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La revue de Presse KYLIA 1 LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 17 au 23 Novembre 2014 LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL Paris : pas d'encadrement des loyers avant 2015 Le 17/11/2014 L’encadrement des loyers à Paris s’appliquera au plus tôt au premier trimestre 2015. L’encadrement des loyers à Paris s’appliquera au plus tôt au premier trimestre 2015. Selon le ministère du Logement, l'encadrement des loyers issu de la loi ALU (pour l’accès au logement et un urbanisme rénové) sera mis en place à Paris au 1er trimestre 2015 au plus tôt, et non à la fin de l'année comme annoncé précédemment. La loi Alur prévoit qu'à la signature d'un nouveau

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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE

Du 17 au 23 Novembre 2014

LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL

Paris : pas d'encadrement des loyers avant

2015 Le 17/11/2014

L’encadrement des loyers à Paris s’appliquera au pl us tôt au premier trimestre

2015.

L’encadrement des loyers à Paris s’appliquera au plus tôt au premier trimestre 2015.

Selon le ministère du Logement, l'encadrement des loyers issu de la loi ALU (pour l’accès au

logement et un urbanisme rénové) sera mis en place à Paris au 1er trimestre 2015 au plus tôt, et non

à la fin de l'année comme annoncé précédemment. La loi Alur prévoit qu'à la signature d'un nouveau

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bail, le loyer d'un logement ne puisse excéder de 20 % un loyer médian fixé par le préfet, et calculé

auparavant par un observatoire local.

Une procédure réglementaire complexe

Mais un Conseil scientifique institué par un décret du 5 novembre 2014 doit d'abord se réunir pour

fixer la méthodologie des observatoires des loyers, qui sera rendue publique d'ici la fin du mois. Le

premier observatoire local, et pour l'heure le seul, à être prêt est l'Olap (Observatoire des loyers de

l'agglomération parisienne, créé en 1987). Mais pour être en mesure d'encadrer les loyers à Paris, il

doit tout d'abord recevoir un agrément du ministère du Logement.

Auparavant, le ministère doit recueillir l'avis du comité régional de l'habitat et de l'hébergement

(CRHH), lequel se réunira aux alentours du 15 décembre, a précisé le ministère. Une fois l'agrément

obtenu, l'Olap devra publier ses données "d'ici la fin de l'année", selon la même source. En se basant

sur ces données, le préfet prendra ensuite un arrêté mettant en place le dispositif à Paris. Cet arrêté

doit à son tour être soumis pour avis au CRHH, "début 2015".

La définition du "complément de loyer" se fait atte ndre

De plus, le dispositif doit aussi être complété par un décret essentiel : celui qui définit le "complément

de loyer", au-delà du loyer médian majoré de 20%, qui dans certains cas sera toléré. En cours de

rédaction, le projet de décret doit être soumis à la fin du mois au Conseil constitutionnel, lequel devrait

se prononcer en janvier. Cette rédaction est délicate, car les Sages ont déjà retoqué, en mars, la

définition inscrite dans le projet de loi Alur: elle prévoyait qu'un complément de loyer dit "exceptionnel"

soit toléré, pour des logements particulièrement bien situés ou confortables.

Compte tenu de ce parcours réglementaire encore à venir, l'encadrement des loyers pourrait entrer en

vigueur au plus tôt, "dans le courant du premier trimestre 2015", dans la capitale. L'encadrement des

loyers doit d'abord entrer en vigueur à Paris "à titre expérimental", avant que d'autres agglomérations

volontaires ne puissent l'adopter, lorsqu'elles seront prêtes.

Source : LeNouvelObs.com

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Immobilier : la hausse des loyers dans le privé

s’accélère Le 18/11/2014

A fin octobre, sur les dix premiers mois de l’année, les loyers de marché à la relocation ou pour une location nouvelle ont crû de 1,5 % sur un an.

A fin octobre, les loyers dans le privé ont augment é en moyenne de 1,5 % sur un an, et même

de 3,1 % à Paris. Selon le baromètre de l’observato ire Clameur, seulement six villes de plus de

100.000 habitants ont vu les loyers baisser.

