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Revue de presse de la semaine du 17 février

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Revue de presse de la semaine du 17 février Agence : Anne & Arnaud

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29 RUE DE CHATEAUDUN75308 PARIS CEDEX 9 - 01 75 55 10 00

01/03/2014Mensuel

OJD : 59582

Surface approx. (cm!) : 277N° de page : 14

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Eléments de recherche : EDITIONS LES ESCALES : toutes citations

MAGAZINELE TÉMOIN DU MOIS

Fatima Bhuttoel la situation des femmes aa Pakistan

Chaque mois, Lire donne la parole à un écrivain pour qu'il nous ouvre

les portes de sa réalité. Ce mois-ci : Fatima Bhutto, nièce de l'ancienne Première ministre

Benazir Bhutto et auteure des Lunes cfe Mir Ali (Les Escales), un premier roman

saisissant sur les impasses du Pakistan contemporain.

« "TT"̂ ^ arce qu''1 existe peu de femmes sur

I I la scene publique pakistanaise qui

m^^ savent se montrer directes et reso-

• lues, on pense souvent a l'étranger

JL. qu'elles sont rares dans le pays

Maîs c'est faux i C'est simplement difficile d'aller

a rencontre des cliches et de rappeler que les

femmes au Pakistan ne sont pas aussi faibles,

aussi fragiles qu'on veut bien les présenter Ce

qui est vrai, en revanche, c'est que le Pakistan est un pays extrême-

ment difficile pour elles ll leur faut lutter pour survivre, comme dans

l'ensemble du sous continent indien Leur lutte est discrète car elle

n'est pas violente, elle ne se manifeste pas sous la forme d'émeutes

ou d'attentats a la bombe Maîs elle existe, au jour le jour, et les fem-

mes qui s'y prêtent sont de vraies guerrières L Occident a notamment

pu decouvrir l'exemple, il y a quèlques mois, de la jeune Malala

Yousafzai, qu'on a voulu assassiner car elle défendait, a 14 ans, le droit

a l'éducation des adolescentes

les femmespakistanaisesluttent, maîsdans un paysdifficilepour elles.

La condition des femmes est un problème partout dans le

monde Maîs au Pakistan, cette question a Line implication poli-

tique plus forte encore, car la violence est exercée par l'Etat lui-

même Songez aux lois du Hudood, édictées en 1979 et qui exis-

tent encore aujourd'hui i Elles cnminalisent toute femme victime

de viol si vous êtes mariée, vous avez alors commis l'adultère ,

si vous ne l'êtes pas, vous avez connu une relation sexuelle hors

mariage ' Et la plupart des femmes emprisonnées aujourd'hui au

Pakistan le sont a cause de cette loi Autre chose depuis 1994,

seules les femmes peuvent être fouettées publiquement Les hommes

en sont maintenant epargnes Alors je veux bien que l'on dénonce les

talibans, maîs il existe des lois talibanes au Pakistan depuis plus de

trente ans

Malheureusement, ma tante Benazir Bhutto, même si elle a ete la

premiere femme elue démocratiquement dans un pays musulman, n'a

jamais rien fait pour annuler ces lois, bien au contraire Pas plus qu'elle

n'a modifie les conditions d'accès au droit de vote, qui imposent d'avoir

une carte d'identité qu'il faut payer tres cher Trop en tout cas pour la

femme du peuple

L'écriture me permet d'aborder

ces sujets librement, sans avoir

a descendre directement sur le

terrain politique Car, c'est dans le

champ artistique que les change-

ments se font aujourd'hui, que

les femmes prennent une place

plus décisive Quand j'ai entame

Les Lunes de Mir Ali, j'avais conçu

ce premier roman comme l'his-

toire de trois freres Maîs les voix

de Mina, de Samarra se sont im-

posées plus vivaces que jamais

Elles sont le reflet de ces femmes

fortes que je connais et rencontre

tous les jours »

Propos recueillis

par Julien Bisson

Les Lunes de Mir Ali parFatima Bhutto, traduit de I anglais(Pakistan) par Sophie Bastide Foltz,322 p Les Escales, 21 90 !

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Les lunes de Mir AliEn lisière de l’Afghanistan, une ville en zone tri-bale pakistanaise, assiégée de réfugiés de laguerre des drones, tremble sous la double dicta-ture du renseignement militaire et des intégristestalibans sunnites. Comment résister aux tortureset viols des uns, aux attentats aveugles des autres, lorsqueparle en vous le fier héritage de familles rebelles dont les pèresont porté haut les couleurs de la nation pachtoune ? Ce matin-là, peu avant la prière de l’Aïd El-Fitr, fin du Ramadan, et alorsque la ville attend la venue en fanfare du gouverneur, troisfrères décident par sécurité d’assister aux offices religieux danstrois mosquées différentes. Si le destin doit frapper, la famillene sera pas emportée. A moins que l’ennemi ne soit déjà dansla place, dans nos cœurs, dans nos foyers ? De 9 h 00 à12 h 00, en 27 chapitres implacables exposant le présent et lessouvenirs dramatiques de trois frères désormais isolés par lavie, Fatima Bhutto construit un thriller où la mort des âmes etdes corps est bien au rendez-vous, mais elle n’a ni le visage nila nature qu’on lui prêtait. Pas de fin hollywoodienne pour celivre qui n’épargne personne, où la seule note d’espoir est ladétermination à porter secours à la vie et à porter le deuilobstiné des morts – pour que jamais ils ne soient oubliés.

A.L.

Fatima Bhutto, les Lunes de Mir Ali, Les Escales, Paris, 316 p.

UN PREMIER ROMAN MAGISTRAL

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Le Soir Lundi 17 février 2014

31CULTUREInterpol (photo), The Strypes, ... s’ajoutent à l’affiche de Rock Werchter 2014. Infos : rockwerchter.be.© D.R.

J’y vois clair

«La semaine du livre» du samedi 15 au 22 février. Au programme, un rendez-vous sur l’avenir de l’édition avec prise de parole des libraires, l’avenir de la littérature et de la BD, une interview de Jonathan Coe et des débats avec les vainqueurs du Prix Rossel. Un rendez-vous incontournable du journal Le Soir.

AVEC LE SOIR, DU 15 AU 22 FÉVRIER NE MANQUEZ PAS LES 7 JOURS FOUS DE «LA SEMAINE DU LIVRE»!

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ENTRETIENPARISDE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

P our mieux approcher la femmede lettres, on tente d’abord d’ou-blier le nom qu’elle porte : un

grand-père président (et quel pré-sident !), une tante Premier ministre (etquelle Premier ministre !), voilà deuxombres qui n’aident pas à la lectured’une œuvre de fiction. Mais l’un a étéarbitrairement pendu, l’autre assassi-née, et sans cette violence et ces injus-tices, la Fatima Bhutto qui nous fait facene serait sans doute pas née en exil àKaboul il y a 31 ans, et n’aurait pu noustransmettre un premier roman d’unetelle densité. Et lorsqu’elle vous regardeavec l’œil noir de sa tante et la précisionde verbe du grand-père, la qualité ex-ceptionnelle de son roman ne vousétonne plus qu’à moitié. Vous vous sur-prenez à revenir à ce nom dynastique,comme s’il pouvait tout expliquer :« C’est une Bhutto, quoi ! » Oui. Maiscomment a-t-elle fait pour écrire unefiction d’une telle efficacité, d’une tellerigueur de style qu’il rappelle Les en-fants de minuit de Salman Rushdie ?

