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98* Ànnét!. -r- If* 10. PwaiêsuHt le DiniatU^ 'èt le Jeudi. Jeudi S Février 1887. -VU/! ■ IWO «l'fliî i Prix de 1*A bonnem ent s l*ÂbeniM«A»Bi U B tlk sM uneU nust ■v , . ï».r. àd îIR R lSR XIE L ’O ISE POVB ^ DËPARTBBBfnr • Un ao ..................................................... 40 fr. Six mois ........................................... 8 »» Trois mois ....................................... i 50 él ltwerllon« eonctertuml JParl« «I te* D éparte^enéa m it reçtie« H w ivatf du 1, ru e ^inf-jPierre, à Senlb. , ^ i; ; ! ,ii! livii. ï|iB|1t'’-fÜifc{lT«MBTIOKIE .................. -, 1_!___ ■-!______________ L___ U -------- i =F=5F: ^ 3 : . . . ' M .\l» ÂXn^ AE0NNË8 ' L’abonneBient est payable dTavance. 11 n'w i jamais fbterrompu et est considéré comme renouvelé ai à l'expiratiâm w ne donne pas d’avis contraire ON S’ABONNE A SENI.IS. nu Bureau du Journal, 1, rue Salnt-Piep'e, 1, et chez tous les I.ibraircs du département. _ « L E m^dl dwvQlle, preuve de son SfiapqUB detaet.et de sens politique «nriessByanti.d’enlever révolution- nairemeiiti'abrogatjon du Concor- atdj'au moyen de la suppression du bUaget des éultes. Mi Guizot disait, il Y a cipqiiànliè ans, à propos de là de l’Église et de j’Etat ; « t,qndê|jl'e.ndapce est réclamée, par deu^ qui fiêpàrént ouque Jg liherté tjjerad’ÉgUae où que. PBglise;libre assujettira,P,Étati > Aujourd’hui, n n’yiaJplusîque les ennemis dé tout sentiment religieux 'qui; réoismient l'abolitton dé la loi dé gérmjnal,:;qd‘ iVîndit" a ’ia' Prance la ■psili;„dé,a fcbdâéiëncéSi' CdrVil n'y .a,;plds de nsrti,qWt ' pse " cpofieyoj.r la ,suprér w aU é,#i% U se,s»rW tet. . iiiiMiqesîegttpaft.toi-dnjlaifOjmule célèbre. iBtL'EgliSB libre dans ' PEtàt libre, •w'doMt'M.'d» Gavgür avait fait ütt«, sorte "d’aidomé séduisà'ht. Ce de venleht nos {iréjéliatislibres- iéheéiirs';' ' c’èst' l’ànéamiSsèment i^d.i.dl'dd ltfl.dSl .ip.àpiféstatjion; reli-i gïèi&jchrétienne,PU israeiite, pré- ^dp .flé ‘îiPtSI’diction dù ouite et év,antrCPureuFi';de ■ la persécution, Bnî791i on aïoomrnencé ainsi : les prêtres' ontMété laissés 'libres de prêter serment ou de ne pas le faire, sauf'à peWré .leurs (prébendes. L’épiaô'de célébré' des Théatlns donna immédiatemepUq, mesure de cette libetïë,'qui conduisit les ré- fraptaires à réçhafaudt , , ( '{%d -M SidéM çonséd,„rr, qm, qbmmp' Sèpii^,: .qst, Penoemt ■du ÇpncpFààf,,;ms)S,qniinComme:'mi^ nmjTei leidéfend, nti a représenté ft la GhambrOi que Wmajbrité du pays était iattaohéa Aises i oroyénces reli gieuses. (Ceo* ' imême q u i ' S ont ; pn' abparen'cé'lés plus irtcréddlqs se sOUWifefISPt ' àlix cérémonies exté- riedMlS' d,d''oùlté., et les, pliis fiers laissent Ipnrs femmes.et cu^w(^«quel.elles «âpartienrients ■j. 11 831 ivoix contre i73 ont repoussé- la suppression dubudgct des cultes. Mais s’il est bien vrai, — comh'i'e’rà dffiftnéle pi^sldent du cohseili ,‘et ddUririüc Iparait ]ë déibbntrèié le vote dé là'Chanibrè: ^ s’il est bien vrai, disons-ndüs, qüe'la grande majorité dii pbÿs, dûthoIiqUes, Israélites et protestants, — est attachée à la foi de scs'péreâ; ‘il“Bgr*aôhc vrai aussi que c^st aller contre le senti ment pubJiO que.deifaire de l’irréli- gion d’Ëtat, car neutralité im plique,p^Grbjenyeillancç conini.npi et üpxi pas unqpqsiilité qui ne par donne a aucune confession. . 11, qst dbHdyt’at feiiis^i également, suivant uhL^,^^aùç^jipn rigoureuse, qUe, par '^Rt^ijhôdUermpléntend^ une minor de sectaires s’impose àia France rit< depuis, quelque^ „anpées. Ët que ce^ . n^morité serait' impuissante dphsile Parlement sans la compli cité fréquente et coupable de la Droite; C’est ce que nous répétons tous ta j^aÉiiüÉé d'bier. )'(i’jarÜclQS,4éjour]^aiJix^ ^*^^9ralàs lancées.par lés, -übéijàuK, ÙQf) véritable p.aQîquo (réé de' la Boi^rsé. i^es cours sont subitement elTondrés. La rente a baissé de trois francs.' ! Nous avons :peine é . comprendre, une si profpnde .émotion; Nous ne devonsipas- perdre de vue qiie l’Allemagne est eh pleine période électorale, que le différend .qi|ti. s’agite chez nos voisins de i’Ëst.'bieii que ténaht ésseriliolleménl à là'poHtiqiie ihtcneure, porte sur la question militaire, et que, pour obtenir des pliis récalcitrants le volé.do l’augmentation pen dant ?ept ans de l’effectif de l’armée, les partisans du cbancolier sont presque néces sairement amenés h agiter le spectre de la Iprancq hienaçante. . ' Toyt .ceci,a ;ÿlé dit» prédit et répété au D^pi^s, àücun fait' ne s’ètf^ptoduit qui n’ait - été prévu comme manifestation de l’agitattoh électorale. L’arùcle.dé la Posl qui a jeté tant de trouble 4. la.Bourse, ne saurait être' interpTété d’ùhe autre maniéré. En rui-il '.différemment, et serions-nous réellement' menacés que nous devrions encore puiser .dans l’imminence du danger lé calme et le san^-fréid dopt eçt tenue dj} &’inspirer:qnyo.naliftn.l}É^rp,etfpj;la.. . , '/■ ’ " .C’est Vpaitnem fqlie.que dq pérdrq ainsi.la lêlô &'']^'^bpôâ’'^ ’ün article dé journal .âllen mand et de,laissér po.ur.a.iilsi dire régler les â egré.s.de tà fortune publique etlesbaite- leh^.du cœur de la Prance au gré des élu cubrations d’un salarié du fonds des. reptiles. AUssi.bien, à l’article mémé de lu Posl, doUs pouvons opposer les paroles paciûq'ues prononcées pur 1 empereur d'Allemagne, que n,QUs l’olatoqs plus loin, qui sont absolument paciliqUes. e t. qiii, on 1 avouera, méritent pouflé moins un égal crédit.' Voici'le texte dea paroles de l’emperear QuiU lavme auxquelles nous'iaisons allusion plus haut : Oh télégraphie de Berlin au Standard ; ; L’empereur a profité hier de la-présense d'un grand nombre de généraux, à la récep tion de la COUT; au. vieux palais, pbur leor adresser quelques mots dans le butdecalm er la tension let l’anxiété 'de l'opinion pnbtiqée. : On sait que d'Allemagne est sur lé point d’appeler^sès réserves,poiir leiir apprendre l6.maniementdulnouveau fusil i répétition; ,'Sa< Majesté'j'flballüsion dans sa conver sation avec lesgénéraüx, et je suis en mesure de vous.en'ddnnerlés'termes exacts :- :« 'Messieurs; ad^i dil, les réserves seront; f appelées pour être exercées au maniement < ;du nouveau fusil. Ceci va donner lieu d * «otts aura. « pas'ffe ^eirre.: » ' . J0WÉLLE|miTi()1IES ^ÏIVTJÈaiËUlI : -r^jÇe nré^âeat'deiU'iltépubliqué vieiat 4e rédè«' voir la léitre-'^é luiédU'o B.‘ É x .-^ ; le 'géuâràl PatriciO'Ev^bar l^i notifie iod élection à la préai- douce dè la'Kopubliqiio dû Paraguay. • M. Monod, (préfet du ' Finistère, est nommé directeur,de)'As*ûtaPC0 publique eldesiustitutions de.priévoyaaçe au ministère,de l'intérieur, on rom-, placement'do M'. OazoUos, nommé précédemment cOtiseilW d’Etat, Élections de eonséillers ffinératM. — Voici le résultat des élections,de dimanche : >r Élection d'un conseiller général pour le canton de Toucy.fYonne), on remplacenlent de M. Paul IBopt:. MU. Ribière, républicain .... Élu. 1.065 voix. , Kücbe, conservateur; 812 — Simonn^au, radical ................... COé — Élection d’on conieillor général ponr le Canton de SauzârVatuaais. (Deux-Sèvres). MM. Perret, républieain, .... Élu. 1.501 voix. I Pene.uil, oonaervateur»...... 1,393 — ministre du gouvernement, a voulu témoigner sa ferme intoption de resserrer les liens d’amitié qui unissent'Madagascar à la France et ouvrir le pays au'coihmorco et à l’industrie française. A ^ès avoir été introduit par M. MoHard, le 4ll^.dû'premier minislro a prononcé un. discours âoBf voici les principaux passages : Le but particulier do ma mission est do voua asauror de toute l’importance que nous attachons à la paix et aux relations amicales que nous dési rons voir se resserrer ot se perpétuer entre nos deux paya, car je ne suis ici que l'interprète do l’opinioa générale on vous exprimant les sympa thies sincoros que Madagascar professe pour la France. ' • Mon auguste souveraine et le gouvernement de Madagascar sont sincèrement convaincus que les excollunlos relations qui existent aujourd’hui eqtfe QOB deux pays, sont la conséquence delà sypipathio qui, depuis de lohguqs dates, existait entr'e les doux nations. Leur désir lo plus cher est que rien ne puisse à l’avenir en altérer l’hannonio, afin que les efforts ■|u’ils tonterodt potir faire progresser leur payé ianàla voie de là civilisation avoc lo concours du commerco ot do l’industrio français soient fécond# etjtsotitablos aux doux nations. » « Nous nous rappelons, avoc joie et reconnais sance, les promiors Français qui ont fiiit connaître &Madagascar leqarU ët la cûvilisation, et je puis Tons'Àssurerj 'ihonsiétir Ie'p/âiident;"qae'lM Fran çais qui viendront chez-nous trouveront un bon açcueilét entière protection. « Eu terminant, monsieur le président, je me félicite de penser qu’à mon retour dans mon pays, le rapporterai, avec dos impressions ineffaçables, ;e plus précieux souvenir de ma visite en Franco, et surtout la douce pensée que je lusse derrioro moi beaucoup d’amis entioremont convaincus du sincère ot profond désir du gouvernement do Madagascar de vivre en étroite amitié avec la République française'. » ' Tonkin. — Triste aceidcnt. — Un triste acci dent a jeté'le deuil à la résidence do Sontay. Un des.cOmmia, M. Boy, do Villomer (Yonne), qui avait été io secrétaire particulier de M. Klobu- kbws&i, au cabinet do Paul Bort, voyageait en jonque sur lo fleuve Rouge. Eu décrochanV son fiisibde chasse, qu’il tenait par lo bout du -çanon, M. Boy ne so souvint pas que l'arme.était chargée ; lo coup partit si malheureusement, qu’il .reçut, la- charge dans le bàs-vén^é. Malgré les soins em pressés dti docteur Pasbal, à l’hôpital de Sontay, *. Boy succômbà aux suites-d’uno péritonite,- ns.souffrahce apparente^ il avait à peine vingt- trois ans. ;M. Klobùkqwski, # est rendu à Sontay, ou, en présèilce de. MM ; OouiU, résilient, Treubé, ' vicq- résident, de tous lés ofTicIeiv‘bé'fonctionDâiret,'il a prononcé sur la^tomboldû joùaeBoy-dos'parolea tUucbaûtss. Par s'as soins, le oorps.aera.rènvoyé à la &millo on Franco. . C01.0IV1ES [ 1/ùinbassade mbll/àche^ l’Eli/Sée. — L’ambas- pado malgache a été reçue samedi, i trois heures, par le préaident de la Uépubliquo. La cour d’Emyrne,-en choisissant comme chef deda missioa Raipiharivony, le fils du premier « Plusieurs d’eniro eux ont été conduits jusqu’à la frontière, et les employés de Pagny doivent avoir averti le gouveruoment français de celto mesure sans précédoUt. « Si on 80 présente à la police pour obtenir l’autorisation, elle est refusée ot ordre ost donné do quitter, immédiatomont le torritoiro. Si on essaye d’oxorcer son métier sans la carte, on est arrêté, frappé d’uno amende do dix marcks ot reconduit à la frontièro. » ANaLBTËiiRE. — Les journaux do Londres nous apportent dos détails sur la séance do vondrodi à la Chambre dos communes, — scanco qui a été très niouvomonléo. En défondant la politiquo du gouvernomont, à propos do la discussion do rAdresso, sir Michaell llicks-Boach a fait allusion à un {rojet coosistaut à transporter dans les cantons ufoins peuplés do l’irlando les populations dont la densité sorait trouvée trop grande dans d'autres comtés. Ainsi, il y aurait une densité 'officielle, et. les Irlandais seraient assimilés aux troupoaux de trashumantes, quo l'on faisait jadis voyager à travers FEspagno. L'opposition a fait alors entondro, sous une forme à la fois fantaisiste ot naturaliste, dos protestations qui ont transformé ta sallo on une sorte d'arôno. Lo désordre a été complot |et lo speaker a ei) beaucoup depoinodobtonii un pou do calme. Si c’est par do pareils moyens quo lord Sid^lbury prétend rétablir la . tranquillité on tri&u’ de, il n'y parviendra pas et il no fora que créer de nouveaux éléments.do désordre. La position du cabinet est toujours diflicllo. L’échoc do M. Goschen à Livorpool lui a porté un coup fatal. On sait qu’il n'a pas avec lui l’opinion publiquo et qu’il a perdu ta popularité d’occasion quo lui avait procuréo l'indignation causée par la connaissance dos plans de M. Glads tone. La réfloxiou est venue, on s’est habitué à regarder le problème on face, et la coalition est en minorité dans le pays comme elle no tardera pas à l’être dans le Parlement. .. Une indemnité, — Lo gouvornomont anglais a fait remettre au gouvernement français une somme do 40 livres sterling, montant do l’indemnité fixée d’un commun accord pour les dommages subis par les pêcheurs français dans l’uffaire do Ramsgato. AuTRiCiiE. — On annonce do Vienne le mariage de l'archiduc Léopold-Selvator, fils aîné do l’arclii- duoCharlea-Solvatoret.de rarchiduchesso Marie Immaculée, sœur du roi François II des Beux- Siciles, avec l’archiduchoBsc Mario-Dorothéq, fille âinée de l’archiduc Joseph, général de cavalerie ot commandant en chef de la landwchr hongroise, ot de l’archiduchesse Glotildo, filio de fou Auguste, prince de Saxo-Cobourg et Gotha. Russib. -r L'Allemagne et la liiessic. — On télégrapbio do Viouno au Lailg Telcgraph : « Suivant l'opinion de nos cercles diplomatiques, M. do Bismarck aurait do graves raisons pour no pas pousser à une collision avoc la Franco. . ■ On sait pertinemment quo lo chancelier n’a m obtenir de SaÎDl Pétor^bourg une garantie ormuSA lie la neulralltô fusse on cas â'nno guerre fritnno-allemande. » Allbhaonb. — Les journaux allemands s'éver- tuent-à- donner des explications sur l’appel des réfeervistea. Dès I9 m ois. d’octobre, l’appel de 115,486 Tçservistès a y û t été décidé. CpRe opéra-, tlôn à pour but d’approniüo ^aux recrues l’usage du foBil à répétiôAi 11- s'agit là d’nne mesure d’administration'et- de technologie ihilitaire qui Dp - n o u s a nullement; émus. L e s réeervistcW dérapséfl.dé lo^rs oçcupajtip.mt, rappelés à grands] frais de tous les confins du monde, sont les qeuls, qui peuvent on montrer quolqiiç ressentiment. L ’a p p e l des rSsenislüs allentflnds. rr Là G4-' jette de Cologne expUquo.,quo le nombre 'des réservistes ot dos hommes èn'congé dé disponibilité qui seront appolés sous loa drapoàux an mois dtv février s’élève à '75,000 hommes. OU'a par consé quent l'intention do procéder non pas. par. classe, mais par corps d’armée, à l’incorporation des réservistes appolés-aous les drapoaûx dans lo but en (Question, ot si'üon divise le hombro.de ‘75,006 hommes par le nombre doa corps d’armôa qui sont . armés.du fusil à. répétition, qn constate que. cqs corps d’armée auront pondant un court laps, do \ temps (pendant 12 jours) un e'ifoclif d’uno éléva tion anormale, et dépassant éur certains points l'effoclif do guerre. ........................ La Gasettc de Cologne ajoute que cotte mesure est touto naturelle, ot que toute armée qui a adopté un nouveau fusil est obligée do prendre des dispositions semblables. Alsace-L orraine. — Ce qui so passe, en ce moment, en Alsace-Lorraiho, ost inouï. Allemands, Alsaciens, étrangers,-enfin tous loa voyageurs de comiherce étaient tonus de so munir d’une carte de légitimation pour visiter l’Alraco-. Lorraine. Cette carto s’obtenmt sans difficultés moyennant 40 pfennigs. « Depuis huit jours, dit une dépêche adressée à la ii’rimes, la police rofuso ces permis, ot, si les voyageurs ae présentent chez leurs clients;' ils sont suivis et arrêtés sur le champ. . La FoKntjrAriy Reoiew publia, dans son nu méro ida février, la suite des études sur la situa tion actuelle do l’Europe duos à un ancien, ministre anglais, dont ce n’est plus trahir aujour d’hui l’incognito en disant que cet ancien miniatro est air Charles Dilko. Cet article est consacré à la Franco. Nous en détachons, les extraits suivants, quo nous empruntons à la tradnction quo va on publier la Nouvelle Revue. 'Voici d'aboH un portrait du général BouMn- ger:. Go n'est pas une porsonnalilé ordinairo que celle du général Boulanger. IL esl par venu irôs vite au prem ier rang. GamlfiHÛtide' classait parmi les quatre meilleurs olliciers dé l’armée française; au troisième rang, si je ne me trompe, il est jeune encore, sympa- tiiiqUe et beau parleur. C’est ù M. Clémcn- ceau qu’il doit sa fortune, mais il commence A éclipser son palron, qui n’a jamais été très populaire. 11 est généralement considéré comme ne s'étant pas conduit en galant homme dàlis une circonstance récente, mais on reconnaît-non moins généralement que cela n’a porté aucune atteinte û son prestige. Si je ne craignais de paraître exagérer, je dirais que, depuis Napoléon à l’apogée de sa puissance, et peut-être La Fayette en 1830, jamais homme n'a jolii en Franco d’uno popularité comparable à celle du général Boulanger. Ce n'est pas quo le monde des salons no lui soit hostile ; mais, en Franco, moins qu’en aucun autre pays, les salons n'ont aujourd'hui d'inlluence. 11 esl plus généralement populaire dans la masse de l'armée que ne l'était, en 1849-1850, le prince-président, ot, s’il rencontre peu do sympathie dans les cadres supérieurs, on n’ignore pas que celui-ci était dans te même cas. En réalité, le nom du général Boulan ger est, avec celui peut-être de M. de Les- scps, lo seul (jui soit vraiment populaire en France. Chose singuiiéi'e, d'ailleurs, en même temps (ju’il est redouté de tous les iiommcs puliti<|ue.s, personne ne parle de lui aans un sourire; on en a peur sans le' jirendi'O au séi-ieux, ot, méconnaissant son prestige auprès de leurs proprqs lecteurs, les journaux le traitent votonliers île sultim- bnnquo. On no sauiait nier qu’il y ait du charlatan dans son fait, et on a lieu de ne pas le ci-oire absolument étrangei- à la ré clame qui se fait autour do son nom. Bon ministre de guerre avec cela, et il esl permis de penser que sa constante sollicitude |iour le soidal est un effet de ses sentiments géné reux, qu'il serait injuste de lui imputer à calcul d’intérêt personnel. Cependant, en Allemagne, on ne semble pas rassuré sur la situation tpic le général Boulanger s’est faite, et la presse germa nique le représente volontiers comme parti san des idées belliqueuses. C’est là é mon sons, une giande erreur. .Sa tendance à mettre un frein aux c.\|iéditions soi-disant coloniales me semble dictée moins |>ar une arrière-pensée d’agression européenne que par une prudence absolument louable à tous égards. Pour tout dire, je no suis pas de ceux qui ci'oicnt à une sérieuse inlluence du généra! Boulanger sur l’avenir de la France eide l’Europo. Il y aqueh|iie temps, J’avais charge un de mes amis, qui venait à Pui'is, do me renseigner sur ce persoiiiiago déjà marquant alors, et de me dire s’il fallait voir on lui un homme, un soldat, un sau teur ou un âne. .Mais, Je n’eu ai pas été beaucoup plus avancé, car lo résultat de cette enquête est (|uc, sur chacun dé ces points, il y aurait beaucoup à prendre ot à laisser. En somme, tout en déployant de sérieuses capacités dans la direction de son département, il a montré, par les plus ré cents de ses grands discours, qu’il n’est pas homme à casser les vitres. -, Nous venons do dire que les ambitions prêtées au général Boulanger ne semblent pas devoir être une menace pour la jialx. En sont-elles une pour la République? St la France veut un maître, aj-je dit, il est pro bable i|u’elle le dierctiera dans un homme nouveau. Avec legoûujue l’om. u.pour l’in troduction dans la politique des questions de personne, on so trouve naturellement con duit à me demander: « Avez-vous quelqu’un -en vue? » Non, je n’ai pas particulièrement on vue le ministre de la guerre actuel, mais celui, quel qu’il s6il,'qiii, à quelque époque que la guerre éclate, se trouvera û la téte de 1 àiméo fj-ançaiso. Il nie 'semble impossible qu’uii obscrvalchr désintéressé n’envisage pas une guerre, quelle qu’en doive ,ôlro l’issue, comme destinée à porter à la Répu blique lé coup mortel. Je ne dis pas que lo nom do République no serait pas conservé, par celui qui détruirait les institdtions répu- blicaine.s ; il le serait niéme probablement, si celui-là a qacli|Uo sagesse. Jjàis, dés qu’on écarte l’éventualité d’une guerre prochaine, rien ne fait croire que le. général Boulanger doive ; grandir encore. mains du Congrès, il n’en aura guère, pour ne pas dii’A-aucune. Si populaire (ju’il soit à l’heure actuelle, le nom du général Boulanger pourra fort bien, dans quoh|UCs années, être tombé dans l'oubli. En France, les personnalités mar- (juantessontm isesdecôté bien plus Tito et plus complètement iju’en Angleterre. Ici, lorsqu’ils no sont pas aux alfaires, les hommes ca pables ot désireux de servir lo pays sont considérés comme la réserve do l’avenir; ils sont, pour ainsi dire, en état do disponibi lité. Là, au coutrairo, nous voyons l’opinion écarter absolument du pouvoir ilon-seulc- mcnt les partisans déclarés des anciennes familles régnantes, mais encore les person nages tels que M. Ollivier, par exemple, dont lo seul tort est d'avoir échoué dans sa tentative d’empire libéral, ou M. Léon Say, le plus éminent pcut-élre des hommes d’Etat français, sans qu’on puisse mémo découvrir une apparence de motif à son exclusion du gouvernement. Les hommes politiques qui durent et qui reviennent sont ceux qui pra tiquent lo système compromis, les disciples de la politii|uo d’expectalive et de circons pection, tels i]uc ce premier ministre déjà descendu trois fuis du pouvoir que l'on a surnommé e la petite souris blanche ». INFORMATIONS GÉNÉRALES On sait quo la commiasion du budget a accepté le crédit de 26 miliionB demandé par l’amiral Aube au budget extraordinairo de la marine pour la réfection do notre flotte do guerre en 1887. La rDinUtro do la marine a déposé, d'autro part, un projet spécial pour les travaux des porU mili» taires, ot portant ouverture au budget extraordi naire d’une première annuité do 4,'705,000fr.' L’onsçmbio do la déponso no doit pas dépasser '26,800.060 fr. La proniièro partie du programmej c'ost-à-diro les travaux en terre, ports do coccèn- tratiou ot do refuge, 'devra être terminée en trois ans. Voici l’énumcration dos travaux à l’oxécàtioh desquels les crédits demandés vont être aflectés : l» Ouvrages nécessaires au service des torpilles ot dos torpilleurs dans les arsenaux ; 2» Etablissement do doux ports do refuge et do coQccntralion, l’un daus l'ause de Coatmer (ri; vièro du Trioux, département des Côtes-du-Nord) ; l'autre à Taricarvillo (Basse-Seine) : 3’ Travaux sur le littoral méridional de la Mé diterranée; . , . , •1° CoustruclioQ do trois nouveaux sômaphoréii Fur le littoral du troisième arrondissement mui-. tiino. En dehors du crédit demandé pour cette année,' CCS travaux doivent entraîner sur tes exercices de 1888 et 1889 une dépense respective do 5,063,00(7 francs ot do 3,450,000 francs, soit au total 13,28 .',000 fr. Los crédits complémcnjaires seront demandés ultérieurement au Èarloment. Les trésoricrs’paycurs généraux. .Le Pré-, sident do la République, sur la proposition dn mi-' nistre dos finances, a signé le mouvement suivant parmi les trcsoriors-payours généraux : M. Bécbado, trésorier-payeur général de Seiûe-<, ot-Marno, est noraméà Nantes*. M. do Swarto, trésorier^iiayeur généràl des Ardonnes, est nommé à Molun ; M. Bertoronu, trésorier-payeur général do Ibi Nièvre, ost nommé à Méxiéres ; . èl. Flyo Sainte-Marie, trésorier-payeur général: do la Ilaute-Marnc, ost nommé à Nevers; M. Uoybel, trésorier-payeur général de la Sar- the, c.st nommé à Chaumunt; M.Teutseb.tcÔRotior-payeur général dos Vosges,' est nommé ù Mûç.>n. .1 M. Jaubert, trésorier-payeur général d ^ i Basses-Alpes, est nommé à Epinal; M. Braun, receveur particulier à la Flèche, .est. nommé à Gap. . M; Côlfàrd-Dutilleul, trésorier général à Toara! (Indre-et-Loire), a été notnmé trésorier général du Loiret, on reiuplacomontdo M. Ramel, décédé. ' M. Gourlillier, trésorier-général à la Roi^e- sur-Yon (Vbndée), a été nommé trésorier général d’Iudro-et-Loiro. M. Brun-Prôlong, trésorier général à,Poîtierâ ' (Vienne), a été nommé trésorier général'de la Vendée. ' M. Marraud, trésorier général à Monde (Lo zère), a été nommé trésorier général delà Vienne. M. 'Colcour de Girard de Charbonnière (Victor), receveur particulier des finances à Mantes (Seine- ot-Oise), a été nommé trésorier général de la'' Lozère. 1 '’M.'Loyer, chef de bureau au raiiÜBièro des fi- 1nancos, à 'ôtS’ nommé receveur particulier des jfihaticesdè Meiitos (Seine-et-Oise). I M. Tr^mond. receveur particulier des finaixcoa ' à Bkù^é(M'alne-ot-Loiro), a été nommé receveur , pkf'tidnlier dés fiuatices à La Flèche (Sarthe), én ‘ remplacement do M. Braun, qui a été nommé tro- . Borier général. M. Girette (Marcel), ancien vicé-résident àa' Toukin, a été nommé receveur particulier des finances de Baugé (Maine-et-Loire). .4 L'archevêché de Lyon. — II ost question de la ; nomination de M. Freppel, évêqne d'Angers et ‘ député du Finistèro, au siège archiépiscopal' de ' ' Lyon laissé vacant par la mort de M. le cardinal Gaverot. Prochaine promotion de généraux. —, Afin do ne pas produire un nouveau mouvement de ; muialioDs parmi les représentants loa plus élevés du commandement, la prochaine promotion de généraux aura lieu en même temps que le chan- gemont dos quatre commandants de corps d’arméol dont les pouvoirs arrivent à expiration. Lo général Saussior sera maintenu dans le poste de gouverneur militaire do Paris qn'U occupe avec une si grande distinction. 11 est à peu ' près décidé que le général Billot restoraégalement à la tête du i*' corps à Lille. Quant anx généraox (14) , . EBUILLETON S ttV A N D iR E ALBXAiNDRÏ! DVMAS Il «41 vrai qiw, d» temps CD temps, Ufi projet qui avelt d’ebord époufimté le ;obeva- iier,.m«ls Mquel H s'bebUusil cepeedaet h f o n c e v t n a U s’offrir à see (esprit comme,uoiiMsir., 11 ne s'egisssit pas: molei que 4ei réueir i la petite semme que tel avait déjà, deoaêe la baronne eu momcotde perUr; . et que lui d<Mmenilt sans douie ericere son père en le(quiUiei».toules les ëoooooiies qu’il pourraU fsiretipuif; quand il auràU devant lui deux (OU trois cenu livres, oe qui, àux yeqxdu ehevèRcr, èiait une fortune, ,de se sauver, du,;Cflllège, de partir pour .Cbinon, d’escalsdqr les niHrs.du oqovcnl, d'enlever Coostanfle,^ de «’enfeir avec :elle, et( d e . se m vierdevanl le pramUrivenu; re^ i ietviB|t-eiBq ou.ireiue volumes que poMèdàU Rie(*n dsn» u MMoi^èdueidA»* guilhsm, il y avsit un remsn iniilulil'Üdifrlei 3 ui avait fsU les beaux jours de la jeueesse e la biroine, et dans lequel flerissaient une Ifoule.de.roisqui enlevaient des bergères, et 4e Tuinee< qui ëpousaienl des bergers. <0 r, ffoger pensait que, si grande qufé fut. la dis tance pécuniairequite'SèparaU de Coastance, bile ne pouvait pas se cpmparer à la distance : kodakqui s ^ r e un roi puissant d^unepauvre bergère, ou lias ffrande reine d’un bumble , leilger. Puis, d’aillcurB, U y a un âge où l’on breil qUe la vieis’srrange comme un -roman, èl-Roger était djans cet âge;, seulement, ce bu'U i^orait, c'est qu’à col âge on peut enle ver dejij, mais qu'on ne se marie pas encore. Il est inouï, combien; dans une situation extrêmeqtqn’uoinuant méine on a cru iéses- Î iérèe, il est inoui; dis-je, combien une réio- utien, n'eùt-oHe pas le sens commun, n’offrit* Ile pas là moindre chance de succès, apporte (le càlme dsoa l'Mprit et de résignation dans le cœur. Roger sentait très bien qu’en suppo- èapt que toutes les circonstances favorables, èt U en fallait beaucoup, se réunissent pour Seconder ce projet, ce projet ne pourrait avoir lieu que vers un temps bien éloignd RaU n’importe; si éloigné que fût ce moment, én mettant des jours et des mois au bout les dns des autres, ce piotn^ot ne pouvait man- 3 uer de venir. Montrez au voyageur accablé e fatigue, perdu dans la duit, errant dans Une forêt, prêt à tomber de lassitude, montréz Î ne lumière à l'horizon, cet horizon fût-ll istant dè deux ou trois lieues, le pauvre garé reprendra courage, et marchera d’ud f iaiai|ssi rapide et aussi ardent qu'il marchait s matin, ap moment de son départ. Lu chevtdler aVsit donc dèlà repris quelque qodrpge en arrivant à Amboisé} aussi entra* ( t-il huicpllègeien.èppareàce plus résigné que 1 rie;l'jivaitienpërd^seisipèr&. Cèliè rdsigbatioii attendrit le nrave geatlibomme, qui, il faut le dire, aimait tendrement son unique héri tier. Il advint donc que son cœur paternel sé ifundit, et quo le résultat de cet attendrisse- ’m ent.fùt une somme de soixante' eÇ'douze livres, représentée par trois louia d’or, qu’au |momeot du départ le baron glissa dans la main de son fils. I .Lesquels trois louis, réunis à deux autres joj^is que la baronne lui avait donnés, formè- Tcni uo total,de ciaq louis, ou de cent vingt liy^èsj ce qui était déjà un joli petit cemmea- Icèmeht d’économies. ' -Roger avait compris que, pour éloigner !tout soupçon, il devait commencèr par s’adon ner au travail avec une assiduité exemplaire. Un faisait, comme bu sait, d’Oxcenéntes études Icbez les jésuites, et, quoique l’abbé Dubuquoi {fût un précepteur fort au deMus des précep teurs ordinaires, les bons pères, après l’exa- itnen fait de ce que savait Roger, n’eu déci dèrent pas moins qu’il était urgent qu'il doublât su rhétorique. Roger reçut cette bouveile, qui portait à deux ans au lieu d’un son séjour au collège, avec plus de caimeqèe l'abbé ne s'y attendait. Cependant, coinme l’abbé, moins facile à tromimr que le baron, èoupçonnait toujours quelques roueries ca chées sous cette apparente résignation, Il Se résolut à ne aas perdre de vue son élève. Mais, quelles que ffissèiit la vigilénoe et la perspicacité do I abbé, il y (Ut trompé. Le chevalier avait ube de ces natures 'fMoades Sur lesquelles il n’y a qu’à seÉlér'la parole pour que la parole perte ses fruits. Roger, qui n’avait dautre distraction à Sbn imotir que le travail, et, qni,d’aillèùrs, sons prétexté de travailler, rinfefmiU pdtlP panet àitk Copstance, 'Roger faisait dcS brojtûàé Pàb^cs j les àtnéè lendSoi so pauibuubbt Notre éceiier se passionnait pour les poésies grecques et latines ; d’ailleurs, dans les buco- liques.de Virgile, dans les idylles de Théocrite, il y avait toujours quelque dialogue de berger et de> bergère qui rappelait à i’éColier sa situation. C’était une médiocre consolation, sans douta, mais, si médiocre qu’elle (Ûl, elle aidait notre amoureux à attendre. Le premier soin de Roger avait été de s’in- fèrmèr si, parmi lés écoliers qui habitaient lo collège avec lui, il n’y ebavait pasquelques- uos qui fussent de Chinon. La hasard servit Roger à souhait: trois de ses camarades étaient nés dans cette vüle, et leurs parents l'habitaient. Le nouveau venu se lia avec eux et apprit, avec une joie que l’on peut comprendre, que l’un de ces trois ieunes gens, que l’on nommait Henri de Narcoy, avait sa sœur au couvent des Augustincs. Or, comme, depuis trois ans, cette sœur était élevée dans ce couvent, elle devait être liée avec mademoiselle de Reuzerie, ou du moins la connaître. C’était un moyen de correspon dance. . Le moment des vacances arriva. Comme Roger n'était entré au collège qu’au mois de juin, et que les vacances avaient lieu à la fin d’août) une crainte, qui plus d’une fois s'était f trésentéè à son esprit, se réalisa. Le jour de a NptrprDaqie, ii reçut du baron d'Ansuilhem une leRrè dàps laquelle le digne geotiUiomme employait toute sa logique pour faire com prendre à son fils qu’il valait inûuiment mieux employer les six semaines de vacances à tra*; vailieret àidpàrcrle temps periu, que de les venir passer à Afiguiihem. La vérité était que le baron et la blronbe s'étalent imposé cette prtiaiibA'Éè’iiè ‘pàS’ Voir leur AU, dé S eiir que le voisinage de Boùseriéné rallumât ans le cœur-du ehefrtlef un ‘amour qu'on croyait aller s’ételgeant, parce que Roger n’en parlait plus. Au reste, ponr adoucir autant que possible ce refus au pauvre éco lier, on autorisait l’abbé Dubuquoi à lui faire faire quelques excursions dans les environs, de Tours, et, coinme on ne savait pas avec 'quelle parcimonie le chevalier avait usé de ,sà petite fortune, on invitait l'abbé à donner à son élève, sur les fonds confiés à son admi nistration, deux lonis de la part du baron et un louis de la part de la baronne. Or, comme pendant les trois mois qui venaient de s’é couler, Roger n’avait dépensé que vingt- quatre livres, il se trouvait, en conséquence, à la tète de sept louis. Roger s’était donc lié avec les trois jeunes S ens de Chinon, et plus particulièrement avec Ichri de Narcey. Aussi, au moment où celui- ci partit pour Chinon, le chevalier n'hésita- t-il point à s’ouvrir à lui ) il lui raconta com ment il avait aimé mademoiselle de Reu7.erie, et comment il en était aimé ; comme ü n’avait été conduit au collège dTAmboise que parce quo ses parents désappreuvaianj cet améu^, qui n’avait pas l’agrément des parents de Constance; et comment enfin on le retenait au collège, de peur que, pendant son séjour à AnguiUteB, il ne nt, en se retrouvant si près de Beuzerle, quelque coup .de sa tête. Henry de Narcey comprit parfaitement tout cela, et se tnit, lui et sa soeur, au service de son camarade. Lès communications étalent d’autant plus faciles, qu’il avait soiivent en tendu parler à sa sœur de InademoiSelle dè fieuzepie, et toujour* comme d'une amie ia- lime. Eu, effet. Constaiéce de Beuxerie let mademqiyelle. Uèrmiuie de Naroey ne ee quittaient poiut) el^ aueertrajt que Heeript à Rogé.éde sasœur,ceiû)-€irècèanuttié jeune fille qiil dobhéit lè bràs à'GohSiao’ce''le jOdê où il l’avait vue dans le jardin du couvent, et où, de soD côté, en le voyant, Constance n’avait pu retenir un cri de surprise, gu'À il avait été forcée de faire passer pour un cri de douleur. Roger remit une lettre à Henri ; cet^e ietlm devait, à son retour au couvent, être remiM\ par Uerminie à Constance; puis,, dans unei 'lettre d'Hcrminie à son frère, uqnstance fendt parvenir sa rëpense. Roger délaillait à Ceni- tancesea projet de s^eufuir du coll^O; de ' d’enlever de son couvent et de répeussBi devant le curé du premifi: village qui se.ren^ > contreraitS(Ur la route; une fois mariés, U . raudrait bien, quelle que fût.leur.répegnauci à ce mariage, que les grandi pareiite ,don- . nassent la bénédiction. La letire, d’ajlleiira,' i étàit pleine de serments de fidélité iaviolal^ i et d’amour éternel. Le jour des vacances arriva ; les deux ta is 1 se séparèrent, Roger en rceommaedant à Henry ses intérêts, Henri sa jurant A Roger . qu'ils ne pouvaient pas être en de meilieuree ( mains..Le mois de septembre s'écoula . que Roger mauiresiàt la moindre impatienœ. Seul dp tous ses camarades, ii était resiûitti < collège, «,t il travaillait de manière à satisfiirb les exigences les plus difficiles; l’abbé Rubit- quoi UY comprenait plus rien. (À $uwn)i