La hausse des loyers dans les logements du secteur privé s’accélère depuis septembre. A fin octobre,

sur les dix premiers mois de l’année, les loyers de marché à la relocation ou pour une location

nouvelle ont crû de 1,5 % sur un an, selon le baromètre de l’observatoire des professionnels de

l’immobilier, Clameur. Dans le même temps la hausse des prix à la consommation estimée par l’Insee

restait limitée à 0,7 %. Les loyers ont augmenté plus vite que l’inflation dans 29 villes de plus de

100.000 habitants, et n’ont baissé que dans six d’entre elles. A Amiens, Dijon, Limoges, Perpignan,

Saint-Denis et Saint-Etienne, « le marché locatif privé est en panne et la hausse des loyers constatée

depuis 2006 reste inférieure à l’inflation », constate Clameur.

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L’observatoire s’efforce de relativiser la hausse globale. Depuis 2006, souligne-t-il, les loyers de

marché ont augmenté de 1,5 % par an en moyenne pour une inflation annuelle moyenne de 1,6 %,

tandis que la hausse a été de 4 % par an de 1998 à 2006 pour 1,8 % d’inflation. Pour 2014, « le

rythme de hausse des loyers s’est accéléré comme chaque année à la même époque. Néanmoins, si

on se limite aux 20 premières villes par le nombre des habitants, dans 25 % d’entre elles les loyers

baissent ou progressent moins vite que l’inflation, commente-t-il. Les loyers de marché ont baissé à

Dijon et Saint-Etienne. Ils ont augmenté moins que l’inflation à Grenoble, Nantes et Toulon ». Reste

que Paris enregistre la deuxième plus forte hausse parmi les grandes villes, avec un loyer moyen à

25,3 euros le mètre carré, en hausse de 3,1 %.

Hausse pour les «  T4 »

Par région, les loyers augmentent plus vite qu’ailleurs dans six régions, en Aquitaine (+ 2 %), en

Auvergne (+ 2,5 %), en Ile de France (+ 2,1 %), en Lorraine (+ 2,1 %), en PACA (+ 1,8 %) et en

Rhône-Alpes (+ 2,2 %), tandis qu’ils baissent ou stagnent dans six autres régions : en Bourgogne (–

0.9 %) en Picardie (–2,2 %), en Basse Normandie (–0,1 %), en Champagne-Ardenne (–0,3 %), en

Languedoc-Roussillon (–0,4 %) et dans le Limousin (–0,6 %).

Par type de biens, les loyers des studios et une pièce (23 % du marché) et des deux pièces (32 % du

marché) augmentent en effet moins rapidement que l’ensemble du marché : respectivement, + 0.9 %

et + 1.2 %. « C’est une évolution qui se constate depuis 2012 », observe Clameur. Les rythmes de

progression des grandes surfaces sont plus rapides, surtout pour les quatre pièces et plus, dont les

loyers augmentent deux fois plus vite que l’ensemble du marché.

Activité locative en baisse

L’activité locative s’est redressée, mais « elle n’a pas renoué avec le dynamisme constaté au début de

l’automne 2011, par exemple, juge Clameur. Le marché doit en effet composer avec une demande

toujours inquiète et déprimée par la montée du chômage et les incertitudes sur le pouvoir d’achat ».

Depuis 2011, la mobilité constatée France entière recule (– 2,2 % par an). Clameur peine à expliquer

ce recul de la mobilité, qui ne semble pas lié à la cherté des loyers puisque la contraction la plus forte

est enregistrée sur des territoires où les loyers sont parmi les moins élevés (Bourgogne, Franche-

Comté ou Limousin, par exemple). Le résultat est, France entière, une durée de vacance locative en

hausse encore cette année, pour s’établir maintenant à son plus haut niveau (+ 21 % depuis 2008).

Source : LesEchos.fr

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Immobilier : la production de logements neufs

à des niveaux de l’après-guerre Le 20/11/2014

La Fédération des promoteurs immobiliers craint une production inférieure à 300.000 logements en 2014.

Proportionnellement à sa population, la France prod uit aussi peu de logements qu'à la fin des

années 1940, alors que le pays était dévasté par la Seconde guerre mondiale, selon la

Fédération des promoteurs immobiliers.

