STRUCTURATION DES

FILIÈRES ALIMENTAIRES

EN BRETAGNE

Etat des lieux et interrogations sur les relations inter-acteurs

Accélération des réflexions sur les filières en Bretagne

- Contexte de guerre des prix entre enseignes dans la grande distribution,

rapprochement d’enseignes contribuant à affaiblir le pouvoir de marché des

fournisseurs, exploration de nouveaux circuits de commercialisation des

produits

- Réflexion prospective sur la « filière du bassin grand ouest à l’horizon

2020 », perspective de la fin des quotas en 2015

- Période de suspension des cotations au MBP en 2015

COMPRENDRE POUR AGIR

Décodage de l’organisation des filières agricoles et agroalimentaires bretonnes

L’exemple de la filière porcine bretonne

TRAVAUX SUR LES RELATIONS ENTRE ACTEURS

Les relations contractuelles dans les filières agricoles et agroalimentaires

Une revue d’initiatives dans les filières lait et

porc décrites au travers de fiches synthétiques,

- observées en France et dans d’autres pays

- mettant en jeu différents nombres de maillons

- ayant différentes finalités

Travaux téléchargeables librement sur le site www.chambres-agriculture-bretagne.fr

Différentes finalités

Afin d’illustrer la diversité des finalités de la relation contractuelle, proposition

d’une typologie selon la finalité principale de la relation contractuelle :

encadrer le mode de production pour davantage de segmentation et de valeur ajoutée ;

gérer le risque prix ;

sécuriser les volumes (garantie de débouché pour le fournisseur et d’approvisionnement pour l’acheteur) ;

définir des références de prix,

organiser la filière de la production à la mise en marché.

Principaux éléments de réflexion

• L’établissement d’une relation contractuelle efficace pour toutes les parties

semble difficilement pouvoir se décréter. La relation se forme quand les

différentes parties trouvent un intérêt commun à construire un partenariat.

• Toutes les relations contractuelles ne résultent pas de démarches

collectives, elles peuvent correspondre à un intérêt individuel d’une ou

plusieurs des parties prenantes.

• Les intérêts qui poussent à contracter une relation contractuelle ne sont pas

figés dans le temps.

• Selon l’étape de la vie de l’entreprise, agricole comme industrielle ou de

l’entreprise de distribution (installation, phase de croisière, phase

d’investissement…) l’intérêt à contractualiser et les objectifs recherchés

peuvent évoluer.

• La pérennité de la relation contractuelle semble par ailleurs davantage

assurée lorsqu’elle est associée à un cahier des charges discriminant.

Principaux éléments de réflexion

• La dimension de l’entreprise de transformation et de son marché peut aussi

avoir un impact sur l’établissement d’une relation contractuelle et sur sa

nature.

• Certaines des initiatives les plus innovantes semblent être le fait d’acteurs

de dimension relativement modeste ou au débouché assez restreint. Les

structures de petite taille sont-elles plus agiles pour s’engager dans une

relation contractuelle atypique ? Ou alors, la viabilité de la relation

contractuelle tient-elle aux volumes concernés ?

Principaux éléments de réflexion

• La forme coopérative semble jouer un rôle facilitateur à l’élaboration d’une

relation contractuelle plus poussée éventuellement associée à un cahier des

charges discriminant, voire associant d’autres acteurs de la filière.

• Dans le cas des relations contractuelles associant des structures

coopératives, les impacts de la relation contractuelle sont plus facilement

mesurables, l’information sur la situation de plusieurs maillons étant

immédiatement disponible.

Principaux éléments de réflexion

• L’existence de relations contractuelles ne garantit pas à elle seule que les

différents maillons concernés dégagent des marges suffisantes pour assurer

leur pérennité.

• D’autres facteurs sont déterminants : le degré de concentration des acteurs

et des marchés, leur pouvoir de marché, le degré de transparence sur les

transactions…

Principaux éléments de réflexion