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« Chaque enfant a besoin d’un enseignant : Des enseignants qualifiés pour tous ! »
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Tous les enfants dans le monde ont droit à une éduca! on de qualité, mais aucun d’entre d’eux ne peut réaliser ce droit sans le concours d’un enseignant effi cace. Néanmoins, même si nous faisons de (lents) progrès vers la scolarisa! on de tous les enfants, il persiste une importante pénurie d’enseignants professionnels, bien formés et soutenus. L’incapacité à remédier à ce# e pénurie cons! tue la principale entrave à la réalisa! on de l’Éduca! on pour tous, et le facteur crucial du retard dans l’appren! ssage – le fossé entre l’éduca! on dont devraient bénéfi cier les enfants à l’école et les piètres résultats scolaires souvent observés.
La pénurie est énorme : pour scolariser tous les enfants à l’école primaire d’ici 2015 – une promesse faite dans le cadre de l’EPT et des OMD – il faut 5,1 millions d’enseignants. Ce chiff re ! ent compte de l’a# ri! on des eff ec! fs d’enseignants ainsi que du nombre (1,7 million) d’enseignants supplémentaires exigés pour combler le défi cit. Pour garan! r l’applica! on des droits à l’éduca! on à chaque enfant, il est nécessaire de former professionnellement ce 1,7 million d’enseignants ainsi que les
Chaque enfant a besoin d'un enseignant Coffret de Campagne
millions d’autres trop peu qualifi és déjà en poste ; la pénurie doit être comblée au niveau du préprimaire et du premier cycle de secondaire ; les enseignants doivent être soutenus afi n de transme# re la meilleure éduca! on possible ; et les enseignants doivent être répar! s de façon plus équitable afi n que les enfants démunis ne soient pas privés d’éduca! on. Remédier à ces problèmes implique d’intervenir de façon appropriée et de fournir un important fi nancement correctement ciblé.
Reconnaissant cet état de fait, l’Assemblée mondiale de la CME en 2011 a choisi d’axer une campagne mondiale en 2012-2013, notamment la Semaine mondiale d’ac! on 2013, sur les enseignants. La Semaine mondiale d’ac! on cons! tue l’opportunité pour nous de mobiliser le mouvement de la CME dans son intégralité, en nous faisant entendre en tant que militants, enseignants, parents, étudiants et ac! vistes afi n de mener des ac! ons pour combler le manque d’enseignants.
La campagne de la CME « Chaque enfant a besoin d’un enseignant », soutenue par l’Interna! onale de l’Éduca! on et en union avec d’autres mouvements, me# ra en œuvre à la fois un lobbying ciblé et une mobilisa! on populaire afi n de plaider pour la fi n de la pénurie des enseignants formés grâce à des poli! ques adéquates et des fi nancements appropriés. Ce coff ret de campagne con! ent des informa! ons importantes sur la campagne et des matériels pour vous perme# re d’y par! ciper et de planifi er l’engagement de votre coali! on, durant la Semaine mondiale d’ac! on et tout au long de l’année.
Pourquoi les enseignants?
Contenu du coffretCe coff ret con! ent les éléments suivants :
1. Contexte de la pénurie d’enseignants2. But et objec! fs de la campagne3. Revendica! ons de la campagne4. Cibles5. Messages de la campagne6. Faits et chiff res probants7. Planifi ca! on8. Ac! vités de campagne a. Avant la Semaine mondiale d’ac! on, de novembre 2012 à avril 2013 b. Semaine mondiale d’ac! on, 21-28 avril 2013 c. Après la Semaine mondiale d’ac! on9. Matériels de campagne a. Rapport « Chaque enfant a besoin d’un enseignant : Combler le manque d’enseignants qualifi és » b. Logos et ! tre de la campagne, police et graphisme c. Modèle de l’affi che de campagne d. Modèle de le# re de lobbying/d’invita! on10. Ac! vités de campagne sur Internet11. Ressources de planifi ca! on et de suivi
Nous avons également réalisé un Pack séparé pour les écoles, contenant les éléments suivants :
1. Informa! ons à l’inten! on des enseignants 2. Plan de la leçon et fi che d’ac! vités3. Modèle de le# re d’invita! on4. Après la Semaine mondiale d’ac! on5. Modèle d’affi che et d’autocollants
Il est indéniable que depuis 2000 des progrès ont été réalisés dans l’applica! on du droit à l’éduca! on dans le monde en! er – mais la tâche est inachevée. Le nombre total d’enfants ne fréquentant pas l’école primaire et le premier niveau de l’école secondaire a chuté de plus de 200 millions en 2000 à 132 millions en 2010 ; mais ce chiff re demeure élevé et stagne depuis 2008. Même pour les enfants scolarisés, le droit à l’éduca! on ne cons! tue une réalité que si l’école leur fournit une éduca! on de qualité, une de celles qui, comme l’a décrit le Forum mondial de l’éduca! on en 2000 « permet d’apprendre à connaître, à faire, à vivre ensemble et à être ». Toutefois, ceci est loin de la réalité dans une grande par! e du monde : bien au contraire, trois quarts des enfants des pays à faible revenu n’ont pas appris à lire et à écrire après deux ou trois ans de scolarisa! on, sans même parler de commencer à développer des compétences et des connaissances complexes. Le manque d’éduca! on de qualité est énorme, et le combler est essen! el pour sa! sfaire le droit universel à l’éduca! on.
La Campagne mondiale pour l’éduca! on (CME) est convaincue que la raison fondamentale de ce# e insuffi sance en ma! ère d’éduca! on de qualité s’explique par le manque criant d’enseignants correctement formés et suffi samment soutenus. C’est la présence d’enseignants qualifi és qui détermine si les enfants apprennent ou non et le niveau d’acquisi! on des connaissances. Des preuves solides montrent que disposer de suffi samment d’enseignants pour éviter des classes en sureff ec! fs cons! tue un déterminant prépondérant de l’appren! ssage des élèves ; une méta-étude de recherche poursuivie entre 1990 et 2010 a établi que la présence et les connaissances de l’enseignant provoquaient de loin l’impact le plus fort et le plus évident sur les notes des élèves aux tests ; des évalua! ons approfondies des systèmes d’éduca! on de haute qualité exposées dans le Rapport mondial de suivi de l’Éduca! on pour tous établissent que « dans les systèmes d’éduca! on les plus performants... aucune concession n’est faite à la qualité de l’enseignant » ; et le Programme d’évalua! on interna! onale des acquis des élèves de l’OCDE révèle que « les systèmes scolaires performants… me# ent la priorité sur la qualité des enseignants ». Ces résultats ne sont pas surprenants : les élèves et les parents ont conscience que les enseignants condi! onnent la qualité de l’éduca! on.
L’inves! ssement dans les enseignants est capital pour l’appren! ssage et le bien-être des élèves : des enseignants solidement formés sont capables de mieux gérer la diversité dans une salle de classe, de s’adapter – par exemple – aux énormes diff érences d’âge communément observées dans les écoles des pays sortants de confl its armés, de réduire la violence et d’imposer une discipline de façon posi! ve, grâce à une forma! on à la ques! on de l’égalité des sexes, d’encourager la par! cipa! on des fi lles en classe d’une manière qui augmente considérablement leurs chances de succès.