Le titre l’indique : vous situez l’actionà Mir Ali (Nord-Waziristan, zonetribale en frontière de l’Afghanistan),et pourtant c’est une ville imagi-naire…Elle emprunte son nom et son envi-ronnement à la localité réelle, maisj’ai pris certaines libertés afin de lafaire ressembler à tant d’autres vil-les. Il y a un peu de Peshawar, deChitral, de Quetta : c’est un mélange.J’ai choisi Mir Ali parce qu’elle n’apas tout ce poids associé par exempleà Peshawar. Si vous situez un romanà Peshawar, les gens se ferment déjàmentalement, ils ont une idée pré-conçue, pensent qu’ils savent déjà dequoi parle le livre. Ce n’est pas vraiavec Mir Ali.

L’action se déroule en moins dequatre heures, le matin d’un vendredid’Aïd, et chaque chapitre est inexora-blement centré sur un personnage.

Structure, points de vue, alternanced’imparfaits et présents, vous avezbeaucoup travaillé la forme.Pour moi, l’idée du temps était unematière avec laquelle je pouvais aisé-ment jouer. A partir de là, chaquepersonnage, chaque « voyage », au-rait son chapitre. Dans ce livre, lestrois frères se battent contre le tempsou avec le temps, et, dans ces cha-pitres, je voulais donner à chaquefrère de l’espace pour respirer (…)Quand j’ai écrit, je n’avais pas depersonnage favori. Par l’un oul’autre aspect, j’éprouvais une sorte

de solidarité avec chacun d’entre eux.Mais à la fin du travail, Mina(NDLR : mère d’un enfant tué par lestalibans) a été une telle surprise… Ellem’a tellement perturbée durantl’écriture, je la trouvais à ce point dé-rangeante… A la fin, je m’y étaisbeaucoup attachée. Il était très im-portant pour moi que Mina, parmitous les personnages, traverse le récitet lui apporte une lumière, un espoir,une sorte de rédemption.

Je confirme : vous avez ce person-nage féminin très fort, qui clôture lelivre, et en contrepoint trois frères,trois personnages masculins assezfaibles.Dans ce livre, les femmes ont davan-tage de dureté. Elles sont convain-cues de leurs principes, même quandelles ont tort ou sont excessives. Ellessont plus solides sur leurs bases queles hommes. J’ai toujours remarquécela au Pakistan : les femmes sontdécrites comme se trouvant en posi-tions secondaires. En fait, c’est lagrande erreur que nous faisons en lespercevant ainsi : dans leurs combats,elles sont bien plus déterminées. Ellesvoient plus loin, examinent leschoses à long terme. Et vous voyez ce-la à la manière dont elles luttent.Chaque jour est une bataille lors-qu’on est une femme – où que ce soit,mais spécialement au Pakistan.Quand les femmes travaillent à leursobjectifs, elles le font pacifiquement,avec compassion, et de manière àamener les autres à se joindre à leurcombat. Ce n’est pas qu’un combatindividuel. Je ne dirais pas que leshommes sont plus faibles – lesfemmes aussi ont des faiblesses, pro-fondes – mais je pense que leshommes sont un peu moins résolus,un peu plus flexibles lorsqu’il s’agitdes moyens, des finalités, du « avecqui » et du « comment ».

L’injustice – « Zalim » – est l’un desmots-clés du roman. Mais alorsqu’on sent monter une fin hollywoo-dienne, vous optez pour la chute quinous révolte au-delà de toute at-tente. Pourquoi ?!Je pense que cette chute est à l’imagede la vie au Pakistan : rien n’est réso-lu. Vous n’arrivez pas à vos fins dansce genre d’environnement, la fin esttoujours à réaliser. Et cela fait partiede la douleur associée avec le fait devivre dans ces endroits. Vous atten-dez en permanence la réalisation dequelque chose qui ne survient ja-mais. Cela a l’apparence d’un proces-sus qui vous mène quelque part,mais cela ne vous mène nulle part.Je suppose que je n’ai jamais été unegrande fan des fins nettes, n’en ayantjamais expérimenté moi-même(rires)…

Il reste des personnages très noirs…C’est l’un des effets que la violence

crée au Pakistan : elle détruit le meil-leur des gens. Elle ne retourne passeulement les gens ambitieux contred’autres gens, elle prend ce que vousavez de meilleur et le corrompt. Leproblème avec la politique tellequ’elle se pratique au Pakistan estqu’elle détruit les gens qui sont pro-fondément passionnés, qui ont vrai-ment la foi. Ces gens, s’ils veulentvraiment exister, sont épuisés par lamachine de l’Etat, et battus à terrejusqu’à ce qu’ils soient transformés.Ou jusqu’à ce qu’ils s’excusent. On ditque la révolution dévore ses enfants,je pense que la violence fait de même.

Peut-on espérer d’autres romans ?J’espère davantage de fiction. Parlerà travers un roman a été une libéra-tion. Pour l’heure, j’accompagne ceroman-ci au fur et à mesure de diffé-rentes traductions, et, une fois celaréalisé, j’adorerais me remettre à unautre roman. Il semble qu’à chaquefois que je m’assieds pour écrire, c’estle Pakistan qui me vient à l’esprit. Jepense à cela naturellement. Le Pakis-tan est un endroit riche, plein de cu-riosités, de beautés, et tout cela sous-exploré.

Un mot de politique, tout de même.Je ne peux pas vous présenter justecomme une Bhutto : vous êtes trèscritique envers votre famille…Je suis très critique sur la manièredont le nom Bhutto a été utilisé, no-tamment comme un véhicule pourles faits de corruption, les abus depouvoir, le déni de droit. Ce qui étaittrès spécial avec mon grand-pèreZulfikar Ali Bhutto, c’était ses idéeset pas son nom. C’était la manièredont il a cherché à ouvrir la poli-tique, des élites en direction des gensordinaires du Pakistan. Ce qui étaitspécial, c’était sa détermination àappliquer un certain programmeglobal de justice sociale, très àgauche. Son nom n’avait a prioririen de spécial, et son parti a été dé-tourné pour devenir le parti d’un pa-tronyme, d’un homme, d’une famille,mais un parti sans les idées. C’est ce-la que je critique. C’est fondamenta-lement injuste, à nouveau ! Je nepense pas que la culture politiquedoive se centrer sur les gens, elle doitse centrer sur les idées. !

Propos recueillis parALAIN LALLEMAND

Bhutto : « La violencedévore le meilleur de nous »LIVRES Fatima Bhutto signe le roman emblématique des sales guerres du Pakistan

Son roman « Les lunes de Mir Ali » décrypte lesaffres des broyés de la guerre.

Entre collabos et insurgés,comment protéger son âme ?

Poète, essayiste, Fatima Bhuttone s’était jamais frottée au roman. © AFP.

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FOCUS VIF (PRESSE DE BELGIQUE) 14/02/2014

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Eléments de recherche : Presse étrangère

R O M A N

Le Russe aime les bouleauxD OLGA GR..ASNOWA EDITIONS lESS l̂̂ TRADUIT DE LALLEMAND PAR PIERRE OESHUSSES

314 PAGES

Elias et Mascha sont deux enfants d'une Histoire déchirée. Lui estallemand originaire de l'ancienne KDA, elle est juive apatride, néeà Bakou en Azerbaidjan. Depuis son plus jeune âge, elle a vécu leshorreurs des pogroms, la violence et la bêtise d'un nationalismeinsensé; sa vie se résume à une errance permanente. Chez elle nullepart, elle s'approprie le monde d'Elias pour tenter de justifier uneexistence incertaine. Le jour où Elias meurt, Mascha est désorientée.Elle se raccroche alors à ceux qui ont représentéun espoir pour elle: Sarni, un jeune Libanaisqu'elle a mal aimé, Cem, l'ami turc de toujours.Rien ni personne ne parvient à lui faire surmonterson chagrin, aussi décide-t-elle de tout quitterpour retrouver ses racines. Destination: Tel-Aviv,où elle travaillera comme traductrice dans un or-ganisme allemand. C'est l'apprentissage desfouilles systématiques, d'une sécurité exacerbée,d'une suspicion permanente et d'une religion qui prend peu à peule pas sur la démocratie: Israél n'est pas joyeux -les gens non plus.Mascha a la nostalgie d'un lieu familier et son dernier appel seraun appel au secours. Ce roman captivant, aux rebondissementsinattendus, écrit de main de maître par une jeune auteure de lascène berlinoise, entraîne son héroïne toujours plus loin dans larecherche de son identité, dans la compréhension d'un monde ma-lade de son Histoire. • M.-D.R.

