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Les raisons pour lesquelles le TDC soutient la filière cacao (p.3)
Les principaux pays producteurs de cacao (p.4)
Le cacao au Pérou (p.5)
Les coopératives soutenues par le TDC (p.6)
• Allpa (p.6)
• Aprocam (p.8)
• Capema (p.10)
• Pangoa (p.12)
• Curimaná (p.14)
• Cuencas de Huallaga (p.16)
• Cooperativa agraria cafelera Satipo et Corporación Fortaleza del Valle via La CLAC (p.17)
Les géants de l’industrie se tournent
vers le commerce équitable et durable
Les industriels qui contrôlent le secteur (Mars, Mondelez,
Barry Callebaut…) ont pour la plupart annoncé d’ici 2020
produire du cacao de manière durable, pour deux
raisons :
• lutter contre le travail des enfants répandu dans le
secteur (350.000 enfants travailleraient dans les
plantations en Côte d’Ivoire) et contre lequel la justice
américaine a pris des mesures
• continuer à obtenir des fèves de qualité en suffisance
Les certifications (Fairtrade, Utz Certified, Rainforest
Alliance, Bio) permettent une traçabilité des fèves et de
mieux rémunérer les producteurs à un coût acceptable :
le prix mondial du cacao est pour l’instant, et devrait
rester durablement, au-dessus du prix minimum du
commerce équitable.
3
Opportunité
La demande de chocolat noir à 70% ne cesse de
croître sur le marché européen. Bonne nouvelle
pour le Pérou et l’Equateur , deux pays prioritaires
pour la coopération belge et qui produisent des
fèves de qualité.
Le TDC a saisi l’opportunité: soutenir la filière
cacao afin de réunir à la fois les intérêts des
producteurs, des industriels & des
professionnels du développement.
Et ce, dans un secteur important pour
l’économie belge.
En milliers de tonnes. 2013/14*
4
Equateur
* prévisions Source : Organisation mondiale du cacao (ICCO)
Côte d’Ivoire
1550
200
Brésil
Ghana
870 Indonésie
210 410
Cameroun
Nigeria
70
Pérou
210
220
La production nationale de cacao dépasse les 71.000 tonnes
(elle a été multipliée par 5 entre 1990 et 2013). Les cultures
s’étendent sur 104.000 hectares et font vivre plus de 37.000
familles, principalement dans la partie basse de la Cordillère des
Andes, de 200 à 900 mètres d'altitude.
Dans la première moitié de 2015, les exportations de cacao du
pays ont totalisé 92,2 millions de dollars (dont 11 vers la
Belgique), ce qui représente une croissance de 10% par rapport
à la même période en 2014.*
Pendant des années, les politiques de modernisation du secteur
cacaoyer menées par les autorités péruviennes ont encouragé la
culture de la variété CCN-51, une espèce hybride très précoce et
productive, au taux de matière grasse élevé, mais aux faibles
qualités aromatiques. Tenus à l'écart de ces réformes, les petits
paysans pauvres ont conservé les plants et les cultures
traditionnelles de l'ancienne variété, connue sous le nom de
"criollo porcelana". Ces criollos composent les cacaos les plus
fins et les plus recherchés, à l’arôme sucré avec un goût délicat
et sans amertume.
Et c'est cet or blanc que les chocolatiers du monde redécouvrent
et recherchent pour leurs meilleures recettes. Le Pérou s’est en
effet bien positionné sur le marché du cacao haut de gamme et
de spécialité. C’est d’ailleurs le deuxième pays producteur de
cacao bio.
5 Cabosse de cacao et ses fèves. Cédit : kmf164
*Source : Asociación de Exportadores del Perú.
© Cepicafe
6
Ces 20 dernières années, elle a effectué un parcours
remarquable en investissant dans l'agroécologie ainsi que
dans les marchés bio et équitable.
Depuis très longtemps, le cacao était lui aussi cultivé dans
cette même région, quoiqu’à une altitude moins élevée. Peu à
peu, les membres de Cepicafe ont pris conscience que la
variété traditionnelle locale de cacao, le criollo porcelana,
avait le potentiel de jouer dans la cour des grands.