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9 8 * À n n é t ! . - r - I f * 1 0 . PwaiêsuHt le DiniatU^ 'èt le Jeudi. Jeudi S Février 1887.

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P r i x d e 1*A b o n n e m e n t sl * Â b e n i M « A » B i

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é l l t w e r l lo n « e o n c te r t u m l J P a r l« « I te * D é p a r t e ^ e n é a m i t r e ç t i e « H w i v a t f d u 1 , r u e ^ i n f - j P i e r r e , à S e n l b .

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..................-, 1_!___ ■-!______________ L___ U -------- i

= F = 5 F :3̂ : . . . ' M .\ l» ÂXn^ A E 0 N N Ë 8 '

L ’abonneB ient e s t p ayab le dTavance. 11 n 'w i jam a is fb te rro m p u e t e s t considéré com m e renouvelé ai à l'exp ira tiâm w ne do n n e p a s d ’av is co n tra ire

ON S’ABONNEA SEN I.IS . nu B ureau d u Jo u rn a l, 1, ru e S a ln t-P ie p 'e , 1,

e t chez to u s les I.ib ra ircs d u d ép a rtem en t.

_ « L E

m ^dl dw vQ lle, preuve de son SfiapqUB d etaet.et de sen s politique «nriessByanti.d’enlever révolution- nairem eiiti'abrogatjon du Concor- atdj'au m oyen de la suppression du bUaget d es éu ltes. Mi Guizot d isait, il Y a cipqiiànliè an s, à propos de là

de l’É glise et de j ’Etat ; « t,qndê|jl'e.ndapce est réclamée, par deu^ qui fiêpàrént o u q u e Jg liherté tjjerad’ÉgUae où que. PBglise;libre assujettira,P,Étati > Aujourd’hui, n n’yiaJplusîque le s en n em is dé tout sentim ent re lig ieux 'qui; réoismient l'abolitton dé la lo i dé gérmjnal,:;qd‘ iVîndit" a ’ia' Prance la ■ psili;„dé,a fcbdâéiëncéSi' CdrVil n'y .a,;plds d e n sr t i , qWt ' pse " cpofieyoj.r la , suprér w a U é , # i % U s e , s » r W t e t . .i i i i M i q e s î e g t t p a f t . t o i - d n j l a i f O j m u l ecélèbre. iBtL'EgliSB lib r e dans ' PEtàt libre, •w'doMt'M.'d» Gavgür avait fait ütt«, sorte "d’aidom é séduisà'ht. Ce

d e ven leht n os { iré jé lia tis lib r es- iéheéiirs';' ' c ’èst' l’ànéam iSsèm ent i^d.i.dl'dd ltfl.dSl .ip.àpiféstatjion; reli-i

g ïè i& jchrétienne,P U israeiite, pré- ^ d p .flé ‘îiPtSI’diction dù ou ite et év,antrCPureuFi';de ■ la persécution, B n î791 i on aïoom rnencé a in si : les prêtres' ontMété la issés 'libres de prêter serm en t ou de ne pas le faire, s a u f 'à peW ré .le u r s (prébendes. L’épiaô'de célébré' d e s Théatlns donna im m édiatem epUq, m esure de cette lib e tïë ,'q u i con d uisit le s r é -fraptaires à réçhafaudt , , ■ ('{%d -M S id éM çonséd,„rr, qm ,qbmmp' Sèpii^ ,: .qst, Penoem t ■ duÇpncpFààf,,;ms)S,qniinComme:'mi^nmjTei leidéfend, nti a représenté ft la GhambrOi que W majbrité du pays était iattaohéa Aises i oroyénces reli­g ie u ses . ( C eo* ' imême q ui ' Sont ; pn' abparen'cé'lés p lus irtcréddlqs se sOUWifefISPt ' à lix cérém onies ex té - riedMlS' d,d''oùlté., e t les, p liis fiers

la issen t Ipnrs fem m es.et

cu^w(^«quel.elles «âpartienrients ■ j. 11831 ivoix contre i73 on t repoussé-

la suppression d ubudgct d es cu ltes. Mais s’il e s t bien vrai, — comh'i'e’rà d ffiftn éle p i^sldent du cohseili ,‘et ddUririüc Iparait ]ë déibbntrèié le vote dé là'Chanibrè: ^ s’il e s t bien vrai, d ison s-n d ü s, qüe'la grande majorité dii pbÿs, dûthoIiqUes, Israélites et protestants, — est attachée à la foi de scs'p éreâ; ‘‘i l “Bgr*aôhc vrai au ssi que c ^ s t aller contre le senti­m ent pubJiO que.deifaire de l’irréli- gion d’Ëtat, car neutralité im­plique,p^Grbjenyeillancç conini.npi et üpxi pas u nq p q siilité qui ne par­donne a aucune confession . . 11, qst dbHdyt’a t feiiis^i égalem ent, suivant uhL ,̂^^aùç^jipn rigoureuse, qUe, par '^Rt^ijhôdUermpléntend^ u ne m inor

de secta ires s ’im pose à ia Francerit<depuis, quelque^ „anpées. Ët que c e ^ . n^morité serait' im p u issan te dphsile Parlem ent san s la com pli­c ité fréquente e t coupable de la Droite; C’est ce que n ous répétonsto u s

t a j^aÉiiüÉé d 'b ier.)'(i’jarÜclQS,4éjour]^aiJix^

^*^^9ralàs lancées.par lés, -übéijàuK, ÙQf) véritable p.aQîquo (réé de' la Boi^rsé. i^es cours

so n t su b i te m e n t e lT ondrés. L a r e n t e a b a is sé d e tro is f ra n c s . ' • !

N ous a v o n s :p e in e é . c o m p re n d re , u n e s i p ro fp n d e .ém o tio n ;

N ous n e d e v o n s ip a s - p e r d r e d e v u e q iie l ’A llem ag n e e s t e h p le in e p é r io d e é le c to ra le , q u e le d if fé re n d .qi|ti. s ’a g i te c h e z n o s v o is in s d e i ’Ë s t . 'b ie i i q u e té n a h t é sse r il io lle m é n l à là 'p o H tiq iie i h t c n e u r e , p o r te s u r la q u e s tio n m i l i t a i r e , e t q u e , p o u r o b te n i r d e s p li is r é c a lc i t r a n ts l e v o lé .d o l ’a u g m e n ta tio n p e n ­d a n t ? e p t a n s d e l ’e ffec tif d e l ’a rm é e , les p a r t i s a n s d u c b a n c o l ie r s o n t p re s q u e n é c e s ­s a ir e m e n t a m e n é s h a g i te r le s p e c tre d e la Ip ran cq h ie n a ç a n te .. ' T o y t .c e c i ,a ;ÿlé dit» p r é d i t e t r é p é té a u

D ^ p i^ s , à ü c u n fait' n e s’è tf^ p to d u i t q u i n ’a i t - é té p ré v u c o m m e m a n ife s ta tio n d e l ’a g ita tto h é le c to ra le . L ’a rù c le .d é la P o s l q u i a j e té ta n t d e t ro u b le 4. l a .B o u r s e , n e s a u r a i t ê t r e ' in te rp T é té d ’ù h e a u t r e m a n ié r é .

E n ru i- i l '.d iffé rem m en t, e t s e r io n s -n o u s r é e l le m e n t ' m e n a c é s q u e n o u s d e v r io n s e n c o re p u is e r .d a n s l ’im m in e n c e d u d a n g e r l é ca lm e e t l e s a n ^ - f r é id d o p t e ç t te n u e dj} &’insp irer:qnyo .naliftn .l}É ^rp ,etfp j;la.. . , ' / ■ ’ " .C’e s t V paitnem f q lie .q u e d q p é rd rq a in s i .l a lê lô &'']^'^bpôâ’'^ ’ü n a r t ic le d é j o u r n a l .â llen m a n d e t d e , la is s é r po.ur.a.iilsi d i r e r é g le r le s

âeg ré .s .d e tà fo r tu n e p u b l iq u e e t l e s b a i t e - l e h ^ .d u c œ u r d e la P ra n c e a u g ré d e s é lu ­

c u b ra t io n s d ’u n sa la r ié d u fo n d s des. re p t i le s .A U ss i.b ien , à l ’a r t ic le m é m é d e lu P o s l,

doU s p o u v o n s o p p o se r le s p a ro le s pac iû q 'u es p ro n o n c é e s p u r 1 e m p e re u r d 'A lle m a g n e , q u e n,QUs l’o la to q s p lu s lo in , q u i s o n t a b s o lu m e n t p ac iliq U es. e t . q ii i , o n 1 a v o u e ra , m é r i te n t p o u f l é m o in s u n é g a l c ré d i t . '

V oici'le tex te dea paroles de l ’em perear QuiU lavm e auxquelles nous'iaisons allusion p lus h au t :

Oh télégraphie de Berlin au Standard ;; L ’e m p e re u r a p ro f ité h i e r d e la -p ré s e n s e

d 'u n g ra n d n o m b re d e g é n é ra u x , à l a r é c e p ­t io n d e l a COUT; au . v ie u x p a la is , p b u r l e o r a d r e s s e r q u e lq u e s m o ts d a n s le b u td e c a lm e r l a t e n s io n le t l ’a n x ié té 'de l 'o p in io n p n b t iq é e .: O n s a i t q u e d 'A lle m a g n e e s t s u r l é p o in t

d ’ap p e le r^ sè s r é s e rv e s ,p o i i r l e i i r a p p re n d r e l6 .m a n ie m e n td u ln o u v e a u fu s il i r é p é t i t io n ; ,'Sa< M a je s té 'j 'f lb a l lü s io n d a n s s a c o n v e r ­

s a tio n a v e c l e s g é n é r a ü x , e t j e s u is e n m e s u re d e v o u s .e n 'd d n n e r l é s 't e r m e s ex ac ts : -

:« 'M e ss ie u rs ; a d ^ i d i l , le s r é s e rv e s se ro n t; f a p p e lé e s p o u r ê t r e e x e rc é e s a u m a n ie m e n t < ;du n o u v e a u fu s il . Ceci v a d o n n e r l i e u d

* « o tts a u r a .« p a s 'f fe ^ e i r r e . : » ' .

J 0WÉLLE|miTi()1IES^ Ï I V T J È a i Ë U l I

: -r^jÇe n ré^âeat'deiU 'iltépubliqué vieiat 4e rédè«' vo ir la lé i t r e - '^ é luiédU'o B .‘ É x . - ^ ; le 'g éu â rà l P a tric iO 'E v ^b a r l^ i notifie iod élection à la préai- douce dè la'Kopubliqiio dû Paraguay .

• M . M onod, (préfet du ' F in istère , e s t nommé directeur,de)'As*ûtaPC0 publique eldesiu stitu tions de.priévoyaaçe au m inistère,de l'in térieur, on rom-, p lacem ent'do M'. OazoUos, nom m é précédem m ent cOtiseilW d’E ta t,

É lec tions de eonséillers ffin é ra tM . — Voici le résu lta t des é lections,de dimanche : >r

É lection d 'un conseiller général pour le canton d e Toucy .fY onne), on rem placenlent de M . P aul

IB o p t:.M U . R ibière, ré p u b lic a in .. .. É lu . 1 .065 voix.

, Kücbe, conservateur; 812 —Sim onn^au, rad ical................... COé —

Élection d’o n conieillor général ponr le Canton de SauzârV atuaais. (D eux-Sèvres).MM. P e rre t, ré p u b l ie a in ,. . . . É lu . 1 .501 voix.

I Pene.uil, oonaervateur». . . . . . 1 ,3 9 3 —

ministre du gouvernem ent, a voulu tém oigner sa ferm e intoption de resserre r les liens d’am itié qui un issent'M adagascar à la France e t ouvrir le pays au'coihm orco e t à l’industrie française.

A ^ è s avoir é té introduit par M. MoHard, le 4 ll^ .dû 'prem ier m inislro a prononcé un. discours âoBf voici les principaux passages :

L e b u t particu lier do m a mission e s t do voua asauror de tou te l’im portance que nous attachons à la paix e t aux re lations amicales que nous dési­rons voir se resserre r o t se perpétuer en tre nos deux paya, car j e ne suis ici que l'in te rp rè te do l ’opinioa générale on vous exprim ant les sym pa­th ies sincoros que M adagascar professe pour la F rance. '

• M on auguste souveraine e t le gouvernem ent de M adagascar sont sincèrem ent convaincus que les excollunlos re lations qui ex isten t aujourd’hui eq tfe QOB deux pays, son t la conséquence d e là sypipathio qui, depuis de lohguqs dates, existait entr'e les doux nations.

L e u r désir lo plus cher e s t que r ien ne puisse à l ’avenir en a lté re r l’hannonio, afin que les efforts ■|u’ils ton terodt po tir faire progresser leu r payé ianà la voie de là civilisation avoc lo concours du

commerco o t do l ’industrio français soient fécond# etjtso titab los aux doux nations.» « Nous nous rappelons, avoc jo ie e t reconnais­

sance, les promiors Français qui o n t fiiit connaître & M adagascar l e q a r U ë t la cûvilisation, e t je puis Tons'Àssurerj 'ihonsiétir Ie 'p /âiiden t;"qae 'lM F ran ­çais q ui v iendront chez-nous trouveront u n bon açcu e ilé t en tière protection.

« E u term inant, m onsieur le président, j e me félicite de penser qu’à m on re to u r dans m on pays, le rapporterai, avec dos im pressions ineffaçables, ;e plus précieux souvenir de m a visite en Franco, e t s u rtou t la douce pensée que je lu s s e derrioro m oi beaucoup d’am is entiorem ont convaincus du sincère o t profond désir du gouvernem ent do M adagascar de vivre en étroite am itié avec la République française'. »

' T o n k in . — T riste aceidcnt. — U n tris te acci­den t a je té 'le deuil à la résidence do Sontay . U n des.cOmmia, M . Boy, do Villomer (Y onne), qui avait é té io secrétaire particulier de M . Klobu- kbws&i, au cabinet do Paul Bort, voyageait en jonque su r lo fleuve R ouge. Eu décrochanV son fiisibde chasse, qu’il ten a it par lo bo u t d u -çanon, M . Boy ne so souvint p a s que l 'arm e.était chargée ; lo coup p a r tit s i m alheureusem ent, qu’il .reçut, la- charge dans le b às-v én ^é . M algré les soins em ­pressés dti docteur Pasbal, à l’hôpita l de Sontay,

*. Boy succômbà aux su ite s -d ’uno péritonite,-ns.souffrahce apparente^ i l avait à peine vingt-

tro is ans.;M. K lobùkqwski, # e st rendu à Sontay , ou, en

présèilce de. MM ; OouiU, résilient, T reubé, ' vicq- résident, de tous lés ofTicIeiv‘bé 'fonctionD âiret,'il a prononcé su r la^tomboldû joùaeB oy-dos'parolea tUucbaûtss. P a r s'as soins, le oorps.aera.rènvoyé à la &millo on Franco.

. C 01.0IV 1E S

[ 1/ù inbassade m b ll/à c h e ^ l’Eli/Sée. — L ’am bas- pado m algache a é té reçue samedi, i tro is heures, p a r le p réaident de la Uépubliquo.

L a cour d’E m yrne,-en choisissant comme chef d e d a m issioa R aipiharivony, le fils du prem ier

« P lusieurs d’en iro eux o n t été conduits jusqu’à la frontière, e t les employés de Pagny doivent avoir averti le gouveruom ent français de celto m esure sans précédoUt.

« Si on 80 présen te à la police pour obtenir l’autorisation, elle est refusée o t o rd re ost donné do quitter, immédiatomont le to rrito iro . Si on essaye d’oxorcer son m étier sans la carte, on est arrê té , frappé d’uno am ende do d ix marcks ot reconduit à la frontièro. »

ANaLBTËiiRE. — L es journaux do Londres nous ap p o rten t dos détails su r la séance do vondrodi à la Chambre dos communes, — scanco qui a été trè s niouvomonléo. E n défondant la politiquo du gouvernomont, à propos do la discussion do rA dresso , s ir Michaell llicks-Boach a fait allusion à u n {ro jet coosistaut à tran sp o rte r dans les cantons ufoins peuplés do l ’irlando les populations do n t l a densité sorait trouvée trop grande dans d 'au tres comtés. Ainsi, il y au ra it une densité 'officielle, et. les Irlandais seraient assimilés aux troupoaux de trashum antes, quo l'on faisait jad is voyager à travers FEspagno.

L 'opposition a fa it alors entondro, sous une form e à la fois fantaisiste o t naturaliste, dos protestations qui o n t transform é ta sallo on une so rte d 'arôno. Lo désordre a é té complot |et lo speaker a ei) beaucoup depoinodobtonii un pou do calm e. S i c’est par do pareils m oyens quo lord Sid^lbury prétend ré tab lir la . tranquillité on tri&u’de, il n 'y parviendra pas e t il no fora que c ré e r de nouveaux élém ents.do désordre.

L a position du cabinet es t toujours diflicllo. L ’échoc do M . Goschen à Livorpool lui a porté u n coup fatal. On sait qu’il n 'a pas avec lui l’opinion publiquo e t qu’il a perdu ta popularité d’occasion quo lui avait procuréo l'indignation causée par la connaissance dos plans de M. Glads­tone. L a réfloxiou est venue, on s’est habitué à regarder le problèm e on face, e t la coalition est e n m inorité dans le pays comme elle no tardera pas à l’ê tre dans le P arlem ent.

.. U ne in d e m n ité , — Lo gouvornomont anglais a fa it rem e ttre au g ouvernem ent français une somme do 40 livres sterling , m ontant do l’indemnité fixée d ’un commun accord pour les dommages subis par les pêcheurs français dans l’uffaire do Ramsgato.

AuTRiCiiE. — On annonce do Vienne le mariage de l'archiduc L éopold-Selvator, fils aîné do l’arclii- duoC harlea -S o lv a to re t.d e rarchiduchesso Marie Immaculée, sœ ur du ro i François II des Beux- Siciles, avec l ’archiduchoBsc M ario-Dorothéq, fille â inée de l’archiduc Joseph, général de cavalerie ot com m andant en chef de la landwchr hongroise, ot de l ’archiduchesse Glotildo, filio de fou Auguste, prince de Saxo-Cobourg e t Gotha.

R ussib . - r L 'A llem a g n e et la liiessic. — On télégrapbio do Viouno au L a ilg Telcgraph :

« Suivant l'opinion de nos cercles diplomatiques, M . do Bismarck aurait do graves raisons pour no pas pousser à une collision avoc la Franco.. ■ On sait pertinem m ent quo lo chancelier n’a m obten ir de SaÎDl Pétor^bourg une garantie ormuSA lie la neulralltô fusse on cas â 'nno g uerre

fritnno-allem ande. »

A llb h a o n b . — L es jo u rn au x allem ands s'éver- tuent-à- donner des explications su r l’appel des réfeervistea. Dès I9 m o is . d ’octobre, l ’appel de 115,486 Tçservistès a y û t é té décidé. CpRe opéra-, tlôn à pour b u t d’approniüo ^aux recrues l’usage du foBil à répétiôAi 11- s 'ag it là d’nne m esure d’adm in istra tion 'e t- de technologie ihilitaire qui Dp - nous a nullem ent; ém us. L e s réeervistcW dérapséfl.dé lo^rs oçcupajtip.mt, rappelés à grands] frais de tous les confins du m onde, so n t les qeuls, qui peuvent on m ontrer quolqiiç ressentim ent.

L ’appel des rS sen is lü s a llentflnds. r r L à G 4-' j e tte de Cologne expUquo.,quo le nom bre 'des réservistes o t dos hom m es èn 'congé dé disponibilité qui seront appolés sous loa drapoàux an mois dtv février s’élève à '75,000 hommes. OU'a par consé­quent l 'in ten tion do procéder non pas. par. classe, mais par corps d’arm ée, à l ’incorporation des réservistes appolés-aous les drapoaûx dans lo but en (Question, o t si'üon divise le hom bro .de ‘75,006 hommes par le nom bre doa corps d’arm ôa qui sont

. arm és.du fusil à. répétition , qn constate que. cqs corps d’arm ée auront pondant un co u rt laps, do

\ tem ps (pendant 12 jou rs) un e'ifoclif d ’uno éléva­tion anorm ale, e t dépassant éu r c erta ins points l'effoclif do guerre . ........................

L a G asettc de Cologne ajoute que cotte m esure e st touto naturelle, o t que toute arm ée qui a adopté un nouveau fusil e s t obligée do prendre des dispositions semblables.

A lsace- L orraine. — Ce qui so passe, en ce m om ent, en A lsace-Lorraiho, ost inouï.

A llem ands, A lsaciens, é trangers,-enfin tous loa voyageurs de com iherce éta ien t tonus de so munir d’une c arte de légitim ation pour visiter l ’Alraco-. L orraine. C ette carto s’obtenm t sans difficultés m oyennant 40 pfennigs.

« Depuis hu it jo u rs , d it une dépêche adressée à la ii’rim es, la police rofuso ces perm is, ot, si les voyageurs ae présen ten t chez leu rs clients;' ils son t suivis e t a rrê tés su r le cham p.

. L a FoK ntjrA riy Reoiew publia, dans son n u ­m éro ida février, la su ite des é tudes su r la situa­tion actuelle do l’Europe duos à u n ancien, m inistre anglais, dont ce n’e s t plus trah ir au jour­d ’hui l’incognito en disant que cet ancien miniatro e s t air C harles Dilko. Cet article es t consacré à la Franco. Nous e n détachons, les ex traits suivants, quo nous em pruntons à la tradnction quo va on publier la N ouve lle R evue.

'Voici d 'ab o H un portrait du général BouMn- g e r : .

Go n 'e s t p a s u n e p o rso n n a lilé o rd in a iro q u e c e lle d u g é n é r a l B o u la n g e r . IL e s l p a r ­v e n u irô s v ite a u p r e m ie r ra n g . GamlfiHÛtide' c la s s a it p a rm i le s q u a t r e m e i l le u rs o llic ie rs d é l ’a rm é e f r a n ç a is e ; a u t ro is iè m e r a n g , si j e n e m e tro m p e , i l e s t j e u n e e n c o re , sy m p a - t iiiqU e e t b e a u p a r le u r . C’e s t ù M. C lé m c n - c e a u q u ’il d o i t s a fo r tu n e , m a is il co m m en ce A é c lip s e r so n p a lro n , q u i n ’a ja m a is é té t r è s p o p u la ire . 11 e s t g é n é ra le m e n t c o n s id é ré co m m e n e s 'é t a n t p a s c o n d u i t e n g a la n t h o m m e d à lis u n e c irc o n s ta n c e r é c e n te , m a is o n r e c o n n a î t - n o n m o in s g é n é ra le m e n t q u e ce la n ’a p o r té a u c u n e a tte in te û so n p re s tig e . S i j e n e c r a ig n a is d e p a ra î t r e e x a g é re r , j e d ira is q u e , d e p u is N ap o léo n à l ’ap o g ée d e sa p u issan ce , e t p e u t - ê t r e L a F a y e t te e n 1830, ja m a is h o m m e n 'a jo lii e n F ra n c o d ’uno p o p u la r ité c o m p a ra b le à ce lle d u g é n é ra l B o u la n g e r . Ce n 'e s t pas q u o le m o n d e d es sa lo n s n o lu i s o it h o s tile ; m a is , e n F ra n c o , m o in s q u ’e n a u c u n a u tr e p ay s , le s s a lo n s n 'o n t a u jo u rd 'h u i d 'in llu e n c e . 11 e s l p lu s g é n é ra le m e n t p o p u la ire d a n s la m a sse d e l 'a rm é e q u e n e l 'é ta i t , e n 1 8 4 9 -1 8 5 0 , le p r in c e -p ré s id e n t , o t, s ’il re n c o n tr e p e u do

s y m p a th ie d a n s les c a d re s s u p é r ie u r s , o n n ’ig n o re p a s q u e c e lu i-c i é ta i t d a n s te m êm e cas . E n r é a l i t é , le n o m d u g é n é ra l B o u la n ­g e r e s t, a v e c c e lu i p e u t - ê t r e d e M. d e Les- scp s, lo s e u l (ju i so it v r a im e n t p o p u la ire e n F ra n c e . C h o se s in g u iié i 'e , d 'a i l le u r s , e n m êm e te m p s ( ju ’il e s t re d o u té d e to u s les iiom m cs puliti< |ue.s, p e rs o n n e n e p a r le d e lu i a a n s u n s o u r i r e ; o n e n a p e u r s a n s l e ' jirendi'O a u sé i-ieux , o t, m é c o n n a is s a n t so n p re s t ig e a u p rè s d e le u r s p ro p rq s le c te u rs , le s jo u r n a u x le t r a i te n t v o to n lie rs île su ltim - b n n q u o . O n n o s a u i a i t n i e r q u ’il y a i t d u c h a r la ta n d a n s so n fa it , e t o n a l ie u d e n e p as le ci-o ire a b s o lu m e n t é tra n g e i- à l a r é ­c la m e q u i se fa it a u to u r d o so n n o m . B on m in is t re d e g u e r r e av ec c e la , e t il e s l p e rm is d e p e n se r q u e s a c o n s ta n te so llic itu d e |io u r le so id a l e s t u n e ffe t d e se s s e n t im e n ts g é n é ­r e u x , q u 'i l s e r a i t in ju s te d e lu i im p u te r à ca lcu l d ’in té r ê t p e rso n n e l.

