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c Le BOOK réalisations graphiques produites sur deux siècles

Le book de notre DA Sénior @Newzeo

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réalisations graphiques produites sur deux siècles

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Madame, Monsieur

Laissez-moi vous présenter mon portfolio de créatif avec quelques réalisations de

communication qui ont traversé deux siècles. Créatif polyvalent, aussi à l’aise

dans la conception-rédaction que dans le graphisme, curieux de nature, j’aime

apporter de la valeur ajoutée créative et élaborer des concepts perti-

nents qui se démarquent. à travers mon expérience professionnelle, j’ai pu

travailler en collaboration avec des agences sur budgets dans des secteurs très

diversifiés : institutionnels, industriels, associatifs... Des réalisations, mais aussi,

des projets non retenus, qui ont de l’importance pour moi et que je suis fier

de montrer. Des travaux qui reflètent ma personnalité créative et l’envie de vous

découvrir à mon tour pour travailler ensemble...

Jean-MarieDubettierCréatif/Consultant

cLeBOOK+d’écoute

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+deFormation :

Niveau Bac+5 - Grandes écolesTitulaire d’un D.N.S.E.P en communication visuelle et audiovisuelle - ENBA Bordeaux 1984

Parcours professionnel :

2015 - NEWZEO - BOURGES/BORDEAUXFondateur - Consultant et Directeur création

2000 > 2014 - CORTEX COmmUNiCATiON - BOURGESDirecteur création - Responsable de communication

1998 > 2000 - B 52 DESiGN - BORDEAUXDirecteur artistique

1994 > 1998 - KéOpS CONCEpT - BOURGESDirecteur artistique - Responsable de studio

1992 > 1993 - FRANCOm - BORDEAUXDirecteur artistique - Responsable de studio

1990 > 1991 - pACO - ANNECYDirecteur Artistique Junior

1985 > 1990 - CRéATiF FREE LANCE BORDEAUX - pUBLiCiS/GémAp/CONvERGENCES

Plus de 25 ans de projets réalisés pour des annonceurs nationaux et régionaux :

CERFRANCE - EDF - AD PoiDS-LouRDS - GîTES DE FRANCE - FRANCE FERmETuRES - SECo TooLS - GRouPE BARDiNET - Rhum DiLLoN - GRouPE mAxiAm - ChATEAu D’Ax - AmBiA - CRéDiT AGRiCoLE DE hAuTE-SAvoiE - FiAT - viLLE DE BouRGES - CoNSEiL GéNéRAL Du ChER - CommuNAuTé DE CommuNE DE viERzoN - RéGioN CENTRE - GDF AquiTAiNE - CARREFouR - iNTERmARChé...

De nombreuses compétences professionnelles :

- Compétences en consulting : Analyse et audit de communication et force de proposition

- Conseil en stratégie de communication et de marques

- Conception graphique et rédactionnelle

- Créatif polyvalent en print, web, multimédia et digital

- Compétences en direction de studio (gestion, animation d’équipe, planning...)

Jean-MarieDubettierCréatif/Consultant

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Conseil général du Cher > Affiche concours d’attelage Pôle du Cheval et de l’Âne de Lignères

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Conseil général du Cher > Projets dépliant journées départementales du patrimoine

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Conseil général du Cher > Exposition Ateliers du Ciel

OUVERTURE LE 25 OCTOBRE

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Le devoir de mémoire, le droit à l’histoire

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Musée de la Résistanceet de la Déportation du Cher

Le devoir de mémoire, le droit à l’histoire

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Conseil général du Cher > Affiches Musée de la Résistance

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Conseil général du Cher > Projet Solidaires du Sport

Conseil général de l’indre > Projet affiche Pass’Sport Culture

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Bureau interprofessionnel des vins du Centre-Loire > Campagne de communication

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Au coureur des Bois > Magasin de vêtements et produits de chasse > Projet site web

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Tartine > Restauration Fast et Street Food > Affiches et Identité Visuelle

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musée de la Bête du Gévaudan > Projet de communication et de territoire de marque

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meeting international d’Hydravions > Projet d’affiche événementielle

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musée maison Jour de Fête > Communication - édition - Site web

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musée des vampires > Projet de communication et d’affiches

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musée insolite de Cabrerets > Projet d’affiche musée de l’uniforme > Projet d’affiche

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Restaurant Une Faim de Loup > Communication

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Autolibre.fr > Identité Visuelle - Communication - édition - Web

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La Boîte à T > Identité Visuelle - Communication - Packaging

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Tonnellerie Boutes > Projet de publication numérique pour tablette I-Pad