Grâce à l'appui du Trade for Development Centre (TDC) et
d'autres donateurs, un programme a été mis sur pied en vue
d'améliorer durablement la qualité et la production de cacao,
et de décrocher une certification bio et équitable.
Cacaocultrice péruvienne - Crédit Eric Garnier/Alter Eco
Si la coopérative Cepicafe (Central
Piurana de Cafetaleros) existe déjà
depuis 1995 (dans la région de Piura,
dans l'extrême nord-ouest du pays),
elle est loin aujourd’hui du petit
groupe de paysans de l’époque qui
souhaitait un meilleur prix pour son
café.
Et les résultats ont été au rendez-vous : leur cacao blanco a
raflé prix après prix grâce à son goût raffiné. Il a séduit des
chocolatiers renommés des quatre coins du monde. En 2006,
Cepicafe exportait 32 tonnes de cacao, un chiffre qui est
passé à 700 tonnes en 2014. La coopérative regroupe
actuellement plus de 90 organisations dont bénéficient plus
de 6600 producteurs.
Un rêve à réaliser
En 2014, le TDC décide de continuer à soutenir le projet
cacao de Cepicafe pendant un an. Outre les 9 organisations
et les 850 familles des régions de Tumbes et Piura, le groupe
cible inclut cette fois 200 familles originaires de la région
beaucoup plus pauvre encore de l'Amazonas.
Nonobstant la faiblesse des structures et la mauvaise
infrastructure, cet appui avait pour ambition d'y optimiser le
processus de récolte, de fermentation et de séchage, et
d'ainsi améliorer grandement la qualité.
Cepicafe entend également poursuivre le développement de
son réseau en nouant des contacts avec des clients des
marchés bio, équitables et autres, mais aussi avec des
autorités locales et régionales.
Cepicafe œuvre pas à pas à la réalisation d'un rêve : bâtir à
Piura sa propre chocolaterie, qui transformera le cacao pour
le marché local et international, en conservant une plus
grande valeur ajoutée au Pérou. Début 2015, ce rêve s'est
encore rapproché de la réalité suite à la création d'une joint
venture avec l'entreprise néerlandaise Chocolatemakers.
7
Cacaoculteur péruvien - Crédit : Shared Interest
Chiffres clés
Contribution du TDC : 202 718 euros
Durée du projet : 2010 - 2015
Bénéficiaires : 1050 producteurs
La coopérative Aprocam a été fondée en 2003 dans la région
d’Amazonas. Lors de sa création, elle était composée de 42
membres. Elle regroupe aujourd’hui 199 familles dont 120
appartiennent à l’ethnie Awajun, l'une des plus démunies du
pays. Plus précisément, 90% des Awajuns d’Amazonas vivent
en situation de pauvreté. Ce peuple se dédiait
traditionnellement à la chasse, à la pêche et la récolte de fruits
sauvages.
L’appauvrissement des ressources de la forêt a
progressivement poussé ce peuple à se consacrer à la culture
du cacao pour subvenir à ses besoins primaires. Rapidement,
le cacao s’est imposé comme une alternative viable aux
activités minières artisanales, à l’exploitation du bois, à la
commercialisation d’espèces en voie d’extinction et à la culture
de la coca dans la région.
La coopérative est aujourd’hui la première association
exportatrice de cacao d’Amazonas. Elle est parvenue à
s’insérer avec succès sur le marché international en vendant
100 000 kilogrammes de cacao Criollo certifié Fairtrade à une
entreprise italienne en 2014.
Crédit photo: Rajko Knobloch
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Chiffres clés
Contribution du TDC : 100 469 euros
Durée du projet : 2 ans
Bénéficiaires : 199 producteurs
Améliorer la sélection des cacaoyers et le séchage des fèves
Le matériel actuellement utilisé lors du séchage
du cacao n’est pas adapté et compromet la qualité
du produit.
C’est pourquoi le TDC apportera un soutien
financier à Aprocam afin d’introduire de nouvelles
méthodes d’optimisation de cette dernière phase
de la transformation des fèves. Trois séchoirs
solaires seront également construits.