C e p e n d a n t, e n A llem ag n e , o n n e s e m b le p a s r a s s u ré s u r la s itu a t io n tp ic le g é n é ra l B o u la n g e r s ’e s t fa ite , e t la p re s se g e rm a ­n iq u e le r e p ré s e n te v o lo n tie rs com m e p a r t i ­sa n d es id é e s b e lliq u e u se s . C’es t là é m o n so n s , u n e g i a n d e e r r e u r . .Sa te n d a n c e à m e t t r e u n f r e in a u x c .\ |ié d it io n s so i-d isa n t co lo n ia le s m e se m b le d ic té e m o in s |>ar u n e a r r iè r e -p e n s é e d ’a g re s s io n e u ro p é e n n e q u e p a r u n e p ru d e n c e a b s o lu m e n t lo u a b le à tous ég a rd s . P o u r to u t d i r e , j e n o su is p a s d e ceu x q u i c i 'o ic n t à u n e s é r ie u s e in llu e n c e d u g é n é ra ! B o u la n g e r s u r l ’a v e n i r d e la F ra n c e e i d e l ’E u ro p o . I l y a q u e h |i i e tem ps, J ’av a is c h a rg e u n d e m e s a m is , q u i v e n a it à P u i'is , do m e r e n s e ig n e r s u r ce p e rso iiiiago d é jà m a rq u a n t a lo r s , e t d e m e d ire s ’il f a lla it v o ir on lu i u n h o m m e, u n so ld a t, u n s a u ­te u r o u u n â n e . .Mais, Je n ’e u a i p a s é té beau co u p p lu s av a n c é , c a r lo r é s u l ta t d e ce tte e n q u ê te e s t ( |u c , s u r c h a c u n d é ces p o in ts , il y a u r a i t b e a u c o u p à p r e n d re o t à la is s e r . E n so m m e , to u t e n d é p lo y a n t d e sé r ie u se s c a p a c ité s d a n s la d ire c tio n d e son d é p a r te m e n t , i l a m o n tré , p a r les p lu s r é ­c e n ts d e s e s g ra n d s d is c o u rs , q u ’il n ’e s t p a s h o m m e à c a s s e r le s v itre s .

-, N ous v e n o n s do d ir e q u e les a m b itio n s p rê té e s a u g é n é ra l B o u la n g e r n e s e m b le n t p a s d e v o ir ê t r e u n e m e n a c e p o u r la jia lx . E n s o n t-e lle s u n e p o u r la R é p u b liq u e ? S t la F ra n c e v e u t u n m a ître , a j - je d i t , il e s t p ro ­b a b le i |u ’e lle le d ie r c t i e r a d a n s u n h o m m e n o u v e a u . A vec l e g o û u j u e l ’om. u .p o u r l’in ­tro d u c tio n d a n s la p o lit iq u e d e s q u e s tio n s d e p e rso n n e , o n so t ro u v e n a tu re l le m e n t c o n ­d u i t à m e d e m a n d e r : « A vez-vous q u e lq u ’u n -e n v u e ? » N o n , j e n ’a i p a s p a r t ic u l iè r e m e n t o n v u e le m in is t r e d e la g u e r r e a c tu e l, m a is c e lu i, q u e l q u ’il s6 i l , 'q i i i , à q u e lq u e é p o q u e q u e la g u e r r e é c la te , se t r o u v e ra û la té te d e 1 à im é o fj-ançaiso . I l n ie 's e m b le im p o ss ib le q u ’uii o b s c rv a lc h r d é s in té re s s é n ’e n v isa g e p as u n e g u e r r e , q u e lle q u ’e n d o iv e ,ô lro l’is su e , co m m e d e s tin é e à p o r te r à la R é p u ­b liq u e l é c o u p m o rte l . J e n e d is p a s q u e lo n o m do R é p u b liq u e n o s e ra i t p a s co n se rv é , p a r c e lu i q u i d é t r u i r a i t les in s ti td tio n s r é p u - b licaine.s ; il le s e r a i t n iém e p ro b a b le m e n t, s i c e lu i- là a q ac li|U o sag esse .

J jà is , d é s q u ’o n é c a r te l ’é v e n tu a lité d ’u n e g u e r r e p r o c h a in e , r ie n n e fa it c ro ire q u e le . g é n é ra l B o u la n g e r d o iv e ; g r a n d i r e n c o re .

m a in s d u C o n g rè s , il n ’e n a u r a g u è re , p o u r n e p as d i i ’A -au cu n e .

S i p o p u la ire (ju ’il so it à l ’h e u re a c tu e lle , le no m d u g é n é ra l B o u la n g e r p o u r ra fo rt b ie n , d a n s quoh|U Cs a n n é e s , ê t r e to m b é d a n s l 'o u b li . E n F ra n c e , le s p e rs o n n a lité s m a r- ( ju a n te s s o n tm is e s d e c ô té b ie n p lu s Tito e t p lu s c o m p lè te m e n t i ju ’e n A n g le te r re . Ic i , lo rsq u ’ils no so n t p a s a u x a lfa ire s , le s h o m m e s ca ­p a b le s o t d é s ire u x d e s e r v i r lo p a y s so n t co n s id é ré s co m m e la ré s e rv e d o l ’a v e n i r ; ils so n t, p o u r a in s i d ir e , e n é ta t do d is p o n ib i­lité . L à , a u c o u tr a iro , n o u s voy o n s l ’o p in io n é c a r te r a b s o lu m e n t d u p o u v o ir i lo n -se u lc - m c n t les p a r t is a n s d é c la ré s d e s a n c ie n n e s fa m ille s ré g n a n te s , m a is e n c o re le s p e rso n ­n a g e s te ls q u e M . O lliv ie r , p a r ex e m p le , d o n t lo s e u l to r t e s t d 'a v o i r é c h o u é d a n s sa te n ta t iv e d ’e m p ir e l ib é ra l , o u M. L éo n S ay , le p lu s é m in e n t p c u t- é lr e d e s h o m m es d ’E ta t f ra n ç a is , s a n s q u ’o n p u is se m ém o d é c o u v r ir u n e a p p a re n c e d e m o tif à so n ex c lu s io n d u

g o u v e rn e m e n t . L es h o m m e s p o l i t iq u e s q u i d u r e n t e t q u i r e v ie n n e n t s o n t ce u x q u i p r a ­t iq u e n t lo sy s tè m e co m p ro m is , le s d is c ip le s d e la p o lit i i |u o d ’e x p e c ta liv e e t d e c irc o n s ­p e c tio n , te ls i]uc ce p re m ie r m in is t r e d é jà d e s c e n d u tro is fuis d u p o u v o ir q u e l 'o n a su rn o m m é e la p e t i te s o u r is b la n c h e ».

INFORMATIONS GÉNÉRALESOn sait quo la commiasion du budget a accepté

le créd it de 26 miliionB dem andé par l’am iral Aube au budget ex traord inairo de la m arine pour la réfection do notre flo tte do guerre en 1887.

La rDinUtro do la m arine a déposé, d 'au tro p art, un pro jet spécial pour les travaux des porU mili» taires, o t po rtan t ouverture au budget ex traord i­naire d’une prem ière annuité do 4,'705,000fr.'

L ’onsçmbio do la déponso no doit pas dépasser '26,800.060 fr. La proniièro partie du program m ej c'o st-à-diro les travaux en te rre , ports do coccèn- tra tiou o t do refuge, 'devra ê tre term inée e n tro is ans.

Voici l ’énum cration dos travaux à l’oxécàtioh desquels les crédits dem andés vont ê tre aflectés :

l» O uvrages nécessaires au service des torpilles o t dos torpilleurs dans les arsenaux ;

2» Etablissem ent do doux ports do refuge e t do coQccntralion, l ’un daus l'ause de Coatm er ( r i ; vièro du Trioux, départem ent des C ôtes-du-N ord) ; l'au tre à Taricarvillo (Basse-Seine) :

3 ’ T ravaux sur le litto ra l m éridional de la M é­diterranée; . , . ,

•1° CoustruclioQ do tro is nouveaux sômaphoréii Fur le litto ra l du troisièm e arrondissem ent m u i- . tiino.

En dehors du créd it dem andé pour c e tte année,' CCS travaux doivent en tra îner su r tes exercices de 1888 e t 1889 une dépense respective do 5,063,00(7 francs o t do 3,450,000 francs, so it au to tal 13,28 .',000 fr.

Los créd its com plém cnjaires se ron t demandés u ltérieu rem en t au Èarlom ent.

Les trésoricrs’p a y c u rs g én é ra u x . .Le P ré - ,sident do la République, su r la proposition dn m i- ' n istre dos finances, a signé le m ouvem ent suivant parm i les trcsoriors-payours généraux :

M. Bécbado, tréso rier-payeu r g énéral de Seiûe-<, ot-M arno , es t noram éà Nantes*.

M . do Swarto, trésorier^iiayeur généràl des Ardonnes, e s t nommé à M olun ;

M. Bertoronu, tréso rier-payeu r général do Ib i Nièvre, ost nommé à Méxiéres ; .

è l . Flyo Sainte-M arie, trésorier-payeur général: do la Ilau te -M arnc , ost nommé à N evers;

M. Uoybel, tréso rier-payeu r général d e la S ar- the, c.st nom m é à C haum unt;

M .Teutseb.tcÔRotior-payeur général dos V osges,' e s t nom m é ù Mûç.>n. .1

M . Jau b e rt, tréso rie r-p ay eu r g énéra l d ^ i Basses-A lpes, es t nommé à E p inal;

M . B raun, receveur particu lier à la F lèche, . e s t .nommé à Gap.. M; C ôlfàrd-D utilleul, tréso rie r général à T o ara!

(Ind re-e t-L o ire ), a é té notnm é trésorier général du L oiret, on reiuplacom ontdo M. Ram el, décédé. '

M. G ourlillier, tréso rier-général à la R o i^e - sur-Y on (Vbndée), a é té nom m é trésorier général d’Iudro-et-Loiro.

M. B run-Prô long , trésorier général à ,P o îtie râ ' (V ienne), a é té nom m é tréso rie r g é n é ra l 'd e la Vendée. '

M. M arraud, trésorier général à Monde (L o­zère), a é té nommé tréso rier général d e là Vienne.

M. 'Colcour de G irard de C harbonnière (V ictor), receveur particulier des finances à M antes (Seine- o t-O ise), a é té nommé tréso rier général de la '' Lozère.

1 '’M .'L oyer, chef de bureau au raiiÜBièro des fi- 1 nancos, à 'ô tS’ nom m é receveur particulier des jfiha ticesdè Meiitos (Seine-et-O ise).

I M . Tr^m ond. receveur particulier des finaixcoa ' à Bkù^é(M 'alne-ot-Loiro), a é té nommé receveur ,

pkf'tidnlier dés fiuatices à L a F lèche (Sarthe), én ‘ rem placem ent do M . B raun, qui a é té nommé tro - . Borier général.

M . G irette (M arcel), ancien vicé-résident à a ' T oukin , a é té nommé receveur particulier des finances de B augé (M aine-et-Loire).

.4L 'archevêché de L y o n . — II ost question de la

; nom ination de M. F reppel, évêqne d 'A ngers e t ‘ député du F in istèro , a u siège archiépiscopal' de ' ' Lyon laissé vacant p a r la m o rt de M . le cardinal ’ G averot.

P ro c h a in e p ro m o tio n de g én é ra u x . — , A fin do ne pas produire un nouveau m ouvem ent d e ; muialioDs parm i les représen tan ts loa plus élevés du com m andem ent, la prochaine prom otion de généraux au ra lieu en même temps que le chan- gem ont dos quatre com mandants de corps d’arm éol dont les pouvoirs a rrivent à expiration.

Lo général Saussior se ra m aintenu dans le poste de gouverneur m ilitaire do Paris qn'U occupe avec une si g rande d istinction. 11 est à peu

' près décidé que le général Billot restoraégalem ent à la tê te du i* ' corps à L ille . Q uant anx g énéraox

(14) , . EBUILLETON

S t t V A N D i R E

ALBXAiNDRÏ! DV M A S

Il «41 vrai qiw , d» temps CD temps, Ufi projet qui avelt d’ebord époufimté le ; obeva- iier,.m «ls M quel H s'bebUusil cepeedaet h f o n c e v t n a U s’offrir à see (esprit comme,uoiiMsir., 11 ne s'egisssit pas: m olei que 4ei réueir i la petite sem m e que te l avait déjà, deoaêe la baronne eu m om cotde perUr;

. e t que lu i d<Mmenilt sans douie ericere son père en le(quiUiei».toules les ëoooooiies qu’il pourraU fsiretipuif; quand il auràU devant lui deux (OU trois cen u livres, oe qui, àux yeqxdu ehevèRcr, èiait une fortune, , de se sauver, du,;Cflllège, de partir pour .Cbinon, d’escalsdqr les niHrs.du oqovcnl, d'enlever Coostanfle,^ de «’enfeir avec :elle, et( d e . se m v ier d e v a n l le pramUrivenu;

r e ^ i ietviB |t-eiBq ou.ireiue volumes que poM èdàU Rie(*n d sn » u M M o i^ è d u e id A » * guilhsm, il y avsit un remsn iniilulil'Üdifrlei

3ui avait fsU les beaux jours de la jeueesse e la b ir o in e , et dans lequel flerissaient une

I fo u le .d e .ro is q u i e n le v a ie n t d e s b e rg è r e s , e t 4e Tuinee< q u i ë p o u s a ie n l d e s b e rg e r s . <0 r , ffo g e r p e n s a i t q u e , s i g r a n d e qufé f u t . l a d is ­

ta n c e p é c u n ia ire q u i te 'S è p a ra U d e C o a s ta n c e , b ile n e p o u v a it p a s s e c p m p a re r à la d is ta n c e : k o d a k q u i s ^ r e u n ro i p u is sa n t d ^u n ep au v re b e r g è r e , o u l i a s ffrande r e in e d ’u n b u m b le , le ilger. P u is , d ’aillcurB , U y a u n â g e o ù l’o n b re i l qU e la v ie is’s r r a n g e co m m e u n - ro m an , è l -R o g e r é ta i t djans c e t â g e ; , s e u le m e n t, c e bu'U i ^ o r a i t , c 'e s t q u ’à c o l â g e o n p e u t e n le ­v e r de jij, m a is q u 'o n n e s e m a r ie p a s e n c o re .

I l e s t in o u ï, c o m b ie n ; d a n s u n e s itu a tio n e x t r ê m e q tq n ’u o in u a n t m é in e o n a c ru i é s e s -

Îié rè e , il e s t in o u i; d is - je , co m b ien u n e r é io - u tie n , n 'eù t-o H e p a s le s e n s c o m m u n , n ’offrit* Ile p a s là m o in d re c h a n c e d e su c c è s , a p p o r te

(le cà lm e d s o a l 'M p rit e t d e r é s ig n a tio n d a n s le c œ u r . R o g e r s e n ta i t t r è s b ie n q u ’e n su p p o - è a p t q u e to u te s le s c irc o n s ta n c e s fa v o ra b le s , è t U e n fa lla it b e a u c o u p , se ré u n is s e n t p o u r S eco n d e r c e p ro je t , ce p ro je t n e p o u r ra i t a v o ir l ie u q u e v e rs u n te m p s b ie n é lo ig n d R a U n ’im p o r te ; si é lo ig n é q u e fû t c e m o m e n t, é n m e tta n t d e s jo u r s e t d e s m o is a u b o u t les d n s d e s a u tr e s , ce p io tn ^ o t n e p o u v a it m a n -

3u e r d e v e n ir . M ontrez a u v o y a g e u r a c c a b lé e f a tig u e , p e rd u d a n s la d u i t , e r r a n t d a n s

Une fo rê t , p r ê t à to m b e r d e la s s itu d e , m o n tré z

În e lu m iè re à l'h o r iz o n , c e t h o r iz o n fû t-ll i s ta n t d è d e u x o u tro is l ie u e s , le p a u v re g a ré r e p r e n d r a c o u ra g e , e t m a rc h e ra d ’ud

fi a i a i |s s i ra p id e e t au ss i a r d e n t q u 'il m a rc h a it s m a tin , a p m o m en t d e so n d é p a r t .

L u ch e v td le r aV sit d o n c d è là r e p r is q u e lq u e q o d rp g e e n a r r iv a n t à A m b o isé} au s s i e n tra *

( t - i l h u ic p llè g e ie n .è p p a re à c e p lu s ré s ig n é q u e 1 rie ;l'jivaitienpërd^seisipèr& . C èliè rd s ig b a tio ii

a t te n d r i t le n ra v e g e a tlib o m m e , q u i , il fau t le d i r e , a im a it te n d re m e n t so n u n iq u e h é r i­

t ie r . I l a d v in t d o n c q u e so n c œ u r p a te rn e l sé ifu n d it, e t q u o le r é s u l ta t d e c e t a t te n d r is s e - ’m e n t .f ù t u n e so m m e d e so ix a n te ' eÇ 'd o u ze l iv r e s , r e p ré s e n té e p a r tro is lo u ia d ’o r , q u ’au |m o m e o t d u d é p a r t le b a ro n g lis sa d a n s la m a in d e so n fils.I .L e sq u e ls tro is lo u is , r é u n is à d e u x a u tre s jo j^is q u e la b a ro n n e lu i a v a it d o n n é s , fo rm è- T cn i u o to ta l ,d e c ia q lo u is , o u d e c e n t v ing t liy ^ ès j c e q u i é ta i t d é jà u n jo l i p e t i t c e m m e a - Icèm eht d ’éco n o m ies .' -R o g e r a v a it c o m p r is q u e , p o u r é lo ig n e r !tout s o u p ç o n , il d e v a it c o m m e n c è r p a r s’ad o n ­n e r a u tra v a il a v e c u n e a s s id u ité e x e m p la ire . U n fa isa it, co m m e b u s a i t , d’O x cen én tes é tu d e s Icbez le s jé s u i te s , e t , q u o iq u e l’a b b é D u b u q u o i {fût u n p ré c e p te u r fo r t a u d eM u s d e s p ré c e p ­te u r s o rd in a ir e s , le s b o n s p è r e s , a p r è s l’e x a - itnen fa it d e c e q u e s a v a it R o g e r , n ’e u d éc i­d è r e n t p a s m o in s q u ’il é ta i t u rg e n t q u 'il d o u b lâ t su rh é to r iq u e . R o g e r r e ç u t c e tte b o u v e ile , q u i p o r ta i t à d e u x a n s a u lieu d ’un so n s é jo u r a u c o llè g e , av ec p lu s d e c a im e q è e l'a b b é n e s 'y a t te n d a i t . C e p e n d a n t, co inm e l’a b b é , m o in s fac ile à tro m im r q u e le b a ro n , èo u p ç o n n a it to u jo u rs q u e lq u e s ro u e r ie s c a ­c h é e s so u s ce tte a p p a re n te ré s ig n a t io n , Il Se ré s o lu t à n e a a s p e r d r e d e v u e so n é lèv e .

M ais , q u e lle s q u e ffissè iit la v ig ilé n o e e t la p e rsp ic a c ité d o I a b b é , il y (Ut t ro m p é . L e ch e v a lie r a v a it u b e d e c e s n a tu r e s 'fM o a d e s Sur le sq u e lle s i l n ’y a q u ’à s e É lé r 'l a p a ro le p o u r q u e la p a ro le p e r te s e s f ru i ts . R o g e r , q u i n ’a v a it d a u t r e d is tra c tio n à Sbn im o t i r q u e le tra v a il , e t , q n i ,d ’a il lè ù rs , s o n s p r é te x té d e tra v a i l le r , r in f e f m iU pdtlP p a n e t àitk C o p sta n c e , 'R o g e r fa isa it dcS b ro jtûàé P à b ^ c s j le s à tn é è le n d S o i s o p a u ib u u b b t N o tre é c e i ie r s e p a s s io n n a it p o u r le s p o és ie s g re c q u e s e t la tin e s ; d ’a il le u rs , d a n s le s b u c o -

liq u e s .d e V irg ile , d a n s les id y lle s d e T h é o c r ite , il y a v a i t to u jo u rs q u e lq u e d ia lo g u e d e b e rg e r e t de> b e r g è r e q u i r a p p e la i t à i’éC olier sa s i tu a t io n . C’é ta i t u n e m é d io c re co n so la tio n , s a n s d o u t a , m a is , s i m é d io c re q u ’e lle (Ûl, e lle a id a i t n o tr e a m o u re u x à a t te n d re .

L e p re m ie r so in d e R o g e r a v a it é té d e s’in - fè rm è r s i , p a rm i lé s éc o lie rs q u i h a b ita ie n t lo co llèg e a v e c lu i, il n ’y e b a v a i t p a s q u e lq u e s - u o s q u i fu s s e n t d e C h in o n . L a h a s a rd s e rv i t R o g e r à s o u h a i t : tr o is d e s e s c a m a ra d e s é ta ie n t n é s d a n s c e t te v ü le , e t le u rs p a re n ts l 'h a b i ta ie n t . L e n o u v e a u v e n u s e lia av ec e u x e t a p p r i t , a v e c u n e jo ie q u e l’o n p e u t c o m p re n d re , q u e l’u n d e c e s tr o is i e u n e s g e n s , q u e l’o n n o m m a it H e n r i d e N arcoy , a v a it s a s œ u r a u c o u v e n t d e s A u g u s tin c s . O r, co m m e , d e p u is tro is a n s , c e t te s œ u r é ta i t é le v é e d a n s c e c o u v e n t, e lle d e v a it ê t r e liée a v ec m a d em o ise lle d e R eu z e rie , o u d u m o in s la c o n n a î t re . C’é ta i t u n m oyen d e c o r re s p o n ­d a n c e . .

L e m o m e n t d e s v acan ces a r r iv a . C om m e R o g e r n 'é ta i t e n t r é a u co llèg e q u ’a u m o is d e ju in , e t q u e le s v acan ces a v a ie n t lieu à la fin d ’a o û t) u n e c r a in te , q u i p lu s d ’u n e fo is s 'é ta it

ft ré se n té è à s o n e s p r i t , se r é a l is a . L e jo u r d e a N p trp rD a q ie , ii r e ç u t d u b a ro n d 'A n su ilh e m u n e le R rè d à p s l a q u e lle le d ig n e g eotiU iom m e

e m p lo y a it to u te s a lo g iq u e p o u r fa ire c o m ­p r e n d r e à s o n f ils q u ’il v a la it in û u im e n t m ie u x em p lo y e r le s s ix s e m a in e s d e v a can ces à tra*; v a i l i e r e t à i d p à r c r l e te m p s p e r i u , q u e d e le s v e n ir p a s s e r à A fig u iih em . L a v é r ité é ta i t q u e le b a ro n e t la b l r o n b e s 'é ta le n t im posé c e tte p r t ia i ib A 'É è ’i i è ‘pàS’ V oir le u r AU, d é

Se iir q u e le v o is in a g e d e B o ù s e r ié n é ra l lu m â t a n s le c œ u r - d u e h e f r t le f u n ‘a m o u r q u 'o n c ro y a it a l le r s’é te lg e a n t , p a rc e q u e R o g e r

n ’e n p a r la i t p lu s . A u r e s te , p o n r a d o u c ir

a u ta n t q u e p o ss ib le ce re fu s a u p a u v re é c o ­lie r , on a u to r is a i t l’a b b é D u b u q u o i à lu i fa ire fa ire q u e lq u e s e x c u rs io n s d a n s le s e n v iro n s , d e T o u rs , e t , co in m e o n n e s a v a it p a s av ec

'q u e lle p a rc im o n ie le c h e v a lie r a v a it u s é d e ,sà p e t i te fo r tu n e , o n in v ita it l 'a b b é à d o n n e r à so n é lè v e , s u r le s fo n d s con fiés à so n a d m i­n is t ra t io n , d e u x lo n is d e la p a r t d u b a ro n e t u n lo u is d e la p a r t d e la b a ro n n e . O r , c o m m e p e n d a n t le s tro is m o is q u i v e n a ie n t d e s’é ­c o u le r , R o g e r n ’a v a it d é p e n sé q u e v in g t- q u a tr e l iv re s , il s e tro u v a it , e n c o n sé q u e n c e , à la t è te d e s e p t lo u is .

R o g e r s’é ta i t d o n c lié av ec le s tro is j e u n e s

Sen s d e C h in o n , e t p lu s p a r tic u liè re m e n t a v e c Ichri d e N a rc e y . A u ss i, a u m o m en t o ù c e lu i-

c i p a r t i t p o u r C h in o n , le c h e v a lie r n 'h é s i ta - t- il p o in t à s’o u v r ir à lu i ) i l lu i ra c o n ta c o m ­m e n t i l a v a i t a im é m a d e m o ise lle d e R eu7.erie , e t c o m m e n t i l e n é ta i t a im é ; c o m m e ü n ’a v a it é té c o n d u i t a u c o llè g e dTAm boise q u e p a rc e q u o se s p a r e n ts d é s a p p re u v a ia n j c e t a m é u ^ , q u i n ’a v a i t p a s l’a g ré m e n t d e s p a re n ts d e C o n s ta n c e ; e t c o m m e n t en fin o n le r e te n a i t a u c o llè g e , d e p e u r q u e , p e n d a n t so n s é jo u r à A n g u iU te B , i l n e nt, e n s e r e t ro u v a n t s i p rè s d e B e u z e r le , q u e lq u e c o u p .de s a tê te .

H e n r y d e N a rc e y c o m p r it p a r fa ite m e n t to u t c e la , e t s e t n i t , lu i e t s a so eu r, a u se rv ic e d e so n c a m a ra d e . L è s c o m m u n ic a tio n s é ta le n t d ’a u ta n t p lu s fac ile s , q u ’i l a v a i t so iiv e n t e n ­te n d u p a r l e r à s a s œ u r d e Inad em o iS e lle d è fie u z e p ie , e t to u jo u r* c o m m e d 'u n e a m ie i a - l im e . E u , e ffe t. C onstaiéce d e B e u x e rie le t m a d e m q iy e lle . U è rm iu ie d e N aroey n e ee q u i t ta ie n t p o iu t ) el^ a u e e r t r a j t q u e H e e r ip t à R o g é .éd e s a s œ u r ,c e iû ) - € i r è c è a n u t t ié j e u n e fille q iil d o b h é i t lè b r à s à 'G o h S iao ’c e ' 'l e jO dê o ù il l’a v a i t v u e d a n s le j a r d in d u c o u v e n t, e t o ù , d e soD c ô té , e n le v o y a n t, C o n s ta n c e

n ’a v a it p u r e te n i r u n c r i d e s u rp r i s e , g u 'À i l a v a it é té fo rc é e d e fa ir e p a s s e r p o u r u n c r i d e d o u le u r .

R o g e r r e m it u n e le t t r e à H e n r i ; c e t^e ie t lm d e v a i t , à so n r e to u r a u c o u v e n t, ê t r e r e m iM \ p a r U e rm in ie à C o n s ta n c e ; p u is , , d a n s u n e i 'le t t r e d 'H c rm in ie à so n f rè re , u q n s ta n c e f e n d t p a rv e n ir sa r ë p e n s e . R o g e r d é la il la it à C e n i - t a n c e s e a p ro je t d e s^eufu ir d u c o l l ^ O ; d e ' d’e n le v e r d e so n c o u v e n t e t d e r é p e u s s B i d e v a n t le c u ré d u p re m if i : v illa g e q u i s e .r e n ^ > c o n tre ra itS (U r la r o u t e ; u n e fo is m a r ié s , U . r a u d r a i t b ie n , q u e l le q u e fû t .le u r .r é p e g n a u c i à c e m a r ia g e , q u e le s g r a n d i p a re i i te ,d o n - . n a s s e n t la b é n é d ic tio n . L a l e t i r e , d ’a jl le iira ,' i é tà i t p le in e d e s e rm e n ts d e f id é lité i a v i o l a l ^ i e t d ’a m o u r é te rn e l .

L e j o u r d e s v a c a n c e s a r r iv a ; le s d e u x t a i s 1 s e s é p a r è r e n t , R o g e r e n r c e o m m a e d a n t à H e n ry s e s in té r ê ts , H e n r i s a ju r a n t A R o g e r . q u 'i ls n e p o u v a ie n t p a s ê t r e e n d e m e ilie u re e ( m a in s ..L e m o is d e s e p te m b re s 'é c o u la . q u e R o g e r m a u ire s ià t la m o in d re im p a t ie n œ . S e u l d p to u s s e s c a m a ra d e s , ii é ta i t r e s i û i t t i < c o llè g e , «,t il t r a v a illa it d e m a n iè re à s a t is f i i rb le s e x ig e n c e s le s p lu s d iff ic ile s ; l ’a b b é R u b it- q u o i UY c o m p re n a i t p lu s r ie n .

(À $ u w n )i

Page 2: à d îI R R lS R XIE L ’O I S Ebmsenlis.com/data/pdf/js/1887-1888/bms_js_1887_02_03_MRC.pdf · prêter serment ou de ne pas le faire, sauf'à peWré .leurs (prébendes. ultérieurement

. iOOMUl. PB UWWBV ^ v " 'A - - -

kî'I*''

TWmMBÎD e t I i f ^ r o t , Ue é< ^ngeroD t prob*- blem eot le eom nundem ent de lèura corpe respee- tiÂ, le 4* au M ans e t le 8* à Bourges.

C’est le 10 février que le général Vilmette, comtnandaAt le 2* corps 1 Amiens, sera a tte in t p a r la lintite d ’fige. ü m am u du général de U ourej o n t déjà sondé le te rra in pour savoir ai l ’heu re ne serait pas venue de rappeler l ’ancien com nandant du corps du T onk in dans un poste d’activité. M . le ministro de la guerre n 'a pas encore saisi le gouvernem ent de la question.

O na fiût la rem arque que plusieurs commandants de corps d’arm ée, désignés pour ê tre mis â la tê te d 'arm ée en cas de guerre , se trouveraient ne pas avoir sous leurs ordres le corps d'arméo qu’ils dirigent en teibps de paix. P ou r rem édier à cet inconvénient m ajeur, il serait possible que quelques com mandants de corps fussent appelés le mois proehiûn à changer de région.

Avec ta vacance du général Vilmette, lo 19 fo* vrier, il y aura , le !fâ, à com bler celle du général de division Villotto, qui es t à Nantes, à la tê te de la 21^ division d’infanterie.

E n m ême tem ps quo ces doux prom otions do .divisionnaires, il y au ra lieu ,à la fin do février, do vomplacor, comme atte in ts par la limito d’âgo, les généraux de brigade C ullét (29 janvier) e t Boutard (31 jan v ie r); Inspocteurs.généraux de

fendarmerio Fosmo (27 janvier), commandant la 1* brigade de cavalerie à Mantes, e t ilu rel (Ü

févner), com m andant la 4* brigade d 'artillerie au M ans.

A partir du 23 février, hV le ministro de la g uerre pourra donc préparer un décret do prom o­tion do 2 généraux do division e t de 9 généraux de brigade.

Les troupes a lpines. — Lo ministre a décidé que les troupes alpines seront dorénavant disliU' guées par un a ttribu t spécial. Cet a ttribu t consiste en une soutaciie do laiue verte posée sur les.mau- chos do chaque elt'et parallèlem ent, à deux mitli- m ètrosau-dessous de la piqûre extérieure du p a ­rem ent sur lo dessus do la iiianche seulomoiit.

P o u r les sous-officiers rengagés, la aoutacho sera placée de le même façon, au- dessous du galon d'ancioiineté.

P our les officiera, rinsigoo consiste en une sou- tache de soie verte posée de la même m auière que pour la troupe.

C et a ttribu t sers commun aux troupes de toutes arm es eu trau t dans la composition des groupes alpins.

— Lo général Boulanger vient do donner do nouvelles prescriptions ayant pour bu t d 'augm en­te r la rapidité du tir avec lo fusil Gras (modèle 1874).

Les moyons à em ployer pour arriver à résu lta t consistent à simplifier les mouvctiiouts do la charge e t à habituer le soldat à m ctiro on jo u e très rapidem ent en prenant l'unique ligue do tnire du combat rapproché.

Grâce à cette nouvelle mesure, le tir du fusil Gras est presque aussi rapide quo celui du fusil à répétition.

— Il paraît que les casemates do nos nouveaux forts qui étaient déjà fort malsaines sont devenues tellem ent humides quo l'au torité militaire a dû prendre des mesures qu>, du reste, lui étaient conieillces depuis longtemps par la direction du service de santé.

Dos baraquements vont ôtro élevés partou t où l 'é ta t dos caoipcmonts on rond le séjour dangereux p our la santé des hommes.

E n principe, il a été décidé que les garnisons des forts d 'arrê t n 'occuperont les casemates qu’en cas de guerre.

— L a femme de M. le lieutenant-colonel de Revanger, nièce du général Ducrot, s 'est rendue à l'E lysé* pour im plorer du président do la Répu­blique la grâce de son mari.