L’ampleur de la pénurie mondiale d’enseignants formés est donc d’autant plus choquante. Au niveau préprimaire, la pénurie d’enseignants correspond souvent à un manque d’eff ec! fs : alors que le nombre d’élèves par enseignant dans le préprimaire n’est pas toujours élevé, le ra! o enseignant-élèves dans ce groupe d’âge a# eint un pour plusieurs milliers dans certains pays d’Afrique. La protec! on et l’éduca! on de la pe! te enfance est un droit qui exerce un impact important et durable, mais il ne peut être appliqué que si le nombre d’enseignants augmente massivement. Dans le primaire, l’Ins! tut des sta! s! ques de l’UNESCO a calculé qu’il était nécessaire de disposer de 1,7 million d’enseignants supplémentaires afi n de
réaliser l’Éduca! on primaire universelle d’ici 2015. Au total, 114 pays souff rent de pénurie d’enseignants et rien qu’en Afrique celle-ci est es! mée à environ 1 million d’enseignants. Un faible taux de passage entre le primaire et le premier cycle du secondaire signifi e que le nombre des élèves ainsi que le nombre des enseignants sont peu élevés à ce niveau-là également. La pénurie d’enseignants nécessaires afi n que tous les enfants achèvent le premier cycle du secondaire est énorme : sept pays africains disposent d’un seul professeur de premier niveau de l’école secondaire pour plus de 100 enfants en âge de fréquenter ce cycle.
Si nous prenons en compte la forma! on, la situa! on est moins claire, mais bien plus inquiétante. Les niveaux de forma! on sont extrêmement inégaux et reposent sur des défi ni! ons na! onales disparates. Certains pays comptabilisent parmi les enseignants formés ceux qui ont achevé leurs études primaires et par! cipé à un cours de forma! on d’un mois, alors que d’autres exigent un diplôme sanc! onnant trois années d’études. Même en se basant sur ces normes souples et souvent médiocres, un ! ers des pays ont déclaré que seule la moi! é de leurs professeurs de classe préprimaire était formée ; dans le primaire, les taux annoncés sont sensiblement plus élevés, mais 31 pays révèlent que moins des trois quarts des enseignants sont formés (selon les normes na! onales reconnues) et un certain nombre de pays déclarent
que les niveaux de forma! on déclinent. Au Mali, où la moi! é des professeurs d’école primaire sont formés, seul un quart d’entre eux a bénéfi cié d’une forma! on de six mois ou plus. Quasiment la moi! é des pays qui présentent les chiff res du taux de forma! on dans le premier cycle du secondaire déclare que moins des trois quarts des professeurs sont formés. En 2010, le Niger comptait seulement 1 059 professeurs formés dans le premier cycle du secondaire – comparé à 1,4 million d’enfants en âge de fréquenter ce cycle.
De plus, en comptabilisant les enseignants de manière globale, les disparités extrêmes entre les régions sont souvent masquées– avec des zones rurales pauvres qui sont en général les moins bien lo! es – et les profi ls des professeurs, en termes d’iden! té linguis! que, ethnique ou régionale ou de handicap, ne sont pas explicites. Il est prouvé que les femmes professeures exercent un impact posi! f sur les fi lles ; cependant, dans les pays à faible revenu les femmes ne représentent en moyenne que 39 % des enseignants dans le primaire et 25 % dans le premier cycle de secondaire.
Les poli! ques doivent viser à combler ces énormes pénuries d’enseignants formés, et ce# e campagne présente des recommanda! ons spécifi ques des! nées aux gouvernements et aux donateurs (voir sec! on 3). La leçon à retenir est qu’une éduca! on de haute qualité exige de recruter suffi samment d’enseignants formés, soutenus, rétribués et gérés en tant que professionnels. Le recrutement au cours des décennies précédentes de professeurs peu compétents et non formés s’est avéré désastreux pour la
1. Campagne et contexte politique
...les systemes scolaires performants... mettent la priorite
sur la qualite des enseignantsProgramme d’évalua! on interna! onale des
acquis des élèves de l’OCDE
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qualité de l’éduca! on ; et même lorsque les enseignants sont formés, la forma! on dont ils bénéfi cient devrait souvent être améliorée. Les salaires des professeurs sont dérisoires, par exemple seulement 125 USD par mois au Niger ; beaucoup doivent parcourir de longues distances pour percevoir leur salaire qui a souvent quelques jours, ou des semaines voire des mois de retard. Un corps enseignant mo! vé et hautement qualifi é off re la meilleure éduca! on ; cependant, les professeurs sont souvent traités comme des personnels de services subalternes, à qui on demande de faire la classe et de faire passer des examens selon un programme prédéterminé, et qui sont récompensés ou réprimandés en fonc! on des résultats aux examens. La déprofessionnalisa! on du corps enseignant prive les enfants du bénéfi ce d’un enseignement de qualité.
Les poli! ques appropriées exigent un fi nancement suffi sant. Les pays à faible revenu allouent en moyenne 17 % de leur budget à l’éduca! on, dont 12 % à l’éduca! on de base (préprimaire, primaire et premier cycle du secondaire) ; ces chiff res sont très légèrement inférieurs pour les pays à revenu intermédiaire. Toutefois dans les pays les plus pauvres disposant de budgets très restreints, ces fonds sont totalement insuffi sants. Tous les pays ont besoin d’accroître leurs rece# es par le biais d’une fi scalité progressive, et beaucoup
d’entre eux ont besoin en outre du sou! en des donateurs. Le fi nancement des donateurs n’est ni à la mesure des besoins, ni à la hauteur de la priorité donnée à l’éduca! on par les gouvernements bénéfi ciaires de l’aide. Les 23 donateurs bilatéraux principaux ont consacré moins de 3 % de leur aide à l’éduca! on de base entre 2005 et 2010 (même en incluant une part de sou! en budgétaire). La façon dont ils fournissent l’aide est également importante : un sou! en budgétaire prévisible et à long terme est le mieux à même de couvrir les dépenses courantes comme la forma! on et les salaires des professeurs. Les cadres macroéconomiques défendus par des donateurs ne doivent pas limiter le recrutement des enseignants.
Si nous voulons réellement faire appliquer le droit à l’éduca! on pour tous, garan! r que chaque enfant, jeune ou apprenant adulte développe les compétences que procure une éduca! on de qualité – de l’appren! ssage de la lecture, de l’écriture et du calcul à la pensée créa! ve et cri! que – alors la seule solu! on est de s’assurer que chaque élève a un professeur bien formé. Ce qui implique la mise en place de poli! ques et de fi nancements pour former un corps enseignant professionnel cons! tué de professeurs en nombre suffi sant, correctement formés, clairement soutenus et répar! s équitablement. Si nous a# achons du prix à l’éduca! on, il n’y a pas d’autre alterna! ve.
La campagne « Chaque enfant a besoin d’un enseignant » vise à rassembler le mouvement de la CME afi n de contribuer de manière
signifi ca! ve à combler l’énorme pénurie d’enseignants professionnels qualifi és, grâce à un plaidoyer ciblé et une mobilisa! on
stratégique de masse.
Objectifs de la campagneLe contexte du pays et les priorités na! onales détermineront les ac! ons spécifi ques nécessaires pour combler le manque
d’enseignants formés. Globalement, les objec! fs de la campagne sont les suivants :
• Obtenir qu’au moins cinq pays prennent des engagements spécifi ques et mesurables en vue d’augmenter ou d’améliorer
le fi nancement et/ou les poli! ques à l’égard des enseignants professionnels d’ici fi n 2013 (notamment la créa! on de plans
chiff rés)
• Obtenir qu’au moins deux donateurs bilatéraux prennent des engagements spécifi ques et mesurables en vue d’augmenter
ou d’améliorer le fi nancement de l’éduca! on de base et/ou des enseignants professionnels d’ici fi n 2013 (notamment des
engagements à produire des rapports sur les progrès accomplis)
• Obtenir des signes concrets de l’engagement gouvernemental à l’égard des proposi! ons de ce# e campagne (réponses
offi cielles à certaines demandes, débats parlementaires, discussions plus approfondies entre enseignants autour des
stratégies sur la qualité de l’éduca! on, etc.) dans au moins 25 pays supplémentaires.
