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Eastrategies Page 1 Actualité macro-économique en Roumanie Population : 19,947 millions d’habitants PIB en 2014 : 151,47 milliards EUR PIB par habitant en 2014 : 7.500 EUR/habitant Croissance en 2014 : +2,8 % Croissance prévisionnelle en 2015 : +4 % Flux net d’IDE en 2013 : 2,71 milliards EUR Salaire minimum brut garanti à partir du 1er mai 2016 : 280 EUR (1.250 RON) Salaire moyen brut mensuel, en juillet 2016 : 640 EUR (2.875 RON) Taux d’inflation en 2014 : 1,1 % Taux de chômage en juillet 2015 : 4,9 % Place de la France dans les échanges commerciaux : 3ème client, 4ème fournisseur Stock IDE français en 2014 : 4,1 milliards EUR, France – 5ème rang parmi les investisseurs étrangers Cours EUR/RON au 28.09.2016 : 1 EUR = 4,4493 RON NOUVEAUTES Septembre 2016 Correspondant Bretagne Commerce International, Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et BNP Paribas Fortis

La newsletter sur la Roumanie de Septembre 2016 préparée par eastrategies

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Actualité macro-économique en Roumanie

Population : 19,947 millions d’habitants

PIB en 2014 : 151,47 milliards EUR

PIB par habitant en 2014 : 7.500 EUR/habitant

Croissance en 2014 : +2,8 %

Croissance prévisionnelle en 2015 : +4 %

Flux net d’IDE en 2013 : 2,71 milliards EUR

Salaire minimum brut garanti à partir du 1er mai 2016 : 280 EUR (1.250 RON)

Salaire moyen brut mensuel, en juillet 2016 : 640 EUR (2.875 RON)

Taux d’inflation en 2014 : 1,1 %

Taux de chômage en juillet 2015 : 4,9 %

Place de la France dans les échanges commerciaux : 3ème client, 4ème fournisseur

Stock IDE français en 2014 : 4,1 milliards EUR, France – 5ème rang parmi les investisseurs étrangers

Cours EUR/RON au 28.09.2016 : 1 EUR = 4,4493 RON

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Actualité politico-économique en Roumanie

Hausse des investissements directs étrangers en Roumanie : Les investissements directs étrangers en Roumanie

ont atteint les 2,34 milliards d'euros pour les sept premiers mois de l'année. Il s'agit d'une augmentation de 18,6%

sur la même période par rapport à l'année précédente. Ces chiffres proviennent de la Banque nationale de Rou-

manie, la BNR. Dans le même temps, les placements en actions, incluant ici le profit net réinvesti, représentent

2,06 milliards d'euros, tandis que les prêts intra-groupe atteignent 279 millions d'euros. C'est en mai que les inves-

tissements directs ont été les plus élevés avec 555,6 millions d'euros. Le Conseil des investissements étrangers, le

FIC, a par ailleurs estimé ces jours-ci que la Roumanie avait le potentiel pour augmenter de quatre fois son PIB en

vingt ans et devenir l'une des dix plus importantes économies de l'UE. (Source : lepetitjournal.com/Bucarest)

Visite d’État du Président de la République française en Roumanie : Les présidents français et roumain François

Hollande et Klaus Iohannis ont affiché leur unité de vues à trois jours d'un sommet de l'UE à Bratislava pour tenter

de relancer un projet européen ébranlé par le Brexit. « Nous avons les mêmes priorités », a souligné le chef de

l'État français lors d'une conférence de presse commune, évoquant notamment les efforts consentis par Bucarest

pour mettre en œuvre le PNR, l'échange de données sur les voyageurs aériens en Europe, l'un des piliers de la lut-

te antiterroriste. Rappelant le « partenariat stratégique » conclu en 2008 entre Paris et Bucarest, François Hollan-

de a souligné qu'il devait être « renforcé » et « amplifié ». Lui-même et son homologue roumain ont cependant

« discuté franchement », a-t-il confié, de la question des travailleurs détachés alors que la Commission européen-

ne planche sur une proposition pour lutter contre le dumping social lié à cette main-d’œuvre bon marché. Récla-

mée énergiquement par l'Allemagne ou la France, cette proposition se heurte à l'opposition des pays de l'ex-bloc

communiste, dont la Roumanie. Le président roumain a assuré que « les défis actuels » de l'UE pourraient être

« surmontés » par « une action commune, solidaire et inclusive des 27 » avec pour objectif, une Union « plus flexi-

ble dans les procédures et plus proche des citoyens ». Le président français est accompagné à Bucarest d'une

vingtaine de dirigeants d'entreprises françaises, signe de l'intensité d'une relation économique dont le fer de lance

est le constructeur automobile Dacia, une filiale de Renault qui réalise à elle-seule 3% du PIB roumain. (Source : lefigaro.fr)

La Roumanie pourra exporter des porcs vivants vers l'Union Européenne : Le Comité Permanent pour les Végé-

taux, les Animaux, les Denrées Alimentaires et les Aliments pour Animaux de la Commission Européenne s'est ré-

uni la semaine dernière et a voté en faveur de permettre à la Roumanie de pouvoir exporter des porcs vivants

vers l'Union Européenne à partir de la publication dans le Journal Officiel de l'UE, qui devrait avoir lieu fin octobre,

selon les déclarations du Ministre de l'Agriculture roumain Achim Irimescu à Agerpres. « Cet accord de la Commis-

sion Européenne permet à la Roumanie de recouvrer le droit d'exporter des porcs vivants et de la viande de porc,

non seulement vers la Communauté, mais aussi vers des pays tiers », a souligné Irimescu. Les éleveurs porcins de

Roumanie ont demandé à maintes reprises la libération du commerce de porcs vivants à l'Union Européenne, car

le pays est indemne de peste porcine classique depuis 8 ans. (Source : agerpres.ro)

