeur, dans les deux pays d’Europe centrale et orientale, n’est pas à la célébration festive. Plutôt au réalisme

désenchanté. « Le bilan économique des dix dernières années est positif, mais contrasté », avance Thierry Apote-

ker, président du cabinet TAC Economics. « La convergence avec les autres pays membres a commencé, mais le

chemin est encore long », ajoute Anna Dorbec, spécialiste de la région chez BNP Paribas.

Si l’on se fie aux seuls indicateurs, ces deux économies sont plus solides qu’il y a dix ans. En 2016, la Roumanie

devrait enregistrer une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 5,2 %, la plus forte des 28 pays membres, se-

lon la Commission européenne. Et la Bulgarie n’est pas loin derrière (3 %). « La possibilité de voyager, l’ouverture

à l’Ouest, l’arrivée de capitaux étrangers ont apporté un grand bol d’air et d’espoir à nos peuples », raconte Desi-

slava Nikolova, économiste en chef à l’IME, un think tank de Sofia.

Le salaire minimum s'élevait à 280 euros par mois en 2015 en Roumanie. Ce chiffre est encore plus bas chez sa

voisine bulgare, faisant de ces deux pays les membres les plus pauvres de l'UE. Mais cette réalité ne doit pas oc-

culter le fait que leur niveau de vie a fortement augmenté en dix ans, malgré un recul en 2009 à cause de la crise

économique qui a touché toute la planète. Le PIB roumain est passé de 98 à 158 milliards d'euros entre 2006 et

2015, tandis que le PIB bulgare, estimé à 44,1 milliards d'euros en 2015, avoisinait les 34 milliards d'euros neuf ans

plus tôt.

« De plus, les industries locales se sont intégrées dans les chaînes de production européennes », détaille M. Apo-

teker.

« Pour les Roumains, les dix années passées dans l'UE peuvent être visibles quasi-quotidiennement, par les jeunes

gens qui ont la possibilité d'étudier, d'avoir des expériences professionnelles dans des pays de l'UE et par la com-

munauté rurale, qui a réussi à faire de meilleures routes pour les villageois grâce aux fonds européens. », remar-

que l’ex premier ministre roumain - remplacé par Sorin Grindeanu - et ancien commissaire européen Dacian Cio-

los.

Les Roumains sont majoritairement favorables à l'Union européenne. L'enthousiasme de 2006 a laissé place à une

certaine amertume face aux inégalités persistantes et aux bas salaires. Le Parti social-démocrate, pro-européen

comme la majorité des formations politiques roumaines, a remporté les législatives du 17 décembre dernier. Mais

plusieurs candidats ont incité leur pays à « s'affranchir de la tutelle » de l'UE et à « promouvoir ses propres inté-

rêts ». La défiance vis-à-vis de Bruxelles, bien que minoritaire, est une tendance nouvelle et bien réelle, comme en

témoigne la création d'un parti eurosceptique il y a peu.

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Roumanie, Bulgarie - bilan des dix ans dans l’UE

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Les Bulgares ont élu un président pro-russe en novembre 2016. Roumen Radev distille un discours nationaliste,

critique de l'UE et opposé à l'immigration assez courant ces temps-ci sur le continent. Il milite pour une levée

des sanctions européennes contre la Russie. Cet ancien général de l'armée de l'air, soutenu par l'opposition so-

cialiste, a cependant soutenu que son pays devait rester dans l'Union européenne et dans l'OTAN, au sein des-

quelles il entend défendre une « position active » et « pas docile » de la Bulgarie. Le nouveau chef de l'Etat se

dit « pro-bulgare » et entend défendre les intérêts de son pays avant tout.

Malgré leur déception, Roumains et Bulgares savent ce qu'ils doivent à l'UE. La Roumanie a ainsi reçu vingt-six

milliards d'euros net de fonds communautaires en dix ans, des milliers de médecins et d'ingénieurs des deux

pays ont la possibilité de travailler dans d'autres Etats membres et les deux pays ont la possibilité d'exporter

leur production dans le reste de l'UE.

Bucarest et Sofia, dont le poids est encore faible à Bruxelles, pourraient chercher à jouer un rôle politique plus

important à l'avenir. C'est particulièrement vrai pour la Roumanie, qui s'était initialement prononcée contre les

quotas de répartition des réfugiés en 2015, et qui milite pour un rapprochement de la Moldavie avec l'Union. La

Roumanie assurera la présidence tournante du Conseil de l'UE de janvier à juin 2019, tandis que la Bulgarie aura

ce rôle de janvier à juin 2018.