M. Grévy a promis sa clémence au m alheureux olficier, qui est enfermé dans le Palais de Justice do Lille.

B ru its de trahison. — Le Soleil a publié une dépêche de Tarbcs disant qu’ » on vient d 'arrêter Bubitement dans cette ville e t do transférer à B ordeaux un soldat du 53* do ligne, accusé d 'en­tre ten ir dos relations régulières avec le gouverne- m ont allemand. •

Les bruits qui o nt couru à Tarbcs é ta ie n t’fort exagérés-, lo militaire en<iueition a tou t sim ple­m ent é té appelé à Bordeaux pour déposer dans une enquête m otivée par les faits suivants que rapporte la G ironde :

• Vendredi après-midi, pondant t’audieiico du tribunal correctionnel de Bordeaux, un individu qui se trouvait dans la salle montra au caporal de aorvice une cartouche du uoureau modèle do fusil Gras. Le caporal prévint immédiatomcot lo sous- brigadier des gardions de la paix Geudroau, qui iuforma aussitôt M. Déchamp, commissaire do police du 7* arrondissem ent, du tait qui venait de lui être signalé.

a M. Dôchaïup fît m ener à son bureau l’individu déten teur de la cartouche e t procé la à son intor-

frèdo, âgé de quaranto.-six ans. maçon, no travail­lan t pas depuis trois mois environ e t dem eurant rue DulTour-Dubcrgior.

a La cartouche qui a été saisie lui venait, a-t-il d it, do sou fila, qui est actuollomcnt soldat au 2-1* régim ent d 'a rtillerie à Turbes, e t qui la lui avait remise lors d 'un passage à Bordeaux il y a tro is aernainei environ.

I Ponfrède a été conduit au bureau de la place, où la cartouche a é té déposée, puis, après un nouvel in terrogatoire, il a été remis en liberté. U ne perquisition faite chez lui n 'a rien faitdècou vrir de suspect. »

Les bru its qui on t couru e t qua le Soleil a recueillis sont donc in o iac ts ; il n 'y a pas tra îtres dans l ’arméo française.

— Le service des entrées au concours général agricole, qui ouvrira scs portes la somainv p ro ­chaine, vient d 'é lro réglé comme suit :

Lo concours restera ouvert tous les jours, de n euf heures du matiu à cinq heures ilu soir.

Los 2 e t 3 février (ex|iosition des machines), le prix d 'en trée sera do ôU eontimoa.

Le -I février. Jour do l’ouverture du concours, DQ payera û fraucs.

Los T), G, 7 e t 8, visite dans tout lo concours, 1 fr.

IjQs 9, 10 e t H (exposition des machii des produits pondant qu’on installera la douxièmo ]iartio du coueours'. on p.syera égalem ent 1 fr.

Le 12, jo u r do l’ouverture do la douxièmo partio du concours, le |irix ri’ontrée sera de ô fr.

Les l 3 , 1 -lot ].'). visite dau» tou tio concours, 1 fr.Los lü e t n , lo prix iruutréo sera réduit à iiU c,

LA QUESTION NES SUCRESU ne (lépi)che d e L o n d re s a n n o n c e q u e le

g o iiv e rn e ra o n l iftig la is c h e rc lie ra il ù e n g a g e r d e s p o u rp a r le rs a v ec Ic.s pu issan ces d u co n ti­n e n t a u .<uijel d e s p r im e s d 'e x p o r la tio n a llo u ées a u x su c re s do b eU cravc . (ie so n t les p ro d u c te u rs d e su c re s d e c a n n e d e s co lo n ie s a n g la is e s i |u i se p r é te n d e n t lésés |)u r les lé g is la tio n s d u c o n t in e n t e t (pii v o u d ra ie n t é ta b l i r u n e lég is la tio n fiscale in te rn a t io n a le . L è lte b 'g is tn lio n n ex is té il y a (p iinze aii.s e t cH e n 'a p ro d u it r ie n d e bon O n é ta i t p a r ti d e ce p r in c ip e (ju 'll fa lla it (pic l ’a s s ie tte dit l 'im p ô t fu t la m ém o p a r to u t, m a is il s 'e s t IrouTÔ q u e l 'A n g le te r re a ab o li to u t im pô t, q u e la H o lla n d e a e x e rc é les ra d in e r ie s , (]ue l a B e lg iq u e a m a in te n u u n sy stèm e d e p r ise o n c h a rg e d e s ju s a v e c u n a b o n n e m e n t c ’ q u e In ’r i 'a n c e n é la b ll la s a c c b a rim é tr io . Ki m é m o te m p s la -p roduction d u su c re s 'e s t é te n d u e on d c lio rs d e s i |u n trc K ials co n lrn c - l a n ts « l a p r is u n d é v e lo p p e m e n t aussi c o n s id é ra if lo i |u 'in a t to n d t i en A u tric lic c l en A llem ag n e . Les E ta ts -U n is , d o le u r cftlé, v e u le n t a v o ir au s s i lo u r m o t ù d i r e , d o so r te q u o i 'o n lc n to d e v r a i t a u jo u rd ’h u i , p o u r r é p o n d re aux vu'-ux d es co lo n ie s a n g la ise s , ê t r e fUablie e n t r e so p t p u issan ces a u lieu du q u a tr e . O n n 'a p u s 'e n te n d re a < ]uatre, m ém o lo rs i |u 'o n é la it d 'a c c o rd s u r lo p r in c ip o , t c au se dos d il l lc u llé s d ’a p p lic a tio n . L a te n ta tiv o d o l ’A n g le te r re é c lio u e ra d o n c néces s a ire m e n t. 11 e s t im p o ss ib le quo le F o re ig n O flice n o s ’e n d o u te p a s , m a is il v e u t d o n n e r u n e sa tis fa c tio n p ia lo n iq u o A sos c lie n ts co lo n ia u x . N os o g ric u U e u rs e t n o s fa b r ic a n ts

d e s u c re n ’o n t 'r i e n à c r a in d r e , ce n ’e s t p a s d e c e cô té q u e le u r v ie n d r o n t le s d ifficu lté s .

Les Percepteurs.O n s a i t qu*apr(3S l e s s o u s - p r é r o t s , i l e s t

u é s t i o n d e s u p p r im e r u n c e r t a i n n o m b r e d e p e i 'c e p te u r s . L e m i n i s t è r e p o u r s u i t a in s i , à t o r t e t à t r a v e r p l e b u d g e t , s’o n a v o n tu r o u s o c a m p a g ifo d ’é c o n o m ie s i l l u ­s o i r e s , p o u r le p lu s g r a n d p l a i s i r d e s a m a te u r s d o g â c h is d o d r o i t e e t d ’e x t r ê m e - g a u c h o .

A u l i e u d e c h e r c h e r à é t a b l i r u n p la n f i n a n c ie r s é r i e u x d ’a c c o r d a v e c le g r o s d e l a m a jo r i t é r é p u b l i c a in e , le c a b i n e t G o - b l e t s’é v e r tu e à o b é i r à t o u t e s le s f a n ­ta i s i e s e t b i l l e v e s é e s é m a n é e s d ’u n e c o a l i - t i p p d e r é a c t io n n a i r e s e t d ’ i n t r a n s ig e a n t s q u i , d a n s d e s v u e s d i f f é r e n te s , p o u r s u iv e n t l e m ê m e b u t : l e g â c h is p a r l e m e n ta i r e e t l a d é s o r g a n is a t io n a d m in i s t r a t i v e .

L a ï t é p u b l i i j f u e f r a n ç a i s e f a i t r e ­m a r q u e r t r è s j u s t e m e n t q u e l e s c a lc u ls l e s p lu s h a r d i s p o r t e n t à p e in e à 5 0 0 l e n o m b r e d o s p e r c e p t io n s ( juo M .' le m in i s t r e d e s f in a n c e s p o u r r a i t s e p e r ­m e t t r e d e s u p p r im e r .

O r , v o i t - o n q u e l le é c o n o m ie r a p p o r t e ­r a i t c h a c u n e do c e s s u p p r e s s io n s ? C e n t f r a n c s a u p lu s .

L e s p e r c e p te u r s , o n e f f e t , n ’o n t p a s d e t r a i t e m e n t s f ix e s : i l s t o u c h e n t d e s r e ­m is e s , s u i v a n t u n t a r i f d é c r o i s s a n t , d e 2 , d e 1 e t d e m i , d e l o u d ’u n d e m i p o u r c e n t ' s u r l e s p r o d u i t s d e l e u r p e r c e p t io n . Q u a n d o n e n a u r a r é u n i p l u s i e u r s e n u n e s e u l e , l ’E t a t , l e s c o n t r ib u a b le s n e s e r o n t p a s a l lé g é s d e c e n t f r a n c s p o u r c h a q u e s u p ­p r e s s io n , s o i t , p o u r 50IJ s u p p r e s s io n s , s i l ’o n a r r i v e à c e n o m b r e , 5 (3 ,0 0 0 f r a n c s d ’é c o n o m ie .

L ’é c o n o m ie e s t m in c e . I l e.st b o n a u s s i d e r a p p e l e r q u e l a lo i d e 1 8 7 4 a p ro m is d e r é s e r v e r a u x s o u s -o f f ic ie r s r e n g a g é s u n c e r t a in n o m b r e d e p e r c e p t io n s . S i o n le s s u p p r im e , q u ’o lT r ir a - t -o u à c e s s o u s - o f f ic ie rs ?

L e n o m b r e d e s p e r c e p t io n s a d ’a i l l e u r s b e a u c o u p d im in u é . O n e n c o m p ta i t 1 2 ,0 0 0 s o u s L o u is - P h i l ip p e . I l y e n a v a i t e n c o r e .7 ,0 0 0 s o u s l’E m p ir e . I l e n r e s t e a u j o u r ­d ’h u i 5 ,0 0 0 a u p lu s , q u i s u b s i s t e n t p a r c e i jn e la n é c e s s i té d e l e u r m a in t i e n a é té fo r m e l le m e n t r e c o n n u e .

L a s u p p r e s s io n d e s p e r c e p te u r s i r a s a n s n u l d o u te l 'e jo in d r e la s u p p r e s s io n d e s s o u s - p r é f e t s d a n s le s c a r to n s o ù s ’e n ­t a s s e n t le s p r o j e t s h y b r id e s e t l e s r é f o r m e s im p ro v is é e s .

La Mobilisation du CommerceU n d e n o s c o n frè re s , le r é d a c te u r e n c h e f

d e la L o ire , s 'a d re s s a n t a u x p ré s id e n ts d e s c h a m b re s d e co n n n o rce , d e s a sso c ia tio n s e t d e s sy n d ic a ts d e p a tro n s e t d ’o u v r ie r s , le u r re c o m m a n d e d ’e x a m in e r ce p ro b lè m e : Q u e lle s m e su re s f a u d ra it- i l p r e n d r e e n cas d e g u e r r e p ou i' q u o le co m m erce e t l ’in d u s ­t r ie e u s s e n t le m o in s p o ss ib le â s o u l ï r i r ? E t il le u r p ro p o se u n sy s tè m e q u 'i l a p p e lle < la m o b ilisa tio n d u co u m ie rce >.

Un e x em p le : '

X .. . a v in g t-h u i t a n s . I l a u n co m m erce q u e lc o n q u e , le d é c re t d e m o b ilis a tio n e s t p u b lié e t il p a r t . S ’il a u n e fa m ille , d e s am is p lu s âg é s q u e lu i e n é ta l d e p r e n d re so n com m erce to u t v a b ie n ; i l p r e n d se s a r r a o - g e m e n is lu i-m ô m e e t to u t e s t d it .

M ais d a n s le cas c o n tr a ir e , s 'i l e s t s e u l, il n e fau t pas q u e so n co m m e rc e p é r ic l i te , q ue sa b o u tiq u e se fe rm e .

Il y a lâ u n e (ju estio n d ’h o n n e u r , d e so li­d a r i té p o u r le co m m erce lo u l e n i i e r , e t c 'e s t à la c h a m b re d e co m m erce à lu i d é s ig n e r u n re m p la ç a n t p o u r to n te la d u ré e d e la g u e r re .

l 'o u r ce la , (jne d o it-o n f a i r e ? D re s se r u n é ta l d e m o b ilis a tio n à la c h a n th re d e com ­m erce m êm e s u r lo ijuel X .. . f ig u re ra , e t , en re g a rd d e so n n o m , in s c r i r e le n o m d e son re m p la ç a n t (]ui, lo rsq u 'i l c o n n a ît lo d é c re t d e m o b ilisa tio n d u m in is tè r e d e la g u e r re , d o it im m é d ia le m e n i, s a n s ê t r e a v e r t i , sa n s a v is p r é a la b le d 'a u c u n e s o r te , p r e n d r e la p lace d e X . . .

NOS P Ê C H E U R SL e m in i s t è r e d e l a ' m a r in e v i e n t d e

f a ir e c o n n a î t r e le r é s u l t a t d e l a p è c h e m a r i t im e e n F r a n c e p o u r l ’a n n é e 1885, C e t te im p o r t a n t e i n d u s t r i e a p p e l le p a r t o u t l ’a t t e n t io n d e s g o u v e r n e m e n t s , e t l ’a d ­m in i s t r a t i o n a n g la i s e , q u i l o n g te m p s a c r i t i ( iu é n o s p r o c é d é s d e r é g h i iu e n ta t i o n u t d e s u r v e i l l a n c e , s ’e s t d é c id é e à o r g a ­n i s e r u n b u r e a u d o s p ê c h e r ie s , l e q u e l n e t a r d e r a p a s à ê t r e t r a n s f o r m é e n m in i s ­tè r e .

L a pfic lie m a r i t im e a e m p lo y é e n 1 8 8 5 , 8 5 , ‘.)'25 m a r in s i n s c r i t s , m o n ta n t 2 3 ,8 7 7 h â l im e n t s , j a u g e a n t lf)0,'2'.)D to n n e a u x , — 3 3 8 b a t e a u x i ta l ie n s j a u g e a n t 7 0 1 to n - lU 'au x e t m o n té s p a r l ,0 !) - i h o m m e s , — e t 5 7 ,0 8 8 p e r s o n n e s d e t o u t â g e e t d e t o u t s e x e p r a t i q u a n t l a p é c liu â jd c fl s u r le s g rè v e s . 11 y a d im in u t io n d o 1 ,2 ()8 l io m - m e s . (50 l ia t(m u x e t 2 ,2 2 5 t o n n e a u x s u r l 8 8 i . Q u a n t â la v a l e u r d e s p r o d u i t s , e l le a é té d e 1)‘2 .7 3 (L 5 8 5 f r a n c s , e n n t ig m e n ta - t io n do 4 ,7 7 5 ,- l ( ) l f r a n c s s u r 1 8 8 4 . V o i là d o n c u n e in d u s t r i e pro.> ipère, p u is q u e sc s p r o d u i t s a u g m e n te n t e n m ô m e t e m p s q u e le s p a r t i e s p r e n a n te s d im in u e n t . L a s a r ­d i n e , q u i f u y a i t no.s c ô te s , c o m m e n c e à r e v e n i r e t o n e n a p é c h é 4 9 4 m i l l io n s , en a u g m e n ta t io n d e 8 2 m i l l io n s s u r 188-L A jo u to n .s q u e n o u s a v o n s e n o u t r e im p o r té2 0 .0 0 0 to n n e s d e p o is s o n s v a l a n t e n v i r o n2 8 .0 0 0 m i l l io n s , e t q u e n o u s o n a v o n s e x p d r t é 2 9 ,0 0 0 to n n e .s v a l a n t 3 2 m il l io n s d e f r a n c s . L o n o m b r e d o s é t a b l i s s e m e n t s d é p ê c h é e s t d e 4 8 ,6 ‘2 1 , d o n t 4 5 ,0 8 1 s u r le d o m a in e p u b l ic . L e s i n s c r i t s m a r i t im e s , l e u r s f e m m e s o n l e u r s e n f a n t s , s o n t t i t u ­la i r e s d e 1 7 ,4 8 8 é ta b l i s s e m e n ts s u r lo d o m a in e p u b l ic e t p r o p r i é l a i r e s d e 2 4 0 . O n n e s a u r a i t t r o p f a i r e p a r t i c i p e r le s in s c r i t s a u x c o n c e s s io n s .su r l e d o m a in e p u b l ic e n c o m p e n s a t io n d o s lo u r d e s c h a r ­g e s q u i p è s e n t s u r e u x . L a p ê c h e d u (co­r a i l , d o n t i l a é té q u e s t i o n à l 'o c c a s io n d u t r a i t é d e n a v ig a t io n a v e c l ’I t a l i e , a p r o d u i t 1 1 ,3 8 (1 k i l o g r a m m e s , v a l a n t 5 1 2 ,6 9 8 f r a n c s . 3 6 3 m a r in s i n s c r i t s o n t p é r i o n m e r e n 1 8 8 5 , l a i s s a n t 2 1 2 v e u v e s e t 4 1 6 o r p h e l in s . « L e d é p a r t e m e n t d e lu m a r in e , l e s s o c ié té s d e s e c o u r s m u tu e ls e t l a c h a r i t é p r iv é e l e u r s o n t v e n u s e n aidO} » d i t l e r a p p o r t . C e n ’e s t p a s a s s e z .

I I y a l à d e s a c c id e n t s p r é v u s , d o n t le r e t o u r e s t p é r io d iq u e e t q u i f r a p p e n t u n e c la s s e d é te r m in é e ; r i e n n ’e s t f a c i le c o m m e d ’o p p o s e r à c e s c a s d o l a f o r t u n e d e m e r , d e s m e s u r e s d e p r é v o y a n c e to u j o u r s e ffi­c a c e s .

CHAMBRE DES DÉ P UT É SSia n ce d u ven d red i 2 8 ja n v ie r .

L a Chambro a a d o p té loa dorm eri chapitroa du budget de l'iaiitructioa publique e t commeacô la diacuBsion du budget dea boaux-arts.

L ob cbauitros 1 à 2 8 o n t é té adoptés, sauf le chapitre 17, re la tif aux subventioua d e t théâtroB eu A lgérie, qui a é té rayé. -

S ia n c t d u sam ed i 29 ja n v ie r .La Charobro a abordé le budget des buUdb.

M . Pichon eu demaude purem ent e t Bimplement la suppressiou.

M . Froppel répond.M . Goblot répond on déclarant qu 'il n e suivra

pas les orateurs su r lo terrain où ils se placent parce quo les dévoloppomonts ne son t pas à lour place.

11 est inaccoptabio quo ce tte réforme so it résolue par voie budgétaire, c 'e s t e n vertu du Concordat que le budget du culte subsiste, il fautdouc d’abord l'abroger. Lorsque le olorgé no sera plus un service

Çublic, nous pourrona supprim er son budget, ’a iian t allusion aux railleries du rapporteur,

M. Goblet reconnaît que les ministres ne fon t pas toujours ce qu’ils veulent.

La Chambre doit savoir si une m ajorité existe )our la séparation; e’est la faute dea radicaux si a question n 'es t pas résolue ; ceux-ci o n t toujours

présenté la question sous une forme violente qui choque l'opinion publique.

L’orateur estime qu 'il e s t impossible d’empêcher le paya d'avoir recours à dos côremonioa religieuses.

Avant de toucher cette question il faut on préparer la solution on votan t la loi sur les associations- P réparez lo paya I tou te la question est là. (Quelques applaudissem ents). '

M. Andrieux partage l'avis do M. Ooblet. 11 n’existe, dit-il, ni dans le pays ni dans la Chambre une m ajorité pour la séparation.

L ’orateur examine la question au point do vue de scs conséquences. Il d it quo la séparation do l'E glise et de l’E ta t ferait perdre à la République dos adhésions nombreuses.

M. F loquet d it quo la Chambre tranchera la question de principe par le vote du chapitre 1*'. (Agitation).

L e chapitre 1 * 'es t adopté par 340 voix contre 1T3.

Sértjicc d u m a rd i 1*' fé v r ie r .On continue à discuter lo budget do l'agricul­

ture.Incident assez vif à propos de radm inistradon

dos haras.M. Dévoilé déclare qu 'on a réform é les abus

signalés e t réclame le m aintien du traitem ent du directeur, qui finalement es t vo té , par 355 voix contre 197.

S u r le chapitre 19, l’amendem ent Chevallier, tondant à une augm entation de 150,00d fr. est repoussé par 205 voix contre 2G4.

SENATSctiHcc dw ven d red i 28 ja n v ie r .

Lo Sénat, continuant Texamen du p ro je t do loi ayaut pour objet les nullités de m ariage e t les modidcations au régim e de la séparation do corps, d adopté l'ensemble du projet.

SJflHcs d u m a rd i 1* ̂ fé v r ie r .L a séance est ouverte à trois heures dix.Af. L a fo n d de S ùinf-A /ur pose une question au

ministre des beaux-arts su r la imnscrvation du château do Chambord.

M . B en h elo t répond quo l 'E ta t no peut prén* di'O â sa charge Je château de Chambord.

Quoique m onum cat historitiue classé, ce château est propriété privée e t son possesseur a le d ro it ” m user e t abuser.

Ai. de G avardie in terpelle le président du conseil su r la révocation du m aire de Cazères (Landes).

M.. Goblet répond que ce m agistra t a é té rév o ­qué parce (;ue, plaidant devant io conseil de p ré ­fecture, il a pruaoncû des paroles injuriauses.

iU. de Itaviejnan déposo un o rd re du jo u r do biûiuo, qui est repoussé.

Lo Bénat passe  la liberté des funérailles.S t. ühesnelonp critique l 'a r t. 1*'.Af. L ucien B ru n appuie son collègue e t ^de­

mande au Sénat do repousser la loi.SI. Labiche, rapporteur, défoud lo p ro je t qui

est motivé par les abus causés par oxcos de zole religieux.

Al. de Garm -dic com bat l 'a r t. 2 . qui est adopté après quelques oü.sorvations de SISI. de P resscnsé, Labiche cl Goblet.

L 'art. 3 es t adopté avec un am endem ent de Af. Georpes M artin .

La séance e st lovée à 5 h . 45.

Kouvclies parlem entaires.Le vote des députés en cor.pé, — U n fait

assez curieux s 'est passé à la Chambre.E n dépouillant lo scrutin sur l’amendem ent

p résen té par M. Chevallier sur les courses, les secrélairo.s ont constaté (|U0 M.M. V ergoin e t Escando avaient participé nu vote bien qu’ils eussent déposé une demaude do congé au début do la séance.

Il s'agissait de savoir si, dans ces conditions, les bulletins devaient ê tre comptés.

L a majorité, avant (lOintage, é tan t d 'une seule voix, la question avait son imporlnnce.

Aiirès on avoir délibéré, lo bureau do la Chambro a pris la décisfion siiiviinto ; Les congés n 'é tan t accordés qu 'on lin de séance, les députés qui ou t demandé à s’absenter régulièrem ent peuvent ju s ­qu ’à ce moment participer al(x dilférents scrutins.

En ,vertu ilo cotte décision, qui fera désormais ju risprudence, les bulletins do MM. Vergoin e t l'iscando o n t été déclarés valables.

Lo fait m ériterait d 'être signalé, puisqu’il a eu pour résu lta t d 'am ener le rejet d 'uu amoudemeut im portant.

Un inc iden t à la Chambre. — U n incident s 'e st produit lundi à la Chambro des députés, dsL i lasa llo des F as-F erdus.

U n ancien journaliste de la Vienne, M. Rabuel, s 'e s t approché brusquem ent do M. Camille Drey­fus e t lui a dit ; • Il y a longtemps qu(t je vous cherche. » E t aussitôt il l'a frappé à la figure,

M . Dreyfus a tiré un revolver qu'il avait dans sa poche e t a fait m ine do tire r sur son agresseur.

Un s 'est ]irécipilé vers les doux adversaires e t on est parvenu à les séparer.

A trois heures e t demie M. Rabuel est conduit au commissariat de police du Falais-Iiourbon, od M. Dreyfus est égalem ent m andé pour faire sa dé­position.

Quant à la questure, elle a in terd it â M. Rabuel l’accès du l’ulaii-Bourbon,

L ’nffuire Viette Bosr.her-Delamjle. — A la suite d 'un incident ipii s 'e s t produit à la Chambre h ie r, un échange du tém oins a ou lieu en tre M M . Victte e t Iloscher-Delaugle.

Lo prem ier a choisi pour lo représenter ses deux collègues MM. Clémonceau e t Uoorgoa Ferin.

Lo second a constitué pour témoins MM. L e F rovo it de Launay e t le m arquis de la Forronays, député.

Do son côté, lo bureau do la Chambro s’est occupé do l'incident, e t des ordres ont été donnés par lui pour quo les paroles échangées en tre M M .V iotlo e t Dotcher-Delanglo soient suppri­mées du com pte-rendu officiel.

Dans ces conditions l’afTalre u’au ra vraisembla- bloroont aucnno su ite .

L' ARMÉE R U S S ED’une étude publiée par le F ig a ro su r la mobi­

lisation russe, les paasagos suivants son t & citer :

S o u s l ’im p u ls io n é n o rg lq u o 'd ii c z u r ac lu o l, q u i e s t so ld a t d a n s l 'â m e , le s p ro g rè s s e fo n t l e n te m e n t e t s d re m e n l. L â -u a s , p o iu t d e d is c u s s io n s b ru v a n le s d e v a n t u n P a r le m e n t h o s ti le , p o in t d e m en aces v io le n te s , p o in t d e sp e c tre s év o q u és. L 'a u to c ra te p o u r s u i t so n œ u v re s ile n c ie u se , a u g m e n ta n t sa n s ce sse s e s fo rce s m il i ta i r e s e t se p r é p a r a n t â j e t e r , le j o u r q u ’il v o u d ra , ^ a lo u rd e é p ée d a n s la b a la n c e p o u r la fa ire p e n c h e r d u n se u l c o u p . P e u t- ê tr e e s t i l p e rm is d 'e s p é r e r q u e c e s e r a i t e n n o tre fa v e u r I

Q u o i q u ’il e n so it, le s fo rces d e la R u ss ie , te l le s q u e lje s r é s u l te n t d ’u n d o c u m e n t officiel ré c e m m e n t p a r u , s 'é lè v e n t a u x .ch iffre s s u iv a n ts :

A rm é e , a c tiv e , 83 7 ,0 0 0 h o m m e s , d o n t3 0 ,0 0 0 o ffic ie rs . .

R é se rv e ,.4 ,6 1 7 ,0 0 0 h o m m es.A u to ta l, 9 ,3 5 4 ,0 0 0 h o m m es .M ais il fa u t a jo u te r â ces n o m b re s 9 60 ,000

h o m m e s d o la m ilic e sp i o v o iic h é n iô : ces h o m m e s o n t to u s p a s sé p a r 1 a rm é e a c tiv e e t lu ré s e rv e f in is se n t l e u r te m p s d e s e rv ic e do t r e n te - c iu q à q u a ra n te a n s .

L a mobilisation proprem ontd ite no saurait ôtro l'ob jo t d 'un plan détaillé on Russie, corome en Franco e t on Allomagno, m ais o n arrive au môme ré su lta t :

L a m a s s e d e s tro u p e s g ro u p é e s p ré s d e la s e u le f ro n t iè r e v u ln é ra b le e t le g ig a n te sq u e e ffec tif e n tr e te n u c o n s ta m m e n t p e rm e tte n t , a v e c l ’ap p e l im m é d ia t d e s r é s e rv e s , d e fa ire face à l ’a t ta q u e o u m ê m e , le c a s é c h é a n t , (le p r e n d r e ré s o lu m e n t i 'o iïe n s iv e .

E n 4878, q u a n d fu t s ig n é le t r a i té d e B e r l in , la R u ss ie a v a i t m o b ilis é 4 ,6 8 8 ,0 0 0 h o m m e s , d o n t 964 ,000 é ta ie n t s u r le th é â tr e d e s .o p é ra tio n s .

L ’e n t r é e e n je u p re s q u e in s ta n ta n é e d ’u n e p a r e i l l e fo rce , av ec -d es r é s e rv o ir s im m e n se s o ù l’o n po u t p u is e r s a n s c e sse , n ’e s t p a s p o u r e n g a g e r â se r i s q u e r d a n s u n e lu t te d o n t lo d é n o u o m e u t p o u r r a i t ê t r e p r é d i t à p e u p ré s â coup s ù r , s a n s p r é te n d r e p a s s e r p o u r p ro p h è te .

Révélations rétrospectives.U n am i du général Lobrun prend à tâche do

rectifler divers passages dos M ém oires' d* M . dé B eust. Cos rectiflcationscontieDnontdosBOUvonirs in téressan ts ot dea révélations curieuses su r les négociations rotatives à uno alUaneo do la France avec l'A utriche e t l'italio on 1870 o t su r les plans proposés par Napoléon l i t o t par lo général Lobrun, afin do s 'assu rer la coopération arm co de ces deux puissances :

M a is t o u s c e s p la n s é t a i e n t s u r b o r d o n n é s à u n e d o u b le c o n d i t io n : l a p r e m i è r e , q u e la F r a n c e r é u n i r a i t d ’a b o r d u n e a r m é e d ’a u m o in s 4 0 0 .0 0 0 h o m m e s s u r l a S a a r ; l a s e c o n d e , q u ’e l le f e r a i t t o u s s e s e f fo r ts p o u r é v i t e r u n e g r a n d e b a t a i l l e j u s q u ’à c e q u e l ’A u t r i c h e e t l ’I t a l i e f u s s e n t e n é t a t d e l u i p r ê t e r l e u r c o n c o u r s .

P e n d a n t l e s s ix s e m a in e s d o n t e l le s a v a i e n t b e s o in p o u r c o n c e n t r e r l e u r s f o r c e s , l ’A u t r i c h e e t l ’I t a l i e c o n s e r v e ­r a i e n t l ’a t t i t u d e d e l a n e u t r a l i t é , m a is e l l e s a c c e n t u e r a i e n t l e u r s p r é p a r a t i f s d e g u e r r e d e fa ç o n à a t t i r e r l ’a t t e n t i o n d e l a P r u s s e e t à o b l ig e r c e t t e p u is s a n c e à p r e n d r e v i s - à - v i s d ’e l l e s , a y e c u n e p a r t i e d e s e s f o r c e s , d e s m e s u r e s p r é v e n t iv e s q u i s u i v r a i e n t le s p r e m i è r e s o p é r a t i o n s d e s a r m é e s f r a n ç a is e s .

D o p lu o , a u m o m e n i ovt l a p u r t l o n p r i n ­c ip a le d e l ’a r m é e f r a n ç a i s e p a s s e r a i t l e l i l i l n , l 'e m p e r e u r N a p o lé o n I I I d e v a i t s e p r o c la m e r p u b l iq u e m e n t l e p r o t e c t e u r des- E t a t s d u M id i c o n t r e l ’o p p re s s io n d e la P r u s s e . L a p r o c la m a t io n d e v a i t u v ô i r p o u r e f f e t , l ’e m p e r e u r l ’e s p é r a i t d u m o in s , d e d é t a c h e r c e s E t a t s d e l e u r u n io n a v e c l a P r u s s e , o u t o u t a u m o in s d e p a r a l y s e r l e u r a c t io n e n r a l e n t i s s a n t l a m o b i l i s a t io n d e l e u r s a rm é e s .

L e g é n é r a l L e b r u n r e n t r a à P a r i s l e 2 1 j u i n , e t d é s le le n d e m a in i l a d r e s s a i t à l’e m p e r e u r , s u r s a m is s io n , u n m é m o ire t r è s d é t a i l l é d o n t l a p u b l i c a t i o n , s i e l le a v a i t l i e u , c h a n g e r a i t d u t o u t a u t o u t l a p h y s io n o m ie d e s é v é n e m e n ts d e 1 8 7 0 .

N a p o lé o n I I I t é m o ig n a q u e lq u e h u m o u r à l a l e c t u r e d e l a c l a u s e q u i r e n v o y a i t à s i x s e m a in e s a p r è s n o t r e e n t r é e e n c a m ­p a g n e l a c o o p é r a t io n o f fe n s iv e d e l ’A u t r i ­c h e e t d e l ’I t a l i e : <( L e s d is p o s i t io n s s y m ­p a th iq u e s d e l ’A u t r i c h e , d i t - i l , m ’a v a i e n t f a i t e s p é r e r m ie u x q u e c e la . > M a is i l se r e m i t b i e n v i t e s u r l ’o b s e r v a t io n q u i l u i f u t f a i t e p a r le g é n é r a l L e b r u n q u ’o n p o u r r a i t p e u t - ê t r e o b t e n i r p a r l a v o ie d ip lo m a t iq u e q u ’o n m o d if iâ t I n d i s p o s i t io n d o n t i l s e p la ig n a i t .