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21 FEV 14Quotidien

OJD : 130065

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Eléments de recherche : Toutes citations : - EDITIONS PLON - SALMAN RUSHDIE : essayiste et romancier, uniquement cité avec Plon

Roman Un oiseau rareC'est un pavé de 800 pages qui caracole auxpremiers rangs des meilleures ventes deslibraires. Le Chardonneret est le troisième livrede l'Américaine Donna Tartt, après Le Maîtredes illusions et Le Petit copain, deux titres-culte pour une auteure rare et mystérieuse.Le Chardonneret est le nom d'un envoûtantpetit tableau flamand auquel s'accroche Théo,

13 ans, survivant d'une explosion à New York qui tue sa mèrelors d'une visite au Metropolitan Muséum. Un tableau qu'il n'apas le droit de posséder - il le dérobe - et qui va l'entraîner dansdes mondes souterrains après la mort de son père.Roman initiatique à la Dickens, sombre et flamboyant - on penseà Oliver Twist -, Le Chardonneret est à la fois une méditation surl'art, un thriller haletant et une radiographie des capricesdu destin, des obsessions et des vices de l'Amérique.À un réalisme époustouflant - la scène de l'explosion - le romancultive les contrastes et les ambiguïtés. Donna Tartt est uneformidable brodeuse d'histoires.

» Le Chardonneret, Plon, 650 pages, 23 !.

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TELE STAR JEUX43 RUE DU COLONEL PIERRE AVIA75503 PARIS CEDEX 15 - 01 46 48 48 48

MARS 14Mensuel

OJD : 90544

Surface approx. (cm!) : 546N° de page : 122

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Eléments de recherche : Toutes citations : - EDITIONS PLON - SALMAN RUSHDIE : essayiste et romancier, uniquement cité avec Plon

Télé Star Jeux

•ranaLe chardonneret

INTEGRALELes Enquêtesde Philip MarloweDe Raymond Chandler

Sept enquêtes, sep! bijoux deRaymond Chandler, l'undes maîtres américains du polar,regroupés et dont les traductionsont été révisées, le tout pourmoins de 30 euros... L'affairesemblerait presque douteuse aulégendaire Philip Marlowe, cedétective désabusé, taciturne ettrès critique vis-à-vis de la sociétéaméricaine ! fl n'y a pourtant pasde loup dans cette belle affaire eton peut se régaler avec Le Grand

Sommeil, Adieu ma jolie,

^—^ -| Raymond "| *1

CnandlerLes enquêtesde Philip Marlowe

Le ChardonneretDe Donna Tartt

À raison d'un livre par décennie, l'Américaine Donna Tartt nenous a pour l'instant proposé que des romans formidables.Le Chardonneret, son troisième après Le Maître des illusions

et Le Petit Copain, ne déroge pas à la règle, à la fois thriller etroman d'initiation à la manière de Charles Dickens. L'histoire ?Celle du jeune Théo Decker. À13 ans, il perd sa mère dans unattentat qui ravage le musée qu'ils visitent ensemble. Lui y survitet, suivant les dernières volontés d'un homme mortellementblessé, il récupère Le Chardonneret, un tableau du maîtrenéerlandais Carel Fabritms. Ballotté entre la famille d'un amiqui va l'accueillir puis son père, totalement irresponsable. Théoconserve en cachette le chef-d'œuvre qui guide ses pas etle ramène jusqu'à l'associé de l'homme qui lui avait suggéré des'emparer du Chardonneret...Collection Feux croisés, Plon, 2} !.

La Grande Fenêtre, La Dame dulaf, Ln Palile, Simir, The Long

Goodbye et Play back. Le cinémahollywoodien a souvent trouvél'inspiration dans les romans deChandler qui a travaillé avec BillyWilder ou Alfred Hitchcock. Enles (re)lisant, vous comprendrezaisément pourquoi il faut serepencher sur les oeuvres de cetauteur majeur du polar.Éditions Quarto, 28,50 !.

énergie soûl sert dix chansonsciselées: à l'énergie se joignentdes mélodies que l'on se surprendà fredonner. Miss Jones joue dansla cour des très grandeschanteuses de rhythm and bluesà côté des Tina, Aretha, Nina...

BDUn jour au muséeavec les BidochonDe Binet, Ramade et Lacôte

Étrange objet que cet albumqui amène les Bidochon àdécouvrir quèlques chefs-d'oeuvre de la peinture. Les toilesde Picasso, Courbet, Degas,Soulages... sont d'abordcommentées avec humouravant d'être expliquéesminutieusement. Une réussite.Fluide Glacial, 25 !.

MUSIQUEGive the peoplewhat they wantDe Sharon Jones

Avant, Sharon Jones faisait debons albums. Avec cet opus, ellehausse le ton et réussit un disqueextraordinaire parce que son

LES DVDL'IntégraleJacques Tat!

Six longsmétrages, septcourts métrages,l'œuvre deJacques Tat! estaussi ramasséeque soninfluence estlarge. Elle vientde se faire « coffrer» dans cebien bel objet.En DVD (70 ! environ)

et en Blu-ray (90 !), Studiocanal.

Kaboul Kitchen,saison 2

. diffusion à'peine terminéesul' Canal+,voici la sériedisponible enDVD. Kaboul

Kitchen estprobablementla sériefrançaise la plus originale du

t moment Les déboires de Jacky,f cet ancien reporter qui a montéf un bar où l'alcool coule à flot et

i ou la fêl e bat son plein au cœurde Kaboul, sont encore plussavoureux dans cette deuxièmesaison. Rafraîchissant commeun cocktail au bord de la piscine.En DVD (25 !), Studiocanal.

IG un CrazyIndisponible depuis des annéesFGWH Crazy est un des classiquesméconnus du polar noir. Que luia-t-il manqué pour décrocherla lune, ou le succès ? On se ledemande encore après l'avoirvisionné tant ce film de Josep]Lewis de 1950 avec PeggyCummins et John Dall estpalpitant A découvrir.EnDVD(70!),WildSide.

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19/02/14 10:32Avec Roland Gori, si le bonheur convoité nous privait de liberté ?

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Avec Roland Gori, si le bonheur convoité nous privait de liberté ?

Posté le 17 février 2014 par Buzzy - Laisser un commentaire

Dans son dernier livre, « Faut-il renoncer à la liberté pour être heureux ? », sorti le 5 février 2014 (Les Liens quiLibèrent Editions), Roland Gori évoque le bonheur, le bien-être, la liberté, la réussite mais aussi la politique, le numérique, mais surtout les liens pastoujours si positifs entre toutes ces notions.

