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8/17/2019 -La Mobilité Urbaine Durable
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2014-2015 Master 01
GENIE URBAIN 1er année Master-Architecture
Présenter par:
Mr BOUNOUNI
Université A. Mira de Bejaia
Faculté de Technologie
Département d’Architecture
La vi l le et Les transports urbains intégré
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2014-2015 Master 01
1. Définition de la mobi l i té
D’une manière simple et de point de vu statistique, la
mobilité est un «…déplacement d’un endroit à un autre»
Cette définition simple et efficace résume tout.
Pierre Merlin définit la mobilité comme «La propension d’unepopulation à se déplacer. En ce qui concerne la mobilité à
l’intérieur d’une agglomération, on mesure le plus souvent la
mobilité par le nombre moyen de déplacements un jour de
semaine par ménage ou par personne» .Cette notion renvoie
aussi aux moyens utilisés pour les déplacements, et va de lamarche à pieds jusqu’au TGV et même les avions.
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2. Quelques faits sur la mobilité d’ aujourd ’ hui
Transports et Pollution atmosphérique :
Transports et pollution sonore
La dégradation des paysages :La construction de routes, autoroutes provoque des dégradations importantes du
cadre et de la qualité de vie, des paysages, et de la biodiversité.
coupures dans les paysages et les zones construites
pollutions sonores visuelles et olfactives pour les riverains dégradation de la qualité de l'air
contribution au réchauffement climatique et pollution de l'air par les émissions de
gaz à effet de serre générées par les transports
problématiques dues aux migrations d'animaux, ou aux passages d'animaux
sauvages
traversée de zones naturelles protégées destruction de la flore sur le tracé de la route.
obligation d'expatriation pour les personnes installées sur le tracé de
l'autoroute, et destruction de leur bien.
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2. Quelques faits sur la mobilité d’ aujourd ’ hui
Figure 1: c'est l'échangeur entre les autoroutes 10 et 110 à Los Angeles
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2. Quelques faits sur la mobilité d’ aujourd ’ hui
Consommation d ’énergie
La consommation mondiale d'énergie repose essentiellement sur des sources
fossiles. Dans le cas des transports, le pétrole représente plus de 95 % de ses
besoins énergétiques. Résultat de la motorisation : les besoins pétroliers ne
peuvent pas être satisfaits et le coût énergétique peut devenir un véritable
fardeau pour les pays en développement si le pétrole est acheté en devises.
Plus d'énergie implique aussi davantage de pétrole et des coûts plus élevés
Figure 2: consommation totale d'énergie
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2. Quelques faits sur la mobilité d’ aujourd ’ hui
Consommation d e l’espa ce
L’utilisation de la voiture, et des autres modes classiques (bus) ne s’arrête pas aux
pollutions et à la consommation d’énergie, mais ils passent à l’espace aussi. A
titre de comparaison, une voie express à 2x2voies peut prendre en charge jusqu’à
3300 personnes par sens et par heure ; un tramway prends jusqu’à 8000 personnes
par sens et par heure pour une largeur de 2,8m, (contre 6,5m pour la voie bitumé
2x2). On voit que pour la même largeur, le tramway peut prendre jusqu’à 6 fois plus
de personnes que les voies expresses.
Cette consommation de l’espace ne se réduit pas à la surface consommée à
l’utilisation directe (routes), mais il convient aussi d’intégrer la grande problématique
de stationnement. Une voiture a besoin en moyenne de 25m² de stockage contre
2,3m² pour un deux-roues motorisé et 1,5m² pour un vélo. L’impact qu’a eu
l’introduction de la voiture dans la forme urbaine est énorme. De nos jours, il faut
tenir en compte (et de manière systématique) des réseaux de routes et de placesde stationnement lors de la planification des projets (résidentiels ou autres) ce
qui a réduit les surfaces d’espaces verts et les aires de jeux des enfants. C’est pour
cette raison que la plupart des urbaniste disent que l’espace publics de la ville
aujourd’hui est dédie a la voiture
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2. Quelques faits sur la mobilité d’ aujourd ’ hui
Figure 3: Les infrastructures destinées aux voitures exploitent l'espace urbain de
manière inefficace.