L o 1 4 j u i l l e t 1 8 7 0 , M . d e W i t z u m , m in i s t r e d ’A u t r i c h e e n B e lg iq u e , f u t c h a r g é d e d e m a n d e r d e s é c l a i r c i s s e m e n t s a u s u j e t d e l a g u e r r e q u i p a r a i s s a i t im m i­n e n te e n t r e l a F r a n c o o t l a P r u s s e . I l v i t l ’e m p e r e u r N a p o lé o n 111, e t , à l a s u i t e d e c e t t e e n t r e v u e , i l f u t c o n v e n u q u 'o n r e ­p r e n d r a i t lu s p o u r p a l e r s q u i a v a i e n t e u l i e u l ’a n n é e p ré c é d e n te e n t r e l e s o u v e r a in f r a n ç a is e t l’e m p e r e u r d ’A u t r i c h e . M . d o B e u s t f i t p a r t d e c e t t e d é m a r c h e d o M . d e W i t z u m a u p r in c e d e M e t t e r n i c h d a n s u n o d é p ê c h e d a té e d u 2 0 j u i l l e t 1 8 7 0 ,e t i l a jo u ­t a i t : B V e u i l le z d o n c r é p é t e r à S a M a je s té <( c l à s e s m in i s t r e s q u o , f id è le s à n o s e n - € g a g e m e n t s , t e l s q u ’i l s o n t é t é c o n s ig n é s « d a n s le s l e t t r e s é c h a n g é e s l ’a n n é e d e r - c n i é r e e n t r e le s d e u x s o u v e r a in s , n o u s f c o n s id ô r o n s la c a u s e d e l a F r a n c e c o m m e < l a n ô t r e , e t q u o n o u s c o n t r ib u e r o n s a u

.» s u c c è s d e so s a r m e s d a n s l a l im i t e d u > p o s s ib le . >

- G é n é ra l , v o s so ld a ts n e s o n t p a s d e v ra is s o ld a ts : j e n e p u is ê t r e v o tre p r is o n n ie r .

— A h l e t p o u rq u o i?— P o u rq u o i? P a rc e q u e , b n v a n l e n se m b le

d a n s u n e cq v e , i l s n 'u v a le n t pus p lu s le d ro i t d o m e p r e n d r e q u e j e n e l 'a v a is à le u r é g a rd ; i ls o n t a b u s é d e m o n iso le m e n t. O n s e d o i t p lu s d e p o lite s se o n tre -m it i tu ire s 1

— C 'e s t d o n c a ii is i q u e l ’o n v o u s a fa it p r is o n n ie r ?

— O u i, g é n é ra l .— T rè s b ie n I— C hef d 'o ffice , f a ite s d in e r ce q til i t id re

a v e c vous, e t q u 'u n o ffic ie r o rd o n n e d e lo re c o n d u ire là o ù i l a é té p r is .

M ais le s e rg e n t n e b o u g e a p a s p lu s q u 'à la p r e m iè re o b je c tio n :

— N 'a v e z -v o u s p a s e n te n d u , s o u s-o ffic le r?— O u i, m o n g é n é ra l! E t a v e c c e t a p lo m b ,

c e t à -p ro p o s q u e n o tr e s o ld a t s e u l p o ssè d e :— O u i, j ’ai f o r t b ie n e n te n d u , m a is j e n e

v e u x p a s a l le r à l ’office.— P o u rq u o i?— P a rc e q u 'u n so ld a t f r a n ç a is n ’e s t p a s

f a i t p o u r m a n g e r av ec d es d o m e s tiq u e s !L o rd W e llin g to n s ’in c l in a , e n s ig n e d ’a s ­

s e n t im e n t , e t , f a is a n t m e t t r e u n c o u v e r l à sa ta b le , i l y fit a s s e o ir le s e rg e n t.

CHRONIQUEU n e a m iisan lo h is lo ir e d o t ro u p ie r f r a n ­

ça is i |u c la H ecue r é lro sp e c fiv e e m p ru n te a u x s o u v e n irs d 'u n o lllc ie r s u p é r ie u r .

Q u an d l ’a rm é e f ra n ç a is e é ta i t e n p o s itio n d o v a n lT o r r è s -V c d ra s , il e x is ta i t e n t r e les l ig n e s f ra n ç a ise s e t an g la ise .s d e s v ig n o b le s a u m ilie u d esq u e ls s e tro u v a ie n t d o s cav es c o n te n a n t e n c o re d u v in q u ’a l la ie n t b o ire fi a te rn o l le m c n t les so ld a ts d o s d e u x a rm é e s s a n s ({u'il e n r é s u l tâ t a u c u n co n flit. U n jo u r c e p e n d a n t , u n s e rg e n t d 'in f a n te r ie f ra n ç a is e , s e t r o u v a n t seu l à b o ire nveo d o s A n g la is , c e u x -c i lo l iro n t p r i s o n n ie r o t lo c o n d u is i­r e n t a u d u c d e W e llin g to n , q u i , a p rè s l ’a v o ir v a in e m e n t in te r ro g é s u r le s re s s o u rc e s do l 'a rm é e f ra n ç a ise , lo c o n g é d ia .

L e se rg e n t n e b o u g ea it p a s .— A llez d o n c ! lu i r é p é ta lo g é n é ra l .M ém o im m o b ilité , m a is a v e c c o tte r é p l iq u e :

L e j e u d a n s l ’a rm é e : d e u x a n e c d o te s r a p ­p e lé e s p a r u n c h ro n iq u e u r d u T em ps à p ro p o s d e l ’a v e n tu re d u l ie u te n a n t-c o lo n e l R . . . , u n e v ic tim e d e la d a m e d e p iq u e :

U n e p a r t ie à V e rsa ille s .U n s o u s - l ie u te n a n t a v a i t p e rd u 60 ,0 0 0 f r .— Q u itte o u d o u b le , d i t - i l d ’u n e vo ix

é te in te .— S o it ! fit le c a p i ta in e q u i a v a i t g ag u é .L e s o u s - l ie u te n a n t p e r d i t e n c o re . U n s i­

le n c e p ro fo n d r é g n a i t d a n s l ’a r r i è r e s a lle d u c a fé o u n o u s é tio n s r é u n is ; o n a v a i t re p o sé le s v e r re s d o p u n c h s u r la ta b le e f n u l n ’o s a i t p a r le r , c a r o n c o m p re n a i t à m e rv e i l le q u e le s o u s - l ie u te n a n t j o u a i t s a v i e ; i l n e souffla p lu s m o t c e p e n d a n t . C e fu t l e c a p i ta in e q u i r e p r i t la p a ro le :

— Q u itte o u .d o u b lo t fit- il.•— Ja m a is , m o n c a p i ta in e , r é p o n d i t le

so u s - l ie u te n a n t . J e n ’ai p lu s d e q u o i . . .— A lo rs , r e p r i t le c a p i ta in e , f a is a n t la

g ro s s e v o ix , to u t e s t a n n u lé . J e n e g a g n e p a s d a n s ces c o n d itio n s . ’

— V ous le v o u le z ? r é p l iq u a le so u s - lie u ­te n a n t é b a h i ; s o it I

E t l ’o n d o n n a d e s c a r te s . L e c a p i ta in e p r i t u n ro i e t u n s ix ; le so u s - l ie u te n a n t , u n e d a m e e t u n v a le t , d e u x b û c h e s .

— J ’e n d o n n e , d i t le c a p ita in e .— V o lo n tie rs , r e p r i t le s o u s - l ie u te n a n t .L a p re m iè re c a r te q u i ( p u m a fu t u n t ro is .

Le c a p i ta in e a v a i t s i x ; to u t jo u e u r e x p é r i­m e n té r e c o n n a i t r a q u ’il d e v a i t s 'y te n ir . I l t i r a , a m e n a u n q u a tr e , ce q u i Ut d ix e n to u t, e t p e rd it .

— A h ! m o n a m i, d i s a i t - i l e n s o r ta n t , q u e lle jo ie j ’a i é p ro u v é e e n to u r n a n t ce q u a l r e l

L ’a u t r e h i s to i r e e s t p lu s r a r e e n c o re :

U n c a p ita in e d e c a v a le r ie , q u i n ’a v a it p a s u n so u v a i l la n t , jo u e s u r p a ro le , s 'a c h a rn e c o n tr e la d é v e in e e t p e rd 5 0 ,0 0 0 fran cs .

I l s e le v a , p r ia so n a d v e r s a ir e d e lu i a c c o rd e r q u e lq u e s h e u re s d e r é p i i o t so r t i t e n d is a n t d ’u n a i r d ég ag é : < V ous se rez p a y é a v a n t m id i. >

U n e h e u re p lu s ta rd , le c o lo n e l é ta i t in ­fo rm é d e l 'é v é n e m e n t (Je la n u i t p ré c é d e n te ; d a n s les p e ti te s v ille s , le s m a u v a ise s n o u ­v e lle s v o le n t d e b o u c h e e n b o u c h e a v ec u n e m e rv e ille u se ra p id i té . L e co lo n e l é ta i t r ic h e , c é lib a ta ire , a v e c u n fa ib le p o u r les « c a s se - c ou >. I l fit v e n i r le c a p ita in e , le ta n ç a d ’im ­p o r ta n c e , p u is , lu i t e n d a n t u n c h è q u e d e c in q u a n te m il le ( ran cs :

— P a y e z , d i t - i l ; vous a ll ie z v o u s tu e r , j e le s a is ; j 'a i b e so in d e vo u s-n n iir ff în tie r rég im en t^ uum ruz. paa «^opennant <]ué v o tre e x is te^ cô m ’a p p a r t ie n t — e t q u e j e v o u s d é ­f e n d s do to u c lie r a u x c a r te s d é so rm a is .

T rè s ém o u v a n te s ces h is to ire s , m a is b ie n d a n g e re u se s I E lle s so n t a r r iv é e s , n o u s n ’e n d o u io n s p as , m a is o n p o u r r a i t s ’im a g in e r q u ’e lle s a r r iv e r o n t e n c o re , e t v o ilà le d a n g e r .

Sur la déterinlDatloQ de la valeurD E S B E T T E R A V E S A SU C R E

N ous n ’a p p re n d ro n s r ie n à p e rs o n n e e n a v a n ç a n t q u e d e s b e tte ra v e s r e n fe rm a n t 4 4 p o u r 400 d e su c re s e ro n t d 'u n m e il le u r re n d e m e n t (]uo ce lle s q u i n 'e n c o n tie n n e n t q u e 13 p o u r 100 , e l (lu 'o n r e t i r e r a d a v a n ta g e e n c o re d e r a c in e s t i t r a n t 45 p o u r 400 . M ais l’a u g m e n ta tio n d e r e n d e m e n t q u i c o rre sp o n d à u n a c c ro is se m e n t d e 4 p o u r 400 d a n s la r ic h e s s e s a c c h a r in e n ’e s t p a s la m ê m e si e lle p o r te s u r d e s b e t te ra v e s à 40 pourMOO do s u c re o u s u r d es b e tte ra v e s à 14 p o u r 4 00 ; c 'e s t p o u rq u o i la v a le u r a c c o rd é e à c h a q u e d ix iè m e d o d e g ré s u p p lé m e n ta ire n 'e s t pas u n ifo rm e , e t n ’a t te in t g é n é ra le m e n t so n m a x im u m h a b itu e l q u e lo rs(]ue la d e n s ité d e s b e tte ra v e s e s t do 6" o u 6 “.5 , c 'e s t - à - d i r e lo rsq u e c e lle s -c i c o n t ie n n e n t a u m o in s 43 p o u r 100 d e su c re .

O r les c la u se s d e s m a rc h é s v a r ie n t assez n o ta b le m e n t d 'u n e s u c ie r ie à l ’a u t r e ; au ss i e s t - i l in té r e s s a n t p o u r le c u l t iv a te u r , p lacé à p ro x im ité d e p lu s ie u rs s u c re r ie s , do se r e n ­d r e co m p te d e la r ic h e s se d e s e s le t te r a v o s , a fin d e les l iv r e r a u fa b r ic a n t q u i o ffre les p r ix le s p lu s ré m u n é ra te u r s ..

S u p p o so n s p a r e x e m p le q u ’u n e s u c re r ie p ay e c h a iju e d ix iè m e d e d e g ré a u -d e s s u s d e 6 “. 6 , 0 f r . 7 5 ju s q u 'à 6".6 e t u n o a u t r e 0 f r . 60 s e u le m e n t d e 5*.6 à 6® e l 4 f r . d o 6® à 6®.5. C a lcu lo n s d a n s le s d e u x h y p o th è se s lo p r ix d ’u n e b e t te ra v e d o n t le j u s a u r a i t u n e d e n ­s i té d e 6‘’.3 : d a n s u n c a s le s 8 d ix iè m e s d e d e g ré e n s u rp lu s ^ v a u d ra ie n t 6 f ra n c s , d a n s l 'a u t r e c a s i ls v a u d ra ie n t e n c o re 6 f ra n c s p o u r u n o d e n s i té d e 6®.4. L ’un o d es s u c re ­r ie s o ff r ira it n u c u l t iv a te u r u n e p r im e d e 0 fr . 95 e l d o 0 f r . 50 s i la d e n s i té a t te ig n a i t 6 ° .5 ; à p a r t i r d o là lo p r ix d u d ix iè m e d e d e g ré d e v e n a n t le m êm e , l ’a g r ic u l te u r béné-^ fic ie ra d o ces 0 f r . 50 q u e lle q u o s o it d ’a il­le u rs la r ic h e s s e do se s ra c in e s . J u s q u ’à 6» a u c o n tr a ir e , i l a u ra i t e u a v a n ta g e à p o r te r s e s b e t te r a v e s à l 'a u t r e s u c re r ie .

i l e s t é v id e n t ( ju 'i l n e s a u r a i t ê t r e q u e s tio n p o u r lu i d 'e m p lo y e r lo s a c c h a r im è tre , c ’e s t p o u rq u o i la d e n s i té lu i s e r v i r a to u jo u rs d e b a se d a n s la d é te rm in a t io n d e la v a le u r d e se s p r o d u i t s ; m a is il im p o r te d e b ien fa ire r e m a rq u e r l 'im p e rfe c tio n d e s d c n s ira ë tre s d u co m m erce : u n in s tru m e n t do ce g e n re , p o u r ê t r e p ré c is , d o it a v o ir se s d iv is io n s la rg e m e n t e sp a c é e s , ce (|tii o b lig e à lo d é ­c o m p o se r on s é r ie s d 'u n p r ix élevé,\e n c o r e la c o n c o rd a n c e n 'o s l-c llo ja m a is p a r fa ite e n t r e d e u x d en s im è lre a ( s a c c h a ro m è tre s ) v e n d u s co m m e trè s p réc is p a r d es c o n s tru c ­te u rs d iffé re n ts . N ous p o sséd o n s d eu x s é r ie s (le cos in s tru m e n ts v e n a n t d o s m e ille u rs a te lie rs e t d iffé ra n t e n t r e e u x (Io 0 ° .4 5 , c ’est- à - d i r e q u e se lo n c e lu i dc.s d e u x q u o l 'o n e m p lo ie ra , o n s e ra c o n d u it à a t t r ib u e r a u x b e tte ra v e s u n o p lu s ou u n o m o in s -v a lu e d e 4 fr . 50 p a r 1 ,000 kilo 'g. I l e s t d llllc ilo q u ’il e n so it a u tr e m e n t , vu la d il l lc u llé q u 'i l y a à in tro d u ir e e t à m a in te n ir , d a n s la tig e d es d c n s im è tre s , lè s c y lin d re s d o p a p ie r q u i s e rv e n t d ’èc tio llo g ra d u é e . A jo u to n s quo la io c lu re d e la d iv is io n d ’a ff ie u ro m e n t e x ig e

q u e lq u e s p ré c a u tio n s q u e n o u s a v o n s r a r e ­m e n t v u o b se rv e r , n o ta m m e n t c e l le q u i c o n s is te à p la c e r b ien e x a c te m e n t l 'œ i l d a iis le p la n d e la su rfa c e l ib r e d u . l iq u id e , c e q u i e U la 'c o n d i t io n d s sb n tiè lle p o A rd é le rm in e r ' e x a c te m e n t ta l ig n e d ’a ff le u re m e n t d ’u n l i ­q u id e s u r u n e s u r f a c e ; le s e r r e u r s q u i ré s u l te n t d e ce c h e f s o n t d ’a u ta n t m o in d re s q u o la tig e d e l 'in s t r u m e n t e s t p lu s m in c e ; e lle s s e r a ie n t a b so lu m e n t n é g lig e a b le s s i la lig e é ta i t co m m e u n fil, ço . q u i n s p e u t ô tro r é a lis é p ra tiq u è n io h t â c a u s e d e la f r a g i l i té d u v e r re ;

A ussi c o n s id é ro n s -n o u s c’o ff im e 'trè s a v a n ­tag eu x l ’e m p lo i d e la b a la n c e h y (lro s la tiq u e m o d ifiée d u D ^ B . M ohr,- ra n a ly s to b ie n c o n n u . C e t in s tru m e n t , r é p a n d u e n A lle ­m a g n e , a p é n é tré e n F ra n c e s a u s le n o m d o b a la n c e a r é o lb e r ià iq u e , e t n o u s s a v o n s q u e d a n s c e r ta in e s s ta tio n s a g ro n o m iq u e s e t m ém o c h e z le s a g r ic u l te u r s d e S e ln e - e l - M a rn e , i l a to ta le m e n t re m p la c é liàS' défiâ t^ m è tr e s . B a sé s u r le p r in c ip e d e la b a la n c e h y d ro s ta tiq u e , c e t a p p q re il p o ssè d e c e t a v a n ­tag é q u e r a f f lè i i r e m e n t 's e d é te rm in e n o n p lu s s u r u n e su rfa c e c y l in d r iq u e , .x o n u tte d a n s le s a é ro m ë tre s , m a is s u r vU 'fii d e « l ^ tin e d e t r è s fa ib le s e c tio n ; l ’è r r é ï i r r é s u l ta n t d ’u n m a u v a is p la c e m e n t d e l ’œ il e s t d o n c a in s i a n n u lé e . L 6f;,m odiflcations in g é n ie u s e s in tro d u ite ? pO D lp; s a v a n t A lle m h n d : m i t e u p o u r b u t d e s u p p r im e r l ’em p lo i d e s p o id s q u i c o n s t i tu a i t le se u l o b s ta c le à la g é n é r a l i ­s a tio n d ii p ro c é d é h y d ro s ta tiq u e . N o u s d i r o n s d o n c a u x a g r ic ü llè u rs : p r è n e z la d é n é itè ' d h ju s d e v o s b e tte ra v e s , m a is à T a id é d e là b a la n c e a é ro th e rm iq u e ; e x ig ez m ê m e l ’em>> p lo i d e c e t in s t r u m e n t lo r s d e la ré c e p t io n d e vos p ro d u i ls à la s u c re r ie , e t v o u s é v i te ­re z a in s i to u te s le ? d is c u s s io n s h a b i tu e l le s s u r l ’e x a c titu d e d é s den slm iè tresi

M ais a u x fa b r ic a n ts n o u s c o n se ille ro n s d é n e p o in t s ’é n te n i r l à . , T o u s a c tu e l le m e n t d é te rm in e n t a u s a c c h a r lm è tre l à 'r i c b e s S è d e s j u s ; q u ’ils a i l le n t ^ l u s lo in , e i 'd é t e r - m in e n t e n m ê m e tem p s la m a t iè r e d issô U té to ta le ; c e s d e u x d o n n é e s p e rm e tte n t s e u le s d e c a lc u le r . ;d p r i o r i le r e n d e m é n t a v e c q u e lq u e p réc is io n .; C’e s t p ro p e r l io n n e l te r m e n t a u re h d e m b n t c a lc u lé q g ’i | s e r a é q u ir ta b le ' d ’é v a lu e r la v a lé u r m a r c h a n d e d e s r a c in e s ; d a n s Ces c o n d itio n s i ls n e v é r r o n l

Elu s , é o m m e n o u s l’a v o n s v u d a n é l ’O ise , )s b e tte ra v e s c u ltiv é e s a ü x à lè i i to a r s d e léü p

s u c re r ie s ’e n a l le r p a r b a te a u x c q n ip le ts a li^ m ientep le s é ta b lis se m e n ts s im ilâ n ^ S p a y a n t p l u s I à r g e m e n t l a i a a t i ë r e p r é i ië r e . i '

O n n o u s o b je c te ra san s, d o u té q u e c e m o d e d ’é v a lu a tio n n ’e s t p a s ,à J a . 'p o r té e .d u cu itt* v a te iir q u i. c o n tin u e ra à app réo le i; s e s b e tte ^ ra v e s à la d e n s i té , t a n d is .,< iù e ,le s u c r ie r l’a p p ré c le rà d ’a p ré s le r e n d é p te n t : .'n ia is .A e s t fac ile d o to u rn e r la d ifficü lié . L e re n d e ­m e n t é t a n t ég a l a u t r l p l é 'd ù ’s lic ré d im in u é do d e u x fo is la m a t iè r e tO talà d is s o u te , e t le coeffic ien t d e p u re té é ta n t ié g a l - a u r a p p o r t d u s u c re à la .m a t iè re d is s o u te lo ta lé o n p e u i é c r i r e a in s i la form ule, d u r e n d e m e n t : ■ (

d 'o ù , R = 3 M ï j c — '

. C é ta n t le co effic ien t.d é p u c ê té , c 'e s t-à -d ire^ q u e le j 'e n d e m é o i e s t p rb p o r t ié h n e l â C — 8 /3 , Le co effic ien t d e p u re té s e r a donc ,.c< jm m e il ' e s t n a tu r o h 'l e c r i té r iu m d é l a - ^ l e u r p o u r ' u n e d e n s i té d é te rm in é e . L 'é c h e l le d e s pH à ' p o u r r a e n c o re ê t r e d r e s s é e p a r d e n s i t é e t p o u r c h a q u e d e n s ité p a r co effic ien t d e p u re té . Les ré fac tio n s , q u e l 'o n , f a i t h a b i tu e l le m e n t s u b ir par. d ix iè m e de , d e g ré jau rd e s so u s 49; 5*.5 s e ro n t a lo rs h a sécs s u r la p u re té d u j u s en o p é ra n t s u r ces b a s e s o n n e y e r r a M us' doux lo ts d e b e tte ra v e s d o n t le jù ? p r é s e n te la m ô m e d e n s ité 5“ .4 ; m a is (* '“ * ‘ '

0 ° .83 , é tr& rm yés le m ê m e p r ix p a r 1 ,0 0 0 k i- ' lo g ., a l o m j u e le p r e m ie r e s t d ’u n t r a y a i l beauco im p lu s d iffic ile , e l d 'u n r e n d e m e n t m o in d re . ' ;. '

T e lle s s ç n t les c o n s id é ra tio n s q u e n o u s a v o n s c ru n é c e ssa ire s d e .dév e lo p p e r .ic i p o iir , les so u m o tiro à ra p p ré c la llq D d es in té re ssé?k

H . lO uA N im , , ,ChimUte répâtiieiir à l'Kcole dbUodbIq

d‘«gricuUiire de Qrlipoa.

NoDveiles Diverses.■ .

H o m m i l g ; c $ r e n d u ' à r n i é m é e f r a n ç a i s e * - < '

D a n s le s L e tires 's trà tég itiU es ', u n l i v r é q u i , v ie n t d e p a ra î t r e à B e r l in , I a u to u r , l e p r in c e K ra f t d e I lo h e n to h e - In g e lf in g e n , g é f ié ra l d ’in f a n te r ie , a id e -d e -c a n ip d e l’e m p o re u r d 'A lle m a g n e , d i t c e c i : • - • ' • '(

« J e su is lo in , d o c o n te s te r la b raV o b ro e t le d é v o u e m e n t d e n o s a r t I l le u H . a l l f r - ’ m a n d s d a n s les b a ta il le s q u ’ils o n t l iv r é e s ; ' j 'a i é té tro p so u v e n t té m o in d e l e u r in t r é ­p id ité . M ais j e su is a u s s i o b lig é d e r e n d r e ho in m ag ô à la ré s o lu t io n , à la b r a v o u r e .d e ; l 'u r t i l lc r ie f ra n ç a ise , q u i , a v a n t é ié fo rcée d 'é to in d ro s o n .fe u p a r s u i t e d e d a s u p é r io r i té d u n'O lro, r e p a r u t s u r la s c è n e e t r e v in t à la c h a rg e d è s q u e n o tre in fa n te r ie f u t a r r iv é e à l ’a l t a ( |u e 4 é S a i à l - P i ^ à l i ' j »>,(• « M alg ré to u te l’a d m ira t io n q u e m é r i te la b ra v o u re in c o m p a ra b le av ec Im iu e lle n o tr e in f a n te r ie a lle ra à n d e à e sc a la d é e t C ondu is la c o llin e d e S p ic k e re n , rénouY dté a t tà q i ia s u r a tta q u e â M ars-la -’T o u r , a m o n té , avôo la g a rd e , à l’à s s a u td e S a in t - P r lv a t 'é t r é a l is é ' ta n t d ’a u t r e s faits d ’a rm o s , j e n e p u is m 'a b s - t e n i r d e r e n d re ju s t ic e à la té n a c ité in d o m p ­ta b le ( z a c h e A u s d a u e r ) d o l ’in f a h le r ie f r a n ­ça ise e t â s a b ra v o u re d a n s l ’a tta q u e .

< N ous som m es o b lig é s do ic o n fe sso r q u e ' n o u s d e v o n s a v a n t to u t la p lu s g r a n d e p a r t d o n o s succès à la c o n d u ite s t ra té g iq u e , à la s u p é r io r ité d e la d ire c tio n d o n o s arm ées,* o t c e t a v e u n(jus c o n tra in t à ê t re m o d e s te s d a n s l 'a p p ré c ia tio n d e n o s exp lo it^ . C ’e i l u n • a v e r tis s e m e n t c o n iro la p ré s o m p tio n , » '

M é l i n î t c e t R o b u t ' i t e .

E n F r a n c e , o n a la m è l in i te , su b s ta n c e e x p lo sib ie . d 'u n e p u is s a n c e (je d e s trq c t io n ju s ( |u 'ic i in c o n n u e .

O n v ie n t do t ro u v e r e n A lle m a g n e la ro b u r ilo . . ̂ ^

L a r o b n r i te e s t u n e ré p o n s e à la m é l in i te . L es A llem an d s p ré te n d e n t n a tu re l le m e n t q uo c e lle -c i « d ég o to » c a llo - là .

U n ro n f ré ro d o n n e q u e lq u e s ren8eignei< m e n ts s u r c o tte fam eu se ro b u r i te . '

L a ro b u r i te , d i t M. J a c q u e s S a in t-C é re , a é té in v e n té e p a r u n c h im is te a l le m a n d , q u i v it â H o rlin , lo d o c te u r R o o t. L a m a t iè r e a é té , a v a n t d ’è tro a d o p té e p o u r l 'a r m é e a tlo» m a n d e , e ssa y é e p e n d a n t p lu s ie u rs a n n é e s d a n s le s m in e s d o c h a rb o n d es e n v i r o n s d e D o r tm u n d ; e lle a v a i t d o n n é d ’e x c e lle n ts r é ­s u lta ts . S e u le m e n t, o n n ’a p as p u l 'a d o p te r p o u r lo s e rv ic e d e s m in e s p a rc e q u ’e l le co û te t rè s c h e r e t se gftto à la m o in d re h u m id i té . L’a d m in is tra t io n m il i t a i r e a lle m a n d e e s p è re r e m é d ie r à ce d e r n ie r in c o n v é n ie n t p u r u n sy s tèm e to u t n o u v e a u d 'e m b a l la g e , tro u v é p a r u n l ie u te n a n t d ’a r t i l l e r ie d e la g a rn is o n ( l e B p a n d a u ; q u a n t a u p r ix d e r e v ie n t , i l d im in u e ra fo rc é m e n t a u f u r o t à m e s u r e d e la fa b r ic a tio n .

Page 3: à d îI R R lS R XIE L ’O I S Ebmsenlis.com/data/pdf/js/1887-1888/bms_js_1887_02_03_MRC.pdf · prêter serment ou de ne pas le faire, sauf'à peWré .leurs (prébendes. ultérieurement

j o i m m u c M 81N U A

L a r o b u r i te n e s 'en O am m e n i p a r l e f ro lte - Â a b t n i p a r l é c h o c ; e l le é a t d o n c q u n t r a n a p o r t r e la tiv e m e n t fa c ile . I l f a u t , p o u r

.a m e n e r l ’ex p lo s io n , u n e c h a le u r e x c e ss iv e q u i e s t p ro d u i te d a n s le n o u v e l o b u s a i ie - m a u d p a r d e s c a p su le s d e fu lm ln a ie . L a n o u v e lle m a t iè r e a u n d é fa u t a u q u e l o n é s sa ie d e re m é d ie r à l ’h e u r e q u n e s t , ce so n t l e s r a t ^ q u i so n t e n c o re t r è s n o m ­b re u x . . . .

"S e lo n le» A lle m a n d s , c e l te m a t iè r e p ro ­d u i t d e s e ffe ts m ira c u le u x . M ais i l -y a , p a î^ t - i l , b e a u c o u p . d 'e x a g é ra t io n d a n s ce

[ u g e m e n t . ’ ' .

i i C t é l é p h o n e e n t r e P a r i s e t B r u x e l l e s .

A u p a la is d e l a B o u rse , o n a inau g u ré* ' av ec p fe in su ccès ce n o u v e a u e t s j im p o rta n t- se rv ic e , e n p ré se n c e d es i n v i té a d e la p re sse .

C ette in s ta l la t io n e s t e x c lu s iv e m e n t l œ u v re d e l 'E ta t , e t M , G ra n e t co m p te b ie n la c o m -■plétèr. A b r e f d é l a i , i l s e r a p o s s ib l e d ’in s U l l e rl a co m m u U icaü o n té lé p h o n iq u e , e n t r e P q n s e t R o u en e t l e H av re .' ‘ L à d é p e n s e des, f ils e n b ro n z e s u lfu re u x in s ta l lé s 'o h tre la B o u rse d e B ru x e lle s e t c e lle t îe P a r i s , l a d is ta n c e e s t d e 320 k ilo m è tre s s ’é lè v e à 100 ,000 f ra n c s p o u r la F ra n c e , e t e n v iro n 10 ,000 f ra n c s p o u r la B e lg iq u e . L e fil e s t s o u te r r a in ju s q u ’à l a C h a p e lle e t d e v ie n t a é r ie n e n t r e V e r b e n e , C o m p ièg n e , S l-Q d e n liû i M au b eu g e , Q uôvy e t M m is.

L es in s ta lla ü b n s o n t é té f a ite s o n B e lg iq u e p a r MM. B au n e u se , in g é n ie u r e n c h e f d e s té lé g ra p h e s , e t G iffe, d ire c te u r , d e s W lég ra - p h e s b e ig e s ; e n F ra n c e , p a r M. E m ile C aôl.

L es câb le s e n b ro n ze s u lfu re u x à c h a p e le t so n t d e c h e z M. F a rb in -H e rm a n n .

L es co m m u n ica tio n s a v e c B ru x e lle s n e p o u r ro n t ê t r e m ise s à la p o r té e d u p u b lic q u e d ’ic i l e 15 lé v r ie r . L e t a r i f s e r a d e tro isfra n c s p a r c in q m in u te s . x n

Q u a n t a u x ç o m m u n ic a h o n s a v e c L ille e t R eim 's, e lle s s e ro n t o u v è r le s a u p u b lic d ’ic i h u i t jo u r s ; m a is ce lle s a v e c R o u e n e t le H a v re n e p o u r ro n t ê t r e u ti l is é e s a v a n U tro is m o is .

S a t i s f a c t i o n d ’h o n n e n p .

' Les' fo rçats d u b a g n e d e C a la n ia (S ic ile ) â lla ie n t se rév o U er d e r n iè r e m e n t p a rc e q u ’i ls a v a ie n t a p p ris q u e la d i r e c t io n v o u la i t l e u r âeco n p le r u n n o m m é N ic o tra , a s s a s s in d e s a fem m e é l d e se s d e u x p e t i te s fil le s . U n e d é p u ta tio n , com posée d e d e u x a s s a s s in s e t d ’u n faux m o n n a y e u r , fu t d o n c e n v o y é e a u ­p rè s d u d ir e c te u r p o u r p r o te s te r é n e rç iq u e - m e n t c o n tre J 'a d tf i is r ib n , d a n s l e u r m il ie u , d 'u n m is é ra b le assez lâ c h e p o u r a v o ir d o n n é la m o rt â d e p a u v re s p e t i ts e n fa n ts , u n h o r - r ib le g re d in , e n som m e, q u i « d é s h o n o re ra i t » to u s le s p e n s io n n a ire s d u b a g n e .