La promesse du bonheur

Il est vrai que le bonheur fait partie de ce qu’on espère et de ce qu’on nous promet sans arrêt, tant d’un point de vue politique avec l’espoir tantescompté d’une croissance revenue par exemple, que sur le plan personnel avec l’ouverture au monde que nous offrent les nouvelles technologies. Etpourtant, selon l’auteur, tous ces réseaux, ces procédures, cette rationalité calculée se développent au profit de l’impérialisme du marché et audétriment des libertés publiques : poussé à l’extrême, ce système devient alors une menace pour la démocratie.

Le lien social se voit progressivement grignoté par la rationalité des instruments numériques et des procédures normatives. Or, en politique comme enpsychanalyse un sujet ne saurait exister sans parole, sans autrui : dans les deux disciplines, les grilles d’évaluation statistiques ont remplacé ledialogue clinique et les récits de vie. La technique remplace l’éthique.

Du bonheur à la sécurité

La société de consommation nous ayant comblé de tout (biens matériels et divertissants, santé pour tous, propriété pour chacun, accession au statut declasse moyenne, ascenseur social des enfants, retraites dorées, congés payés…), le discours politique se porte alors sur la promesse de « sécurité » sirassurante lorsque le bonheur s’amenuise. Comme les politiques peinent de plus en plus à rendre les citoyens heureux, ils axent donc leurs promessessur la protection contre le risque de devenir plus miséreux.

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Les automatismes, notamment numériques (bien plus souples !), influencent insidieusement les conduites humaines. Comme la religion ou les régimestotalitaires qui font miroiter le bonheur, les dispositifs de gouvernement font de même via une dépendance aux techniques et aux procédures qui fontfi du dialogue voire du conflit social dans lesquels l’Autre existe.

Dans ce livre, Roland Gori démontre que nos gouvernants actuels doivent relever ce défi du « langage de l’humanité » car « avant d’être unejouissance matérielle le bonheur était bonheur public, c’est à dire liberté, liberté politique qui invitait les humains à devenir ensemble ordonnateurs deleur propre destin ».

Roland Gori est professeur émérite de psychopathologie clinique à l’université d’Aix-Marseille et psychanalyste, initiateur en 2009 de l’Appel desappels. Auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels : « De quoi la psychanalyse est-elle le nom ? » (2010), « La dignité de penser » (2011), « Lafabrique des imposteurs » (2013), beau succès de librairie.

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15 FEV 14Quotidien

OJD : 130065

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DIABLE8400229300509/FCM/ALA/2

Eléments de recherche : AU DIABLE VAUVERT : maison d'édition située à Vauvert (30), toutes citations

• RAPPEUR

Le rappeurOxmo Puccinopublie sontweet-journalau DiableVauvert.Les écrits dece ferventutilisateurdes réseauxsociaux ont étécompilés dansun ouvrage,140 piles.Sortie enlibrairie le20 mars auprix de 15!.

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Page 29: Revue de presse de la semaine du 17 février

14 BOULEVARD HAUSSMANN75438 PARIS CEDEX 09 - 01 57 08 50 00

20 FEV 14Hebdomadaire Paris

Surface approx. (cm!) : 161N° de page : 4

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Eléments de recherche : AU DIABLE VAUVERT : maison d'édition située à Vauvert (30), toutes citations

Romain Monnery ou le sens

du détail. PHILIPPE MATSAS/OPALE

La conjuration du narcissismeROMAIN MONNERY Une comédie cruelle et réjouissante autour d'un couple de trentenaires désaccordés.

CHRISTIAN AUTHIER

ILS !>'hTMh\T ren-contres sur \dopteunmet, terrain dejeu pour célibatai-res ou l'amour était

vendu pour ce qu'il était un biende consommation », peut-on liredans Le Saut du requin a proposdu couple dont Ic lecteur va sa-vourer les chaotiques aventuressentimentales Faisons les prebentations Voici Meline, «unefille simple » qui ne se prend pasavi seiieux, qui aime son chien, leCoca Light, Ic disco, la plessepeople et qui tiavaille dans une

agence de communication Fileest amoureuse transie d'un drôledc /ebre « En plus d'un prénomridicule, Ziggv avait hérite de sesparents la con\iction qu'il avait dutalent du genie et qu'un destin destar l'attendait Conforte danscette idée par une vo>ante quiavait prédit de grandes choses ason sujet, il s'en était remis a sabonne etoile il n'avait rien /ou-til »

tgoiste, narcissique, mégalo-mane, dénué de la moindre oncedc talent dans le moindre domai-ne, pingre, piètre amant, celuiqui se voit comme « un aigleroval» s'abreuve de television,

LE SAUT

DU REQUIN

De Romain Monnery

Au Diable Vauvert

265 p 17 !

dc reseaux sociaux, dc jeux videoavec ses vieux amis (« pour eux,le jour du Seigneur était avanttout celui de [a PlayStation ») etréfléchit a un projet de livre

Attachant goujatAuteur de libre, seul et assoupi(adapte au cinema et sur lesecrans en mai), Romain Monnerysigne une comedie cruelle et ré-jouissante dont les archétypessont peu a peu renverses Car entre le « parfait salaud » et la fleurbleue lui passant tous ses capri-ces, les rapports de foice reservent quèlques surprises Tout encréant un formidable personnage

de goujat, qui évoque autantl'inoubliable Ignatius Reilh de LaConjuration des imbéciles de JohnKennedy Toole que les heros im-matures de mdd Apatov», l'écri-vain réussit a le rendre attachant, jusque dans sa médiocrité

Ce n'est pas le stvle qui tait leprix et le charme du Saut du requm, maîs les situations, les dia-logues, le sens du détail, la preci-sion du trait, le goût du clind'œil L'histoire de ces jeunestrentenaires desaccordes pi enddes allures de conte moral Avecce qu'il faut d'amertume Sanselle, Ic lhc n'aurait pas la mêmesaveur •

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DIRECT MATIN BORDEAUX 7 17 FEV 14Quotidien

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IIM ROMAN SUR LE COUPLE MODERNE

À PRENDRE OU À LAISSERS'adapter à son époque, tout unart. Dans ce nouveau roman de Romain Mon-nery, Ziggy, jeune homme imbu de sa personne,fait partie de cette génération qui prône la li-berté avant tout. Son credo, retarder le pluslongtemps possible toute prise de décision. Deson côté, Méline voit en lui l'âme d'un artiste,d'un séducteur qui finira bien par se laisserdompter et accepte sans réserve ses conditions.Avec beaucoup d'humour, l'auteur dresse leportrait d'un couple pris entre modes de com-munication actuels et codes d'honneur del'homme moderne. Ne reste plus qu'à souhaiterà ce deuxième roman de suivre la route deLibre, seul et assoupi, dont l'adaptation sortira

Le romancier Romain Monnery.

sur les écrans en mai prochain. •Le saut du requin, de Romain Monnery,éd. Au diable vauvert, 17 !.