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Visite en Roumanie du commissaire européen Jyrki Katainen: Jyrki Katainen, vice-président de la Commission

européenne chargé des Emplois, de la Croissance, des Investissements et de la Compétitivité a effectué une visite

en Roumanie. Dans le cadre d’un dialogue avec les Roumains, le commissaire a appelé la Roumanie à se concen-

trer sur les politiques de recherche et de développement, mais aussi sur la formation des professeurs et sur le dé-

veloppement de l’enseignement professionnel. Présent à la discussion, le Premier ministre Dacian Cioloș a évoqué

le projet ELI-NP de Măgurele - la construction du laser le plus puissant au monde près de Bucarest. « Cet investis-

sement européen contribuera non seulement au progrès scientifique, mais aussi au développement économique

en attirant des chercheurs du monde entier ». (Source: Agerpres)

Principales lignes de l’activité du Gouvernement roumain : Le Premier ministre a présenté dans le cadre d’une

interview sur la TVR, les principales lignes de l’activité de son Gouvernement, évoquant également ses projets

pour les trois derniers mois jusqu’aux élections législatives du 11 décembre. Le Gouvernement a lancé les procé-

dures pour accéder à une somme totale de 13 milliards d’euros de fonds européens du cadre 2014-2020, les pre-

miers paiements étant prévus pour l’année prochaine. Le gouvernement a également accéléré les procédures

pour les projets de construction d’infrastructures. Dacian Cioloș a évoqué le projet de réforme de la Compagnie

nationale des routes (CNADNR) qui devrait être plus concentrée sur les projets d’investissements dans le réseau

routier. Le chef du Gouvernement a également annoncé qu’il préparait un projet pour la formation professionnel-

le des jeunes, dans la mesure où les investisseurs étaient de plus en plus intéressés par la qualité de la main-

d’œuvre en Roumanie. « Ford a annoncé qu’il avait l’intention de poursuivre ses investissements, probablement

avec un autre modèle de véhicule ; Renault donne des signaux clairs qu’il souhaite poursuivre ses investissements

en Roumanie ; en Transylvanie, les entreprises allemandes surtout poursuivent leurs investissements ». S’agissant

de la réforme de l’administration, le Gouvernement a proposé plusieurs scénarios, mais les partis politiques ne se

sont pas montrés intéressés. L’exécutif a adopté une stratégie de développement de la fonction publique et modi-

fiera avant la fin de l’année la loi sur la fonction publique. Quant à la République de Moldavie, la Roumanie conti-

nuera de soutenir le renforcement de ses institutions démocratiques et son orientation vers les valeurs démocra-

tiques. Dacian Cioloș a précisé qu’il avait des signaux que la Commission européenne débloquerait avant la fin de

l’année des financements destinés aux autorités de la République de Moldavie. (Source : TVR)

Le français, deuxième langue étrangère la plus utilisée dans les multinationales en Roumanie : 94% des person-

nes qui travaillent dans des multinationales en Roumanie possèderaient une bonne voire très bonne connaissance

des langues étrangères. C'est ce qui ressort d'une étude réalisée en 2015 sur un panel de 4.500 jeunes profession-

nels par la société Eucom, active sur le marché des cours de langues aux entreprises. Un quart des personnes éva-

luées utilisent les langues étrangères très régulièrement pour leur travail, que ce soit dans des réunions ou des

rendez-vous d'affaires. Sans surprise, l'anglais est la langue la plus utilisée pour 31% des sondés. Le français arrive

derrière pour 22% d'entre eux, suivi de l'allemand -18%, de l'espagnol -11% et de l'italien dont se servent 6% des

employés des grosses sociétés basées en Roumanie. Rappelons que la plupart des élèves des écoles secondaires

roumaines apprennent deux langues étrangères. Source : lepetitjournal.com/Bucarest)

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Le Gouvernement roumain a adopté le plan directeur général des transports : Le Gouvernement roumain a

adopté le plan directeur général des transports, document stratégique fixant les principales lignes de développe-

ment des infrastructures de transport (routier, ferroviaire, naval, aérien et multimodal) sur les 15 prochaines an-

nées. Le document a été élaboré en collaboration avec les institutions européennes, représentant une condition

ex ante pour accéder aux fonds européens destinés aux transports et à l’infrastructure. Sorin Bușe, ministre des

Transports, a annoncé que le plan prévoyait la construction de 6.800 kilomètres de route, dont 1.500 kilomètres

d’autoroute et 1.300 kilomètres de voie rapide, ainsi que la modernisation de 5.000 kilomètres de voie ferrée, de

15 aéroports et de 32 ports. Le plan directeur sera complété par un plan de mise en œuvre, détaillant le calendrier

des investissements. Le Gouvernement a par ailleurs décidé de réorganiser l’actuelle Compagnie nationale des

routes (CNADNR), dont les activités seront réparties entre deux compagnies. Une nouvelle entité, la Compagnie

nationale d’investissements routiers (CNIR), sera chargée de la conception et de la construction d’autoroutes, de

voies rapides et de routes nationales. La Compagnie nationale d’administration de l’infrastructure routière

(CNAIR) s’occuperait de la maintenance des routes et de la fermeture des chantiers actuels (Source : Adevărul, HotNews.ro)

Fonds européens pour Bucarest : Lors d’une réunion à Bruxelles, Corina Crețu, commissaire européenne à la Poli-

tique régionale, a assuré Gabriela Firea, maire générale de Bucarest, du soutien de la Direction générale de la poli-

tique régionale (DG Regio) à la mise en œuvre des projets avec financement européen dans la capitale roumaine.