• Contribuer à la créa! on d’un environnement poli! que plus posi! f en collabora! on avec les organisa! ons mul! latérales les
plus infl uentes, notamment :
o Le GPE doit s’engager de façon ambi! euse, dans sa stratégie rela! ve aux enseignants, à aider tous les pays GPE à
combler la pénurie d’enseignants professionnels.
o La Banque mondiale doit augmenter son fi nancement en vue de combler la pénurie d’enseignants professionnels,
notamment en présentant des rapports sur les progrès accomplis dans ce sens, et abandonner les recommanda! ons
du programme SABER en ma! ère de rémunéra! on puni! ve et au mérite, et d’aff aiblissement des syndicats
d’enseignants.
o Le FMI doit exiger que les chefs de mission collaborent avec les pays à l’accroissement signifi ca! f de l’inves! ssement
dans les enseignants, et le Fonds doit soutenir le suivi des dépenses consacrées aux enseignants dans le cadre de
son nouvel engagement à surveiller les dépenses dans les domaines de la santé et de l’éduca! on.
• L’opinion publique s’exprime plus fortement et durablement pour exiger du gouvernement / des donateurs un eff ort
par! culier en faveur des enseignants, ce qui sera mesuré par :
o la par! cipa! on d’au moins 100 000 personnes à une ac! on de campagne précise ;
o l’envoi d’au moins 50 000 messages dans les réseaux sociaux ;
o la couverture média! que dans au moins 5 blogs de développement, 15 journaux na! onaux et 200 journaux locaux.
2. But et objectifs de la campagne
GCE members have iden! fi ed a full list of policy demands Les
membres de la CME ont établi une liste complète de revendica! ons
poli! ques (voir ci-dessous) qui, mises en acte, perme# raient de
combler le manque d’enseignants qualifi és. Les priorités varieront
selon les pays. Certains disposent de nombreux enseignants, mais
ces derniers ne sont ni formés ni rémunérés comme de réels
professionnels, avec pour conséquence une qualité d’éduca! on
médiocre. D’autres ont mis en place des cadres poli! ques et des
normes favorables pour le corps enseignant, mais ne les me# ent
pas en applica! on faute de budget suffi sant. Chaque coali! on
pourra sélec! onner parmi l’ensemble des revendica! ons de la
campagne celles qui lui paraissent les plus per! nentes dans son
contexte et axer sa campagne sur ces demandes spécifi ques.
Toutefois, la volonté poli! que du gouvernement et sa détermina! on
à agir pour combler le manque d’enseignants qualifi és, à fi xer des
normes, élaborer des plans et prévoir des fi nancements appropriés
cons! tuent un facteur crucial, commun à tous les pays.
Revendications generales:• Normes : les gouvernements et leurs partenaires
interna! onaux doivent reconnaître la nécessité de recruter
des enseignants professionnels, formés, qualifi és et soutenus,
ainsi que l’importance de développer des poli! ques et des
normes régissant le recrutement, la forma! on, l’évolu! on, la
rémunéra! on et les condi! ons de travail des enseignants en
accord avec ce# e vision.
• Planifi ca! on et généra! on de rapports : les gouvernements
doivent préparer des plans chiff rés pour combler le manque
d’enseignants qualifi és, en tenant compte des disparités
entre les régions, les zones rurales et isolées, et en publiant
des rapports publics sur les progrès réalisés par rapport à ces
plans et en ce qui concerne le ra! o d’élèves par enseignant
formé ; les donateurs doivent produire et publier des rapports
expliquant ce qu’ils comptent faire pour combler le défi cit
d’enseignants formés.
• Financement : les gouvernements doivent élaborer et
me# re en œuvre des budgets perme# ant de combler le
manque d’enseignants qualifi és, sans oublier le recrutement,
la forma! on et des salaires conformes aux normes
professionnelles en vigueur ; les donateurs doivent consacrer
au moins 10 % de l’APD à l’éduca! on de base et fournir des
aides supplémentaires via un support budgétaire prévisible et
à long terme.
Detail des revendicationsLes gouvernements na! onaux doivent:
• Élaborer des plans de personnel calculés, en accord avec les
parlements, les organisa! ons d’enseignants et la société civile,
pour combler en! èrement le manque d’enseignants qualifi és
et déployer ces enseignants de façon équitable. (Dans les
situa! ons d’urgence ou de post-confl it, élaborer des plans de
transi! on pour avancer vers ces objec! fs, en accord avec les
acteurs na! onaux.
• D’ici 2014, évaluer et publier le rapport élèves/ enseignants
qualifi és, de façon globale et dans le secteur public
(conformément aux normes de forma! on telles qu’indiquées
ci-dessus), notamment les écarts régionaux. Ceci doit fi gurer
dans les rapports pour le Pacte interna! onal rela! f aux droits
économiques, sociaux et culturels (PIDESC).
• Élaborer et appliquer des normes na! onales élevées de
forma! on, élaborées avec la profession enseignante via une
collabora! on avec les organisa! ons d’enseignants, et en
référence aux normes interna! onales.
• Assurer une forma! on ini! ale préalable pour toutes
les nouvelles recrues à un enseignement qui couvre les
connaissances, la pédagogie et une forma! on au diagnos! c
des besoins d’appren! ssage des élèves, en consulta! on avec
les organisa! ons d’enseignants, avec suffi samment de temps
pour développer ces compétences ; améliorer le niveau de
forma! on des enseignants de la CITÉ d’au moins un niveau sur
les trois prochaines années.
• Entreprendre un examen par sexe des plans na! onaux du
secteur de l’éduca! on et élaborer des stratégies à long terme
pour recruter, former, soutenir et rémunérer les enseignantes.
• Fournir une forma! on con! nue en cours d’emploi et un
perfec! onnement à tous les enseignants, en u! lisant des
communautés de pra! que et assurant le suivi de la forma! on
donnée.
• Veiller à ce que tous les enseignants ob! ennent un salaire
décent et professionnel ; négocier et établir une grille des
salaires avec les syndicats d’enseignants ; ne pas u! liser la
rémunéra! on comme système de puni! ons et de récompenses
individualisé basé sur des tests à enjeux importants ou autre
salaire « au mérite ».
• Renforcer la direc! on des écoles et promouvoir l’établissement
de comités de ges! on des écoles dirigés par des enseignants
et qui incluent élèves, enseignants, parents et membres des
communautés locales.
• Promouvoir les programmes d’alphabé! sa! on des adultes
• Soutenir l’établissement de conseils pédagogiques,
avec la par! cipa! on de représentants des organisa! ons
d’enseignants, pour élaborer et appliquer des normes et une
éthique professionnelles.
• Consacrer un minimum de 20 % des budgets na! onaux, ou
6 % du PNB, à l’éduca! on, et veiller à ce qu’au moins 50 %
de ces fonds soient réservés à l’éduca! on de base, avec un
pourcentage beaucoup plus élevé si nécessaire.
• Consacrer une par! e importante du fi nancement de
l’éduca! on post-secondaire à l’élabora! on de programmes de
forma! on des enseignants de qualité.
3. Revendications politiques
• Étendre progressivement l’assie# e fi scale na! onale, par
exemple en établissement un taux juste d’impôt sur les sociétés
et en n’off rant pas d’exonéra! ons fi scales non nécessaires.
• Mener des poli! ques macroéconomiques expansionnistes qui
perme# ent d’inves! r davantage dans des services publics de
qualité, en résistant à l’imposi! on de poli! ques d’austérité du
FMI ou autres conseillers.
• Ouvrir des processus de planifi ca! on et de budgé! sa! on pour
les organisa! ons d’enseignants et d’autres organisa! ons de
la société civile grâce, par exemple, à la par! cipa! on à des
groupes offi ciels entre le gouvernement et les partenaires
du secteur de l’éduca! on (à savoir, les groupes locaux
d’éduca! on).