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24 RUE SAINT SABIN75011 PARIS - 01 42 44 16 16

19/25 FEV 14Hebdomadaire

OJD : 55996

Surface approx. (cm!) : 24N° de page : 104

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Eléments de recherche : AU DIABLE VAUVERT : maison d'édition située à Vauvert (30), toutes citations

livresROBERT SRAYSMIT»

L A F I L L E

D E R R I È R E

L E R I D E A U

DE D O U C H E

La Fille derrière lerideau de douchede RobertGraysmithDoublure nuedans la scenede la douchede Pyschose, MarliRenfro aurait-elleaussi finiassassinée parun senal-kilter9

qui met en exergueles maux denotre epoque

Taipeide Tao LmLa coqueluchedes lettres US offreun superbe shootlitteraire avecce portrait d unejeunesse accroaux psychotropes

ftBVIL

NE UN4 JUILLET

Né un A juilletde Ron KovicRéédition d unroman culte etautobiographique,une plongeedans lenfer de laguerre du Viêtnam,adapte au cinemapar Oliver Stone

Page 37: Revue de presse de la semaine du 17 février

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24 RUE SAINT SABIN75011 PARIS - 01 42 44 16 16

19/25 FEV 14Hebdomadaire

OJD : 55996

Surface approx. (cm!) : 24N° de page : 104

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livresROBERT SRAYSMIT»

L A F I L L E

D E R R I È R E

L E R I D E A U

DE D O U C H E

La Fille derrière lerideau de douchede RobertGraysmithDoublure nuedans la scenede la douchede Pyschose, MarliRenfro aurait-elleaussi finiassassinée parun senal-kilter9

qui met en exergueles maux denotre epoque

Taipeide Tao LmLa coqueluchedes lettres US offreun superbe shootlitteraire avecce portrait d unejeunesse accroaux psychotropes

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NE UN4 JUILLET

Né un A juilletde Ron KovicRéédition d unroman culte etautobiographique,une plongeedans lenfer de laguerre du Viêtnam,adapte au cinemapar Oliver Stone

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Page 41: Revue de presse de la semaine du 17 février

roman

Tony Hogan m’a payé un ice-cream soda avant

de me piquer maman

Kerry Hudson

Page 42: Revue de presse de la semaine du 17 février

Livres

Le must des premiers romans

ZoomsursixTALENTUEUX auteursfrançaisetétrangers.Issusdu cinéma,duthéâtreou cestrentenairessemblentpromisà un belavenirdansla fiction.

QUI? Il a tout juste 35 ans et estbardé de

prix pour son poétique. Poète,

donc, mais aussi essayiste, cet Améri-

cain, professeur au Brooklyn

College, a publié son premier roman en

2011, déclenchant auprès de la presse

outre-atlantique un monceau et

récoltant le Believer Book Award.

POURQUOI? En 2003, Ben Lerner a passé

un an à Madrid. Comme son héros,

Adam, jeune poète de Providence

(Etats-Unis), invité en résidencepar une

fondation madrilène. Une annéesabba-

tique pour approfondir son espagnol et

mener des recherches sur les consé-

quencesde la guerre civile sur la poésie.

Empêtré dans ses déficiences langa-

gières, plus que dubitatif quant à la qua-

lité de ses vers, le jeune homme, per-

suadé un imposteur, joue les

ombrageux, accompagnant sa solitude

de moult cigarettes, shit et petites

pilules. Bref, on est bien loin de

berge espagnole. Un soir, pourtant, il

rencontre quelques locaux, branchés et

aisés, dont Isabel et Teresa, futures

petites Commence alors le

récit, drolatique, de sespérégrinations

amoureuses et poétiques, ponctuées de

mensonges suscités par sa mauvaise

maîtrise de la langue de Lorca. Mené

avec un sens aigu de que

même en gare le

11 mars 2004, pas à ternir,

ce premier roman impressionne par sa

maîtrise, son intelligence et sacausticité.MARIANNEPAYOT

Ben

Lerner

AU

par BenLerner.Trad.de (Etats-Unis)parJakuta Alikavazovic. 208 p.,21

QUI? Franco-suisse, cette jeune femme

de 33 ans a grandi à Strasbourg et suivi

une partie de sa scolarité en Angleterre.

Après desétudes de cinéma à Paris, elle

devient scripte et tourne, entre autres,

avec Albert Dupontel, Olivier Marchal

et Abd Al Malik.

POURQUOI? Sur un thème on ne peut

plus éculé (et !),

Les Fidélités prennent un chemin de tra-

verse aussi intéressant que réussi.

La feuille de route fait illusion : Paul,

54 ans,dix-neuf de mariageau compteur

et une f ille adolescente, trompe sa

femme depuis un an avec la jolie Alix,

31 ans; une liaison aisée, puisque Paul

travaille à Paris et rejoint sa famille

à Marseille le week-end. La conduite,

elle, fait toute la différence, car non seu-

lement Diane Brasseur donne unique-

ment le point de vue de Paul, au gré

monologue fascinant, sans le

moindre effet de style, mais, de plus,

elle le projette entre passé et futur sur

le mode « et » à partir seule

journée, autour seule question : la

veille de son départ à New York avecles

siens pour fêter Noël, le quinquagé-

naire, enfermé dansson bureau, sesent

tenu de décider va quitter son

épouse ou sa maîtresse. Paul aime les

deux et pas leur être infidèle :

« Je ne sais plus qui je trompe avec

qui. » Le lecteur, lui, ne trompe pas

et ne se fait nullement prier pour jouer

les confidents bout.DELPHINEPERAS

LES

par DianeBrasseur.Allary éditions,174p.,16,90

QUI?Symbole de lavitalité desateliers de

creativewriting, elle a signé denombreux

articles dansTheBoston Globe,

Bazaar et The Independant avantde faire

paraîtreen 2012 outre-Atlantiquesonpre-

mier roman, La Fille. Lauréate de nom-

breusesdistinctions (dont Award),

elle vit à San Francisco.

POURQUOI? La Rosetta des frères Dar-

denne a trouvé une cousine dans le

Nevada.Elle Rory Dawn Hen-

drix, et seprésentecomme « fille arriérée

fille arriérée, elle-même produit

lignée ». Championne

cetteadolescenteestpas-

sionnée par les mots et leur sens, hobby

pastrès commun à la Calle. Dans ceter-

rain de camping du nord de Reno, la plu-

part des gensvivent essentiellement des

chèques et les femmes sont

souvent considérées comme des putes.

Et quandsabarmaid de mère travaille au

trucktstop local, Rory Dawn passe son

tempsà étudier un Manuel de la parfaite

scoute. Un livre qui peut-être à

« trouver son chemin Si elle nous

plonge dans cet univers a priori miséra-

biliste, Tupelo Hassman ne se complaît

jamais dans le malheur. La Fille possède

ainsi unestupéfianteénergie,due à lajus-

tesse du portrait de Rory Dawn et des

autres personnages, mais aussi à une

construction implacable, en courtschapi-

tres,insérantau du récit desrapports

sociale finalement plus

effrayants queles faits décrivent.BAPTISTELIGER

LA FILLE,par TupeloHassman.

Trad.de (Etats-Unis)par LaurenceKiéfé.ChristianBourgois,350 p.,20

Diane

Brasseur

Tupelo

Hassman

MATT

LERNER

DR

BRADFORD

EARLE

Tous droits de reproduction réservés

Date : 19/02/2014

Pays : FRANCEEdition : StylesPage(s) : 30Rubrique : LivresPériodicité : HebdomadaireSurface : 92 %

EDITIONS PHILIPPE REY

Page 43: Revue de presse de la semaine du 17 février

QUI?Née à Aberdeen, en

1980,cetteEcossaisevit entreleVietnamet Londreset à

acheverson troisième roman.En

fait, Kerry Hudson estuneresca-

pée.Rescapée nulle partaussi

glauque comme le

révèle sonpremier roman,« semi-autobiographique », publié outre-

Mancheen2012 et récompensépar

le ScottishFirst Book Award.

POURQUOI?PourJanie,lanarratrice,toutcommenceà la maternité

En guise de féessur son berceau,une

mère célibataire de20 ansqui va fêter

son accouchement à la vodka, une

grand-mère qui préfère aller jouer aubingo, un oncle gentil junkie, et

quelques faces rouges du prolétariat

écossais. Pas de quoi pavoiser. De

refugespourfemmesencitéscrasseuses,

de bedand breakfastpour allocataires

sociaux enstudios minables,en Angleterre, une longue errance

jalonne les premièresannéesde la fille

unemèrepasplus mauvaisebou-

gresse que ses camarades de galère.Deux beaux-pèresplus tard,une petite

apparaît,tandisque Janiebalance

encoreentrela spirale infernale (dope,

alcool, grossesseà 15 ans)et le cercle

vertueux (lectures à la bibliothèque).