Il s’agit notamment de la finalisation de la ligne 5 du métro bucarestois reliant le quartier Drumul Taberei au bou-

levard Eroilor ; du système de gestion des déchets ; du système de chauffage urbain ; du périphérique de Buca-

rest ; ainsi que de la construction de la ligne de métro entre la ville de Bucarest et l’aéroport international « Henri

Coanda ». (Source : Agerpres)

Naspers investit 500.000 € en Roumanie pour développer des solutions technologiques d’e-commerce : Avant la

fin de cette année 2016, la plateforme roumaine eMAG, propriété de Naspers, lancera des tests pour la mise en

œuvre des solutions technologiques de commerce en ligne. Ces solutions seront utilisées à travers le monde par le

groupe sud-africain devenu un opérateur mondial du e-commerce. Les solutions technologiques seront dévelop-

pées par eMAG Labs, le département recherche de eMAG. Pour ce projet, Naspers a investi 500.000 €. En plus des

600 ingénieurs informatiques déjà employés, 300 autres seront recrutés au cours des 2 prochaines années afin

d’implémenter les solutions nécessaires. « La Roumanie est un marché clé pour Naspers, et le e-commerce est

l’un des secteurs dont la croissance sera la plus rapide dans la région au cours des années à venir. eMAG est le

leader du e-commerce dans le pays, et occupe la position idéale pour bénéficier de cette croissance », explique le

Pdg de Naspers, Bob van Dijk, dans un communiqué de presse rendu public ce 31 août 2016. eMAG mène des

opérations de e-commerce en Roumanie, en Pologne, en Bulgarie, en Hongrie et dans d’autres pays d’Europe. En

2015, son chiffre d’affaires a augmenté de 56% pour un montant de 1,95 milliard de RON, soit quelques 437,7 mil-

lions €. Les investissements totaux de la société es sont établis à 48 millions €, avec la moitié tournée vers le déve-

loppement régional. Naspers continue d’investir dans eMAG qui présente un fort potentiel de croissance. En Juil-

let 2016, la plateforme a proposé plus d’un million de produits à ses 19 millions de visiteurs. « EMAG est actuelle-

ment le plus grand magasin en ligne, avec plus d’un million de produits et 17.000 marques. Nous allons investir

dans la diversification des produits, les développer en profondeur et agrandir la plateforme. En un an, nous vou-

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voulons atteindre 4.000 magasins partenaires. EMAG est la plus grande opportunité de croissance pour chaque

vendeur », a ainsi déclaré le Pdg eMAG, Iulian Stanciu. (Source : agenceecofin.com)

La Roumanie toujours plus attractive : La Roumanie est devenue une destination plus attractive que les Etats-

Unis, l'Allemagne, la Suisse ou encore les Pays-Bas. C'est en tout cas ce qui ressort d'un sondage intitulé Expat Insi-

der 2016 réalisé par le réseau d'expatriés InterNations. Le pays, classé pour la première fois l'an passé, grimpe de

onze places pour se hisser à la 16ème place de ce top. C'est Taïwan qui a été considéré par les 14.000 personnes

interrogées (174 nationalités de 191 pays au total) comme la destination la plus attractive, devant Malte et l'Equa-

teur, suivis du Mexique, de la Nouvelle-Zélande, du Costa Rica, de l'Australie, l'Autriche, le Luxembourg et la Répu-

blique Tchèque. Les pays les moins "intéressants" seraient le Koweït, la Grèce, le Nigeria, le Brésil et l'Arabie Saou-

dite. 67 pays ont été passés au crible avec pour principaux critères la qualité de vie (la Roumanie n'est ici que 48è-

me) mais aussi les service de base. La Roumanie est surtout appréciée pour les loisirs à disposition ainsi que pour

les conditions de sécurité. Tout comme l'accueil de manière générale et les facilités d'intégration (le pays est qua-

trième du classement pour se faire des amis). A l'inverse, et guère surprenant, mauvais points pour la qualité des

transports et du système de santé. Le sondage rappelle également que Bucarest est toujours l'une des moins oné-

reuses villes pour les expatriés, à l'image du pays en général. Source : lepetitjournal.com/Bucarest)

Une production vitivinicole en hausse cette année : Quelque quatre millions d'hectolitres de vin devraient être

obtenus à la suite des vendanges 2016, soit 11% de plus qu’en 2015, a annoncé le Patronat national de la vigne et

du vin (PNVV). La région qui a le plus profité de cette récolte fructueuse est la Moldavie (Vrâncea, Iași, Huși et Cot-

nari) avec une production moyenne 20% plus élevée que l'année dernière. Les vignobles du Banat et de Transylva-

nie (ouest) enregistrent une hausse de 10%, alors que des baisses de production vont toucher les régions de la

Dobroudja (sud-est, - 30%) et de l'Olténie (sud, - 20%). Enfin, mises à part quelques exceptions, les domaines de

Dealu Mare garderont, eux, une production à peu près identique à 2015. Ces grands écarts enregistrés autant en-

tre les différentes régions que les différents producteurs sont liés à la fois aux conditions climatiques et à la quali-

té des traitements effectués par les exploitants. « Sur ce dernier point, nous signalons que le fait d'avoir fait à

temps ces traitements a assuré des productions très bonnes », précise le communiqué du PNVV, qui estime par

ailleurs que le principal défi de cette année pour les vignerons sera de trouver de la main d'œuvre. (Source : lepetitjournal.com/Bucarest)

Acquisition majeure en Roumanie : Direct One a acquis Netcity, l'infrastructure de fibre optique souterraine des-

servant la capitale roumaine, Bucarest, de UTI Group pour un montant non dévoilé. Selon Ziarul Financiar, Direct

One est détenue par les entrepreneurs roumains Teofil Muresan et Simion Muresan et exploite un réseau national

de fibre optique de plus de 5.500 km qui fournit des connexions exclusives entre les villes. Netcity est opérée par

Netcity Telecom. Elle dispose d'une licence obtenue auprès de la Mairie de Bucarest et son réseau dans la capitale

roumaine est actuellement d'environ 1.000 km de long. Netcity avait un chiffre d'affaires de 40,4 millions de lei

(9,1 M €) en 2015, soit 3% de plus qu'en 2014. Son bénéfice net était de 14,5 millions de lei (+ 33%) et elle avait

des dettes de 58,1 millions de lei. (Source : broadbandtvnews.com)

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Entreprises françaises en Roumanie

CARREFOUR : Carrefour Roumanie a inauguré un hypermarché au concept innovant. Situé dans un nouveau

centre commercial 'Park Lake' en plein centre de Bucarest, cet hypermarché propose « une expérience client

innovante dans une ambiance moderne, de nombreux services et un large éventail de produits ». D'une surface

de vente de 7.800 m2, il emploie 350 personnes. Il s'agit du 11ème hypermarché Carrefour à Bucarest et du

30ème dans le pays. (Source : boursier.com)