• Rédiger des rapports réguliers et transparents sur les budgets
et les dépenses en éduca! on, en clarifi ant les a# ribu! ons
au niveau du district/de la province et local, pour que les
dépenses puissent être surveillées par les communautés et les
organisa! ons de la société civile.
Les donateurs bilatéraux doivent:
• Tenir leur engagement et dépenser au moins 0,7 % du RNB
en aide.
• Réaligner l’APD pour consacrer au moins 10 % à l’éduca! on
de base, notamment les co! sa! ons au GPE et une par! e de
l’appui budgétaire.
• Fournir une plus grande par! e de l’APD comme appui
budgétaire général ou sectoriel.
• Veiller à ce que l’ensemble de l’aide à l’éduca! on soit alignée
sur les plans d’éduca! on na! onaux en fournissant un
fi nancement via un fonds commun de sou! en au plan na! onal
d’éduca! on.
• S’assurer que les interven! ons bilatérales dans le secteur
éduca! f réservent systéma! quement une part importante de
leur sou! en fi nancier à des ac! vités des! nées à résorber le
manque d’enseignants qualifi és.
• Élaborer et publier un plan en défi nissant la contribu! on à la
lu# e contre la crise d’enseignants et la réduc! on des rapports
élèves/enseignants qualifi és, puis rédiger des rapports annuels
sur l’évolu! on par rapport à ce plan.
• Veiller à ce que le corps enseignant, par l’entremise des
organisa! ons d’enseignants, par! cipe à l’élabora! on et la
mise en œuvre des plans na! onaux d’éduca! on ou des projets
bilatéraux soutenus par ces donateurs.
• S’engager dans et soutenir l’équipe spéciale interna! onale sur
les enseignants pour l’EPT.
Le GPE doit :
• Fournir un fi nancement coordonné et d’autres sou! ens au
développement d’un personnel enseignant professionnel et
qualifi é, en reconnaissant explicitement l’importance de ce# e
donnée pour les résultats d’appren! ssage et une éduca! on de
qualité.
• Veiller à ce que le corps enseignant, par l’entremise des
organisa! ons d’enseignants, par! cipe à l’élabora! on et la
mise en œuvre des plans na! onaux d’éduca! on soumis par
les gouvernements au GPE.
La Banque mondiale doit:
• Tenir sa promesse de départ de 2010 d’un fi nancement
supplémentaire de l’éduca! on de base, en consacrant au
moins 6,8 milliards $ à l’éduca! on de base dans les pays de
l’IDA entre 2011 et 2015, ainsi que d’une augmenta! on du
fi nancement pour l’Afrique subsaharienne.
• S’abstenir de donner des conseils ou des condi! ons (par ex.
SABER) qui limitent le statut professionnel, la forma! on, la
rémunéra! on ou la syndicalisa! on des enseignants, ou qui
encouragent des tests à enjeux élevés.
• Publier sa contribu! on prévue à la lu# e contre la crise
d’enseignants et la réduc! on des rapports élèves/enseignants
qualifi és, puis rédiger des rapports annuels sur l’évolu! on par
rapport à ce plan.
• Veiller à ce que le corps enseignant, par l’entremise des
organisa! ons d’enseignants, par! cipe à l’élabora! on et la mise en œuvre des plans qu’elle fi nance.
Le FMI doit :
• Travailler avec les gouvernements et d’autres acteurs clés de l’éduca! on, tels que des organisa! ons d’enseignants et autres groupes de la société civile, pour élaborer des cadres macroéconomiques de sou! en au développement important de l’inves! ssement dans les enseignants.
• Étendre son travail sur les dépenses sociales pour inclure le sou! en aux gouvernements sur le suivi de l’inves! ssement dans les enseignants.
Les donateurs privés doivent:
• Soutenir les stratégies na! onales visant à augmenter le nombre d’enseignants professionnels pour l’éduca! on publique, par exemple en contribuant aux fonds communs de sou! en aux plans na! onaux du secteur de l’éduca! on.
Les cibles de la campagne varieront en fonc! on des analyses du pouvoir dans chaque pays ; chaque coali! on ou membre de la CME devra concentrer ses eff orts sur l’ins! tu! on ou les personnes disposant d’une grande emprise et d’une forte infl uence pour amener les changements poli! ques réclamés.
Cibles principales :
• Les gouvernements na! onaux, en par! culier les ministères des
Finances, de la Planifi ca! on et de l’Éduca! on, cons! tueront
les cibles clés dans les pays du Sud.
• Dans les pays où se dérouleront prochainement des élec! ons,
les candidats aux élec! ons, en par! culier en présence de forte
concurrence électorale, doivent être ciblés pour soutenir les
revendica! ons de la campagne.
• Les coali! ons par! cipant à des Groupes locaux d’éduca! on
(ou équivalents) peuvent se servir de ce forum comme d’un
instrument clé afi n de porter la campagne à l’a# en! on du
gouvernement et des donateurs, et d’introduire ces ques! ons
dans les processus de planifi ca! on et de révision sectorielles.
• Dans les pays avec une forte présence des donateurs, les
représentants des donateurs peuvent cons! tuer des cibles
importantes de la campagne ; l’effi cacité sera renforcée en
établissant des liens avec la coali! on du pays d’origine des
donateurs, qui sera plus à même de cibler les personnalités
poli! ques – n’hésitez pas à établir des liens directs ou adressez-
vous au Secrétariat de la CME pour obtenir les coordonnées
des personnes à contacter.
• Dans les pays donateurs, les coali! ons cibleront leurs
propres gouvernements, principalement les ministères
de la Coopéra! on, du Développement ou des Finances
en insistant sur le niveau, le type et les rapports sur l’aide
au développement, et sur leurs contribu! ons spécifi ques
pour combler la pénurie d’enseignants formés. Là encore,
il est possible d’établir des liens avec les coali! ons des pays
par! culièrement concernés par des changements dans la
poli! que d’aide du pays donateur, soit directement soit en
s’adressant au Secrétariat de la CME.
• Les cibles mul! latérales les plus infl uentes sont le GPE (qui
travaille actuellement sur une nouvelle stratégie à l’égard
des enseignants) la Banque mondiale (le principal donateur
de l’éduca! on de base mais qui adopte des posi! ons
préjudiciables vis-à-vis du recrutement et des condi! ons de
travail des enseignants) et dans une certaine mesure le FMI (en
rela! on avec les cadres macroéconomiques). Le Secrétariat de
la CME dispose de capacités limitées dans ce domaine, plutôt
du ressort des ONG interna! onales membres.
4. Cibles politiques
Nous avons rédigé une série de courtes déclara! ons pour exposer
les éléments centraux de la campagne dans diff érents médias –
nous espérons qu’elles vous seront d’une grande u! lité !
1. Seuls des enseignants formés sont en mesure de faire rimer
scolarisa! on et appren! ssage ; si nous voulons résoudre le
problème du retard des acquis scolaires, nous devons combler
d’urgence la pénurie mondiale d’enseignants professionnels.
Si nous faisons réellement cas de l’appren! ssage, nous devons
aussi faire preuve de considéra! on envers le corps enseignant.
2. Chaque enfant a droit à un enseignant formé et professionnel.
3. La pénurie mondiale d’enseignants professionnels dans
le primaire et le secondaire cons! tue la crise majeure de
l’éduca! on : afi n d’assurer l’éduca! on primaire universelle
d’ici 2015, il est nécessaire de recruter au niveau mondial
1,7 million d’enseignants supplémentaires, de dispenser des
forma! ons aux millions d’enseignants non formés ou sous-
qualifi és et de s’assurer que les enseignants sont répar! s
équitablement.