Du jamais vu... depuis l’après-guerre ! Proportionnellement à la population actuelle de la France, la

production de logements neufs dans l’Hexagone est quasiment tombée au niveau de celle de la fin

des années 1940 dans un pays ravagé. C’est le constat dramatique établi ce jeudi par la Fédération

des promoteurs immobiliers (FPI) sur la base de son Observatoire conjoncturel. En chiffres bruts, il

faut remonter moins loin dans le temps pour trouver un marché aussi dévasté, quand en 1997 la

production de logements neufs (y compris les travaux sur bâtiments existants) était tombée sous la

barre des 300.000, mais avec une population de quelque 57 millions d’habitants quand la France en

compte aujourd’hui une dizaine de millions de plus. Les chiffres de la FPI sont implacables : sur douze

mois glissants, à la fin du troisième trimestre 2014, la production est de 301.000 logements neufs.

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Hors les travaux sur bâtiments existants, ce chiffre tombe à 268.000. A fin 2013, les mises en chantier

de logements neufs avaient atteint 294.000, avait communiqué alors la FPI.

Crainte d'une aggravation

« Compte-tenu des chiffres du dernier trimestre 2013 et des perspectives pour cette fin d’année, le

risque est grand de voir encore s’aggraver la situation », explique le président de la FPI, François

Payelle. Et, ajoute-t-il, « chaque mois renforce la crainte d’une production inférieure à 300.000

logements en 2014 ». Il faut dire que l’espoir d’une embellie que lassait entrevoir une première hausse

de 6,5 % des permis de construire délivrés entre début juin et août 2014, s’est envolé. Car, explique-t-

on à la FPI, la faiblesse de la demande, résultant du net recul de l’accession à la propriété depuis le

début de l’année et de la stagnation de l’investissement locatif, bloque les initiatives.

Et pour cause, là encore les chiffres sont accablants : au troisième trimestre, les ventes au détail de

logements neufs ont reculé de 8,1% et les mises en vente se sont effondrées par rapport à la même

période de 2013, à –17,4%). Si les ventes à investisseurs se maintiennent à un niveau proche de celui

du troisième trimestre 2013 (–1%), les ventes en accession chutent à nouveau de façon très

préoccupante (–13%), souligne la FPI. Et ce alors même que les conditions de financement restent

extrêmement favorables. Amorcé depuis le début de l’année, le retrait des ventes en accession atteint

–8,7% par rapport aux neuf premiers mois de 2013.

Quant aux mises en vente, elles poursuivent leur chute qui semble inexorable : l’offre nouvelle

enregistre un nouveau retrait de 17,4% par rapport au troisième trimestre 2013. Depuis le début de

l’année, le recul s’établit à 14,1% par rapport aux neuf premiers mois de 2013. « Confrontés à une

demande de plus en plus faible, les promoteurs ne cessent d’ajuster leur offre à la baisse », constate

la FPI.

Source : LesEchos.fr

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Crise du logement : comment la pénurie

renforce l'exclusion et la ségrégation Le 21/11/2014

FIGAROVOX/ANALYSE - Alors que la construction de logements neufs est au plus bas depuis les

années 1940 en France, l'économiste Michel Mouillart, nous explique les ressorts de cette crise.

La construction de logements neufs est aujourd'hui dans une situation guère meilleure qu'à la

fin des années 40. Comment expliquez-vous cette sit uation?

Michel Mouillart: Alors que les besoins en logement restent élevés, de l'ordre de 500 000 chaque

année, le nombre de logements mis en chantier sera de l'ordre de 300 000 en 2014. Cela signifie que

compte tenu du nombre actuel de ménages et de son évolution, on aura construit cette année guère

plus qu'à la fin des années 1940: moins de 11 logements pour 1 000 ménages, alors qu'il en faudrait

près de 70 % de plus.

Cela résulte de décisions publiques qui ont été prises dès 2011. Alors que le secteur de la

construction sortait juste de la grande dépression des années 2008-2009, dès l'automne 2011, en

pleine crise des dettes souveraines, le ministre du logement a décidé de remettre en cause les

soutiens publics à l'investissement locatif privé et à la primo accession à la propriété.

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Les secteurs de la construction et de la promotion immobilière ont été déstabilisés par cela, avec une

perte de 75 000 mises en chantier pour la seule année 2012: le recalibrage du dispositif «Scellier»

contribuant pour un tiers au recul de la construction et la dégradation du PTZ (prêt à taux zéro) dans

le neuf, pour le reste.

Comment dans un tel contexte s'est inscrite l'actio n de Cécile Duflot?