THALES : François Hollande et Klaus W. Iohannis, Chef de l'Etat roumain, se sont rendus au centre européen de

recherche laser en physique nucléaire, ELI-NP, qui abritera le laser le plus puissant au monde. Ce laser de 2x10

petawatts, soit 20 millions de milliards de watts, sera opérationnel en 2018, et permettra de faire avancer la

recherche en physique nucléaire pour mieux comprendre la physique de la matière. Thales, qui place l'innova-

tion au cœur de sa stratégie, a rejoint le programme ELI-NP (Extreme Light Infrastructure for Nuclear Physics)

pour développer le système ce laser. Thales participe au volet roumain de l'infrastructure de recherche euro-

péenne ELI-NP et fournit à l'Institut roumain de physique nucléaire (IFIN-HH) une innovation technologique de

pointe. La livraison de ce laser ultra-puissant s'accompagnera d'un programme de formations techniques et

scientifiques via l'Université de Thales. Avec ce programme, Thales va non seulement développer et fournir un

instrument scientifique complexe clé en main à des niveaux de performances jamais atteints, mais aussi former

les ingénieurs et techniciens roumains à l'installation et à la maîtrise de l'exploitation du système au profit de la

recherche européenne. Présent depuis 40 ans en Roumanie, le Groupe se positionne pour répondre aux diffé-

rents besoins du pays sur le marché du transport mais plus largement dans les domaines de la défense, de la

sécurité, de l'aérospatial et des sciences et technologies. (Source : boursier.com)

DACIA-RENAULT : La direction de Dacia a confirmé, hier, le déménagement de la majorité des lignes de produc-

tion de son modèle Logan MCV vers son usine de Tanger, au Maroc. Elle a précisé que ce changement permettra

d'augmenter la capacité de production du Duster en Roumanie. L'annonce du directeur de l'usine de Tanger de

l'arrivée en 2017 d'une ligne de production de la Logan MCV a fait couler beaucoup d'encre en Roumanie. La

presse y a vu une baisse de compétitivité de l'usine de Mioveni, notamment liée aux projets d'infrastructure

routière que la direction du groupe Renault demande depuis plusieurs années et qui tardent à venir. La commu-

nication de Dacia Roumanie sur le sujet s'est voulue toutefois rassurante. Les officiels du constructeur automo-

bile ont expliqué ce choix par le besoin d'augmenter la capacité de production du modèle Duster dans l'usine de

Mioveni. Ils ont aussi précisé qu'une partie des Logan MCV continuera d'être fabriquée en Roumanie et que ces

changements n'affecteront en rien les salariées. L'usine Renault de Tanger devrait produire plus de 300.000 voi-

tures cette année, d'après les officiels de chez Renault cités par les Echos. Mioveni a produit l'an passé 340.000

automobiles, contre 330.000 en Turquie, et enfin 300.000 du Maroc. Renault a produit par ailleurs 450.000 véhi-

cules en Espagne l'an passé. (Source : lepetitjournal.com/Bucarest)

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FAURECIA : Le groupe français d'ingénierie et de production d'équipements automobiles Faurecia a inauguré

une nouvelle usine à Râmnicu Vâlcea où la société française produisait déjà depuis quelques temps. En parallèle,

de plus en plus de voix s'élèvent contre l'image de pays « low cost » dont dispose la Roumanie. L'investissement

pour ce nouveau site s'élève à 12 millions d'euros. Sept cent personnes vont travailler dans la nouvelle usine qui

va produire des tapisseries pour l'intérieur des voitures de chez Renault, Peugeot et Volkswagen. Le groupe ta-

ble sur l'emploi de six cent autres personnes d'ici à la fin 2017. Onze robots d'une valeur d'environ 1 million

d'euros vont aussi être installés sur le site. Sur le plan international, la société dispose de 103.000 employés ré-

partis dans 34 pays, dont 3.000 dans ses autres usines roumaines, notamment du côté de Craiova et Talmaciu.

Petit couac cependant pour l'inauguration puisque le discours du vice-Premier ministre, Costin Borc, a été inter-

rompu par une personne criant à deux reprises « 200 euros de salaire ! ». L’industrie de composants automobi-

les, très importante en Roumanie avec près de 100.000 employés évoluant dans environ 600 sociétés, n'est en

effet pas réputée pour particulièrement bien payer. La presse locale de Râmnicu Vâlcea avait fait remarquer que

les salaires chez Faurecia étaient fort bas par rapport au marché -inférieurs à 1.000 lei, soit un peu plus de 200

euros par mois. Les dirigeants de Faurecia ont par ailleurs confirmé que leur force de travail n'était pas forcé-

ment qualifiée et était ainsi payée au Smic (925 lei net). Ils ont rajouté que si à leurs débuts en Roumanie ils

n'avaient eu guère de difficultés à trouver des employés, les choses s'étaient peu à peu compliquées et que du

côté de Râmnicu Vâlcea ils étaient ainsi désormais contraints de recruter dans un rayon de 40kms autour de la

ville. Le salaire moyen dans la préfecture de ce département situé à l'ouest de Bucarest est de 1.592 lei, la

moyenne nationale s'élevant à 2.078 lei. (Source : lepetitjournal.com/Bucarest)

AIRBUS : Airbus a inauguré le 13 septembre en Roumanie une nouvelle usine où il construira l'hélicoptère H215,

un investissement de 50 millions d'euros qui, de l'avis du président François Hollande, s'inscrit dans les initiati-

ves de coopération européenne dans le secteur de la défense. Le chef de l'Etat français, en visite officielle en

Roumanie, a assuré que les nouveaux emplois du site de Ghimbav en créeraient d'autres en France et en Alle-

magne. Berlin et Paris veulent renforcer la coopération militaire en Europe, la sortie de la Grande-Bretagne de

l'Union européenne (UE) ayant éliminé l'un des principaux obstacles à l'élaboration d'une défense européenne

renforcée en binôme avec l'Otan. L'usine de Ghimbav, située à 180 km au nord de Bucarest, fournira de l'emploi

à plus de 300 personnes à terme et doit produire jusqu'à 15 appareils par an à pleine capacité, en 2020. Le pre-

mier exemplaire doit sortir des lignes d'assemblage l'an prochain. Le H215, un hélicoptère à double rotor de la

famille Super Puma/Cougar, est un appareil polyvalent et compétitif pour ce qui est des coûts de production. « Il

existe une longue tradition entre la France et la Roumanie dans le domaine de l'aéronautique, mais ce projet est

plus ambitieux. Il n'est pas question de maintenance, mais de produire des hélicoptères », a déclaré François

Hollande. Les investissements français seront accompagnés de cinq millions d'euros de la part de l'état roumain.