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muséum de Bourges > Projets d’affiches

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BéTAIL à LA pâTUREChevaux de Camargue, moutons solognots, vaches de race Casta (origine Ariège) et Salers entretiennent les prairies : sans eux, la friche serait vite là. Rustiques, parfois escortées de hérons gardes-bœufs, ces bêtes domestiques passent une bonne partie de l’année dehors, mangent un peu de tout, y compris joncs et bruyères, délaissant toutefois les buissons, trop ligneux à leur goût… lesquels sont mécaniquement broyés pour qu’ils ne se propagent pas. En maintenant dégagée la frange des étangs, elles font le bonheur de certains batraciens, grenouilles, crapauds, qui aiment se reproduire en ces lieux mêlés d’eau et de terre. En bref, elles sont là, non pour produire de la viande – tel n’est pas l’objectif premier - mais, tout simplement, pour maintenir ouverts des milieux qui l’ont toujours été et doivent le rester… pour la biodiversité.

Pie-grièche écorcheur Lanius collurio

Elle apprécie les prairies pâturées ainsi que les jeunes friches. Près des vaches, elle se nourrit d’insectes (grillons,

sauterelles…). Son nom « écorcheur » vient du fait qu’elle empale ses proies pour les mettre en réserve sur les buissons

d’épines… Sa présence témoigne de la diversité des milieux et de l’entomofaune* : en quelque sorte, elle est comme une sentinelle

qui, de ces derniers, indique qualité et abondance.

Oiseau d’origine méditerra-néenne, présent en Brenne de-puis 1992. Désormais abondant, vous pouvez le voir auprès des vaches, auxquelles il rend bien service : car il se nourrit des insectes qui les taquinent et les démangent…

Héron gardeboeufsBubulcus ibis

> réServe natureLLe nationaLe de chérinesaiNt-micheL-eN-BreNNe

Crapaud calamite Bufo calamitaCourt sur pattes, il se reconnaît à sa ligne vertébrale jaune qui traverse son dos. À la fin de l’hiver, il délivre à la nuit son chant puissant qui s’entend loin à la ronde. Il se reproduit dans les mares et étangs peu profonds, ce qui explique sa relative abondance en Brenne. Il se nourrit de vers de terre, d’insectes et de limaces.

Oiseau d’origine méditerra-néenne, présent en Brenne de-puis 1992. Désormais abondant, vous pouvez le voir auprès des vaches, auxquelles il rend

: car il se nourrit des insectes qui les taquinent et les démangent… Crapaud calamite

Court sur pattes, il se reconnaît à sa ligne vertébrale jaune qui traverse son dos. À la fin de l’hiver, il délivre à la nuit son chant puissant qui s’entend loin à la ronde. Il se reproduit dans les mares et étangs peu profonds, ce qui explique sa relative abondance en Brenne. Il se nourrit de vers de terre, d’insectes et de limaces.

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UNE pISCICULTURE ExTENSIvEIci, la pêche se veut synonyme de biodiversité : le tonnage intéresse moins que les espèces flirtant avec l’eau, nénuphars, oiseaux, amphibiens et minuscules insectes parfois menacés. Engrais et herbicides sont totalement proscrits, le poisson prié de se débrouiller avec les herbiers du fond. Ce qui n’empêche pas la vidange annuelle de l’étang, sa pêche puis son empoissonnement (gardons et tanches, essentiellement), sa mise en assec périodique aussi, comme le veut la tradition en Brenne.

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Des tourbières remarquablesLe Bois de Las est le joyau de la Réserve. Il mêle arbres et points d’eau – ce sont d’anciennes marnières et des saulaies tourbeuses signant l’humus acide, les sols gorgés d’eau et la tourbe. Les tourbières remontent à l’époque gauloise ainsi que l’attestent des recherches récentes. Très rares en France, elles sont listées habitat protégé au niveau européen. Elles abritent des plantes rares comme la fougère palustre, l’hottonie des marais et le bouleau pubescent.