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3. C ’est quoi la mobil i té durabl e ?
Selon l’OCDE, la mobilité durable est : « une mobilité qui ne met pas en danger la
santé publique et les écosystèmes, respecte les besoins de transport tout en étant
compatible avec une utilisation des ressources renouvelables à un taux inférieur à
celui nécessaire à leur régénération et une utilisation des ressources non
renouvelables à un taux inférieur à celui nécessaire à la mise au point de
ressources renouvelables de remplacement ».
Figure 4: les piliers de la mobilité durable.
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Une mobilité durable repose essentiellement sur 3 éléments essentiels :
La promotion des transports en commun
Diversifier les modes de transports: Faciliter la multi modalité et construire
l’inter modalité : multiplication des modes de transports utilisés par les
citadins doit être considérée comme un phénomène positif à intégrer à une
stratégie renouvelée des transports.
Le développement des formes alternatives de mobilité: Toujours dans d’uneperspective de la mobilité durable Des gros efforts doivent être faits afin de
rendre plus attractif les autres formes de mobilité comme la marche ou le vélo
ce que l’appelle les modes de déplacement doux ou non motorisé qui tout
d’abord doivent être considérés comme tout aussi important que le voiture et
non pas des d’auxiliaires. Le libre choix du mode de transport tant vanté par
les milieux pro-voitures marche aussi dans ce sens-là et le cycliste et le piétonont les mêmes droits que l’automobiliste.
Avant de détaillé et aller plus loin sur la notion des modes de déplacement doux,
il est nécessaire de définir le transport durable car des dernier fait partie
intégrante de ce système.
3. C ’est quoi la mobi l i té durable ?
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La conférence de Vancouver organisé par l’OCDE sur le transport durable donne les principes
suivant :
Sécurité, santé, participation :
Les systèmes de transport durable devront assurer la sécurité de leurs usagers en leur évitant
toute exposition au danger et préserver leur santé morale et physique. Ces systèmes devront
aussi être soumis à l’approbation des communautés concernées ou être élaboré avec leur
participation.
Planification et conservation des ressources naturelles :
Toute élaboration du système de transport doit se faire selon une planification intégréerespectueuse de l’environnement ou la planification de la ressource du sol est prise en
compte. De même pour toutes les autres ressources naturelles, le transport durable doit
s’assurer de la consommation rationnelle de ces ressources.
Prévention de la pollution :
Tout type de transport durable doit minimiser ses émissions en agents polluants et prévenir
tout dommage causé à l’environnement : écosystèmes, habitat naturel et biodiversité. Bien être économique :
Le transport durable assurera par ses réponses efficaces aux besoins des usagers le
développement économique. Et l’économie, par ses taxes réglementaires doit être au service
du transport durable en assurant un partage des couts et la protection des couches
défavorisées
5. Les principes d’ un système de transport durable
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Au sens propre, il s'agit des modes de déplacement dans la rue ou sur route sans
apport d'énergie autre qu'humaine comme la marche, le vélo….etc
Mais ces modes doivent être considérés en lien étroit avec les transports collectifs
(bus, tramway, train, métro), le covoiturage, l'auto-partage, l'utilisation du taxi, et
encouragés par la mise en place d’aménagements cyclables, de cheminements
piétons, et d’espaces dédiés permettant de leur redonner une véritable place dansl’espace public. Ces modes sont les fers de lance des déplacements de courtes
distances, des centres urbains à vitesse apaisée et un maillon précieux dans la chaîne
des déplacements. Le GART milite pour leur développement, via la possibilité pour
les autorités organisatrices de transport de se saisir de compétences élargies dans le
domaine et de favoriser une organisation douce des espaces
par la promotion de zones 30 et d’une charte de la rue notamment
6. Qu'est-ce qu'un mode doux, aussi appeléacti f ?
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Les transports doux caractérisent tous les modes de transports sans moteurs, qui
ne génèrent pas de pollution ou de gaz à effet de serre.Ce sont :
la marche à pied
le vélo, le tricycle
le vélo mobile
le roller la patinette, la trottinette
la planche à roulette (skate-board)
Certain ajoutent les transports publics avec :
• moteurs au biodiesel ou au diesel propre (bus) et filtre catalytique,
• moteurs au GNC (bus),• moteurs électriques (chemin de fer rapide et métro léger, bus).