(Source : lemonde.fr, info.arte.tv)

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Au vu des dispositions du Code du Travail roumain, pour 2017, les jours fériés sont les suivants :

• Le Nouvel An - le dimanche 1er janvier et le lundi 2 janvier ;

• L’Anniversaire de l’Union des Principautés Roumaines - le mardi 24 janvier;

• Les deux premiers jours de Pâques -le dimanche 16 avril et le lundi 17 avril;

• La Journée Internationale du Travail - le lundi 1er mai ;

• La Journée Internationale de l’Enfant - le jeudi 1er juin;

• Les deux premiers jours de Pentecôte - le dimanche 4 juin et le lundi 5 juin;

• L’Assomption - le mardi 15 août;

• La Saint André - le jeudi 30 novembre ;

• La Fête nationale de Roumanie - le vendredi 1er décembre ;

• Les deux premiers jours de Noël - le lundi 25 décembre et le mardi 26 décembre 2017.

Jours fériés en 2 0 1 7, en Roumanie

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Budget 2017 : En attente du projet de budget 2017, qui devrait être validé par le Gouvernement et transmis au

Parlement, la presse roumaine prête une attention accrue aux déclarations des responsables politiques sur ce

sujet. Liviu Dragnea, président de la Chambre des députés et du Parti social-démocrate (PSD) qui détient la ma-

jorité parlementaire, a annoncé que les budgets de la Présidence, du Parlement, des services de renseignement

et de la Cour des comptes seraient réduits d’environ 20%. Le Premier ministre Sorin Grindeanu a assuré de son

côté que le déficit sera maintenu en-dessous du niveau de 3% du PIB et que le budget de la Défense s’élèverait à

2% du PIB. « Ce sont des engagements que la Roumanie doit respecter, quel que soit le Premier ministre ou le

ministre des Finances. C’est la seule manière de montrer à nos partenaires que nous sommes sérieux ». Le chef

du Gouvernement roumain a annoncé par ailleurs les principaux paramètres du futur projet de budget : le PIB

est estimé à 815 milliards de lei (181 milliards d’euros), la croissance économique à 5,2% du PIB, l’inflation à

1,4%. Les autorités souhaitent également créer 180.000 nouveaux emplois. Les recettes budgétaires sont esti-

mées à 253,1 milliards de lei (56 milliards d’euros) et les dépenses à 277,2 milliards de lei (61,6 milliards d’eu-

ros), ce qui conduit à un déficit de 2,95% du PIB. Enfin, Viorel Ștefan, ministre des Finances, a insisté que le Gou-

vernement respecterait tous les engagements pris par les sociaux-démocrates durant la campagne électorale et

mettrait en place les mesures sociales annoncées, sans dépasser le niveau de 3% de déficit. Le ministre a cepen-

dant exclu toute augmentation de la fiscalité, précisant que le Gouvernement voulait améliorer la collecte via

des mesures de prévention et d’assistance aux contribuables.

(Source : Antena 3, Agerpres, Mediafax, Economica.net)

Fonds européens : La presse continue d’analyser les causes ayant engendré la différence de plusieurs milliards

de lei entre les recettes prévues et réalisées en 2016. Une enquête parlementaire pourrait être lancée la semai-

ne prochaine, à la demande de Liviu Dragnea, président du PSD. Ziarul Financiar s’étonne qu’une partie impor-

tante de ce « trou budgétaire » ait été causée par la mauvaise absorption des fonds européens, dans la mesure

où le gouvernement précédent était composé d’« experts bruxellois ». En 2016, les recettes issues de fonds eu-

ropéens n’ont été que de 0,7 milliard d’euros par rapport aux prévisions de 2,8 milliards, soit le taux d’absorp-

tion le plus bas depuis 2009. Dan Barna, ancien secrétaire d’Etat aux Fonds européens, actuellement député de

l’Union Sauvez la Roumanie (USR), estime pour sa part que la faible absorption était normale pour le début de

cycle financier 2014-2020, précisant que les recettes avaient été mal estimées par le Gouvernement de Victor

Ponta. Petre Luhan, ancien député européen et spécialiste des fonds européens, identifie trois difficultés majeu-

res liées à l’absorption des fonds européens par la Roumanie : bureaucratie excessive des autorités, délais trop

longs de lancement des appels à projets, manque de soutien aux particuliers.

(Source : Ziarul Financiar)

Bulletin financier

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Salon international de technologies, équipements, outillages et matériaux pour constructions - 24ème édition

Lieu et organisateur : Bucarest, ROMEXPO SA

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l’air

Lieu et organisateur : Bucarest, ROMEXPO SA

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Salon international de produits et systèmes pour aménagements intérieurs et extérieurs, décorations, mobilier

et piscines - 24ème édition

Lieu et organisateur : Bucarest, ROMEXPO SA

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Marc Pascal HUOT

Fondateur de Eastrategies,

Directeur Général – Associé

17, rue C.A Rosetti

Secteur 2, Bucarest

Roumanie

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