Avec Benoit Apparu, c'était la première fois depuis la crise du début des années 90 que l'action des

pouvoirs publics était ainsi pro cyclique! Mais ce n'était pas la dernière: la construction a eu à

supporter, en 2013, les conséquences de la fin du dispositif «Scellier», celles du «verdissement» et de

la mise en œuvre de la RT2012 (La Nouvelle Réglementation Thermique) sur ce qui restait du PTZ …

sans compter l'essoufflement de la reprise de la construction locative sociale et le retrait des

investisseurs privés du marché locatif, fortement inquiétés par les annonces multiples et répétées des

pouvoirs publics leur prédisant un avenir sombre.

Durant trois années, entre 2011 à 2014, la construction s'est donc effondrée, perdant au total près de

120 000 unités en niveau annuel. C'est donc à une crise majeure que le nouveau gouvernement s'est

trouvé confronté au printemps dernier. Avec un appareil de production fortement déstabilisé, des

investisseurs stigmatisés, des candidats à l'accession découragés, …

Il est illusoire de penser que chacun pourra être logé, si l'offre n'est plus suffisante. Si on ne construit

pas assez et s'il manque, comme aujourd'hui de l'ordre d'un million de logements.

Les ventes d'appartements neufs dégringolent depuis huit trimestres consécutifs. Qu'en est-il

du marché locatif?

A l'instar de l'investissement, le marché locatif privé est en panne. Son activité a fléchi de près de 7 %

depuis 2011, contribuant à rendre encore plus difficile l'accès à un logement, surtout dans les grandes

villes où le déséquilibre entre l'offre et la demande est ancien. Les perspectives offertes aux

investisseurs se sont donc considérablement obscurcies, sans parler des craintes qui sont, à juste

titre, nées de la mise en œuvre de la loi Duflot ALUR. D'autant que depuis 2011, les loyers de marché

n'ont pas augmenté plus vite que l'inflation.

Alors que les dispositifs fiscaux d'incitation à investir étaient dégradés par les pouvoirs publics, le

marché s'est progressivement bloqué. La dépression de l'activité s'est ainsi associée à la déflation des

loyers.

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Se loger est-il devenu un luxe réservé aux plus for tunés?

Il est clair que dans un tel contexte, ce sont les ménages modestes, et pas seulement les plus

modestes, qui ont été les grands perdants de ces évolutions. Pour eux la crise du logement s'est

durcie: il est illusoire de penser que chacun pourra être logé, si l'offre n'est plus suffisante. Si on ne

construit pas assez et s'il manque, comme aujourd'hui de l'ordre d'un million de logements. Il est tout

aussi malsain de laisser croire que dans un monde de pénurie, il suffit de baisser les prix ou les loyers

pour loger tout le monde. La pénurie produit et renforce l'exclusion et la ségrégation.

Pendant un grand nombre d'années, il faut construire beaucoup, pour tous et partout.

Les logements sociaux leur étant inaccessibles, les classes moyennes sont-elles les grandes

perdantes de la crise du logement?

En fait, tout le monde est maintenant perdant. Les (plus) modestes parce qu'ils doivent renoncer à se

loger dans de bonnes conditions et acceptent un habitat dégradé et/ou éloigné des zones d'emploi.

Les moyens parce que la pénurie rend plus attractifs des espaces jusqu'alors moins prisés et

maintenant convoités par des plus riches …

Alors, bien sûr, comme les moyens ne sont plus accompagnés par les dispositifs publics au motif

qu'ils ne sont pas modestes, la situation est presque aussi difficile pour eux … Mais tout cela n'est pas

récent et c'est bien ce qui rend insupportable le constat. La question du logement des classes

moyennes est une priorité depuis plus de 30 ans, comme celle de la lutte contre le mal logement, …

Comment remédier à cette situation?

Si on veut espérer, un jour, régler des problèmes et transmettre à nos enfants et à nos petits-enfants

autre chose qu'une crise du logement, si on veut donc faire du développement durable, il faut

construire!

Pendant un grand nombre d'années, il faut construire beaucoup, pour tous et partout.

Les solutions proposées par Manuel Valls vous parai ssent-elles aller dans le bon sens?

Les annonces qui ont été faites par le Premier Ministre et les décisions qui ont été prises depuis

montrent au moins que la volonté est présente. Pour faire autre chose que d'attendre une nouvelle

dégradation de la situation.

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Les mesures prises devraient permettre de retrouver d'ici la fin 2016 un niveau de construction

comparable à celui de 2011. Il faut du temps en effet pour relancer une machine à construire qui avait

été mise en panne!