F o rc e fu t d ’a c c é d e r à c e lte s in g u l iè r e p r ô - te n tio n 1

L e c t u r e .

O n d i t p a rfo is q u ’il y a e h F ra n c e t ro p d é j o u rn a u x é l t r o p d e liv re s .

L e p eu p le q u i d ép en se le p lu s p o u r se s le c tu re s n ’e s t p o u r ta u l p a s l e p e u p le f r a n -

^ U n A n g la is d ép en se e n m o y e n n e H fr ..3 7 p a r t è te e t p a r a n e n l iv r e s e t e n jo u r n a u x ; u n F ra n ç a is n e d ép en se q u e 7 f r . 8 7 , e t u n A l lè ip a n d ? f r . 42.

Une Inscription.L u d a n s le c im e t iè re d e M o n tfo r t-

l ’A m a u ry : « x *C I-G IT

L A M m te d e X .. . , c h e v a l ie r d e l ’o rd r ç d e^ * * n n i .o aU e t d e ce u x d è

d e 'a a j i ) t^ e à a - d e - j r é r a s n le m e t d u ' S a in t - S è p u le t^ , a n c ie n o f llc ie r d e c a v a le r ie , e tc . , • e u l 'h o n n e u r d ’ë t r e - tu é à la c h a s s e e n 4 8 2 .ù i p a r M gr le d u c d e B e r ry . -

cilROIIilQ|]B DEPARTEMENTALE CoBseil géliérar de l'Oise.

S é a n c e d u 3 5 j a n v i e r 4 8 8 7 . \ Chemin de fer de Froiaisy

À Bstrées-SaInt'Denis.L ’u n iq u e q u e s tio n im p o r ta n te q u i s ’e s t

fiosée e t q u i a é té l’o b je t d e d is c u s s io n s d a n s a sé a n c e d u 2 5 j a n v ie r , a é té ce lle d e s a v o ir

s i le C o n se il g é n é ra l , e n f a v e u r d u C h e m in d e fe r d ’in t é r é t local d e F ro is sy â E s tr é e s - S a in t* D e n is , r e v ie n d ra i t s u r u n v o te é m is il

Î a q u e lq u e s a n n é e s p a r le q u e l il r e p o u s s a i t e p r in c ip e d e la g a ra n t ie d 'in tè r è l e t n ’a d -

m e lta it q u e c e lu i d e ia su b v e n t io n fixe , o u , s i d a n s le s c irc o n s ta n c e s a c tu e lle s , i l a d m e t­ta it, la g a ra n t ie d ’in té r é t .

L ’im p o r ta n c e d e la q u e s tio n r é s id a i t e n ceci q u e s i l e C o n se il g é n é ra l a d m e tta i t c o n tra ire m e n t à s a d é c is io n a n té r ie u r e , ce d e rn ie r p r in c ip e , i l p ro n a i t - e n q u e lq u e s o r te p o u r l’a v e n ir r e n g a g e m e n t d ’a d m e ttr e la g a ra h tie d ’in ié r é t p o u r l e s a u t r e s c h e m in s d e fe r d ’in të r é t loCal c o m p ris à la s ta t is t iq u e , q u i lu i d e m a n d e ra ie n t l a m ê m e fa v e u r . C elte c o n séq u en ce a fu it r e c u le r p lu s ie u rs m e m b re s d u C onse il q u i o n t c ru p r u d e n t d e BP p as e n g a g e r l 'a v e n ir .

Les c in q m e m b re s q u i o n t v o té c o n tr e le s co n c lu sio n s d u r a p p o r t d e la d e u x iè m e com ^ m iss io n so n t MM, P ré v ô t , d e M a lh e rb e , d e M erq lL L a n g lo ls e tG a l l la p d .

- Q u an t a il C om ité s e c re t , d o n t p lu s ie u r s jo u rn a u x o n t fa it g r a n d b r u i t , i l a é té d e ­m a n d é e t v o té ; c o n fo rm é m e n t à d e s t r a d i ­t io n s de- c o n v e n a n c e s u s i té e s d q n s to u s le s C onseils q iia o d :il y a lieu^ d ’e i a m in e r le s t i tre s d 'u n e p e rs o n n e e n c a u s e .,D a n s le c a s p ré s e n t i l s ’a g is sa it d e p e r m e t t r a a u C o n se il g é n é ra l d e d is c u te r p lu s l ib r e m e n t le s t i t r e s d u n o u v e a u c o n c e s s io n n a ire , M . L a m b e r t, e t la n a tu re d e se s ra p p o r ts a v e c la C om pa­g n ie d u c h e m in d e f e r d u N o rd .

N o m i o a t i o n a d o p e r œ p t e u r s .

P a r a r r ê té s d u m in is t r e d e s f in a n c e s e n d a te dos 7 e t 8 j a n v ie r 4 8 6 7 , o n t é té n o m m é s :

M. Y en , p e rc e p te u r d o V e rb e r ié , 2* c la s se , à le p e rc e p tio n d e P o n t-S a in ie -M a x e n c e , 2* c lasse.

L a v e r t , p e r c e p te u r d o 3« c la s se à S a ih t-C ré p in , à l a p e rc e p t io n d e Y e rb e r ie , 2* c la sse .

M ..A lex an d ro , p e rc e p te u r d e 4* c la s se à E a in t-G e rm e r , o n la m é m o q u a l i té à la p e rc e p tio n d e S a ln t-C rô p in .

M . ‘PoU tovItt, p e r c e p te u r s u rn u m é ra ir e , p e rc e p te u r d e 5* c la s se e t c h a rg é , e n ce tte q u a l i té , d e la p e rc e p tio n d e S a in t-G e rm o r .

M. B a v e , p e rc e p te u r d e 4* c la sse , à V r o n (S o m m e ), à l a p e rc e p tio n d o R ib é c o u r t (O ise ) , 3* c la sse .

c h a s se à d é tru ir e , e n te m p s d e n e ig e , le s l a p i n s o u a u tr e s a n im a u x n u is ib le s d a n s le s b o is d o n t i ls so n t lo c a ta ire s , a v a n t co m m e a p rè s la c lé tu r e d e là c h a s se , â l ’a id e d es m o y en s a u to r is é s p a r la lo i d u 3 m a i 4844 , e t d o n n a n t lu m ê m e fa c u lté a u x a g e n ts e t p rép o sés fo re s tie rs , o n t é té r e n d u e s a p p h c a - d e s p o u r l ’a n n é e 4 8 8 7 , p u r a r r ê t é p ré fe c to ra l

d u 44 d é c e m b re 488 6 .L e to u t in d é p e n d a m m e n t d u d r o i t in c o n ­

te s ta b le q u ’a le p i-o p rié la iro , p o s se s se u r ou f e rm ie r , d e d é t r u i r e s u r se s p ro p r ié té s , e n to u t te m p s , s a n s p e rm is d e c h a s se e t sa n s a u to r is a t io n , le s fa u v e s (c e r fs , b ich es- e t s a n g lie rs ) .

L o i d u 3 m a i 4 8 4 4 . A r t . 9 .L e rè g le m e n t p o u r la d e s tru c t io n d es

a n im a u x n u is ib le s e n 4886 , a r r ê t é p a r M . l ’In s p e c te u r d e s F o rê ts , à B e a u v a is , le 26 j a n v ie r 4886 , c o n t in u e r a à ê t r e a p p liq u é e n 4887.

E l e c t i o n a u C o n s e i l d é p a r t e - . ' m e n t a l d e l ’i n s t r u c t i o n p u b l i q u e .

S c r u t in d u 3 0 j a n v i e r 4 8 8 7 .

V oici le s r é s u l ta ts d u s c ru t in d e d im a n c h e :

E le c te u rs : 2d8V o la n te s ; . - 224 - •M a jo r i té ; 142

O n t o b te n u :

M i l e T A S S A I N . . . . ' . 4 3 4 v o ix (E lu e ) .d ir e c tr ic e à M o n la ta ire .

M lle M o re l ................................. 06d ir e c tr ic e à M éru .

D iv e rs o u b la n c s ..................... 24

M lle T a s sa in e s t é lu e à 68 vo ix d e m a jo r ité d é lé g u é e a u C o n se il d é p a r te m e n ta l . C’e s t u n m a g n if iq u e su ccès e t n o u s lu i en v o y o n s l ’ex ­p re s s io n d e n o s f é l ic ita tio n s le s p lu s c h a le u -

C ô u r d ’a p p e l .

L ’in s ta l la t io n d e M . Ü aussy , p r é s id e n t de C h a m b re à la C o u r d ’A ppel d 'A m ie n s , n o m m é p re m ie r P ré s id e n t d e la m êm e C o u r p a r d é ­c re t d u 4 ja n v ie r 1887 , e n i ;e m p la c e m e n t de M. D a u p h in , s é n a te u r , m in is t r e d é s f in a n c e s , a e u l i e u m a rd i 4^^ f é v r ie r , â ' m id i , e n a u ­d ie n c e s o le n n e lle , a u P a la i s d è J u s tic e .

L e m in is t r e d e l ’i n t é r i e u r v ie n t d e c h a rg e r M . L e v a illa n t, d i r e c te u r d e la s d r e té g é n é ­r a le , d e r a p p e le r a u x p ré fe ts le s p re s c r ip ­tio n s d e la c i r c u la ir e m in is té r ie l le d u 8 f é v r ie r 4855 s u r la c o n se rv a tio n d e s d o c u ­m e n ts e t d e la c o r re sp o n d a n c e a d m in is tr a t iv e d o n t le s c o m m issa ire s d e p o lice s o n t d é te n ­te u rs e n ra is o n d e le u r s fo n c tio n s .

C e tte c i r c u la ir e é ta b l i t q u e c e s p iè c e s so n t l a p ro p r ié té d o l’a d m in is tr a t io n e t d o iv e n t ê t r e re m ise s in ta c te s p a r le s c o m m issa ire s de po lice à le u rs s u c c e s se u rs .

P a r la m ô m e o c c a s io n , M. L e v a i l la n t in v ite le s c o m m issa ire s d e p o lice à é ta b l i r d a n s le u rs b u re a u x d e s f ic h e s in d iv id u e l le s p o r ­ta n t le s n o m s e t l ’é ta t-c iv il d e s in c u lp é s , a in s i q u e la d a te d e s p ro c è s v e rb a u x d re s sé s c o n tre e u x . G râce à c e lte in n o v a t io n , q u i a d é jà p ro d u i t d ’e x c e lle n ts r é s u l ta ts à P a r i s , le < ^ m m issa ire d e p o lic e , f û t- i l a r r iv é d e la v e i l le d a n s so n p o s te , p o u r r a in s ta n ta n é m e n t s a v o ir s i le p r é v e n u a d é jà c o m p a rii d e v a n t s e s p ré d é c e s se u ra e t p o u r q û e i m iotif. D es m o d è le s d e ces fich es o n t é té a d re s s é s ces jo u r s d e r n ie r s â to u s le s c o m m issa r ia ts d u te r r i to i r e c o n t in e n ta l d e la R ép u b liq u e .

A v i s .D e s t r a o t i o n t f e s a n i m a u x

n X i l s i b l c s .

Los d isp o s itio n s d o l 'a r r ê t é p ré fe c to ra l d u 3 d é ê e m b re 4 885 , a u to r i s a n t p o u r l ’a n n é o 4880, M U . le s a d ju d io a la ire s d u d r o i t d e

L a p o p u l a t i o n d a n s l ’O i s e .

V O ffic ie l c o n t ie n t u n ta b le a u in d iq u a n t n a r d é m tr le m e n t ia n o D u la i in n f r a n ç a is e , la

lom ilalioQ é f r a n g ë re e t le n o n ib ro lo ta l d e s la b i la n ts , lo rs d u d e r n i e r d é n o m b re m e n t.

L e d é p a r te m e n t d e l ’O ise p o ssèd e u n e p o - m la tio n d e 403 ,146 h a b i ta n ts , d o n t 387 ,479 f ra n ç a is e t 45 ,967 é tr a n g e r s .

P o s t e s e t T é l é g p p a p h e s .

L a C h a m b re d e s d é p u té s a a d o p té e n p re ­m iè re d é l ib é ra t io n , l a lo t s u iv a n te :

« L es lim ite s d o d im e n s io n d e s b o ite s do v a le u rs d é c la ré e s , f ix ées p a r l ’a r t ic le 8 d e la lo i d u 25 j a n v ie r 4873 à 5 c e n t im è tr e s e n h a u te u r , 8 c e n tim è tre ^ e n la rg e u r e t 40 cen ­tim è tre s d e lo n g u e u r , s o n t p o rté e s à 10 c e n ­tim è tre s u n ifo rm é m e n t e n to u s s e n s .

m u n ic ip a le q u ’il a p p â r t le u t d 'a s s u r e r la r é p re s s io n d e s d é l i ts d e c e tte h a t i i r e .

c V eu ille z d o n c i n s i s te r a u p r è s d e s m a ire s d e v o tre r e s s o r t , d e façon à c e q u ’i l s t ie n n e n t la m a in à la c o m p lè te e x é c u tio n d e la lo i e t d e s p re s c r ip tio n s d e la p r é s e n te c i rc u la ire , d o n t j ’a d re s s e u n e a m p lia tio n a u x i n g é n ie u rs c h a rg é s d ’u n se rv ic e d e p ê c h e . >

P u is q u e H . le m in is t r e d a ig n e s 'o c c u p e r d e la g e n t a q u a t iq u e , c ’e s t p e u t- ê tr e le m o m e n t d ’a t t i r e r d e n o u v e a u so n a tte n tio n s u r u n e ré c la m a tio n la n t d e fo is fa ite e t d o n t i l n ’u g u è re é té te n u c o m p te ju s q u ’iç i.

N ous v o u lo n s p a r le r d e l ’é p o q u e d e l ’o u - v e r lu r e e t d e c e lle d e ia f e rm e tu re do la p ê c h e q u i s o n t fix ées a u 45 a v r i l e t a u 46 j u in , d a te s s t r ic le s ,ta n d is q u ’il s e r a i t s i fac ile d e fe rm e r e t d ’o u v r i r u n d im a n c h e , com m e 0 0 le fa it p o u r la ch a s se . -

Q u el in c o n v é n ie n t y a u r a i t - i l à f ix e r ce tte a n n é e , p a r ek em p lo , l a f e rm e tu re d e la p ê c h e a u d im o n c h e 4'7 a v r i l , e t l ’o u v e r tu re a u d im a n c h e 49 j u i n ?

Los c o n d itio n s d e la lo i n o s e r a ie n t- e l le s p a s re m p lie s e t a u d e lâ '7 '' D e n o m b re u x p é c h e u rs n o u s a v a ie n t p r ié s d o p u b l ie r le u r p e t i te rê c ia in u tio n .

. C’e s t fa it.

' HINISTÈRE DE l ’AORICULTURB

E X T R A I Td u B u l l e t i n d e s E p i x o o t i e s .

D É C EM B R E 1886

P ^ r ip u e u m o n ie c o n ta g ie u se .' E lle a é té co n s ta té e d a n s 47 d é p a r te m e n ts c o n tre 19 on n o v e m b re . 92 é ta b le s d e 58 c o m m u n e s s o n t s ig n a lé e s , 867 a n im a u x c o n ta m in é s o n t é té in o c u lé s e t 457 m a la d e s o n t é té a b a t tu s .

V oici ce q u i c o n c e rn e n o tre r é g io n :A NIM AUX

DfPlITKItRTS Communes. Elablfs ---------------abattus, inocules.

N o r d .................. 6 8 49 249P a s -d e -C a la is . 7 7 6 404O is e .................... 4 4 5 76A is n e ................. 2 9 45 837S e in e .................. 9 29 66S e ie e -e t-O iso . 4 4 4Seine-et-M iroe. 2 3 7 40

F iè v r e a p h te u se .

Q u e lq u es c a s n o ta m m e n t e n S e in e -e t- M ai n e e t S e in e -c l-O ise .

J fo r r e e t F a r c in .42 é c u r ie s o n t é té p lap écs so u s la s u rv e il­

la n c e c o n tre 62 e n n o v e m b re , e t 39 c h e v a u x o n t é té a b a ttu s .

Ces é c u r ie s s e r é p a r t is s e n t a in s i d a n s la ré g io n d u N ord :

S o m m e, 1; O ise , 1; S e in c -o l-O ise , 4; S e in e , 4 ; S e in e -e t-M a rn e , 1 .

R a g e .D es cas d e r a g e s u r le s c h ie n s o n t é té

s ig n a lé s d a n s 5 6 co m m u n es d e 32 d é p a r te ­m e n ts . 80 c h ie n s e t 2 c h a ts e n ra g é s o n t é té a b a ttu s .

D a n s la r é g io n d u N o rd , o n t é té a in s i a b a t tu s :

N o rd , 4; O ise , 4; E u re -e t-L o ir , 4 ; S e in e - e l-O ise , 6 ; S e in e , 47 , d o n t 42 à P a r i s ; S e in e -e t-M a rn e , 4 .

4 c h e v a l a é té a b a t tu p o u r c a u se d e ra g e d a n s l a S e in e , 4 v a c h e d a n s l ’A llIe r , p lu s ie u rs v a c h e s d a n s la C éto-d’O r, 3 d a n s la N ièv re , 4 ta u re a u d a n s la G iro n d e , e t 4 p o rc d a n s le J u r a .

4 h o m m e a é té m o rd u d a n s le N o rd , 2 d a n s l ’O ise , .4 d a n s S e in e -e t-M a rn e ; 4 p e rs o n n e e s t m o r te d e la r a g e d a n s l ’A isn e .

L e p o i s s o i i d ’e a u d o u c e .

L e m in is t r e d e s tra v a u x p u b lic s v ie n t d ’a d r e s s e r a u x p ré fe ts e t a u x In g é n ie u rs , c h a rg é s d u se rv ic e d e la p ê c h e , u n e c irc u ­la ir e re la t iv e a u c o m m e rc e d e s p o issons d ’e a u d o u c e . E n v o ic i le s p a ssa g e s p r in c i­p a u x :

L a lo i e t les rè g le m e n ts s u r la p ê c h e f lu v ia le o n t s t ip u lé u n c e r ta in n o m b re de m e su re s , d e s tin é e s à r e n d r e p lu s e lD cace la p ro h ib i t io n d e la p ê c h e e n te m p s d e fra i.

« E n v e r tu d e c e tte lo i, i l e s t in te rd i t , p e n d a n t le s p é r io d e s d é te rm in é e s , d e t r a n s ­p o r te r e t m e tt r e e n v e n te d e s p o isso n s d 'e a u d o u ce .

f E x cep tio n e s t fa i te p o u r le s p o isso n s p ro v e n a n t d ’é ta n g e t do r é s e rv o ir , à la c o n d itio n q u e l e u r p ro v e n a n c e s o it co m p lé - té m o n l ju s tiQ ée . O r , i l r é s u l te d e r e n s e i ­g n e m e n ts r e c u e ill is p a r l’a d m in is t r a t io n , q u e le s a g e n ts c h a rg e s d e la su rv e i l la n c e d e s m a rc h é s se c o n te n te n t d e p r e u v e s d ’o r i ­g in e in su ff isa n te s e t q u e , p a r fo is m é m o , la d é liv ra n c e , p a r le s m a ir ie s , d e s co rtitlcu ls d ’o r ig in e d es p o isso n s d o n n e l ie u i d o g ra n d s a b u s . C’e s t a in s i q u e d e s m a rc h a n d s ou p ê c h e u rs s e s o l f i e n t p ro c u ré d e s c e r tif ica ts e n b la n c , à l ’a id e d e sq u e ls ils a u ra ie n t t r a n s p o r té e t v e n d u , e n te m p s p ro h ib é , d e s p o isso n s p r o v e n a n t d u s r iv iè r e s ; com m e s ’i ls p ro v e n a ie n t d ’é ta n g s o u d e v iv ie rs .

« I l im p o r te d e fa ir e c e s se r c e s p ra tiq u e s i r r é g u l iè r e s e t d ’e x e rc e r u n e s t r ic te S u rv e il­la n c e p o u r a s s u r e r le re sp e c t d e ' l a loi e t fa ire o b à tac le a u d é p e u p le m e n t d e s co u rs d ’e a u . J e v o u s p r ie , e n c o n sé q u e n c e , d e b ie n v o u lo ir r a p p e le r a u x m a ire s e t a d jo in ts q u e le s c e r tif is a ts q u ’i ls d é l iv r a n t p o u r é ta b l i r l ’o r ig in e d u p o isso n le s e n g a g e n t p e rs o n n e lle m e n t d a n s le c a s o ù d e S 'f ra u d e s c o n s ta té e s e n t r a în e r a ie n t d e s p o u rs u i te s . .

c V o u s v o u d re z b ie n r a p p e le r é g a le m e n t _ v o s a d m in is tré s q u e to u t p o isso n d ’e a u d ’e a u d o u c e m is e n v e n te p o n d a n t la p é r io d e d ’in te rd ic tio n s e r a s a is i , s ’i l n ’e s t acco m p ag n é d e c e r tif ic a ts d ’o r ig in e , s i c e s c e r lif lc a ls p a ra is s e n t i r r é g u l ie r s o u s i les p o isso n s m is o n v e n te n e so n t p a s e x a c te m e n t le s m ém o q u e ceu x d é s ig n é s s u r lo sd ils c e r tif ic a ts . D a n s le c a s o u i l y a u r a n o n c e r t i tu d e d e f ra u d e , m a is s e u le m e n t p ré so m p tio n , p ro cès- v e rb a l s e r a d re s s é s a n s q u ’il y a i t l ie u à s a is ie d e la m a rc h a n d is e .

c E n p lu s d e s c e r tif ica ts d ’o r ig in e , les d é te n te u r s d e p o isso n s d ’e a u d o u c e e n tem ps p ro h ib é fe ro n t b ie n d e se p r é m u n i r d u p lu s g ra n d n o m b re d o p re u v e s p o ss ib le p o u r é ta b l i r la p ro v e n a n c e d u p o isso n , c a r ils s e ro n t to u jo u rs , p a r le se u l fa it d e sa pos­se s s io n , p ré s u m é s s e t ro u v e r d a n s u n e s itu a tio n i r r é g u l i è r e , e t i ls a u r a ie n t l a c h a rg e d ’é ta b l i r l e u r n o n -c u lp a b i l i té ,

f C’e s t s o r to n t a u x a g e n ts d e la, p o lice

O n n o u s s ig n a le le p ro c é d é s u iv a n t q u ’u n c u l t iv a te u r em p lo ie -p o u r o b te n ir d e m a g n i­f iq u es p o m m es d e te r r e : ,

< L o rsq u e le s touffes o n t d ix o u d ouze c e n tim è tre s d e h a u t , i l su p p r im e le s .m en u es t ig e s d u m ilie u , q u i so n t l e s p lu s v ig o u re u se s . D e c e lte faço n , l a v ég é la lio n d e s tu b e rc u le s p ro f ite d e ce q u i e s t e n le v é à la v é g é ta tio n a é r ie n n e .

<c l i a jo u te q u e ces m a g n if iq u e s tu b e rc u le s d o n n e n t d e 90 à 95 ,0 0 0 k i lo g r . p a r h e c ta re .

CHROIIIOUE LOCALEL o R é g i m e n t d e C u i p a s s i e r s »

(Suite).N o u s a v o n s la i s s é l e 8 “ R é g im e n t d e

c a v a le r ie e n l ’a n n é e 1 8 0 0 , s u r l e s b o r d s d u R h in , f a i s a n t p a r t i e d e l ’a r m é e c o m ­m a n d é e p a r M o re a u .

L e g é n é r a l f r a n ç a i s a v a i t e n f a c e d e lu i l e g é n é r a l K r a y q u i m e n a ç a i t f o r t e m e n t n o t r e f r o n t i è r e d e l ’E s t . P o u r l a 8* fo is , lo 2 7 a v r i l 1 8 0 0 , l e 8 ' R é g im e n t d e c a v a ­l e r i e f r a n c h i t l e R h in , — à B r i s a c h . L e s m a n œ u v r e s d e s d e u x a r m é e s e n n e m ie s o n t p o u r c o n s é q u e n c e d ’a b o r d l ’a lT a ire d e S t o c k a h , o ù L e c o u r b e d é f a i t c o m p lè te ­m e n t le s A u t r i c h i e n s , l e u r e n lè v e 4 .0 0 0 p r i s o n n ie r s , 8 p iè c e s d o c a n o n , &0D c h e ­v a u x e t d e s m a g a s in s im m e n s e s .

L e 8® d o c a v a l e r i e y p r i t p a r t , e t l ’u n d e s e s c h e f s d ’e s c a d r o n s , l e m a r q u i s d e C a u - l a i n c o u r t , s ’y d i s t i n g u a d o t e l l e s o r t e q u ’i l y g a g n a l e g r a d e d e c o lo n e l e t f u t p la c é à l a t è t e d u 2* c a r a b in i e r s . C e t te a S u i r e f u t l e p r é l u d e d o l a b a t a i l l e d ’E n g e n , o ù n o u s fû m e s v i c to r i e u x . D a n s l ’u n e e t l ’a u t r e j o u r n é e (3 e t 4 m a i 1 8 0 0 ) , lo R é g i ­m e n t s e c o n d u i s i t a y e c b e a u c o u p d o c o u -

g o .M o re a u v o u la n t p r o f i t e r d o l a v i c to i r e

o rd o n n e à L o c o u rb e d ’o c c u p e r M o e s k i r c h . N o u v e l le b a t a i l l e l e 5 , n o u v e l l e v i c to i r e ; e t à q u e lq u e s s e m a in e s d e l à (2 3 j u i n ) , à N o r d l in g e n , l e 8* R é g im e n t d e c a v a le r ie m é r i t e , c o m m e à M o e s k i r c h , d 'ê t r e c i t é pour son zèle et son intrépidité.

L e 2 d é c e m b r e , l ’a r c h id u c J e a n q u i a r e m p la c é K r a y d a n s s o n c o m m a n d e m e n t s e f a i t b a t t r e p a r M o re a u à H o h e n l in d e n , o ù l e s C u i r a s s i e r s s e d i s t i n g u è r e n t e n c o r e .

A p rè s l ’a r m i s t i c e d e S t e g e r d 2 1 d é ­c e m b r e ) , l e 8 ' R é g im e n t p a s s e d e l ’i t r in é e d e M o re a u à c e l le d e M a c d o n a ld , é t p r e n d p a r t à l a p é n ib le e t g lo r i e u s e c a m p a g n e d o n t l’o b j e c t i f e s t l a p r i s e d e T r e n t e , e t q u i a b o u t i t à l’a r m i s t i c e d e T r é v i s e . L e R é g im e n t a b i e n g a g n é u n p e u d e r e p o s : o n p ro c è d e d u r e s t e à u n e r e c o n s t i t u t i o n do l a c a v a le r ie .

E n e x é c u t io n d ’u n a r r ê t é d u 2 3 d é - c o m b r e 1 8 0 2 , lo 8* R é g im e n t d e c a v a le r ie p o r t e r a le c a s q u e à c r i n i è r e e t à h o u p e t t e e t s e r a c u i r a s s é p a r d e r r i è r e . T r o i s a u t r e s R é g im e n ts à o n t a r m é s d o m ê m o i

D a n s le s g u e r r e s d e l ’E m p i r e , l e 8* C u i r a s s ie r s s e p r o d u i t e t s e p r o d ig u e a v e c s e s n o b le s t r a d i t i o n s d e b r a v o u r e , d e s a ­c r i f ic e s , d e d ig n i t é m i l i t a i r e . A l a f in d e 1 8 0 5 , i l f a i t p a r t i e d e l a d iv i s io n d e é a - v a l e r io P u U y , a u 8* c o r p s d ’a r m é e c o m ­

m a n d é , e n I t a l i e , p a r M a a s é n a , s o u s l a d i r e c t io n s u p é r ie u r e , d u p r i n c e E u g è n e .

L e 3 0 o c to b r e 1 8 0 5 , l à d iv is io n P u l l y m e t e n d é r o u te la d iv i s io n a u t r i c h i e n n e F r i r a o n t s u r l ’A d ig e .

D é s lo le n d e m a in e t p o n d a n t s e p t o u h u i t j o u r s , l e s a t t a q u é s r e c o m m e n c e n t , e t l e R é g im e n t c o n t in u e d o p o u r s u iv r e l e s d é b r i s d o l a d iv i s io n F r im o n t .

E ù 1 8 0 7 , n o u s v o y o n s l e 8* C u i r a s s ie r s é z .é c u te r à E y la û p l u s i e u r s c h a r g e s vir- g b u r e u s e s ; l e g é n é r a l d ’H a u tp o u l , q u i o o ro ih a n d u it l a d iv i s io n , e s t b le s s é à m o r t , e t l ’E m p e r e u r a n n o n c e à l a F r a n c e q u o € l e s C u i r a s s ie r s s e s o n t c o u v e r t s d e g lo i r e à c e t t e a f fa ire . »

S u c c e s s iv e m e n t n o u s r e t r o u v o n s le 8* R é g im e n t , f id è le à s o n p a s s é c o m m e l a g lo i r e l u i e s t f id è le , a u c o m b a t d e > P u ltu s k (1 6 iQai)^ a u x b a t a i l l e s d ’I l è i l s b e r g e t d e F r i e b l a n d (1 0 e t 1 4 ju i n ) .

; ; E n 1 8 0 9 , le s C u i r a s s ie r s f o r m e n t la d iv is io n E s p a g n e , d o n t l a c h a r g e à l a b a ­ta i l l e d 'E c k r a ü lh (2 2 a v r i l ) f u t s i b r i l l a n t i r e t .s i f o u g u e u s e q u ’e l le e x c i t a l’a d m ira t iO n d e l ’in f a n t e r i e q u i s’a r r ê t a e t b a t t i t d e s m a in s e n c r i a n t : t V i v e n t l e s C u i r a s ­s i e r s ! >

' L e 2 3 a v r i l , c e s .m êm e s C u i r a s s ie r s m e t t e n t e n fu i te d a n s l e u r m a r c h e s u r l i a t i s b o n n e 8 ,0 0 0 c a v a l ie r s a u t r i c h i e n s .

D a n s s o n b u l le t in d u 2 3 a v r i l , l ’E m p e ­r e u r c i t e m a g n iû q u e r a e n t l e s C u i r a s s ie r s .

■ ■ L à m a rc h e s u r V ie n n e e s t d é c id é e r o n j e t t e d e s p o n ts s u r le D a n u b e . L ’a r c h id u c C h a r le s s ’e s t c o n c e n t r é d a n s l e M a r c h - f e ld . U n e v io le n te b a t a i l l e s ’e n g a g e e n t r e u n e f r a c t io n d e l ’a r n ié e f r a n ç a is e e t la to t a l i t é d e l’a rm é e a u t r i c h i e n n e p r è s d e s v i l l a g e s d ’E s s l in g e t d ’A s p e r n (21 e t 2 2 m a i) . L e s C u i r a s s ie r s y f o n t p lu s i e u r s b e l le s c h a r g e s , e n fo n c e n t d e u x c a r r é s e t s 'e m p a r e n t d e 1 4 c a n o n s .

L e O j u i l l e t , b a ta i l l e d e 'W a g r a r a : le s C u i r a s s ie r s s o n t e n l i g n e a u x p r e m ie r s c o u p s d e c a n o n . C ’e s t l e d u c d e P a d o u e q u i l e s c o m m a n d e . D è s le d é b u t , d e l ’a c ­t i o n , i l s c o n t r ib u e n t à c u l b u t e r e t r e j e t e r a u - ^ l à d e N e u s id e l l e c o rp s d e R o s e m - b e r g . D a n s l e c o u r a n t d e l a j o u r n é e , i ls c h a r g e n t e n c o r e p lu s i e u r s fo is .

C in q j o u r s a p r è s , i ls s e r e t r o u v e n t e n l ig n e e t d o n n e n t b r a v e m e n t a u c o m b a t d e Z n a ë m . L e t r a i t é d e V ie n n e m e t f in à l a g u e r r e : l a p a ix v a d u r e r d e u x a n s .

(La fin au prochain numéro).

Barobé de Senlig da 1’ Fér. 1887.f iiS lS M A T lO M Prit. Pûii» PriL

üïderYAiiOfiv>00 kil. l'heei.

R o u g e . / 4 " q u a i. 51 : 5 kil 13 75 B . 25 c .

F r o m e B i | | | “ VU U 40 1(1.17 fi7 11 40 I d .

(l* r. m oy .S e ig le n o u v e a u . . . 12 ■> li 8 63 S . V .

iV yoiil. j16 . . 15 . .

1411

7 0.) 6 15

I<l.I d .

