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© Cepicafe la première moitié de 2015, les exportations de cacao du pays ont totalisé 92,2 millions de dollars (dont 11 vers la Belgique), ce qui représente une croissance de

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Les raisons pour lesquelles le TDC soutient la filière cacao (p.3)

Les principaux pays producteurs de cacao (p.4)

Le cacao au Pérou (p.5)

Les coopératives soutenues par le TDC (p.6)

• Allpa (p.6)

• Aprocam (p.8)

• Capema (p.10)

• Pangoa (p.12)

• Curimaná (p.14)

• Cuencas de Huallaga (p.16)

• Cooperativa agraria cafelera Satipo et Corporación Fortaleza del Valle via La CLAC (p.17)

Les géants de l’industrie se tournent

vers le commerce équitable et durable

Les industriels qui contrôlent le secteur (Mars, Mondelez,

Barry Callebaut…) ont pour la plupart annoncé d’ici 2020

produire du cacao de manière durable, pour deux

raisons :

• lutter contre le travail des enfants répandu dans le

secteur (350.000 enfants travailleraient dans les

plantations en Côte d’Ivoire) et contre lequel la justice

américaine a pris des mesures

• continuer à obtenir des fèves de qualité en suffisance

Les certifications (Fairtrade, Utz Certified, Rainforest

Alliance, Bio) permettent une traçabilité des fèves et de

mieux rémunérer les producteurs à un coût acceptable :

le prix mondial du cacao est pour l’instant, et devrait

rester durablement, au-dessus du prix minimum du

commerce équitable.

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Opportunité

La demande de chocolat noir à 70% ne cesse de

croître sur le marché européen. Bonne nouvelle

pour le Pérou et l’Equateur , deux pays prioritaires

pour la coopération belge et qui produisent des

fèves de qualité.

Le TDC a saisi l’opportunité: soutenir la filière

cacao afin de réunir à la fois les intérêts des

producteurs, des industriels & des

professionnels du développement.

Et ce, dans un secteur important pour

l’économie belge.

En milliers de tonnes. 2013/14*

4

Equateur

* prévisions Source : Organisation mondiale du cacao (ICCO)

Côte d’Ivoire

1550

200

Brésil

Ghana

870 Indonésie

210 410

Cameroun

Nigeria

70

Pérou

210

220

La production nationale de cacao dépasse les 71.000 tonnes

(elle a été multipliée par 5 entre 1990 et 2013). Les cultures

s’étendent sur 104.000 hectares et font vivre plus de 37.000

familles, principalement dans la partie basse de la Cordillère des

Andes, de 200 à 900 mètres d'altitude.

Dans la première moitié de 2015, les exportations de cacao du

pays ont totalisé 92,2 millions de dollars (dont 11 vers la

Belgique), ce qui représente une croissance de 10% par rapport

à la même période en 2014.*

Pendant des années, les politiques de modernisation du secteur

cacaoyer menées par les autorités péruviennes ont encouragé la

culture de la variété CCN-51, une espèce hybride très précoce et

productive, au taux de matière grasse élevé, mais aux faibles

qualités aromatiques. Tenus à l'écart de ces réformes, les petits

paysans pauvres ont conservé les plants et les cultures

traditionnelles de l'ancienne variété, connue sous le nom de

"criollo porcelana". Ces criollos composent les cacaos les plus

fins et les plus recherchés, à l’arôme sucré avec un goût délicat

et sans amertume.

Et c'est cet or blanc que les chocolatiers du monde redécouvrent

et recherchent pour leurs meilleures recettes. Le Pérou s’est en

effet bien positionné sur le marché du cacao haut de gamme et

de spécialité. C’est d’ailleurs le deuxième pays producteur de

cacao bio.

5 Cabosse de cacao et ses fèves. Cédit : kmf164

*Source : Asociación de Exportadores del Perú.

© Cepicafe

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Ces 20 dernières années, elle a effectué un parcours

remarquable en investissant dans l'agroécologie ainsi que

dans les marchés bio et équitable.