But affiché : mettre à mal la domination, dans le cadre des missions de l'ONU, des hélicoptères russes, « moins

chers à l'achat mais plus coûteux sur le long-terme », selon Airbus. Le prix d'un appareil devrait être d'environ

15 millions d'euros. Ce n'est pas forcément une surprise, mais pour l'instant la Roumanie n'a pas annoncé vou-

loir commander de modèles, bien que la flotte soit particulièrement vieillotte. Les composants viennent surtout

de France mais la Roumanie devrait rapidement contribuer à cet effort via un pôle local de fournisseurs. (Source : investir.lesechos.fr; lepetitjournal.com/Bucarest)

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MODEXPO (29.09 – 2.10.2016) : www.modexpo.ro Salon international de tissus textiles, vêtements, peausserie, pelleterie, chaussures et maroquinerie, accessoires – 23ème édition Lieu et organisateur : Bucarest, Romexpo COSMETICS BEAUTY HAIR (29.09 – 2.10.2016) : www.expocosmetics.ro Salon international de produits et d’équipements pour la cosmétique, le soin du corps et la coiffure Lieu et organisateur : Bucarest, Romexpo TRANSLOGISTICA (12 – 15.10.2016) : www.translogistica.ro Salon International de transport et logistique Lieu et organisateur : Bucarest, Romexpo, Distinct Image TIB (12 – 15.10.2016) : www.tib.ro Salon international technique – 42ème édition Lieu et organisateur : Bucarest, Romexpo ExpoEnergiE (12-15.10.2016) : www.eee-expo.ro Salon international de l’énergie renouvelable, énergie conventionnelle, équipements et technologies pour l’in-dustrie du pétrole et gaz naturels – 6ème édition Lieu et organisateur : Bucarest, Romexpo DENTA (20 - 22.11.2016) : www.denta.ro Salon international de produits et équipements pour la médecine et la technique dentaire – 31ème édition Lieu et organisateur : Bucarest, Romexpo INDAGRA (2 – 6.11.2016) : www.indagra.ro Salon international d’équipements et produits pour l’agriculture, l’élevage, la viticulture et l’horticulture –21ème édition Lieu et organisateur : Bucarest, Romexpo

Evénements

TATI : Peeraj, l'un des plus puissants groupes de franchises de mode en Roumanie, ouvrira le premier magasin

sous la marque discount français Tati en Roumanie. Le magasin sera situé dans le centre commercial Veranda,

dans la zone Obor de Bucarest. Il couvrira 1700 m² et vendra des vêtements, des produits de beauté et des arti-

cles de décoration. Peeraj a dans son portefeuille d'autres marques telles que CCC, Pimkie et Boggi. Le centre

commercial Veranda, développé par des investisseurs locaux, sera ouvert au cours du dernier trimestre de cette

année. Il aura une superficie locative de 30.000 m². Ses principaux points d'ancrage sont un hypermarché Carre-

four et un magasin H & M. (Source : romania-insider.com)

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Projet de modification du Code fiscal : Gabriel Biriș, secrétaire d’Etat au ministère des Finances, a démissionné

à la suite d’une polémique autour d’un projet de modification de la législation fiscale. La presse avait annoncé

que le ministère des Finances avait élaboré un projet d’ordonnance gouvernementale visant à modifier 200 arti-

cles sur les 500 du Code fiscal en vigueur. Selon les médias, les modifications proposées portaient essentielle-

ment sur les cotisations à la sécurité sociale et sur le régime d’imposition des travailleurs indépendants. Anca

Dragu, ministre des Finances, a déclaré par la suite que le ministère n’envisageait pas d’augmenter les taxes et

n’assumait pas le projet révélé par les médias. Selon la ministre, la seule préoccupation du ministère était de

trouver des solutions pour simplifier les procédures et créer ainsi de meilleures conditions pour les investis-

seurs. Par contre, Gabriel Biriș a défendu le projet de modification du Code fiscal, exprimant son regret qu’il

avait été présenté par les médias sans les explications nécessaires. Liviu Iolu, porte-parole du Gouvernement, a

déclaré que Gabriel Biriș avait « transgressé les limites de ses attributions » en lançant dans l’espace public des

propositions de modification du Code fiscal que le Gouvernement n’assumait pas. Le Code fiscal actuellement

en vigueur a été adopté en 2015 et a introduit d’importants allègements fiscaux, dont notamment la baisse de

la TVA de 24% à 20% le 1er janvier 2016 et à 19% le 1er janvier 2017. (Source : Adevărul, DIGI 24, PRO TV)

Bilan économique du gouvernement : Le Premier ministre Dacian Cioloș a présenté le 20 septembre devant le

Parlement un rapport sur l’état actuel de l’économie roumaine, en précisant que son Gouvernement n’avait pas

l’intention d’augmenter des taxes ou des impôts d’ici la fin de son mandat. Cette intervention a été sollicitée par

le parti social-démocrate qui avait demandé des explications sur l’exécution du budget 2016 et sur certaines

mesures fiscales envisagées par le Gouvernement. Le Premier ministre s’est félicité des dernières prévisions de

la commission nationale du pronostique (CNP) revues à la hausse - un taux de croissance de 4,8% en 2016 - en

raison d'un bond de la demande intérieure. « Il s'agit d'une croissance durable, solide, même si de nouvelles

réformes structurelles sont nécessaires », a souligné le chef du Gouvernement. Dacian Cioloș a également an-

noncé une augmentation du nombre d’emplois en 2016 (152.000 nouveaux emplois, dont 12.000 dans le sec-

teur public). Le chômage est en baisse (6,8% au premier semestre 2015 contre 6,3% au premier semestre 2016),

les investissements publics et privés sont en augmentation de 7% par rapport au premier semestre 2015, tandis

que les recettes budgétaires ont augmenté de 1,2% durant les neuf premiers mois de cette année. Le Premier

ministre a également dénoncé les tentatives l’introduction des retraites spéciales pour certaines catégories de

responsables publics, notamment pour les élus locaux, qui « risquent de mettre en danger le système des retrai-

tes ». (Source : RFI Roumanie)