7. Les modes de transport doux
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La Marche à pied: C’est le mode le plus connu, naturel, facile, économique, propre,
sain et répandu dans le monde. Il ne nécessite pas d’aménagements spécifiques (mais
ils sont préférables). La vitesse moyenne de la marche à pied est de 3 à 5km/h. Lesprincipales limites de la marche à pied sont la charge, car il est vraiment très difficile
de se déplacer à pied avec une charge en main (ou sur le dos). Les circuits de marche à
pied doivent être protégés des autres modes de transports (passage supérieur,
passage piéton etc.). Socle de la mobilité, la marche fait depuis quelque année son
entrée dans l’agenda des politiques publiques de transport et d’urbanisme dans les
pays développé. Aujourd’hui le piéton bénéficie d’une attention nouvelle en liens avecles exigences du développement durable.
Le vélo: C’est un mode propre non polluant aussi. Le vélo nécessite un aménagement
spécifique (pistes ou zones cyclables). Sa vitesse est très variable et oscille entre 3 et
15km/h. Les principales contraintes du vélo sont les fortes pentes et les
intempéries (difficile de rouler en vélo sous la pluie, ou encoure sous la neige). Il resteun moyen pour tous les âges, qui combine santé, plaisir et service. Il existe des
politiques qui encouragent le vélo comme moyen de transport en intégrant des
services de location des vélos (semi électriques) comme c’est le cas de paris avec les
(vélib). Des aménagements, d’inter modalité et d’accompagnements (parking, pistes
cyclables) encouragent les gens à utiliser le vélo comme moyen.
7. Les modes de transport doux
La vi l le et Les transports urbains intégré
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Le tramway : le tramway est le mode de transport en commun urbain durable par
excellence. Roulant sur des rails (souvent à système séparé), il a une capacité de
charge très importante allant jusqu’à 20000personnes/h. silencieux, rapide et non
polluant, le tramway peut encore apporter un plus en intégrant dans son
aménagement un tapis vert. Même s’il parait un mode parfait mais le tramway est
destiné pour les terrains plutôt plats avec des pentes maximales de 6 à 7%.
Le métro : Le métro est le système de transport le plus économique en terme d’espace
puisqu’il est souterrain .C’est la solution idéale pour les villes à tissus denses et qui ne
disposent pas de potentialités de surface libre au niveau du sol. Sa capacité est la plus
importante parmi tous les autres modes de transport urbain. Le principal inconvénient
du métro c’est le cout et le temps de la réalisation sans oublier les capacités trèsinsignifiantes en termes de franchissement de pentes.
7. Les modes de transport doux
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Pour quel intérêt ?
L'adoption des modes de transports doux comporte de nombreux avantages : ils
contribuent à la réduction de la pollution de l'air et à la lutte contre le réchauffement
climatique, et Restaurer la qualité de la vie en ville
L’enjeu de la mobilité urbaine durable en générale et l’intégration des modes de transport
urbain doux en particulier c’est d’assurer :
Des villes fluides.
Des villes moins polluées.
Des villes plus intelligentes.
Des villes plus accessibles. De villes sûres et sécurisantes
7. Les modes de transport doux
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L'espace économisé peut être exploité à d'autres fins : espaces verts, espaces libres,
zones piétonnes, de loisirs, ou commerciales.
7. Les modes de transport doux
Figure 5: Les villes ne devraient pas être conçues pour les voitures mais pour
leurs habitants
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Distance parcours et durée du trajet des normes a ne pas ignorer
8. I ntégration des transports doux en vi l le
Il est clair que La distance participe de manière directe au choix du mode de
transport. C’est principalement ce facteur qui a déclenché la notion de «fonctions
de proximité», cette logique consiste à offrir le maximum de fonctions et de
services près des lieux d’habitation.