Saulaie tourbeuse

Hottonie des maraisHottonia palustris

LAISSER fAIRE LA NATURESur la réserve, on agit ou… on ne fait rien. Ainsi, le Bois de Las, déjà signalé sur la carte de Cassini (années 1770). Il n’a jamais été défriché. Les arbres tombent, le bois pourrit lente-ment et c’est tant mieux pour le monde de la miniature. Là, dans ce milieu inchangé depuis des siècles, se cachent des my-riades d’insectes peu connus, grand capricorne et cétoines divers, par exemple.

mÉzières-eN-BreNNe > BeLLeBouche

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DES SAULES ET DES OISEAUxHérons pourprés et grandes Aigrettes : ces ardéidés* fréquentent volontiers l’étang de Bellebouche. Les premiers s’observent au printemps lorsqu’ils investissent les saules pour nicher : pas moins de 25 couples en 2008, soit 10 % de la population brennouse ! Ensemble, ils forment une belle colonie d’intérêt régional. Quelques passereaux furtifs les accompagnent : rousserolles, phragmites des joncs qui jettent de petits cris depuis leurs bases végétales.Apparue en Brenne voici plus de 20 ans (elle est originaire de l’Europe de l’Est), la grande Aigrette s’y multiplie : l’hiver, nous la voyons ici et là, investir prairies et champs labourés. Elle fréquente les étangs en vidange, marchant lentement dans l’eau pour capturer les poissons dont elle se nourrit ; ou bien restant de longs moments sans bouger – elle guette alors sa proie.Quant au héron cendré, il s’observe toute l’année. Il voisine alors avec des canards migrateurs, nageant sur la masse liquide de l’étang.

Héron cendréArdea cinerea

Héron pourpréArdea purpurea

grande AigretteCasmerodius albus

voisine alors avec des canards migrateurs, nageant

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EN BRENNE, CARpES ET NéNUphARSTous deux font partie de l’étang, voire de son imaginaire : d’un côté, la carpe productive et sa vie au cœur des herbiers aquatiques, de l’autre, les nénuphars, jaune et blanc, joliment posés sur l’eau. Mais ils suivent une courbe inverse : la première, produite à des fins économiques, les seconds, amoindris par des années d’interventions ciblées… sur la production de la précédente.

DES NéNUphARS EN pERDITION« Du haut des monticules, nous admirions les grands horizons… Les brumes du matin, les vapeurs confuses du soir. Le soleil se levait sur les marécages semés de joncs et de nénuphars ou se couchait dans de grands chênes… ». Lettre de Jules de Vorys à Charles de Lesseps, janvier 1875.Vision révolue. Un peu partout, le jaune et surtout le blanc de l’étang s’effacent : en Brenne, les nénuphars se font rares, éliminés par deux décennies (1980 et 1990) de faucardage et d’utilisation d’herbicides, jetés dans l’eau pour que les poissons grossissent vite et bien. S’ajoutent les méfaits du ragondin et de son compère, le rat musqué, friands de ces plantes aquatiques.L’étang de Bellebouche, l’un des plus grands de Brenne, reste clé pour ces deux espèces de nénuphars.

production de la précédente.

Carpe Cyprinus CarpioL’histoire de la carpe en Brenne n’est pas très ancienne : elle remonte au Moyen-Âge, lorsque moines et seigneurs laïcs la font venir du Danube, sa région d’origine. Pour elle, ils font creuser des étangs, plus rentables que des champs de céréales, d’autant qu’ils permettent en sus le drainage des parcelles voisines, décidément trop humides. Par la suite, elle donna lieu à une véritable exploitation économique.

Nénuphar blanc Nymphaea alba

Grande plante aquatique, solidement enracinée.

Au printemps, ses larges feuilles en forme de cœur

s’étalent à la surface de l’eau. Fleur à plus de 20

pétales et nombreuses étamines jaunes.Nénuphar jaune Nuphar luteaFeuilles peu différentes mais fleurs jaunes. Plus commun.

Le h treLe hêtre a besoin d’eau qu’il va prendre dans un sol bien drainé (il craint les zones trop mouillées) et dans les airs (forte humidité atmosphé-rique) ; jeune, il recherche l’ombrage des autres arbres – il n’aime pas le soleil – mais adulte, en futaie, il crée une ombre puissante qui déplaît aux autres essences. Ses bourgeons débourrent tardivement (fin avril). Écorce grise et lisse, feuilles ovales à bord entier, légèrement velues. Les fruits sont des faînes (cupules* li-gneuses) dont on tirait autrefois de l’huile domestique.Pour ne pas confondre ses feuilles avec celles du charme, il suffit de se rappeler que « le charme d’Adam (à dents), c’est d’être (Hêtre) à poils ».

> entre Brenne et BoiSchaut SudLa ForÊt domaNiaLe de chÂteaurouX

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DANS LA fORêT, UN pEU DE TOUT…La forêt de Châteauroux est loin d’être homogène !

«… Dans le gazon taché du rose des bruyères, Surgissent, çà et là, des ajoncs et des pierres…

Nul horizon. Le long de cette sente étroite, Une futaie à gauche, un haut taillis à droite… Des hêtres chevelus se dressent, en un groupe, Des arbres épargnés à la dernière coupe… »

Henri de Régnier. En forêt, premiers poèmes, 1899.