Depuis très longtemps, le cacao était lui aussi cultivé dans

cette même région, quoiqu’à une altitude moins élevée. Peu à

peu, les membres de Cepicafe ont pris conscience que la

variété traditionnelle locale de cacao, le criollo porcelana,

avait le potentiel de jouer dans la cour des grands.

Grâce à l'appui du Trade for Development Centre (TDC) et

d'autres donateurs, un programme a été mis sur pied en vue

d'améliorer durablement la qualité et la production de cacao,

et de décrocher une certification bio et équitable.

Cacaocultrice péruvienne - Crédit Eric Garnier/Alter Eco

Si la coopérative Cepicafe (Central

Piurana de Cafetaleros) existe déjà

depuis 1995 (dans la région de Piura,

dans l'extrême nord-ouest du pays),

elle est loin aujourd’hui du petit

groupe de paysans de l’époque qui

souhaitait un meilleur prix pour son

café.

Et les résultats ont été au rendez-vous : leur cacao blanco a

raflé prix après prix grâce à son goût raffiné. Il a séduit des

chocolatiers renommés des quatre coins du monde. En 2006,

Cepicafe exportait 32 tonnes de cacao, un chiffre qui est

passé à 700 tonnes en 2014. La coopérative regroupe

actuellement plus de 90 organisations dont bénéficient plus

de 6600 producteurs.

Un rêve à réaliser

En 2014, le TDC décide de continuer à soutenir le projet

cacao de Cepicafe pendant un an. Outre les 9 organisations

et les 850 familles des régions de Tumbes et Piura, le groupe

cible inclut cette fois 200 familles originaires de la région

beaucoup plus pauvre encore de l'Amazonas.

Nonobstant la faiblesse des structures et la mauvaise

infrastructure, cet appui avait pour ambition d'y optimiser le

processus de récolte, de fermentation et de séchage, et

d'ainsi améliorer grandement la qualité.

Cepicafe entend également poursuivre le développement de

son réseau en nouant des contacts avec des clients des

marchés bio, équitables et autres, mais aussi avec des

autorités locales et régionales.

Cepicafe œuvre pas à pas à la réalisation d'un rêve : bâtir à

Piura sa propre chocolaterie, qui transformera le cacao pour

le marché local et international, en conservant une plus

grande valeur ajoutée au Pérou. Début 2015, ce rêve s'est

encore rapproché de la réalité suite à la création d'une joint

venture avec l'entreprise néerlandaise Chocolatemakers.

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Cacaoculteur péruvien - Crédit : Shared Interest

Chiffres clés

Contribution du TDC : 202 718 euros

Durée du projet : 2010 - 2015

Bénéficiaires : 1050 producteurs

La coopérative Aprocam a été fondée en 2003 dans la région

d’Amazonas. Lors de sa création, elle était composée de 42

membres. Elle regroupe aujourd’hui 199 familles dont 120

appartiennent à l’ethnie Awajun, l'une des plus démunies du

pays. Plus précisément, 90% des Awajuns d’Amazonas vivent

en situation de pauvreté. Ce peuple se dédiait

traditionnellement à la chasse, à la pêche et la récolte de fruits

sauvages.

L’appauvrissement des ressources de la forêt a

progressivement poussé ce peuple à se consacrer à la culture

du cacao pour subvenir à ses besoins primaires. Rapidement,

le cacao s’est imposé comme une alternative viable aux

activités minières artisanales, à l’exploitation du bois, à la

commercialisation d’espèces en voie d’extinction et à la culture

de la coca dans la région.

La coopérative est aujourd’hui la première association

exportatrice de cacao d’Amazonas. Elle est parvenue à

s’insérer avec succès sur le marché international en vendant

100 000 kilogrammes de cacao Criollo certifié Fairtrade à une

entreprise italienne en 2014.

Crédit photo: Rajko Knobloch

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Chiffres clés

Contribution du TDC : 100 469 euros

Durée du projet : 2 ans

Bénéficiaires : 199 producteurs

Améliorer la sélection des cacaoyers et le séchage des fèves

Le matériel actuellement utilisé lors du séchage

du cacao n’est pas adapté et compromet la qualité

du produit.