4. La garan! e d’un enseignant d’excellente qualité pour tous
exige que les enseignants soient recrutés, payés, formés et
gérés comme des professionnels : considérer l’enseignement
comme un emploi socialement peu considéré conduit à un
enseignement de qualité médiocre et prive les enfants des
droits à l’éduca! on.
5. Les réponses d’« urgence » qui ont consisté à recruter des
enseignants non formés cons! tuent un échec, et ont sans
aucun doute contribué aux crises au niveau de la qualité et
de l’égalité.
6. Les gouvernements na! onaux doivent s’engager à résoudre la
crise des enseignants et de l’appren! ssage par le recrutement
et la forma! on afi n de combler la pénurie d’enseignants
professionnels, et en produisant des rapports sur les dépenses
engagées et les progrès réalisés dans ce sens.
7. Les gouvernements donateurs doivent montrer clairement de
quelle façon ils comptent résoudre la crise des enseignants
et de l’appren! ssage, notamment en soutenant davantage
l’éduca! on de base.
8. Les IFI doivent montrer clairement de quelle façon
elles comptent résoudre la crise des enseignants et de
l’appren! ssage, notamment en soutenant l’accroissement des
inves! ssements en faveur des enseignants.
5. Messages de la campagne
Valeur des enseignants:• Selon une méta-étude totalisant 9 000 rapports de recherche,
la présence et les connaissances des enseignants cons! tuent
les facteurs exerçant l’impact le plus fort et le plus évident sur
les notes des élèves aux examens.
Penurie d'enseignants :• Il est nécessaire de disposer de 1,7 million d’enseignants
supplémentaires si l’on veut perme# re à tous les enfants
d’aller à l’école primaire d’ici 2015 – avant même de prendre
en compte la forma! on et la répar! ! on des enseignants.
• L’Afrique à elle seule a besoin d’un million d’enseignants
supplémentaires pour scolariser tous les enfants en primaire
d’ici 2015.
• 114 pays manquent d’enseignants pour a# eindre l’éduca! on
primaire universelle d’ici 2015.
• Le Tchad compte un seul professeur de classe préprimaire
pour 1 815 élèves en âge préprimaire.
• Sept pays africains – le Burkina Faso, l’Éthiopie, la Mauritanie,
le Mozambique, le Niger, la Somalie et le Tchad – comptent
plus de 100 élèves en âge de fréquenter le premier cycle du
secondaire par enseignant de premier cycle du secondaire.
Ceci avant de prendre en compte si ces enseignants sont
formés ou non et de quelle façon ils sont répar! s.
• Les enseignants ne sont pas répar! s de manière équitable : au
Malawi, le nombre d’élèves par professeur s’échelonne entre
36 dans certains districts et plus de 120 dans d’autres.
• Dans les pays à faible revenu, les femmes ne cons! tuent que
39 % des enseignants de primaire et 25 % des professeurs du
premier cycle du secondaire.
Formation des enseignants :• Durant les trois dernières années, seuls huit pays ont rendu
compte de façon régulière à l’Ins! tut des sta! s! ques
de l’UNESCO du nombre d’enseignants formés dont ils
disposaient.
• Au Mali, seuls 7 % des enseignants des écoles primaires
publiques ont achevé leurs études secondaires ; à peine un
quart a bénéfi cié d’une forma! on de plus de six mois.
• 31 pays révèlent que moins des trois quarts des enseignants
des écoles primaires sont formés – selon les normes na! onales
reconnues (la forma! on pouvant se réduire à quelques
semaines).
• Le Niger ne comptait en 2010 que 1 059 professeurs formés
dans le premier cycle du secondaire – comparé à 1,4 million
d’enfants en âge de fréquenter ce cycle.
• En Inde, plus de 670 000 enseignants n’ont pas les compétences
minimales exigées par la Loi sur le droit à l’éduca! on.
Salaires des enseignants :• Dans de nombreux pays les salaires des professeurs sont
extrêmement bas, payés avec du retard et pour les percevoir,
les professeurs doivent parcourir de longues distances. Au
Niger, les enseignants contractuels ne perçoivent que 125 USD
par mois.
• Au Liban mi-2012, les salaires des enseignants n’avaient pas
augmenté en dix ans, en dépit d’une infl a! on de 100 % sur
ce# e période – signifi ant que les salaires des enseignants
avaient fondu de moi! é en termes réels.
• Au Népal, les enseignants ont entamé une grève en 2012
après être restés plusieurs mois sans salaire.
Financement de l'education :• En 2012, le Congrès na! onal du Brésil a convenu que 10
% du PIB devaient être inves! s dans l’éduca! on publique –
comparés à 5,1 % actuellement.
• Le Luxembourg dépense 17 490 USD par élève par an dans le
primaire ; la République démocra! que du Congo en dépense
10.
• Si le Liberia avait consacré l’ensemble de son budget à
l’éduca! on primaire en 2008 (dernières données disponibles),
cela aurait équivalu à 714 USD par élève.
• Le Pakistan applique des poli! ques volontaires à l’égard des
enseignants, mais ne consacre que 2,4 % du PIB à l’éduca! on
(à tous les niveaux) et souff re d’une pénurie s’élevant à plus
de 525 000 enseignants pour réaliser l’éduca! on primaire
universelle d’ici 2015.
• L’Ouganda pourrait recueillir 270 millions USD supplémentaires
par an en me# ant fi n aux congés fi scaux pour les sociétés.
• Les riches pays donateurs ont consacré en moyenne moins
de 3 % de leur aide à l’éduca! on de base entre 2005 et 2010
– tandis que les pays pauvres lui ont alloué 12 % de leurs
budgets sur la même période.
• Si les 23 donateurs du CAD avaient consacré 10 % de leur
budget d’aide à l’éduca! on de base entre 2005 et 2010, cela
aurait rapporté 35 milliards USD supplémentaires.
6. Faits et chiffres probants
La planifi ca! on mondiale de la campagne a débuté à l’Assemblée
mondiale de la CME en février 2012, pour s’intensifi er pendant le
reste de l’année 2012, notamment via des consulta! ons autour du
rapport préparé pour la campagne et avec le groupe de travail de la
Semaine mondiale d’ac! on. Toutefois, l’essen! el de la planifi ca! on
se déroule au niveau na! onal. Points clés :
1. Établissez clairement deux à quatre revendica! ons poli! ques
qui seront au cœur de la campagne de votre coali! on (cf. liste
des revendica! ons dans la sec! on 3) : beaucoup de coali! ons
ont déjà axé leur travail sur la ques! on des enseignants et
défi niront précisément leurs revendica! ons prioritaires à cet
égard. D’autres devront peut-être consulter d’abord leurs
membres en vue d’iden! fi er les points poli! ques ou fi nanciers
qui combleront au mieux le manque d’enseignants formés
dans leur pays. Pensez non seulement aux problèmes, mais
aussi aux changements spécifi ques que vous a# endez.
2. Iden! fi ez les cibles clés de la campagne en déterminant qui
sont les personnes les plus aptes à amener les changements
que vous recherchez, et comment vous pouvez les infl uencer.
(À ce propos, voir aussi la sec! on 4)
3. Iden! fi ez vos principaux alliés et par! sans, en réfl échissant à
votre infl uence poten! elle sur eux et à la meilleure manière
de les mobiliser et de travailler avec eux pour maximiser votre
impact. Pensez en par! culier aux liens Sud-Nord qui vous
perme# ront de cibler de manière coordonnée à la fois les
gouvernements du Sud et ceux des pays donateurs.