Certes, la forêt se compose de grands arbres (chênes et hêtre, notamment), traités en futaie pour produire de beaux troncs, mais aussi de plus modestes taillis, des landes qui se posent sur les substrats plus pauvres, acides et imperméables.Sur ces trouées disposées ici ou là, ressortent, de fait, des touffes de bruyères roses, d’ajoncs jaunes, de bouleaux blancs malingres et de molinie blonde, petite graminée aux racines serrées qui empêchent les glands de germer.

Des essences variéesLes essences d’arbres sont nombreuses : chêne sessile et chêne pédonculé, hêtre (tous deux arbres de futaie), charme, frêne, pin sylvestre, alisier, cormier, merisier ; mais aussi des « bois blancs » (bouleau, tremble…) de moindre valeur marchande.

Alisier torminalSorbus torminalis

Pin sylvestrePinus sylvestris

H tre communFagus sylvatica

Charme communCarpinus

betulus

CormierSorbus domestica

Ch ne sessileQuercus petraea

HcommunFagus sylvatica

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Cerf élapheCervus elaphus

DES ESpèCES ANIMALES à fOISONOutre les espèces souvent minuscules – tritons et libellules, cistude d’Europe, salamandre tachetée, par exemple -, qui se lient à l’eau des étangs, des mares et des fossés, la forêt abrite ses grands animaux bien connus, sangliers, chevreuils, blaireaux, chats sauvages, cerfs… Sait-on que ces derniers ne sont apparus qu’en 1954, au cours d’un premier lâcher ?

pLANTES ET SAISONSAu printemps, entre ombre et soleil, les fleurs sortent leurs pétales colorés : asphodèle blanc, jacinthe bleue, ficaire jaune, anémone, elles profitent à plein de la lumière, immiscée entre les fines branches pas encore feuillées des grands arbres ; l’été, ombre et sécheresse sont peu propices au sous-bois – il se signale alors par sa pauvreté végétale. L’automne, triomphent les chaudes couleurs de l’alisier flamboyant, de la fougère rousse et du champignon qui pointe sous les feuilles mortes. Enfin, l’hiver fait crisser les feuilles mortes sous les pas. C’est alors que, dans le gris végétal ambiant, ressort le vert éternel du houx, du fragon et de mousses mélangées ; mais aussi, le clair des lichens collés sur les troncs plus sombres.

H tre communFagus sylvatica

ChevreuilCapreolus capreolus

BlaireauMeles meles

Anémone des boisAnemone nemorosa

Ficaire fausse-renonculeRanunculus ficaria

Asphodèle BlancAsphodelus albus

Ramaire p leRamaria pallida

Fougère aiglePteridium aquilinum

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Conseil général de l’indre > Guide ENS

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DenbacLES GRÈS FLAMMÉS DE VIERZON

EXPOSIT ION

Si les mots céramique et poterie désignent des objets de terre cuite, ils ont, dans l’usage, des diff érences.

Poterie vient du latin potum, il indique l’usage ; céramique est le nom grec keramos ou keramicos, qui renvoie à la corne des animaux, matière et forme des premiers vases à boire. Céramique est introduit en français bien plus tardivement, en 1751. Aujourd’hui céramique est un nom générique qui recouvre l’ensemble des productions en argile cuite et des techniques ; poterie est le plus souvent utilisé pour les objets tournés et/ou artisanaux.

Le grès est une argile naturelle particulière qui cuit à haute température, entre 1 250° C et 1 350° C et permet d’obtenir des objets vitrifi és, imperméables, opaques, solides, blancs ou colorés. Des gisements sont exploités, depuisle XVème siècle, entre Argent-sur-Sauldre et Saint-Amand-en-Puisaye. La porcelaine est une pâte composée, utiliséeen France depuis le XVIIIème, cuisant également à haute température, jusqu’à 1 400° C. Des pâtes intermédiairesporcelaine-grès peuvent être composées. L’utilisation du terme fl ammé est suffi samment vaste et peu précise depuis le milieu du XIXème siècle pour recouvrirdiff érents types de céramiques de hautes et basses températures. Le fl ammé dans une acceptation large s’applique aux eff ets de matières révélés par la cuisson obtenus grâce aux émaux, ce qui n’indique rien de leur composition ou de leur mode d’application.