Dans une ambiance à la Ken Loach et

à laDannyBoyle,Kerry Hudsonévoqueadmirablement,aveccet humourféroce

so british, les laissés-pour-compte de

la croissance.Bingo ! M.P.

TONY parKerryHudson.Trad.de (Ecosse)parFlorenceLévy-Paolini.PhilippeRey,304p.,

QUI?Né en 1973 en région parisienne,

il aintégré uneécoledecommercepuistravaillé dans la communication avant

dequitter de pour

vivre pleinementsapassiondu théâtre.

Résultat: douze piècesécrites, dont la

plupart ont étéjouéesou publiées.

POURQUOI?Ce pasrien defaire ses

premierspasen littérature sousle label

« Cheminsnocturnes», la collection de

polarsdanslaquelle distinguéeFred

Vargas! Mais Alexis Ragougneau semontreàla hauteur.Un 16 enplein

de la cathédraleNotre-Dame de

Paris,unejeunefemme,tout deblancet

court vêtue, semblese recueillir sur un

bancavantquesoncorpsne surle sol. Elle a étéétrangléeet sonvagin,

scelléàlaciredecierge.Le 36,Quaides

Orfèvres pas loin, les officiers de

la PJ rappliquentet repèrentuncertain

Thibault, « ange blond » illuminé qui

avaitalpaguéla victime la veille, lorsdudéfilé de Maisce coupa-

ble idéal sedéfenestreaucommissariat

et estviteclassée.Trop vitepour

le pèreKern,drôle decuré,chétif, rongépar la maladie,un frère en prison.Sou-

tenu par une magistrate trentenaire,

tenace,« Sisypheen jupedroite et chi-

gnonserré», Kern détective

ensoutane.Quitteà du côté

dePigalle et à franchir la ligne deson

Si est parfoisconvenue,la dramaturgieestirréprocha-

ble et les comédiens sont aux petits

oignons.Du grandspectacle! D.P.

QUI?Née en1980 à Combronde (Puy-

de-Dôme), elle est titulaire DEAde littérature comparée sur le roman

policier italien et DESSde traduc-

tion audiovisuelle. Marie Causse a

obtenule prix de la nouvelle de

démie française en 2013 pour son

recueil de la ville mouillée.

POURQUOI? Cebref roman aux faux airs

depolar vaut moins pour son scénario

la mort suspecte jeune héroï-

nomanedans une petite ville de pro-vince que pour songénérique : une

bellebrochettedepersonnagesdécalés,

déphasés, souvent attachants,

soient flics ou voyous.Benoît, en tête

fait partie des seconds,

« dealer lettré » que sesparentscroienten fac alors cultive tranquillement

de pour arrondir ses f ins de

mois. De quoi seretrouverdansle col-

limateur de la police, puisque la vic-

timefigurait parmisesclients. La com-missairedivisionnaire CatherineBlon-

det,55 ans dite « Monsieur » à

tiativedeBébert, le patrondu café

face mène à

obsédéepar ses73 kilos et ses19ciga-rettes quotidiennes. Des envies de

Les secondsrôles ne font pas

de la figuration, des adjoints un peu

ripoux de la commissaire à la petite

amie deBenoît, et le dénouementsur-

prendra son monde. La trentenaireMarie Causseconnaît sesclassiques,

elle les revisite avec brio et une

gouaille D.P.

Marie

Causse

BLEUTATOUAGE,

parMarieCausse.140p.,12,90

Alexis

Ragou gneau

LAMADONEDENOTRE-DAME,

parAlexisRagougneau.VivianeHamy,250p.,17

Kerry

Hudson

DR

ANTOINE

ROZES

CATHERINE

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Date : 19/02/2014

Pays : FRANCEEdition : StylesPage(s) : 30Rubrique : LivresPériodicité : HebdomadaireSurface : 92 %

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Page 44: Revue de presse de la semaine du 17 février

04888 HUOSONKenyTony Hogan m'a payé unke-cream soda avant de mepiquer maman : roman I traduitde l'anglais(Ecosse)parflorencelévy-Paoloni.- Paris: P.Rey,2014.

p. :22xl5cm.-|RDman

étranger)La petite Janie Ryan, dernièred'une famille pauvre raconteson enfance écossaise entrecentres d'accueil, HLM etbed and breakfasts, alcool,drogue, fins de mois difficileset beaux-pères de passage.Premier roman.Br 19.00 CISBN978-2-84876-376-7

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Date : 01/02/2014

Pays : FRANCESuppl. : Livres du moisPage(s) : 149Diffusion : (6500)Périodicité : MensuelSurface : 2 %

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Page 45: Revue de presse de la semaine du 17 février

roman

Clémence DumperDébandade

Page 46: Revue de presse de la semaine du 17 février

05202 DUMPERClémence

Débandade : roman. Pans: P.Rey2013 -139 p. :22x15 cm.-(Romanfrançais)A 30 ans, Alexis n'a jamaisréussi à faire l'amour. Le

désir es! bien là, les petitesamies aussi, mais rien n'yfait. Lassé et frustré, il déridede résoudre le problème parn'importe quel moyen. Enrreéchanges tarifés, assembléeschastes, séance chez, le psychologue. Alexis se lance dansune odyssée atypique. Premierroman.Br.14.S0 CISBN978-2-84876-378-1

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Date : 01/02/2014

Pays : FRANCESuppl. : Livres du moisPage(s) : 158Diffusion : (6500)Périodicité : MensuelSurface : 2 %

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Page 47: Revue de presse de la semaine du 17 février
Page 48: Revue de presse de la semaine du 17 février

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-($1 &+$7$,1

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Date : 20/02/2014

Pays : FRANCEPage(s) : 19Diffusion : 49176Périodicité : QuotidienSurface : 26 %

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Page 49: Revue de presse de la semaine du 17 février

04773 Aminata,DlOPBoubacarBorisLagloiredesImposteurs:lettressurle Maliet l'AfriquePans P Rey.2014. 233 p. ;

22 xlS cm.-(Document)Echange épistolaire entre deuxintellectuels africains autourde l'intervention française auMali en 2013- Allant à contrecourant de l'opinion générale,ils dénoncent une repriseen main néoimpériale de

l'Afrique subsaharienne. Plusgénéralement, ils évoquentles interventions militaires de

paysoccidentaux hors de leursFrontières, la Côte d'Ivoire, laLibye ou les printemps arabes,fout publicBr. 17,00 C

ISBN978-2-84876-232-6

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Date : 01/02/2014

Pays : FRANCESuppl. : Livres du moisPage(s) : 145Diffusion : (6500)Périodicité : MensuelSurface : 3 %

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Page 50: Revue de presse de la semaine du 17 février

Souleymane Bachir Diagne

Comment philosopher en islam ?