Maintenant, pour réduire durablement la crise du logement et construire 500 000 logements chaque

année, il faudra amplifier la reprise qui semble s'être déjà amorcée.

Source : LeFigaro.fr

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LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE

Des baux commerciaux plus protecteurs Le 7/11/2014

Le décret relatif aux baux commerciaux a été publié hier au « Journal officiel ». Il vise à enrayer

l'exode des petits commerces en dehors des centres- villes.

C'est une réglementation qui n'avait pas bougé depuis soixante ans. Le décret sur la modernisation

des baux commerciaux est sorti hier au « Journal officiel ». Il détaille les mesures votées dans la loi

artisanat, commerce et TPE. En priorité, il s'agit de mieux protéger les commerçants et de préserver

leur présence dans les centres-villes. L'une des mesures les plus attendues par les commerçants est

la limitation à 10 % par an de la hausse du loyer en cas de déplafonnement. Concrètement, certains

commerçants pouvaient voir leur loyer augmenter de manière très importante suite à la transformation

ou à l'embellissement du quartier dans lequel ils étaient installés. Poussant certains à quitter les

centres-villes. Cette limitation à 10 % de hausse du loyer devrait ralentir ce mouvement d'exode hors

des centres urbains.

Indice spécifique

Toujours pour limiter les hausses de loyer, le décret prévoit un indice spécifique de référence pour le

calcul de l'évolution des loyers commerciaux. Jusqu'ici, c'est l'indice de la construction (ICC) qui faisait

office de référence. « Or cet indice ne reflète pas la réalité de l'immobilier commercial », selon Bercy.

Pour mieux prendre en compte l'activité commerciale, c'est désormais l'indice des loyers commerciaux

(ILC) et l'indice des loyers des activités tertiaires (Ilat), qui seront les deux références.

Les autres mesures du décret visent à aligner le droit des baux commerciaux sur celui des baux

d'habitation. Il rend ainsi obligatoire un état des lieux lors de la prise d'un local, ainsi qu'un inventaire

précis des catégories de charges locatives. De même, le texte instaure un droit de préférence au

locataire en cas de vente. Quant à la rétroactivité des demandes de révision de loyers, elle est

désormais interdite, comme c'est le cas pour les baux d'habitation depuis la loi Alur.

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À noter

Les députés ont adopté un amendement du gouvernement rétablissant les crédits du fonds pour

l'artisanat (FISAC) à 17 millions d'euros alors qu'ils devaient être réduits à 9 millions dans le projet de

budget 2015.

Source : Capital.fr

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L'enseigne Boulettes mise sur la créativité Le 17/11/2014

Paris (IIe) Le concept, lancé en juin dernier par le chef Kevin Austruy et Dan Cebula, concepteur des

restaurants DEPUR, revisite ce plat version fast good.

L'ardoise, composée de cinq boulettes différentes, est renouvelée tous les jours.

La 'boulettomania' fait fureur. Dans le sillage de The Meatball Shop (six adresses new-yorkaises

ouvertes en quatre ans), les boulettes reviennent en force au menu de nombreux restaurants français.

Après l'enseigne Balls (Paris, XIe), c'est au tour de Boulettes (Paris, IIe) de surfer sur ce produit remis

au goût du jour.

Le concept, lancé en juin dernier, a été ficelé par le chef Kevin Austruy (passé par les cuisines du

Ritz, du Petit Bofinger, de Pères et Filles…) et Dan Cebula , concepteur des restaurants DEPUR et

fondateur de l'agence de conseil en restauration DEPUR Consulting.

Toutes les boulettes sont cuites au four, sans apport de matière grasse, à partir de produits frais. Ici,

pas de congélateur, ni de micro-ondes ou de menu fixe. L'ardoise, composée de cinq boulettes

différentes, est renouvelée tous les jours : boeuf d'Aubrac sauce béarnaise ; saumon rôti, saté, patate

douce, coriandre et cacahuètes ; Aubergines, tomates confites à l'ail et thym, pecorino, pignons de pin

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et basilic... "Le défi, c'est de penser la boulette comme un plat entier, dans toute sa complexité",

souligne Kevin Austruy.