À l’origine du terme, ce sont les porcelaines chinoises qui les premières ont présenté ces eff ets que les Européens ont cherché à copier. La couverte fl ambée (traduction de Yao-pien : transmutation) fut très en vogue au XVIIIème. Elle ne fut pas due au hasard mais à la composition de l’émail et aux variations du cuivre qui permettent d’obtenir des co-lorations veinées, changeantes, du rouge au bleu, au violet ou au vert, allant jusqu’à la métallisation. Les nuances varient suivant l’angle de vue et la lumière. Les émaux mats ne refl è-tent pas la lumière et leurs colorations en sont plus visibles.

Au-delà de l’unique recherche d’un rouge et de ses variations, qui motivèrent nombre de céramistes fran-çais dans le dernier quart du XIXème siècle, « on désigne

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Photographie de l’atelier d’émaillage

Collection particulière

NOTION DE GRÈS FLAMMÉSPAR NICOLE CRESTOU

Dsous le nom de fl ammés, ou fl ambés, des céramiques cuites en pleine fl amme et sur lesquelles le feu a produit des tons variés. En langage technique on dit que l’oxyde métallique a subi des transmutations. »

Interpréter le fl ammé comme « les traces de feu restant visibles sur le vernis des pièces après cuisson » est certainement une image plus qu’une réalité. Les porcelaines n’étaient pas cuites en pleine fl amme mais en gazette. Cependant certaines variations de la couleur peuvent laisser imaginer que des « langues de feu ont léché le vase pendant sa cuisson ». À priori, le fl ammé off re un eff et qui est unique, le plus souvent considéré comme un eff et du hasard dû à la cuisson au bois, au charbon ou au gaz. En eff et, suivant leur composition certains émaux sont extrêmement sensibles aux variations d’épaisseur, de température et d’atmosphère de cuisson, aux placements dans le four et aux superpositions. Ainsi une pièce entièrement émaillée de la même manière peut présenter des variations colorées suivant la façon dont a été menée la cuisson et la position de la pièce dans le four. Une cuisson oxydante apportera des atomes d’oxygène à la pâte et à la glaçure alors qu’une période de réduction leur en retirera, créant des colorations diff érentes.Un émail contenant de l’oxyde de cuivre, sensible à ces variations, deviendra rouge pour les parties réduites, bleuté ou vert pour les parties oxydées. Les pièces se ressemblent donc mais ne sont pas complètement identiques.

Les nuances sont encore multipliées par les superpo-sitions d’émaux qui entraînent souvent des coulures développant alors de nouvelles variations colorées. Les reliefs des parois accrochent les émaux et suscitent ainsi des diff érences d’épaisseur qui génèrent des coulures. Cependant on ne peut, dans une production industrielle, multiplier les épaisseurs ou le nombre d’émaux superpo-sés. D’une part, les émaux en surépaisseur tomberaient et d’autre part, si les coulures arrivent sur la plaque d’enfour-nement, elles y accrochent la pièce qui risque d’être cassée au défournement. Il faut alors enfourner sur boulettes ou supports, et meuler au défournement le surplus d‘émail. En général, sur les pièces de Denbac, un premier émail, peu

fusible, recouvre la pièce et un second est seulement posé sur le haut. La superposition de ces deux couleurs crée ainsi des nuances et les éventuelles coulures peuvent se déve-lopper sur la hauteur de la pièce et s’arrêter avant le pied. Les reliefs développent ces eff ets.

La pose et l’épaisseur des émaux sont donc deux éléments importants à maîtriser. La première couche fi ne, recouvrant toute la pièce, peut être posée par trempage, de manière homogène ; la seconde plus locale, plus épaisse, au pinceau, à la poire, à la louche ou par trempé. Les variations sont également fonction de la densité de l’émail et du tour de main de la personne le posant. Tous ces facteurs, dans une certaine liberté de fabrication, permettent avec peu d’émaux de multiplier les eff ets et variations. Elles valorisent les pièces en les diff érentiant et en les transformant en pièces uniques, ce qui ajoute à leur valeur. Les céramiques Denbac sont entièrement recouvertes d’émail. La pâte porcelaine au début est devenue grès porcelainique. Moins blanche que la porcelaine mais plus que le grès, la couleur claire de la pâte rend plus lumineux les émaux. Cette pâte a donc les avantages plastiques du grès qui facilitent le façonnage et le coulage par rapport à une porcelaine pure qui, entre autre, réduit beaucoup, et n’a pas les inconvénients de sa couleur.Les émaux sont mats, satinés ou lustrés et suivent en cela la mode de l’époque. Certains émaux apportent des cristallisa-tions, d’autres sont proches des jaspés, et ne sont donc pas à priori des fl ammés. Les oxydes métalliques, le cuivre, le fer, le rutile, le nickel… permettent d’obtenir les variations colorées et des refl ets métalliques.

