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Printemps de linnovation

Printemps de linnovation

Enseignants et lves A la recherche d'un monde commun Patrick Rayou, Paris 8 Circeft-Escol

Introduction: La co-construction de l'cole

Apprendre l'cole

Enseigner aujourd'hui

Mettre les lves au travail

Conclusion

INTRODUCTION

Elsie Rockwell: les trois sens de cole

L'ide d'action conjointe (G.Sensevy)

La longue dure

Jai rcit ma tablette et mang mon repas ; jai prpar ma nouvelle tablette; je lai crite, je lai finie ; ensuite on ma fait faire mon travail oral, et laprs-midi mon travail crit. Je suis rentr chez moien me couchant, jai dit ma mre : Rveille-moi tt, je ne dois pas tre en retard, sinon le matre me frappera Je me suis prsent devant le matre et lai salu avec respect. Mon matre me dit : ton criture nest pas bien faite, tu as nglig lart du scribe, et il ma puni.

(Tablette sumrienne)

La continuit relative

La co-construction au quotidien

Dans la co-construction quotidienne, il y a toujours un double mouvement. Il ne sagit pas uniquement de transmettre la culture . Dans cette rencontre entre gnrations, adultes et enfants recrent de faon novatrice ces lments culturels.

L'action conjointe

Pour gagner au jeu, le joueur A doit produire certaines stratgies. Ces stratgies, il doit les produire de son propre muvement, proprio motu.. Ce dernier point reprsente une caractristique marquante du jeu didactique. C'est un jeu organiquement coopratif: A ne peut prtendre gagner sans B, B ne peut prtendre gagner sans A.

G.Sensevy& A.Mercier. Agir ensemble, PUR, 2007, p.20

APPRENDRE A lCOLE

Harry Potter Poudlard

Une socialisation trs souvent diffrente

Des savoirs et des pratiques scolaires

Des contrats

Des registres

Poudlard... ou le triomphe de la forme scolaire

Une socialisation souvent trs diffrente

Il faut dire oui monsieur. Il faut entrer en silence dans la classe, sortir ses affaires, rpondre prsent l'appel de son nom, de manire audible, attendre que M. Marin donne le signal pour se lever quand retentit la sonnerie, ne pas balancer les pieds sous sa chaise, ne pas regarder son portable pendant les cours, ni jeter un il la pendule de la salle, ne pas faire des tortillons avec ses cheveux, ne pas faire de messes basses avec son voisin ou sa voisine, ne pas avoir les fesses l'air, ni le nombril, il faut lever le doigt pour prendre la parole, avoir les paules couvertes mme s'il fait 40, ne pas mchonner son stylo et encore moins du chewing-gum. Et j'en passe.

Delphine de Vigan, No et moi. J.-C. Latts, 2007.

Des attentes cognitives

Calculer le cot de la peinture pour repeindre une pice dont on a les mesures,les dimensions des fentres. On connat par ailleurs le pouvoir couvrant de la peinture, les prix selon les quantits achetes.

La plupart des lves (quivalent de CM1 et CM2) tente de calculer l'aire, puis la quantit de peinture ncessaire, puis le prix.

Une partie non ngligeable dclare que le mieux serait d'acheter un pot de peinture de 5l pour commencer puis, ventuellement, de retourner au magasin pour complter.

Bernard Rey, La notion de comptence en ducation et formation, 2014, Bruxelles, De Boeck. 51-52.

Des attentes culturelles

Non, mais a va, quoi, le rap, cest pour kiffer, cest pas pour se prendre la tte, ils vont pas en plus nous dgoter de la musique quon aime en faisant des cours l-dessus ! (Karim)

Non, mais moi, cest comme a, Claude Franois cest de la daube ! Je vais pas dire plein de phrases pour dire que cest nul. Vous avez dit de dire ce quon pense. Moi quand je trouve quune musique cest de la daube, je la rcoute pas vingt fois pour dire les dtails que cest nul. (Christopher).

S.Bonnry et M.Fenard, Les rpertoires musicaux des adolescents : lgitimit et omnivorit au prisme de la socialisation Diversit Ville-cole-Intgration. N 173, 2013

Attentes identitaires et renormalisation des preuves

Jrmy, TL

-Lintro, tu la fais au dbut ou la fin ?

J. Je la fais au tout dbut.

-On ne ta pas dit quil fallait faire linverse ?

J. Si, on me la dit, mais a maide pas trop. Faire lintro au dbut, les questions qui seront la fin de mon intro, a va maider faire mon plan.

-Oui, mais il y a peut-tre une diffrence entre concevoir une introduction avec des questions et le fait de la rdiger...