La distance moyenne à parcourir à pieds étant évaluée entre 400 et 500m, ce qui
donne 10min de marche. La disponibilité des besoins quotidiens à proximitéréduit de manière importante les déplacements vers les grands centres ou les
autres zones centrales.
Les normes concernant les distances par rapport aux modes préconisent (ADEME,
2006) :
• Arrêt de bus à 300m• Tramway ou métro à 400m
• Une gare à 700m
• Le trajet maximal en vélo est de 1 à 3km
• Le trajet maximal à pieds est de 500 à 2000m
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8. I ntégration des transports doux en vi l le
Ces nouvelles données doivent être prises en compte lors de la planification des
équipements. Le critère d’accessibilité mécanique directe en voiture est abrogé,
laissant place aux nouveaux modes de déplacements.
Les objectifs généraux sont donc avant tout de diminuer le nombre et la distance
des déplacements et d’orienter les pratiques vers un usage accru des transportscollectifs et des modes de déplacement de proximité (marche, vélo, roller) bien
entendu, cela implique de travailler sur les formes urbaines.
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8. I ntégration des transports doux en vi l le
Il s’agit de : « la disposition dans l’espace des différents composants urbains ». La
forme urbaine est supposée avoir deux dimensions : Une dimension quantitative,
c’est-à-dire la densité ; une dimension qualitative, c’est-à-dire la diversité des
fonctions urbaines
La forme urbaine est la répartition dans l’espace de ces deux éléments.
Les travaux portant sur les liens entre la forme urbaine et la mobilité des ménages
sont en général assez concordants pour affirmer que trois dimensions principales
de la forme urbaine contribuent à réduire l’usage de la voiture :
1. La densité urbaine (accès à la population),
2. la diversité et la proximité (mixité d’usage du sol et présence de servicesdiversifiés au sein de la zone de résidence),
3. et bien sûr l’accessibilité (aux emplois comme aux services).
Ce qui nous conduit vers la promotion du modèle de Ville Compacte
polycentrique.
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Ce concept de la ville compacte, dense, polycentrique ou tous simplement La ville
des courtes distance constitue une étape ultérieure : développer un
urbanisme favorisant l’utilisation de la marche et du vélo et les autres modes de
déplacement doux (offrir des services et des emplois de proximité en
développant la mixité, réaliser des aménagements de qualité) pour limiter la
portée spatiale des déplacements.
L’exemple le plus remarquable c’est celle des villes allemandes qui ont
développé les concepts de ville des courtes distances », urbanisation « aux bons
endroits », « concentration décentralisée ». Ils associent la densification autour
des gares, avec des programmes mixtes, à une amélioration de leur desserte
en transports collectifs. Ailleurs, l’urbanisation et freinée, voire gelée. Les
constructions d’habitat semi-collectif, de maisons de villes sont favorisées, etle nombre de places de stationnement par logement réduit, par exemple, à une
seule place de stationnement dans les quartier bien desservis par les
transports collectifs, afin de limiter le nombre de voitures par ménage. Des
opérations de réhabilitation des centres ville et de constructions dans les friches
et dents creuses sont également menées en parallèle
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Mixité sociale ; catégories
sociales, types de ménages, styles
Mixité fonctionnel, logement,
Activité, commerce et loisir.
Intégration des modes de transports doux
Nécessite un urbanisme de proximité
Une mixité urbaine pour
réduire la mobilité
Une poly centralité pour freine
l’étalement urbain
Une densification pour
promouvoir la « ville de
proximité »
Figure 6: les conditions d'intégration des modes de transport doux.
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Exemple de SCOT de la ville de Rennes : intégration des modes doux
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Exemple : le schéma directeur vélo de Rennes Métropole
Des aménagements cyclables, entre communes, subventionnés par
l’agglomération rennaise.