Bulletin financier

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NOUVEAUTES Septembre 2016

Correspondant Bretagne Commerce International,

Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et

BNP Paribas Fortis

Nouveaux schémas de financement valables en 2016 : Le Gouvernement roumain continue d'encourager le

développement des investissements dans les petites et moyennes entreprises (PME), par l’adoption d’un nou-

veau schéma d’aide d’Etat qui sera opérationnel à partir du mois d’octobre 2016, financé par le budget de l’Etat.

De même, les entreprises sociales (dont l’activité comporte notamment une mission sociale aidant les collectivi-

tés défavorisées – par exemple par la fourniture des biens et services) pourront bénéficier d’un financement

allant de 40.000 à 100.000 Euros, sans qu’une contribution propre soit nécessaire. Le financement du schéma

d’aide sera assuré par des fonds européens.

Le schéma d’aide proposé par le Gouvernement consiste dans l’octroi d’un montant non-remboursable aux PME

au cours de la période 2017-2023 pour les dépenses considérées éligibles. Le bénéficiaire de l’aide doit assurer

le cofinancement de l’investissement soit par des ressources propres soit par des ressources extérieures. Le

schéma entrera en vigueur en octobre 2016, et les paiements seront effectués au cours de la période 2017-

2023. Les inscriptions pourront être faites annuellement. Selon le Gouvernement, le nombre estimé de bénéfi-

ciaires est de 200, tandis que le budget total du schéma est de 900 millions Lei (environ 200 M d’Euros), soit 50

millions d’Euros/an.

Il faut noter que ces mesures font l’objet d’un Mémorandum adopté par le Gouvernement, mais l’acte normatif

qui régit l’aide d’Etat et la procédure d’octroi n’a pas encore été publié au Journal Officiel.

Les entreprises de l’économie sociale sont des entreprises (sociétés coopératives, associations et fondations,

sociétés agricoles, coopératives de crédit, toute autre personne morale attestée comme entreprise de l’écono-

mie sociale) dont l’activité intègre une vocation sociale et qui visent à produire des effets sociaux favorables

pour certaines groupes de personnes. Ces entreprises, réglementées par la Loi n°201/2015, consacrent leur acti-

vité au bien-être de la collectivité plutôt qu’à l’obtention d’un profit. A présent, le nombre d’employés dans le

secteur de l’économie sociale est de 1,7% par rapport à la moyenne de l’UE de 6,5%. Le budget total alloué à ce

schéma est de 20 M d’Euros et les entreprises de l’économie sociale pourront recevoir un aide financière allant

de 40.000 Euros à 100.000 Euros/entreprise pour les dépenses éligibles suivantes : formation professionnelle,

conseil ; développement de la capacité de l’entreprise à fournir des biens et services y compris par l’identifica-

tion des débouchés ; promotion de la marque sociale ; faciliter l’accès à l’emploi ; développement des partena-

riats avec des acteurs pertinents, développement de réseaux de coopération. Pour bénéficier du soutien finan-

cier, l’entreprise de l’économie sociale devra avoir un groupe cible de minimum 20 personnes. Le plus vraisem-

blablement, l’inscription dans le programme aura lieu en décembre 2016. (Source : Lepetitjournal.com/Bucarest, Cabinet Gruia Dufaut)

Cosmin Marinescu, conseiller du président pour les affaires économiques: « Le capitale roumain enregistre

une croissance prometteuse » : Les entreprises à capitaux roumain ont enregistré un développement promet-

teur ces derniers temps, mais elles attendent plus de signaux positifs et l'augmentation de l'investissement

étranger appuierait une accumulation plus rapide du capital roumain, affirme le conseiller présidentiel pour des

questions économiques. L’entrepreneuriat en Roumanie se trouve au niveau des petites et moyennes entrepri-

ses qui peuvent devenir un pilier de l'économie, une matrice de stabilité, avec un énorme potentiel en termes

d'innovation et le renforcement de la classe moyenne, selon Cosmin Marinescu. La Roumanie est actuellement

le champion de la croissance économique dans l'Union européenne, avec une augmentation de 5,2% au premier

semestre. Il est important de noter que, contrairement aux premiers mois de l'année, les données récentes indi-

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NOUVEAUTES Septembre 2016

Correspondant Bretagne Commerce International,

Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et

BNP Paribas Fortis

Les investisseurs étrangers se ruent sur les terres agricoles : Le président français, François Hollande, s'est ren-

du le 13 septembre 2016 à Bucarest. La visite a surtout porté sur des projets scientifiques et industriels. La Rou-

manie n’en est pas moins un important pays agricole. Un pays confronté à une véritable ruée sur ses terres de la

part d’acheteurs étrangers.

Avant la Seconde guerre mon-

diale, la Roumanie, aujourd’hui

5e pays de l’UE en terme de sur-

face agricole, était l’un des prin-

cipaux greniers à blé du Vieux

continent. Plus de la moitié de

ses terres cultivables sont cons-

tituées de chernosium (ou cher-

nozem), avec un fort pourcenta-

ge d’humus, de potasse et de

phosphore, très fertile.

Ces «terres noires», que l’on

trouve aussi en Ukraine, peu-

vent doubler les rendements.

C’est dire si cette situation favo-

rable peut susciter les convoiti-

ses, notamment de la part d’in-

vestisseurs étrangers. D’autant que la main d’œuvre rurale est abondante (25% d’une population de 19,8 mil-

lions d’habitants) et bon marché (avec un salaire minimum de 160 euros mensuels).