La coopérative connait également de grandes
variations quant aux quantités de cacao récoltées
chaque année.
Ce phénomène peut s’expliquer par une sélection
peu rigoureuse des meilleurs cacaoyers par les
producteurs. A l’avenir, ces derniers seront donc
incités à porter une attention toute particulière aux
cacaoyers choisis pour compléter la plantation.
Finalement, depuis 2012, Aprocam tente d’abandonner
progressivement l’agriculture traditionnelle afin de se consacrer
pleinement à une agriculture biologique certifiée. La coopérative
espère que l’ensemble de ces membres sera en mesure d’appliquer les
normes de production organiques à la fin du projet.
Crédit photo : Aprocam
9
Créée en 2007, la coopérative
Capema regroupait à ses débuts 123
producteurs. L’activité de chacun
d’entre eux était alors exclusivement
tournée vers la production de café.
Un tel choix de spécialisation agricole
est largement répandu à San Martín,
la région où se situe Capema.
Dans cette zone du nord du Pérou,
les communautés rurales connaissent
en effet une expansion sans
précédent des monocultures de café.
Les conditions climatiques y sont
pourtant tout aussi favorables à la
culture du riz et du cacao.
Contre toute attente, en 2014, Capema a donné une nouvelle orientation à son
activité en optant pour une diversification de ses cultures de café qui s’étendaient
alors sur 716 hectares.
Pour ce faire, des cacaoyers Trinitario issus d’un croisement entre les cacaoyers
Forastero et Criollo ont été plantés sur plus de 24 hectares la même année. Des
bananiers ont été introduits en complément. Cette démarche a permis de limiter les
attaques de nuisibles et de maladies et de diminuer l’utilisation d’intrants extérieurs
à l’exploitation tels que les engrais, les pesticides ou l’eau.
Crédit photo: Pangoa
10
Accroitre l’espace destiné à la culture de
cacao
Chiffres clés Contribution du TDC : 118 076 euros
Durée du projet : 2 ans
Bénéficiaires : 98 familles
Le TDC s’est proposé de financer le souhait formulé
par Capema à savoir agrandir les zones
actuellement utilisées pour la production de cacao.
L’objectif consiste à installer dès 2016 des parcelles
de cacao « fin » (dont la saveur et la couleur sont
réputées exceptionnelles), certifié Fairtrade, sur 74
hectares de forêt. Capema aspire ainsi à
favoriser les aménagements agroforestiers en
associant une culture pérenne à la végétation
préexistante. Des formations aux bonnes pratiques
de récolte et de post-récolte seront aussi délivrées
aux producteurs.
L’ensemble de ces initiatives devrait permettre à la
coopérative d’atteindre une production de 2000
kilogrammes de cacao par hectare d’ici 2021,
essentiellement écoulée sur les marchés nord-
américain et européen.
Crédit photo : Aimé Henry
11
A titre d’illustration, une école et
un centre d’épargne ont
respectivement été créés en
1984 et en 1986.
Dans la province de Satipo, la
grande majorité des associations
agraires ont choisi de verser à
leurs producteurs des salaires
égaux ou supérieurs à ceux
proposés au sein de Pangoa, ce
qui témoigne de la forte influence
de la coopérative dans la zone.
A la fin des années 1960, le gouvernement militaire péruvien a entrepris une réforme agraire
destinée à redistribuer les terres des grands propriétaires aux paysans qui les cultivent.
C’est dans le cadre de cette initiative politique que la Cooperativa Agraria Cafetalera Pangoa a
été fondée en 1977 par 50 agriculteurs, anciennement membres de l’association voisine Satipo.
Pangoa a rapidement mis en place des structures destinées à assurer le bien-être économique
et social des producteurs et de leur famille.