4. Élaborez les messages qui vous aideront à rassembler vos
par! sans et à infl uencer vos cibles. (À ce propos, voir aussi les
sec! ons 5 et 6)
5. Planifi ez vos ac! vités, y compris pour la Semaine mondiale
d’ac! on, en réfl échissant aux meilleurs moyens d’infl uencer
vos cibles et à l’étendue de votre pouvoir : êtes-vous en
mesure de mobiliser à grande échelle, disposez-vous de
contacts solides auprès des parlementaires, êtes-vous
capables d’a< rer l’a# en! on des médias, etc ? (À ce propos,
voir aussi la sec! on 8)
6. Prévoyez les matériels dont vous aurez besoin, en
personnalisant les ou! ls fournis dans ce coff ret en fonc! on de
votre contexte na! onal. (À ce propos, voir aussi les sec! ons 6
et 9). Communiquez au Secrétariat de la CME toute autre idée
ou demande pour d’autres matériels.
7. FAITES CONNAITRE VOS PLANS ! Nous vous invitons à
communiquer vos plans à la CME avant la fi n du mois de
janvier 2013, même s’ils sont encore en cours d’élabora! on.
Nous avons besoin de connaître vos projets pour établir des
liens effi caces entre vous et les autres coali! ons, promouvoir
et faire connaître vos revendica! ons de campagne, ainsi que
pour suivre notre progression à l’échelon mondial.
U! lisez le formulaire de planifi ca! on dans la sec! on 11 à cet eff et
ainsi que pour transme# re vos commentaires au Secrétariat de la
CME, et rester ainsi en contact avec l’ensemble du mouvement.
7. Planification
Avant la Semaine mondiale d'action : janvier - avril 2013La campagne « Chaque enfant a besoin d’un enseignant » se
déroulera en 2013. Après le lancement conjoint par la CME et l’IE
pendant l’Assemblée générale des Na! ons Unies en septembre
2012 du rapport préparé pour la campagne, la Campagne mondiale
pour l’éduca! on et l’Interna! onale de l’Éduca! on ont diff usé ce
rapport à leurs membres ainsi que dans quelques manifesta! ons
clés (réunion du Conseil d’administra! on du Partenariat mondial
pour l’éduca! on, réunion mondiale sur l’EPT, Forum de dialogue
poli! que de l’Équipe spéciale interna! onale sur les enseignants
pour l’Éduca! on pour tous, entre autres). Les deux organisa! ons
ont également envoyé des missives et rencontré diverses
personnalités et organisa! ons mondiales infl uentes. La CME, l’IE
et leurs partenaires interna! onaux poursuivront leurs ac! ons de
lobbying au niveau mondial, en les ciblant plus par! culièrement
sur les grandes ins! tu! ons interna! onales.
Au plan na! onal, nous encourageons les membres de la CME à
profi ter de toutes les occasions pour promouvoir la campagne avant
la Semaine mondiale d’ac! on, en s’appuyant sur les partenariats
existants, des manifesta! ons et des dates clés au niveau na! onal,
régional et interna! onal. Quelques exemples :
• Organisez des ac! vités et des campagnes dans la presse, à la
radio et dans les médias numériques ou les réseaux sociaux à
l’occasion de la journée interna! onale des enseignants, qui se
déroule à des dates diff érentes selon les pays. Voir la liste ici :
h# p://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%AAte_des_professeurs.
• Envoyez le rapport préparé pour la campagne à vos cibles
poli! ques clés, vos alliés et vos contacts dans les médias,
en me# ant en évidence le contexte et les revendica! ons
spécifi ques de votre pays.
• Rencontrez des responsables du ministère de l’Éduca! on
ou des Finances pour exercer des pressions sur eux en vue
d’obtenir des engagements qui seront annoncés lors de la
Semaine mondiale d’ac! on 2013.
• Dialoguez avec les donateurs bilatéraux au plan na! onal en
les incitant à faire des promesses précises et mesurables
pour augmenter ou améliorer le fi nancement de l’éduca! on
de base et/ou la situa! on des enseignants professionnels au
cours de la Semaine mondiale d’ac! on (ainsi que l’engagement
à rendre compte des progrès accomplis).
• Prenez contact avec les médias pour les encourager à parler de
certains points précis ou à assurer une couverture con! nue de
la « crise des enseignants », avec un pic d’intérêt à l’occasion
de la Semaine mondiale d’ac! on.
• Discutez avec les syndicats d’enseignants na! onaux autour
de la possibilité de distribuer le Coff ret pour les écoles auprès
de leurs membres (par voie électronique ou en copie papier)
afi n de susciter une mobilisa! on massive et d’obtenir une
par! cipa! on maximale des écoles dans tout le pays pendant
la Semaine mondiale d’ac! on.
• Exploitez toutes les autres idées émanant de vos délibéra! ons
– vous savez mieux que quiconque évaluer le pouvoir et le
poten! el de votre coali! on.
8. Activites de campagne
La Semaine mondiale d’ac! on de la CME cons! tue une opportunité pour l’ensemble du mouvement de la CME et ses alliés de mobiliser des sou! ens de façon coordonnée dans le monde en! er, pour amplifi er notre voix et notre infl uence, et faire la diff érence. C’est le moment idéal d’u! liser et de démontrer collec! vement le « pouvoir du peuple » pour exiger des responsables poli! ques que les choses changent.
C’est pourquoi nous voulons ce# e année engager directement les poli! ciens dans la Semaine mondiale d’ac! on. Pour cela, nous invitons les écoles et les membres de la CME à amener les poli! ciens à l’école pour assister à une leçon. Ce# e leçon pourrait porter sur le rôle majeur des enseignants dans la vie des enfants. Le Coff ret pour les écoles con! ent un plan de cours qui vous aidera à la préparer.
Au niveau na! onal, nous suggérons aux coali! ons de collaborer avec une ou plusieurs écoles de la capitale du pays et d’inviter le chef de l’État ainsi que les ministres des Finances et de l’Éduca! on à par! ciper à une manifesta! on qui pourra se dérouler dans des locaux scolaires ou dans un lieu externe approprié et suffi samment vaste pour accueillir un grand nombre d’enfants.
Semaine mondiale d'action, 21-28 avril 2013
Collaborez étroitement avec les syndicats d’enseignement afi n que le Coff ret pour les écoles soit distribué dans les établissements scolaires de tout le pays suffi samment à l’avance Invitez un responsable poli! que de haut rang à assister à un événement na! onal
Réunissez des récits de personnalités marquantes à propos de leur enseignant préféré pour les partager pendant la Semaine d’ac! on
Prévenez les médias à l’avance
Invitez des poli! ciens à venir dans les écoles
Encouragez les enseignants/les élèves à plaider en faveur d’un plus grand nombre d’enseignants qualifi és
Demandez au responsable poli! que pour répondre à vos ques! ons ou de présenter à la classe
Prenez des photos et envoyez-les à la coali! on na! onale
Consignez toutes les promesses et diff usez-les dans votre réseau et auprès des médias
Écrivez aux poli! ciens concernés en les remerciant de leurs engagements et en les informant que la coali! on suivra leur mise en œuvre
Me# ez en place un système de suivi des engagements au sein de votre réseau.
Si aucune promesse n’a été faite, écrivez aux décideurs poli! ques concernés pour leur demander de s’engager !
Invitez le chef de l’État, les ministres des Finances et de l’Éduca! on à visiter les écoles (dans la capitale ou ailleurs)
Démontrez l’ampleur des sou! ens dans le pays, dans le monde
Exposez les revendica! ons de la campagne
Intensifi ez la campagne dans les médias sociaux en présentant des faits, des chiff res, les revendica! ons et les moments forts des manifesta! ons Tables rondes, discussions, conférences de presse, manifesta! ons culturelles... aux coali! ons de décider !
PREPARATION! DANS LES ECOLES:
COALTIONS NATIONALES:SUIVI !
