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Spécialisé dans la veille et l'analyse dudiscours media et des conversations surInternet, Spotter propose depuis 10 ansdes outils sur mesure, à forte valeurajoutée.« Une forte technologie plus une équipehumaine qui valide les résultats lecaractérise, » déclare Céline Molina,Directrice Business Development. «Notre plate-forme de veille, en outreintègre tout média, Internet, presse,audiovisuel, bases de données. »Spotter dispose en effet d'une impor-

tante capacité de veille et d'analysegrâce à sa plate-forme collaborative deveille Mediaspotter, le logiciel de carto-graphie intelligente Smart Mapping etl'atelier d'analyse quantitative et quali-tative Mediaworkshop. Ces outils sontcomplétés par le logiciel de tracking etde récolte Spotrack et le logiciel d'ana-lyse linguistique Spotopinion.

(••• questions à •••)

VM : - Vous avez une particularité, la société que vous avezcréée, Spotter, n’est pas basée à Paris ?Ana Athayde : - Internet et les nouvelles technologies nous

permettent de développer des activités autrement. Nous

sommes basés à Montpellier et cela ne nous empêche en

rien de développer nos activités. Nous nous déplaçons sur

Paris, Londres, Bruxelles, Genève, … Une partie de ma vie se

partage entre les trains, l’avion et nos bureaux avec vue sur la

Méditerranée.

VM : - Vos clients sont dans tous les secteurs d’activités, ouvous avez eu historiquement des secteurs de prédilections ?A. A. : - Nous ne sommes pas spécialisés dans un secteur parti-

culier. Il est vrai que pendant nos deux premières années nous

avons évolué dans le sport, avec le Comité International

Olympique mais très rapidement, nous nous sommes orientés

vers les champs politiques et économiques pour des institu-

tions et de grandes entreprises. Aujourd’hui, nous avons une

expérience dans le secteur de l’énergie, de l’automobile, du

luxe également. Nous sommes donc assez diversifiés : c’est

une garantie stratégique.

Ana Athayde, PDG de Spotter

Les deux grands univers de la Veille

PDG de Spotter, Ana Athayde est également sa fondatrice. Elle met depuis onzeans tout son savoir-faire au service d’une entreprise en pleine croissance.

Spotter emploie 25 personnes. « Nousmaîtrisons plus de 10 langues euro-péennes en interne et disposons de lacapacité à traiter des langues telles quele chinois, le russe, le japonais, le coré-en ou l'arabe… Notre équipe internatio-nale, multiculturelle et expérimentéedispose d'une forte expertise dans lamise en place et la gestion de projetsd'envergure nationale et internationaleauprès de grands comptes et d'institu-tions majeures. » Spotter a réalisé 1300000 euros de CAen 2008 et réinvestit 30% de son CA enR&D tous les ans. Des institutions commeLa Commission Européenne, le Ministèredes Affaires Etrangères, la RégionLanguedoc Roussillon, des entreprisescomme EDF, GDF ou Goodyear, desagences comme Fleisman & Hillard,Duke, Ketchum sont des clients Spotter.Spotter est également introduit dansl’industrie du sport, avec la FEI, fédéra-tion équestre internationale, et l’IAAF, lafédération internationale d’athlétisme.

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VM : - Nous pouvons dire que l’année 2008 a été particulière-ment florissante, vous annoncez je crois une progression spec-taculaire de plus de 35%.A.A. : Cette progression s’était déjà vue dans l’année 2007. Le CA

a fortement augmenté de 2006 à 2007 et de nouveau pour 2008.

Nous avons fait plus de 1 250 000 ? de CA en 2008. L’année précé-

dente nous avions fait 920 000 ?. Donc c’est une croissance soute-

nue, voulue également, car cela fait partie de notre stratégie de

développement.

VM : - Que vous demandent vos clients ?A.A. : - Ils nous demandent des technologies qui fonctionnent, qui

soient opérationnelles, qui répondent à des besoins concrets, une

équipe capable de les accompagner, de comprendre leur besoin

et de proposer des outils adaptés à la problématique de l’entre-

prise.

VM : - Vous les avez vus évoluer ces dernières années ?A.A. : - Je dirais surtout que l’on constate désormais une maturité

des acteurs qui sont dans l’entreprise. On passe de projets qui

étaient menés par des personnes pas spécialement formées pour

le métier, à des collaborateurs qui savent exactement de quoi ils

parlent à la fois sur le plan technologique et sur le plan méthodolo-

gique. Le niveau monte.

VM : - Est-ce que des PME viennent vous voir ?A.A. : - Nous menons une expérience très intéressante avec la

Région Languedoc Roussillon, depuis presque deux ans mainte-

nant. C’est un projet de veille stratégique déployé par la Région

au service des PME locales. L’expérience est plutôt posit ive

puisque nous en sommes à l’étape où les outils vont être mis véri-

tablement dans les PME, où ils seront les outils finaux. Nous adapte-

rons chacune des plateformes en fonction du besoin de chacune

des entreprises. Nous avons la capacité à faire communiquer deux

univers: la PME et l’Institution. La PME ne peut pas financer l’inté-

gralité des outils et l’Institution se doit de faire en sorte qu’ils répon-

dent au plus grand nombre. Nous les accompagnons beaucoup

dans ce dialogue, notamment en externalisant les réunions de

concertation (en terrain neutre) et nous sommes satisfaits du résul-

tat.

VM : - Ana Athayde, Merci.

Propos recueillis par Jacqueline Sala

VM : - En terme d’actualité, quels sont en

ce moment les services ou les produits

que vous mettez plus particulièrement en

avant ?

A.A. : - Sur i-Expo nous présentons

MEDIASPOTTER 2.0. C’est l’évolution de

notre plateforme de veille dans laquelle

nous avons développé toute une partie

plus interactive … et qui est directement

dirigée vers les veilleurs professionnels

qui veulent être capables de façon indé-

pendante de déployer leur propre projet

de veille, de mettre en place leur plan de

veille, de créer leurs sources et de pro-

grammer leur tableau de bord dyna-

mique.

VM : - Donc vous proposez une offre qui

allie à la fois des produits technologique-

ment clé en main qui peuvent être utilisés

par des veilleurs professionnels et tout un

accompagnement dans la mise en place et

dans l’analyse de ces résultats

A.A. :- Tout à fait ! Nous avons des outils,

donc des solutions logicielles, basées sur

la plateforme MEDIASPOTTER, avec un

niveau de services pour lequel nous pla-

çons le curseur au niveau requis pour

chaque projet. Ce curseur est là pour

aider les clients à garantir une qualité de

résultats, et donc garantir que le back

office fonctionne correctement et que tous

les outils sont performants. Nous nous

adaptons à la demande et nous plaçons le

curseur en fonction de l’évolution des

besoins de nos clients et surtout de l’uni-

vers dans lesquels ils évoluent. Cette

année, nous avons structuré notre offre

commerciale en deux business units : la

Business Unit Market and Competitive

Intelligence qui est dirigée par Frédéric

Martinet, la Business Unit Brand and

Corporate Intelligence qui est dirigée par

Nicolas Saintagne. L’objectif avec ces

deux business units, c’est de dire que l’on

a dans la veille en général deux grands

univers : l’univers de la veille stratégique,

de l’intelligence économique, l’univers de

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