Investissements étrangers dans les terres agricoles roumains

quent notamment la reprise de l'activité d'investissement. Par exemple, les investissements nets au premier

semestre ont augmenté de 8,7% par rapport à 2015, donc il y a de bons signes pour les évolutions futures. Dans

le même temps, cependant, nous ne devons pas négliger certaines données structurelles. La croissance est par

définition un phénomène quantitatif, mais les économistes doivent regarder au-delà du côté quantitatif. Dans le

contexte actuel, par exemple, il était prévisible une contribution significative de la consommation, compte tenu

de l'impulsion fiscale substantielle, basée sur la réduction de la TVA sur une tendance post-crise déjà expansion-

niste. Ainsi, les prévisions de croissance économique ont été revues à la hausse de 0,6 % à un taux annuel de

4,8%. On pourrait dire que l'économie est déjà bien chauffée, du côté de la demande, sur la base de la croissan-

ce d'environ 17% du chiffre d'affaires du commerce de détail. C’est pourquoi il est important investissement

dynamique qui apportera des réponses positives sur le côté de l'offre. (Source : adevarul.ro)

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NOUVEAUTES Septembre 2016

Correspondant Bretagne Commerce International,

Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et

BNP Paribas Fortis

En Roumanie, comme ailleurs en Europe de l’Est, la chute du Rideau de fer en 1989 a entraîné une concentra-

tion des terres. L’achat de foncier a été facilité par la désorganisation qui a prévalu après l’effondrement de la

dictature stalinienne de Ceausescu. Le phénomène s’est emballé au moment de l’adhésion à l’Union européen-

ne, en 2004.

Aujourd’hui, les achats de terre sont surtout le fait des étrangers. En 2014, on estimait ainsi que 6 à 8% des sur-

faces arables du pays, soit un peu moins d'un million d’hectares (superficie du pays: 237.500 km²), étaient pas-

sées dans des mains non roumaines… Elles «sont exploitées par des multinationales comme Rabobank, Generali

ou ASE Europe», note Le Figaro. Mais aussi des firmes agro-alimentaires «comme les groupes français Lima-

grain, Guyomarc’h, Bonduelle, Roquette, Bongrain et Invivo», les fonds «Agro-Chirnogi (Liban) ou Velcourt SRL

(Grande-Bretagne)», constate la journaliste spécialisée Marianne Rigaux.

«Dans le sud du pays, (on trouve) surtout des investisseurs venus de pays arabes, du Qatar, d'Arabie Saoudite, et aussi un fonds d'investissements libanais», souligne Eco Ruralis, association roumaine membre de la coordi-nation européenne Via Campesina, citée par l’AFP (une coordination à laquelle participe en France la Confédéra-tion paysanne). D’une manière générale, les étrangers «se concentrent sur la production de céréales (…), exportées dans l’Union

européenne. Et sur la production animale, de volailles et de porcs, pour les marchés locaux», note Marianne

Rigaux. Cette production carnée est également destinée aux marchés extérieurs, notamment les pays du Golfe

et la Chine.

L’investissement dans les terres agricoles roumaines semble très rentable. En 2012-2013, le prix d’achat oscillait

«entre 2000 et 4000 euros l’hectare, soit 10 fois moins cher qu’au Danemark ou en Hollande», deux pays qui en

manquent cruellement, rapporte Eco Ruralis. Et deux fois moins qu’en France.

Conséquence : avec une offre aussi attractive pour les investisseurs étrangers, les prix du foncier agricole rou-

main ont bondi. Juste avant que Bucarest ne rejoigne l’UE, ils ont soudainement triplé et continuent «de monter

chaque année», constate l’ingénieur agronome Attila Szocs, responsable d’Eco Ruralis. Rien que sur la période

2012-2014, l’augmentation aurait été de 60%! Une véritable spéculation parfois proche de pratiques mafieu-

ses…

Dans une étude intitulée Accaparement mondial des terres agricoles en 2016: ampleur et impact, l’ONG GRAIN

note qu’il n’est pas facile «de démontrer l’existence d’un lien entre un investissement dans les terres agricoles

et des actes de corruption ou de criminalité». Mais constate qu’«en Roumanie, les tribunaux ont poursuivi de

nombreux investisseurs pour évasion fiscale et blanchiment d’argent». Des enquêtes visent ainsi la banque

néerlandaise Rabobank. De son côté, le gouvernement français «surveille les capitaux flottants qui arrivent dans

le secteur viticole» roumain, affirme la même source.

Dans ce contexte, la terre devient inaccessible aux paysans locaux. De leur côté, les autorités roumaines «ont pu

imposer des restrictions à l’achat de terres par des étrangers afin de préserver l’agriculture locale», rapporte le

journal La France Agricole. Mais l’arrimage européen les a contraintes à changer leurs règles en 2014 pour libé-

raliser le marché des surfaces agricoles.

Toutefois, un droit de préemption a été institué notamment pour l’Etat, les locataires des terres, les voisins, ain-

si que les agriculteurs locaux de moins de 40 ans. «Le gouvernement souhaitait initialement demander aux ci-

toyens étrangers de démontrer une expérience dans l’agriculture et limiter les surfaces achetées à 100 hecta-

res», constate France Agricole. «Mais il a renoncé à ces restrictions», précise l’hebdomadaire.

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NOUVEAUTES Septembre 2016

Correspondant Bretagne Commerce International,

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On peut d’ailleurs se dire que le rachat des terres par des étrangers, qui entraîne leur concentration, va dans le

sens des autorités. C’est ce que montre le programme 2013-2016 du gouvernement. Dans celui-ci, il dit vouloir

«accroître la compétitivité de l`agriculture (…) pour faire face à la concurrence du marché européen et interna-

tional» et favoriser la «croissance de la productivité de l`agriculture». Tout en notant que la situation agricole du

pays s’est notamment détérioré «à la suite de la division en millions d`exploitations de petites dimensions, dé-

nuées des outillages nécessaires.» Une situation qui s’oppose «difficilement aux exigences du marché». Autre-

ment dit : un regroupement de ces petites exploitations est indispensable.