Apres la Semaine mondiale d'actionLa campagne se poursuivra à l’échelon interna! onal jusqu’à la fi n
2013, même si, bien entendu, ce sont les campagnes na! onales
qui fi xeront elles-mêmes leur agenda. Après le pic de visibilité
au moment de la Semaine mondiale d’ac! on, il faut absolument
maintenir la pression en organisant des événements ponctuels
de responsabilisa! on, et par un suivi permanent et un dialogue
con! nu. La CME va préparer une manifesta! on mondiale fi n
2013 (peut-être pendant l’Assemblée générale des Na! ons Unies)
pour présenter les progrès et les annonces faites partout dans le
monde – mais le moment de vérité dépendra de ce qu’il se passera
concrètement après les annonces publiques !
Sugges! ons d’ac! ons pour les membres de la CME :
• Faites connaître publiquement toutes les promesses ou les
engagements dans les médias na! onaux et locaux, au sein
de votre propre réseau et dans l’ensemble du mouvement de
la CME. Diff usez tous les détails dans les diff érentes langues
locales via les radios communautaires, etc. Plus les promesses
seront visibles, plus elles auront de chances d’être suivies
d’eff ets.
• Si les engagements restent encore à faire, demandez des
promesses précises et mesurables pour augmenter ou
l’améliorer l’aide et le fi nancement et/ou appelez à la mise
en place de poli! ques favorables pour les enseignants
professionnels avant la fi n de l’année 2013.
• Suivez et faites connaître publiquement les réponses du
pouvoir pendant les débats parlementaires et les discussions
ministérielles sur la qualité de l’éduca! on, en vérifi ant si ces
interven! ons correspondent à leurs engagements et leurs
promesses.
• Exploitez votre posi! on dans tous les processus offi ciels de
planifi ca! on et d’examen du secteur éduca! f (par ex. les
groupes locaux d’éduca! on) pour contrôler en permanence si
les promesses sont mises en applica! on dans les plans et les
budgets du gouvernement.
• Intégrez les engagements promis dans toutes les ini! a! ves de
suivi des dépenses et des services fournis eff ectuées par votre
coali! on, au niveau na! onal et local.
Nous encourageons les membres de la CME à créer eux-mêmes des matériels adaptés à leurs propres objec! fs de campagne. Si vous avez besoin de documents complémentaires, n’hésitez pas à le faire savoir au Secrétariat de la CME. Nous avons préparé à votre inten! on les ressources présentées ci-dessous.
Vous pouvez télécharger tous ces matériels depuis le site www.everychildneedsateacher.org
9. Materiels et ressources de campagne
Rapport << Chaque enfant a besoin d'un enseignant : Combler le manque d'enseignants qualifies >>Ce rapport publié conjointement par la CME et l'Interna! onale de l'Éduca! on met en lumière le manque d'enseignants nécessaires pour pouvoir off rir une éduca! on de qualité à tous. Lancé pendant l'Assemblée générale des Na! ons Unies en septembre 2012, le rapport peut être téléchargé dans toutes les langues de la CME.
Logos et titre de la campagne, police et graphismeLe logo de la campagne est à la disposi! on des membres de la CME pour impression et en format numérique dans les trois couleurs de la CME (violet, vert et orange) et ce, dans toutes les langues offi cielles de la Campagne mondiale pour l'éduca! on. La CME u! lisera le logo violet au niveau interna! onal, mais les membres ont le choix du logo qu'ils souhaitent u! liser. Divers dessins réalisés à la main sont également u! lisés pour la campagne.
Pour le logo, nous avons u! lisé la police Rudiment, disponible gratuitement sous forme de police True Type (TTF). Nous vous conseillons toutefois de ne l'u! liser que pour les grands ! tres, et non pour les sous-! tres ou le corps du texte.
Affiche de la campagneNous avons créé un modèle d'affi che que les membres de la CME peuvent télécharger, adapter et imprimer à leur gré.
Ce sont des posters au format A3 (420 x 297 mm), qui peuvent être agrandis aux formats A2 ou A1 ou réduits au format A4.
Votre logo Vos coordonnées
Date
Madame/Monsieur [nom],
Je vous écris au nom de [nom de la coali! on], une coali! on membre de la Campagne mondiale pour l’éduca! on et qui rassemble [nombre] organisa! ons dont [préciser les diff érents types/noms des membres de la coali! on] afi n de vous inviter à par! ciper en avril 2013 à notre ini! a! ve « Chaque enfant à besoin d’un enseignant ». Nous serions heureux de vous accueillir à ce# e occasion à [lieu] le [date et heure]. Ce# e manifesta! on s’inscrit dans une série d’ac! vités organisées partout dans le monde pour a< rer l’a# en! on sur la nécessité de disposer d’enseignants professionnels beaucoup mieux formés et soutenus si nous voulons que chaque enfant puisse aller à l’école et y acquérir réellement des connaissances en 2015 et au-delà.
Le manque d’enseignants professionnels qualifi és cons! tue l’un des principaux freins à la réalisa! on de l’éduca! on pour tous, et un facteur crucial de l’améliora! on des acquis scolaires. Des progrès importants ont été réalisés [nom du pays], notamment [exemples d’avancées], mais il reste encore des défi s à surmonter [exemples de problèmes]. Nous souhaitons collaborer en tant que coali! on de la société civile avec votre gouvernement pour résoudre ces problèmes.
La manifesta! on du [date] vous fournira une excellente occasion d’exposer la posi! on de votre gouvernement et de faire connaître les eff orts que vous avez entrepris afi n que [nom du pays] dispose de suffi samment d’enseignants bien formés et soutenus pour off rir une éduca! on de bonne qualité à tous les enfants. C’est pourquoi nous vous invitons à assister à une leçon à [nom de l’école] avec des enfants [indiquer la classe] et leurs professeurs, en présence de représentants de la société civile et des médias na! onaux. Les enfants parleront du rôle important des enseignants, et nous vous invitons à évoquer devant la classe votre enseignant favori lorsque vous é! ez enfant et à décrire les ac! ons de votre gouvernement sur ce sujet crucial.
[Paragraphe spécifi que pour les pays GPE]Dans le monde en" er, des responsables poli" ques et des personnalités interna" onales comme M. Ban Ki-Moon sont invités à par" ciper à des manifesta" ons similaires dans le cadre d’une semaine d’ac" on organisée par la Campagne mondiale pour l’éduca" on avec le sou" en de l’UNESCO et du Partenariat mondial pour l’éduca" on (GPE) dans le but de me# re en avant l’importance cruciale des enseignants pour l’Éduca" on pour tous. Leur rôle majeur est également visible dans le nouvel objec" f stratégique du GPE axé sur les enseignants et dans la place accordée à l’enseignement et à l’appren" ssage dans le Rapport mondial de suivi de ce# e année.
[Paragraphe pour les pays non-GPE]Dans le monde en" er, des responsables poli" ques et des personnalités interna" onales comme M. Ban Ki-Moon sont invités à par" ciper à des manifesta" ons similaires dans le cadre d’une semaine d’ac" on organisée par la Campagne mondiale pour l’éduca" on avec le sou" en de l’UNESCO et d’autres partenaires interna" onaux pour me# re en avant l’importance cruciale des enseignants pour l’Éduca" on pour tous. La place accordée à l’enseignement et à l’appren" ssage dans le Rapport mondial de suivi de ce# e année témoigne également de l’importance de la ques" on des enseignants.
Nous serions très honorés de votre présence pendant ce# e manifesta! on, et espérons recevoir une confi rma! on de la part de vos services avant le [date] afi n de prendre toutes les disposi! ons nécessaires. Nous restons à votre disposi! on pour toute informa! on complémentaire.
Nous vous prions d’agréer, [! tre du des! nataire], l’expression de nos sen! ments les plus respectueux.