Le fl ammé est donc un genre de «décor» très en vogue en Europe à la fi n du XIXème et dans la première moitié du XXème siècle. D’une recherche artistique pointue sur porcelaine, il est devenu une mode et un succès commercial. Il a touché tous les domaines céramiques et a été imité en basse température.

Le succès des « grès artistiques du Berry, grès fl ammés à refl ets métalliques » n’est sans doute pas dû aux seuls émaux, mais à l’accord volume, couleur, matière, ainsi qu’à la grande variété des modèles, bien dessinés, en accord avec l’état d’esprit artistique de l’époque. D7

Pièces non émailléesCollection Alexandre HOFFMANN

Assiette avec des essais de cuisson d’émauxCollection J.-P. SOULON

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VASE N°10Cette pièce qui a eu les honneurs de l’affi che de l’exposition de 1990 est certainement l’une des œuvres les plus connues de René DENERT. Ce modèle frappe si clairement l’imagination par son style qu’on le nomme parfois « vase Guimard », consécration inutile qui en dit pourtant long sur le succès de cette œuvre tirée à de nombreux exemplaires.

De l’Art Nouveau il a le style et l’esprit. La forme primitive sous-jacente est directement issue du tour d’un potier mais la force centrifuge créatrice semble s’être trans-mise au décor lui-même, conférant à l’œuvre à la fois un dangereux déséquilibre et un dynamisme en harmonie avec son thème végétal. En brisant la rassurante symétrie des vases académiques, René DENERT prend ici le parti du mouvement, de la vie elle-même. A-t-on jamais vu un vase danser ? Celui-ci nous dessine une sensuelle ara-besque que n’aurait pas reniée « la Loïe Fuller ». Le décor ne vient pas en applique mais émerge de la matière pour participer au rythme de la pièce. La forme qui va en s’élar-gissant vers le haut pourrait rappeler un corps dont les bras viennent s’appuyer sur les hanches. Les anses se fon-dent en un motif végétal sans qu’on puisse dire s’il s’agit de feuilles ou d’algues, puis viennent s’abandonner le long du vase, comme pour mieux retourner à la matière dont elles ont jailli. Un solide pied, très terrestre, est là pour conférer à l’ensemble une stabilité pratique et freiner la descente des émaux. Le thème aux refl ets aquatiques est ici magnifi é par une couverte marine aux effl orescences métalliques : des cristallisations en forme d’aiguilles qui rappellent les couvertes d’Émile BOUILLON qui feront le succès des grès de Pierrefonds 3 ans plus tard : un travail d’émaillage typique des recherches de René DENERT au début de sa manufacture.

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ZOOM SUR QUELQUES PIÈCES

Dpièces uniques dont les formes audacieuses sem-blent défi er toute logique mercantile. Pour le reste, il faut bien l’avouer, faire de l’Art Nouveau en 1909 ne relevait plus de la nouveauté ! La voie étant ouverte depuis plus de 10 ans, cela représentait pour René DENERT à la fois la sécurité commerciale d’un style porteur mais également toute la diffi culté de se démarquer dans un marché dense sans tomber dans le piège de l’extravagance. C’est ainsi tout son talent d’avoir su glisser d’un style à l’autre par des transitions subtiles qui font encore aujourd’hui hésiter pour certaines pièces entre Art Nouveau et Art Déco. Là où d’autres répondaient à la même époque à cette demande par la surenchère facile de motifs fl oraux ou d’entrelacs abstraits, René DENERT semble avoir préféré une voie consensuelle où les angles et les formes géométriques viennent peu à peu, et de manière subtile, épouser et enca-drer les courbes organiques, comme une réponse tempérée aux mouvements réactionnaires apparus dès 1910. Il faut attendre de passer les n° 300 du catalogue pour voir se développer des formes pu-rement inspirées des Arts Décoratifs et abandon-ner défi nitivement les drapés et autres eff ets de vagues. Les formes se simplifi ent alors et certaines pièces s’ornent de motifs fi guratifs aux thèmes fl o-raux ou animaliers. Plus loin dans le catalogue, des vases côtelés, annelés ou incisés de motifs répétitifs off rent à leur tour un écho à la mode coloniale et semblent inspirés de formes africaines ou asiatiques. Deux grands cratères viennent même rappeler les productions antiques en plein milieu du catalogue. Enfi n vient la période de l’abstraction où la ligne droite s’impose comme un rassurant retour à l’or-dre pour bannir peu à peu le thème de la nature. Des frises aux motifs géométriques en bas-reliefs ponctuent alors les pièces et des formes étagées rappellent les préoccupations architecturales de l’époque. De rares essais de cloisonnés, rappelant les travaux des ateliers AMPHORA ou BOCH, viennent souligner cette recherche permanente de nouveauté

en apposant sur des formes anciennes des frises stylisées.