Le Conseil communautaire de Rennes Métropole a approuvé le schéma
directeur des aménagements cyclables de la Communauté d’agglomération en juillet 2006. Il a adopté l principe d’une participation au financement « des voies
supportant les itinéraires vélos et les aménagements cyclables réalisés par les
communes ou d’autres personnes publiques, conformément au schéma
directeur vélos » ainsi que la création et l’entretien des « sites vélos à caractère
utilitaire, de type pistes cyclables et cheminements mixtes piétons/vélos, qui ne
constituent pas des dépendances d’une voie non classée d’intérêtcommunautaire ». Ce schéma directeur comporte des liaisons cyclables utilitaires
et de loisirs (respectivement en rouge et vert sur la carte ci-dessous).
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Exemple : le schéma directeur vélo de Rennes Métropole
Figure 7: le schéma directeur vélo de Rennes Métropole.
Un maillage entre communes dans une logique de réseaux (accès aux équipements, services, emplois...)
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Exemple Le plan piéton de Genève : les modes doux au cœur desréflexions d’aménagements urbains
Des aménagements cyclables, entre communes, subventionnés par
l’agglomération rennaise.
«Depuis 1995, la Ville de Genève s’engage à rendre aux piétons leurs lettres denoblesse sur le territoire communal, à la suite d’un constat simple: en 2000, 45 %
des déplacements urbains y sont effectués à pied ou en vélo, et ce, plus
rapidement qu’en voiture. Les augmenter encore, c’est contribuer à améliorer la
qualité de l’air tout en diminuant les nuisances engendrées par la circulation
automobile ».
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Des actions : un plan directeur en cinq volets.
Le service urbanisme de la ville a développé un plan directeur des chemins pour
piétons au milieu des années1990.Celui-ci a pour objectif de donner de la
cohérence et de la visibilité aux actions municipales en faveur du piéton .Ils
‘articule autour de cinq volets majeurs : encourager la promenade, valoriser des
lieux, des places par quartier, faciliter les mouvements des piétons et éliminer les
obstacles, modérer le trafic l’échelle des quartiers.
Figure 8: Genève en temps-
piétons (à raison de 5 km/h)
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8.3.1 Les aménagements favorables aux modes doux de déplacements :Principes d’urbanisme et d’espaces publics propices à la multi modalité :
Des aménagements souvent peu coûteux peuvent être réalisés. On peut citer
l’installation systématique de parc à vélo aux arrêts de bus, dans les gares, devant
les bâtiments publics etc.….. Une campagne auprès des employeurs leur
expliquant l’avantage financier à s’équiper en places pour vélo, bien moins chères
que celles pour les autos, pourrait être entreprise. Les formes alternatives de
mobilité sont parfaitement adaptées à une ville plus dense et moins centrée sur
l’automobile.
8.3.2 Adopter un langage commun :
Les terminologies et matière d’aménagements et de mesures favorables auxpratiques cyclables, sont nombreuses :
• bande cyclable,
• piste cyclable,
• voie mixte bus-vélo ou piéton-vélo.
• sens unique ouvert aux vélos à contre-sens.
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• rampe sur escalier,• voie verte,
• sas et bande d’arrêt avancés,
• dispositifs de stationnement,
• jalonnement,
• guides et cartes de réseau...
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Figure 9: trois exemples d'aménagement cyclables (source Certu)
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8.3.3. Des aménagements spécifiques Encourager la pratique du vélo : lesfondamentaux.
La pratique du vélo peut être intensifiée grâce notamment à la définition de
véritables itinéraires cyclables, la prise en compte de la sécurité et du bien-être,
la mise en œuvre d’une politique de stationnement au départ et à l’arrivée du
déplacement... Néanmoins, il existe différents profils de cycliste, tout comme
des contextes urbains variés… les aménagements doivent l’être également.
a. Aménagement en site propre
• Les pistes cyclables (y compris le trottoir cyclable)
• Les cheminements mixtes piétons-vélos
• Les voies vertes
b. Aménagement en site partagé• La bande cyclable (comprenant aussi les contre sens cyclables)
• Les voies mixtes bus / vélo
• Les voies apaisées
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• Le cyclistes est pluriel les séquences urbaines sont aussi. Les
aménagements cyclables doivent intégrer judicieusement ces différentes
composantes
• La notion d’itinéraire et de réseau
• Un bon itinéraire cyclable conjugue cinq critères : sécurité, cohérence,
relation directe, attractivité et confort.