J. Voil, cest a. L, y a des ides, mais cest Enfin, cest pas vident quoi. Je sais quon se base beaucoup sur les intros et les conclusions des dissertations et cest surtout pour a, rcemment on me la dit et, voil, jessaie de, jessaie de bien

-Tu dis : dabord je vais voir des auteurs , mais, aprs tout, quest-ce qui dit que ces auteurs ont trait de ce problme prcis ?

J. Ah oui, mais, totalement, oui. Non, mais souvent on fait des citations Ouais, des citations dauteurs qui ont pas forcment rapport avec la dissertation.

-Il ny a pas un usage un peu inflationniste de la citation ? On va en mettre parce que Est-ce quune dissertation sans citation a te parat possible ?

J. Euh ouais, cest ce que jai fait au bac blanc l, au premier trimestre : jai eu 14 sans citations. Au bac, lanne dernire, jai fait que des citations, jai eu 6 !

ENSEIGNER AUJOURD'HUI

L'identit professionnelle

L'identit biographique

ou l'identit pour Soi, ou l'identit gnrique

L'identit relationnelle

ou identit pour Autrui ou identit prdicative

C. Dubar, 1998, La socialisation, Construction des identits sociales et professionnelles,Paris : Armand Colin.

L'identit professionnelle

Transaction objective et transaction subjective

-La transaction objective est rattache l'identit relationnelle. C'est la relation entre le dsir identitaire d'un individu et l'identit qui lui est attribue : l'individu tend se conformer l'identit relationnelle.

-La transaction subjective est lie l'identit biographique, c'est le rapport entre l'identit professionnelle qui est la sienne et celle qu'il vise.

Dbuter dans le mtier

Entre mes rentres dlve et mes rentres de professeur, cest la mme continuit qui lemporte, aucune premire classe ne se dtache. Mes dbuts ne firent pas vnement dans ma vie comme ils l'auraient d. () Enseigner, c'tait plus une logique qu'un choix. lve heureuse, je vivais dans un tissu solide d'quivalences : le savoir tait le pouvoir, garantie de l'galit (tout le monde y avait accs) et d'une dmocratie claire par l'tude. Les plus travailleurs, les plus acharns iraient le plus loin : ils criraient comme Jules Verne, Camus, Sartre ou bien comme Voltaire ou Zola, car crire faisait se rencontrer justice et raison, style et savoir, Rpublique et Rvolution

Jeanine Rovet, stage d'agrgation en 1967, in A.Burger-Roussenac (dir.) Je me souviens de mes dbuts denseignant. Recueil de tmoignages (1947-1992), SCEREN-CRDP de lacadmie de Crteil, 2003.

Jai appris que jtais ici vers les 15, 20 juin. Dans lheure qui a suivi, jai appel, parce que jtais un peu panique dtre l. Donc, jai appel et je pense que jai eu la dame qui est dans la loge, qui ma compltement panique en me disant: Ma pauvre! Quest-ce que vous venez faire l? Cest une catastrophe, y a le feu dans la cit! a brlait en face justement ce moment-l, donc le premier contact a t terrible.

Anas, 25 ans, certifie de Mathmatiques, PEP4 Grieg

METTRE LES ELEVES AU TRAVAIL

Des similitudes : l'absence de routines

Des passages risques

(Chahut classique, souk et incidents)

Romain 1 et 2 ( http://neo.ens-lyon.fr/neo)

Conclusion

Des difficults croises : un travail empch

Ne pas parvenir faire son mtier

Ne pas parvenir apprendre

La question du respect : un brouillage de l'horizontal et du vertical

Agressions institutionnelles et ad hominem

Stratgies de survie

De la bienveillance la considration

Bibliographie

Bautier, E. & Rayou, P. (2009/2013) Les ingalits d'apprentissage. Programmes, pratiques et malentendus scolaires. Paris : PUF

Dubar, C. (1998) La socialisation, Construction des identits sociales et professionnelles, Armand Colin

Rey, B. (2014) La notion de comptence en ducation et formation, Bruxelles: De Boeck

Rockwell E. (2000). Tres planos para el estudio de las culturas escolares : el desarollo humano desde una perspectiva histrico-cultural . Interaes (Brasil) V, 009. 11-25

Sensevy, G.& Mercier, A. (2007) Agir ensemble, Rennes: PUR

Rayou, P. & Ria, L. (2008) Sociologie et ergonomie cognitive au miroir des situations ducatives : le cas de lentre dans le mtier des enseignants du 2nd degr . Recherches et ducations, n1. 105-119.

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