À cette palette de pièces décoratives vient s’opposer pour mieux la compléter toute une série d’objets uti-litaires qui off rent à la manufacture un éventail com-plet de produits en grès. Si on peut aisément imagi-ner que la réussite commerciale d’un grand vase Art Nouveau devait représenter une grande fi erté pour René DENERT, on peut constater que, dès le début, il s’attacha à appliquer ses talents d’artiste à des su-jets beaucoup plus communs. Ainsi, la pièce n° 6 du catalogue est déjà une salière, comme si la passion créatrice de l’artiste avait été rapidement rattrapée par des soucis qu’on qualifi erait aujourd’hui double-ment d’alimentaires. S’enchaînent ensuite, au milieu des grands vases, les moutardiers et services à bière et surtout les brocs et pichets qui sont des valeurs sûres de tout atelier céramique. En tout cela, René DENERT suivait les préoccupations des ateliers déjà en activité en 1909 et en tant que chef d’entreprise il comprit l’importance de ne pas sombrer dans une production élitiste mais de toujours se rapprocher de l’idéal de ‘l’art pour tous’. Ces pièces utilitaires qui n’ont pas toujours une place de choix dans les brocantes et les collections, retrouvent parfois leur fonction première chez quelques amateurs inspirés.

Au milieu de ces pièces aux multiples infl uences se déploie une vaste palette de formes classiques et épurées. Elles off rent un écho à la seconde préoc-cupation de René DENERT en privilégiant de larges surfaces où peut s’exprimer tout son talent d’émailleur. C’est en eff et grâce à leurs couleurs que les pièces de DENBAC sont si facilement identi-fi ables aujourd’hui parmi les innombrables objets d’une brocante, comme un phare captivant allumé aux yeux du collectionneur.

René DENERT ayant travaillé chez l’Hospied & Cie, fournisseur en émaux des plus grands ateliers de

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Dce début de siècle, on peut imaginer qu’il y prit conscience de l’étonnante diversité des couleurs disponibles sur catalogue et plus encore de l’infi nie combinaison de celles-ci entre elles par l’action du ‘grand-feu’. S’il n’en connaît pas forcément les secrets, en 1909, il ne peut que constater le succès d’ateliers à la réputation déjà bien établie : à Rambervillers par exemple on mise une grande partie de la production sur des émaux irisés et métallescents. À Pierrefonds, dès 1912, on off re la possibilité de commander des pièces aux cristallisations plus ou moins élaborées aux riches aiguilles de givre. De ces deux exemples une seule règle : la réussite semble passer par l’élaboration d’une recette idéale, à la fois originale et spectaculaire tout en restant techniquement et économiquement maîtrisable. Le titre d’un des catalogues industriels est d’ailleurs assez troublant puisque la mention « DENBAC : grès fl ammés et à refl ets métalliques » n’est pas sans rappeler les lustres si chers à Alphonse CYTHèRE. Des premières heures de l’atelier nous sont ainsi parvenues des pièces signées René DENERT ou marquées du tampon à la tour qui off rent souvent des couleurs très éloignées des futurs ‘standards’ de DENBAC. Elles témoignent de cette période de recherche et de tâtonnement où l’empirisme de la méthode est fl agrant. Dans son four unique, l’alchimiste semble avoir essayé toutes sortes de combinaisons d’émaux, jouant avec les atmosphères réductrices et oxydantes afi n de trouver à la fois une formule stable et des eff ets originaux. C’est par exemple la condition sine qua non pour maîtriser une couverte uniforme sur toutes les pièces d’un même service. Il fallut certainement beaucoup de temps et des centaines de pièces perdues avant d’élaborer ces bruns caractéristiques ou bien ce fameux ‘bleu Denbac’, une couverte satinée allant du vert d’eau sur les cols pour se fondre en brun rosé sur les pieds en passant par une multitude d’eff ets nuancés. Une diffi culté à décrire cet épiderme qui est symptomatique du caractère unique de chaque