Page 51: Revue de presse de la semaine du 17 février

039S7DIAGNESauleymaneBachirComment philosopher enislam ? - Paris: P.Rev; Dater :

Jimsaon.2014. - 148 p. ;22 x 1Scm.- (Document)BibliogrIntroduction à la place accordée à la philosophie en islam.Présentation des grandes problématiques, des principaux

penseurs comme Avicenne,Averroès ou Ghazali, du mouvement interne d'ouverture

qui l'a favorisée, etc. ToutpublicBr.16,00 C

ISBN978-2-84876-382-8

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Date : 01/02/2014

Pays : FRANCESuppl. : Livres du moisPage(s) : 122Diffusion : (6500)Périodicité : MensuelSurface : 2 %

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Page 52: Revue de presse de la semaine du 17 février
Page 53: Revue de presse de la semaine du 17 février

Auteureprolifiques'ilenest, la romancièreaméricaine n'ena pas finiaveclapeur del'abandonet de la disparition.A75ans, elleavouetoujoursespérerécrire«le livrequi restera».

JoyceCarolOatesPropos recueillis par Marine Landrat

Elle ressemble incroyablement à Lilian Gish avec ses

cheveux vaporeux, son visage étroit, sa silhouette gracile,ses silences scrutateurs. Joyce Carol Oates balaie le rappro

chement sans ambages : «C'est une actrice du muet ?Je ne la

connais pas. »Tous les journalistes qui l'ont rencontrée ont

été confrontés à ce même mélange de sécheresse et de pu-

A.LIRE deur, d'exigenceet de lassitude, adouciespar cette languesiUJ pure, cettedictionsi raffinée.A75ans,JoyceCarolOatesn'a

Mudwoman, cessé d'écrire depuis que sa grand-mère lui a offert sa pre-

traduit de l'anglais mière machine à écrire, à l'âge de 14ans. Résultat : une cin-

(Etats-Unis) quantaine de romans, le double de nouvelles, et de nom-

par ClaudeSeban. breux essais, sur la littérature comme sur la boxe, sans

éd. PhilippeRey, compter son journal intime et les livres publiés sous pseu-

564p., donyme, Rosamund Smith ou Lauren Kelly.Son nom circulait pour le dernier prix Nobel de littérature, finalement

EX3 remporté par une autre romancière d'Amérique du Nord,Ceque j'aioublié Alice Munro, ce qui risque de renvoyer Joyce Carol Oates

de te dire dans une salle d'attente de plusieurs années. Qu'importe, la(romanjeunesse), consécration est déjà là. Si l'autoparodie guette parfois son

traduit de l'anglais tentaculaire, plusieurs livres ont fait date : Blonde,

(Etats-Unis) poignant roman à plusieurs voix autour de Marilyn Monroe,par CécileDutheil Les Chutes (prix Femina 2005), sur la tentation du suicide et

de LaRochère, la puissance de l'argent dans l'Amérique des années 50-60,éd. AlbinMichel. Nous étions lesMulvaney, chronique de la déchéance d'une

coll.Wiz, famille catholique des années 70,ou encore Petit Oiseau du

342 p., 75C ciel, superbe portrait de deux adolescents brisés par leurs

parents meurtriers. Après j'ai réussi à rester en vie, puissant

récit de deuil, écrit à lamort de son mari, elle nous est reve

nue l'an dernier avec Mudwoman, un roman fort sur la né

vrose d'une fillette abandonnée en bas âge par samère dans

les marécages, devenue quarante ans plus tard présidente

d'université, dans une Amérique s'affrontent pro et anti

guerre en Irak. Tout récemment, elle a aussi publié un roman pour la jeunesse, Cequej'ai oublié de te dire. Professeurà Berkeley, rivée à Twitter sur son téléphone portable, JoyceCarol Oates s'affiche ostensiblement comme une femme deson temps, tout en sirotant son thé dans son haut de den

telle, telle une aristocrate du XIXesiècle...

Comment Dès qu'on parle, on est dans la simpli-

considérez-vous fication. Qu'on s'adresse à un ami ou à

l'exercicede un étranger, les mots sont probable-

I interview,vousqui ment inadéquats pour communiqueren avez tant donné ? sur l'art. L'art est inexprimable . Toute

expérience de nature esthétique est

trop intime pour être traduite par des paroles. Néanmoins,je suis professeur, donc je crois au pouvoir de l'intellectpour guider les gens vers l'art. Une bonne interview est uneinterview qui engendre un mouvement, une impulsion. Si

on parle de Picasso, par exemple, on émet un signal qui

conduit vers l'art de Picasso, mais on ne peut pas percer lemystère de sa peinture par des mots. m

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Date : 19/02/2014

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Page 54: Revue de presse de la semaine du 17 février

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Pays : FRANCEPage(s) : 6-8;10Rubrique : L'invitéeDiffusion : 642647Périodicité : HebdomadaireSurface : 385 %

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Page 55: Revue de presse de la semaine du 17 février

L'INVITEE LA JOYCECAROLOATES

En1969. Elle recevral'année suivante

le prestigieux

National Book awardpour son roman Eux.

)» Pourquoivotre Sans doute parce que j'attends tou-

est-elle jours d'écrire LElivrequi restera. Maissiabondante? je croisque le nombre importepeu, et

qu'il fautprendre chaque livrecommeune entité indépendante desautres.J'écrisdes livrestrèsvariés, dans des stylesdifférents.Je suis formalisteavant tout,à larecherche dulangage leplusadapté pour décrire une situation.Achaque ouvrage,j'explore unnouveaumoded'expression. Unroman est toujours un monde en soi, peu importe que ce soit le troisième ou le vingtième. Certainspensent que j'ai une personnalité multiple.Je crois que jen'ai pas de personnalité du tout. Je suis transparente. J'observe,j'absorbe, et tout ressort dans mes livres.

Vousétiezparmi Ce n'est pas une question pour moi.lesfavoritespour C'est commesi vousme demandiez sileprixNobel je sais faire du patin à glace. Je nedelittérature,vous pense jamais au patinàglace, niau faitêtesmondialement que je n'en faispas, et quesij'en faisaisreconnue. je tomberais. Cen'est pas un sujet. MaComment célébrité n'existepas. Nien Amérique,vivez-vousvotre ni ailleurs. Aucunécrivainne connaîtcélébrité? lacélébrité. Mêmelesplus lus ont fina

lement très peu delecteurs. Lacélébrité, c'est d'avoir quarante ou cinquante millions de fol-lowers sur son compte Twitter. La littérature couvre un

champ trop étroit pour cela.

Vousaimezbien Jeme tiens au courant de ce qui se fait.parlerdevotre J'ai commencé à tweeter en octobrecompteTwitter... 2012.Je suis une trentaine de per

sonnes, et cinquante mille personnesme suivent.C'estcommeécrire depetits essais.J'énoncedespensées provocatrices, lesgens répondent. J'aime bien cespetites émanations...Je suisengagéesur quelques grandesquestions: le droit des animaux, la discrimination de la

femme, les affaires de sécurité intérieure... Je ne tweetequ'une demi-heure par jour, car je suis prise par mes travauxd'écriture tous les jours de 7 heures à 13heures.

L'inspirationvient Mêmequand c'est difficile,je m'y as-

tous lesjours, treins. Je ne crois pas qu'il faille êtreimmanquablement?dans unétat particulierpour semettre

àsa table et écrire. Ecrireest une expérience transcendantale, qui consisteà aller au-delà de toutcequi encombre lemental.Doncpeu importe l'humeur, detoute façonil faut la dépasser.J'ai remarqué que moins j'aienvie dem'y mettre plus je suisproductive.C'est une disci

pline, un défiélevé, unsport de haut niveau.