C’est pourquoi le TDC apportera un soutien

financier à Aprocam afin d’introduire de nouvelles

méthodes d’optimisation de cette dernière phase

de la transformation des fèves. Trois séchoirs

solaires seront également construits.

La coopérative connait également de grandes

variations quant aux quantités de cacao récoltées

chaque année.

Ce phénomène peut s’expliquer par une sélection

peu rigoureuse des meilleurs cacaoyers par les

producteurs. A l’avenir, ces derniers seront donc

incités à porter une attention toute particulière aux

cacaoyers choisis pour compléter la plantation.

Finalement, depuis 2012, Aprocam tente d’abandonner

progressivement l’agriculture traditionnelle afin de se consacrer

pleinement à une agriculture biologique certifiée. La coopérative

espère que l’ensemble de ces membres sera en mesure d’appliquer les

normes de production organiques à la fin du projet.

Crédit photo : Aprocam

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Créée en 2007, la coopérative

Capema regroupait à ses débuts 123

producteurs. L’activité de chacun

d’entre eux était alors exclusivement

tournée vers la production de café.

Un tel choix de spécialisation agricole

est largement répandu à San Martín,

la région où se situe Capema.

Dans cette zone du nord du Pérou,

les communautés rurales connaissent

en effet une expansion sans

précédent des monocultures de café.

Les conditions climatiques y sont

pourtant tout aussi favorables à la

culture du riz et du cacao.

Contre toute attente, en 2014, Capema a donné une nouvelle orientation à son

activité en optant pour une diversification de ses cultures de café qui s’étendaient

alors sur 716 hectares.

Pour ce faire, des cacaoyers Trinitario issus d’un croisement entre les cacaoyers

Forastero et Criollo ont été plantés sur plus de 24 hectares la même année. Des

bananiers ont été introduits en complément. Cette démarche a permis de limiter les

attaques de nuisibles et de maladies et de diminuer l’utilisation d’intrants extérieurs

à l’exploitation tels que les engrais, les pesticides ou l’eau.

Crédit photo: Pangoa

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Accroitre l’espace destiné à la culture de

cacao

Chiffres clés Contribution du TDC : 118 076 euros

Durée du projet : 2 ans

Bénéficiaires : 98 familles

Le TDC s’est proposé de financer le souhait formulé

par Capema à savoir agrandir les zones

actuellement utilisées pour la production de cacao.

L’objectif consiste à installer dès 2016 des parcelles

de cacao « fin » (dont la saveur et la couleur sont

réputées exceptionnelles), certifié Fairtrade, sur 74

hectares de forêt. Capema aspire ainsi à

favoriser les aménagements agroforestiers en

associant une culture pérenne à la végétation

préexistante. Des formations aux bonnes pratiques

de récolte et de post-récolte seront aussi délivrées

aux producteurs.

L’ensemble de ces initiatives devrait permettre à la

coopérative d’atteindre une production de 2000

kilogrammes de cacao par hectare d’ici 2021,

essentiellement écoulée sur les marchés nord-

américain et européen.

Crédit photo : Aimé Henry

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A titre d’illustration, une école et

un centre d’épargne ont

respectivement été créés en

1984 et en 1986.

Dans la province de Satipo, la

grande majorité des associations

agraires ont choisi de verser à

leurs producteurs des salaires

égaux ou supérieurs à ceux

proposés au sein de Pangoa, ce

qui témoigne de la forte influence

de la coopérative dans la zone.

A la fin des années 1960, le gouvernement militaire péruvien a entrepris une réforme agraire

destinée à redistribuer les terres des grands propriétaires aux paysans qui les cultivent.

C’est dans le cadre de cette initiative politique que la Cooperativa Agraria Cafetalera Pangoa a

été fondée en 1977 par 50 agriculteurs, anciennement membres de l’association voisine Satipo.

Pangoa a rapidement mis en place des structures destinées à assurer le bien-être économique

et social des producteurs et de leur famille.