Crédit photo : Pangoa
12
Grâce au projet porté par le TDC, la coopérative entreprendra des démarches pour augmenter la quantité de cacao produit et
optimiser sa qualité. Pour ce faire, de nouvelles pépinières agroforestières de cacaoyers seront aménagées, tandis que des
parcelles déjà existantes seront réhabilitées et entretenues de manière intensive. En parallèle, les producteurs suivront des
formations qui seront également accessibles aux jeunes souhaitant reprendre les terres de leurs parents. Finalement, Pangoa,
qui exporte actuellement l’ensemble de sa production, désire trouver de nouveaux partenaires commerciaux afin d’introduire
ses produits sur le marché national.
Chiffres clés
Contribution du TDC : 117 805 euros
Durée du projet : 2 ans
Bénéficiaires : 718 producteurs
Aujourd’hui, la coopérative regroupe 650
producteurs partenaires parmi lesquels 110
se consacrent exclusivement à la culture de
cacao criollo. Chacun d’entre eux
possèdent environ 3 hectares de
plantations.
Les autres membres se sont tournés vers la
culture du café, du miel, des agrumes et
des fruits tropicaux tels que la mangue, la
carambole et le fruit de la passion.
Ces produits sont principalement exportés
vers les Etats-Unis, le Royaume-uni, la
France et le Canada.
Accroitre la quantité et la qualité du cacao cultivé
Crédit photo: Pangoa
13
Curimaná
La coopérative Curimaná a été fondée en 2010 dans le cadre du Programme de Développement Alternatif (PDA) de l’ONUDC
(Office des Nations Unies contre la drogue et le crime). Cet instrument entend aider les Etats à limiter la culture des plantes qui
servent à fabriquer des drogues illicites sur leur territoire. Des alternatives viables parmi lesquelles la vente de produits issus du
commerce équitable sont proposées aux agriculteurs. Après avoir pris connaissance de l’aide accordée par l’ONUDC, des petits
producteurs de la région d’Ucayali ont choisi d’abandonner leurs parcelles de coca pour se consacrer collectivement à la culture de
cacao.
Durant la première année d’activité de la coopérative, 15 000 kilogrammes de cacao sec ont été produits. En 2014, ce chiffre
s’élevait à 251 950 kilogrammes, desquels plus de la moitié étaient certifiés Fairtrade. En dépit d’une envolée de la production,
Curimaná reste confrontée à un défi de taille. Dans la région d’Ucayali, les sols contiennent en effet une proportion faible
d’éléments nutritifs pourtant indispensables à la croissance des cacaoyers. La terre y est également riche en cadmium, un métal
toxique que les plantes absorbent également. Au-delà d’une certaine limite régulièrement reconsidérée par la Commission
Technique Scientifique de Polluants de la Chaine Alimentaire (CONTAM), le cadmium présente des risques pour la santé des
consommateurs.
Crédit photo : Frederico Agustin
14
Dans la région d’Ucayali, 1 kilogramme de fèves
de cacao renferme 0,5 milligramme de cadmium.
Ce même contenu représentait la limite que la
CONTAM avait jusqu’à présent définie.
L’organisation a cependant promulgué un
nouveau règlement (488/2014) fixant ce plafond à
0,2 milligramme par kg de cacao. Il a déjà été
annoncé que l’Union européenne appliquera cette
norme à partir de 2019.
Pour continuer à pouvoir écouler sa production,
Curimaná doit donc au plus vite entreprendre de
réduire la teneur en cadmium présent dans les
fruits de ses cacaoyers.
Utiliser des engrais spéciaux
Pour surmonter cette difficulté, l’organisation
entend utiliser une couverture végétale et des
engrais organiques (cendres, lombricompostage,
etc.) préparés par ses soins. Ces apports
devraient enrichir le sol et limiter l’absorption du
cadmium par les racines des cacaoyers. Le TDC
appuie financièrement ce projet.
Chiffres clés
Contribution du TDC : 120 421 euros
Durée du projet : 2 ans
Bénéficiaires : 128 producteurs
Crédit photo: Bonnat
La coopérative, qui écoule jusqu’à présent sa production auprès d’un
acheteur unique, sera également soutenue afin de trouver de
nouveaux partenaires et de développer des méthodes de
commercialisation optimales.