[NOMS DES SIGNATAIRES]
Modele de lettre pour le chef de l'etat/le ministre des Finances/de l'educationNous vous recommandons d’envoyer ce courrier dès le début de l’année, et de prendre contact simultanément avec le bureau du Président ou/et les services ministériels afi n de leur fournir le maximum d’informa! ons et d’augmenter vos chances de les convaincre de par! ciper.
Les campagnes précédentes de la CME sur Internet ont reçu
le sou! en de plus d’un million de personnes qui ont signé nos
pé! ! ons en ligne, nous ont rejoint sur Facebook, ont envoyé des
messages aux responsables poli! ques sur Twi# er ou ont parlé de
nos campagnes sur leurs sites et leurs blogs.
Voici les ac! vités en ligne mises en place par la CME à l’échelon
interna! onal en vue de mobiliser le maximum d’enseignants,
d’écoles et de par! cipants individuels.
Site de la campagne :www.everychildneedsateacher.orgSur ce site, vous pourrez :
• Présenter et promouvoir vos ac! vités en tant que membre de
la CME ou comme ins! tu! on éduca! ve (disponible)
• Me# re en ligne vos dernières informa! ons (à par! r de janvier
2013)
• Publier des photos de votre campagne tout au long de l’année
(à par! r de janvier 2013)
• Télécharger des matériels et d’autres ressources dont les
affi ches de campagne, les logos et le rapport préparé pour la
campagne (disponible).
E-campagneUne nouvelle fonc! on primordiale a été mise en place sur le site de
la campagne pour vous perme# re d’envoyer des messages ciblés
aux poli! ciens en les exhortant à soutenir la campagne et à se
prononcer pour des changements poli! ques précis.
Nous invitons les coali! ons na! onales à préciser quelles sont
les revendica! ons poli! ques spécifi ques de leur pays, les noms
des personnalités poli! ques ciblées et si possible leurs adresses
de messagerie. Le Secrétariat de la CME pourra ainsi lancer des
campagnes de le# res ou des pé! ! ons na! onales pour inciter le
grand public à par! ciper à la campagne.
Les membres de la CME qui disposent de leur propre site Internet
pourront également télécharger des ou! ls pour héberger leur
propre campagne de le# res ou leur pé! ! on sur leur site.
Par ailleurs, la CME enverra des messages par e-mail à sa base
de données de sympathisants individuels pour les encourager
à par! ciper à la campagne dans leur pays ou à signer la pé! ! on
mondiale. Nous recommandons vivement aux membres de la CME
qui disposent d’une base de données de supporters na! onaux ou
interna! onaux de leur envoyer des messages similaires.
Blog de la CME : blog.campaignforeducation.org
La CME dispose à présent d’un blog ouvert à ses membres
qui pourront y publier leurs propres ar! cles et par! ciper aux
discussions en ligne. Ce blog est d’ores et déjà en place. Tout au
long de l’année 2013, les membres seront invités à publier des
ar! cles concernant tous les aspects de leur travail et en par! culier
la ques! on des enseignants. Nous tenons absolument à exposer la
réalité de la crise des enseignants et de ses eff ets sur l’éduca! on
pour tous au niveau local et na! onal, et pour cela, nous avons
besoin de la contribu! on de tous nos membres.
La CME désire aussi promouvoir les blogs de ses membres qui
parlent de ce# e ques! on. Merci de nous informer lorsque ce sujet
sera évoqué dans les publica! ons de vos blogs.
Reseaux sociaux : Facebook et TwitterLa CME prévoit de me# re en place diverses ac! vités de campagne
sur ces deux réseaux sociaux à par! r de ses comptes interna! onaux:
www.facebook.com/campaignforeduca! on
www.twi# er.com/globaleduca! on
Hormis des posts réguliers touchant aux enseignants sur ces profi ls,
nous préparerons également une série de messages (disponibles
sur le site de la campagne) que vous pourrez diff user rapidement
sur ces deux réseaux sociaux d’un simple clic.
Nous prions tous les membres de la CME qui possèdent un compte
Facebook et/ou Twi# er de nous fournir leurs noms de profi l pour
nous aider à renforcer notre poids collec! f et notre infl uence sur
ces réseaux.
Au cours des années précédentes, nous avons ciblé quelques
personnalités poli! ques directement sur Twi# er. En eff et, de
nombreux chefs d’État et responsables de haut rang disposent de
comptes Twi# er offi ciels, par exemple la Présidente de l’Argen! ne
Cris! na Fernandez de Kirchner, le Premier ministre britannique
David Cameron ou le président philippin NoyNoy Aquino. En leur
envoyant des tweets directs sur leurs comptes, nous démontrons
l’ampleur du sou! en à la campagne. Au même ! tre, nous pouvons
envoyer des tweets ciblés à la demande des membres na! onaux.
10. Activites de campagne sur Internet
Veuillez u! liser les formulaires suivants pour rendre compte de vos plans et vos résultats de campagne. Nous espérons qu’ils vous seront u! les aussi pour planifi er votre campagne. Le formulaire de planifi ca! on doit nous parvenir avant fi n janvier 2013, même si tous les détails de la campagne ne sont pas encore établis. Ce formulaire est indispensable au Secrétariat de la CME pour planifi er le sou! en qui vous sera apporté, nous perme# re de vous me# re en contact avec d’autres coali! ons si nécessaire, et pour mieux suivre notre travail global à l’échelon mondial.
11. Questions utiles : planification, suivi et evaluation
Avant la campagnei) Quelles sont vos revendica! ons de campagne ? Quels changements spécifi ques réclamez-vous ? (Vous pouvez vous inspirer ou adapter deux à quatre revendica! ons de la liste complète détaillée fournie dans la sec! on 3) a. Quelle est la poli! que et quelles sont les pra! ques actuelles de votre gouvernement concernant chacune de ces revendica! ons ? b. Quelle poli! que et quelles pra! ques a# endez-vous de votre gouvernement concernant chacune de ces revendica! ons ?
ii) Qui sont vos cibles poli! ques ? (Qui pouvez-vous infl uencer en vue de provoquer ces changements ?)
iii) Quelles ac! vités avez-vous prévu de me# re en place pour a# eindre vos objec! fs de campagne ?
iv) Quels alliés/partenaires vous aideront à a# eindre vos objec! fs de campagne ?
v) Quel sou! en a# endez-vous de la CME pour a# eindre vos objec! fs de campagne ? (Nous ne pouvons fournir qu’un sou! en
fi nancier extrêmement limité en dehors du projet CSEF)
Apres la campagnei) Quels ont été les progrès réalisés par rapport à chacune de vos revendica! ons ini! ales ? a. Quelles sont aujourd’hui la poli! que/les pra! ques de votre gouvernement par rapport à chacune ?
ii) Des promesses ont-elles été faites pendant la campagne (si oui, lesquelles) ?
iii) Quels ont été les facteurs déterminants qui ont permis d’a# eindre un ou plusieurs de vos objec! fs de campagne ?
iv) Qu’est-ce qui vous a empêché d’a# eindre un ou plusieurs de vos objec! fs de campagne ?
v) Semaine mondiale d’ac! on : a. Décrivez les ac! vités que vous avez organisées b. Qui a par! cipé ? c. Nombre d’écoles / de personnes par! cipantes ? d. Promesses / réalisa! ons
vi) Votre avis sur les ressources fournies par la CME : lesquelles ont été les plus/les moins u! les ? (ajouter une case à cocher) Qu’auriez-vous voulu d’autre ?
vii) De quels autres sou! ens avez-vous bénéfi cié de la part de la CME ou d’autres organisa! ons ?
viii) Selon vous, quels sont les principaux enseignements à retenir de votre campagne ?
ix) Que souhaitez-vous partager avec les autres membres de la CME ?
x) Que souhaitez-vous apprendre auprès des autres membres de la CME ?