L'écrivainjaponais Je ne cours plus.J'ai commencé à cou-HarukiMurakami rir, à faire de la bicyclette et de lapratiquelacourse marche à pied dans les boisà l'âge deàpiedpour,dit-il, 10ans, et j'ai continué jusqu'à très ré-

se«débarrasserde cemment. J'associe ces activités ausa toxicitémentale-, plaisir de regarder autour de moi.Vousaussi? J'aime courir et penser à mes livresen

même temps, Celasecoue lespensées.C'estdifficileàexprimer.Laplupart du temps, lecerveauhu-mainest dansune situation tellement statique.,.11est finalement très peu actif. Dèsque vous le confrontez à quelquechose àregarder, votrecerveaucommenceàdevenirvivant.C'est l'un des plaisirsqu'il y a à être dehors. Queje regardedes peintures, des films, que je parle avec desgens, que jecoure, c'est lecôté vivantde l'expériencequim'intéresse.

L'écriture vous

rend-elle

plus vivante?

L'important, c'est de rendre le lecteurplus vivant. Le plaisir que l'écrivainapris ne suffitpas. PrenezMeinKampf.Sonauteur a peut-être eu du plaisirà

l'écrire, mais ce n'est pas un plaisir pour les autres. Mapropre expérience de l'écriture passe par la résolution deproblèmes.Le cerveauhumain est faitpour ça. Iljubile devant lespuzzles, lesénigmes.C'estun défineurologiquetrèsexcitant. Sivousêtesécrivain,vousrésolvezdes problèmesàchaque paragraphe, àchaque phrase, lelivreest un jeu deconstruction que vous tentez d'organiser.Et le lecteurjoueensuite avecvous, en entrant dansvotremécanique. y»

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Pays : FRANCEPage(s) : 6-8;10Rubrique : L'invitéeDiffusion : 642647Périodicité : HebdomadaireSurface : 385 %

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Page 56: Revue de presse de la semaine du 17 février

LAROMANCIEREJOYCECAROLOATES

)» L'héroïne de

Mudwoman est une

enfant abandonnée

par samère à demi

folle dans la boue,

comme un petit

animal. Avez vous

Oui, ily a longtemps.C'estun conceptqui m'a toujours intéressée : l'être hu

mainsans langage.Enfait, l'idéede celivrem'est venue en rêve. M'estappa

rue, une nuit, l'image d'une femmecouverte d'une épaisse couche demaquillagequi avait séché, et qui se cra-

vuL'Enfantsauvage, quelait. Amon réveil,j'ai écrit une di-

deTruffaut? zaine de pages, et puis j'ai laissédormir ce récit. Touten sachant que

j'y reviendrais, pour comprendre qui elle était vraiment,sousce camouflage...

Unpeucomme J'ai décidé d'écrire sur Marilyn enquandvousvous voyant desphotosd'elleà 17ans,avantêtespenchéesur les transformations de la chirurgie estemythedeMarilyn thétique, quand elle était encore

Monroe, brune et potelée, sans aucun glamour,dansBlonde.. confiante en l'avenir.Ce qui m'a inté

ressée, en visionnant ses films, c'estque sous le masque de la femmesexy ultra fabriquéeelleparvenait à exprimer mille nuances des personnagesqu'elle interprétait. Touten devenant un produit manufac

turé, elle s'est efforcée de faire parler sa voix intérieure.

Malheureusement,ellea finipar étouffer soussa carapace,et perdre son âme.

Jen'en aijamaisentendu parler.Jevaisme renseigner. C'est curieux commeauxEtats-Unison est parfoiscoupé dumonde...

Vous vous

Intéressez au

féminisme. Que

pensez-vous

du mouvement

contestataire

Femen. né

en Ukraine?

Vousêtes IIest très dur d'entrer dans lesuniver-

professeure sites commeBerkeley,Princeton, Har-

à Berkeley.Quel vard ou Yale,et les étudiants de nosregardportez-vous programmes d'écriture ne sont passur lesétudiants très différentsde ceux des décennies

d'aujourd'hui, passées. Ils lisentdes livres,ilsveulentcomparés écrire. Quoiqu'il en soit,dans la popu-

à l'étudianteque lation générale, lesgens lisent moins,vousétiez? et les étudiants ontmoins de pratique

de l'écriture. Quandj'enseigne, je ne

suis plusJoyceCarolOates, mais j'essaie d'entrer dans lapeau des écrivainsdont je parle : Hemingway,SylviaPlath...Et j'invite lesétudiantsà entrer dansces universavecmoi.

Dustar-système Celavient demon enfance.J'ai grandiauxtueursensérie, dans une famille rurale très pauvre,voslivresexplorent après la dépression. Mes parentslesmythes étaient très courageux, et j'ai toujoursaméricains.Mais voulu rendre hommage à leurs effortsc'estlaréalité pour se faire une placedans la sociétésocialedevotre américaine de l'époque. Plus tard,paysquisemblele dans lesannées 60,j'ai habitéà Dettoit,plusvousinspirer. j'ai pu observer lesluttes racialeset

sociales de très près. Et, aujourd'hui,alors que l'écart se creuseentre les richeset lespauvresauxEtats-Unis,lesujet estplusque jamais d'actualité.

«Lacélébrité n'est pas une

question pour moi. C'est commesi vous me demandiez si

je sais faire du patin àg/ace. »

DansMarya, une vie,

la mère dit à ses

enfants de ne

pascommencer

à pleurer, sinon

ils ne pourront

jamais s'arrêter.

Vos livres sont

pleins de larmes

retenues...

L'héroïne

de votre roman

Mudwoman dit

qu'on sesouvient

toujours des lieux

l'on devait

mourir, et l'on

a survécu. Quels

lieux vous ont

marquée

dans votre vie?

Peut-être. Ils essaient de montrer despersonnages dans un espace-temps,sur plusieursannées, et passeulementun moment précis. On ne peut paspleurer sur la durée. J'aime les trajectoires faitesde rebondissementset lespersonnagesquine s'effondrentjamais

totalement.Je suisaussiune personneà lafoismélancoliqueet tenace,etmeshéros ont souventce trait de caractère.

Le dernier j'ai vumon mari, avant

sa mort, ily a cinq ans. C'était à l'hô

pital, et tous les jours, parfois mêmeplusieurs fois par jour, je refais enpensée le voyageà cet endroit. Lamé

moire visuelledes lieuxtraumatiquesest toujours très forte. Envieillissant,vous accumulez ces endroits, et vousdevez apprendre à connaître le bonheur et la satisfaction toute simpled'être encore en vie.

Certainslivres Enfant, j'ai eu un choc en lisantAlicevousont-ils aux pays des merveilles. Puis, verssauvée? 12ans, j'ai découvert Henry David

Thoreau, qui m'a beaucoup impres

sionnée, et Dostoïevskiégalement. J'ai tenté de relire LesFrèresKaramazovà lamort de mon mari, mais je ne pouvais pas me concentrer. Moncerveau était trop ravagé,trop morcelé.Je ne parvenais à écrire que des choses trèsbrèves. Mudwomanest le premier vrai roman quej'ai pumener à bien après sa mort. ces chapitres courts,pleinsde trauma et d'anxiété. Ala fin,quand l'héroïne parten conduisant sa voiture, j'ai choisi cesymbole pour montrer qu'elle prend sa vie en main, qu'elle continue d'avan

cer, après toutes lesépreuves.En fait, c'est la poésie qui m'a sauvée. SurtoutWilliam

ButlerYeats.IIa écrit un poème très impressionnant, peu

connu, quis'appelle: «Toafriendwhoseworkbascornetono-

thing».C'estunpoème trèspuissant sur la solitudefaceà lavulgaritédu monde. Je l'ai appris par à 20 ans.J'en aiaiméla force.BienqueYeatsne l'aitpas écritpourune jeune

femme,je mele suistout de suiteapproprié.Apprendredespoèmes par estprimordial.Usentrent auplusprofond

de votre conscienceet nourrissentvotre viem

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