Crédit photo : Pangoa

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Grâce au projet porté par le TDC, la coopérative entreprendra des démarches pour augmenter la quantité de cacao produit et

optimiser sa qualité. Pour ce faire, de nouvelles pépinières agroforestières de cacaoyers seront aménagées, tandis que des

parcelles déjà existantes seront réhabilitées et entretenues de manière intensive. En parallèle, les producteurs suivront des

formations qui seront également accessibles aux jeunes souhaitant reprendre les terres de leurs parents. Finalement, Pangoa,

qui exporte actuellement l’ensemble de sa production, désire trouver de nouveaux partenaires commerciaux afin d’introduire

ses produits sur le marché national.

Chiffres clés

Contribution du TDC : 117 805 euros

Durée du projet : 2 ans

Bénéficiaires : 718 producteurs

Aujourd’hui, la coopérative regroupe 650

producteurs partenaires parmi lesquels 110

se consacrent exclusivement à la culture de

cacao criollo. Chacun d’entre eux

possèdent environ 3 hectares de

plantations.

Les autres membres se sont tournés vers la

culture du café, du miel, des agrumes et

des fruits tropicaux tels que la mangue, la

carambole et le fruit de la passion.

Ces produits sont principalement exportés

vers les Etats-Unis, le Royaume-uni, la

France et le Canada.

Accroitre la quantité et la qualité du cacao cultivé

Crédit photo: Pangoa

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Curimaná

La coopérative Curimaná a été fondée en 2010 dans le cadre du Programme de Développement Alternatif (PDA) de l’ONUDC

(Office des Nations Unies contre la drogue et le crime). Cet instrument entend aider les Etats à limiter la culture des plantes qui

servent à fabriquer des drogues illicites sur leur territoire. Des alternatives viables parmi lesquelles la vente de produits issus du

commerce équitable sont proposées aux agriculteurs. Après avoir pris connaissance de l’aide accordée par l’ONUDC, des petits

producteurs de la région d’Ucayali ont choisi d’abandonner leurs parcelles de coca pour se consacrer collectivement à la culture de

cacao.

Durant la première année d’activité de la coopérative, 15 000 kilogrammes de cacao sec ont été produits. En 2014, ce chiffre

s’élevait à 251 950 kilogrammes, desquels plus de la moitié étaient certifiés Fairtrade. En dépit d’une envolée de la production,

Curimaná reste confrontée à un défi de taille. Dans la région d’Ucayali, les sols contiennent en effet une proportion faible

d’éléments nutritifs pourtant indispensables à la croissance des cacaoyers. La terre y est également riche en cadmium, un métal

toxique que les plantes absorbent également. Au-delà d’une certaine limite régulièrement reconsidérée par la Commission

Technique Scientifique de Polluants de la Chaine Alimentaire (CONTAM), le cadmium présente des risques pour la santé des

consommateurs.

Crédit photo : Frederico Agustin

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Dans la région d’Ucayali, 1 kilogramme de fèves

de cacao renferme 0,5 milligramme de cadmium.

Ce même contenu représentait la limite que la

CONTAM avait jusqu’à présent définie.

L’organisation a cependant promulgué un

nouveau règlement (488/2014) fixant ce plafond à

0,2 milligramme par kg de cacao. Il a déjà été

annoncé que l’Union européenne appliquera cette

norme à partir de 2019.

Pour continuer à pouvoir écouler sa production,

Curimaná doit donc au plus vite entreprendre de

réduire la teneur en cadmium présent dans les

fruits de ses cacaoyers.

Utiliser des engrais spéciaux

Pour surmonter cette difficulté, l’organisation

entend utiliser une couverture végétale et des

engrais organiques (cendres, lombricompostage,

etc.) préparés par ses soins. Ces apports

devraient enrichir le sol et limiter l’absorption du

cadmium par les racines des cacaoyers. Le TDC

appuie financièrement ce projet.

Chiffres clés

Contribution du TDC : 120 421 euros

Durée du projet : 2 ans

Bénéficiaires : 128 producteurs

Crédit photo: Bonnat

La coopérative, qui écoule jusqu’à présent sa production auprès d’un

acheteur unique, sera également soutenue afin de trouver de

nouveaux partenaires et de développer des méthodes de

commercialisation optimales.