Prix du Paiu du « O iaac..................0,35 i« küofi[* 'au 15 Février, j U i tb h u c . . . <‘,30 —

K ariue : les 157 kiloj;., 13_ fr. — B aisse i fr.

A t t i c l i y . — U n d e u il c ru e l e t in o p in é ;v ion l.do f ra p p e r l ’e x c e lle n t â c le u r D u n ia in e , q u ijp p s sé ü d 'à A U iciiy u n e m a iso n d e cam ­p a g n e o ù i l v ie n t s e re p o s e r d e te m p s à au lM , av ec sa fa m ille , d e s fa tig u es d o son a r t . S a fem m e e s t m o r te s u b itc m o n t, â R ou p n ,. d o la r u p tu r e d ’u n a n é v r is m e . M . H u m a in e d o n n a i t d a n s ce tte v i l le u n e s é r ie d e r e p ré s e n ta tio n s a u t l i é â t r a L a - fayette .

B c U i i s y - S a i n f ^ P i e r r e . — O n n o u s é c r i t :

D oux p e rs o n n e s q u i n o s ’a im e n t e t n e s’es tim e n t p as tro p , ce s o n t le s n o m m é s L uc 'H c n r i- J c a n -B a p tis lo ) , d i t M irac le , e t la lam o C ad o l (A lo x a n d rin e ) , d e m e u ra n t tous

d eu x à B é lh is y -S a in t-P ie r r e . L e 29 ja n v ie r , i l é ta it à p e in e n e u f iie u re s d u m a lin lo r s ­q u ’ils se s o n t r e n c o n tré s ru e D aco n n o , â B élliisy . I l s se so n t d i t d e b ie n b e lles c h o se s , j e vous a s s u r e ; j e ro u g ira is do le s é c r i r e . La dam e C ad o t n ’é tu it sa n s d o u te pas o n v e in e d 'é lo q u e n c e ce jo u r - I â , c a r e lle a ce ssé la p re m iè re p o u r a l le r fa ire s a d é c la ra tio n . L a g e n d a rm e r ie , a p rè s e n q u ê te , a , n o u s d i t - o n , d ressé p ro c è s -v e rb a l c o n tre ces d e u x p e r ­sonnage» ,, p o u r b r u i t e t ta p a g e p u b lic s e t p o u r in ju re s réc ip ro q u e s .

C h a î n a n t . — L a c h asse à c o u r re con ­tin u e à C h a m a n t.

M. J . L e fèv re , q u i v a beau co u p m ie u x e t qu i ne se r e s s e n t q u e lré.s p eu do so n d e r n ie r accès d é g o u t té , e s t a llé d im a n c h e a b a t t r e p lu - sieui-s fa is a n s d a n s les t iré s ( |u i b o rd e n t le cham p P I ro n n e t , e n la fo rê t d ' i l a l la t te .

C h a n t i l l y . — O n n o u s é c r i t :

D ans la so iré e d u 30 j a n v ie r , v e rs n e u f he u re s d u s o ir , la g e n d a rm e r ie fu t re q u is e po u r fa ire c e s se r u n m a lh e u re u x h a b i ta n t d e C han tilly q u i re n v e rs a it to u t d a n s s a m a iso n , b risa it s a v a ise lle , g o s l ic u la i te tc r ia i t co m m e u n h o m m e a t te in ld o f o l ie . P u is d o c in q u a n te p e rso n n es s ta tio n n a ie n t d o v a n l l ’h a b ita tio n de ce fu r ie u x i|u i f a is a it d e s m e n a c e s pou ra s s u ra n te s p o u r se s v o is in s . A l ’a r r iv é e dos g e n d a rm e s , i l d e v in t p lu s cu lm o e t lo le n d e ­m a in , i l a re c o n n u se s to r ts e t a p ro m is de n e p lu s re c o m m e n c e r u n e p a re i l le sc è n e . N éanm oins i l a é té d ro s sé p ro c è s -v e rb a l contre , lu i p o u r tap ag e sc a n d a le u x .

C o v n p l è g : n c . — J e u d i m a tin , lo t r a in d e llo y e , a r r iv a n t o n g a re â C o m p ièg n e à 8 h . 50 m . , a iQ ena il le c a d a v re d 'u n v o y a ­g e u r q u i é ta i t m o n té e n v o i lu re â V ille r s e t a v a it succom bé q u e lq u e s m in u te s a p rè s , lo rs d u p assag e d u t r a in â C o u d u n . V oici d a n s

Su elles c irc o n s ta n c e s ü e t a c c id e n t s ’e s t p ro - u it :<■'

M, V u a ro t, c h a rc u tie r à V ille rs - su r -C o u - d u n , é ta i t p a r t i do ch ez lu i , o n lo m p a g n ie d ’un e d o SOS p a re n te s , p o u r se r e n d r e à u n • n ie r i 'é 'm e n t, a u x e n v iro n s d o P a r i s ; é ta n t u n peu. o n r e ta rd p o u r l 'h e u re d u t r a in â Y illcrs,'.!! p ré c ip ita ta m a rc h e e t a r r iv a assez à tem ps p o u r m o n te r o n v o itu re , m a is la co u rse à la q u e lle il s ’é ta i t l iv ré le r e n d i t m a la d e , e t i l succom ba â l a r u p tu r e d ’un a n é v r is m e ; m a lg ré los so in s q u i lu i fu re n t d o n n és à la g a re d e C o m p ièg n e , p a r M. le d o c te u r C h e v a llie r , i l n o p u t ê t r e r a p p e lé à la vie* .

M. V u a re t é ta i t â g é d o 65 a n s e n v iro n ; i l jo u is sa it d e l ’o s tim o p u b liq u e . S a m o r t s e ra v iv e m e n t r e g re t té e p a r s e s n o m b ra u x a m i s . ' '

G r c | l * ^ S a m e d i d e r n i e r a v a i t l ie u le t ira g e a il s o r t . H . le S o u s -F ré fe t q u e c e tte c irc o n s ta n c e a m e n a i t â C re ij . n v is i té lo s éco les p u b liq u e s ac c o m p a g n é d e H . l e M aii'e

d e la v i l l e d o C re il e t d e MM. le s A d jo in ts , do M. S o re t , ju g e d o p a ix , d u C a p ita in e d e g o n d a rm e r io , e t d e M. C az iv r, in s tru c te u r e n c h e f d u b a ta il lo n sco la iro .

U n d e s é lè v e s d u c o u j s su p p lé m e n ta ir e do l ’éco lo d e s g a rç o n s le u r u a d re s s é u n c o m p li­m e n t au (]uo i M. lo S o u s -P ié fü l a ré p o n d u d ’u n e faço n t r è s g ra c ie u s e p u r d e s fé lic i­ta tio n s a u x m a itro s e t a u x é lè v e s , e t p a r u n congé p o u r l ’a p rè s -m id i d u jo u r m êm e .

C i ' i i i l . — Les V ré v o g a n ts de l ’A v e n i r ; — N ous a p p re n o n s q u e la 45® sec tio n d o s F r é - c o ÿ u n ts c/e f 'A c e n ir o rg a n is e s a féto a n n u e l le , q u i s e ra su iv ie d ’uii g r a n d b a l, a u p ro f it do s a cais.^o d o r e tr a i te s ; c e tte fê le a u r a l ie u

'C hez M. S a llü l, h ô te l d u L io n -d 'A rg o n t, à C re il , lo 6 fé v r ie r p ro c h a in .

L e p r ix d e la c a r te d u b a n q u e t , d o n n a n t d ro i t a u b a l, e s t d o 4 f r . 50 .

L e p r ix d e la c a r te d u b a l se u l e s t d e 2 f r .l.e s p e rso n n e s p ré s e n té e s p a r d e s so c ié ­

ta ir e s s o n t a d m ise s a u x c o n d itio n s c i-d e s s u s .

I l I r c p y - c n - V a l o i s . — D im a n c h e d e r ­n ie r , la fan fare ' d e s E n fa n t s d u V a lo is , a o ffe rt, a v e c le co n co u rs d ’a r t is te s a m a te u rs , u n e e x c e lle n te soii êo â se s m e m b re s bon o - m ire s O u tre la p a r tie m u s ic a le , le p ro g ra m m e c o m p o rta it d e u x p e t i te s c o m é d ie s , d a n s losciuelles M"'® D .. . e t M. D o llô , a in s i (|uo MM. D u c h a n g e e t B re to n , o n t f o r t b ie n te n u le u rs p e rso n n a g e s .

MM. B e r tr a n d , D a lla in e t L a n e u v illo o n t c h a n té avec a u ta n t d e su ccès q u e d e ta le n t.

Les p a u v re s n ’o n t p a s n o n p lu s é té o u b lie s . U ne iju é tc fa ite p a r MM. F u n a n l fils e tlL ig é s i p r o d u i t q u a ra n te e t q u e lq u e s f ra n c s .

! E i l x - t l u i n c s . — I.o 27 j a n v ie r , deu x in d iv id u s se p r é s e n tè r e n t c h e z la d am e M an c h e , a u passage â n iv e a u do la l o u le de < ]om piêgne e t lui o irrii-en t e n venl'o de la to ile p o u r d r a p s d e lit e t c h e m ise s E lle le u r ré p o n d i t q u ’e llé n ’e n a v a it p a s b e so in ; m a is com m e ils in s is tè r e n t e n d i s a n t v e n i r d e ia p a r t d e so n m a r i, c ite se d éc id a â le u r a c h e te r 36 m é tro s d e to ile p o u r d ra p s d e l i t â i-aison d e 1 f r . 93 le m è tr e e t 29 m è tre s p o u r c h e ­m ise s a u p rix d e 1 f r 83 le m è tre .

La factui'O se m o n ta i t d o n c à 122 fi'. 55, •dont m o itié p ay ab le le 4(5 ja n v ie r 4888 e t m o itié le 15 ja n v ie r 4889 . L 'u n d e s in il iv h lu s lu i tll s ig n e r deu x t ra ite s à é c h é a n c e aux d a te s su sd ite s .

C om m e e n ce m o m e n t u n t r a in a r r iv a i t do C lc rm o n t, la d a m e M anclie soi-lit p o u r fa ire son se rv ic e . P e n d a n t ce tem ps les in d iv id u s c o u p è re n t la to ile à l ’a id e d e c iseau x q u ’ils a v a ie n t p r is d a n s u n n é c e s sa ire à o u v ra g e p lacé .sur la ta b le lte d o la f e n ê tre , p u is ils so r tire n t.

E n r e n tr a n t , M me M anche c o n s ta ta d ’ab o rd ([u 'on a v a it c h an g é les d a te s do p a ie m e n t s u r la fac tu re ; e n o iilre , u n e b a n d e c o llé e s u r lo cô té g a u c h e a v a it é té e n le v é e . C ette lia n d e p o r ta i t tes m o ts su iv a n ts : « T o u te s les to iles so n t g a ra n tie s à l’usage p u r l i l é t s a n s a u c u n m é la n g e do co ton . D an s le cas o ù l’o n p ro u ­v e ra lo co n tra ii 'e , lo v e m le u r s 'e n g a g e à r e ­p r e n d re la to ile , q u a n d m ê m e e l le s e r a i t lav ée . »

L a d a m e .M anche c o n s ta ta é g a le m e n t q u ’on lu i a v a i t so u s tra it u n e so m m e d e 40 fran cs com posée d o 4 p ièces d e cinc; f ra n c s e t d ’uno p ièce d ’o r . E lle c o u ru t a p rè s le s filo u s, m a is ra u x -c i é ta ie n t d é jà lo in .

L a g e n d a rm o rio e s t â l e u r re c h o rc lio .

G i ‘u n < l v i I l i o i > s . — L a m u n ic ip a lité de la v il le do ü ra n d v i l l i e r s (O ise ) , v ie n t de d c c itlo r l ’o rg a n isa tio n d e d eu x co n co u rs p o u r 4887.

L e p re m ie r , u n C o n co u rs d ’H a rm o n ie s , F a n fa re s e t O rp h éo n s , a u r a lieu le 5 ju in .

L e .second, u n C oncours d e l 'o m p e s à in c e n d ie , e s t fixé a u 26 d u m êm e m o is .

Le Maire. :S ig n é : BOURDE.VÜX.

r i a î l l y . — O n n o u s é c r it r

U n vol d e la p in s a é té c om m is le 2 4 ja n v ie r d e rn ie r , ch ez iM. R a h a c h é (E u g è n e ) , c u l t i ­v a te u r , d e m e u ra n t à l ’ia il ly . M. R a b a c h e a lla d o n n e r â m a n g e r à se s c h e v a u x â c inq h e u re s d u m a tin , a p rè s q u o i il so r t i t d a n s le v il la g e e t re v in t v e rs s ix h e u re s . E n r e n ­tr a n t il p e n sa a u d é je u n e r d e s c s la p in s ; m a is e n o u v ra n t la p o r te d u c la p ie r , i l co n s- la ta j iu ’on lu i e n a v a i t p r is c in q : q u a tre n o irs e t u n g r is . Ce vol a d û ê t r e com m is d u r a n t son a b se n c e q u i a d u r é u n e h e u re e n v iro n , c a r il n ’a pas p e n sé , e n s o r ta n t , à fe rm e r , la po rto d ’e n tr é e . I l é p ro u v e u n e p e r te d o l S fr.

P o n t - S a î n t e - H I a x e n c e . — U n c o n ­c e r t trè s ré u s s i a é té d o n n é , lo sam ed i 22 j a n v ie r , p a r .M. D osloges, do C o m p ièg n e , avec le co n co u rs d e M m e D e lc o u rt, MM. Vil- le lto e t A colet, a r t is te s a m a te u rs .

L ’o rc h e s tre s y m p h o n iq u e , d ir ig é p a r M. D esloges e t com posé d e 22 m u s ic ie n s , s’e s t fa it e n te n d re , à la g r a n d e jo ie d e l'a s s is ta n c e , q u i l 'a c h a le u re u s e m e n t a p ­p la u d i.

L os c h a n te u rs , M.M. V ille lto e t A co le t, e t les in s lru n ie n tis te s , MM. B la n v in , Ü ecourbo e t B issé , o n t é té fo rt a p p ré c ié s . M. D esloges, n o n c o n te n t d e c h a rm e r p a r le v io lo n e t lo v io lo n ce lle , a a u s s i ég ay é l ’a u d i to ir e avec u n m on o lo g u e .

L o p ia n o ô ta it te n u p a r M m e D e lc o u rt, q u i m é r i te d e s é lo g es p o u r l 'h a b i le façon d o n t e l le acco m p ag n e .

I l n o m a n q u a it q u ’u n é lé m e n t à ce lte s o iré e p o u r q u 'e l le fû t d e tous p o in ts p a r ­fa i te ; u n e c h a n te u se .

P o n t - S a î n t o - M a x e n c e . — L estem p s h e u re u x p a s se n t v ile , i .é s s ie u rs l*a(juel, E u g èn e , 2 5 a n s , e t V a n a n d o rn a ré d o , J u le s , 49 a n s , té iis d e u x d e m e u ra n t A B o u t, e n s a v e n t ( |ue l(|iio ch o se . Le 29 ja n v ie r , v e rs n e u f h e u re s d u s o ir , i l s c r ia ie r tt e t le p lu s so u v e n t i ls c r ia ie n t à p le in s p o u m o n s , ta n t le u r jo ie é ta i t g r a n d e , e t co la d a n s le s ru e s d e la v ille . C e tte p ro m e n a d e b ru y a n te a t t i r a l 'a t te n t io n do la g e n d a rm e r ie q u i los a r r ê ta to u s d o u x , e t les c o n d u is it a u v io lo n m u n i­c ip a l p o u r V p a s se r la n u i t , c a r ils é ta ie n t to u s d e u x d a n s u n é ta l d 'iv r e s s e p u b liq u e q u i n e la is sa it p a s V ie d o u te . L e le n d e m a in o n le s m it e n l ib c n é on los in fo rm a n t q u ’ils a u ra ie n t â ré p o n d re d ’un o d o u b le c o n tra ­v e n tio n : iv re s se p u b liq u e e t tap ag e n o c tu rn o .

P o n t - S a i n t e - M a x e n c e . ~ O nh o u s é c r i t :

U n e je u n o fom m e, assez b ie n m is o , s’e s t p ré so n lé o c hez l ’a g e n t d o p o lice d u p ay s p o u r d e m a n d e r à c o u c h e r ;' c’e s t u n e v a g a b o n d e q u i e m p lo ie tous le» m o y en s p o ss ib le s p o u r e s c ro q u e r do l’a rg e n t.

E lle s ’a d re s s e d a n s lo s a u b o rg e s , e t d ît q u e c’e s t d e la p a r t d u m a ir e ou d u c o m m is- s a iro d o p o lic e q u ’e lle v ie n t logtor

P lu s ie u r s a u b e rg is te s s ’y so n t d é jà la issé p re n d re .

R u l l y é — L es é le c te u rs d o la c o m m u n e do R u lly s o n t co p v o q u és , p o u r lo d im a n c lio 43 f é v r ie r n ro c h a in , â l ’effet d o n o m m e r d eu x m e m b re s d u co n se il m u n ic ip a l.

R u l l y . ■— O n n o u s é c r i t :

M. L é c n illo n ( D é s i r é ) , 48 a n s , m a î tr e m a ç o n , d e m e u ra n t à U u lly , v ie n t d ’ê t r e v ic­tim e d ’u n v o l assez im p o r ta n t . V oici le s r e n - so lg o e m e n ts q u e n o u s a v o n s re c u e i l l is e t

q u e n o u s c ro y o n s a u th e n t iq u e s . L e 2 5 j a n ­v i e r , v e rs s e p t h e u re s d u s o ir , le s é p o u x L é c a lllo n s o r t i r e n t d e c h e z e u x p o u r a ffa ire s d a n s la c o m m u n e , e t r e n t r è r e n t à n e u f h e u re s .

A v a n t d e so c o u c h e r , M. L é c a illo n v o u la n t , c o m m e d 'h a b i tu d e , r e m o n te r s à m o n tr e q i i ’u a v a i t la is s é e â la tê te d o so n l i t , fu t. b ie n s u r p r i s d o n e p lu s la v o ir a c c ro c h é e a u c lo ii.

«m’nn m ’iii ira ît v n lé m u m n n lrnE s t-c e q u ’o n m ’a u r a i t v o lé m a m o n tr e , p a r h a s a rd ? A lo rs i l p e n sa à s a b o u rs e . I l c o u ru t â so n a rm o ire ; la c lé y é ta n t r e s té e , i l n ’e u t q u ’à o u v r ir . C e q u ’il a v a i t p r e s s e n t i n ’é t a i t q u e tro p r é e l. L es 405 f ra n c s d é p o sé s d a n s .son a rm o ire , n ’y é ta ie n t p lu s , e t d e p lu s o n lu i a v a i t e n le v é u n p a rd e s s u s e n d ra p g ro s v e r t so t ro u v a n t d a n s u n e a u t r e c h a m b re , c e q u i lu i fa it é p ro u v e r , a u lo ta l , u n e p e r le d e 445 fra n c s .

L a m o n tre , q u i ,est o n a rg e n t , p o r te le s n u m é ro s 4 3 .4 4 8 e t 7 .273 .

L o m a lfa i te u r , p o u r s 'in lro d u iro v 'd a n s la d o m e u rc d c s é p o u x L é ç a illo n , a e sc a la d é u n m u r d o c lô tu re d o n n a n t s u r le j a r d in , e t e n s u i te a p ra tiq u é , u n e o u v e r tu r e e n c a s sa n t u n c a r r e a u â u n e c ro isé e . ' ■

D é c la ra tio n a é té fa ite à la g e n d a rm e r ie .

REVUE D ^ S LI VRESViont (lo paraitro à la librairie A rthu r Rouseoaa

les Discours e t liéijuisiloires do M . U uprô -L uale / coiitoillcr à la cuur d'o cassatiou, C(js plaidoyers ôiuiuonts ûvoquout devant noua lo souveair de^ afluires les plus iutéressautos de n o tre époque^ coites dont l’upinion s 'o it lo plus vivem ent ém iie. La p lupart sont doainodcloa achevés do l ’éloquence Judiciaire, à la scioiico du légiste e t do l’orudit te, dispute au talont do l’écrivain. Ou y retrouve los, véritables traditiens ot loa formos dignes e t élô-' gantes do l’écùto qui a donné à la F rance ses plus iiluslros m agistrats. Uno grande hau teu r de vue* e t do stylo s'y nllio coiistaramont à là 'préoccupa­tion do la vérité e t do la Justice, à la 'plus soreine im partialité. C ’est à la fois l ’œ uvre d’un philosophe ot d ’un ponsour. *

C o iu i* v o l a n t , ‘P a r FoRru.*tÉ du Boisgobby. '

(Doux volumes iii-8 , E. P ion, N ourrit e t C ie, - ̂ éditeurs, 8 ot 10, ruo Garanciôre, Paris.)

C œ ur v o la n t! voilà un titro rompit de p ro -’moBses. Disons tou t do suito, que co livre tien tto u t co qu’on ou attend . Jam ais le rom ancier al goûté du public n’avait brouillé e t débrouillé les (ils d’un drame am oureux avec au tan t d’a rt. Ja ­mais il n’avait précipité coup su r coup les pôripô- lios avec plus d’élan et de fuuguo.

C’ccnr volant est encadré dans lo décor do là haulu vio pariaionno. Loa héros appartiennent à l'aristocralio du rang o t do la richesse, e t au moüdo do la hauto gatanlorie. Valontine, la douce ot charniunlo figtiro qui rayonne au milieu du réc it; Diauo do üaiigos, i’utraugo créature aux youx troublants, qu ’on a surnom m ée m adem ot- scilo Couir vo la n t, e t qui tien t les rônes de toute l'iu lrig u o ; ontiu S artilly , le rieu r éhonté, appiv-. raissoiit au promior p lan, campés avoc uno nette té , uno v igueur singulières. On croirait les avoir ren ­contrés tout à l'iieuro sur io 'bou lovard , tan t ils sont pleins do vio.

Dès les prem ières pages, r in té rà t s’allum e, la curiosité s’éveillo. U u m ystérieux assassinat, qui m et on Jeu los passions des principaux personna­ges, enidino l ’action, ot Jusqu 'au bout, pendant plus do cinq coûts pages, lo lecteur reste en sus- pi^pa, em porté e t charmé par l’intarissable v e rre du romuucior.

Si Cicur vo lan t so term ine par u n dénouem enk sanglant, la conclusion do l'ouvrage est entîôre- m ont iiioralo; c’est uno étudo do m œurs assez audacieuse, mais c 'est avant tou t un livre am u- saut. L à est lo sccrot du succès Jam ais.dém onlt do l 'auteur.

;i

(1 v o l . ,3 f r . 50 à la Librairie moderne, M aison Quantin.)

i l ira ije est l ’œuvro d ’un jeune. Dans co p re­m ier rom an, M. lUoux do Maillou s 'est dépensé sans comptor, avec la sincérité do la Jeunesse d ont il a exprim é toutes los passions, tous les beaux lëvos, ot aussi avec l'aincrtum o dos grandes désil­lusions. lin môme lompa l'au teur so révèle s t j - listo e t peintre d ’uno grande vigueur dans des scùuos d 'un in térêt poiguaut, d’un eontim ent très intense, dans rétud(3 do caractères finom entobser­ves e t puissanuneut coustruils, dans dos doscrip- lions e t des paysagos ploins de vio e t do couleur, dans la pciuturo très vivante du monde des artistes. M iraije e st uno étudo d’artisto faite p a r un a rtis te . '

l i C d o c t e u r l l a t t .P a r P aul Avbkel.

( I voh 3 fr. 50. Librairie m oderne.)Sous cô titro ; le docteur M alt, M . P aul

Avonol publie, à la Libra ir ie m oderne, u n ro m an ém ouvant o t dram atique. U ne in trigue à la fois piquanto ot pathétique so déroule au m ilieu d ti iDundo bourgeois ot aristocratique, sur no tre scène parisienne, où les types pris su r le vif son t sincèrem ent ot tinomont obsorvés. Go charm ant volumo est uuo véritable étudo du cœ ur humain.

R i s t o i i ' c ( l e l a c i v i l i s a t i o n f r a n ç a i s e )ParALFiiËU Hamoaud,

professeur à la Faculté dos le ttre s do Paris.(2 forts vol. in -lS jé su s ,cb o z A rm and Colin e t C«.j

Le tom o socoud do co très in téressan t e t curieux ouvrago passe en rovuo toute la période s’é ten ­dant depuis la Frondo Jusc^u'à la Révolution e t, pour com pléter son œuvro, l’au teu r a ajouté u n aperçu do la civilisation contomporaino.

On a donc, dans ces doux volumes, u n com pan- d iu m pour aiu.si diro encyclopédiquo du dévelop­pem ent successif des institutions politiques e t so- • cialcs, dos scioncos, dos m œ urs o t usages dans no tre pays.

U c s G l i i n o l s , d i t -o n , o n t in v e n té u nShipplico q u i c o n sis lo à p r iv e r lo p a t ie n t d e to u t so iu iu c il ; c eu x -qui s o n t su je ts a u x iu i^oinuies s a v e n t co m b ien la p r iv a t io n d e so in in e il e s t p é n ib le ; au s s i c ro y u n s -n o u s ê t r e u lilo s à h càu co u p d e p e rso n n e s e n p u b l ia n t lu le t t r e s u iv a n te , lé g a lisé e p a r le s a u to r i té s : M arquoU o ( N o rd ) . M a fem m e so u ffra it d e p u is d ix a n s d 'u n v io le n t p o in t tlo c ô té , q u i lu t f a is a it p a s se r b ie n d e s n u i ts s a n s so m in ,eil | '• a s s is e s u r so n li t , te lle m e n t la d o u le u r é ta ls ' fo r te . M oi, j ’a v a is u n e in ila m m a tio n d u b as» v e n t r e e t n a s d ’a p p é tit ; n o u s a v o n s f a i t u s a g e d e vos P ilu le s S u is se s à 4 f r . 5 0 e t d e p u is lo rs n o u s s o m m es p re sq u e g u é r is : m a fe m m e n o so u ffre p lu s d u to u t. A M. H o rtzo g , p h a r^ m a c te n , 2 8 , r u e d e G ra m m o n t, à P a r i s .G u id e z p é re .

Fuinez le CIloyen et la (litoyesneà 1 0 e c n t i m a s .

F r a n c o a u x d é b ita n ts de ta b a c p o u r 3 5 f r .

V e n te e n g ro s c h e z M. F r a n c , à N an teu il» le - l la u d o u in (O ise ) .

nEMQNE'^QUATBK

r^M trPiUuVanx E. «itoiifiairM ^Jmdm AnlTuot. ^ oeânotuoots ^t,SOO ittmtethtie

, ■lllllllllB■ ‘l H ÿ S \ . ' U T

Page 4: à d îI R R lS R XIE L ’O I S Ebmsenlis.com/data/pdf/js/1887-1888/bms_js_1887_02_03_MRC.pdf · prêter serment ou de ne pas le faire, sauf'à peWré .leurs (prébendes. ultérieurement

I Q U B l U a . f ) ^ 9 B N U SS f r

, A p rè s v in g t a p n é e s d e I T o r c h e s , I . mHHOT, I è h i m l s t e - p é d i c u r e d e

t l P a r i s , a d é c o u v e r t u n lop iiiue d é ra c in a n t à v ie

.. e t p o u r to u jo u rs le s’è i iè b t t a u x p t e d n . o ig n o n s , d u r i l lo n s , 'êe ils d e p e rd r ix , p o ire a u x e t v e r ru e s a u x ‘lllM ns.•*' P r ix d u flaco n , t f ra n c .

ifleu l e t u n iq u e d é p ô t ch ez M . H a r c u a r d , iH-i p iia rm a c ie n , r u e d e I A p p o rt-a u -P a in ,

à S e n lis . ' :

A P a r i s , 1 3 , r u e d es D e u x -G a re s .S e m é lie r d o s im ita t io n s .

S&N TË A TOUS ADULT ES ET ENFf tNTS.

rendue sans n iédeclno , sans purges e t sans f ra is, p a r la délicieuse farine do sau té , d ite :

RGTiLESCIËREl A u B A R n V , « l e I j o u d r e e ,

G uérissan t les constipations )iabituelics les p lus relielles, d yspep iles , gastrites, gastralgies, plithl- s ies ,d y sen teries ,g la ires , i laïus, a ig reu rs,acid ités, p itu ites, ph ïcg ines, nausées, renvois, vom isse- m eu is , m êm e e u grossesse, d ia rrhées , coliques,

toux , asthm e, ca ta rrh e , é tou rd issem en ts, b ru its dans la tè te e t les o re illes , oppression , langueurs, congestipu , névralg ie , la ryng ite ,név rose , d artres, éru p tio n s,iu su m u ies , m élancolie , fa iblesse, épui*ciuent, p a ra ly s ie ,a n é m ie ,c h lo ro se ,r t-----[ouite, tous u tlsordres do la po itrine .

sciueiit, paralysie , aném ie, ch lorose, rhum atism e, goutte, tous u tlsordres do la p o itrine , goree, h a - Füiiie, voix, des b ro u ch es, vessie, foie, re in s , l u - ic s tiu s , m u q u eu se ,‘cerveau e t ~

• h l i ‘ju v ieu t m ieux que l'h u ile de fuie <

com pris celles d e Madame la duchesse de G â^

____ , „ A ux p e r­sonnes ph th lsiques, é tiques e t a ux en fan ts rachi- tiques, e lle couv ieu t m ieux que l'h u ile de fuie de niurue. — '4 0 an s do succès, {D0,QÜ0 cures,

tc is lu a rt, le d u c de P luskow , U adam e la m ar­q u ise de B rébau , lo rd S tu a r t de D ecies, pair d ’A ngleterre, M. le d oc teu r p ro le ssen r D édé, Sa S a in te té feu le P ap e P ie IK , S a M ajesté feu

l 'E m p e re u r N icolas de R ussie , e tc . E lle prolonge la v ie de 20 A 30 a n s . E lle e s t égalem ent le m eil­

le u r a lim en t p o u r é lev e r les en fan ts dès leu r naissance . B ien p réfé rab le au U lt e t au x noui> r ic e i.

Voici UEi e x tra it de 100,000 c u re s tC u re n» 93,714 : D epuis des années je souffrais

d e m anque d’a p p éü t, m auvaise d igestion ; affec­tions d u c œ u r, d es re in s e t de la vessie, Irrita tion nerveuse e t m é lan co lie ; tous ces m aux o n t dis*

Baru sous l’heureuse InDuence d e v o tre div ine levalescière. LÉON P b v c l b t , iu s titu lo u r & E y -

n anças (Haute-VIennci).N« 63,476 \ H . le. cu ré C om paret, de dix-buU

an s de dyspepsie , d e gastralg ie , d e souffran tes d e l 'e s to m ac , des nerfs , fa ib lesse e t stieùrs noc*

15 : L a R êvatescière d u B arry m 'a guérie à l’Age de 61 an s d’épouvantables souf­frances d e v ingt an s d’oppressions le s p lus terri*

C u re n* '

bles, A n e p lqs pouvoir fa ire aucun mpuv.ement, n i m’h ab ille r, n i m e déshabiller, a vec des m a u x . d’estom ac Jo u r e t n u it, des constipations e t des insom nies te rrib le s . B o i i r b l , née C arim netty ,; ru e du B alai, 11, A vignon. ^

H . G au th ie r, à L uxarches, d 'une constipation { o p in iâ tre , p e rte d ’ap p é tit, c a ta rrh e , bronchite . ' |

I .a fem m e d e M. le m airq de Volvic, d une irri­ta tion p u lm onaire avec crachem en t de sang e t I toux o p in iâ tre . . |

E pu isem en t. M . B aldvrin, do délabrem ent le ' p lus com plet, d e constipation op in iâtre , de para ­lysie des m em bres e t de la vessie , p a r su ite d 'excès

le rep jis. Apksl la RlaTAlBS^ *"-* E lle ren d appé tit; b o h n e tle rep jis. Apksl la R lavALBaciittit CBôdbidtVÂé. E lle ren d appé tit; b o h n e digestion e t som m eil ra fta lch lssan t aux p e rso n n es Tes p lu s bg itées.'E n

2 fir >35. 4 e t j f r . A u s s i^ RBV4rB iabuiTS à 4 f r . e t 7 f r .iE h v q i . . . . . .t BN IlÆBOlbRB

S l! j ) ! r5urf f i r . ë p l u . . , , üles bons p harm aciens e t é p ic 'e rs . — D o B iltn T e t C «(lim ited ); 8 , ru e d e C àsiig llone, .

inco con tre bon. d e pos.tp. O é ^ t A o ep iis , iChex - - .D u ro a rm e n ie l, .é p ic ie r , ru é d e rA ppott*a.ùr P a in ; M. T aup ln , ép ic ie r, ru e B blfÿn; H . Roih- fe tie r, ép icier; p lace de la Halle,* e t p a r ie n t cbéx

Q uatre fois p lu s no u rrissan te q ue la v iande, sans jam ais échauffer, e lle économ ise encore cinquante fols so n p r ix e n m édecines. E n boites : >

L e G é r a n t : D a i u k I .

m

S e h lis . — Im p r im e r ié E b r b »t P atk r ,' • ••• '

Tableau synoptique des Marchés du Département.