pièce : bien que la formulation chimique soit la même, le mode d’application reste manuel. Quant au caractère aléatoire de la cuisson sans calorimètre, il fi nit d’écarter tout espoir de réaliser deux pièces strictement identiques. Chaque collectionneur sait par exemple qu’un vase a même deux faces sensiblement diff érentes : malgré la disposition savante des pièces à l’intérieur du four leur cuisson est rarement homogène. Le côté tourné vers l’alandier profi te d’une chaleur plus forte et les émaux fondent plus rapidement jusqu’à couler sur le pied, bourrelet disgracieux systématiquement meulé. Sur la face ‘froide’ les couleurs ont plus de mal à fusionner et laissent parfois entrevoir les coups de pinceaux de l’ouvrière jaspeuse. La découverte d’une pièce de DENBAC dans une brocante off re ainsi cette particularité de combiner à la fois une forme cataloguée aisément identifi able et parfois la surprise de couleurs originales, comme un savant compromis entre l’œuvre unique de l’artiste et la pièce standardisée fabriquée à la chaîne. Grâce à sa large palette chromatique, beaucoup de pièces de René DENERT côtoient aujourd’hui et de manière heureuse les œuvres contemporaines de C. GREBER ou G.METENIER dans bien des vitrines d’amateurs de grès.

Certains collectionneurs préfèrent les pièces sati-nées aux couleurs veloutées, d’autres les couvertes glacées aux longues coulées d’émaux contrastés. Ils suivent en cela l’évolution des goûts de l’époque sans qu’il soit possible de défi nir clairement une pé-riode pour chaque type d’émaillage. On peut néan-moins constater que les pièces de style Art Nouveau font souvent l’objet de cristallisations onéreuses sur des fonds mats alors que les modèles Art Déco tendent à privilégier des émaux brillants unis. Mal-gré leurs diff érences, toutes ces pièces cohabitent souvent sur les étagères et dialoguent dans un kaléi-doscope hétérogène dont la cohérence ne peut être révélée que par la collection, comme un instantané

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Office de Tourisme de vierzon > Exposition Denbac > Catalogue d’exposition DD26

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DDDDDDDVASE N°35Quel thème animalier pourrait le plus symboliser l’Art Nouveau si ce n’est celui de la libellule si chère à Gallé. René DENERT l’utilise ici en véritable ponctuation d’un vase somme toute classique. Le décor vient cette fois-ci en applique et n’est pas sans rappeler les frises d’insectes des vases de F. DECORCHEMONT. Il n’y a pas vraiment de lien entre la forme et le décor et les libellules vien-nent, comme une guirlande en bas-relief, ceinturer la panse du vase qui n’est plus qu’un support à leur ronde.

C’est l’Art Déco qui pointe ici son style par l’utilisa-tion d’un motif répétitif en frise. Mais l’inertie n’est pas encore de mise : toute la prouesse artistique et techni-que réside dans la juxtaposition des ailes qui rompt de nouveau le plan de symétrie et crée ce mouvementcentrifuge qui anime la majorité des pièces de cette période. Le spectateur est ainsi poussé à tourner autour de la pièce et à suivre cette danse. Les ailes formant des ponts, off rent un passage aux émaux et une diffi culté supplémentaire de mise en œuvre : si le moule portait bien en creux la forme du vase avec l’empreinte du corps des libellules, les ailes par contre étaient produites à part puis collées à la barbotine sur la pièce dans un deuxième temps. On imagine alors le prix d’une telle œuvre, peut-être moins spectaculaire que d’autres, mais beaucoup plus longue à produire.

Quel thème animalier pourrait le plus symboliser l’Art Nouveau si ce n’est celui de la libellule si chère à Gallé. René DENERT l’utilise ici en véritable ponctuation d’un vase somme toute classique. Le décor vient cette fois-ci en applique et n’est pas sans rappeler les frises d’insectes des vases de F. DECORCHEMONT. Il n’y a pas vraiment de lien entre la forme et le décor et les libellules vien-nent, comme une guirlande en bas-relief, ceinturer la panse du vase qui n’est plus qu’un support à leur ronde.

C’est l’Art Déco qui pointe ici son style par l’utilisa-tion d’un motif répétitif en frise. Mais l’inertie n’est pas encore de mise : toute la prouesse artistique et techni-que réside dans la juxtaposition des ailes qui rompt de nouveau le plan de symétrie et crée ce mouvementcentrifuge qui anime la majorité des pièces de cette période. Le spectateur est ainsi poussé à tourner autour de la pièce et à suivre cette danse. Les ailes formant des ponts, off rent un passage aux émaux et une diffi culté supplémentaire de mise en œuvre : si le moule portait bien en creux la forme du vase avec l’empreinte du corps des libellules, les ailes par contre étaient produites à part puis collées à la barbotine sur la pièce dans un deuxième temps. On imagine alors le prix d’une telle œuvre, peut-être moins spectaculaire que d’autres, mais beaucoup plus

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