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Cuencas de Huallaga

Augmenter la production et déterminer les caractéristiques organoleptiques du cacao

Cuencas de Huallaga a scellé une alliance commerciale avec l’association agraire péruvienne Norandino pour écouler l’ensemble

de sa production. Alors que la coopérative avait estimé pouvoir vendre environ 300 000 kilogrammes de cacao en 2014, elle n’en

a vendu que 125 000.

Le TDC épaulera donc Cuencas de Huallaga dans sa volonté d’accroitre son volume de production pour répondre aux demandes

de son partenaire commercial. Il s’agit également d’identifier de nouveaux débouchés afin de ne pas dépendre d’un client unique.

Le TDC renforcera le volet communicationnel de la coopérative par la création d'un site web. Une analyse permettant d’identifier

la gamme des propriétés organoleptiques du cacao cultivé sur les terres des producteurs sera également mise en œuvre. Cet

examen permettra de définir les bonnes pratiques à suivre aux étapes de la récolte, de la fermentation, du séchage et du

stockage pour optimiser la qualité du cacao. Au Pérou, une telle initiative n’a jusqu’à présent jamais été réalisée par une

coopérative.

Chiffres clés

Contribution du TDC : 127 754 euros

Durée du projet : 2 ans

Bénéficiaires : 110 producteurs

Crédit photo : Aaron Peterson 16

La CLAC s’est rapidement imposée comme un acteur incontournable

du commerce équitable à l’échelle mondiale, comme en témoigne la

place qu’elle a acquise au sein du Conseil d’administration de Fairtrade

international (FLO) et du comité international de WFTO (l'Organisation

mondiale du commerce équitable). Ce statut clé n’est en rien

surprenant : la CLAC représente 23% de l’ensemble des petits

producteurs participant au système Fairtrade international.

En Amérique latine et dans la région des Caraïbes, plus de 300 coopératives de petits producteurs

et associations de travailleurs ruraux qui œuvrent pour le commerce équitable sont affiliées à la

CLAC. Cet organisme régional regroupe 200 000 familles cultivant une grande variété de produits

tels que le café, le cacao, le miel ou les fruits.

Fondée en 2004 suite à la fusion de

deux organisations de petits apiculteurs

(PAUAL) et de petits producteurs de café

(CLA), la CLAC s’est dès lors efforcée de

favoriser la collaboration et l’échange

d’informations entre les coopératives

membres.

Améliorer la visibilité des producteurs

latino-américains sur la scène

internationale figure également parmi

ses principaux objectifs, tout comme

veiller au respect des valeurs et des

principes inhérents au commerce

équitable au sein des associations

affiliées.

Crédit photo : Andina 17

Deux coopératives membres de la CLAC ont demandé un appui financier du TDC pour faire face à leurs difficultés.

La première, la Cooperativa agraria cafelera Satipo, fondée en 1965 au Pérou, a principalement développé son activité autour de

la culture du café et du cacao. Beaucoup plus récemment, la coopérative s’est lancée dans la location de biens immobiliers. La

plupart des 700 producteurs membres appartiennent à l’ethnie Ashaninka, l’un des plus grands groupes indiens d’Amérique latine.

La seconde, la coopérative équatorienne Corporación Fortaleza del Valle, regroupe elle-même quatre coopératives agricoles de

la région de Carrizal Chone, comptant au total 920 familles de producteurs.

Chiffres clés

Contribution du TDC : 139,170 euros

Durée du projet : 2 ans

Bénéficiaires : 1620 producteurs

Le TDC et les deux coopératives se sont accordés sur la nécessité de

mettre en œuvre une stratégie de communication élaborée. La

création d’un site internet et d’un catalogue commercial s’inscrit dans

cette optique. Les gérants seront également amenés à se familiariser

avec les fondements de l’analyse financière (analyse de la rentabilité,

analyse des marges…) qui restent insuffisamment maitrisés. En outre,

grâce à l’aide apportée par le TDC, les coopératives réaliseront une

série de tests comparatifs entre différents engrais organiques pour

optimiser la fertilité et la durabilité des sols. De nouvelles cultures

seront finalement introduites afin d’augmenter le volume de la

production et de maximiser les retombées économiques.

Renforcer les capacités financières et

communicationnelles

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