• Le cycliste choisit son itinéraire en fonction de son motif de déplacement
(utilitaire ou loisir) et de son niveau de pratique du vélo.
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Quel sentiment de sécurité ?
La sécurité et la gestion du risque dépendent de la perception subjective ve du danger,
au- delà des conditions objectives de conduite (revêtement, obstacles, visibilité…).La
perception d’une sécurité augmente la prise de risques. Ainsi, les conflits sont plus
nombreux à la fin des aménagements sécuritaires.
Figure 10:
l'espace
nécessaireau cycliste
Figure 11:
La constitution
d'itinérairescyclables; une
nécessité
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8.3.4 La marche à pied : les principes de la trame piétonne.
Les politiques publiques prennent de plus en plus souvent en compte la marche à
pied car c’est la première des mobilités... Néanmoins, les actions des collectivités
doivent être adaptées aux pas de l’homme : aménagements des espaces publics
dédiés, information ciblée, accessibilité et sécurité des piétons...
Quels aménagements favorables aux piétons ?
Les piétons ont des comportements spécifiques.
Quatre principes de base sont à respecter pour constituer une véritable trame
Piétonne.
a. Assurer la continuité des cheminements
Les aménagements pour piétons ne doivent pas être réalisés au coup par Coup en
réponse à des besoins ponctuels. Une vision d’ensemble, en interfaceentre urbanisme et déplacements, est nécessaire : liaison entre pôles
générateurs de déplacements, axes forts déjà empruntés. Ils ‘agit de concevoir
une « ville à courte distance » en permettant des cheminements logiques et
directs et en prévoyant une urbanisation compacte…
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La vision globale des aménagements sera renforcée par le jalonnement desitinéraires et la présence des points de repères pour le piéton (arbres,
monuments, sculptures, totems...).
b. Modérer la vitesse
La vitesse excessive des véhicules qui passe à leur proximité donne un sentiment
d’insécurité .Cette question renvoie à la notion de choix d’aménagement.
Faut-il séparer les usages ou les mixer? La cohabitation des différents modesDe déplacement doit être analysée parallèlement aux conceptions des
aménagements des espaces publics.
c. Voir et être vu
Les itinéraire s’offrant un sentiment d’insécurités ont peu utilisés (zone
d’ombre, éloignement des espaces passants…).
d. Raccourcir et agrémenter les circuits de déplacementsLes piétons cherchent à raccourcir leur circuit au maximum. Ils acceptent mal
Les détours .L’agrément du déplacement donne une impression de réduction de
la distance parcourue (chemin paysager, vitrine…). En revanche, un cheminement
peu agréable est préjudiciable à la pratique piétonne : nuisances sonores,
revêtement terreux...
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8. I ntégration des transports doux en vi l leUn passage piéton bien identifié a proximité d’un arrêt de bus :marquage au sol durable, protection par des grilles (Chevaigné)
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e. Des piétons aux besoins spécifiques
Certaines catégories de piétons ont des besoins spécifiques, notamment:
• les personnes âgées (du fait de leur faible vitesse de déplacement);
• les enfants (souvent masqués par des voitures en stationnement du fait de
Leur taille et sans appréhension du danger usité du trafic routier…);• les personnes à mobilité réduite (confrontées à de nombreux obstacles
dans leur cheminement).
Leur prise en charge a été renforcée récemment par l’obligation d’élaborer un
plan de mise en accessibilité des espaces publics
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8. I ntégration des transports doux en vi l le
Figure 12 : des espaces publics adaptés
pour un public ayant des difficultés
pour se déplacer (Allemagne)
Figure 13: un espace de circulation
adapté a tous (Rennes, Beauregard)
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9. Les exemples sont beaucoup dans le monde
La ville de Copenhague :
L’une des villes les plus écologiques au monde : seul 23℅ des trajets domicile-travail se fait en voiture, pour 36℅ en vélo et 33℅ en transport en commun.