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Cuencas de Huallaga
Augmenter la production et déterminer les caractéristiques organoleptiques du cacao
Cuencas de Huallaga a scellé une alliance commerciale avec l’association agraire péruvienne Norandino pour écouler l’ensemble
de sa production. Alors que la coopérative avait estimé pouvoir vendre environ 300 000 kilogrammes de cacao en 2014, elle n’en
a vendu que 125 000.
Le TDC épaulera donc Cuencas de Huallaga dans sa volonté d’accroitre son volume de production pour répondre aux demandes
de son partenaire commercial. Il s’agit également d’identifier de nouveaux débouchés afin de ne pas dépendre d’un client unique.
Le TDC renforcera le volet communicationnel de la coopérative par la création d'un site web. Une analyse permettant d’identifier
la gamme des propriétés organoleptiques du cacao cultivé sur les terres des producteurs sera également mise en œuvre. Cet
examen permettra de définir les bonnes pratiques à suivre aux étapes de la récolte, de la fermentation, du séchage et du
stockage pour optimiser la qualité du cacao. Au Pérou, une telle initiative n’a jusqu’à présent jamais été réalisée par une
coopérative.
Chiffres clés
Contribution du TDC : 127 754 euros
Durée du projet : 2 ans
Bénéficiaires : 110 producteurs
Crédit photo : Aaron Peterson 16
La CLAC s’est rapidement imposée comme un acteur incontournable
du commerce équitable à l’échelle mondiale, comme en témoigne la
place qu’elle a acquise au sein du Conseil d’administration de Fairtrade
international (FLO) et du comité international de WFTO (l'Organisation
mondiale du commerce équitable). Ce statut clé n’est en rien
surprenant : la CLAC représente 23% de l’ensemble des petits
producteurs participant au système Fairtrade international.
En Amérique latine et dans la région des Caraïbes, plus de 300 coopératives de petits producteurs
et associations de travailleurs ruraux qui œuvrent pour le commerce équitable sont affiliées à la
CLAC. Cet organisme régional regroupe 200 000 familles cultivant une grande variété de produits
tels que le café, le cacao, le miel ou les fruits.
Fondée en 2004 suite à la fusion de
deux organisations de petits apiculteurs
(PAUAL) et de petits producteurs de café
(CLA), la CLAC s’est dès lors efforcée de
favoriser la collaboration et l’échange
d’informations entre les coopératives
membres.
Améliorer la visibilité des producteurs
latino-américains sur la scène
internationale figure également parmi
ses principaux objectifs, tout comme
veiller au respect des valeurs et des
principes inhérents au commerce
équitable au sein des associations
affiliées.
Crédit photo : Andina 17
Deux coopératives membres de la CLAC ont demandé un appui financier du TDC pour faire face à leurs difficultés.
La première, la Cooperativa agraria cafelera Satipo, fondée en 1965 au Pérou, a principalement développé son activité autour de
la culture du café et du cacao. Beaucoup plus récemment, la coopérative s’est lancée dans la location de biens immobiliers. La
plupart des 700 producteurs membres appartiennent à l’ethnie Ashaninka, l’un des plus grands groupes indiens d’Amérique latine.
La seconde, la coopérative équatorienne Corporación Fortaleza del Valle, regroupe elle-même quatre coopératives agricoles de
la région de Carrizal Chone, comptant au total 920 familles de producteurs.
Chiffres clés
Contribution du TDC : 139,170 euros
Durée du projet : 2 ans
Bénéficiaires : 1620 producteurs
Le TDC et les deux coopératives se sont accordés sur la nécessité de
mettre en œuvre une stratégie de communication élaborée. La
création d’un site internet et d’un catalogue commercial s’inscrit dans
cette optique. Les gérants seront également amenés à se familiariser
avec les fondements de l’analyse financière (analyse de la rentabilité,
analyse des marges…) qui restent insuffisamment maitrisés. En outre,
grâce à l’aide apportée par le TDC, les coopératives réaliseront une
série de tests comparatifs entre différents engrais organiques pour
optimiser la fertilité et la durabilité des sols. De nouvelles cultures
seront finalement introduites afin d’augmenter le volume de la
production et de maximiser les retombées économiques.
Renforcer les capacités financières et
communicationnelles
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