Un concept évolutif

À l'heure du déjeuner, c'est au comptoir que les clients choisissent leurs boulettes, les

accompagnements présentés dans des cocottes Le Creuset (purée au sel de Guérande, gratin de

courgettes au pecorino…) et les desserts. La commande est ensuite servie à table. Compter 11,50 €

(cinq boulettes + accompagnements) ou 9 € en version sandwich, sur place ou à emporter.

Le concept est évolutif. Le matin, pendant que la brigade s'active en cuisine, Boulettes prend des

allures de coffee shop (café de chez Coutume, jus de fruits pressés, quatre quart bananes et

Nutella…). Le jeudi et le vendredi soir, le comptoir se transforme en bar et les commandes se passent

à table. Le samedi soir, l'établissement - tout en pierres apparentes, bois brut et fresques murales

signées par l'artiste Lazarine - privilégie la privatisation. Prochaine étape ? Ouvrir deux ou trois autres

adresses en propre, à Paris.

Le conseil du jour

"Il faut arrêter cet éternel conflit entre la cuisine et la salle. Chez Boulettes, salle et cuisine

communiquent. La brigade sert au comptoir, en salle, à midi. Les pourboires sont redistribués entre

salle et cuisine. Un restaurant, c'est comme une pièce de théâtre, c'est un travail d'équipe."

Boulettes

179 rue Saint Denis

75002 Paris

www.boulettesrestaurant.fr

Tél. : 01 42 21 46 44

Source : L’Hotellerie-Restaurant.fr

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Le plan de la Mairie de Paris pour stopper

"l’hôtellerie clandestine "

Le 21/11/2014

© REA

En guerre depuis des années contre le développement anarchique des locations meublées

touristiques estimées à plus de 30.000 dans la capitale, la mairie de Paris vient à nouveau de durcir la

règlementation en vigueur. Ian Brossat, adjoint en charge du Logement, en détaille les contours.

Capital.fr : Quelles sont précisément les nouvelles règles qui vont s’appliquer aux meublés

touristiques parisiens ?

Ian Brossat : Le Conseil de Paris a voté à l’unanimité un principe simple. Dès le 1er janvier 2015, tout

propriétaire souhaitant louer un appartement meublé à la semaine devra obligatoirement, pour obtenir

une autorisation de la mairie, créer en guise de compensation un logement de surface au moins

équivalente dans le même arrondissement. Cette obligation de compensation pourra se faire, par

exemple, en transformant une surface commerciale - bureaux, commerces - en logement. Les

propriétaires de résidences principales ne seront pas concernés par la mesure. Ce nouveau tour de

vis vise essentiellement à stopper le développement anarchique de l’hôtellerie clandestine orchestrée

par des investisseurs privés, qui aggrave la pénurie de logements dans la capitale depuis plusieurs

années.

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Capital.fr : Quelle est précisément l’ampleur du ph énomène ?

Ian Brossat : Au cours des cinq dernières années, le marché locatif traditionnel a été amputé de

20.000 logements, notamment dans les quartiers centraux : 1er, 3ème, 4ème, 5ème, 6ème, 7ème et

8eme arrondissements. Ces quartiers sont en effet les plus prisés par les touristes et la location

saisonnière peut y représenter jusqu’à 20% de la location globale. Le problème, c’est que la

réglementation que nous imposions jusqu’alors n’obligeait pas spécifiquement les investisseurs à

proposer une surface de compensation dans le même arrondissement. Celle-ci pouvait se faire dans

un arrondissement périphérique et n’était peut-être pas à ce titre assez dissuasive.

Capital.fr : Reste que quelle que soit la règlement ation, beaucoup de propriétaires passent – et

vont continuer à passer – outre ces obligations. Co mment comptez-vous améliorer les

contrôles ?

Ian Brossat : Une vingtaine d’agents de la ville sont chargés de la surveillance et de la réalisation de

contrôles inopinés à des adresses suspectées d’être dédiées à la location touristique. Nous travaillons

sur signalement du voisinage et en scrutant les sites internet de diffusions tel que Airbnb… En cas

d’infraction, les propriétaires sont punis de 25.000 euros d’amende. Il est certain que ce travail de

recensement n’est pas facile. Mais nous commençons à obtenir des résultats. En 2014, 900 dossiers

ont été instruits et 16 condamnations correspondant à 46 logements ont été prononcées, pour un total

de 516.000 euros d’amende.

Source : Capital.fr

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A propos de Kylia

KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents. Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers. Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier

Marie LAURENT / [email protected] / 01 47 70 24 18