Dans le même temps, les subventions agricoles allouées par Bruxelles favorisent les étrangers. «Un terrain loué

100 euros l’hectare à un propriétaire roumain rapporte 160 euros d’aides à l’exploitant, avant même qu’il ait

commencé à produire», rapporte la journaliste Marianne Rigaux.

En général, les étrangers louent à des locaux les surfaces qu’ils ont achetées. Et ce sur une longue durée. «Les

contrats sont flous, les paysans en comprennent souvent mal les termes. On leur promet des achats de maté-

riels, ils cèdent leurs terres pour 10 ou 20 ans à 100 euros l'hectare. On a même vu des contrats à 600 kilos de

grains par hectare. Mais rien qu'en subvention de la PAC, l'investisseur va encaisser 130 euros par hectare», pré-

cise Attila Szocs. Conclusion du Figaro: le paiement de la Politique agricole commune a ainsi contribué à l’essor

d’un phénomène «qui favorise la spéculation sur le prix des terres». (Source : geopolis.francetvinfo.fr)

La Roumanie veut suspendre l'achat de terres pour les étrangers : La Roumanie pense sérieusement à empê-

cher les personnes physiques et les sociétés étrangères à acheter des terres dans le pays pour une période de

trois ans. C'est le Parlement qui va trancher. L

a Roumanie a libéralisé il y a plusieurs années l'obtention de terres en ouvrant ce droit aux étrangers dans les

mêmes conditions que les Roumains. Le pays détient quelques 14 millions d'hectares de terrain agricole dont 10

millions de terrain arable.

Les terres les plus fertiles se trouvent dans les régions de Călăraşi, Ialomiţa et dans le Banat où de nombreux

étrangers (au premier rang desquelles des sociétés italiennes et allemandes) ont acquis d'importantes surfaces.

On considère que les compagnies à capital étranger ont d’ores et déjà acheté plus de 1 million d'hectares de

terrain arable et s’occupent en métayage des travaux sur d’autres deux millions. Il s'agit de multinationales, de

fonds d'investissements mais aussi de firmes agro-alimentaires qui se concentrent notamment sur la production

de céréales.

C'est dans les tuyaux depuis quelques temps déjà mais le ministère de l'Agriculture vient d'annoncer vouloir

mettre en place de nouvelles règles pour encadrer tout ça, « notamment à la demande des fermiers roumains »,

a précisé le ministre Achim Irimescu. Le projet actuel va être discuté avec les fermiers et devrait être présenté

au Parlement début novembre. La première mesure évoquée visera à limiter à 50 hectares maximum l'achat de

terres agricoles ainsi que contraindre au maintien d'une activité agricole pendant au moins cinq ans. Achim Iri-

mescu a précisé qu'à l'heure actuelle « 70% des ventes de terrains agricoles à des étrangers étaient destinées à

des fonds d'investissements, cette mesure visant ainsi à endiguer la spéculation ».

Dans tous les cas, ces nouvelles obligations et autorisations, si elles sont validées par les députés, ne seront ac-

cordées que trois ans après l'adoption de la loi. Ainsi, et entre temps, l'achat de terres par des étrangers serait

donc suspendu. (Source : lepetitjournal.com/Bucarest)

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NOUVEAUTES Septembre 2016

Correspondant Bretagne Commerce International,

Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et

BNP Paribas Fortis

L’industrie automobile en Roumanie - nouveaux investissements

Federal Mogul a ouvert en Avril 2016 une usine de production de composants pour essuie-glaces pour automo-

bile et d'assemblages à Ploiesti (sud de la Roumanie), qui est adjacente à l'unité de fabrication de freins de l'en-

treprise. La nouvelle usine a une surface de 12.000 m² et compte plus de 300 employés. L'ouverture de l'usine

d’essuie-glaces de Ploiesti est une étape importante dans la stratégie de la Federal Mogul pour optimiser ses

opérations en Europe.

Faist Mekatronic investira dix millions d'euros dans son usine à Oradea (nord ouest de la Roumanie) dans la pé-

riode 2016 - 2019. L'investissement va générer 150 nouveaux emplois et vise le développement des unités de

moulage, de montage et de réglage. Faist Mekatronic fabrique à Oradea des pièces coulées sous pression en

aluminium pour l’industrie automobile et les industries des télécommunications. Faist Mekatronic a des projets

dans le secteur automobile pour les sociétés suivantes: Mahle, Borg Warner, Hella, Kahrein, Ina Schaeffler,

Konsberg, Brose ou Magna.

Ford investira environ 200 millions d'euros pour commencer à produire un nouveau modèle dans son usine de

Craiova (SW Roumanie). Ford va commencer à produire le modèle du petit SUV EcoSport en Roumanie à l'au-

tomne de 2017. Ford a acquis l'usine de Craiova en 2008 et a investi plus de 1 milliard d'euros au cours des sept

dernières années. L'usine produit actuellement le modèle B-Max et le moteur EcoBoost de 1 litre.

Draexlmaier a attiré un financement de 40 millions d'euros de la Banque européenne pour la reconstruction et

le développement en Juin 2016. La compagnie utilisera l'argent pour augmenter la capacité de production dans

ses usines de Roumanie, Serbie, Macédoine et Tunisie et de construire une nouvelle unité de production dans la

République de Moldova. Draexlmaier opère sur le marché roumain depuis 1993.

Continental investit 12 millions d'euros pour agrandir avec 7000 m² son usine de production de composants

électriques de Timisoara (ouest de la Roumanie), atteignant une surface totale de 21.000 m² à la fin de 2016.

Les travaux de construction ont débuté en mai 2016. Pendant la période 1999 - 2015, Continental a investi 1,13

milliard d'euros dans ses activités en Roumanie, où toutes ses cinq divisions sont représentées: Chassis & Safety,

Interior, Powertrain, Tyres and ContiTech.

Star Transmission, qui fait une partie du Groupe Daimler, a démarré, en Avril 2016, la production des boîtes de

vitesse automatiques Mercedes-Benz 9G-TRONIC à neuf rapports dans son usine de Sebes (centre de la Rouma-

nie), suite à des investissements de plus de 300 millions d'euros. Star Transmission a été créée en 2001.

(Source : FRD Center)

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Directeur Général – Associé

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