La conception de la ville est basée sur l’absence totale de stationnement et la
reconquête de l’espace public qui sont très bien traité pour créer un
environnement favorable à la marche à pied.
Figure 14: espace public dédie au piéton
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9. Les exemples sont beaucoup dans le monde
La Rochelle, ville française pionnière des transports doux :
La Rochelle, réputée pour son engagement dans l’écologie urbaine, c’est une villehistoriquement marquée par la mobilité durable Avec la mise en place du tout
premier système de vélos en libre-service en France en 1976, ainsi que du
premier secteur piétonnier en centre-ville dès 1973, La Rochelle est une ville qui
s’est faite remarquer historiquement par sa culture d'une mobilité douce et
innovante dans l’optique d’assurer une vie toujours plus agréable en ville.
La Rochelle a défini un Plan de développement Urbain dont l’objectif principal est
de réduire la circulation de véhicules dans ses rues. Des services alternatifs à la
voiture individuelle, tels que le vélo, l’auto partage électrique, le bateau
électrique ou encore le covoiturage, ont ainsi été développés.
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9. Les exemples sont beaucoup dans le monde
Exemple de la ville de Rennes :
Un quart des actifs habitant Rennes Métropole réside à moins de 5 km de son lieu
de travail. Et cette distance est inférieure à 1,5 km pour un actif sur quatre du
cœur d’agglomération !
Ces quelques chiffres feraient-ils apparaître un des potentiels de développement
des modes doux ? Ce « gisement » ne pourra être révélé qu’avec un
accompagnement fort des politiques publiques... Le travail est commencé dans
notre agglomération. Il reste néanmoins encore du chemin à parcourir avant
d’atteindre « un urbanisme favorable aux modes alternatifs » tel que préconisé
dans le PDU de Rennes Métropole et le SCOT du Pays de Rennes.
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9. Les exemples sont beaucoup dans le monde
Figure 15: une qualité des aménagements appréciée. Chemin
piétons paysager et les pistes cyclable de qualité (RENNES).
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9. Les exemples sont beaucoup dans le monde
Figure 16: l'importance du jalonnement : cheminements et
signalétique en sortie de la station de métro Pont chaillou (RENNES)
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3. Conclusion :
Il est claire que la ville a besoin d’une mobilité sain et écologique pour qu’elle puisse
s’inscrire dans une perspective de développement durable
La mobilité durable nécessite l’intégration des modes de transport doux ce qui nous
oblige d’Agir sur les formes urbaines, l’aménagement et l’espace public :
Cree ou recrée des formes urbaines qui réduisent les distances de déplacements et
favorisent l’usage des modes alternatifs a la voiture
• Densifier la ville en favorisant la mixité des fonctions urbaines• Renforcer les continuités urbaine entre les quartiers isolés et les centres urbains (
en particulier pour les zones d’activité ou les zones commerciales)
Prendre en compte les impacts de l’aménagement sur la mobilité dans les
instruments d’urbanisme locaux
• Instaurer des portés a connaissance en amont de l’élaboration des docs
d’urbanisme
• sur les problématiques liées aux déplacements
• Trouver les relais (personnes ou organismes) au niveau de la conception des
projets
• d’aménagement ; instrument d’urbanisme, équipements commerciaux
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3. Conclusion :
Promouvoir le partage de l’espace public en faveur des modes alternatifs aux modes
individuels motorisés
• Cette approche doit concerner l’espace public existant, en rénovation ou enconstruction .b elle doit permettre de mieux assurer l’ensemble des
fonctionnalités de l’espace public
• Redonner plus de place aux transports collectifs à la marche et au deux roues en
particulier le vélo, en utilisant toutes les possibilités de partage de l’espace public ;
espace dédiés ou mixité dans des voies pacifiées.• Intégrer les aménagements en faveur des piétons, des vélos et de la circulation
des bus dès la conception des projets d’aménagement de l’espace public
• Offrir un espace de déplacement sur et agréable (traitement paysager) et évitant
l’exposition aux nuisances pour les déplacements de proximité à pied ou en vélo
• Sensibiliser les élus et les techniciens, diffuser les bonnes pratiques.