LOCALITES

L undi. A n ia u v ille rs .. . G rau d v illie rs . .N oaiiles.............

if u rd t .G ouraay ............8 t-Just-en-C h.'.

Utrertdi.B re te u il.............F o rm crie ...........H aigneiay.........

Jeudi-C haum ont..........C rè v e c œ u r. . . . Boogeons

V en d red i .M arseillo...........M é ru ..................N a o te u il...........B o n t-S te -M ax .

■Samedi.B eau v a is .........C icrm ou l.........G om picgue. . . .G répy .H o u y . . . , , , . . N o y o a .........

BL IS H £ u .;:AVOINES

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1876 . . 5 9 50Î8 B ouséc liq u id . 523 . .30 O b .V .d e Lyoû 97 . .31 y . â la rsc il le .. 392 50

Oanq. de F r . . 42ûa . .32 B . d’esc. de P . 465 . .33 Baiiq. de Paris 727 5032 C. fouc. de l'T. 360 . .

C o n ip t.d ’c sc .. 10:!5 . .C réd it foncier. 129o . .

.15 C rédit iudusl. 587 5035 C réd it lyon ii.. 535 . .33 C réd it in o b i l . 235 . .

C réd . f. Algér. 510 . .34 Dép. (^omples 602 5034 Soc. générale . 460 . .34 U .franc-cgypl. 485 . .33 Banque p aris . 39'» Ol34 C oiupl. fr.-alg . 90 . .30 R eu ie fouc. p .

FONDS D’At AT é t r a n g e r s . - OBLIGAT.DITBRSBS.

S o c .Im .d e F r. 370 . . E ta ts^U n .4 0 /0 Banq. hypoth . 380 . .B düeàC uelm . 62) . . E spagne 4 0/0. 60 . . Ouest a lgérien

E st aiR. 3 0/0. E s t 5 0 /0.........

365 . .Ducst a lg é r .. . 540 . . - 2 0(0. 369 . .Ê st a lg é rien .. 6 0 . . E g y p t.D a ira .. 604 . .E s t..................... 777 50 — D etteu n . 353 . . - 3 0 /0 ......... 381 . .

1215 . . — D ette pr. 469 . . A rd e n u e s . . . . 380 . .M id i.................. 1120 . . — O b .dom . 460 . . Lyon 5 0 / 0 . . . 1240 . .N o rd ................ 1510 . . H ongrois o b i. 298 . . — 3 0 /0 55. 392 . .

1295 . . ita lien 5 0 /0 .. 93 40 B ourbonnais.. 388 . .O ri.-C liâ lô u s. — ■ V. Ëm . 3 i l . . D aupbiné . . - . 388 . .

870 . . R usse 4 0 /0 67. 85 35 M éditer. 3 0/0. 389 . .A iluio. cb im .. 7 0 . . - 5 0 /0 70. m o . . Fustou a n c . . . 387 50

— 4 1 /2 0/0. 88 . . — nwuv.. 38S 75Bilag.géu. Paris 545 . . — 5 0 /0 77. 97 75 V ict E m .l8 6 2 387 50C . transa tlau t. 395 . . D ette tu r.'4 0 /0 13 . . Midi 3 0 / 0 . . . . 388 . .Mc<s. m a r i t . . 560 . . O bi. o tt. 1860. 495 . . N ord 3 0 / 0 . . . 3 8 9 . . .Voit, à P aris . 655 . . — — 1863. O rléan s............ 387 . .

19.55 . . Obi. tu n is ien . 495 . . G rand 'C en tra l 388 . .1-50 . . / 500 f. 4 0,0. 514 . . 0 u c s l 3 0 / 0 . . . 387 . .700 . . 10“ ® 102 . . 0 .>est30 /0nou 3 '3 50139 . . 500 f. 3 0 /0 . 570 . . C 'p a r . d u Gaz. 505 50i l u . fel500f.4®/.63 514 . . O m n ib u s.. . . 510 . .

B anque o tiom . 48'i . *5 icu inm .30 /0 477 50 T rau sa tlau tiq . 492 50P ono. d’A u lr. 7 :0 . . g c . 4 0/0 75. 507 50 S uez 5 0 / 0 . . . . 585 • .

393 75 ': : ( f . 3 0/0 77. ^ I c . 3 0/0 79.

375 . . — 3 0 / 0 . . . 391 . .M obil.Espagn. 100 . . 465 . . C an P anam a. 332 . .

480 - . t : I f . 3 0 /0 79. 476 . . — 3 ü /ü 8 4 tp 205 . .S.-Aat.*Lom b. 196 25 ^ I c . 3 0/0 80. 472 . . - 40 /0 8 4 t p 260 . .

735 . . I c . 260 t. p . 4 (3 . . — nouv.lOOOf .47 25N ord Espagne 352 50 \ f . 3 0 /0 83. .H76 . . C h . au tr . anc. 399 . .

'f .8 5 .I4 0 fp . 451 75 — — nouv. 380 . .U m u.de P aris. 1125 . . Soc. alg. 4 0 /0 . 144 . . N .-E sp .V ® h-. '363 . .E tablis.D uvai. 2092 5ü - 5 0 /0 . 520 . . — 2*hyp. 336 . .

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A n B O B c e m J u d i c i a i r e s .

E tu d e d e M * G e o r g e » L e v î e u x ,lic e n c ié e n d ro i t , avoué à S e n lis ,

r u e S a in t-H ila ir e , n* 10,SuccoB sour do M '* Allu a ru e t C h a l u is .

' ^ C B S 3 ‘t F O aA U X E N C H ÈR ES PU BLIQ U ES

A u p l a t o f f r a n t et d e n t i e r en ch é­r i s s e u r ,

E n la M a irie d e B E L L E -E G L IS E ,E l p a r le m in is lè re d e M* C.xrillo n ,

Q Oiaire A C h an ib ly (O ise ) ,

E a t r o i » L o t s ,A vec fa c u l té de r é u n io n to ta le o u

p a r t i e l l e ,DE 1° UNE

] V I A I S O NS is e à B E L L E -É O I.IS E , e n la ru e

d es M arais,2 “ DE

8 arei 80 centiares de TERREAu te r r o i r d e B E L L E -E G L IS E ,

l ie u d i l le J fa ra is de S a in l - J n s t , 3® DE

2 ares 34 centiares de TERRED an s le M ara is d e B e lle -E g lise .

L 'a d ju d ic a tio n a u ra lie u Î6 D i m a n c h e t r e i z e L é v r i e r

d u n e A pure de relevée.

S ’a d resse r p o u r les r e n se ig n e m e n ts : I* A M» G . LEVIEU-X, av o u é à S e n ­

l is , p o u rs u iv a n t la v e n te ;2» A M* C A iU LLO N , n o ta ire à

C h a rab ly , d é p o s ita ire d u c a h ie r des charges^__________________

E tu d e d e . '\I* Au g u ste V a i i t r o y » ,lic en c ié e n d ro i t , a v o u é à S e n lis

(O ise ) , r u e do la H é p u b lu iu e , n* 47. S u c c e s s e u r d e M* F R É i i r .

■ W * 3 3 T W T M C * MR3 S U R S A I S I E IM M O B I L IÈ R E ,

d ’u n e

lÆ A I S 0 3 NTAVKC

G R A N D E C O U RS itu é e à P B É C Y -S U B -O IS E ,

C an to n do C rc il , a r ro n d is s e m e n t do S e n l is (O ise ),

R u e d u P lâ t r e , q u a r t ie r d u H av re .

L ’a d ju d ic a tio n a u ra I ‘''«*v rHA curp (le m id i ,

P a r le m in is tè r e d e M* P a u is o t , n o ta ir e à D o n ip a ire , co im n is à c e t effet,

DE I® UNE ^ ^

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L e to u t d 't tn s e u l te n a n t ,40

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De la contenance de 33 a re s 2 4 c en tia re s environ ,

U N B O I SA ppelé le D ois de D ta ye ,

De la contenance de 1 h ec ta re 98 a res 25 ce n tia re s environ ,

EN DEU.Y L U T S SE üLE.M EN T q u i p o u t r o n i c ir e r é u n is .

L 'a d ju d ir a l io n a u r a l ie u le J e u d i 2 - ^ F < ‘v i* î« ‘i> 1 H H 7 ,

à d i x h eu re s p réc ises d u m a tin , E n la m a iso n c o m m iin o île H aceco iirl,

c a n to n d e D o n ip a ire , a r ro n d is s e ­m e n t do .M irecourl (V osges).

S ’a dresser j io u r les r e n se ig n e m e n ts : I" A M* L A .S SER U E, a v o u é à S e n ­

lis , p o u rsu iv a n t la v e n te ;2" A -M* L E V IE U X , a v o u é à S e n lis ,

p r é s e n t à la v e n te ;3 “ E l à M® P A I t lS O T , n o ta ir e A

D o m p a ire (V o s g e s ) , d c p u s ila ire d u c a l i ie r d e s c h a rg e s .

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su iv a n t la r e n t e ;2» Au G reffe d u T rib u n a l civ il

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C o m p r e n a n t n o t a m m e n t : U s te n s ile s d e C u is in e e t d e M én ag e :

V a is s e l le , C u is in iè re e t P o ê le s e n fo n te , u n P o è te C h o u b e rsk y p re s q u e n e u f , B a la n c e , P re s s e à v ia n d e .

G ra n d e s G laces av ec e t s a n s f ro n ­to n , P e n d u le s , L a m p e s , F la m b e a u x , V ases , V olum es.

U n L u s tre c r is ta l d e B a c c a ra t a v e c deu x A p p lh |u e s .

M eub les e n to u s g e n re s : C ou­c h e tte s avkc S o m m ie r , C om m ode», S e c ré ta ir e , A rm o ire A g la c e , C om ­m o d e -T o ile t te , T a b le s d e n u i t , d e j e u , T a b le s ro n d e s c l c a r r é e s , u n M eub le à l ia u le u r d 'a p p u i , i n s c ru s la - l io n s d e c u iv re .

U n e B ib lio th è q u e e t u n e b e l le A r­m o ire e n c h é iie sc u lp té , u n B u re a u - M in is tre , u n e a u t r e g ra n d e A rm o ire à l in g e à tro is p o r to s , e n b o is d e p ic h sp in .

U n b e a u L it d e m ilie u , la q u é b la n c à l ilc ls b leu s .

U n ti’ôs g ra n d L it e n ac a jo u , d e I m è tr e 35 c e u l im è t r e s d ’in té r ie u r , av ec S o m m ie r .

U n m ag n if iq u e B lire a u à d o u c in e s , av ec B ib lio th è q u e d e s su s à d o u ­c in e s .

U ne s u p e rb e .Salle à M an g e r , n o y e r c i r é , c o m p i'o n a n l : B uffe t A d e u x co rp s e t à c ré d e n c e , T a b le -G u é r id o n à q u a t r e a llo n g e s , d ix C h a ise s c a n ­n é e s .

A u tre S a lle à M a n g e r , o n ac a jo u , c om posée d e : B u lT et-E tagô re , T a b le - G u é rid o n à c in q a l lo n g e s , s ix C h a ise s .

U n .M euble d e C h a m b re A C o u ch e r, c o m p re n a n t : C a n a p é , d e u x F a u te u ils a n g la is , d e u x C h a ise s p a l is s a n d re e t v e lo u rs g re n a t.

Q u a tre F a u te u i l s , q u a t r e C h a ise s p a l is s a n d re v e lo u rs ro u g e .

F a u te u ils L o u is XV.F a u te u il do B u re a u , m a ro q u in g ro s

g r a in . .Sièges d o to u te s so r le s .M a te la s , L its d o p lu m e . O re i l le r s ,

T ra v e r s in s , E d r e d o n , t r è s g r a n d e C o u v e r tu re e n la in e e t a u tr e s , R i­d e a u x , T a p is .

U n e trè s b o n n e M ach in e à C o u d re , p re sq u e n e u v e .

L in g e d e m é n a g e . L in g e d e co rp s e t G a rd e -R o b e d e fem m e .

U n e M o n tre d e p ré c is io n d e d am e , A re m o n to ir e n a rg e n t , q u e u e e t a i - gu ille.s e n o r , a u t r e p e tite M o n tre e n o r , é m a illé e . B ijo u x d iv e r s e n o r e t c o ra il .

B e rc e lo n n e tte , L its e n fe r .C o m p to ir A dessu-s d e M a rb re , E n ­

c o ig n u re s , C a isses , M alles , P a n ie r s , E l u n e m u lt i tu d e d ’a u tr e s O b je ts ,

d o n t le d é ta il e t la d é s ig n a t io n s e r a i t tr o p lo n g u e ic i e t ( ju ’ii f a u t v e n ir v o ir .

O n p o u r r a v i s i te r le D im a n c h e d a n s la m a t inée .

L es a c q u é re u r s n o p o u r ro n t e n le v e r le u r s lo ts q u ’a |i r è s p a ie m e n t.

H O T EL -C A FEA . C Ê D E I R o e : « u i x e :

D a n s u n e v i l le Je l ’a r r o n d is s e m e n t de S e n l is .

S 'a d r e s s e r a u B u re a u d u jo u r n a l .

E tu d e d e M * V a u v i l l c y co m m is- s a iro -p r is e n r A L a o n .

AUX INCUÈRKS PUBLIQUES,P a r s u i te de n a n t is s e m e n t ,

A A T IIIE S -S O Ü S -L A O N (A isn e ),-

Chantiers de Chemin de FerE N C O N ST R U C T IO N

L e D im a n c h e 6 F é v r ie r 4 8 8 7 , à d e u x h eu re s d e re le v é e ,

DE4 . — 6 W ag o n s D e c a u v i l le ;2 . — 250 m è tre s d e V o ies D ecau ­

v i l le ;3 . — 4 ,500 m è tr e s d e R a i l , d u

p o id s to ta l d e 27 ,0 0 0 k ilo g . ;4 . — E t u n e g ro n d e q u a n t i té

d ’E cU sses . ______

Le to u t a u r a l ie u a u c o m p ta n t e t d la ch a rg e d u d éc im e .

M ÊM E É T U D E A v e n d r e p a r a i ^ u d l c a t l o n

M A I S O NE T D É P E N D A N C E S

Avec Cour et grand JardinS itu é e A V ille v e r t , fa u b o u rg d o S e n l is ,

r u e d u H a u l-d e V ille v e r t , n* 42 ,L e M a rd i 8 M ars 4 8 8 7 , à d e u x h e u re s ,

E n l 'é tu d e e t p a r le m in is tè r e d e M* F ek tM , n o ta ir e à S e n l is .

E tu d e d e A l '’ l ü t l m o n d P a y c n , n o ta ir e A P o n t .

C O U PË Id ’O SIERET

25 Lots de Boutures d’ArbresA V E R ItE R IE , l i e u d i t l a C e n d r ié r e ,

A V o n d r o a u x E u c b è r o s-SUR LES LIEUX

P a r le m in is tè re d e M^i P a y e n , n o ta ire A P o n t ,

Le D im a n c h e G F é v r ie r 4 8 8 7 , d u n e h e u r e d e re levée .

LESAGE DRESSEUR DE CHIENS Â L a G i i a p e l I c - e n - S e r v a

(O ise).

C h ie n s d ’a r r ê t , C h ie n s p o u r le c h e v re u i l e t le la p in . F u r e t s e t G ib ie r p o u r la re p ro d u c tio n .________________

E lu d e M ® P e t i t , n o ta i r e A S e n l is , Successeur de II®' Uoret et Fouiaine.

A l iO i te s * p é t f A i i j i n U c e i t i o nEN UASSB o u EN DÉTAIL

4 h e c ta re s 48 a re s 4 8 c e n t, de

T E U K E- Aux te r r o i r s d e R u ily e t R a ro y ,

l e D im a n c h e 43 F é v r ie r 4 8 8 7 , d lo ie h e u r e e t d e m ie ,

A R U LLY , on la s a l le d e la M a irie .

Plantation de l'hiver 1886-87.250 P e u p l ie r s .500 T h u y a s d o C a n a d a , do’ 4*" 50 à

2 '" (le h a u t .E l 4 ,500 Ej)icéa.s, do I'" A 4'” 50 do

h a u t .Le to u t de p r e m ie r c h o ix .

S ’a d re s s e r à M. O l i v i e r B E N O IS T , à SKiNU.S.

Une Voiture TapissièreET UN

Petit Baquet h Bras^ ^ j a d r g s s e r c b ^ ^

M ÊM E E T U D E

A l ' o n d r o p a r a d j u d i c a t i o n

6 5 a re s 8 2 c e n t ia r e s de

T E R R EA u t e r r o i r d e N É R Y ,

Le D im a n c h e 4 3 F é v r ie r 4 8 8 7 , d m id i p ré c is ,

A N é ry , e n la .salle d e la M a ir ie .

M ÊM E É T U D E A ' v o n d r o p a r a d j u i l l c a t l o n

UNE

] V I A I î S 0 3 NrET

D c u * « l a r c l i n aS is à PO N T A U M É ,

Le D im a n é b e 2 0 F é v r ie r 4 8 8 7 , d u n e h e u re .

E n la m a iso n d ’E c o le d e P o n la rm é , P a r le m in is tè r e d e M® P E T IT , n o ta ir e

A S e n l is .

L a sa lle s e r a b ie n ch au ffée .

A C è d e » * d e a » $ H eX 'o u r c a u s o a o « a n t iS ,

UN DON

Fonds de SerrurerieS 'a d re s s c rA B a ro n (O is e ) , A M. Lkdon ,

u x p lo iln n t le d i t fo n d s .

A v e n d r e à I M i i k l a l k l e'U N E

Bonne Machine à BattreA DEIJ.K CHEVAUX

A . v e o s e s A . o o e s s o i x ' e s , E N T H E S D O N E T A T

S ’a d r e s s e r à M® D B N N B I., h u is s ie r - p r i s e u r à C rô p y -en -’V nlo ia .

M ÊM E É T U D E A l i O u e r A r a m i a b i o

Corps de Ferme E t 94 h e c t . environ do TerreLe to u t s i tu é A A u g e r-S t* V in c e n t.

E tu d e d o M * f 'J b ^ R T J Ê , n o ta i r e A S e n l is , r u e D e llo n , n® 48.

A D J V D I C A T I O N iE n la M airie d o M o n llév éq u o ,

Le D im a n c h e 6 F é v r ie r 4 8 8 7 , à d e u x h eu res d e r e le v é e , *

P a r lo m in is tè re d o M* F e r t é , n o ta ire ,

4® DE

73 beaux Peupliers su r piedA p p a r te n a n t A la c o m m u n e d e

M o n tlé v é q u c ,

S i tu é s s u r le l e r r o i r d o c e tte co m m u n e, l ie u d i t le i f a u n a is P u s , p rè s e t a u b o rd do la ro u le d o g ra n d e c o m m u ­n ic a t io n , n u m é ro 4 4 8 , d o S e n l is A N a n le u i l , .

M i s o À p r i x 8 ’? î l O &*.2* ÉT OU

Bail de 8 h . 12 a. 40 e. de terre1 -rr v u i o i i n

E n 7 P iè c e s , n p p a r le n a n t à la com ­m u n e d o M o p lfév éq u o , s i tu é s s u r lo t e r r o i r d e la d i te c o m m u n e do A lont-

M ÊM E E T U D E

I M M E U B L E Sn « % |u ( 1 i c n « i o n

E n ,4a m a iso n d ’E c o le d e B ra sse u se , P a r lo m in is tè r e d e M® P a yen ,

n o ta ir e .L e D im a n c h e 4 3 F é v r ie r 4 8 8 7 ,

à d e u x h e u re s .

E lu d e d e M * L * a m n u o n y n o ta ir e a u P le s s is -B e llev i lle (O ise ) .

M A I S Û M ^E T D É P E N D A N C E S

S is e s à E v e , e n la ru e ' a u x F o u a r r e s , e t

2 h e c t . 29 a. 31 o. de TerreE n 40 P iè c e s , s is e s t e r r i to i r e d ’E v e , A v e n d r e p a r a « l | u < l l c a l l u n

E n la s a lle d e la M a ir ie d ’E v e ,L e D im a n c h e 4 3 F é v r ie r 4 8 8 7 ,

à tro c h e u re .P a r le m in is tè r e d e M® P a v a r o n ,

n o ta i r e a u P le s s is -B e lle v ille .

M ÊM E É T U D E

M A TE RIE L DE C U LTU R EA v o n i I r o p a r a i M u H I c a l l o nLe D im a n c h e 6 F é v r ie r , à u n e h e u r e ,

e t j o u r s s u iv a n ts , s ’i l y a l i e u ,A la re ( |u è te do M. Z ücutzer fils ,

,A E V E , ru e d e s F o u a r re s ,P a r le m in i.slô re d e M® P a h a r o n , ’

n o la ir e . ________

E tu d e d e M * B a l é z e a u x y n o la lro A C h a n til ly .

PAR a d j u d ic a t io n VOLONTAIRE ’

A C H A N T IL L Y ,E n l ’é lu d e e t p a r lo m in is tè re d e

M® B a l é z b a u x ,L e D im a n c h e 2 7 F é v r ie r 4 8 8 7 ,

à d i x h e u re s d u m a t in ,

UNE MAISONS itu é e à C H A N T IL L Y , G ra n d e R u e ,

n® 3 7 ,A y a n t fa ç a d e e t s o r tie s u r la P e lo u se

d u d i t l ie u .

M i s i e à p i :> ix t A O y O O OU ne s e u le en ch ère a d ju g e ra .

M ÊM E E T U D E A v e n d r e p à r a ï U u d I c a t l o n

E n t o ta l i t é o » p a r lo ts ,A C H A N TILLY ,

E n l ’é tu d e e t p a r le m in is tè re d e M® B a l é z e a u x , n o la ir e .

Le D im a n c h e 6 M ars, à d e u x h e u re s ,UNE . , ,

BELLE PROPRIETEr a t n “u i S Ë I S f a V « V r « ' ' p e & .

Bis» à priï : '■.50,000 fr.E lu d e d e M ® O u ' i l l o U ) n o ta ir e

à C h am b ly.

A A f f i l e r «A l* A t» k < a 6 f e

La Ferme d’EreuisS is e à E rc u is , c a n to n d e N e u illy -o n -

ï h e l l e ,C o m p re n a n t u n C orps do F e rm e , e t

7 4 h e c t. 54 a . d e T e r r e , E n c lo s e t B o is^ n jd ô jje n d a iU

E lu d e d e M ® F é r e t , n o la ire à C rè p y -en -V a lo is .

44 h e c ta re s 0 8 a re s 48 c e n tia r e s '

T E R R EEN U PIÈi:ES

A u t e r r o i r d ’A u g e r-S a in t-V in cen t,' A v e n d r e p a r a i i j u d i c a l t o nA A u g e r-S l-V in c e n t, e n la s a l le d ’Ecole P a r lo m in is tè r e d e M® F é r e t , n o ta ir e

A C répy ,L e D im a n c h e 4 3 F é v r ie r 4 8 8 7 ,

à u n e h eu re .

D O M A IN E D E M ELLO '(O IS E )

COUPE DË~ TAILLIS211 Arbres & 2,300 Fagots

A v e n d r e i t a r a d i n d l c a l l o dP a r lo r a in i s l é r e d e M®Co l l a s , n o la iro

à M ello ,Le D im a n c h e 6 F é v r ie r 4 8 8 7 ,

\à u n e h e u re ,E n la M a ir ie d e M ello.

E tu d e d e M * U e s i a r d i n s } n o ta ir e à D e tz (O is e ) .

A v e n d r e p a r a d j u d i c a t i o nA M A U EU IL-SU R -O U U C Q

E n la s a lle d o la M a i r ie ,P a r le m in is tè re d o M* D e s j a r d i n s ,

n o la iro à B etz ,L e D im a n c h e 6 F é v r ie r 4 8 8 7 ,

d d e u x h e u re s ,

IMMEUBLESS is te r r o i r s d e M areu il-suT -O urC q

e t d o N e u fc h e lle s . _

E tu d e d e M * C h e v a l i e r , n o la ir e & A cy-e n -M u ltle n .

a t t ir a il ’ d F c u l t u r e2 2 C h e v a u x , 4 9 Vaches e t G énisses,

M A T É R IE L C 0N .S1D É R A B L E , R éco lte s e n g ra n g é e s ,

4 4 M eu les d ’A v o in e , L u z e rn e , R e g a in , G ra in e d o S a in fo in e t G ra in e do T rè tle ,

4 0 0 ,0 0 0 k i lo g r a m m e s de B e tte ra v e s ,Et Heibles de Ménage,

A v e n d r e a u x U n c l i e r o sP a r s u i t e de ce s sa tio n de c u l tu r e ,

A A cy -en -M u U io n , o n la d e m e u re d e M . E u g è n e D k l a i r i ,

Le D im a n c h e 6 F é v r ie r 4 8 8 7 , d m id i p ré c is , e t j o u r s s u iv a n ts ,

s ' i l y a l i e u .P a r le m in is tè re d e M* Ch r v a l ie r ,

nol^airé & Acy.

E tu d e d o M ® W a t e A u y n û ia i r e A P r é c y -su r -O ise . .

A d j u d l c a l i o n ' V o l o n t a i r eE n la M a irie d e T h iv e rn y , '

L e D im a n c h e 2 0 F é v r ie r 4 8 8 7 , à d e u x h eu re s de re le v é e , ■. .

P a r lo m in is tè r e d o M® W a tb a i t , ' ' n o l a i r e à P ré c y -s u r -O is e ,

IUllIIEIJBLES

Le Dimanche 43 Févriei 48É7 i . à . m i d i p W c i s , - ‘

A Y A R IN Ê R O X ,.En la (leméurède Ms. SaNt,%bî̂ -

• ' L aURAIN, , , , I " . 1

P arle ministère dudit M*t lsÉPINE.{

E tu d e d e M* C a n i n ^ ih u U sie r à à P o n t - S a in te -M a x e n c e ; .......

C O Î V ' T I N I J A T l O IV. - w i t ' ; b b ; l a ,:^

y c n i e a u x H n o | ^ ^ s >P a r s u i t e ae '^sa isie-sxéçuU pfi^ .

d e s Iqoyq '

iB o is , O u t i l s A R a r o k a i d i M iA u s a g e d e m e n o is ie r iô b d D is té i <(' f

A u À im I t i le d e M.‘; L / ^ N 6 L 0 ï â / ' ' ' é b é n is te à P o n t-S â in te -M à x ô n c è ', '‘

Le D im a n c h e 6 -F é v r ie r 4 8 8 7 , e t le L u n d i . 7 , s ’i l ^ y a J,ieu, d la

' * 'im éine AeùFé,

P a r le m in ls tè r é d e M® .,

SANTAL DpimoXS iy jp ü im e C o p t i h u ; C u b A b » e t I n j e c t i o n s , g u é r i t e n 4 8 R e t i r e s l e s ê c o ù lé m e n ts . T r è s e f û c a c e d a n s l e s m ala-* d i e s d e l a v e s s i e , j l ;T e |i4 ! c l a i r e s lé s - u r i n e s lé b p l u s t r a h i e s . Jlépôt : Tout

M ÊM E É T U D E A d j u d i c a t i o n V o l o n t a i r e

A P R É C Y -S U R -O IS E ,E n l 'é tu d e e t p a r lo m in is tè r e d e

M® W a t s a u , n o la ir e .L e D im a n c h e 6 i f a r t 4 8 8 7 , à d e u x

d e re levée ,

P R O PR IÉ T É

MATÉRIEL DE GULTUL.A D raB so iré , c o m m u n e d e M orienV al,

E n la d e m e u re d e M. D ébo u ch es , c u l t iv a te u r ,

A v e n d r e p a r a d j u d i c a t i o nP a r le m in is tè r e do Al® LBNom,

h u is s ie r A S e u ils ,E n p ré s e n c e d e M®* G a l l s t o I D b n m s I>,

h u is s ie rs & C répv ,L e D im a n c h e 6 F é v r ie r 4 8 8 7 , d 4 h . ,

e t j o u r s s u iv a n ts , S’i l y a lie u .'

E tu d e d e M* I l é m c ^ huissiel*-. p r i s e u r A C iia n tilly .

VENTE MOBILIÈREPAR AUTORITÉ DE JUSTICE

E n In d em o iiro d u s ie u r G eo rg es M i l l s , e n t r a î n e u r , ilo rr iè ro l a g a ie do C h a n t i l ly , c o m m u n e do G o u v io h x ,

Le D im a i ic A e 6 F é v r ie r , d 4 kex ire , e t j o u r s s u iv a n ts , s’i l y a l i e u , P a r le m in is tè re d e M® IlÉM itT.

E lu d e d o M ® l j « ' ; p i n e , h u is s ie r A B etz .

^ O b <c p c bAUX BNCK àK SS'PU BLIQ U ES

DE

Bestiaux 4 Objets de Culturfl

s i g S j ‘ i . ; s p E « .■ - / .r T T k - P k k — s oûl

Sili'ô avoc la v é n ta b lo 8 è y e 4 e i n ohtO m ie paK in jec tio n ' des.'

b o is , gaérll '!o s 'r iiM é t« li> ,a r iitp e » , e a tn r rh e m , hr*H ehil*B i

0or»«v .qnrM tebHM llb.

%, Paye#,Vu p u U O » , Molra do U VIUo do Sonllo , p o u r M p llu U o u d e b t i l u o tu n do

o p p o rto i l 'â i t t c l t U

E u n |lw d d Sordb, MiKUme HUdONIER,

C I D R E SDMLA ’ ri>- ..

VALLÉE D’A ü GÉ'.,;G a r a n t i s a b s o lu m e n t n a tu re ls

. e t ' 'i ••e x e m p ts d e to u t m é la n g e .

Ces C id re s f a b r iq u é s d a n s les p a u s id ê p r o d u c t io n , s u i v a n t les proçéaéa e n { u s a g e d a n s le C a lva d o s , s o h t . g ip 'A r a n t i s P U l l J U S d e p o m m e s s i tn ^ n o m m é d e « l a V a llée .d ’:A uge >• ̂ !' ’

P r i x : 2 0 . f r * l ' I i e o t o U t t l e k L iv r é s f r a n c o a u d o m ic i le • . ■}

d e T A e h e te u r . la : i < ' L o g e m e n t d a n s le s P d is |iÿét'és

' p a r l e V e h d è u r . \ , " '

F a ie m e p iS O j. 2 O /b y O u 9 0 L ^ e t .‘ | (L e s d r o i t s d e Rélgie d e Stli^.cpiiL

p a r f i ^ to j i t r e , e t le s d ro i ts . d ’Q cjrq i d a n s le s v i l le s q u i j ' a o n t so u m ' " s o n t à la c h a rg e d e ’l’A c h e tq iir) ,

A d re s se r le s C o m m an d es,0 H . L o u is R O T T E E , e n tr e p o s i ta i r e à N o g e n tr le s -V ie rg e s , p r è s C re il (O ise ) .

Des Boissons GazjeljsesG u id e ,M a n u e l d u F à0 rîc ,À uL -

V o lu m e i l lu s tr é d e 80 p la n c h e s , in d is p e n s a b le a a x \p e r s o n n e s q u i r e u * le n t 's 'o c e n p e r d e c e tte i lu c ra tiv e in d u s tr ie , c h e i

le s l ib r a i r e s e b c h e s F a u te u r HiRM Aifif^LA- COA¥BLLI, id BOOLIT e tG‘® s u c c e s se u rs , ̂ 4^ T u e p o in o d , ù P a r is (a n c ie n *

n e m e n l fa u b o u rg W is s o n n ié r e , 4 1 4 ) .

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OBDcraan(le“" „ ^ ± ir ia !G ages 3 ,8 0 0 f r „ lo g é , c h au ffé e t bé« n é llco s . — E c r ire av o c t im b re p o u r r é p o n se à M. D E O R O O , 5 9 , r u e R o - c h o c h o u n r t, P a r is .

Demandes Ai, Ofll'es.m r D RÉM N Ë, q u in c a i l l ie r k

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