Le développement de l’usage des modes doux nécessite une approche plurielle :
un urbanisme intégrant piétons et vélos, des politiques volontaristes en matière de
création de réseaux performants de transports collectifs, une logique de chaîne
multimodale des déplacements, des habitants sensibles à leur environnement, leur
santé et leurs finances…
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Bibli hi
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Bibliographie
1. ADEME, «Réussir un projet d’urbanisme durable», Ed. Le moniteur, Paris 2006
2. AUDIAR (agence d’urbanisme et de développement intercommunal de l’agglomération
rennaise), « Les aménagements favorables au déplacement doux » : http://
www.audiar.org
3. BAOUNI Tahar, «le projet urbain durable : la dimension des transports», workshop projet
urbain durable : regards croisés à partir des transports urbains, EPAU, Alger 2010
4. BAOUNI T, « politique de transport et fabrique de la ville », cours magistral. EPAU, mai 2012
5. CERTU (Centre d’étude sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions
publiques), Divers documents sous formats PDF relatifs au Développement durable, gestion
de l’énergie, transports et mobilité URL : http://www.certu.fr6. CHARLOT-VALDIEU Catherine et OUTREQUIN Philipe «L’urbanisme durable, concevoir un éco
quartier», Ed. Le moniteur, Paris 2009,295 page.
7. CHRISTOPHE Jean Claude « la mobilité durable ; les aides aux transports urbains », éditions
territorial, 75 page.
8. CLERC Denis, CHALON Claude, MAGNIN Gérard, VOUILLOT Hervé « pour un nouvel
urbanisme ; la ville au cœur du développement durable », édition Yves Michel, France,
novembre 2008, 157 page.
9. Corinne Mignot « mobilité urbaine et déplacements non motorisés », Predit, France, juin
2001.p 75
10. DJIAR kahina ; « problématique du transport urbain en Algérie ; enjeux et faisabilité d’une
stratégie de développement durable. » workshop projet urbain durable : regards croisés à
partir des transports urbains. Avril 2010, laboratoire VUDD, équipe TMU.
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Bibli hi
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Bibliographie
11. DJIAR Kahina, « concept de durabilité et transport », actes journée d’étude p 09.
12. Equipe TMU du laboratoire VUDD, Journée d’étude «La problématique des transports
urbains dans les villes algériennes face du développement durable». EPAU, Alger 2009.13. Huchon Jean-Paul ; Les cahiers ; « vers une mobilité durable en Europe » N°150- mars
14. 2009 trimestriel .Institut d’Aménagement et d’Urbanisme, Ile De France.176P
15. LAUGIER Robert, « Ville et mobilité durables », Synthèse documentaire pour le compte du
Centre de Ressources Documentaires Aménagement Logement Nature (CRDALN), Février
2010. P 11
16. Malki Hichem « la ville durable ; quelle est la place de la mobilité ? » essai module mobilité
durable sous la direction de Dr Baouni T. Février 2012 p 06.17. MATHIEU IGLESIAS, sous la direction du professeur Guiseppe Pini, « La ville compacte : un
modèle de mobilité durable », étude sur les liens entre forme urbaine et comportement de
mobilité dans le CANTON DE GENEVE ».132p
18. Pierre MERLIN & Françoise CHOAY, «Dictionnaire de l’urbanisme et de
l’aménagement», Ed. Puf, Paris 1988
19. Richard ROGERS «Des villes pour une petite planète», Ed. Le moniteur, Paris, 2000.20. Observatoire Universitaire de la Mobilité (OUM) - UNI GENEVE
21. Da Cunha, Von Ungern Sternberg « impact de l’étalement urbain », forum
environnement.
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